CodeLyoko.Fr
 
 Dernières news  
[IFSCL] L'IFSCL 4.6.X est jouable !
[Code Lyoko] Un « nouveau » monde sans...
[Code Lyoko] Le retour de Code Lyoko ?
[Code Lyoko] Les 20 ans de Code Lyoko...
[Code Lyoko] Les fans projets explosent !
[IFSCL] IFSCL 4.5.X: Bande annonce et re...
[Site] Sophie Decroisette & Jérôme Mous...
[Créations] Notre sainte Trinité a du talent...
[Site] Les trouvailles du Père Dudu - E...
[Code Lyoko] Un monde sans danger - Le...
 
 Derniers topics  
[Tuto] Utiliser la colorimétrie
Les Lyokofans parlent aux Lyokofans
[VN] Travail d'équipe v1.0 - Sortie !
[Fan-fiction] MIST & CODE LYOKO : les...
Que pensez vous des attaques de XANA ?
Parlons jeux vidéo !
Beaucoup de culottes...
Nouveaux Membres : Présentez-vous !!!
La place des personnages féminins dan...
[JDR] Code Lyoko
 
     
 Accueil | Règles du forum News | FAQ | Rechercher | Liste des Membres | Groupes d'utilisateurs | T'chat | Retour au site 
  Bienvenue, Invité ! (Connexion | S'enregistrer)
  Nom d'utilisateur:   Mot de passe:   
 

[One-Shot] "Il a fait nuit toute la journée."

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fictions et textes


Page 1 sur 1







Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet


Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant 
 Auteur Message
Arya MessagePosté le: Dim 15 Nov 2009 14:43   Sujet du message: [One-Shot] "Il a fait nuit toute la journée." Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 21 Avr 2005
Messages: 1948
Localisation: Au pays imaginaire .
Plop ! Une autre nouvelle, qui a quelques mois maintenant, je l'avais presque oubliée & pourtant, c'est pas les nouvelles qui manquent sur mon pc. C'est peut-être pas la plus aboutie mais elle me tient beaucoup à cœur, car j'y ai laissé une partie de moi. Comme d'habitude, toute critique est la bienvenue, & bonne lecture Wink

______________


" Il a fait nuit toute la journée. "


