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[Fiction] Le froid du vent contre ma peau

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 Auteur Message
June MessagePosté le: Sam 24 Jan 2009 16:50   Sujet du message: [Fiction] Le froid du vent contre ma peau Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 11 Jan 2009
Messages: 351
Localisation: Volant avec les oiseaux, nageant avec les poissons, courant avec les écureuils... Je suis libre.
Coucou ! Je sais que j'ai déjà fais une FanFic mais j'ai vite remarqué un reproche récurant : le fait que mon texte ai été en script n'a pas plus à tout le monde ! Voilà donc une nouvelle, pas en script mais en véritable texte, avec de la description et une narration à la première personne ! J'espère que ça va vous plaire ! Wink Bon ça n'a pas de rapport avec Code Lyoko mais j'avais vraiment envie de l'écrire.
Bonne lecture ! Mr. Green

Le froid du vent contre ma peau

Prologue

Je me souviens du jour où je suis née. Je me souviens de la sensation que j’ai eu ce jour-là, un sentiment de chaleur et de protection, comme si le monde était beau, comme si c’était possible. Ce fut la première et la dernière fois que j’eus ce ressentiment intense. La seule fois de ma vie. Parce qu’en fait, le monde n’est pas du tout chaud et protecteur. Et j’allais le découvrir bien vite, bien trop vite.
La chaleur, elle venait des bras, de tous ses bras qui m’ont entourés dès que je suis sorti du ventre de ma mère. D’abord, le docteur, puis l’infirmière, et enfin ma mère. C’était ces bras-là que je préférais. Ils étaient doux, et j’entendais comme bruits de fond une voix douce et chantante, comme si un rossignol me parlait, un vrai rossignol, avec sa voix qui descendait dans le grave puis remontait, aigüe et belle. Et la protection, elle venait de cette voix.
Je me souviens aussi avoir été étourdit par la lumière des néons de la pièce, qui brillait à mes yeux comme une centaine de soleils. C’était la première fois que je voyais la lumière dans ma vie, alors évidemment, ça ne n’a pas fait que du bien à mes tout petits yeux. Alors, j’ai sentie les mains. Puis les bras de maman. Puis le chant du rossignol a atteint mes oreilles. Et c’était beau !
Mais je sentais, dans la voix du rossignol, se développer peu à peu un caillou. Quelque chose qui la bloquait, qui la faisait zigzaguer, cette jolie voix de printemps. Puis de l’eau a mouillé mon crâne chauve et pelé. C’était des larmes : mon rossignol pleurait.
Puis, après, tout est allé très vite. On m’a arraché aux bras du rossignol, on m’a lavé, chiffonné, empaqueté comme un tas d’ordure, et emmené je ne sais où. J’ai pleuré, pleuré, je voulais retrouver les bras, la voix, cette première sensation si douce, comme une introduction, un prologue calme à ma vie, une lumière chaude. J’ai pleuré, pleuré, mais ça ne servait à rien. J’allais découvrir le monde, le vrai.
Après, je ne me souviens de rien. Mais je me le suis imaginée. Je suis sûre que ça s’est passé comme ça.
On s’est arrêté. On m’a posé devant une porte que je connais bien désormais. Si j’avais sût lire à l’époque, j’aurais hurlé d’horreur, j’aurais pleuré, je me serais enfuie à toutes jambes de bébé. Sur la porte, il y avait marqué : "Internat du Dernier Espoir".

Voilà le début ! J'espère que ça vous a plût. Mr. Green

Juno

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brunette424 MessagePosté le: Dim 25 Jan 2009 13:46   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 22 Mar 2008
Messages: 321
Localisation: avec Ulrich en train d"aider Yumi a rembarrer William
Oh tu fais une nouvelle fic, bah c'est cool tout sa .!.!.
Personnellement pour un début j'aime bien .!.!.

"Internat du Dernier Espoir" Sa fait glacé le sang ce truc !!!
Pressée dans découvrir plus sur ta nouvelle fic .!.!.

