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[One-Shot] "Ce n'était qu'un oubli."

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 Auteur Message
Arya MessagePosté le: Dim 22 Nov 2009 18:03   Sujet du message: [One-Shot] "Ce n'était qu'un oubli." Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 21 Avr 2005
Messages: 1948
Localisation: Au pays imaginaire .
Un one-shot plus sérieux abordant un thème sensible qui nous a touché de plus ou moins loin cet été. Bonne lecture Wink

______________


" Ce n'était qu'un oubli. "


J'ai tué ma fille. Hier, j'ai tué ma fille. Je me le répète inlassablement dans l'espoir de comprendre quelque chose. Tout est à l'envers dans ma tête, retourné, comme si on avait cambriolé mon cœur. Il ne reste que des morceaux de verre dans lesquels je la vois. Son visage s'y reflète, j'essaye de la chasser mais elle me hante. J'ai créé un fantôme. "Tu deviens fou Nicolas..." Mais non, regarde, ses grands yeux bleus me fixent, et sa voix ne cesse de demander : "Pourquoi papa ? Tu ne m'aimais plus ? Tu voulais une autre petite fille ? " Je m'asperge le visage d'eau en espérant me noyer avec. J'aimerais que cette putain de culpabilité qui m'empêche de respirer tombe dans le siphon. Qu'elle tourne et qu'elle disparaisse. Je saisis une feuille, un stylo. Ma femme pleure dans la pièce d'à côté. Elle sait que c'est fini. Que le lit restera vide, et que demain, je partirai. Plus jamais je ne la prendrai dans cette chambre où le lit grince à chaque mouvement. En la tuant, je nous ai tués. Triple homicide. Y a-t-il seulement une peine pour cela ? Je ne pourrai plus la regarder en face sans me voir en tant que meurtrier. Sans me voir tel que je suis réellement. " Calme-toi, Nicolas, essaye d'écrire ce qui s'est passé. Remplie ces feuilles. Fais le compte rendu du dernier jour de ta vie de père. Du dernier jour de ta vie. "

C'était un vendredi. Comme chaque jour, je me suis levé à sept heures et Naomi était déjà partie travailler. Je me souviens qu'une torpeur matinale m'avait enveloppée, et que tout me semblait confus. J'ai traversé la chambre à tâtons. J'ai pris la petite dans mes bras, elle dormait encore. Son souffle chaud sur ma nuque estompa le brouillard qui valsait autour de moi. Machinalement, je l'ai posé dans la chaise haute avec délicatesse.
Je me suis fait un café très serré, et préparé son lait. L'odeur de la caféine l'a réveillé. "Papa ? " Je me suis retourné, et je l'ai embrassé. Nez contre nez, un "bisou d'esquimau". Elle a rit aux grands éclats et m'a aspergé de son bonheur. J'étais bien. J'ai fait attention à ce que son chocolat ne soit pas trop chaud, je l'ai mis dans une tasse en plastique. "Laquelle tu veux ma puce ?" "Celle avec Dora, papa, s'il te plait. " Bien-sûr, celle avec dora et babouche. C'était évident. J'ai donc remplie ce singe hideux de lait, et lui est donné. J'ai pesté parce que je m'étais brulé la langue avec mon café. Pas de gros mots devant la petite, donc j'ai pesté poliment. "Pourquoi on n’aurait pas droit au bol en plastique nous aussi hin, y'a pas qu'les gosses qui craignent le chaud ! " " Si tu veux, je te prête le mien Papa " m'a répondu Léna. Adorable, cette gamine. Elle est adorable. "Etait Nicolas." Toi, ta gueule... Donc, je l'ai habillé avec sa salopette Diego. Je n’ai pas trop serré les bretelles parce que c'est fragile une petite. T'as toujours l'impression que si tu lui tiens la main trop fort, tu vas la casser. Et puis, on est passé aux chaussures. Roses, bien-sûr. "Attend papa, je sais faire mes lacets toute seule comme une grande !" "Ah bon ? Montre-moi ça ma chérie." Elle a fait deux belles boucles et les a tournées dans tout les sens. Un truc que j'arriverais jamais à démêler. Elle a fait pareil pour l'autre. "Tu veux que je te fasse les tiens ?" Adorable j'vous dis. On est partit, quatre gros nœuds en guise de chaussures. Je l'ai installé dans son siège auto, je l'ai attaché comme Naomi m'avait appris. Les sangles se croisent, puis on clip. Clic. Voilà.

