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[quote="Julrose"][color=#C4698F]Bonsoir ! Voici maintenant le moment pour les membres du forum de voter pour la création graphique et la création écrite qu'ils aiment le plus. Pour celà, vous devez remplir les formulaires pour chaque texte et création. Dimanche soir, je comptabiliserais les points et je dirais quelle création a eu le plus de points. Place aux textes : Texte 1 [spoil][b][size=12][color=white]« Il était une fois, un gentil elfe qui s’appelait Monsieur Puck. Cet elfe vivait dans le chalet de la Princesse Aelita. [i]-Mais nan, Papa, les princesses vivent dans des châteaux ! affirma sa fille.[/i] -Tu as raison. Reprenons, cet elfe habitait la chambre de la princesse Aelita, futur Reine de Okyo Land. C’était le meilleur ami de la petite fille, ils étaient toujours ensemble ! [i] -Toujours ? La questionna t’il.[/i] - Oui, toujours. Lorsque venait l’heure du goûter, ils buvaient le thé ensemble et grignotaient d’innombrables cookies. Quand l’heure de jouer sonnait, ils couraient dans les près et jouaient à cache-cache derrière les fleurs sauvages. Ils ne se quittaient jamais sauf la nuit. [i] -Ah bon ? demanda t’elle.[/i] - La nuit, la jeune princesse dormait profondément mais Monsieur Puck, lui ne dormait pas, il attendait que la fille s’endorme pour lui déposer un léger baiser sur la joue et hop ! Sauter à terre sans faire de bruit et courir jusqu’au miroir. Il avait toujours un rituel particulier, un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, un tour sur lui-même et deux applaudissements. Et là, soudainement le miroir se mettait à luire d’une lumière bleutée. Il entrait toutes les nuits dans ce miroir pour traversait un long couloir sombre et pleins de toile d’araignées et il se retrouvait dans un nouveau monde, Dnalyoko ! Ce monde était assez bizarre, il n’y avait que quatre pays : Le pays du Printemps, Foresthill ; le pays de l’Été, Wüsteheim ; le pays de l’Automne, Immensilaya et le pays de l’Hiver,Winterfell. Ce monde était peuplé d’elfes et de fées qui vivaient en harmonie depuis des siècles. Monsieur Puck habitait à Winterfell avec une fée dont il était amoureux, elle s’appelait Antique, la fée aux cheveux roses. Il passait son temps avec elle lorsqu’il était dans Dnalyoko ou souvent il allait chez son arrière-cousin au troisième degré de Wüsteheim jouer de la flûte enchantée dans le calme du désert et lorsque la nuit commençait à apparaitre, c’était le signe qu’à Okyo Land, le soleil se levait. Et il devait rapidement retourner dans les bras de la princesse Aelita. [i]- La princesse ne verra jamais Dnalyoko ? C’est triste.[/i] - Ce qui est triste, c’est la journée qui arriva. En effet, lorsque la princesse se leva, le château était silencieux. Soucieuse de cette situation, elle explora les couloirs, les chambres, les salles mais personnes n’étaient là. En descendant les escaliers qui mènent à la salle du trône de son père, elle entendit du bruit et elle voulut courir vers le son mais Monsieur Puck lui dit « Princesse, mon amie, attendez s’il vous plait, je n’aime pas cette situation, comme je suis petit, j’y vais d’abord et vous m’attendez là sagement, je viendrai vous chercher s’il n’y a aucun problème». Mais la naïve petite fille n’écouta pas son ami et déboula dans la salle en criant « Papa ! Maman ! ». Elle croyait qu’elle allait trouver ses parents et ses domestiques là et ce qu’elle trouva mais ils s’étaient tous allongés surveillés par des hommes noirs et leurs loups aux dents acérées. La terreur s’empara de son corps et de son âme, elle tremblait de tous ses membres. Elle était jeune et ne connaissait pas grand-chose à la vie mais elle comprit que ces hommes étaient des ennemis, les exilés de l’Abyss les surnommaient-on, commandé par le général Xan Anas. Ce même homme assis dans le trône de son père l’épiait de son seul œil noir « Tuez-là » cria t’il, et les gardes accoururent vers elle. Elle allait mourir, elle avait peur, elle espérait que ces corps par terre allaient se relevaient et se battre pour la sauver mais elle savait surtout qu’elle allait les rejoindre. Les gardes n’étaient plus qu’à quelques mètres devant elle, lorsqu’on la tira en arrière. Monsieur Puck lui pris la manche et l’entraina dans le château, vers la chambre d’Aelita exactement. Ils coururent le plus vite possible, enfin arrivés à destination. Aelita ferma la porte à clé et pleura, assise sur le sol, elle ressemblait à agneau dans le ventre du loup : terrorisée, tremblante, sanglotante et infiniment triste. L’elfe en courant avait pesé le pour et le contre de l’action qu’il allait faire et même s’il transgressait milles lois, il allait le faire. Il se mit devant le miroir tourna une fois sur lui et tapa deux fois dans ces mains, le miroir lui répondit avec de la lumière. Aelita ne remarqua même pas la chose fantastique qui se passait à coté d’elle, elle divaguait sur une autre planète. Monsieur Puck dû la ramener sur Okyo Land en criant « Viens ! Viens mon Amie, je vais te sauver et te promettre une vie sans guerre sans haine et beaucoup d’amour ». Aelita avait entendu mais ne bougea pas d’un pouce mais lorsque les coups violents à sa porte se fit entendre, elle se leva d’un bond complètement paniquée. L’elfe lui pris la main « Fais moi confiance Aelita, je ne t’abandonnerai jamais car tu es mon amie et je t’aime comme un frère ». Et, ensemble, ils entrèrent dans le miroir. [i]- Que c’est-il passé ensuite ?[/i] - Monsieur Puck fut puni pour d’avoir ramené une humaine dans DnaLyoko, il dût dépoussiérer pendant six mois les pics et les monts d’Immensilaya et la bonne Reine de DnaLyoko accepta de garder Aelita pour qu’elle puisse vivre une vie modeste et rejoindre les étoiles lorsque son temps sera venu. [i]- Une vie modeste, elle est nulle la fin de ton histoire. J’aurai aimé autre chose.[/i] - Une vie modeste dans Dnalyoko n’est en aucun cas ennuyante. La petite Aelita s’amusait tout le temps ! Le lundi, elle avait cours de langue elfique et féérique « Répétez après moi » disait le professeur, Mme Vorhees « Utuliè Mmmmörnié éhèée » mais elle ne comprenait pas ce que ça voulait dire, ensuite elle jouait avec les coxibulles et les crokinators de l’arrière-petit cousin de la tante de Monsieur Puck à Foresthill et le soir, elle dormait au clair de dune chez les parents de Antique à Wüsteheim. Le mardi, elle prenait des cours de vol avec les fées, elle avait de très belles ailes roses, elle ressemblait à un ange. Ensuite Aelita aidait les elfes à casser de la glace à Winterfell pour faire des glaces aux goûts magiques, son parfum préféré était kandykrelat. [i]- C’est bon le Kandykrelat ?[/i] -Je ne sais pas, je n’ai jamais gouté ce parfum, dit Waldo en souriant. [i]- Tu sais quoi, Papa ?[/i] - Non, ma puce. [i] - Pour finir une histoire de princesse, il faut un prince.[/i] - J’allais y venir, mon cœur. Aelita vivait depuis plus de dix ans ici, elle avait malheureusement oublié son ancienne vie. Elle était devenue une belle femme, même quelques fées étaient jalouses d’elle. Elle marchait dans le calme désert les yeux fermés, respirant l’air aride et sec de cet endroit. Mais elle ne devait pas être la seule à faire ça car au bout de quelques minutes, elle percuta quelque chose. Ce quelque chose était un Elfe. Elle le trouva majestueux, il avait des cheveux de couleur or et la peau aussi claire que du lait. Son costume était bleu ciel avec des broderies exquises. « Tu ne peux faire attention » réprimanda Aelita. « Je suis désolé » dit timidement le jeune elfe, « J’ai égaré mes lunettes, je ne vois pas sans elles »expliqua t-il. « Je vais t’aider »dit la jeune femme. La recherche fût un peu longue mais ils réussirent à les retrouver au pied d’un rocher. Et bien sûr, quand l’elfe posa ses lunettes sur son nez, il fut ébloui de la beauté d’Aelita. Ils se marièrent le lendemain et vécurent heureux toute leur vie et même dans les étoiles. Oh ! Fais de beaux rêves mon ange, demain tu as une bataille de boule de neige avec Maman qui attend. »[/color] [/size][/b][/spoil] Texte 2 [spoil][center][img]http://i41.tinypic.com/2vvkow8.gif[/img][/center] [/color][color=grey][center][i]« Astrid fait venir ses couleurs à elle. Des enfants perdus qu’elle emmène dans son rêve en espérant qu’ils y seront heureux. Et surtout parce qu’Astrid a peur de la solitude. Astrid les observe dans leurs petites vies, parfois banales, parfois extraordinaires. Et elle attend le bon moment, le moment où ils ne savent plus où ils sont ni qui ils sont, pour les attirer dans ses filets. »[/i][/center][/color][color=#C4698F] [img]http://media.codelyoko.fr/download/imgnews/anniv2013/codes/codes.png[/img] [img]http://media.codelyoko.fr/download/imgnews/anniv2013/codes/codes.png[/img] [img]http://media.codelyoko.fr/download/imgnews/anniv2013/codes/codes.png[/img] [font=Georgia][center][size=29][/color][color=#5E91E8]« Astrid. »[/color][color=#C4698F][/size][/center][/font] [img]http://media.codelyoko.fr/download/imgnews/anniv2013/codes/codes.png[/img] [img]http://media.codelyoko.fr/download/imgnews/anniv2013/codes/codes.png[/img] [img]http://media.codelyoko.fr/download/imgnews/anniv2013/codes/codes.png[/img] [color=white]Courir. Ne plus regarder derrière. Courir jusqu’à en vomir, jusqu’à tomber. Je cours, les pieds nus, dans la nuit la plus obscure, sous la pluie la plus torrentielle. Je cours, pour oublier. Je pleure, aussi. Des larmes de désespoir, de tristesse, qui se mêlent aux gouttes de pluie. Mon visage est inondé par la rage, la haine. Et je cours dans la rue faiblement éclairée par les réverbères qui ne tarderont pas à s’éteindre. La Lune n’éclaire plus que le bout du chemin, la fin. Les étoiles ne brillent plus. Je cours, je pleure, je ne regarde plus devant moi. Je tourne à chaque intersection, je m’égare dans les rues, je me perds dans les ruelles. Je ne veux plus retrouver mon chemin. Je veux qu’on me cherche et que jamais l’on ne me retrouve. Je veux disparaître. Être invisible. Je veux n’être qu’une goûte de pluie dans cette ruelle étroite, sombre et inconnue. Et soudain je m’arrête. Et je lève les yeux. Généralement, quand je lève les yeux, c’est parce que mon sixième sens me l’a demandé. Parce qu’il y a quelque chose. Un obstacle à éviter, un chemin barré. Ou quelqu’un. Il y a quelqu’un, dans la nuit, qui m’attend. Je m’approche, tout doucement, laissant ruisseler sur mon visage meurtri les perles de pluie. Devant moi, il y a une petite fille. La pluie ne semble pas tomber sur elle. Une étrange lueur émane de cette curieuse créature nocturne. C’est bien une petite fille, aux cheveux noirs et aux yeux bleus, pétillants, pénétrants. Son regard semble empli de tristesse, comme si des larmes menaçaient de couleur le long de ses joues pâles. Son regard est désolé, blessé, meurtri. La petite fille est installée dans un fauteuil roulant. [center][img]http://24.media.tumblr.com/2c6f08bf584329dc4f2273809fa948e2/tumblr_mmnljvxn931qfbhaeo1_500.gif[/img][/center] [font=Georgia][center][i]« Bonjour, petite couleur perdue. Astrid est là, Astrid est venue te sauver, n’aie plus peur. Astrid est seule aussi. Veux-tu jouer avec Astrid ? »[/i][/center][/font] Ses yeux fixent le vide, sondent l’inconnu, explorent l’invisible. De la lumière semble jaillir de la petite fille elle-même qui éclaire plus la rue que chaque réverbère. Ma gorge est serrée. Je ne peux plus émettre un seul son. Il serait immédiatement étouffé par mes sanglots qui sont pareils à des mains qui enserrent mon cou. Alors je hoche la tête. La pluie s’est calmée. La jeune fille m’adresse un sourire timide. Dans ses mains apparaissent des crayons des couleurs qu’elle fait tomber sur le sol mouillé, comme le sable d’un sablier. Et soudain, l’atmosphère semble se fissurer. Tout disparaît, tout devient nuages et particules oniriques. Le paysage se déchire comme une affiche et ma vision se brouille. Il ne reste plus que de la brume blanchâtre et opaque au moment où mes yeux se ferment. [center]# # #[/center] Je suis… mort ? C’est la question que je me posais, alors que j’étais paralysé, démuni. J’aurais bien parlé, crié, demandé de l’aide, mais ma bouche semble vouloir rester close. Mes yeux sont fermés, eux-aussi. Enfin, je ne sais pas. Mais en tous cas, je ne vois rien. Impossible de voir où je suis. Je ne sens plus rien, ni un hypothétique vent sur ma peau, ni le sol où je pourrais être allongé. En fait, je ne sens plus rien. Aucune sensation, aucun contact. Mais alors, peut-être que je vole ? Cette hypothèse n’est pas à exclure. Je ne vois rien, je ne touche rien, je n’entends rien et je suis paralysé. Bref, je suis mort. Ah non. Il me faut une effort de concentration immense pour mettre à profit au maximum le seul sens qui me reste : l’odorat. Je prends une grande inspiration, sans sentir mes poumons se gonfler pour autant. Voyons… Une odeur de… Hum… Ce n’est pas encore très précis. Je relâche l’air prisonnier dans mes entrailles par mes narines. Encore une fois, mes poumons ne semblent pas vouloir se manifester. Tant pis. J’inspire à nouveau. Je sens… une odeur de… savon. Je crois que c’est du savon, effectivement. Nouvelle tentative pour voir si mon hypothèse se vérifie. Oui, c’est du savon. Une odeur de shampoing, je crois. Pas désagréable, mais ça ne me dit pas où je suis. Je suis donc toujours aussi tendu et j’aimerais retrouver l’usage de mes cinq sens. Je décide de ne pas poursuivre mon analyse olfactive de la situation et reprend une situation normale. Je vais à présent me concentrer sur la vue. Je ne sais pas si mes yeux sont fermés ou bien ouverts mais je vois du noir. Du noir