Le vernis noir s'écaille sur mes doigts. Par morceaux, il se décolle en laissant apercevoir le rosé de mes ongles. Il ne dure jamais longtemps, à croire que je ne suis pas plus faîte pour l'ombre que pour la lumière. Je triture les dizaines de bracelets qui se sont accumulés à mon poignet. Ma mère a pris l'habitude de les nommer "mes colliers de chiens", et je ne peux pas vraiment lui donner tort. C'était le but, ces bijoux à la mode doberman, qui ne me plaisent pas plus qu'à elle mais qui ont le mérite de décourager les gentilles personnes. J'ai eu beaucoup de mal à toutes les renvoyer dans leur camp. Mon espace vital n'appartient qu'à moi, vous comprenez ? Je ne veux pas que quiconque franchisse ce seuil d'intimité. La dernière fois que quelqu'un a dépassé la limite autorisée, il a vécu ma vie, et n'a jamais pu en ressortir. Et c'est très dérangeant de savoir qu'un homme, quelque part dans le monde, marche, pense, parle, et rit, avec en lui des morceaux de moi. Il aurait du me les rendre avant de partir. Maintenant, pour éviter que le puzzle ne perde encore de ses pièces, je me contrains dans une boite tellement chère que personne ne peut l'ouvrir.
" Mel', tu pourrais pas foutre autre chose que du noir pour une fois ? "
C'est mon frère. Il ne supporte pas ce qu'il appelle mon côté "gothique". A vrai dire, je ne l'aime pas non plus, mais c'est ce qui maintient ma tranquillité, alors si c'est le prix à payer pour avoir un peu de quiétude, je veux bien.
" Heuu... j'peux mettre du gris si tu préfères !"
J'ironise, et je sais qu'il déteste ça. Il déteste quasiment tout ce que je m'impose d'être. Mon cynisme, mon humour jaune - ou noir -, ma méchanceté gratuite, mon impassibilité, ma froideur, il les hait autant qu'il m'aime. Je refuse de lui témoigner la moindre affection, de peur de m'en attacher plus que ce n'est déjà fait. Il passe son temps à s'occuper de moi, à essayer de me comprendre, à...à recevoir des silences, des vents, des regards, que je lance pour le blesser mais qu'il feint de ne pas sentir.
" T'es vraiment bête Mel'. " me répond-t-il simplement avant de détourner les yeux.
J'aurais envie de lui crier "Non, regarde-moi, je t'en prie, regarde, au fond, je vaux plus que tu ne le crois, regarde..." Mais je ne dis rien. Parce qu'il m'aurait regardé.
" Jérémie... "
Il ne lève pas la tête, se contente d'attendre.
" Jérémie. " répétais-je plus durement.
" Quoi ? " lâche-t-il en gardant les yeux sur son livre.
" Je ne suis pas bête. "
Il rit. Jaune. Dédaigne enfin me fixer, et soupire de lassitude :
" Bien-sûr que non que tu n'es pas bête. Tu es très intelligente, même. Assez pour faire croire que tu es idiote, et assez pour le devenir. "
Je ne réponds rien. Que voulez-vous répondre à ça ? Ce gamin a tout compris. Tout. Même ce que je ne comprends pas moi-même.
En désespoir de cause, je me rabats sur ma stupidité. Ma chère et tendre, celle qui m'a déjà sauvé des dizaines de fois, et abattu le même nombre.
" Qu'est-ce tu penses de mon dernier tatouage ? "
" Ce n'est qu'un dessin, Mel'. Une toile indélébile, comme celle qui t'as emprisonné de l'intérieur. Et comme chaque marque que tu imposes à ta peau, elle est moche. Tu veux t'enlaidir pour être repoussante, mais tu n'emploies pas les bons moyens. "
" Ah ouais, et c'est quoi les bons moyens d'après toi ? " répliquais-je, vexée.
" C'est pas à moi de te le dire, ça. Si t'es assez malheureuse pour vouloir fuir le monde, c'est un psy' qu'il te faut, pas un frère. "
Il semble légèrement exaspéré par mon comportement, aussi, je n'insiste pas. Je n'insiste jamais. Jérémie supporte beaucoup de choses. Les critiques que l'on m'adresse, les commentaires des professeurs, et les doigts pointés sur nous quand on arrive au lycée. Je n'ai jamais essayé de lui en parler. Je devrais m'en excuser pourtant, lui dire que je suis désolée, qu'il n'a pas à subir ça, que tout est de ma faute, et que c'est un frère génial. C'est maintenant ou jamais.
" Jérémie ? "
" Mélodie, arrête. J'en ai marre, là, tu piges ? Tes numéros de nana désespérée fais-les à quelqu'un d'autre, moi, j'ai eu ma dose. T'as besoin de personne pour être triste, tu te les fais couler seule tes larmes, et ça, j'y peux rien. Le masochisme, c'est pas mon truc. Alors le jour où tu voudras te retourner tes bracelets à pics pour te les enfoncer dans les veines, fais-le en silence, et viens pas chialer après que t'as mal, parce qu'un bracelet, ça s'retourne pas tout seul. "
Il s'était levé, et se dirige maintenant vers la porte. J'aimerais le retenir, lui dire que j'ai besoin de lui, mais ce serait faire exploser ma limite de sécurité, et ça, jamais. Ni pour lui, ni pour personne. Autant retourner mes bracelets de suite.

Je m'effondre sur le lit, prête à tout vider. J'ai trop avalé, encaissé, je dois le ressortir maintenant, pour pouvoir continuer à prendre. J'ai besoin d'évacuer tout ce qui moisit à l'intérieur, histoire d'avoir de la place pour les jours à venir. Vous le saviez, vous, qu'un être humain confronté à la solitude trop longtemps devient fou ? Qu'il a besoin de se créer de la compagnie pour garder la raison ? La mienne, ça fait longtemps que je l'ai perdu. Je n'ai ni ballon, ni chien, seul un frère que je repousse constamment. C'est à cause de l'autre. Ce garçon qui est partit. Je crois qu'il a emporté avec lui tout le meilleur, et a laissé le reste. Depuis je me cache, je suppose que j'ai honte d'avoir été assez faible pour me laisser avoir. Je me croyais différente, au-dessus de ça. Au-dessus de l'amour. De cette connerie d'adolescentes naïves qui attendent patiemment le "bon", le "vrai", l'"éternel", le "rare"... Je commence à comprendre pourquoi les garçons refusent les histoires sérieuses. Une capote, c'est moins cher qu'un cheval. Le mien il avait une cabriolet, et c'était presque aussi bien.