Je devais l'amener à la garderie, mais en chemin, je me suis rendu compte que je n’avais pas donné ma demande de mutation à mon chef. Une place sur la cote méditerranéenne, une petite merveille, la plage pour la petite, et le restaurant en bord de mer pour la maman. Elles partaient pour être traitées à Paris à 9 heures. Coup d'œil furtif vers ma montre. 8h30. Si je partais maintenant, je pouvais arriver à temps. Accélérateur, et c'est partit. A l'arrière, Léna s'était endormie. Je voyais sa poitrine monter et descendre au rythme de sa respiration. 10 minutes après, je me garais en plein soleil, sur le parking de ma boite. Pas le temps de chercher une place à l'ombre.

J’ai grimpé les escaliers quatre à quatre, Sylvie, la secrétaire, m'a interpellé "Vous n'aviez pas prit votre matinée Nicolas ?" Je lui montrais les papiers. "Dépêchez-vous, Daphnée vient de monter pour aller les chercher." Je la croisai à la sortie de l'ascenseur, lui tendit la lettre. "C'était tout juste Mr.Daril !" J'acquiesçai. " Ah, au faite, le chef veut vous voir. Je devais vous le dire cette après-midi, mais vu que vous êtes là..." Je haussai les épaules, elle avait raison, maintenant que j'y étais, autant m'avancer. Je repris mon souffle doucement. J'avais l'impression dérangeante d’avoir oublier quelque chose. Je cherchais, j'essayais de me souvenir. Rien. Mes pensées m’échappaient comme des oiseaux dans une cage mal fermée. Intouchables mais perturbants.

Je suis monté, agacé, dans le bureau de mon supérieur. Il voulait parler concurrence. J'avais la tête ailleurs, et lui était sur les nerfs à cause d'une boite qui grossissait et commençait à nous faire de l'ombre. Le ton est vite monté, l'altercation était sur le point d'exploser. Deux heures qu'on tournait en rond, et que rien n'avançait. Je m'assis, j’étais fatigué. J'en avais marre de ce boulot qui me bouffait. J’étais censé être pénard dans mon canapé à regarder le match de foot d'hier soir, une despe a la main. Et me voilà dans le bureau de mon chef à faire des heures supplémentaires qu'il ne me paiera jamais. L'heure tournait, il me confia qu'il allait peut-être falloir virer des gens. Que les affaires ne marchaient pas si bien que ça. Il me demanda des noms, je ne répondis pas.

Trois, bientôt quatre heures que je me bousillais le dos sur une chaise inconfortable. Enfin, il en est venu à cette fameuse mutation. "Vous savez, je ne pense pas que vous devriez partir." "Comment ça ? " "Nous avons besoin de vous ici, Nicolas." s’est-il justifié d'un ton faussement flatteur. Je démenti. Je voulais m’en aller. N’importe où serait mieux qu’ici. On s’est disputé sur la question encore une bonne demi-heure avant que la crise de nerf arrive. Il me traita d'égoïste. J’étais sur le point de lui crier " Je pense à ma femme et à ma fille avant tout !" lorsque mes mots raisonnèrent comme une alarme. Une évidence. Le battement d’ailes que j’attendais. Ma fille ? Léna ! Panique totale. Je suis descendu en vitesse, ait manqué de faire tomber Sylvie. "Qu'est-ce qu'il t'arrives ?" Je ne réagis pas. Le parking.
J'arrivai à ma voiture, Léna semblait dormir encore. Mon cœur se calma, je sentis le feu en moi s'apaiser. J'ouvris la portière, la pris dans mes bras. J'aimais toucher sa peau et respirer l'odeur de l'enfance. Mais elle restait inerte. "Léna, c'est papa, réveille-toi." Chuchotais-je à son oreille. Rien. Je lui pris le pou. Rien.

Après ça, c'est le vide. Je me souviens être rentré à la maison, avoir déposé son corps sur le divan du salon. Je me souviens des cris de Naomi, de ses pleurs, de ses coups. De ma détresse silencieuse. Mais c'est tout.

Je pose mon stylo. A présent je vais me lire pour voir si mes mots sont aussi embrouillés que mes pensées.


Aussi emmêlés que ces nœuds sur mes chaussures.

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Math MessagePosté le: Dim 22 Nov 2009 20:02   Sujet du message: Répondre en citant  
Math Rang


Inscrit le: 30 Déc 2007
Messages: 1196
Localisation: Avec Dora, mon héroïne préférée.
C'est vrai que c'est un one-shot spécial. On est déçu quand on arrive à la fin. Pourtant, le sujet est grave mais c'est décrit avec tant de conviction... Ce n'est qu'un oubli ? Bel oubli quand même. Tu sais bien décrire les sentiments. J'adore !! Mais il y a toujours quelques fautes d'orthographes. Ca ne gâche rien à la qualité du texte. Bravo !
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Merci à Chdidi pour mon pack, à Iceberska pour l'userbar et à KiiSka pour la barre de rang !
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Kerian MessagePosté le: Dim 22 Nov 2009 20:14   Sujet du message: Répondre en citant  
Déchiqueteur de Fics


Inscrit le: 01 Aoû 2008
Messages: 1700
One-shot intéressant à lire...