et quelques couleurs, quelques formes qui dansent, libre comme l’air, comme si elles me narguaient. Encore le fruit de mon imagination. Ces formes qui dansent et bientôt des couleurs. Du bleu et du violet. Comme quand on fait un malaise. Le bleu et violet s’assemblent et bientôt c’est au vert de faire son apparition. Les couleurs ont cessé de danser. Je crois que je connais maintenant l’effet de la drogue. Ça doit être à peu près comme ça quand on est sous l’emprise de la drogue… Peu à peu, tout commence à s’éclaircir avec une abominable lenteur. Je devine quelques formes. De nouvelles couleurs. La lumière pénètre mes yeux. Je ne peux les plisser, ou peut-être que je le fais sans le savoir. Je commence à deviner un arbre. Un arbre aux feuilles roses. Il est assez éloigné. Je constate aussi que je suis écrasé - oui, car le terme « allongé » est trop raffiné pour que vous puissiez comprendre mon état. - sur une étendue verte. De l’herbe, sans doute. Oui, c’est ça, de l’herbe. De l’herbe que je ne sens pas sur ma peau. Le temps passe lentement. Rien ne bouge. J’attends quelque chose qui puisse me sortir de ma prison. Le paysage ne bouge pas, les feuilles de l’arbre semblent immobiles. Et tout à coup, ce frisson. Cette prise de conscience, comme si je venais de me réveiller d’un très long sommeil. Ce coup de vent sur ma peau. Je retrouve peu à peu le toucher. Je sens brusquement l’herbe sur ma joue. Elle me paraît rugueuse. Son contact si brutal ne m’est pas agréable. Je pense au futur état de ma joue, au moment où je la décollerai du sol. Elle sera marquée par l’herbe sèche. Soudain, c’est comme si toute une colonie de fourmi avaient quitté ma main. Elle est libérée. Je peux la bouger, je la sens. Tout doucement je la replie sur elle-même, doigt par doigt, phalange par phalange. C’est comme si une tonne de sable ma tombait dessus. Je ne saurais expliquer avec précision cette sensation de libération. Toutes les parties de mon corps se remettent miraculeusement en action. Doucement, je me mets à bouger mes bras, à les ramener vers le haut de mon corps dans le but de réussir à me mettre de debout. Ça y est, mes pieds bougent comme s’ils avaient hâte de se libérer. Je ramène mes jambes, je me concentre, et mes bras font le reste. Ils soulèvent mon corps engourdi. Je crois que je suis debout. En tous cas, mes deux jambes soutiennent un corps plus ou moins vif. Je commence à regarder autour de moi. Je suis dans une plaine, entourée de montagnes. Il y a juste cet arbre aux feuilles roses et immobiles. La plaine semble vide. Quelque part, cette plaine déserte à quelque chose de rassurant. D’un autre côté, le fait d’être seul a quelque chose d’anxiogène. Au-dessus de moi, un ciel orangé et rose où cohabitent des nuages blancs. Bien plus blancs que ceux qui sont sur Terre. Des nuages aux formes diverses. Un fantôme, une tasse, un nounours, une ampoule, un dauphin, une tête de chat, une hache… Je me retourne. Il y a un oiseau. Un oiseau magnifique, mais un oiseau gigantesque également. Je sursaute en le voyant. Non, le mot n’est pas assez fort, je tombe à la renverse. Il est si proche. Mon ouïe n’étant pas encore rétablie, je ne pouvais l’entendre. Lui aussi a eu peur, je crois. Il déploie des ailes immenses et se met à s’écarter de moi en sautillant nerveusement. Je le vois ouvrir son bec gigantesque. Il crie, très certainement. Mais je ne l’entendrai pas. L’oiseau est magistral. Sur ses pattes énormes sont dressés un plumage merveilleusement coloré par du jaune, du rouge, du bleu et du violet. En se reculant, il a déployé des ailes magnifiques. Et grandes surtout. Des ailes immenses. L’oiseau s’envole, loin de moi. Je l’aurais bien retenu, je n’aime pas la solitude. Trop tard. Comme le soleil semble se coucher, je décide de me rapprocher de l’arbre. C’est le mieux que je puisse faire, je n’aurais sans doute pas le temps de quitter la plaine avant le lendemain. Je marche donc vers l’arbre aux feuilles roses que j’ai fixé pendant des heures, selon mon estimation. Me voilà à l’ombre des feuilles roses. Elles ne semblent toujours pas soumises aux forces du vent bien présent pourtant, puisque je le sens dans mes cheveux. Le vent est très agréable, chaud comme celui d’une nuit d’été, doux comme la brise d’un matin d’hiver. L’arbre est plus grand que ce que j’avais imaginé. Sur le tronc immense, il y a une petite inscription en lettres d’or. Une inscription que je mets du temps à déchiffrer, tellement elle est absurde.[/color] [center][i][/color][color=gold] « Je suis le rêve, je suis la tête d'Astrid, je suis fort et fragile »[/color][color=#C4698F][/i][/center] [color=white]Je suis donc dans un Rêve. Un monde onirique. Un monde créé par l’imagination d’Astrid. Astrid. C’est donc ça, son jeu ? Mais oui, c’est ça son jeu. C’est m’offrir un nouveau monde, l’opportunité de tracer une nouvelle route. En attendant, le soleil se couche sur l’horizon, laissant apparaître quelques astres lumineux. Le soleil finit par disparaître derrière un sommet tandis que je sombre doucement dans le sommeil, la tête pleine d’images oniriques et les yeux emplis d’étoiles. [center]# # #[/center] Énorme frayeur. Le soleil s’est levé, j’ai émergé de mon rêve. Je crois que j’étais parti très loin, sur une montagne de peluche, il me semble. Et je mangeais… des feuilles ? Mais bref. Je me réveille, donc. Et là, j’ai sursauté. Un frisson a parcouru tout mon corps, est remonté le long de ma colonne vertébrale et a fini par disparaître, laissant mon sang glacé. J’ai entendu. Je ne sais pas ce que j’ai entendu. Mais j’ai entendu. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas entendu. Je crois que c’était une mélodie. Quelqu’un qui chantait. Mais peut-être était-ce le fruit de mon imagination. Je me suis levé. J’avais faim. Et, encore dans le gaz, j’ai eu ce geste insensé : j’ai mangé une feuille rose. C’était bon. Assez sucré. Mais voilà, j’ai ouvert les yeux. Et en comprenant ce que j’étais en train de faire, j’ai tout recraché. À ce moment, des oiseaux sont venus se poser une branche de l’arbre. Un blanc, un bleu et un vert. Ils m’ont regardé pendant quelques instants avec une certaine incrédulité. Et puis ils se sont envolés, me laissant quelques plumes en souvenir. Le soleil était venu se poser au sommet d’une montagne. Il dominait déjà toute la plaine et semblait me surveiller d’un œil bienveillant. J’entendais le bruit du vent dans mes oreilles. Et puis des cris aussi, des cris d’oiseau, des chants. Peut-être que sur ma route, j’allais rencontrer l’un de ces volatiles. J’allais même peut-être rencontrer des humains, comme moi… Qui sait ? Et puis j’allais apprendre à oublier mon ancienne vie pour en commencer une nouvelle. Il était grand temps de tracer une nouvelle route. Et je commençai à marcher. Le ciel était devenu blanc, les nuages étaient bleus et m’indiquaient le chemin à suivre. C’était beau.[/color] [color=grey][center][i]« Et les couleurs tracent leur nouveau chemin. Dans ce nouveau monde. Ce monde digne d’un conte de fées. Un volcan qui répand ses cendres sur les plaines alentours, d’immenses montagnes surplombant ce monde singulier, une forêt dense et sauvage, un lac s’étendant sur plusieurs kilomètres et semblant anormalement calme, et une ville animée, débordante de vie. Tout un rêve à découvrir. »[/i][/center][/color] plaine [center][img]http://25.media.tumblr.com/ad3f00497d1bb43035021cf5b5851a7f/tumblr_mmnv5duLl01sncmobo1_500.gif[/img][/center] [center][size=8][url=http://img11.hostingpics.net/pics/960918Dreamava2.jpg]Inspiré par cette image.[/url][/size][/center][/spoil] Texte 3 [spoil][center][img]http://img15.hostingpics.net/pics/589591AudeldelaTempte.png[/img][/center] [color=white]Le chaos. Voilà comment mon monde peut être décrit. La tempête balaye constamment la surface de la Terre. Les océans sont sans cesse déchaînés, rendant leurs rivages invivables. Les forêts ont été réduites à de simples bosquets, sans cesse brûlées par les éclairs. Quant aux terres, elles sont inlassablement ravagées par les vents violents combinés au tonnerre. Cette situation a forcée aux hommes à vivre plusieurs mètres sous la terre pour être en sécurité. Les cultures et l'élevage y ont été implantés. Paradoxalement, cette météo tempétueuse leur permet de subvenir à leurs besoins énergétiques, grâce à la capture de la foudre. [center]...[/center] Personne ne cherchait à savoir pourquoi la tempête était éternelle dans notre monde. C'est un phénomène devenu immuable pour tous. Mais moi, je voulais savoir. Grâce à l'observation du ciel, j'avais remarqué qu'il semblait cacher ou recouvrir quelque chose par le biais des nuages. Peut-être l'explication sur l'orage éternel, qui sait ? Découvrir ce qu'il y avait au-delà de la tempête, c'était mon objectif. C'est pour ça que j'ai grimpé cette montagne, celle qui est si haute que son sommet surplombe les nuages. Qu'il y ait quelque chose ou non là-haut, je voulais être fixé. [center]...[/center] En trois jours, j'étais presque parvenu à la zone de la montagne couverte par les nuages orageux. Je savais que cette étape était la plus dangereuse. Elle ne laissait aucun droit à l'erreur. Avant d'y arriver, il me restait une dernière longue paroi à grimper. Alors que je débutais cette ascension, les éléments se déchaînèrent contre moi. Le vent fut le premier. Il tenta de me faire tomber par tous les moyens. Ses multiples mains invisibles et impalpables s'infiltrèrent partout où de l'espace est disponible pour me pousser et tenter de me faire basculer. Mais je parvins à tenir bon. Suite à l'échec de l'air, ce fut à l'eau de s'y mettre, sous forme de pluie. S'écroulant en cascade sur ma tête, elle était semblable à des milliers d'aiguilles effilées que l'on plantait sur mon crâne. Plus je m'élevais, plus elle était puissante, comme si ce qu'il y avait au-dessus des nuages ne devait jamais être vu. Pour m'empêcher d'avancer, elle exerça toute sa force sur moi, mais finit par échouer elle aussi. Après l'air et l'eau vint le tonnerre. Puissant, rapide et invincible, il essaya de me toucher pour m'arrêter dans mon entreprise. Je savais que si un seul coup me frappait, mon voyage se terminerait par la mort. Malheureusement pour le ciel, aucun éclair ne m'atteint, fracassant la roche de l'énorme montagne à la place. Le tonnerre ne savait pas viser, ou bien j'étais quelqu'un d'extrêmement chanceux. Ces épreuves contre les éléments passées avec brio, il ne me restait plus qu'à traverser la zone envahie par les nuages gris pour arriver à destination. La tension était palpable dans l'air, normal puisque je me trouvais en plein milieu d'un nuage orageux. Il y avait de fortes chances pour que je sois électrocuté, ce qui n'arrangea pas mon stress. En plus de cela, ma visibilité était nulle. Je ne pouvais compter que sur mon sens du toucher. Tant que je continuais de sentir le contact avec la paroi rocheuse, tout allait bien. Grâce à nombre de chemins creusés par les éclairs, mon avancée fut constante. Malheureusement, à certains endroits, grimper se révéla indispensable. Dans ces cas-là, je devais procéder lentement, afin de chercher mes prises du dextre. Aucune erreur n'était alors envisageable. À plusieurs reprises, je manquais de tomber à cause de l'humidité qui s'était collée à la paroi, faisant glisser mes pieds ou mes mains. Étrangement, me retrouver dans ces situations me renvoya à ma solitude. Personne ne savait ce que j'étais en train de faire et si je disparaissais, nul ne le saurait et s'en soucierait. Sans famille, ni attache, mon objectif était tout ce qu'il me restait. Je savais de toutes manières que ma quête serait solitaire depuis le jour où l'on m'avait dit : « Tu n'as pas à te soucier de ce genre de questions. Tu n'as que dix-sept ans ! » . Je ne pouvais plus reculer. Soit je parvenais au sommet, soit je mourrais. Au bout d'une ascension qui dura plusieurs heures, je vis enfin de la lumière. Je sortis du nuage d'orage pour voir le mon objectif atteint. C'est alors qu'une vive lueur, provenant de quelque chose dans le ciel, m'éblouit. Trop occupé à grimper les derniers mètres qui me séparaient du sommet, je ne pus observer tout de suite la source. Dans tous les cas, la montagne ne dépassait que de très peu les nuages de la tempête. Son sommet était plat et assez spacieux, permettant à plusieurs personnes de s'y tenir debout. C'est les bras et les jambes engourdis que je m'y effondrai. Durant quelques minutes, je pris le temps de me reposer et de me remettre de mes émotions. Ce n'est qu'ensuite que je jetai un œil à l'environnement. Pour commencer, celui-ci était... lumineux. Dans le ciel, qui arborait une couleur bleue légère, une boule éblouissante semblait être la source de cette lumière, dont le contact procurait aussi de la chaleur. Certainement ce que les livres nomment comme étant le Soleil. Malgré la présence de ce dernier, le fond de l'air était froid et l'oxygène était plus rare, synonymes de l'altitude à laquelle je me trouvais. Par la suite, je me retournai. C'est là que je découvris un spectacle sublime. Des vols d'oiseaux au plumage multicolore étaient visibles, volant dans un ensemble magnifiquement harmonieux. Leurs cris sonnaient comme une mélodie à mes oreilles. Aucun volatile de ce type n'existait sous la surface des nuages. La vue de ces animaux avait de quoi m'émerveiller, mais la direction dans laquelle ils se dirigeaient me révéla une chose incroyable : un arbre immense flottant dans les cieux, presque situé à mes pieds. Ses longues racines disparaissaient dans l'amas de nuages grisonnants. Ses dimensions étaient tout bonnement gigantesques : ses branches étaient tellement larges que d'autres arbres, de taille normale, y poussaient. Mais il n'y avait pas que ça. Des étendues d'eau étaient présentes, sous forme de petits lacs localisés sur les plus grosses branches. Un faune et une flore habitaient aussi l'arbre. C'était un véritable écosystème qui se profilait sous mes yeux, le tout privé des hommes. La nature dans toute sa splendeur en somme. Malheureusement, l'arbre était trop loin pour que je puisse l'atteindre : une centaine de mètres de vide me séparait de lui. J'étais si proche et à la fois si loin que ça en était frustrant, mais je devais me rendre à l'évidence : je ne pourrais jamais explorer cet arbre. Malgré cela, je ne me lassai pas de l'admirer, en dépit du froid qui me brûlait la peau et mes poumons enflammés qui réclamaient à grands cris de l'oxygène. Je quittai l'arbre des yeux quelques secondes pour jeter mon regard sur l'horizon lointain, je discernai une forme qui ressemblait vaguement à l'arbre qui se trouvait à côté de moi. Il devait y en avoir plusieurs répartis dans le ciel, identiques. C'est alors que je compris : la tempête cachait ces arbres du regard des hommes, afin que jamais ils ne découvrent leur existence et ne viennent briser l'harmonie qui y règne. Mais ce n'était pas tout, les nuages de la tempête permettaient aux arbres de vivre et de faire vivre leur petit univers. C'était incroyable. Soudain, j'entendis un grondement, me coupant net dans ma contemplation. Puis, sans aucun signe précurseur, un éclair me frappa, dans une beauté fulgurante. J'ignorai comment il était parvenu à m'atteindre alors que je surplombais les nuages. Toujours est-il qu'en une fraction de seconde qui me parut une éternité, je sentis une douleur traverser tout le corps, semblable à des milliards de fourmis ardentes se déplaçant en mon sein. Suite à quoi, le noir absolu m'accueillit dans ses bras, comme s'il attendait ma venue. [center]...