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[Fanfic] Animae Lacerantis

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 Auteur Message
Mejiro-kun MessagePosté le: Mar 01 Fév 2011 20:47   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 31 Jan 2011
Messages: 200
Je viens de découvrir ta fic et franchement, j'adooore Very Happy Le fait d'aborder les aventures de nos lyoko-guerriers dans le monde des adultes est particulièrement enrichissant je trouve, d'autant plus que tu écris vraiment bien ce qui aide à rendre l'histoire captivante. J'aime bien le fait que Sissi soit de retour dans cette fic, j'espère que son rôle sera aussi (voir plus) important dans à l'avenir que lors de tes premiers chapitres !

En tout cas tu as vraiment bien approfondi l'évolution de nos héros jusqu'à leur arrivée dans la vie active et je trouve ça particulièrement intéressant. Pour le passage du procès c'est vraiment très travaillé, je suis impressionné ! Tu as du te documenter un max pour atteindre ce niveau, non ? Ou en tout cas vraiment te creuser la cervelle. Génial l'idée de réintroduire la "Jeremyfication" et juste trop adorable le baiser Jérémie/Aelita de ton dernier chapitre Embarassed !

J'ai beau cherché, je ne trouve pas de vrais défauts à cette fic, désolé c'est trop parfait pour que je critique Razz

Enfin bref pour tout dire c'est génial, vivement la suite !
_________________
Retour de Code Lyokô New Wave, ma fanfiction, sur le forum ! : New Wave_
Vous pouvez aussi lire d'autres de mes fics sur mon compte fanfiction.net : Mejiro-kun (ff.net)
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Guill@um€ MessagePosté le: Sam 05 Fév 2011 22:44   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 13 Juil 2009
Messages: 118
Localisation: Là où finissent les univers et où commence le chaos ...
Bonsoir.

Bon, je vous avais dit que j'allais être en retard par rapport à d'habitude, mais il faut voir les choses en face : je vais devoir ralentir un peu le rythme, à cause du boulot, comme vous vous en doutez probablement.

Mais nous ne sommes pas là pour parler de choses qui fâchent, alors avant tout, je tiens à remercier encore une fois mes lecteurs et mes commentateurs. Ça peut paraître banal ou répétitif, mais je vous promet que ça vient du cœur.

> Le minaw : Étant donné que nous sommes plusieurs années dans le futur, j'ai supposé que les technologies et notamment la reconnaissance vocale s'étaient développées. Sachant qu'aujourd'hui il est déjà possible de contrôler un petit peu son ordinateur à la voix, ça ne me paraît pas si absurde que dans quelques années on puisse l'allumer d'un mot.

*S'imagine devant son ordi à crier "Allumage !"*


> Amalia : J'écris vite tu trouves ? Je crains bien que cette suite ne te contredise.
Mais enfin je préfère privilégier la qualité à la quantité, et vu que cette dernière est très en retrait, j'espère que la qualité sera au rendez-vous.

Écrivation ? Jamais entendu, mais très beau néologisme !


> Pearl Yumi : Si tu vois des fautes, n'hésite pas à me les signaler, je les corrigerai.
Tu n'aimes pas que le supercalculateur soit connu ? Arf, j'ai bien peur que la suite ne te plaise pas alors ...
Enfin, je ferai de mon mieux.

Quant à Yumi et Ulrich, il faudra attendre le prochain chapitre.


> xana42 : Oui, j'ai imaginé une Europe toujours plus unie et j'espère très fort que c'est ce qui va se produire pour bien montrer au monde que même avec quelques différences, on peut arriver à vivre tous ensemble.
Quant à la fin, ça arrive, ça arrive ... mais pas tout de suite.

> Eva-The-Best : Même remarque qu'à Amalia, je n'écris pas vite mais plutôt longtemps : chaque chapitre me demande environ 10 à 12h de travail ce qui n'est pas rien. Merci toutefois pour tes encouragements.
Et puis ... pas besoin de t'excuser, je ne t'en veux pas le moins de monde. En fait, du moment que tu commentes un chapitre après sa fin (c'est mieux quand même) et avant le début du suivant, tu n'es pas à proprement parler en retard.

> Mejiro-kun : Sissi ? J'ai bien peur de te décevoir, mais je ne pense pas.
Après, tout n'est pas décidé, je suis encore un peu dans le flou.

Pour le procès, je ne me suis pas documenté, mais je me suis inspiré des films et livres que j'ai vus ou lus pour tenter de concevoir un système judiciaire rapide et efficace.

Ayant moi-même vu ton œuvre et ton niveau, je suis très touché par tes compliments. Merci.