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June MessagePosté le: Dim 25 Jan 2009 14:56   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 11 Jan 2009
Messages: 351
Localisation: Volant avec les oiseaux, nageant avec les poissons, courant avec les écureuils... Je suis libre.
Super-Salut !
Voilà la suite ! J'ai pas le temps de beaucoup parler, alors voilà !
Bonne lecture !

Sur la porte, il y avait marqué : "Internat du Dernier Espoir".
Cette porte a marqué pour toujours mon entré en scène. L’entrée de Masha.

Chapitre 1 : Yolanda Ignacio Joven

J’entrais donc dans l’Internat du Dernier Espoir le jour de ma naissance.
Je suis arrivé comme une tache sur un tableau, le rejeton de l’existence. Madame Ignacio Joven n’a pas beaucoup apprécié ma subite présence, et elle me l’a bien fait comprendre, d’ailleurs.
Qui était madame Ignacio Joven ? C’était la directrice de l’Internat, Yolanda de son prénom. Une femme à l’air sévère et à la peau mat. Elle avait poursuivit le métier de son père, sans grande motivation apparente. Cette vie-là ne semblait vraiment pas lui plaire. "Joven" veut dire "Jeune" en Espagnol, n’est-ce pas ? Et bien, ce nom ne lui allait pas vraiment. Elle avait plus l’air d’un croûton séché que d’une belle jeune femme. Point très important pour moi : elle ne m’aimait pas. Et je n’y pouvais rien si c’était réciproque. C’était vraiment la personne la plus détestable que je n’avais jamais croisé.
Quand la concierge m’a trouvé sur le pas de la porte, elle m’a prise comme un paquet et est directement monté dans le bureau de Yolanda. Elle a frappé, mais personne ne lui a répondu. Elle a ouvert la porte : Ignacio Joven était en pleine réunion.
"Madame, a commencé la concierge. Il y avait une petite sur la pas de la porte.
-Qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ? répondit-elle d’un ton aigre et amer. Vous me dérangez, Joséphine.
-C’est que... bégaya la concernée en se balançant sur ses jambes. Je pensais que vous voudriez lui donner un nom, madame.
-Appelons-la Julie, soupira-t-elle, complètement désintéressée.
-Il y a déjà dix Julie dans l’Internat, madame, objecta Joséphine.
-Alors, Christine ! dit-elle plus fort, agacée.
-Il y en a seize, madame..." murmura la concierge en guise de réponse.
Yolanda n’avait vraiment pas que ça à faire, et ma présence l’agaçait plus que tout. Elle me regarda, moi, la petite chose dans les draps que tenait Joséphine Guidot, si ridicule, si affreuse. Un rejeton de plus à nourrir...
Mais, dans sa tête, quelque chose changea un instant, un éclair de tendresse la parcourue, quand elle vit que je la regardais de mes grands yeux encore mouillés de larmes. Cette petite chose n’était pas si affreuse que ça, peut-être... Peut-être qu’il n’était pas si embêtant, ce rejeton. Elle devint un instant quelqu’un de doux. Et un nom lui sortit du fond du cœur.
"Masha... chuchota-t-elle.
-Comment, madame ? demanda Guidot qui n’avait pas entendu le murmure de la directrice.
-Appelons-la Masha. Y en a-t-il déjà ?
-Euh, non, madame, s’étonna-t-elle.
-Maintenant, sortez.
-Bien, madame." dit Joséphine en s’exécutant.
Dès qu’elle fut sortie de la pièce, le trouble de Yolanda Ignacio Joven s’évapora. Elle redevint, en quelques fractions de secondes, la femme qu’elle était : froide, sèche, malheureuse et détestable.
C’était ma première rencontre avec Yolanda. Quelqu’un que je détestais, mais qui malgré tout, allait être la personne la plus proche de moi durant de longues années. Et qui, malgré le mépris qu’elle me portait, m’avez donné un nom unique, sortit du fin fond de ses sentiments éteints. Un nouveau rayon de soleil pour moi : d’abord le rossignol, et puis le prénom. Deux choses que je ne risque pas d’oublier.
Je suis donc Masha. Masha tout court. Masha sans père, sans mère, sans rien. Alors, je me suis trouvé un nom de famille. Et en souvenir de cette mère que j’ai seulement croisée, j’ai décidé de m’appeler ainsi : Masha Rossignol.
J’ai grandis à Dernier Espoir. Lentement. Les années passent à une vitesse vraiment agaçante, dans ma vie. Maintenant, j’ai treize ans. Les cheveux qui ont poussés sur mon crâne de bébé ont d’abord été blonds, puis sont devenus foncés peu à peu : je suis donc rousse à présent. D’un roux presque rouge. Un roux de diablesse, comme dirait Ignacio Joven. Mes grand yeux verts ont un côté félin, d’après mon entourage. Je n’aime pas qu’on me dise ça : rossignol et chat, ça fait pas bon ménage.