[/center] Dans l'obscurité, mes sens étaient entièrement inhibés, faisant de moi un être insensible et impuissant à la fois. J'avais la conscience d'être sans avoir la conscience de mon corps. C'était très déroutant, un peu comme si je me trouvais dans une prison spirituelle d'où il était impossible de s'échapper. Je pensais n'avoir aucune échappatoire face à la nuit qui m'enveloppait dans son voile silencieux. C'est alors que mes yeux s'ouvrirent sur le ciel en furie, crépitant d'éclairs. Petit à petit, je retrouvai le contrôle de mon corps : d'abord les mains, puis les bras, me permettant de me mettre en position assise. Le buste et les jambes suivirent la reprise de contrôle. Je me remis debout une fois que tous mes membres acceptèrent d'obéir à mes ordres. Je pus alors regarder le lieu où je me trouvais. J'étais de retour sur la terre ferme, loin du sommet de la montagne, plus précisément dans un petit cratère, certainement creusé par un éclair. D'ailleurs, mon corps présentait des traces de brûlures fraîches, preuve d'une électrocution récente. Les derniers événements me revinrent en mémoire : j'avais été foudroyé et avant cela, j'avais découvert de que cachait le ciel orageux. Ou bien cela n'avait été qu'un rêve ? Peut-être avais-je été touché par la foudre avant d'arriver sur la montagne et que tout ce que j'y avais vu n'était que le fruit de mon imagination. Cette hypothèse retentit en moi comme un gong. Elle semblait plus que plausible. Sinon, comment me serais-je retrouvé en bas, alors que si on en suivait ce que je pensais avoir vécu, mon foudroiement s'était fait au sur le point culminant. Dans ce cas-là, j'aurais dû chuter de plusieurs milliers de mètres d'altitude et je n'aurais pas survécu à l'impact. La prise de conscience entraîna sur moi le poids de la déception, qui me fit tomber à genoux. J'avais échoué. Et je ne me sentais pas la force de gravir à nouveau le géant de pierre, quand bien même je l'avais fait en rêve la première fois. Je restai dans cette position pendant plus d'une heure, avant de décider de sortir du cratère. Je me trouvais à quelques kilomètres du pied de la montagne. Alors que je me décidai à me mettre en route vers la ville souterraine la plus proche, je sentis quelque chose dans mes cheveux, quelque chose qui y était coincé. Je retirai donc l'objet qui me dérangeait, avant de voir quelle était sa nature : une plume. Mais pas n'importe laquelle : celle d'un des oiseaux multicolores que j'avais aperçu dans mon rêve. Dans ce cas, ce n'était pas un rêve ? J'étais réellement parvenu à atteindre le sommet et à voir l'envers des nuages d'orage. Une bouffée de bonheur m'envahit : mes efforts n'avaient pas été vains. Dans ma joie, je laissai couler quelques larmes. Après m'être remis de mes émotions, je levai les yeux au ciel, la plume serrée contre mon cœur, tel un nouveau-né. Rien n'avait changé : la couverture grisâtre et crépitante était toujours là, plus menaçante que jamais. Et pourtant, je savais quel univers magnifique cela cachait. Un monde qui me serait éternellement inaccessible, tel un rêve en fait. [center]...[/center] Au-delà de la tempête, il y a la vie et la nature. C'est une chose dont je suis désormais certain, aussi certain que je m'appelle Auster.[/color][/spoil] Texte 4 [spoil][color=white][size=18][u]L'Enfant Dieu[/u][/size] L’histoire se passe dans un monde que nous ne connaissons pas. Un royaume paisible autrefois lié à La Terre,mais terrassé par Vicius,un homme conquérant,avide de pouvoir. Vénus était désignée,malgré elle comme une élue. Du haut de ses dix ans,elle n’aura pas longtemps vécu une enfance normale. Elle avait maintenant une dure responsabilité à assumer. Ses parents Maggy et Gilbin lui avait fait part d’une nouvelle assez surprenante. Les regardant avec ses yeux rieurs d’enfant,elle avait cru reconnaître de la peur dans le regard de sa mère. “Pourquoi maman a peur ?” avait-elle dit,si innocente. Son père n’avait pas répondu,et l’avait seulement attirée contre lui. Il fut parcouru d’un frisson puis reposa sa fille sur le sol humide,cause d’un automne pluvieux. Sa mère avait caché ses larmes et recopiait à la perfection sa fille dans son esprit. Elle n’était pas très grande par rapport aux autres filles de sa classe,mais ses cheveux couleur ébène et sa peau lisse et clair la rendait charmante,et il ne se faisait aucun doute qu’elle serait plus tard,une femme d’une beauté sans pareille. Elle illuminait tout ce qu’elle touchait,les gens se confiaient facilement à elle,les passants voyaient en elle,naturel et courage...la perfection. Malgré un monde complètement dévasté par le pouvoir illimité d’un homme,dans la noirceur et la peur,cette petite fille était la lueur d’espoir que tous attendaient. Maggy était tellement fière que sa fille puisse être le rayon de soleil de sa vie,et était déchirée que l’on doive lui enlever. Alors,Vénus s’approcha de sa mère qui de plus en plus livide,ne savait comment réagir face à ce bout de vie. La jeune fille ouvrit sa douce main,ferma les yeux et lorsqu’elle les rouvrit,des petits faisceaux de lumière tourbillonnaient autour d’elle quelques instants pour faire apparaître...un médaillon. “Voilà,pour toi maman,pour pas que tu es peur.” Elle sourit,embrassa sa fille. “C’est beau mon amour.” La scène était vite devenue horreur. Des agents débarquèrent,empoignèrent L’Elue,et la détachèrent de sa mère. Elles pleuraient et le père combattait avec hargne,et à terre,promit de se venger. Lorsque le véhicule militaire avait quitté les lieux,les parents de la jeune fille avaient perdu tout espoir de la retrouver vivante un jour. Ce fut comme l’arrachement d’une partie d’eux même,impossible à supporter. [center]-[/center] Dans l’immense char,Vénus avait perdu tout éclat de joie,et ne montrait plus que de la douleur. La peine de quitter ses parents,et d’aller contre son gré vers l’inconnu la bouleversait. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait été choisi,pourquoi elle et pas une autre. Mais surtout,les mots de sa mère résonnaient dans sa tête: [center][i]“Sauve nous de la peur et de la misère, Sauve nous de ce vide profond et aide toi de la Terre. Rend nous tout ce qui nous appartient,ainsi que notre liberté, Rend nous toi,ma chérie,je veux te retrouver. Bat toi pour l’honneur,mais aussi pour l’espoir, Bat toi pour qu’un jour,tu sois de retour.”[/i][/center] La rage au coeur,elle pria le ciel de comprendre ces mots. Elle sauverait ses parents et tous ces gens,et montrerait que Pyrama était digne d’être enfin en paix. [center]-[/center] Sur sa combinaison gris foncé et noire,au dessus de son sein gauche,était brodé Hope d’une couleur blanche assortie au teint de la jeune fille qui la portait. Vénus avait bien grandi,quelques années avaient passé,elle avait maintenant dix-sept ans,mais toujours ses traits d’enfant. Aujourd’hui,,elle comprenait beaucoup mieux ce que sa mère voulait lui dire lors de leur dernière rencontre. Elle connaissait trait pour trait son ennemi,ses forces et ses faiblesses. Zède lui avait enseigné toutes les techniques de combat,du karaté en passant par le jujitsu,technique de self-défense. Elle s’était assouplie,avait testé et acquis l’utilisation de toutes sortes d’armes. Mais pas que. Elle avait un coach,nommé Hans Grish. Un vieux fou qui avait traversé toutes les dures épreuves de la vie. Vénus en était fière,,elle avait appris à le connaître et à l’apprécier,malgré ses sauts d’humeur et son addiction aux régimes,et autres repas diététiques pour elle. Ce coach était particulier,et grâce à lui,Vénus avait remarquablement fait évoluer ses pouvoirs. Car oui,elle faisait partie des rares filles de Dieu,appellation des jeunes filles dont le destin était de défendre leur royaume,jusqu’à la mort. Ces filles sont puissantes et magiques,et la tradition les oblige à quitter leur famille pour l’armée de Pyrama. Vénus combattait avec une autre fille de Dieu,Zora. Les deux filles étaient amies,et d’ailleurs,Vénus n’était entourée que d’elle. Elle n’avait jamais cherché à se rapprocher d’elles. Se faire le moins d’amies possible semblait la meilleure solution pour juste souffrir à petite dose,si la mort devait frapper à leur porte. Dans l’arène d’entraînement,les deux filles se battaient,plus hargneuses et désireuses de victoire. Elles se trouvaient sur un stade,bordé par des murailles en fer,et une pelouse parfaitement tondue. Le soleil brillait de milles feux,la chaleur n’aidait pas. “- Et...si... nous...faisions une.... pause ?” avait simplement demandé Zora,mains sur les genoux,le souffle coupé. - Allez,encore un effort,tu crois que Vicius fait des pauses lui ?” Décidément,les plaisanteries de Vénus ne plurent pas à la seconde qui répliqua en lui envoyant par surprise,des ultrasons qui la pétrifièrent,et la tordit d’une douleur insupportable. Vénus ferma les yeux,concentrée et activa son bouclier lui permettant de se relever. Sur ses deux pieds,elle s’éleva dans les airs,tournoya sur elle même et renvoya des slaves de magie sur son amie qui tomba sur sur le sol,sonnée. “- Tu es si puissante !” s’exclama t-elle Hans Grish savait que Vénus était spéciale. Il espérait que les dix Filles de Dieu étaient aussi prêtes qu’elle. Retour en arrière impossible,maintenant il fallait se battre jusqu’à la mort. Dans son lit,Vénus pensait à tout ce qu’elle avait raté; l’école,les sorties entre amis,les petits copains,les gueules de bois...Toute une enfance gâchée. Elle regrettait parfois d’avoir existé. On avait beau lui dire qu’elle était parfaite,qu’elle avait tout,qu’elle pouvait être fière d’être ce qu’elle est. Mais tous ces gens ne sont pas à sa place. Et elle n’arrive pas à trouver la sienne dans ce monde berné d’illusions de paix. Surtout quand elle sait,que peu importe la tournure des évènements,elle mourra. Comment vivre lorsque l’on sait que la mort est inéluctable,mais surtout si proche ? C’est donc comme ça que tout doit se terminer ? Vivre pour sauver tous ces gens,mais ne pouvant pas sauver soi même ? La réponse était claire. Sa vie contre des milliers de vies,tel était son destin. Sa nuit fut particulièrement agitée,incrustée de rêves douteux sur son avenir. [center]-[/center] Dans les entrailles de l’Enfer,Vicius se préparait à sa gloire. Aujourd’hui était le jour J. [center]-[/center] La cour du château était parsemée de cadavres,certains humains d’autres des créatures magiques,du côté obscur. La rage qui animait les soldats était tellement forte que l’on remarquait une légère avance de l’armée sur le clan de Vicius. Les troupes étaient déployées,et le sang gisait de tous les côtés. Les filles de Dieu combattaient dans la forêt,sur une immense plaque de verdure entourée d’une végétation marronâtre,signe d’une sécheresse continue. Les dix Elues usaient de tout ce qu’elles avaient appris. Elles fortes,courageuses,et d’une beauté qui distrayait certains de leurs adversaires. Elles sentaient pourtant qu’elles étaient désavantagées. Le nombres d’ennemis augmentait à mesure qu’elles tuaient. D’ailleurs,elles avaient eu un temps d’adaptation; tuer. Ce mot qu’elles n’avaient jamais expérimenté,qu’elles craignaient. On les avait entraînées à tuer,elles étaient nées pour tuer. Craindre de tuer,mais aussi d’être tuée. Encore une question de destin ! Zora,la fille métisse décollait du sol d’une vitesse incroyable,et vint se poster derrière un gros troll,qui par surprise ne put réagir au violent coup de marteau que lui assaillait la guerrière dans son dos. Fière d’elle,elle constata que Vénus ne s’en sortait pas aussi bien,entourée de quatre elfes taillés comme des pierres. Avec l’aide de Syrie,la fille Du Roi ( Ancien Roi au pouvoir,assassiné par