Voici donc le chapitre 6, nommé Mea Culpa ce qui signifie quelque chose comme Ma faute.

__________________________

Chapitre 6 : Mea Culpa

« J'ai plus peur de nos propres erreurs que des plans de nos ennemis. » Périclès


Jérémie sortit de sa voiture, et, à peine arrivé devant le bâtiment où il travaillait, il aperçut le policier de la veille qui patientait, attendant probablement sa venue.

- Belpois, veuillez me suivre, le chef veut vous voir, commença-t-il en guise de salut.

Nullement surpris, le jeune génie fit signe de la tête pour indiquer qu'il avait compris et pénétra dans les locaux à le suite de l'agent.

La tête encombrée de pensées complexes et contradictoires, Jérémie ne perçut pas le regard inquisiteur que posait sur lui son guide. Et, bien avant qu'il ne puisse s'en apercevoir, l'ascenseur qui devait le mener au dernier étage émit un son discret pour signaler son arrêt.

Jérémie sortit, poussa l'énorme double-porte du bureau de son patron, et avant même que celui-ci ne se rende compte de sa présence, il s'était assis sur une chaise, le dos droit mais le regard empreint d'une fatigue non dissimulée.

Son supérieur interrompit aussitôt ce qui l'était en train de faire et afficha un sourire de vainqueur insolent et prétentieux avant de s'adresser à son subordonné d'une voix pleine de chaleur feinte :

- Ah Belpois ! Je vous attendais impatiemment !

- Non, sans blague ... songea férocement Jérémie, je ne l'aurais jamais deviné ...

- Mais où est Stones ? demanda-t-il d'un ton affecté.

- Elle est à l'hôpital, monsieur, répondit Jérémie en tentant de masquer toute la rancœur qu'il éprouvait.

Heureusement, l'arrogance de son interlocuteur ne lui permit pas de comprendre une telle nuance, et il poursuivit comme si le fait de voir l'un de ses employés en danger de mort n'était qu'un mince contre-temps qui n'avait pour unique conséquence que de ralentir son ambitieux projet :

- Eh bien, souhaitons qu'elle se remette, fit-il d'un ton laissant penser qu'il s'en fichait royalement.
Bien, Belpois, continua-t-il visiblement très excité, votre nouveau travail sera ...

- D'adapter le travail de Franz Hopper à un usage militaire strictement voué à la défense et à l'entrainement ? fit Jérémie ironique. Et puis coder une intelligence artificielle capable de contrôler le monde numérique, je suppose.

- Heu ... Eh bien oui, c'est ça, reprit son chef d'un ton embarrassé, sans avoir remarqué le sarcasme, remarquable esprit de déduction, continua-t-il pour tenter de garder contenance.
Puisque vous avez l'air d'être parfaitement conscient de ce que vous avez à faire, je vous laisse procéder à votre manière, mais j'attends des résultats, termina-t-il d'un air entendu.
Questions ?

- Eh bien ... hésita Jérémie.

Il était clair que son boss n'allait probablement pas tarder à savoir la vérité à propos de XANA. Devait-il l'informer ?

- Vous savez que vous pouvez tout me dire, Belpois, dit l'homme d'un ton presque paternaliste.

Jérémie fit alors l'erreur de croire que, pendant un instant, il avait en face de lui quelqu'un soucieux du bien-être et des angoisses de ses employés.
Il décida alors de lui révéler la vérité :

- Vous savez probablement qui est XANA maintenant, non ?

- En effet.

- Je ... Je dois vous dire que nous avons fait une erreur ... Il n'est pas mort ... Il est revenu, je l'ai vu.

Le directeur de la recherche le regarda alors dans les yeux, tandis qu'un éclair de surprise passait dans les siens avant qu'il ne parvienne à la maîtriser et à clore l'entretien sur un ton d'une indifférence peu commune :

- Alors combattez-le encore un fois, Belpois, et soumettez-le à nouveau. Faîtes tout votre possible pour éviter les dommages matériels et humains, mais souvenez-vous du travail que je vous ai confié. C'est le plus important. Achevez-le et vite, et ce quel qu'en soit le prix.

Jérémie sortit bouillonnant de rage. Il savait son chef extrêmement prétentieux, égoïste et pour le moins stupide. Mais il venait désormais d'acquérir une nouvelle conviction. Il était également au moins aussi malfaisant que XANA.
Et contrairement au programme multi-agents, lui ne devait ceci qu'à lui-même.