Je n’ai jamais était docile, depuis mon arrivée à Dernier Espoir jusqu’à maintenant. Je n’aime personne, et surtout pas les professeurs. Et dans les professeurs, je n’aime surtout pas Yolanda Ignacio Joven. Comme tout le monde se fatigue à dire "madame Ignacio Joven", je préfère faire plus court. Je l’appelle Yolanda. Je sais bien que je n’en ai pas le droit, mais tant pis. Et puis, ça la hérisse, et j’aime plus que tout l’énerver. C’est un de mes passe-temps favori. Elle me déteste, et je le sais. Mais elle me détestais avant que je ne lui fasse quoi que ce soit. Alors, je me venge. Bien fait pour elle. Bien fait pour moi.
Je suis la personne de l’Internat qui va le plus dans la Caverne à Rats. C’est l’endroit où on met les punis. J’y suis presque abonnée. En même temps, ça en vaut la peine : j’arrive à faire tourner en bourrique tous les adultes du coin. D’ailleurs, ce n’est pas pour déplaire à la plupart des élèves de l’Internat. Il aimeraient être mes amis, je le voie. Mais moi, je suis Masha Rossignol. Rien ne me retiendra jamais au sol : ni amis, ni famille. Je m’envole au loin, et personne n’y peut rien. Personne n’a le droit de me retenir. Pas même Yolanda Ignacio Joven.
La Caverne à Rats et devenue d’une manière très étrange la pièce que je préfère dans cette fichu prison. J’y croise des tas de bestioles, plus inoffensives les une que les autres : des rats, des fourmis, des cafards... Parfois des araignées, mais elles ne me font jamais de mal. Je crois qu’elles m’aiment bien. Je leurs ramène toujours des trucs à manger que je pique dans la cuisine : pomme, pomme de terres, et même de la viande. Évidemment, les cuisiniers s’en rendent souvent compte. Du coup, on me punit. Du coup, devinez où je vais ?
Aujourd’hui, Yolanda m’a convoqué dans son bureau. Je sais qu’il faut que je frappe, mais je n’en ai pas envie. Alors, je rentre sans frapper.
"Quoi, Yolanda ?
-Masha, tu sais bien que tu dois frapper et dire "Oui, madame Ignacio Joven ?", soupire la vieille. Tu ne changera jamais... Tu n’iras nul part dans la vie, décidément.
-Combien on parie que je vais plus loin que toi ?"
Elle se tait. Yolanda déteste qu’on parle de sa vie, complètement ratée. Elle déteste aussi qu’on la tutoie. J’ai fais d’une pierre deux coups, et ce n’est pas pour me déplaire. Elle me regarde avec le même mépris que d’habitude, mais je n’en ai rien à faire. Je la défie du regard, mes grands yeux verts contre sa carcasse de femme en fin de vie. Je sais que je suis complètement diabolique. Et ça me plaît.
"J’en ai assez de tes petites rébellions, Masha. Tu m’agaces chaque jour un peu plus, tu es vraiment une peste.
-Merci du compliment, je ris.
-Et en plus, ça te plaît ? se met-elle à hurler. Si ça continus, je vais te transférer dans un autre établissement. A moins que tu ne préfères que je ne repousse ta majorité ?"
Là, Yolanda a frappé au bon endroit et elle le savait. Elle sait ce que j’espère le plus au monde : la liberté. Partir d’ici, m’enfuir. Elle a le droit de repousser ma majorité. De la mettre à vingt ans à la place de dix-huit. Et de me priver de deux ans de bonheur. Elle me sourit de ses dents jaunes, admirant mon visage décomposé.
"Je...
-Tu déchantes, à présent. N’est-ce pas ? grince-t-elle. Quoi, Masha ? N’es-tu pas un rossignol ? Libre et chantant ? Oh, je ne crois pas...
-Tais-toi, sale vieille... je me mets à murmurer.
-Ce ne sont pas tes insultes qui vont me pousser à bout. Je t’ai convoquer pour te dire qu’on a découvert où tu cachais tes cigarettes. A treize ans, tu fumes déjà... Pauvre imbécile. Bon, ce sera trois jours dans la Caverne à Rats, comme d’habitude.
-Pour changer... je soupire. A plus, la vieille. Pour les cigarettes, je me débrouillerais bien pour m’en trouver d’autres.
-Tu pourrais en mourir, tu sais ? répond-elle, à peine inquiète. Mais bon, libre à toi de te couper les ailes."
Je ne l’écoute plus : je suis déjà partie. C’est fou comme elle peut être détestable. Je la hais. Tout simplement : je la hais.