Vicius),elles volèrent au secours de leur camarade et sans plus attendre se chargèrent d’un Elfe chacune pour laisser les mains libres à Vénus qui utilisa l’invisibilité pour tuer un des gloutons d’un coup de sabre,et l’autre grâce à son souffle empoisonné. Le ménage fait,Vénus reçu dans sa main un colis de la part d’une colombe blanche,qui disparu comme par magie dès que la fille aux cheveux ébène le reçu. “- Zède m’envoie nous dire qu’il est temps que je parte.. - Nous viendrons vite te rejoindre.” Vénus s’envola vers le château tout en assaillant d’une pluie scintillante quelques fuyards,voulant à tout prix sortir de cette torpeur. Les autres guerrières leur réglèrent leur compte sous un sourire de Vénus. Elle n’allait pas sourire longtemps. Dans l’arène spécialement préparée par Vicius pour elle et ses coéquipières,Vénus pensait à ses parents. Elle voulut leur transmettre tout son amour,mais fut empêchée par un jet noir qui la fit gicler jusqu’au mur de la Grande Salle. Vicius étouffa un rire puis reprit son sérieux: “Incapable ! C’est donc toi la principale Elue,celle qui est censée sauver ce Royaume ? Que dis- je,mon Royaume !” La jeune guerrière ne put intercepter le deuxième jet qui lui compressa la poitrine. Ne pouvant plus respirer,elle chercha un moyen de contrer son adversaire. Réfléchis,allez! Sans plus attendre,dans un souffle,elle pensa à la douleur qu’elle avait reçu lorsque l'on l’avait enlevé à ses parents et la transmit à Vicius,douleur insupportable qui émanait de son intérieur. Se relevant difficilement,il lut l’inscription sur la poitrine de la guerrière et rit...sans s’attendre à ce que la fille de Dieu lui envoie une autre slave de douleur et de souffrance. Il avait mal,elle se sentait bien. “Voilà la souffrance de tous les habitants du Royaume que tu utilises comme esclaves.” Vicius,malgré la souffrance tapa du poing si fort au sol qu’il se déchira et créa un tremblement qui fit tomber Vénus dans le trou qu’il causa. Vicius,troublé s'aperçut que la fille remontait la pente,grâce au vol. Impossible ! Bientôt une heure qu’ils combattaient. Les neuf autres battantes l’avait rejointe mais Vicius semblait prendre de l’avance. Il ne restait plus que Zora et Vénus. Le mieux pour en finir était d’allier leur force,car elles étaient en mauvaise posture,Vénus ayant du sang qui s’échappait de sa bouche,et physiquement atteinte,Zora affaiblie. C’est alors que Vénus s’éleva dans les airs,mains le long du corps. Elle ferma les yeux,se concentra,et fit apparaître des milliers de billes scintillantes qui tournoyaient autour de la fille aux cheveux ébènes. Elle fut cependant abusée d’une atroce douleur mais enclencha son bouclier qui l’apaisa. Zora eu la force d’attaquer leur ennemi par les mains,mais fut envoyée contre le mur,et s’évanouit. Les murs tremblaient,Vicius avait peur même s’il le cachait. C’est alors que la [i]fille de Dieu[/i] envoya toute la vengeance,toute la colère des habitants du Royaume dans sa magie contre l’Homme de l'enfer qui trop surpris,ne put réagir. Il explosa de rage,et dans un souffle,il fut vaincu. Toutes ses créatures disparurent dans un nuage de fumée noire,et le Royaume mit du temps pour reprendre des couleurs,le soleil redevint l’être dominant,mais Vénus et toutes les autres moururent,trop souffrantes. Leur magie avait eu raison d’elles. Tel était leur destin,et il restait inchangé. En leur honneur,une cérémonie fut organisée,dans l’espoir qu’elles puissent entendre tous les remerciements qu’on leur apportait. Au loin,deux parents contemplaient la scène et n’osaient s’approcher,de peur de raviver toutes les larmes qu’ils avaient versés dans le passé.[/color][/spoil] Texte 5 [spoil][color=white][size=18][center][b]Une haine de feu[/b][/center][/size] Et ils y étaient. Dans le néant. Dans leur néant. Plus rien ne tenait debout, ils ne tenaient plus debout. Tout n'était que braises, tout n'était que folie. Et ils la voyaient. La mort. Unique. Destructrice. Tout autour d'eux. Elle venait pour eux, pour leurs familles, pour leurs amis, pour leurs ennemis. Et ils la sentaient. La peur. Terrible et horrible peur. Qui prenait aux tripes, qui les faisait trembler, pleurer, geindre et crier. Et les flammes dansèrent autour d'eux. Toujours plus cruelles... -Marc, derrière toi ! Mais c'était trop tard. Le feu s'abattit sur lui, et ses cris, rejoignant ceux d'autres victimes, résonnèrent dans la ville. Ledit Marc venait de périr, brûlé par la jeune femme aux cheveux noirs qui se tenait juste en face de lui. Luc se mit à crier. Crier comme il ne l'avait jamais fait. Crier à s'en arracher la gorge. Crier sa rage et son impuissance. Parce qu'il l'avait été. Impuissant. Encore une fois. Une fois de trop. -Un souci? lança la femme innocemment. Les yeux de Luc étincelaient de colère. Tendant les bras, il ouvrit les poings. Des paumes de ses mains jaillirent du feu, qu'il envoya sans plus tarder sur la femme. -Tu vas payer! cria-t-il. Combien de fois cette phrase avait-elle été prononcée? Combien de fois avait-on promis la vengeance, la mort et la désolation? Luc ne voulait pas le savoir. Il n'y avait plus d'humanité, que la terreur. Il n'y avait plus de bonté, que la colère. Plus de vie, plus de respect, plus rien. Rien. A part le feu. Ce pouvoir, cette maîtrise, qu'ils possédaient. Cette arme qu'ils maîtrisaient. Et qu'ils utilisaient. Pour tout détruire. Pour se détruire. -Tu vas payer, sale garce, répéta Luc. -Il aboie beaucoup, mais il mord peu, se moqua la femme. Luc ouvrit la bouche, prit une grande inspiration, puis se mit à cracher du feu. Une gigantesque boule de feu envahit le terrain devant lui. Il espérait que la femme était en train de mourir dans d'atroces souffrances. Comme Marc avant lui. Comme tous ses amis, comme tous ses alliés, ceux qu'il ne connaissait pas, ceux qu'il aurait pu connaître. Ceux qu'il avait pleuré, ceux qu'il aurait pu pleuré. Soudain, il aperçut la femme dans les airs. Elle avait sauté et décrivait à présent un arc-de-cercle en l'air. En voyant cela, ses yeux luisirent de nouveau de colère. Luc voulut attaquer, mais la femme aux longs cheveux bruns ne lui en laissa pas le temps. Elle lança plusieurs boules de feu. Déterminé, Luc fit apparaître un bouclier enflammé, qui réussit à parer chacune des attaques. -Attention! cria une voix. Il se sentit soudain poussé sur le côté, s'écroulant lourdement sur le sol. La seconde d'après, il put sentir la chaleur d'une flamme le frôler. -Vite, debout! s'exclama Nathalie. Attrapant la main que lui tendait Nathalie, Luc se remit debout. -Marc... Marc... Il est mort, balbutia ce dernier. -Je sais... La voix de la jeune fille était tremblante, et remplie d'émotion. Mais elle tenait bon. Parce qu'elle le devait. Parce que si elle baissait les bras maintenant, elle serait fichue. -Où est Alex? Des cris de douleur retentissaient tout autour d'eux. Des suppliques, des gémissements... Arrêtez. Et le feu continuait toujours de croître, de tout brûler sur son passage... Arrêtez ça. Arrêtez ce carnage. Mais le carnage ne s'arrêtait pas, les combats ne s'arrêtaient pas, plus rien n'avait de sens, plus rien n'avait d'importance... Mourir, tuer, survivre. Essayer, au moins. Venger, surtout. Se venger, venger ceux tombés. Et se battre. Toujours. Combattre leurs ennemis, combattre sa propre peur, ses propres doutes. Combattre le brasier. Utiliser le feu pour se battre contre du feu. Ils savaient bien qu'à la fin, il ne resterait plus rien. Plus de nature, plus de vie. Mais ils continuaient. C'était la seule chose qu'ils savaient faire. Utiliser leur don pour détruire. Et surtout se détruire en même temps. -Attention ! Mais des boules de feu s'étaient déjà abattues sur l'un des seuls bâtiments encore debout. Et le bâtiment s'écroula, brûlé, ravagé par les flammes. Et en même temps qu'il s'écoulait, c'était une dernière part de Luc qui s'écroulait... Les gravats, la poussière, la misère... Tout les aspergea. Ils ne virent plus rien. Ils entendirent des cris. Ils sentirent la terreur. Ils touchèrent la mort. Ils goutèrent aux regrets. -Je croyais que tu voulais me faire payer, se moqua la femme. Luc était allongé sur le sol, égaré, éploré, implorant, comme brisé, éparpillé en mille morceaux... Il revoyait Marc, mais aussi Nathan, Jeanne, Eloïse, Matthieu, ... la liste était longue, trop longue... Il revoyait leurs corps, leurs visages terrorisés, ... Il étouffa un sanglot. Le visage terrorisé de Marc apparut encore une fois dans son esprit, et une fois encore, la haine prit possession de son corps. Comment? Mais comment pouvait-il rester sur le sol, dans la boue, dans les gravats ! Il était encore en vie, il pouvait, devait se remettre debout. Pas le droit, non, il n'avait pas le droit d'abandonner. Pas maintenant, pas encore ! Pas tant qu'il serait mort ! Et il puisa dans cette colère, dans cette haine, haine de feu, haine de mort, pour se remettre debout, pour affronter encore la désolation, pour cracher sur la lâcheté, pour terrasser l'ennemi, cette femme, la terreur... Et, se mettant à crier, les bras tendus, les paumes ouvertes, il fixa d'un œil presque inhumain la femme qui lui faisait face. Et tant pis si à l'intérieur, c'était le chaos, et tant pis si dans son âme, tout était brisé, oui tant pis s'il n'y avait plus rien, plus rien que la souffrance, ... Tant pis! Continuant de crier, il lança: -Tu vas souffriiiiiiiiiir ! La femme ne fit que sourire, et tendit à son tour les bras, ouvrant les paumes de ses mains. Et, une fois encore, tout ne fut plus que flammes. [i]Trop tôt, trop vite, ils avaient grandi, Trop tôt, trop vite, ils avaient appris, Que même si tout autour, il faisait chaud, En vérité, tout était froid, tout était faux. Et qu'importe qu'ils soient devenus des guerriers, Qu'importe qu'ils se battent comme des déchaînés, La force dont ils faisent preuve n'était qu'apparence, Au fond de leurs coeurs, tout n'était qu'errance. Il le savait, le sentait, ils mourraient... Si ce n'était pas déjà fait.[/i][/color][/spoil] Texte 6 [spoil][color=white] [size=18]L'Ordinateur[/size] Tout peut être considéré comme surnaturel selon les différents points de vue. Je contemple l’écran de mon nouvel ordinateur, à la fois fasciné et terrifié. J’ai l’impression qu’il est vivant, qu’il me regarde comme je le regarde. Comme si… comme si la conscience de son ancien propriétaire y réside encore. J’ai peur... Mon père est professeur de langues mortes dans mon lycée privé. L’un de ses collègues a mystérieusement disparu avec sa famille. La rumeur court qu’il a été assassiné par un jeune tortionnaire et tueur fou, Robert Dubois, un ancien lycéen renvoyé de tous les établissements scolaires qu’il a fréquentés. Orphelin, sans ami et sans perspective d’avenir, il avait commencé à reprocher aux professeurs son sort. Après le désespoir, la folie l’avait gagné. Deux enseignants et certains de leurs proches avaient déjà fait les frais de sa haine. La police a tout tenté pour le retrouver, sans succès. Malgré son déséquilibre mental, c’est un génie du crime. N’ayant aucune nouvelle du professeur disparu et de son enfant depuis maintenant six mois, les autorités les avaient déclarés décédés. Comme ils n'avaient pas ni parents ni amis proches, les collègues ont récupéré ses affaires. Mon père a reçu l’ordinateur. N’aimant pas l’informatique, il me l’a donné. Et voilà comment je me suis retrouvé avec une vieille machine appartenant vraisemblablement à un mort ayant subi une fin tragique et sûrement atroce. J’ai peur... Un léger bip provenant de mon réveil m’indique qu’il est minuit. Je suis actuellement couché dans mon lit, seul, en train de regarder l’ordinateur posé sur mon bureau. Je ne sais pas pourquoi. Je n’arrive pas à le quitter des yeux. Je suis comme envoûté par cet écran noir. Lorsque j’ai su qu’il appartenait à une victime d’un tueur fou, mon imagination m’a tout de suite joué des tours. Je voyais dans ma tête le visage du malheureux professeur apparaître à l’écran lorsque je dormirai, ou des messages venant de l’au-delà qui me prédiront les morts de mes proches puis de moi-même… J’ai peur... Je sais, je lis trop de livres fantastiques. Mon imagination débordante me perdra un jour. Ce n’est pas la première fois que je me crée ce genre de scénario. Mais c’est plus fort que moi. C’est la raison pour laquelle je dors encore avec une veilleuse alors que j’atteins déjà ma quinzième année. C’est pathétique ! Cependant, aujourd’hui, il y a quelque chose de différent. Normalement, j’imagine et j’évite, par peur, de regarder les coins les plus obscurs de ma chambre. Mais là… là… je ne l’imagine pas, je le sens. Je sens qu’Il m‘observe… Je sens qu’Il attend que je m’endorme… Je sens qu’Il me veut du mal… Je sens… qu’Il est là ! C’est la première fois qu’une impression pareille m’envahit. C’est un sentiment indescriptible. Tout cela me paraît à la fois si irréel et si vrai. J’ai peur... C’est étrange. Des frissons parcourent mon corps. Je suis épouvanté par ce qui m’arrive. Mais je suis aussi captivé par cet ordinateur. Je le contemple, ensorcelé. J’aurais dû sortir de ma chambre, m’échapper de ce charme terrifiant et crier pour obtenir de l’aide. Cependant, mon corps ne veut pas bouger et pas un son ne sort de ma bouche. J'inspire et expire de manière soutenue, de la sueur coule le long de mon visage et mon cœur bat la chamade. J’ai peur... Peut-être que je deviens fou. Je perds la tête. Mon imagination a eu raison sur ma logique. Dès que je me suis retrouvé seul dans ma chambre au fond de mon lit, ma paranoïa a commencé. Pourtant, il ne s’est rien passé encore. Rien ! Rien, à part cette pression autour de