Les sanglots me viennent. C'est un truc que j'arriverais jamais à maitriser ça. Les soubresauts de mon corps sous l'assaut de la tristesse. C'est pathétique à voir, une fille qui pleure. Si on devait faire un portrait de moi à la minute où j'écris, il dirait ça : " De longues coulées de rimel s'étalaient sur ses joues, et ses cheveux d'un noir de jais retombaient piteusement sur ses épaules affaissées. Sa bouche se tordait lorsqu'elle gémissait, et ses doigts étalaient son maquillage défait. En plus, son vernis était écaillé. "
Totalement pathétique.

Il faut que je rétablisse la vérité. Je ne peux pas le laisser me cataloguer comme ça. Je suis quoi, moi, pour lui ? Une page de son journal ? Une ligne de plus dans son examen des hommes ? Je veux bien le laisser saisir chaque recoin de ce monde, mais il ne m'aura pas comme ça. Qu'est-ce qu'il y connait à ma vie, au final ? Rien. Tout. Trop.
Je me traine douloureusement jusqu'à sa chambre, et me plante dans l'encadrement de sa porte. Il lève les yeux avec pitié. Mes paupières sont gonflées, mes joues rouges et ma bouche frémissante de colère. Il a la décence de ne pas rire. Son silence me paraît même très sérieux.

" Je me sens vide. Tu vois, quand je me lève le matin, je ne pense à rien. Je suis creuse. J'suis sûre, tu me tapes dessus, ça va raisonner. Et tu sais pourquoi Jérem' ? Parce que j'ai fait la bêtise d'aimer. Inconditionnellement. Un mec qui n'en valait pas la peine. Mais qui m'en a tellement causé... Car de l'aube jusqu'au crépuscule, il me mangeait. Il me curait à la petite cuillère. Tout mon cœur y est passé. Je lui ai offert, et il l'a avalé en souriant. J'étais tombé amoureuse de son sourire, tu piges ? Et pour le voir plus souvent, j'étais prête à lui donner plus. Toujours plus. Puis, un matin, il est partit. Comme tout les autres. Un baiser voler, et l'heure d'après, il ne te reste plus que le souvenir de ses lèvres sur ta peau. Je suis pas différente de toutes ces nanas qui se font avoir. Je me suis éprise d'un homme qui était affamé. Et lorsqu'il s'est sentit rassasié, il m'a laissé. Je n'avais plus rien. Et cette poudre blanche sur ma figure, cette ombre noire sur mes paupières, ces vêtements trop amples, et ces chaussures trop compensées, tout ça, c'est des artifices pour paraitre vivante. Pour être, tout simplement. Pour faire semblant d'exister encore, et d'avoir sous ces couches de maquillages, quelque chose à donner. Ces surplus, c'est tout ce qui me constitue réellement. Tu vois Jérémie, le soir, quand je me démaquille, j'ai l'impression de devenir transparente. Un fantôme. Mon enveloppe est dans l'estomac de ce type. Il a happé mes couleurs, y reste plus que du vide. Voilà, c'est ça, mes contours se sont estompées, et je ne suis plus qu'une toile en monochrome... "
Je le défis de rire, à présent. Et sur ce visage mi-enfant mi-homme, sur ces traits trop parfaits, sa gueule de sage enfermé dans un corps trop petit, son regard qui vous traverse à la mesure de son esprit qui vous emprisonne, oui, sur la figure de ce frère que j'ai toujours empêché de m'approcher, se peint un sourire.


" J'souris parce qu'au milieu de ton monochrome de noir,
y'a du rose, là, sur le bout de tes ongles..."