Je me dirige vers la salle de bain des filles du premier étage. J’ouvre le placard de gauche et j’y glisse ma main : j’enlève le fond de l’armoire et j’en retire une boîte de cigarettes.
"Ils ont trouvé une de mes planques, mais ils sont loin de toutes les trouver !" me dis-je,victorieuse.
Je glisse le paquet dans ma poche et je sors de la salle de bain après avoir tout remis en place. Je sors dans les couloirs et je m’assois sur la rambarde de l’escalier. Après m’être mise en position, j’enlève les mains accroché au plastique et je me met à glisser le long de l’escalier. Tout le monde me voit et s’exaspère : je fais encore quelque chose d’interdit, je sais. Et alors ? Si ça me plaît d’être punie, où est le problème ? Et puis, je ne dérange personne en glissant sur la rambarde. Je ne comprendrais jamais la "logique".
Quand j’arrive au rez-de-chaussée, je m’élance vers la cours et contourne le réfectoire, pour aller à l’abri des regarde indiscrets. J’escalade la barrière, et c’est bon, je suis à l’air libre. Enfin.
Je sors le paquet de cigarettes de ma poche droite, et retire le briquet qui se trouve dans la gauche. Je sors une cigarette, l’allume et commence à remplir mon poumon de goudron. Je n’y peux rien. Sans, j’ai du mal à respirer.
Le goût amer de la cigarette est assez déplaisant, je l’admet. Mais j’ai toujours eu l’impression que met soucis et mes idées noires s’envolent avec la fumée grise qui sort de ma bouche. C’est ce côté-là que je trouve agréable.
Joséphine m’a déjà coincé, évidemment. Mais bon, je crois qu’elle m’aime bien : elle a accepté de ne pas en parler à Yolanda. Je ne sais pas pourquoi. Je suis une sale peste, après tout. Et je m’en rend bien compte. Alors pourquoi ?
J’aurais très bien pu m’enfuir d’ici en trouvant ce passage. Mais quelque chose m’a retenu. La peur de l’inconnu, sans aucun doute. Je ne sais pas ce qui peut m’attendre, là-bas. Je n’ai jamais quitté l’Internat. Jamais. Et, même si je déteste cet endroit, je n’ai pas envie d’en partir, pas tout de suite. Je veux attendre d’être prête.
Ma cigarette est finie, je ferais bien de rentrer au bercail. J’écrase ma clope contre le grillage, quand une voix m’arrête.
"C’est toi, le Rossignol ?"
La voix viens de l’intérieur de l’Internat. Une voix de garçon.
"Ben alors ? Est-ce que c’est toi ?"
Un jeune garçon de mon âge me dévisage en souriant avec mépris.
"C’est pas bien de fumer... se moque-t-il.
-Qu’est-ce que ça veux dire, "c’est bien" ou "c’est mal" ?
-C’est la vie ou c’est la mort. continu-t-il sur un ton de connaisseur.
-Et si je veux mourir ? lui ai-je lancé, juste pour avoir raison.
-Alors, fais-le bien."
Il s’est arrêté de se moquer de moi. Il me regarde dans les yeux. Et j’ai honte. Pour la première fois de ma vie, j’ai honte ! Quelle horreur, cette sensation ! Le mélange d’un point qui se forme sur ta poitrine et d’une incertitude après une erreur. C’est tellement désagréable que j’aimerais disparaître, m’en aller d’ici très vite. J’ai fais quelque chose de mal, et je m’en rend compte, enfin. Qu’est-ce qu’y m’arrive ?
"Laisse-moi, je murmure faiblement.
-Je suis Justin Balequet, je suis nouveau. Du coup, madame Ignacio Joven m’a dis que je pouvais compter sur toi pour m’aider dans mes débuts à l’Internat.
-Elle s’est trompée, je souffle, lassée.
-J’avais remarqué ! s’énerve-t-il. Je vais te laisser te pourrir la santé seule dans ton coin, moi. J’aime pas les filles dans ton genre.
-Ouf, merci !" j’ironise.
Il s’éloigne. Enfin. Je ne supportais pas la honte. J’espère que je ne l’éprouverais plus jamais.