moi comme si l’atmosphère de la pièce est devenue plus lourde. Rien, omis ce sentiment d'être traqué comme une bête avant d'être conduit à l'abattoir. Rien, si l’on ne compte pas ce courant d'air semblable au souffle de la mort qui chante à mon oreille. Rien, absolument rien ! J'ai peur... J'ignore comment j'ai fait, mais j'ai réussi à détourner les yeux de ce fichu appareil. Cela m'a fallu un effort surhumain. Je ferme lentement les yeux et je tente de m'endormir. J'utilise la logique pour me raisonner. Tout cela est encore le fruit de mon imagination. Les fantômes n'existent pas. Ce n'est qu'un simple ordinateur. Il n'est même pas encore branché. Je n'ai plus qu'à dormir tranquillement pour me reposer, évacuer ce stress, oublier cet ordinateur et abandonner la ténébreuse et inquiétante nuit pour me réfugier dans le doux et lointain monde des songes... Quand est-ce qu'on est le plus vulnérable ? Lorsqu'on dort. Endormi, notre corps reste sans défense contre toute menace extérieure pendant que notre esprit subit les assauts de nos terreurs cachées au plus profond des cauchemars. J'ai peur... Pourquoi me suis-je posé cette question alors que cela ne fait qu'aggraver les choses ? Je suis vraiment stupide ! On dit que se poser des questions et y répondre soi-même sont les principaux signes de la folie. Dans ce cas, je suis devenu complètement fou ! Une force en moi, irrésistible, m'oblige à ouvrir petit à petit mes yeux. Je fixe le plafond, ne pouvant pas me résoudre à tourner ma tête vers l'ordinateur maudit. Une bataille intérieure s'est engagée dans mon cerveau : la curiosité contre la peur. Cette dernière est la plus forte. Je suis paralysé. Je n’ose pas bouger le moindre petit doigt. Ma respiration est lourde. Le battement de mon cœur rapide. J'ai peur... Cependant, au bout de quelques minutes, je n'en peux plus et, d'un coup brusque, je tourne ma tête vers l'objet hanté. Et là, horreur ! J'ouvre ma bouche pour tenter de pousser un cri mais aucun son ne s'y échappe. Sur l'écran, alors que l'appareil est normalement débranché, un unique oeil couleur rouge sang me fixe d'un air sadique. Je suis presque sûr que c'est celui du professeur disparu. Son fantôme revient pour me hanter. Il veut se venger, j’en suis certain. Il me tient responsable pour sa mort et celle de sa fille. La haine pure se reflète dans œil. Mais je suis innocent ! Ce n’est pas moi qui vous ai tués ! Vous n’avez aucune raison de m’en vouloir. Je veux le lui dire. Dire que je ne suis pas son assassin, que c’est Robert Dubois le responsable de ses malheurs. Pas moi. Ma langue me paraît aussi lourde que du plomb. Impossible de la bouger. Impossible de prononcer la moindre syllabe ! J'ai très peur... Tout à coup, j'ai l'impression qu'un fantôme essaie d'entrer dans mon corps. Je m'étouffe. Impossible de respirer. J'arrive à lâcher un petit gémissement de douleur et de terreur. Mes yeux semblent tourner dans leur orbite. Mon corps est pris de violentes convulsions. Je ne contrôle plus rien. Déjà, je n’arrive plus à penser correctement. Je ne vois que ténèbres dans mon esprit. Je ne fais plus la distinction entre ma peur et la haine du spectre qui s’infiltre au plus profond de mes pensées. Il prend possession de moi. Il est trop fort. Je ne peux pas le battre. Je suis terrifié... Puis je m’évanouis… Je ne me rappelle plus de rien ensuite. Tout ce que je sais, c’est que je me suis réveillé dans mon lit le lendemain, tôt le matin. J’entends le joyeux chant des oiseaux provenant de mon jardin. Les rayons du soleil passent à travers ma fenêtre, éclairant totalement ma chambre. Je m’étire. Je me sens bien. Je me lève tranquillement. J’essaie de me remémorer la soirée de la veille. Je sais que j’étais terrifié par mon nouvel ordinateur. J’avais senti une drôle d’impression, mais impossible de m’en souvenir précisément. Je me sens vide et reposé. Je regarde l’écran qui m’avait tellement effrayé. Je ne vois plus qu’un simple appareil. Aucune pression, aucun œil, aucun fantôme. Je rigole. Mon imagination m’a sûrement joué des tours puis je me suis endormi sans m’en rendre compte et j’ai dû faire un cauchemar. Rien de plus. [i]Je n’ai plus peur.[/i] Je descends en sifflotant dans la salle à manger. Mon père est déjà là, buvant tranquillement son café en lisant le journal. Je m’installe, m’empare d’une tartine et je replonge dans mes pensées. Maintenant que j’ai toute ma faculté mentale, je peux prendre du recul et réfléchir à mon cauchemar. Je me souviens de l’œil terrifiant que j’avais vu. C’est étrange. Comment ai-je pu y voir un œil sadique me voulant du mal ? C’est vrai, il ressemblait davantage à un symbole qu’à autre chose. C’était un signe rouge constitué d’un rond entouré de deux cercles avec trois petites languettes en bas et une plus longue en haut. Comment ai-je pu penser que c’était l’œil de… Comment il s’appelait déjà ce professeur disparu ? Argh ! J’ai son nom sur le bout de la langue. Ne le retrouvant pas, je demande à mon père : – À qui appartenait l’ordinateur que tu m’as passé, papa ? – À un ancien professeur de physique de Kadic, répond-il, un certain Franz Hopper…[/color][/spoil] [size=18][b]Créations Graphisme[/b][/size] Création 1 [spoil][img]http://img15.hostingpics.net/pics/182012SignatuePourLAnimationFC.png[/img][/spoil] Création 2 [spoil][img]http://img4.hostingpics.net/pics/848098ConcoursFinal2.png[/img][/spoil] Création 3 [spoil][img]http://img189.imageshack.us/img189/8730/j33l.png[/img][/spoil] Création 4 [spoil][img]http://img15.hostingpics.net/pics/889375gikgcopie.png[/img][/spoil] Je vous rappelle que les formulaires se trouvent sur la [url=http://forum.codelyoko.fr/viewtopic.php?p=267847#267847]page d'accueil[/url]. Bonne chance aux participants ![/color][/quote]
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Revue du sujet
Auteur
Message
Kastiel
Posté le: Dim 18 Aoû 2013 16:58
Sujet du message:
Ouh.. J'avais même pas vu qu'il y avait les résultats.
Vraiment très serré quand même les votes, ça s'est joué à rien. Pas beaucoup de monde qui ont votés.
Bravo à tout le monde que ça soit en graphisme ou en écriture.
Julrose
Posté le: Dim 11 Aoû 2013 18:01
Sujet du message:
Vu le peu de personne qui ont voté ce week-end, je vais devoir annulé l'animation de la semaine à venir. Je tiens à remercier tous ceux qui ont participé ! Voici les derniers résultats
Partie Graphisme
Création 1
par Me98
: 7.8/10
Création 2
par Oddye
: 5.8/10
Me98
remporte donc la partie graphisme !
Partie écriture :
Texte 1
par Haarp
: 7.5/10
Texte 2
par Corami
: 2.6/10
Texte 3
par Zéphyr
: 8/10
Texte 4
par Oddye
: 7.6/10
Texte 5
par kender
: 7.9/10
Zéphyr
remporte cette manche de la partie écriture !
Encore une fois, merci à vous tous d'avoir participer ! Je pense que je referais l'animation pour les prochaines vacances scolaires !
kender
Posté le: Dim 11 Aoû 2013 14:15
Sujet du message:
Je n'ai pas trop le temps de commenter donc je ne fais que noter aujourd'hui
Partie graphisme :
Création 1 :
Respect du thème : 2/2
Originalité : 1/2
Technique : 1.75/2
Général : 3/4
Total : 7.75/10
Création 2 :
Respect du thème : 1.5/2
Originalité : 1.5/2
Technique : 1.25/2
Général : 2.5/4
Total : 6.75
Partie écriture :
Dans la partie "fautes", je compte également le style d'écriture.
Texte 1 :
Originalité : 2.75/4
Respect du thème : 2/3
Fautes : 2.5/3
Total : 7.25/10
Texte 2 :
Originalité : 1.5/4
Respect du thème : 1.5/3
Fautes : 0.5/3
Total : 3.5/10
Texte 3 :
Originalité : 2.5/4
Respect du thème : 2.5/3
Fautes : 3/3
Total : 8/10
Texte 4 :
Originalité : 3/4
Respect du thème : 2.5/3
Fautes : 2.25/3
Total : 7.75/10
Texte 5 :
Originalité : 3.5/4
Respect du thème : 2.5/3
Fautes : 2.75/3
Total : 8.75/10
Kastiel
Posté le: Sam 10 Aoû 2013 18:55
Sujet du message:
Concours graphisme et écriture
Partie graphisme :
Avis Création 1 :
Respect du thème :1,75/2
Originalité : 1,5/2
Technique : 1,5/2
Général : 2,5/4
Total : 7,25/10
Spoiler
Bon là avec juste 2 créa en concours c'est plus facile qui à fait quoi.
Alors au niveau du fond, avec des planches en arrière pas mal. Les tâches de sang et les bouts de verres que tu as rajoutée apporte vraiment à la créa. Un côté vraiment sanglant, mystérieux. Angel et Spike sont bien découpés et incrustés mais la qualité est pas super je trouve, surtout Angel, on a l'impression qu'il est flou. Par contre, j'aime bien le trait qui sépare les 2 persos, séparant 2 mondes différent.
Le cadre est plutôt simple, assez léger mais ça va bien avec le reste.
Avis Création 2 :
Respect du thème :1,25/2
Originalité : 1/2
Technique : 0,75/2
Général :2 /4
Total : 5/10
Spoiler
Une créa rempli de persos de dessin animé ça change. Alors pour ce qui est du découpage et l'incrustation des persos, certain sont bien d'autre moins. Par exemple le petit singe pas type top. Et je dois dire que ça fait bizarre de voir Aladdin et le génie. ^^
Il n'y a pas vraiment de cadre dommage même si y a les bandes sur les côtés.. Tu as voulus faire un effet flou pour faire comme du brouillard dans la ville je pense mais le perroquet à subi le pauvre..
Pour l'écriture j'aime pas, ça va pas avec et en plus placé en plein milieu comme ça.
Partie écriture:
Avis Texte 1 :
Originalité : 2,5/4
Respect du thème : 2,5/3
Fautes : 2/3
Total : 7/10
Spoiler
C'est bien écrit, on a vraiment l'impression d'avoir une définition de ta partie du mot « rêve » et « cauchemars ». Assez originale avec les nouveaux nées à récupérer au bout de 9 mois par avions.
Alors dans certain passages on passe du féminin au masculin un peu rapidement, on sait pas trop qui parle, qui sait dans le passage où les parents vont récupérer leur fils. Une vision originale plaisante, et une structure de texte pas mal.
Avis Texte 2 :
Originalité : 1,75/4
Respect du thème : 1,5/3
Fautes : 0,75/3
Total : 4/10
Spoiler
Là c'est vraiment de la science fiction ^^ Voir des extraterrestres jouaient aux cartes et te décerner roi.. ils sont vraiment pas comme tout les extraterrestres alors. Sinon un truc qui me dérange, on est en l'an 3000 dans le rêve mais le mec n'a que un iphone 4 normal !
A chaque nuit, il fait un nouveau rêves à ne plus savoir si c'est la réalité ou non. La plus grosse partie est sur le rêve, quelques lignes sur le cauchemars..
Avis Texte 3 :
Originalité : 3/4
Respect du thème : 2,5/3
Fautes : 2,5/3
Total : 8/10
Spoiler
Vraiment à ressentir des frissons tout ça, on pourrait vraiment s'y croire. Sur une réel prise de conscience de nos sens à la vu d'un beau paysage et tout ce qui nous entoure. J'ai bien aimé cette vision, et après lors du réveil le perso se retrouve à la découverte de tout son être.
Avis Texte 4 :
Originalité : 3/4
Respect du thème : 2,25/3
Fautes : 2,25/3
Total : 7,5/10
Spoiler
Alors un texte plutôt court mais bien écrit et agencé. L'idée que le meilleur c'est le rêve et le cauchemars c'est la vrai vie pas mal pensé. Mais au final, elle est heureuse mais en restant prisonnière de ses rêves éternels.. Vivre ses rêves ou vivre la vrai vie.
Avis Texte 5 :
Originalité : 3,25/4
Respect du thème : 2,5/3
Fautes : 2,75/3
Total : 8,5/10
Spoiler
Vraiment une super histoire, bien écrite.
Cela donne vraiment à réfléchir, c'est vraiment bien cette optique, c'est constructif. On arrive à la fin et on sait même pas la vérité, si on est dans le rêve de Ying Meng ou si c'est la réalité et va finalement mourir. On peut vraiment faire son choix.
Zéphyr
Posté le: Sam 10 Aoû 2013 14:15
Sujet du message:
À mon tour de noter. Ne vous attendez pas à ma clémence
:
Partie Graphisme pour commencer :
Création 1 :
Respect du thème : 2/2
Originalité : 1,5/2
Technique : 2/2
Général : 3/4
Total : 8,5/10
Spoiler
Nous sommes donc dans une thématique Buffy contre les Vampires. Pour commencer, j'aime le fond avec la sang sur le panneau de bois. La main et les tâches de sang qui sortent du cadre renforcent l'impression de « chasse aux vampires : on va les zigouiller ! ». Bref, je m'égare. La typo va bien je trouve, bien que je me demande si l'orthographe du mot vampire a été écrite intentionnellement. Ensuite, j'aime la séparation/fusion qu'il y a entre les deux personnages, c'est sympa. Par contre, je déplore le fait que le perso de gauche , Angelus il me semble, soit un peu flou. De même, il est dommage que le fond soit un peu effacée par l'espèce d'effet blanc. Je n'accroche pas vraiment au cadre non plus. Mais au final, c'est une créa très belle qui m'a beaucoup plue. Bravo à toi
!
Création 2 :
Respect du thème : 1/2
Originalité : 2/2
Technique : 1,25/2
Général : 2,5/4
Total : 6,75/10
Spoiler
Après une série, un crossover entre DA, plus précisément Teen Titans et Aladdin. C'est assez original je dois dire. Je n'ai pas mis tout les points pour le respect du thème puisqu'il était demandé « votre série préférée », et pas « vos séries préférées ». Bref. J'aime la manière avec laquelle les persos de TT sont incrustés grâce à l'effet un peu brumeux qui les entoure. Cependant, il est dommage que cela soit au détriment de ceux d'Aladdin : Iago se retrouve à moitié effacé. En parlant des persos d'Aladdin, je trouve que l'image du singe est trop pixellisée, et que les couleurs d'Aladdin sur son tapis sont estompées par la brume. Le placement du génie me plaît beaucoup.
Par contre, je trouve que la typo n'est pas placée au bon endroit. En haut à gauche, elle aurait peut-être été mieux (bien sûr, il aurait alors fallu enlever Aladdin). Sinon, elle me plaît bien et se prête à l'ambiance que dégage la créa.
En ce qui concerne le cadre, il ne me plaît pas des masses. D'une autre couleur, il passerait peut-être mieux...
On sent quand même qu'il y a du travail sur cette création. Bravo à la graphiste !