Cependant, je trouve que tu fais trop passer Nicolas pour une victime, et non comme un coupable...

Il a quand même tué sa fille ! On dirait que tu veux qu'on le prenne en pitié ou qu'on l'excuse.
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"La sévérité prévient plus de fautes qu'elle n'en réprime." - Napoléon Bonaparte

"L’élévation d’un homme au-dessus des autres ne se justifie que s’il apporte à la tâche commune l’impulsion et la garantie du caractère." - Charles de Gaulle
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Arya MessagePosté le: Dim 22 Nov 2009 20:37   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 21 Avr 2005
Messages: 1948
Localisation: Au pays imaginaire .
J'ai écrit cette nouvelle pendant une période où ces "oublis" étaient particulièrement nombreux. J'ai d'abord été profondément choquée & révoltée par l'attitude de ces parents. Néanmoins, si certains n'ont aucune excuse, j'ai cherché à comprendre ce qui avait pu entraîner ces catastrophes. J'entendais partout des gens, des journalistes, la presse en générale condamner ces personnes et je voulais tenter de prendre l'histoire sous un autre œil. D'autant plus pour essayer de me contredire, étant donné que j'avais moi-même pensé comme eux.
Évidement le titre est plutôt ironique. C'est mal placé me diriez vous, c'est juste pour tirer l'essence de l'acte plutôt que d'en retranscrire les conséquences. Donc au lieu de faire un titre désespéré, ou même accusateur, j'ai considéré l'évènement en ôtant à l'oubli concerné sa dimension tragique dû à la présence d'un enfant. De cette manière, je pense que ça permet d'ors & déjà de se mettre dans un contexte différent.

Pour ce que dit Kerian, mon but premier était d'aborder le sujet d'un point de vue différent. Souvent, j'écris pour me persuader moi-même du bien-fondée d'une idée qui, à priori, ne me convainc pas. (Je parle de personnes âgées alors que je ne les aime pas (<= sous certains angles), de gothiques alors qu'à l'origine je ne les comprends pas, d'adultère alors que je ne le cautionne pas, etc...) Je cherche ainsi à m'ouvrir à d'autres possibilités, à être plus attentive aux autres & à m'obliger à essayer de les comprendre, et de trouver un "pourquoi" à des actes ou à des comportements qui me semblent dans un premier abord immorales, impardonnables et incompréhensibles. Cela étant dit, j'essaye donc de trouver un contexte qui puisse, non pas justifier, mais expliquer. En conséquence, il s'agit là d'une histoire particulière et si je prends l'exemple de la tromperie, ce n'est donc pas un prétexte ni une excuse que j'offre à tout les hommes/femmes qui trompent. Juste un moyen pour moi de me dire qu'ils ne sont pas tous des salops, & que certains peuvent peut-être être - à défaut d'être défendables - nous apparaitre plus humains.
Là, j'ai voulu trouver l'histoire et les mots qui ferait de mon personnage non plus un connard, un assassin cruel qui a abandonné sa fille, mais plus un père désespéré confronté à la mort de sa fille qu'il a lui-même entraîné. Coupable donc, mais aussi victime.
Voilà, je continue néanmoins à être révoltée à l'idée qu'un homme puisse être aussi inconscient et étourdi (même si ce mot est faible), mais au moins ais-je le réconfort de me dire que certains ont, peut-être, des circonstances atténuantes.

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Sido MessagePosté le: Lun 23 Nov 2009 22:46   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Comme toujours, c'est bien écrit, plein de petites métaphores subtiles et la présence du monde de l'enfance, c'est ainsi qu'on reconnaît ta patte, Sara.

Par contre c'est le thème qui me picote, ce coup là.
Finalement, le fait que ce soient les parents qui souffrent le plus de la mort d'un enfant, même s'il en sont responsables (d'autant plus d'ailleurs) c'est une évidence. Et que cela soit très grave l'est aussi.

J'ai envie de dire : tu prêches des convertis.

Ce genre d'évènement est dramatique, je pense qu'on est tous d'accord sur ce point (celui qui dit "pas moi" est un monstre, brûlons-le) c'est pourquoi je m'interroge sur le but profond de ce texte.