_________________
http://nsa26.casimages.com/img/2011/05/01/110501055954728454.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
Cerise MessagePosté le: Dim 15 Nov 2009 19:23   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 02 Nov 2009
Messages: 77
Localisation: Quelque part en France...
Ton One-shot est vraiment trés bien Arya !!! Very Happy
Je crois qu'il n'y a pas de fautes d'orthographes.
Vraiment,je vois pas quoi dire tellement c'est beau.
Continue,comme ça !!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
 
Sido MessagePosté le: Dim 15 Nov 2009 22:18   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Alors alors. J'avais déjà survolé ce texte auparavant, j'ai pris ce soir le temps de le lire vraiment.

Il y a deux choses mises en parallèle dans ce texte. Une qui me plaît et me semble pertinente, et une autre que je trouve assez inintéressante et abordée d'une drôle de manière.

Je m'explique :

Ce qui me chiffonne dons ton texte, c'est cette personnalité clichée du personnage de Mel : L'"Emo", la "Gothique" ou tous ces termes qui désignent un adolescent qui se complait dans le malheur parce que c'est cool d'être triste et que le noir c'est branché.
Évidemment, tu l'as abordée d'une manière plus psychologique, bien qu'on aie une description physique détaillée.
Mais il y a une espèce de cercle infernal. La jeune fille est pathétique (dans le sens "à plaindre" sans péjoration) et elle admet elle-même être pathétique, pitoyable. Pourtant elle se complait dans ce malheur, bien qu'elle en souffre. Ce fait-là, elle l'admet également. En fait, elle assume ses erreurs sans faire le moindre effort pour les corriger. Le terme de "masochisme" est parfaitement employé ici, puisqu'elle est la cause de son propre malheur et qu'elle s'en blâme d'autant plus.

Il en existe de gens comme ça (et j'en connais, je pense qu'on en a tous un dans notre entourage) mais que tu aie ainsi traité ce personnage le rend plus méprisable qu'attachant. Du coup, j'ai de la sympathie pour le frère (j'en parle plus loin) mais à sa place, j'aurais déjà brûlé toutes les fringues de chez Hot Topic de la frangine et balancé son rimmel et son verni noir. Je trouve cette nénette un peu gonflée de faire sa malheureuse, en fait Mr. Green Ça arrive à tout le monde de se faire larguer.

Ah oui, il y a un truc que je trouve bizarre aussi, tu dis qu'elle se fait montrer du doigt au lycée, mais il y a tellement de nanas habillées en gothique dans les lycées qu'elle doit plutôt passer inaperçu. En plus le lycée, c'est pas comme le collège, plus personne ne s'amuse à se moquer de tes fringues.

Après ce qui me plaît, c'est la relation fraternelle. On voit bien que tu as toi-même un frère car tu retranscris à la perfection la relation ambigüe entre un grand frère et sa petite sœur (par contre, ce n'est pas précisé dans le texte, mais même si c'est son petit frère, il joue le rôle d'un grand) Et j'aime bien la façon dont il protège sa frangine tout en lui faisant comprendre qu'elle a tort et que oui, elle est bête.

Pour finir, quelques mots sur le style.
Je ne suis pas une grande fan de ce genre de nouvelle très sentimentale, mais dans son genre, c'est assez bien écrit et bien ficelé.
Un défaut que je trouve en général dans tes textes et dans celui-ci également :
On a du mal a estimer l'âge des personnes qui s'expriment. Ils utilisent tous ce même ton et ce même vocabulaire très lyrique. J'ai du mal à imaginer un adolescent dire "Ce n'est qu'un dessin, Mel'. Une toile indélébile, comme celle qui t'as emprisonné de l'intérieur." En fait, tes personnages ont presque tous le même langage. Même si ce sont de très belles phrases, très poétiques, elles ne collent pas vraiment au genre de tes textes, c'est -à-dire des textes sentimentaux complexes très adolescents.
Il ya quelques petites fautes de français de-ci de-là mais discrète (comme dédaigner au lieu de daigner)

D'ailleurs, j'affirme que tu devrais t'essayer un un genre différent, pourquoi pas quelque chose de plus noir, à la Edgar Poe ? Un genre un peu moins frontal ?