Il pénétra dans son bureau, le regard obstinément fixé vers ses pieds comme si ces derniers pouvaient lui être d'un quelconque secours.
Comment dans ces conditions pouvait-il continuer à espérer ? Comment pouvait-il continuer à se battre ? Lui qui pendant des années avait lutté et relevé les défis les plus dangereux dans le plus strict secret ... était-il de taille à affronter cette nouvelle menace ? Et puis, le monde pour lequel il combattait, le monde pour lequel ils combattaient tous, n'était-il pas tout simplement une chimère ? Une utopie aussi belle que vaine ? Puisque finalement ... Après XANA et après l'attitude de son boss ... Jérémie commençait à se demander : le pire ennemi de l'humanité ... qui était-ce sinon elle-même ?

- Alors, on commence par quoi ? fit une voix qu'il ne connaissait que trop bien.

Il leva les yeux vers la personne qui avait interrompue ses pensées noires et eût le grand plaisir de reconnaître son ange tombé du ciel. Ou plutôt revenu de l'hôpital.
Il lui adressa un regard remplit de tendresse avant de s'avancer vers elle en lui répondant, enthousiaste :

- Aelita ! Ils t'ont laissé sortir alors ?

- Non, reprit celle-ci d'un ton visiblement très amusé, mais je me suis donné l'autorisation toute seule.

Jérémie sourit et secoua la tête l'air de dire « Tu es vraiment incorrigible ».
Il s'avança vers Aelita, et voyant que celle-ci lui tendait la joue, il lui fit la bise, légèrement déçu, mais tentant de ne pas le montrer.

Alors que leurs deux pommettes se rencontraient pour la seconde fois, Aelita lui murmura à l'oreille :
- Ne prend pas ça pour une totale abnégation de ce qu'il s'est passé hier soir entre nous, mais je n'ai pas envie que tout le monde soit au courant, et encore moins le chef d'après ce que tu m'en as dit et puis ... j'ai besoin de temps, Jérémie.

L'interpellé acquiesça. Cette disposition lui convenait : lui aussi avait besoin de réfléchir aux implications de ce geste qui, sur le coup, lui avait semblé être d'une limpidité évidente.
Pouvaient-ils avoir une relation sérieuse après toutes ces années à vivre éloigné l'un de l'autre ? Pouvaient-ils continuer à s'aimer après toutes ces années passer à se tourner autour ? Et enfin, pouvaient-ils former un couple en dépit du retour de leur pire ennemi ?
Jérémie n'en était pas si sûr, et ces questions sans réponse hantaient son esprit tout comme, il en était persuadé, celui d'Aelita.

- Alors ? continua Aelita.

- Eh bien, l'idée c'est d'adapter les travaux de ton père à un usage militaire, répondit le jeune génie en haussant les épaules.

- Je vois ... Et XANA ? Tu lui en as parlé ?

- Oui.

- Et ... ?

- Il s'en fiche royalement. Le projet qu'il nous a confié doit tout prévaloir et absolument aboutir, je cite : "quel qu'en soit le prix".

- Mais quel crétin ! s'exclama Aelita plus fort qu'elle ne l'aurait voulu.

Elle jeta aussitôt un regard apeuré à Jérémie, une main sur la bouche. Celui-ci la rassura en souriant :

- Ne t'inquiète pas, vu la taille de la porte qu'il a fait mettre à son bureau dans le genre "c'est moi le chef, j'ai la plus grosse", il ne t'entendrait même pas quand bien même tu serais juste derrière la-dite porte.
Mais fais tout de même attention à son chien de compagnie, termina-t-il à voix basse en désignant de la tête le policier qui les observait à travers la vitre, les sourcils froncés.

Ils observèrent tous deux un silence tendu avant qu'Aelita ne prennent la parole une nouvelle fois pour exprimer ce qu'ils ressentaient tous les deux :

- Jérémie, tu crois qu'on doit le faire ?

- Je ne sais pas ... répondit l'interpellé mal à l'aise. S'il ne s'agissait que de nous, je te répondrai oui, car en refusant, on signe notre arrêt de mort professionnel.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? fit Aelita perplexe. Même si nous ne participons pas à ce projet, il y aura toujours quelqu'un pour vouloir nous embaucher, je sors du MIT et toi de l'École Polytechnique quand même !

Jérémie sourit faiblement avant de répliquer :
- Si ça marchait comme ça ...
Mais, non ... Nous travaillons pour des gens dangereux Aelita, et si nous refusons de développer leur projet, ils sont bien capables de manipuler nos dossiers pour y insérer de fausses informations et ainsi compromettre totalement toutes nos chances d'être employé dans quelque autre entreprise que ce soit.