Si c'est d'exploiter le point de vue du père négligeant, je trouve que c'est bien ficelé malgré ce côté lyrique et mélodramatique. Je doute qu'un père à qui ce genre de chose arrive réfléchisse à tout ça. En tout cas, pas de cette manière.
Pour finir, l'effet produit est plutôt ambigu. Comme l'a souligné Kerian, le père est tout de même responsable de la mort de son gosse, ainsi on a du mal à ressentir de la compassion pour ce bonhomme. A ce moment, un sentiment de révolte contre ce genre de personne est crée.
Si on peut compatir, et bien ce texte n'est plus révoltant mais juste triste et perd ainsi de son impact.
En gros, selon notre perception des choses, ce texte peut être soit révoltant mais pour une cause évidente, soit triste pour pas grand chose.

En bref, je trouve que ce texte est bon, mais qu'il ne peut pas être considéré comme une œuvre finie; mais plutôt comme un exercice.

Bravo en tout cas. Mais au risque de me répéter : Joue dans la diversité ! Wink

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Kinshii MessagePosté le: Sam 28 Nov 2009 17:35   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
J'ai relevé quelques fautes, il y en a un certain nombre Wink (je ne te jette pas la pierre, mais si l'on a pas conscience d'en faire, on ne cherche pas à les éviter)
"Je me suis fait un café très serré, et préparé son lait." > Je me suis fait un café très serré, et ai préparé son lait.
"Bien-sûr, celle avec dora et babouche." > Bien-sûr, celle avec Dora et Babouche.
"J'ai donc remplie ce singe hideux de lait, et lui est donné." > J'ai donc rempli ce singe hideux de lait, et lui ai donné.
"Etait Nicolas." > "Etait, Nicolas."
"Une place sur la cote méditerranéenne" > Une place sur la côte
"Ah, au faite, le chef veut vous voir." > " Ah, au fait, le chef veut vous voir.
"J'avais l'impression dérangeante d’avoir oublier quelque chose" > J'avais l'impression dérangeante d’avoir oublié quelque chose
"et lui était sur les nerfs à cause d'une boite qui grossissait et commençait à nous faire de l'ombre." > à cause d'une boîte
"Qu'est-ce qu'il t'arrives ?" > Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
"tous des salops" > tous des salauds (excuse-moi, je me suis emballé)


"J'aimerais que cette putain de culpabilité qui m'empêche de respirer tombe dans le siphon. Qu'elle tourne et qu'elle disparaisse."

Oh ! Shocked !
Il veut se libérer du poids de ses actes ? Pouvoir respirer à son aise ?
C'est carrément ignoble.
De mon point de vue, il devrait plutôt regretter que cette culpabilité ne l'étouffe pas ou ne l'écrase pas.
Il est dans une des rare situation où le suicide est une extrémité valable. Il a détruit son propre bonheur. (J'ai dit une extrémité valable, pas souhaitable, car s'il n'a plus rien à attendre de la vie, la jeter aux orties n'est pas la bonne solution.


J'aime bien tes conclusions, elles remplacent avantageusement une signature.


Je suis d'accord avec Sido, le ton est trop léger pour le bilan post-factum (j'adore le latin de cuisine) d'un père responsable de la mort de sa fille. Je pense qu'il aurait mieux valu mettre cette partie du récit sous forme de flash-back.


Sido a écrit:
Ce genre d'évènement est dramatique

Dommage que tu n'ai pas employé le terme "tragique", je me serais fais un plaisir de te contredire. (juste comme ça, pour le sport ^^)


anecdote amusante *raye "amusante"* Hier, je passais à la pharmacie pour acheter un vaccin contre la grippe A (c'est pas vrai, je tiens à le préciser.) et une femme, jusque là en train de raconter sa vie à la pharmacienne, s'en va poussant sa poussette (logique) avant de revenir une seconde plus tard. Elle avait oublié son deuxième enfant qui s'amusait dans un coin avec les jeux prévus à cet effet.

Ca a fait rire tout le monde, y compris la mère et bizarrement, personne ne l'a traitée de monstre.

J'en déduirais donc que ce n'est pas l'oubli en lui-même que les gens blâment, tout le monde a déjà oublié quelque chose, mais les conséquences que peuvent avoir cet oubli. Ici, pas de conséquences graves. On ne peux pas en dire autant du texte d'Arya.

Pourtant on ne maîtrise pas l'enchaînement des causes et des effets. Imaginons que le gamin se soit aperçu que sa mère était partie sans lui. Il sort de la pharmacie et cours la rejoindre sur le trottoir d'en face.
Quel conducteur peut être sûr qu'il arriverait à éviter après une journée de boulot, un gamin qui se jette devant sa voiture, à une heure où il fait déjà nuit ?

Ce n'est pas nos actes qui font la différence entre un monstre et un étourdit, ce sont leurs conséquences.

Moralité, il est aisé de juger quelqu'un. Que vaut notre jugement ?
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