Allons-y pour la partie Écriture :
Texte 1 :
Originalité : 4/4
Respect du thème : 1,5/3
Fautes : 2,5/3
Total : 8/10
Spoiler
Ton texte m'a vraiment ému et pris à la gorge. C'était... poignant. L'histoire est belle et originale. Je ne peux que t'en féliciter. Les sentiments sont très bien véhiculés je trouve. Par contre, je trouve que d'un certain point de vue, tu as à moitié respecté le thème (d'où ma note sur ce point) : il y a une part de rêve certes, mais on est plus dans de l'utopie de mon point de vue. J'ai aussi remarqué quelques fautes, mais dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié et aimé ton texte. Bravo à toi !
Texte 2 :
Originalité : 2/4
Respect du thème : 1/3
Fautes : 0/3
Total : 3/10
Spoiler
Déjà, je justifie ma note pour la catégorie « Fautes ». Dans cette catégorie, je ne prends pas seulement l'orthographe en compte, mais aussi la ponctuation du texte, la conjugaison et la tournure des phrases.
Une phrase commence par une majuscule et se finit par un point. Une grande partie des phrases de ce texte n'ont pas de majuscules et il manque de la ponctuation à énormément d'endroits. De plus, certaines phrases ont des tournures étranges et mal dites, sans compter les quelques fautes d'orthographe. Voilà pourquoi, j'ai mis un 0.
Dans la foulée, je me permet de donner des conseils : n'oublie pas tes majuscules en début de phrase et n'oublie pas que la ponctuation, c'est la vie.
Ensuite, pour l'histoire en elle-même, je la trouve incomplète. Pourtant, tu avais encore de la marge pour décrire un peu mieux les rêves mais aussi tout le reste. Le scénario n'est pas assez travaillé.
Autre chose : on ne comprend pas ton texte. Si je devais résumer, ce serait ça : un petit garçon rêve d'aliens qui font de lui leur roi, il part ensuite au petit matin se balader dans la rue, se souvient de son anniversaire, rentre chez lui le fêter et refait un rêve où cette fois il est enlevé. Ce que je veux dire par-là, c'est que le scénario n'a aucun sens. Quel est le rapport entre les rêves et l'anniversaire du garçon ? Pourquoi s'évanouit-il durant la fête d'anniversaire ? Aucune explication n'est donnée (aucune phrase tournée d'une certaine manière ne laisse entrevoir d'explication).
Pour le respect du thème, j'ai été gentil dans la note car ton texte à une part de rêve, mais le manque d'explication met tout en l'air. Pour l'originalité aussi, j'ai été clément.
En conclusion, je pense que ce texte devrait être entièrement retravaillé, car en l'état, c'est insuffisant.
Dernière chose : ma note est très sévère, mais je fais cela pour t'aider à t'améliorer et non pour t'enfoncer.
Texte 3 :
Originalité : 3/4
Respect du thème : 2/3
Fautes : 3/3
Total : 8/10
Spoiler
Ici, un rêve qui tourne au cauchemar nous est présenté. Bien que cela soit ultra classique, il faut avouer que voir le personnage perdre ses sens peu à peu à quelque chose d'effrayant. Pourtant, il ne s'inquiète qu'au dernier moment, ce qui tend à montrer son incroyable naiveté. Bref, les descriptions des émotions ressenties ne sont pas trop mal. Cependant, le texte est un peu trop centré sur les cinq sens. Il aurait peut-être été mieux diriger cela sur la partie rêve/cauchemar. Cependant, le thème reste plutôt respecté de ce côté-là.
Texte 4 :
Originalité : 2,25/4
Respect du thème : 2/3
Fautes : 3/3
Total : 7,25/10
Spoiler
Le point fort de ce texte, c'est la concentration de sentiments négatifs qu'elle dépeint. Il est par ailleurs dommage que les sentiments que la femme ressente lorsqu'elle rêve n'aient pas été décrits un peu plus (légèreté, sensation de liberté, toussa). C'est pour cela que que ma note d'originalité n'est pas très élevée.
Après, il aurait été pas mal de décrire en quelques lignes en quoi la vie de cette femme est un cauchemar et pour quelle(s) raison(s). C'est pour cela que j'ai enlevé un point en respect.
L'ensemble est court, mais ça reste bien écrit et agréable à l'œil, sans faute visible. J'ai trouvé ce texte puissant dans son genre, bien que l'on aurait pu aller plus loin dans cette puissance.
Texte 5 :
Originalité : 4/4
Respect du thème : 1,5/3
Fautes : 3/3
Total : 8,5/10
Spoiler
Tout d'abord, le contexte dans lequel se déroule ton histoire est particulièrement original, ce qui lui permet de se démarquer. On ajoute à cela une très belle écriture et des images, et on obtient un superbe texte. Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, l'histoire est passionnante, on ne s'ennuie pas, toussa... Seul point noir à mes yeux : le respect du thème. Le rêve est bel et bien présent, c'est indéniable. Cependant, il occupe une place secondaire dans le récit, éclipsé par le questionnement de Ying Meng et le fait qu'il ne sache pas et cherche ce qu'il veut, ainsi que par la situation de guerre et l'aspect historique.
Félicitations à toi pour ce superbe texte, que j'ai adoré
.
Darkrome
Posté le: Sam 10 Aoû 2013 12:45
Sujet du message:
Bon, je vais noter les deux partie :
Partie graphisme :
Respect du thème :2/2
Originalité : 1/2
Technique : 2/2
Général : 3/4
Total : 8/10
Respect du thème :1/2
Originalité : 2/2
Technique : 0/2
Général :2 /4
Total : 5/10
j'ai tout aimé dans la partie graphisme et la deuxième partie :
Partie écriture:
Originalité : 3/4
Respect du thème : 2/3
Fautes : 3/3
Total : 8/10
Originalité : 3/4
Respect du thème : 3/3
Fautes : 3/3
Total : /10
Originalité : 2/4
Respect du thème : 3/3
Fautes : 3/3
Total : 8/10
Originalité : 3/4
Respect du thème : 2/3
Fautes : 3/3
Total : 8/10
Originalité : 2/4
Respect du thème : 1/3
Fautes : 3/3
Total : 6/10
Voilà
Julrose
Posté le: Sam 10 Aoû 2013 12:17
Sujet du message:
Et c'est partie pour les votes !
(avec un peu de retard)
Section écriture :
Texte 1
Spoiler
Tristan XX
Y
« Un jour, mes parents ont commandé un enfant. Au bout de neufs mois, ils ont dû prendre l’avion pour le récupérer. L’avion emmène tous les futurs parents en Angleterre car c’est là-bas que naissent les bébés. L’avion dans lequel mes parents ont embarqué ne se dirigeait pas vers l’Angleterre mais vers la Hollande. L’enfant, le petit garçon qui sera leur fils, ne sera pas comme tout le monde »
Comme beaucoup de gens, je rêve d’être riche.
- Non, je n’utiliserai pas cet argent pour me payer une Maserati.
- Non, je n’utiliserai pas cet argent pour acheter un appartement à Cannes et une maison à New-York.
- Non, je n’utiliserai pas cet argent pour ne plus travailler.
- Non, je n’utiliserai pas cet argent pour me payer des vacances à Los Angeles avec un arrêt à Tokyo en passant par Paris.
- Non, je n’utiliserai pas cet argent pour me payer des escorts girls quand j’aurai soixante-dix balais.
- Non, je n’utiliserai pas cet argent pour financer les campagnes du futur président.
Dans mes rêves, je suis super intelligente et je te crée une voiture, non, pas une voiture … un Monster Truck que tu pourras conduire. Car même si tu me dis tous les jours « Oui, j’ai dix-neuf ans, je peux passer mon permis », tu ne pourras jamais le passer.
Dans mes rêves, je suis une architecte douée et la patronne d’un grande entreprise dans le BTP et je construis pour toi un grand mas en Provence qui possède milles choses : un gros chien pour te réveiller à coups de langue, une ferme, une salle de sport, un ring de catch, un circuit automobile, un dojo, une usine de bonbons, une piscine olympique avec des longs toboggans et un restaurant pirate avec le vrai Jack Sparrow en serveur. Une maison comme dans tes rêves.
Dans mes rêves, je crée un grand restaurant à thèmes car je suis Gusta. Et comme je ne sais pas quels thèmes choisir, le thème sera différent chaque semaine ! Tu es le sous-chef. Comme Remi dans Ratatouille, tu montreras que n’importe qui peut cuisinier même s’il cuisine doucement, s’il ne sait pas lire la recette et se servir du four.
Dans mes rêves, on part en vacance avec Papa et Maman au bord de l’océan Atlantique pour jouer dans les grandes vagues. On part aussi à Las Vegas fêter le remariage de Maman et Papa et jouer au Casino, car même si tu as dix-neuf ans tu ne peux pas jouer avec l’argent. On part aussi à Rome pour voir le dernier concert de MUSE en fosse, car même si tu es grand , tu n’es pas assez résistant pour tenir sept heures assis par terre puis deux heures debout ; sous la pluie , sous le soleil ou sous la neige. Tu ne peux pas courir le sprint du lâchage de fauves pour avoir la meilleure place aussi.
Dans mes rêves, tu as le plus beau des mariages du monde ! Même si tu es différent, tu as des sentiments et tu éprouves le véritable amour. Mais comme dans ta tête, parfois tout n’est pas clair, personne ne t’aime… quoiqu’il y a bien Djamila qui te fait les yeux doux. Faut-il avoir un peu de flou dans la tête pour t’aimer ?
Dans mes rêves, tu es vu comme une personne normale aux yeux de tous. Toi aussi, tu as une carte bleue pour t’acheter la PS12 et un Iphone48 SOS. Toi aussi, tu votes pour des têtes qu’on affiche sur tous les murs à l’approche des élections. Toi aussi, tu peux vivre sans être traitée de personne différente.
« Un peu plus tard, ces mêmes parents commandèrent un autre enfant. Vu qu’ils avaient visité la Hollande, les stewarts, les hôtesses de l’air et le commandant de bord prirent toutes les précautions. Et neuf mois plus tard, ils atterrirent en Angleterre. Une fillette les attendait »
Dans mes rêves, je ne suis pas la même parfois il m’arrive d’être plus gentille et compréhensible. Dans certains rêves où je suis face au miroir, j’avoue que je suis méchante envers le monde parce que nous nous comprenons pas bien de temps en temps. Mais au bout de quelques heures de débats, je reviens toujours à la même chose. Je suis méchante, parce que je suis née dans la méchanceté des hommes cons et inconscients. Je me méfie toujours de mon prochain.
Dans mes rêves, j’oublis des événements de mon existence qui m’ont fait pleurer, qui m’ont rendu triste ou qui m’ont provoqué de la haine. J’oublis que depuis que je suis petite et que je te tiens la main, on te montre du doigt comme une bête de foire. Et en parfaite bête de foire, on te prend discrètement en photo avec le dernier samsung à la mode et on te filme quand tu ne fais pas quelque chose de normal comme danser à la fête du village. Oui, quand tu danses, on a l’impression de voir Godzilla danser, est-ce un crime ? Es-tu le seul ?
Lorsqu’on a eu l’âge d’aller au parc seuls, lorsque je te laissais seul avec tes jouets pour aller faire un peu de balançoire , lorsque je tournais la tête pour te voir , je me souviens des petits cons de 8 ans qui te piquaient tes jouets et te crachaient dessus. Je ne les comprenais pas, je ne les comprends pas et je ne les comprendrai jamais. Et aussi ! Un jour au camping, tu avais 16 ans et tu jouais dans le sable comme un enfant innocent .Et là un groupe de jeunes cons débarquèrent, ils commencèrent à te pousser et a te jeter du sable. Le temps que je me lève, ils commencèrent à te frapper. Mais je surgis comme une lionne enragée, j’aurai tant aimé les châtier mais ils sont partis en courant.
Dans mes rêves les plus gores, je les tue tous !
-Tous ces cons qui ne comprennent pas que la différence n’est pas une maladie.
- Tous ces cons qui ne comprennent pas que la trisomie n’est pas une maladie.
- Tous ces cons qui ne comprennent pas que la trisomie ne se refile pas en disant bonjour à un trisomique.
- Tous ces cons qui t’on fait souffrir.
- Tous ces cons qui m’on fait souffrir.
- Tous ces cons qui on fait souffrir Maman.
- Tous ces cons qui on fait souffrir Papa.
- Tous ces cons qui s’insultent entre eux de « Mongolitos » de « Mongol » et de « Gogol ». En quoi le fait être trisomique est un insulte ?
- Tous ces cons qui jugent les gens.
Dans mes rêves parfois ça tourne au cauchemar, mais pas pour moi, pour eux. Il y a en a qui se font calciné, démembré, mutilé, tué. Je veux qu’ils souffrent de leur connerie. Mais il y a aussi ceux que je ne veux pas faire souffrir car ils sont ignorants mais respectueux.
Dans mes rêves, les personnes qui respectent la différence, je leur dis « merci » et je leur donne un je-ne-sais-quoi. En fait, je ne rêve pas trop de ces personnes. Dans la vie, elle me réconforte mais dans mon monde onirique je les oublis un peu.
Mais dans un esprit endormi, il existe deux mondes distincts : le rêve et le cauchemar.
Dans mes cauchemars, ils te tuent par leur méchanceté. Moi je suis là, en face de cette scène immonde. Le monde entier en train de te faire subir ta différence, alors que c’est la nature qui te l’a donné, c’est comme haïr une poire ! Ils te frappent encore plus fort. Ils te tirent les cheveux encore plus violemment. Je vois le sang couler à flot. Et comme dans tous mes cauchemars, je cours vers toi mais ton image s’éloigne à chaque pas que je fais. Je hurle aussi, je te hurle « J’arrive, tiens bon ! Je t’aime » et je leur hurle que je vais racler leur gueule par terre mais ce sont des hurlements silencieux. Je peux te rejoindre que lorsqu’ils ont fini leur besogne. Tu ne ressembles plus à un humain mais à de la chair à canon. «De la chair de crevette » dit un homme derrière moi en me poignardant car je cite « On ne peut pas refaire le monde »
Dans mon monde, les patates poussent toujours dans la terre, les pommiers sont des pommiers et les oiseux volent à l’endroit mais il y a un quelque chose qui fait qu’il est meilleur que le vrai. Mon rêve le plus fou serait que ce monde onirique devienne réalité.
Texte 2
Spoiler
Rêve transformé
Je m'appelle Yoan, et en deux jours ou plutôt deux nuits, le rêve s'est transformé en cauchemar.
Tout a commencé dans la nuit d'un jeudi comme les autres où ma mère m'a à moitié étouffé en me faisant un bisou de bon nuit.