Voilou ! Wonder-bye bye ! Mr. Green

JUno

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brunette424 MessagePosté le: Mer 28 Jan 2009 19:36   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 22 Mar 2008
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Localisation: avec Ulrich en train d"aider Yumi a rembarrer William
Oula
Une vraie petite peste !!!
bah, pour le moment j'aime bien, malgré que la, sa tourne pas autour de code Lyoko, bah sa change un tout p'tit peu .!.!.

Bah, bonne continuation .!.!.

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June MessagePosté le: Jeu 05 Fév 2009 18:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 11 Jan 2009
Messages: 351
Localisation: Volant avec les oiseaux, nageant avec les poissons, courant avec les écureuils... Je suis libre.
Ouf... J'ai fini ma FanFic. J'avais un peu laisser tomber celle-la, mais maintenant que je ne consacre plus tout mon temps à "l'autre", je peux plonger dans cette histoire que j'avais fais orpheline quelques temps...

La suite !

Plusieurs heures après, cette rencontre trotte encore dans ma tête, comme un petit diable trop malin pour moi. Ce Justin est vraiment spéciale. C’est le seul à me tenir tête, à me faire la morale. Enfin, le second, avec Yolanda. Sauf que lui, il me fait peur. Je n’aime pas ça. Je suis trop fière pour me laisser piétiner par lui ! Je ne vais pas rester comme ça. La prochaine fois, ce type va vraiment découvrir qui est Masha Rossignol.
Je suis dans la cours, comme d’habitude, et je discute avec Joséphine Guidot. Elle est gentille, cette fille, vraiment. C’est une des seule personne à être sympa avec moi sans me faire la leçon. Je pense qu’elle a perdue le courage, la conviction de me faire changer. Alors, elle me laisse faire.
"Tu sais, tu agaces de plus en plus Yolanda, me dit-elle de sa petite voix timide. Ce n’est pas bon pour toi, tu sais ce que tu risques si tu continus...
-Je mentirais si je te disais que je m’en fiche, je lui réponds nonchalamment. C’est vraiment important pour moi de partir d’ici, mais je n’y peux rien. Je ne laisserais jamais personne me dicter ma conduite."
Soudain, mes yeux se tournent vers une silhouette que je connais depuis peu. Encore lui ? Mais qu’est-ce qu’il me veut, ce Justin de malheur ?
"Salut, le Rossignol ! ricane-t-il.
-Qu’est-ce que tu me veux ? je grogne.
-Madame Ignacio Joven insiste pour que ce soit toi qui me guides les premières semaines, continu-t-il. Alors j’aimerais que tu m’indiques où est la chambre deux cent-deux.
-J’ai pas envie... je souffle. Débrouilles-toi tout seul, tu es assez grand pour ça, non ?
-Elle m’a dit qu’elle te punirai si tu n’obéissait pas.
-Comme pour changer, je rit avec sarcasme.
-Elle a parlé d’un drôle de truc, je n’ai pas bien compris. Sur la majorité."
Soudain, mes cheveux se dressent sur ma tête comme une centaine de piques. J’ai bien entendu ?
"Qu’est-ce qu’elle a dit ? je m’écris en agrippant les bras du nouveau. Qu’est-ce qu’elle t’a raconté ?
-Eh, lâche-moi ! répond-il en se dégageant. Je sais plus, moi. Anticiper la majorité, ou un truc comme ça."
Mon cœur rate un battement. Anticiper ma majorité. Ça veut dire la rapprocher d’au moins un an. Me donner plus vite ma liberté. Après mes diverses bêtises, je n’osais plus y croire. Tremblante, je cours vers le bureau, talonnée par Justin.