_________________

http://img.photobucket.com/albums/v238/sido59/clockworkorange.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
Math MessagePosté le: Lun 16 Nov 2009 08:42   Sujet du message: Répondre en citant  
Math Rang


Inscrit le: 30 Déc 2007
Messages: 1196
Localisation: Avec Dora, mon héroïne préférée.
J'aime bien ton one-shot ! On ressent bien les sentiments de Mel', c'est très sympa. Elle a l'air très (trop) froide avec son frère, sa seule marque d'affection. Au fait, et ses parents ? Tu mentionnes une fois sa mère pour les bracelets de chiens et le père ¿. J'allais dire à peu près les mêmes choses que sido pour les défauts. Tu sais, il y a une fille dans ma classe avec le collier de son chat, elle aime bien. On s'en fout, nous. Et comme toujours dans tes one-shots, tu installes une scène avec l'amour. On sait bien qu'au fond, Mel' aime son frère et réciproquement.
_________________
http://img139.imageshack.us/img139/5196/signzb5.png

http://img7.hostingpics.net/pics/742987Commande1.png

Merci à Chdidi pour mon pack, à Iceberska pour l'userbar et à KiiSka pour la barre de rang !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
 
Kerian MessagePosté le: Lun 16 Nov 2009 12:07   Sujet du message: Répondre en citant  
Déchiqueteur de Fics


Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
One-shot sympa.

J'aime particulièrement cette phrase :

Citation:
A vrai dire, je ne l'aime pas non plus, mais c'est ce qui maintient ma tranquillité, alors si c'est le prix à payer pour avoir un peu de quiétude, je veux bien.



Sinon, je trouve dommage que dans le début du texte, tu cherches à faire passer ton personnage comme quelqu'un de très renfermé et solitaire, mais qu'en un instant elle déballe son sac.


Quelqu'un qui souffre à ce point et qui est enfermé dans la solitude ne déballera jamais tout son fatras de cette façon.

Ce ne sera jamais elle qui ira se confier aux autres, mais plutôt les autres qui iront la voir et insisteront pour qu'elle se dévoile...

C'est un peu le principe de l'adolescent timide/renfermé/solitaire qui, en apparence est morne, peu demonstratif, très froid dans ses relations avec les gens, mais qui en fait attends juste une personne de confiance à laquelle se dévoiler.

Bien entendu, le stéréotype du frère super compréhensif est assez maladroit là-dedans, car quand l'ado revêt un masque, il le revêt pour tout le monde, famille comprise.

C'est uniquement une personne extérieure qui peut voir à travers et comprendre.
Car même si le frère que tu cites voit clair dans le jeu de la jeune fille, il ne pourra jamais comprendre sa souffrance, car il la voit tous les jours et il est dans le même environnement familial...


C'est justement ce qui fait la "particularité" des gens très timides et renfermés... ils sont en apparence assez froids et très cassants, mais à l'intérieur, si on prend la peine de bien les découvrir, on voit qu'ils sont au contraire très fidèles et très attentionnés.

Je trouve par ailleurs que les gens les traitent à tort de lâches, de peureux, pensant que fuir devant le danger est synonyme de lâcheté, alors que finalement ce sont eux les plus intelligents. Fuir est un moyen d'éviter un affrontement inutile, et d'arriver à son but par des voies détournées... sans pour autant tomber dans la fourberie et poignarder dans le dos toutes les personnes qui nous dérangent.

Ils ont juste beaucoup de qualité qui sont considérées de nos jours comme honteuses, ridicules, stupides et où les gens en profitent pour les utiliser contre eux, comme la générosité, l'attention, l'honneur, la franchise... et j'en passe.

C'est juste un masque que certains se font afin de pouvoir vivre en société, car c'est elle qui nous impose de tous être pareils...

Ces gens-là souffrent car ils ne se sentent pas à leur place. On peut donc dire qu'ils attendent une personne qui saura voir à travers leur masque, les reconnaître, apprécier leurs valeurs, et s'attacher à eux. En retour, ils seront capables de tout pour rendre heureux celui ou celle qui leur aura témoigné respect et confiance.