Après m'être brossé les dents qu'il me reste à cause de l'absence de plusieurs dans de lait qui sont tombés successivement, j'ai pu enfin me glisser dans mon lit. Après de longues minutes, j'ai dû m'assoupir sans m'en rendre compte...
C' est alors qu'apparut une forme étincelante au contour indistinct qui dansait sur mon plancher en faisant des signes m'incitant à la suivre.
Je me suis retrouvé dans une pièce où je voyais plein d'extraterrestres multicolores qui jouaient aux cartes. D'un coup, ils m'ont aperçu et se sont approchés de moi avec un sourire en coin.
Sur le coup, j'ai flippé et m'ai posé une couronne sur la tête en bafouillant :
- tu es notre nouveau roi !
et j'ai répondu bêtement :
- quoi ?! Votre nouveau roi ?
- Oui terriens, nous t'avons choisi parmi tous les autres.
mais je n'eus pas le temps de répliquer car je me suis retrouvé dans mon lit et au bout de quelques minutes, j'ai réalisé que c'était le matin. Je suis descendu au salon car ma chambre se trouvait au 1er étage de ma maison.
Tout en déjeunant, je pensais au rêve de cette nuit, c'était beau mais très surprenant, d'un coup, je me suis rendu compte qu'il était 8h20 et que j'allais être en retard à l'école alors je me suis habillé en quatrième vitesse et ma mère m'a fait remarquer :
- Chéri, on est en vacances, c'est l'été !
Elle avait raison, on était le 10 juillet 3000 et je n'avais pas cours alors je me suis dit
- Tant pis je serais déjà habillé si je veux sortir.
et justement j'avais envie de faire un tour alors j'ai demandé poliment à maman :
- je peux sortir me promener .
et elle répondit
- Bien sûr mon chéri je t'encourage à le faire même !
cette phrase me parut étrange mais bon je suis allé me faire beau on n'est jamais sur de rien, on peut rencontrer de belle fille dans la rue. Je me suis dit :
- je suis prêt, go !
Je suis allé dans ma chambre car j'avais envie de descendre sur le toit donc j'ouvris la fenêtre et me laissai glisser sur le toit... Plus tard je marchais tranquillement dans ma rue favorite lorsque j'entendis mon Iphone 4 sonner c'était un rappel d'événement ça disait :
"anniversaire de Yohan, aujourd'hui toute la journée" je restai figée pendant 30 s, puis couru vers ma maison.
Quelques secondes plus tard je me retrouvais devant chez moi j'entrais et découvris les lumières éteintes puis d'un coup, elles s'allumèrent et j'entendis :
- Surprise !
Tous mes copains et ma famille étaient présents, maman fut la première à s'approcher vers moi et dit
- Bon anniversaire !
- tu as dix ans maintenant et moi
- Merci !
( Je ne savais pas quoi lui dire alors vous avez vu le résultat. )
Nous avons passé un très bon moment, j'ai reçu le nouvel Iphone 5, d'un coup je me suis retrouvé dans mon lit, je descendis voir ma maman et lui demanda des explications et elle me répondit que je me suis évanoui et que justement c'était l'heure de se coucher.
Sans discuter je grimpai à l'étage supérieur et commençai le rituel ( lavage de dent etc. ) et je me suis assoupi de suite après m'être glissé dans mon lit.
Bizzarement je revivais le rêve d'hier soir, mais cette fois la forme n'était plus étincelante du tout elle me captura m'aspira avec notre aspirateur et m'emmena je ne sais où...
Texte 3
Spoiler
Une question de perception
C'est beau la nature qui vit. Dans la plaine où je me trouve, la végétation montre d'incroyables signes de vie : l'herbe est d'un vert tendre, les fleurs sont toutes écloses, exhalant leur enivrant parfum, et les arbres fruitiers arborent leurs fruits les plus colorés et les plus mûrs. Le ciel n'est pas en reste : d'un bleu très pur, il est couvert par-ci par là de quelques joyeux nuages encadrant en son centre un radieux soleil. Une rivière à l'eau scintillante coule non loin de ma position, emplissant l'air de clapotis cristallins. En parlant d'air, le petit vent rafraîchissant qui souffle est des plus agréables. Il permet à la végétation de faire entendre sa voix par le bruissement des feuilles et des herbes.
Tous ces éléments combinés offrent le paysage le plus magnifique qu'il m'ait été donné de voir. Paradisiaque est un mot trop faible pour désigner ce lieu, tant la beauté et la sérénité qu'il dégage est grande. Et j'ai la chance de bénéficier de ce cadre unique, à moi seul. C'est inespéré.
Pris par la curiosité, mais surtout par la faim, je m'approche d'un des arbres et lui subtilise l'un de ses fruits, de couleur bleue. Sans préambule, je mords dedans. Sa saveur est délicieusement indescriptible. J'en mange un premier, puis un second, ainsi qu'une dizaine d'autres sans prendre le temps de mâcher et de savourer, ne souhaitant qu'avoir encore et toujours le merveilleux goût en bouche. Puis, d'un seul coup, je ne sens plus aucune saveur sur mon palais, comme si quelqu'un avait débranché cette fonction de mon corps. J'ai beau continuer à manger le fruit, mes papilles gustatives n'en ressentent plus le goût. Je jette donc au loin l'aliment fade, ayant l'appétit coupé par la perte de mon sens.
Peu affecté par cette perte aussi soudaine qu'étrange, je décide de profiter de l'incroyable paysage qui est offert à mes yeux. Il n'y a pas à dire, je peux regarder cet assemblage de couleur, de lumière et de jeux d'ombres pour l'éternité sans me lasser.
C'est à cet instant précis que le noir tombe sur mes yeux, à la manière d'une chape de plomb s'écroulant dans le vide.
Sans ma vision, je ne peux plus profiter du sublime paysage. Seules les ténèbres m'entourent désormais, froides et inhospitalières. La panique et la peur commencent à s'insinuer doucement en moi, tel un poison. Heureusement pour moi, les odeurs environnantes ont un effet tranquillisant sur moi, comme si leur seule présence suffisait à tout arranger. Au final, cela me permet de me souvenir du lieu dans lequel je me trouve : un monde sans danger à la senteur rassurante.
Je m'assieds à terre afin de profiter de ce que m'offre l'environnement par le biais de mes sens restants. Je commence à peine à m'habituer à cette situation handicapante qu'une nouvelle capacité sensorielle m'est enlevée : l'odorat. Sans signe précurseur, les informations olfactives arrêtent d'arriver à mon cerveau, comme si l'environnement était devenu stérile d'un seul coup.
J'entends le chant des oiseaux, qui, à lui seul, arrive à me calmer, pour une raison que j'ignore. Je me remets à respirer doucement. Mon esprit me dit que tout va bien et que tout va s'arranger. L'ouïe est la dernière chose à laquelle me raccrocher. Du moment que la mélodie des animaux célestes accompagnée du doux clapotis de l'eau et du bruissement de l'herbe sous l'effet du vent ne me quitte pas, je ne perdrais pas l'esprit. Oui, tant que ces bruits resteront, je saurais que mon environnement est resté aussi beau et sûr qu'au moment de la perte de mes sens. Je profite donc au maximum du dernier fil qui me retient à la raison, sans imaginer un seul instant que ma situation pourrait empirer.
Subitement, la possibilité d'entendre me devient impossible. L'effroi monte alors en moi plus vite que du magma dans un volcan. Ne posséder plus que le toucher crée en moi une peur incontrôlable : le vent que je trouvais si agréable se transforme en un souffle semblable à celui de la mort sur ma peau, les rayons du soleil deviennent comme des dards empoisonnés. Mon corps ne sait plus où il est, la folie et la panique s'emparent toujours plus de moi, fouillant dans la moindre parcelle de mon être, telles d'ignobles sangsues.
En réaction à ces sentiments, je me mets à courir, mais au bout de quelques mètres, je trébuche sur un objet dont j'ignore la nature. Je m'étale de tout mon long sur le sol et me fait mal lors de la chute, qui pourtant, n'était pas si violente que ça. La douleur vient alors planter ses griffes en moi, brûlantes et implacables. Paradoxalement, elle me permet de me sentir encore en vie, mais pour combien de temps ? Pour la première fois de mon existence, je souhaite continuer à avoir mal, car c'est la seule chose qui me reste.
Au bout d'un temps que je ne saurais déterminer, ma dernière parcelle de sens m'est sauvagement arrachée : mon toucher n'est plus. Privé de lui, je ne peux plus bouger. Je ne sais même pas si je respire encore.
Être privé de toutes ses capacités sensorielles est une véritable torture. Ne sachant plus ce qui se passe autour de soi, on est condamné aux ténèbres perpétuelles, lesquelles sont fades, étouffantes, sans couleur ni saveur. Sans vie en somme. Ainsi immobilisé, je ne peux dire que je vis encore : je suis toujours conscient, preuve que mon corps continue de vivre en autonomie. Seulement, j'ai l'horrible impression de ne plus exister dans le monde matériel, avec pour seul paysage l'obscurité déprimante.
Un désespoir sans fond s'empare alors de moi. Je n'ai plus qu'un seul désir : mourir. Je ne veux pas être cette coquille vide qui n'éprouve plus la moindre sensation, autant disparaître définitivement que de subir cela. Malheureusement, je sais que je suis seul, ou du moins, ce corps que je ne ressentirais jamais plus. Le temps à attendre pour qu'il meure naturellement est trop long. Je sais que je perdrais l'esprit avant que ce compte-à-rebours ne soit atteint. Mais que puis-je faire d'autre à part désespérer et pleurer des larmes que je ne peux sentir couler ? Pourquoi un sort aussi horrible doit-il m'arriver ? Je ne veux pas finir de cette manière, ni partir avant d'avoir mangé un dernier aliment savoureux, vu un paysage à couper le souffle, respiré le parfum délicat d'une fleur, entendu le chant des grillons au jour tombant et touché la peau d'une autre personne.
Malgré mes supplications, aucune faux ne daigne s'emparer de mon âme. Alors j'attends, avec pour seule compagnie les ténèbres insondables, qui me font tomber toujours plus dans la folie. J'en oublie jusqu'à mon propre nom et ma propre existence pour devenir une coquille intégralement vide, physiquement et spirituellement.
Et puis, plus rien. Le noir m'emporte avec lui, tel un vieil ami m'accompagnant vers une ultime destination.
...
Je me réveille en sursaut, ruisselant de sueur et la respiration saccadée. Je suis toujours dans le noir, mais j'ai retrouvé le contrôle de mon corps.
J'inspire un grand coup par le nez : une forte odeur de renfermé me parvient. Cette senteur me tire les larmes aux yeux, chose que je n'aurais jamais crue.
Je tente ensuite de me lever de mon lit. Mon corps m'obéit parfaitement et lorsque mes pieds entrèrent en contact avec le carrelage glacé, c'est un frisson de plaisir qui me traverse.
Je me rends sur le rebord de la fenêtre pour me servir un verre d'eau que je bois en prenant le temps de déguster. Malgré son goût de calcaire, cette eau m'apparaît comme le met le plus délicieux qu'il m'est arrivé de déguster.
Mon regard se porte alors sur l'extérieur, par le biais de la fenêtre : j'aperçois la Lune et le magnifique ciel étoilé qui s'offre à moi. Je trouve cette vision incroyablement magique et belle, la plus superbe de toute.
Pour parachever à tout cela, le concerto des grillons démarre, mélodie qui sonne tel un glas divin à mes oreilles.
Perdre mes sens, même au cours d'un cauchemar, est l'expérience la plus terrifiante que j'ai vécue. Les recouvrer me fait prendre conscience d'une chose : un paysage de rêve peut vite se transformer en un lieu cauchemardesque si l'on n'y prête pas attention.
Au fond, tout n'est qu'une question de perception.
Texte 4
Spoiler
Vivre
Perdue. Totalement perdue.
Perdue dans ses rêves, dans une réalité qu'elle se crée de toutes pièces, dans son utopie, dans un univers qui n'existe que dans son esprit égaré.
Il lui faudrait distinguer le vrai du faux, distinguer ses rêves de la réalité.
Dites-moi, vous les redoutez, les cauchemars, n'est-ce pas? Crispé, figé, les traits tirés, ancré dans une souffrance écrasante. Mais il suffit d'ouvrir les yeux, et ça y est, le cauchemar est terminé, souvent oublié.
Mais pour elle, il n'en est rien. Ouvrir les yeux la fait plonger dans le cauchemar, il commence quand elle se réveille, quand la journée débute.
Perpétuel recommencement, cycle infernal et, telle la souris courant sans s'arrêter dans sa roue, elle court aussi, comme pourchassée, comme traquée, mais sans jamais véritablement avancer, sans parvenir à s'enfuir.
Engluée, embourbée, enchaînée... Ces morceaux d'elle qu'elle traîne, telle une prisonnière traînant son boulet. C'est un fait, la vie l'écorche. Elle la griffe, déchire son âme et lacère son cœur. Elle lui montre jour après jour qu'elle peut être injuste, cruelle. Elle lui reprend sans vergogne son bonheur, la laissant si seule et si amère. Alors elle erre. Elle erre, et regrette ses joies passées, le cœur glacé.
Glacé par ceux qui lui ont tourné le dos, glacé par cet amour qui lui fait défaut, glacé par tous ses sentiments si peu rendus, glacé par ceux à qui elle a accordé sa confiance, et qui lui ont montré qu'elle avait tort.
Tort d'avoir cru que la vie serait douce, clémente, compréhensive et indulgente.
Alors oui, la vie la tourmente, oui la vie la fait pleurer. Et pourtant, la joie de vivre l'habitait. Alors elle vit à travers des songes qui naissent la nuit, lorsqu'elle est blottie au creux de son lit. Elle rêve de ce qui aurait pu être, de l'amour qu'elle aurait pu recevoir, de ses amitiés qu'elle aurait tant aimé garder, de l'homme qu'elle aurait tant souhaité avoir à ses côtés, aimant et présent, de ce qu'elle désire ardemment, mais qui lui est si inaccessible.
Mais dans ses rêves, tout est possible, tout devient possible. Et tant pis si quand elle se réveille, elle en ressort plus amère, le cœur encore plus lourd de regrets. Alors, non, non! Ne la réveillez pas! Laissez-la sombrer dans ce sommeil éternel, pour quitter le cauchemar, et vivre dans ses rêves. Vivre enfin!
Laissez-la vivre!
Non, laissez-la vivre ses rêves!
Car oui, en vérité, elle vit dans ses rêves, et cauchemarde dans sa vie.
Texte 5
Spoiler
Le rêve de l’aigle noir
Note de l’auteur : A l’exception du personnage principal Ying Meng, toutes les personnes décrites ci-dessous ont réellement existé et appartiennent à la longue et passionnante histoire de la Chine ancestrale.