"Ho ! Attends ! Tu vas où ?"
Quelques secondes après cet excitation qui me donne des ailes un instant, je défonce presque la porte derrière laquelle se tient Yolanda, absolument pas surprise de me voire débarquer de cette façon.
"C’est quoi, cette... Histoire ? je murmure, essoufflée.
-Ah, te voilà, Masha, dis la vieille sans même tourner la tête vers moi. Tu es vraiment trop prévisible."
Lentement, pour me faire languir, elle se dirige vers son bureau et s’assoit, le menton posé sur ses mains liées. Elle me toise de son regard malin et moqueur que je lui connaît bien. Quelques instants après, quand elle juge m’avoir assez torturé de cette manière, elle déclare.
"Eh bien, si tu t’occupes bien de Balequet durant, disons... Un mois et quinze jours, je peux envisager de te donner une anticipation de majorité... Ça t’intéresse ?"
Si ça m’intéresse ? C’est une blague ? Bien évidemment que ça m’intéresse ! Et cent fois, mille fois plus que ça, même ! C’est mon rêve, mon espérance désespérée, mon but intouchable !
"Et pas qu’un peu ! je réponds, ravie.
-Mais, il n’y a pas que ça..." grince-t-elle avec malice.
Je m’attends au pire. Yolanda me déteste. Même si elle m’a donné un nom unique. Elle me haie. Et va savoir ce qu’elle a préparé. Mon sang devient glacé, mes yeux s’écarquillent. Quoi ? Quoi ?!
"Je te propose un marché. Ta liberté plus tôt et plus longue, contre...
-Contre quoi ? je murmure, effrayée.
-Contre un mois et demi de captivité complète avec ce garçon que tu détestes. Pas de sortie, ni en ville ni dans la cours. Les seuls endroits qui vous sont autorisés sont les salles de classes où vous aurez cours seuls avec un professeur et votre chambre, partagée. Vous mangerez à l’intérieur, et vous vous laverez après les autres. Pas de relations. Juste vous deux."
Mais... Cette femme est complètement tordue, ma parole ! Ça ne lui apporte rien ce qu’elle me propose. Rien du tout. A pars le contentement de me voire souffrir. C’est tout. Décidément, elle me haie plus que tout.
"Mais... C’est impossible, vous n’avez pas le droit ! Aucun directeur ne peut emprisonner ses élèves. C’est complètement absurde !
-Je peux m’arranger... Avec tout le monde. Et puis, si on découvre que je vous "emprisonne", comme tu dis, tu peux dire adieu au marché. Et à l’anticipation."
Derrière moi, Balequet ne comprends plus rien. Le pauvre, je le plains. Il est emporté dans une histoire qui ne le concerne absolument pas. Ses yeux me regarde avec insistance.
"Hé, Rossignol, tu ne vas pas accepter, hein ? demande-t-il anxieusement en agrippant mon épaule. C’est de la folie pure et simple !"
Mais... Ai-je le choix, Justin ? Dois-je sacrifier ce qu’y m’est le plus cher au monde ? Est-ce que je peux faire ça ?
"Alors... murmure la vieille en me tendant la main. Marché conclu ?"
Je regarde ses doigts fripés. Je vais m’aventurer dans un terrain dangereux... Très dangereux. Mais j’y suis obligée. Ou presque.
"Conclu," je réponds en prenant sa main de glace.
Mes yeux pétillants rivalisent soudain avec son regard noir. Devant lui, je comprends que désormais, ce sera œil pour œil, dent pour dent.
"Parfait..." susurre la directrice, plus diabolique que jamais.