Malheureusement, même si certains sont très renfermés, ils ont tellement perdu foi en l'humain en général (et à raison pour mon avis personnel), qu'ils ne font plus confiance à personne, que ce soit famille, amis et tout le reste... jusqu'à ce qu'ils trouvent une personne assez déterminée et persévérante pour s'attacher à eux, malgré leur "carapace" extérieure.

Or les gens qui les côtoient essaient une ou deux fois d'engager la conversation, mais sans réponse ils abandonnent, alors qu'ils leur suffirait d'insister et de témoigner gentillesse et intérêt pour que la personne sorte de son renfermement...



Et vive les messages écrits entre deux feuilles de papier-peint à coller...
_________________
http://img15.hostingpics.net/pics/475215newlook.png


"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte

"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
 
Arya MessagePosté le: Lun 16 Nov 2009 19:25   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 21 Avr 2005
Messages: 1948
Localisation: Au pays imaginaire .
Hey x')

Merci à vous d'avoir répondu, déjà. Vu que vous m'avez tous fait plus ou moins la même critique, je vais faire une réponse globale, mais si vous voulez que je précise, n'hésitez pas Wink

Par rapport à ce qu'ont dit Sido & Math (surtout Sid' en fait), je ne cherche pas à faire des personnages intelligents, parfaits, ou gentils. Tu trouves Mel' pathétique & idiote, mais c'est qu'elle l'est sûrement. Je lui attribut une histoire, un comportement & des paroles pour la rendre crédible, que ce soit dans sa stupidité que dans sa maturité. Je ne dis pas qu'elle a fait les bons choix ni qu'elle se comporte de la bonne manière. Elle s'apitoie sur son sort, elle se renferme sur elle-même, elle refuse toute aide extérieure & c'est voulue. Elle insiste bien sur ce fait-là. C'est un mal-être intérieur, dont elle s'est attachée je pense - même si je n'ai pas exploité ce point-là - parce que c'est tout ce qui la rattache encore à Lui. J'ai connu ça & j'étais aussi conne qu'elle, pardonnez-moi le terme.
Pour le lycée & les fringues, je pense plutôt que c'est son comportement & son antipathie qui dérange plutôt que son look. Je suis moi-même au lycée & des punk/dark/goths j'en vois un paquet.
Pour les colliers de chiens, je sais que les parents n'apprécient pas du tout, & là, j'ai plus tourné ça de façon humoristique plutôt que de dire que ça en énervait certains (mis à part le frère mais lui c'est la façon de penser de sa soeur qui l'énerve.)
Pour Math oui il y a encore une histoire d'amour, mais ça attend toi à le voir dans chacune de mes nouvelles. Je les traite à chaque fois différemment, c'est un amour complexe à chaque fois, mais tu en trouveras toujours un morceau quelque part. Si tu n'aimes pas, c'est sûr que tu peux passer ton chemin XDD

Enfin pour répondre à Kerian ça rejoint ce que j'ai dit plus haut, mais je ne voulais pas que ma "gothique" soit une fille forte & courageuse, & tout & tout. Je voulais au contraire qu'elle soit une part compréhensible - mais pourtant idiote - de l'humanité. Ensuite le moment où elle se libère enfin il faut le voir comme la fin de longues années de mutisme & de rejet envers le reste du monde. Il faut bien qu'un jour ça sorte, généralement (JE DIS BIEN GENERALEMENT) tu ne vois pas souvent d'adultes de 40 ans gothiques & mal dans leur peau, toujours complexé par leurs problèmes d'adolescence. =//

Voili voilou, merci encore à vous tous Wink

_________________
http://nsa26.casimages.com/img/2011/05/01/110501055954728454.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
Montrer les messages depuis:   

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fictions et textes Page 1 sur 1

Poster un nouveau sujet
 Réponse rapide  
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 
Répondre au sujet



Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure

Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum




Powered by phpBB Lyoko Edition © 2001, 2007 phpBB Group & CodeLyoko.Fr Coding Dream Team - Traduction par : phpBB-fr.com
 
nauticalArea theme by Arnold & CyberjujuM
 
Page générée en : 0.0375s (PHP: 43% - SQL: 57%) - Requêtes SQL effectuées : 18