Autrefois, en 214 av. J.-C., la Chine était dominée par la dynastie Qin (秦朝) et dirigée par celui qui s’était autoproclamé le « Premier Empereur » (始皇帝), compilant ainsi pour la première fois de l’histoire de l’Empire du Milieu les titres des trois Augustes et des cinq Empereurs. Ce fut à cette époque que l’Empereur agrandit ses frontières au nord et décida, pour les protéger, de construire un gigantesque mur surnommé aujourd’hui la Grande Muraille de Chine. Pour cela, il envoya le général Meng Tian (蒙恬) avec 300 000 hommes pour repousser des nomades barbares originaires de Mongolie, les Xiongnu( 匈奴). Les deux camps furent sans pitié, et la guerre cruelle.
C’est dans ce contexte que le colonel Ying Meng (鹰梦) dirigeait une partie des troupes du général contre l’envahisseur barbare. Il était connu et aimé de ses soldats, sa bravoure et sa valeur loués par tous, car il était toujours le premier au front et là où son arme frappait, ses ennemis tombaient. Tout le monde l’admirait et l’enviait.
Cependant, Ying Meng n’était pas heureux. Obligé d’obéir à tous les ordres de l’Empereur et du général, il se sentait constamment surveillé et prisonnier de sa servitude. Il risquait sa vie tous les jours, en se demandant en permanence s’il y aura un lendemain pour lui. Il rêvait d’une vie plus calme, loin des guerres, de la violence et des hommes, et surtout de l’asservissement à son souverain.
Un jour, Ying Meng rentra dans sa tente après une longue et sanglante bataille. Comme d’habitude, il avait obéit aux ordres de son général, remporté des victoires et avait été acclamé par ses soldats. La routine ! Il en éprouva beaucoup de lassitude. Cette nuit-là, il fit un souhait : connaître enfin le bonheur. Epuisé par les combats, il s’endormit rapidement et fit un drôle de songe.
Il rêva qu’il était un majestueux aigle noir des montagnes du Sud. Son magnifique plumage d’ébène se confondait avec les ténèbres de la nuit. Ses yeux perçants voyaient à travers l’obscurité. Ses longues ailes en forme de pagaie atteignaient le bout de sa queue lorsqu’il ne volait pas, cachant ainsi partiellement ses pattes de la même couleur que son bec jaune. Sa grande taille faisait de lui l’un des rapaces les plus impressionnants de la région.
Perché sur le plus grand arbre de sa montagne, il contemplait le paysage autour de lui. Pas une seule construction de la main de l’homme à l’horizon… Seulement la nature pure et sauvage. Il n’y avait pas de guerre, pas de général, pas d’Empereur. Partout où il posait son regard, il ne voyait que liberté et beauté.
Suivant son instinct animal, il prit son envol au-dessus des forêts. Quelle merveilleuse sensation ! Il sentait son corps fendre l’air en planant. La Lune, pleine ce soir, l’éclairait de sa belle lumière argentée. Volant avec une grâce indéniable, il surprit les plus petits oiseaux qui le contemplaient et le jalousaient. Il survola les lacs scintillants, les bois grouillants d’animaux endormis et les montagnes les plus hautes de la région. Il aurait pu continuer de planer pendant des heures et des heures sans se fatiguer. Sa technique était irréprochable et parfaite. Il était le phénix noir des montagnes du Sud.
Il commença à avoir faim. Il descendit donc plus bas pour trouver de quoi se nourrir. Pour une fois, il avait le choix. Fini les maigres rations de guerre, fini les horaires stricts militaires, fini le brouhaha bruyant des soldats. A partir de maintenant, il mangerait ce qu’il voudrait, quand il voudrait et avec qui il voudrait.
Il aperçut une chauve-souris qui sortait d’une grotte obscure. Parfait ! Il avait repéré sa proie. Il changea la position de ses ailes pour améliorer son aérodynamisme et fonça vers sa victime. Le pauvre animal n’eut aucune chance et se retrouva entre les serres impitoyables du prédateur. L’aigle noir prit de la hauteur et se posa sur un gros rocher en haut d’une montagne pour apprécier tranquillement son plat.
Il se sentait le maître des lieux. Personne ne pouvait le toucher. Il n’avait aucun rival. Le monde était à ses pattes. Lorsqu’il survolait les montagnes, tout lui paraissait si petit et si dérisoire. Pour l’apercevoir, les autres animaux devaient lever la tête, comme s’ils contemplaient un être supérieur qui leur était inaccessible. Ses proies le craignaient et s’enfuyaient à sa venue. Mais ils n’avaient aucune chance face à ce redoutable prédateur. Il était l’Empereur de la région. Il oublia qu’il était colonel. Il oublia qu’il était Ying Meng. Il oublia qu’il était un homme. Il n’était plus que l’aigle noir.
Et il se sentait heureux.
Mais les journées passèrent et se ressemblèrent. Voler, chasser, contempler le paysage et dormir. Tel était le quotidien de l’aigle noir. Etant donné qu’il ne se connaissait aucun rival, il n’y avait pas de défis. Il se sentait plus seul que jamais. Dans le coin, il n’y avait pas d’autres aigles. Il en a assez de cette solitude et de cette vie monotone.
Il commença à rêver d’aventures et de guerre. Combattre avec des troupes à ses ordres. Être admiré pour ses exploits sur le champ de bataille et entrer dans la légende. Il laisserait sa trace dans l’histoire au lieu de rester un simple rapace dont personne ne se souviendrait. Il vivrait avec ses semblables, discutant de tout et de rien. Il se souvenait vaguement d’une race qui accomplissait ce genre de choses. Les termes de « humain » et de « Yin Meng » traversèrent son esprit sans qu’il puisse déterminer en quoi ils consistaient réellement. Il ignorait pourquoi, mais il savait que c’était ce qu’il voulait devenir. Alors une nuit de pleine Lune, il fit un souhait et s’endormit.
L’aigle noir rêva qu’il était devenu un homme. Il était le colonel Ying Meng et sous les ordres du général Meng Tian, lui-même obéissant au légendaire Premier Empereur Qin. L’un de ses hommes entra dans sa tente et annonça, paniquée, que les barbares les attaquaient par surprise. Le général lui-même avait été pris dans une embuscade et sa vie était en danger. Sans perdre son sang froid, Ying Meng rassembla ses troupes en un rien de temps et fonça à la rescousse de son supérieur. La garde rapprochée de celui-ci était encerclée par l’ennemi. L’armée de l’Empereur, prise en défaut, était complètement désordonnée. Elle avait besoin d’un chef, et Ying Meng était là.
- « Pour l’Empereur ! » hurla-t-il afin de galvaniser ses troupes.
- « Pour l’Empereur ! » répétèrent les soldats, heureux de voir le célèbre colonel avec ses hommes prendre la main des opérations.
Grâce à son bras de fer et à son légendaire sens de l’organisation, il redonna l’espoir dans toute l’armée chinoise. Les barbares reculèrent de partout et se découragèrent tandis que les défenseurs redoublaient d’efforts. Certains attaquants commencèrent même à s’enfuir. Ils savaient que l’Empereur ne faisait aucun prisonnier et qu’une défaite signifierait pour eux une mort atroce.
Ying Meng continua à avancer dans les rangs ennemis, tuant au passage le plus d’hommes possible. Il repéra le général qui combattait à lui seul deux barbares. Il s’avança et débarrassa son supérieur de ses deux adversaires. Autour d’eux, les assaillants tombèrent tout à tour. La victoire était proche.
- « Tu t’es bien battu, félicita Meng Tian, sans toi, nous aurions été vaincus. Les Xiongnu ont perdu beaucoup d’hommes ce soir. Ils ne s’en remettront pas.
- Je ne fais que servir mon Empereur, répondit Ying Meng.
- Je sais. Et je mentionnerai ton héroïque sacrifice à l’Empereur.
- Mon sacr… ? »
Avant même qu’il eût le temps de comprendre ce qu’impliquait cette phrase, le général lui enfonça son arme dans le ventre. Les soldats autour d’eux étaient trop occupés à combattre pour avoir remarqué quoi que ce soit. Et même si certains avaient vu ce geste criminel, ils se seraient tus par peur des représailles.
- « Ces chiens de barbare ont lâchement abattu le colonel ! hurla Meng Tian. Vengez-le ! »
Furieuse de la mort de leur héros, l’armée chinoise fut prise d’une redoutable frénésie et tua sans pitié les derniers ennemis survivants.
- « Excuse-moi mon ami, chuchote l’assassin à l’oreille de sa victime, mais tu es devenu un danger pour l’Empereur. Tu es trop aimé et connu par le peuple. Cependant, tu peux me remercier. J’ai fait de toi l’héroïque colonel qui a sacrifié sa vie pour la noble cause de l’Empereur. Tu entreras dans la légende. »
A ces mots, il s’en alla, laissant Ying Meng mourir tranquillement. Celui-ci n’était même pas en colère contre son meurtrier et l’Empereur. Il comprenait la justesse de ces propos. Sa vie défila sous ses yeux. Il se souvenait du vœu qu’il avait fait la veille. Etre heureux. Il se rappela ensuite de son rêve. Il était un majestueux aigle qui planait au-dessus des montagnes. Il était heureux. Son souhait avait été exaucé. Puis, il s’était ennuyé et avait recherché la guerre et l’aventure. Encore une fois, il avait eu ce qu’il voulait. La vie lui avait tout donné. Il était heureux.
Mais il fut pris d’un doute. Maintenant, qui était-il ? Le vrai Ying Meng ou le Ying Meng rêvé par l’aigle noir, lui-même rêvé par le vrai Ying Meng ? Impossible de répondre à cette question. Il l’ignorait. Soit il allait mourir, soit il allait se réveiller dans son lit.
Il se souvint d’un texte qu’il avait lu récemment : le rêve du papillon du célèbre philosophe taoïste Zhuangzi (庄子). Ses écrits avaient été interdits par l’Empereur, mais il avait trouvé son livre lors d’un pillage et l’avait secrètement gardé. Dans cette histoire, Zhuangzi rêvait d’un papillon qui rêvait de Zhuangzi. A son réveil, il ne se souvenait plus si c’était Zhuangzi qui avait rêvé de papillon ou si c’était le papillon qui avait rêvé de Zhuangzi. Actuellement, Ying Meng se trouvait exactement dans la même situation. Il ne distinguait plus le songe de la réalité. Mais le taoïsme n’enseignait-il pas que la vie n’était qu’un rêve ? Que ce qui nous entoure n’était qu’illusion ?
Il se rappela de ce passage du livre :
« C’est seulement au réveil que nous apprenons que nous rêvions. C’est seulement au grand réveil que nous apprendrons que nous faisons un grand rêve. Le sot qui se croit éveillé croit distinguer un prince d’un berger. Quelle prétention ! Confucius et toi sont des rêves, et moi qui te dis que tu es un rêve suis aussi un rêve. »
Alors Ying Meng ferma les yeux, en paix. Ne sachant pas s’il devait attendre le réveil ou le grand réveil…
Et la partie graphisme
Création 1
Création 2
Je vous rappelle que les formulations sont
ICI
Bonne chance à tous !
Pour ceux qui voudraient s'inscrire pour la semaine prochaine, c'est toujours valable. Si je n'ai pas assez de personne, je vais devoir annulé l'animation. J'ajoute d'office ceux qui ont participés cette semaine. Par contre pour Georges et mariolucasm58, je ne pourrais pas vous rajoutez. Vous ne m'avez pas donner vos créations cette semaine...
Peppy
Posté le: Ven 09 Aoû 2013 20:51
Sujet du message:
[HSstart] C'est tellement dommage que cela soit ainsi. J'avais hâte de lire les écrits moi...
J'espère que tu réussiras à tout récupérer Julrose,et que l'animation continuera. Je sais pas si on t'a remercié pour ça,mais merci à toi qui te donne du mal pour gérer cette anim.
On demande des animations,le plus cool serait de respecter des modérateurs qui se cassent un peu la tête pour nous. C'est la moindre des choses,non ? [HSend]
Julrose
Posté le: Ven 09 Aoû 2013 20:02
Sujet du message:
Je pense que la semaine prochaine, je vais annuler l'animation. Je n'ai reçu que la moitié des créations... Ceux qui m'ont dit qu'ils allaient me les remettre en retard me les ont deja envoyer.
Comme je n'ai pas de pc ce soir, je metterais en ligne les créations demain et les votes seront ouverts tout le week-end !
Désolé pour le dérangement !
Julrose
Posté le: Jeu 08 Aoû 2013 21:42
Sujet du message:
Pas de soucis kender, j'ai dit que j'allais mettre le tout dans la journée, mais je ne suis pas là donc c'est possible que je remettre le tout vers 22h
Donc vous avez le temps !
kender
Posté le: Jeu 08 Aoû 2013 21:39
Sujet du message:
Patience, c'est dur d’imaginer et d'écrire un truc potable et original sur un thème aussi précis.
Ne l'ayant pas encore commencé, je pense te rendre la mienne demain à la même heure que la dernière fois (vers 20h donc environ), si ça ne te dérange pas
Julrose
Posté le: Jeu 08 Aoû 2013 21:24
Sujet du message:
Non, j'ai dit que les membres qui voulaient s'inscrire devait le faire avant mardi 21h ^^ et les votes seront ouverts demain dans la journée ! ^^
Je rappelle que j'ai reçu que deux créations !
Punk princesse
Posté le: Jeu 08 Aoû 2013 21:21
Sujet du message:
Hello evrybody!
Cette Animation au juste, elle commence quand? Parce qu'on devait commencer à voter depuis Mardi 21h mais là...
Bon et bien en espérant que tout redevienne comme avant,
Punk
kender
Posté le: Mer 07 Aoû 2013 00:47
Sujet du message:
pingoleon60 a écrit:
Juste une question avant de poster ma note : quand tu dit "monde fantastique", il s'agit bien du courant littéraire populaire au XIXème ? Parce qu'apparemment, pas mal de monde l'a pris pour le merveilleux. Merci d'avance.
Que veux-tu, avec le cinéma et la télévision, les jeunes d'aujourd'hui ne font même plus la différence entre le fantastique et le merveilleux. C'est triste.
Après, c'est à chacun d'interpréter le thème à sa manière.
Pigeonleon60
Posté le: Mar 06 Aoû 2013 23:55
Sujet du message:
Juste une question avant de poster ma note : quand tu dit "monde fantastique", il s'agit bien du courant littéraire populaire au XIXème ? Parce qu'apparemment, pas mal de monde l'a pris pour le merveilleux. Merci d'avance.
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