Bon, c'est pas très long, mais faut que je me remette dans le bain ! Mr. Green

Juno

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Dernière édition par June le Jeu 05 Fév 2009 21:54; édité 1 fois
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Kadicienne MessagePosté le: Sam 07 Fév 2009 16:42   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 13 Jan 2009
Messages: 45
Ben dis donc, c'est joyeux ton histoire. Va y avoir des morts à la fin.
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LYOKO, LE DANGEREUX MONDE VIRTUEL PRISONNIER DANS LE CHAOS

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Merci à Juno pour ce super pack !
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June MessagePosté le: Sam 07 Fév 2009 17:10   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 11 Jan 2009
Messages: 351
Localisation: Volant avec les oiseaux, nageant avec les poissons, courant avec les écureuils... Je suis libre.
Et voili voilo voilu la suite comme prévue ! Bon j'écris pas des textes hyper-longs à chaque fois, je sais. Mais c'est un peu dur à remplir, cette histoire. Donc, un nouveau chapitre ! Smile

Chapitre 2 : Début de l’enfermement

"Quoi ?! Mais... C’est n’importe quoi !"
Devant la proposition de Yolanda, Joséphine reste ébahie.
"Vous plaisantez, n’est-ce pas ? demande-t-elle, hésitante.
-Absolument pas, mademoiselle Guidot, grince la femme en retour. Je vous demande de veiller à la séquestration de ces élèves.
-Vous me prenez vraiment pour une tourte ! s’énerve la jeune concierge. Je n’ai pas le droit de faire ça. En plus, ça aucun intérêt pour moi. Et puis, j’aurai des ennuis si je...
-Je vous paierais, répond calmement la directrice.
-Je ne céderai p...
-Dix milles francs."
Devant cette somme, la parole de Joséphine se coupe instantanément.
"... Vous avez dis... Dix milles ?
-Oui, Joséphine, grince doucement la sorcière. Dix milles francs si vous empêchez cette marmaille de s’enfuir. Sinon, je vous renverrais.
-Me renvoyer ?... Mais..."
Joséphine hésite. Je comprend pourquoi. Elle est jeune et sans argent. Sans famille non plus. Dix milles francs est une somme qu’elle ne peut ignorer. Et son chômage l’entrainerait illico à une misère sans issue.
"... C’est du chantage, madame Ignacio Joven, murmure-t-elle.
-Je sais, siffle la vieille. Mais j’aimerais savoir ce que vous décidez maintenant, mademoiselle."
Joséphine tourne la tête vers moi, au fond du bureau. Je lui souris. Elle doit accepter, elle en sortira avec plus d’argent, et moi avec un bonheur illimité. Tout le monde est content. Doucement, je m’approche d’elle et prend ses épaules entre mes mains.
"J’aurais une anticipation si tu acceptes, je chuchote à son oreille. Dis oui.
-..."
La tête baissée, elle resta indécise quelques instants. Va savoir ce qui l’a pousser à finalement accepter. Notre amitié unique, peut-être ? Ou la certitude que personne ne serait malheureux ? Quoi qu’il en soit, elle a finie par dire oui.
Maintenant, Justin me dévisage avec un regard noir. Il me déteste encore plus qu’avant, désormais.
"... Tu m’expliques quelles sont mes raisons pour faire ça ?
-..."
Encore. Encore, cette sensation revient. Elle agrippe mon ventre, elle déchire mon petit cœur fragile. Quelle horreur ! Sortez-moi de là !
"... Pardonne-moi, Balequet." je chuchote en regardant mes pieds.
C’est la seule chose que je trouve à dire. Qu’est-ce que je pourrais ajouter, de toutes façons ?
"Tu as pensé à moi cinq minutes ? commence-t-il à hurler. Tu t’es rendu compte que j’existais dans cette histoire ? Tu m’as vue, dis ? Tu m’as vue ?!"
Il est enragé. Si j’étais sensée, je le comprendrais. Il est séquestré sans raison, comme ça, pendant un mois et demi. Mais je ne le suis pas. Et je le déteste.
"Tu... Pourquoi tu fais ça, nom de Dieu ?"
Mes rouges sont rouges. Rouges de la rage qui flambe mes entrailles. Je veux lui montrer qui je suis. Je ne suis pas comme ça, pas soumise, pas basse, faible et timide. Je suis Masha Rossignol !
"Je te déteste ! je lui crache au visage en levant la tête. Tu m’as privé de toute la fierté que j’avais ! La seule chose qui me restait pour me sentir plus haute ! Plus haute que tout ça !
-Crétine ! continu-t-il, C’est tout ce que tu es ! Une imbécile, une pauvre conne ! Tu crois que c’est comme ça qu’on s’en sort dans la vie, en méprisant tout ce qui nous entoure, en jouant la grande ? Tu es bornée et aveugle ! Un rossignol, ça vole, ça chante, et c’est beau ! Tu n’es même pas le dixième d’un rossignol !"
La claque est partie toute seule. Les insultes qu’il m’a sortit en un trait me sont restées au travers de la gorge. Très étonné, il caresse sa joue endolorie. Puis son regard se tourne une fois de plus vers moi. Un regard remplit de colère.
"... Tu..."
Il se rassoit. Interdiction de sortir de la chambre, interdiction de se séparer. Nous sommes à peine le premier jour et une dispute a déjà éclatée. Je ne veux même pas savoir comment ça va finir. L’un en face de l’autre, chacun sur son lit respectif, on ne se regarde même pas. Un incendie est en train de tout brûler dans ma poitrine. Je le hais. Je le hais peut-être encore plus que Yolanda.
"Il faudra bien qu’on finisse par s’entendre si on doit rester comme ça pendant un mois et demi..." grince-t-il à mon intention.
Il a raison. Si on ne fait pas chacun un effort, ça risque de tourner au vinaigre. Et encore, l’expression est faible : j’ai la désagréable impression qu’on risque de s’entre-tuer à chaque secondes.
"Si tu n’étais pas aussi chiant, on ne se serait même pas disputé, je murmure. C’est de ta faute."
Sur ces paroles, il hausse la tête, ébahi. Quoi ? J’ai dis une bêtise ?
"Tu... bégaye-t-il de rage. Tu as dis que... C’était de ma faute ? A moi ? Tu te sens bien ?"
Je lève la tête à mon tour et le dévisage. Son sourire sarcastique trahit sa haine envers moi. Je suis lasse de toute cette mascarade. On se parle, on se chamaille, on se tape, on se calme, puis ça recommence.
"Oublie ce que je viens de dire..." dis-je dans un souffle.
Justin ne dit rien, et s’allonge sur son lit. Il empoigne le bouquin posé sur sa table et tente de lire. Mais il n’est pas concentré, trop stressé par notre enfermement. Je ne peux pas le supporter non plus. Mais lui, au moins, sait ne pas le montrer. Et je l’envie. Doucement, je m’allonge à mon tour et me tourne vers le mur, pour ne pas avoir à le regarder.
"Tu sais ce qu’il me manque le plus, en ce moment ?" je lui chuchote.
Il tourne la tête vers moi, troublé. Sûrement parce qu’il a remarqué que ma voix est faible et tremblante. Même s’il ne répond pas, je lui dis la réponse. Tant pis pour lui. Tant pis pour moi.
"C’est... Le froid du vent contre ma peau..."
Une larme, grosse, glacée, vient rouler sur ma joue. Justin ne détourne pas son regarde de moi : je le sens qui pèse sur mon dos. Puis, enfin, il retourne à son livre, et laisse échapper dans deux mots une lueur de désespoir :
"Moi aussi..."

Tadan ! Alors, comment vont s'en sortir les deux prisonniers ennemis, à votre avis ? (en faites, moi-même j'en sais rien... Wink )

Juno

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