- Effectivement, je n'avais pas pensé à ça, murmura la jeune fille.

- Mais, même en gardant ce détail à l'esprit, ta question est toujours d'actualité : doit-on le faire ? En a-t-on seulement le droit ? reprit Jérémie pensif.

- Je ne sais vraiment pas ... Ça ne peut pas être si terrible que ça, si ? Après tout, ils veulent s'en servir d'arme défensive, c'est bien ce que tu m'as dit, non ?

Jérémie sourit :
- Tu n'a rien perdu de cette naïveté qui te caractérisait, c'en est presque touchant.
Ne t'est-il pas venu à l'esprit que ça pouvait être un mensonge ?
Crois-tu vraiment qu'un homme tel que Coudeur soit capable de garder une arme telle que celle-ci dans un usage strictement défensif ?

- Non, bien sûr, répondit précipitamment Aelita. Mais tu me connais, je cherche toujours l'espoir là où il n'y en a plus ...

Jérémie opina du chef. Il est vrai qu'Aelita était une incurable optimiste. C'était une des choses qu'il appréciait le plus chez elle. Elle oubliait souvent le pire pour songer au meilleur, y puisant sa force de vivre. Mais pourtant, elle n'était jamais déçue, et même dans les moments tragiques, elle avait lever les yeux vers le ciel comme pour défier les étoiles et leur montrer qu'elle n'avait pas peur. Car « demain sera un autre jour, un jour meilleur ».

Alors qu'il se laissait peu à peu envahir par la mélancolie, une solution géniale se présenta à lui ; une solution qui pouvait bien résoudre le problème qu'il avait maintes fois tourné et retourné dans sa tête. Ne prenant même pas le temps d'y réfléchir, il regarda Aelita droit dans les yeux avant de lui dire, visiblement très excité :

- J'ai une idée !

- Je t'écoute, répondit-elle d'un ton intéressé.

Alors, tout en réfléchissant aux implications qu'il pouvait susciter Jérémie exposa son plan à Aelita.
Quand il eut finit de parler, son interlocutrice sourit :

- C'est génial Jérémie : à la fois dingue et très risqué. Mais bon, c'est la seule option que nous ayons après tout. J'en suis.

- Bien, alors allons-y.

Ils quittèrent la pièce et montèrent dans l'ascenseur, direction le dernier étage. La détermination de Jérémie n'avait d'égale que son appréhension. Il s'apprêtait à jouer avec le feu ... Et ce feu-là, s'il parvenait à prendre, alors rien ne pourrait plus l'éteindre ...

- En effet, elle est énorme, commenta Aelita quand elle put la voir la porte du bureau du chef.

Ils entrèrent sans frapper et restèrent debout, le temps que l'homme s'aperçoive de leur présence.

- Stones ? commença-t-il surpris. Vous êtes rétablie ?

- Ce n'était pas grand chose, mais je vais mieux, merci.

- Bien, pourquoi cette entrée ... inattendue ?

- Nous avons longuement réfléchi, expliqua Jérémie, et nous pensons que pour mener à bien votre projet il nous faut nous inspirer des travaux de Franz Hopper, et de ce fait retourner à l'usine, ce qui nous permettrait en plus de lutter bien plus efficacement contre XANA.

L'homme ne répondit pas tout de suite.

- Ok, fit-il enfin. Allez donc dans votre usine, mais je vais dire à Bériard de vous accompagner.
Nous ne voudrions pas qu'il vous arrive quelque chose, n'est-ce pas ?

Jérémie et Aelita comprirent parfaitement la menace à peine voilée qui se cachait sous la dernière phrase. Leur patron se contrefichait totalement de ce qui pouvait bien leur arriver du moment qu'ils achevaient leur travail dans un délai respectable.

Ils descendirent et prirent la voiture de Jérémie, accompagné d'Alexandre qui fit les yeux rond en découvrant le petit bijoux du jeune génie.

- Eh ben, ça c'est une caisse Belpois ! s'exclama-t-il.

- Elle vous plaît ? demanda Jérémie.

- Si elle me plaît ? fit l'autre incrédule. Elle est magnifique vous voulez dire !

Jérémie lui tendit les clés et dit :

- Je vous laisse la conduire jusqu'à l'usine si vous me promettez de ne pas avoir d'accident.

L'agent saisit les clés d'un air confiant.
- Ne vous inquiétez pas, j'ai eu la meilleure note en conduite à grande vitesse, répliqua-t-il avec un clin d'œil.

- Heu ... Grande vitesse ? fit Jérémie inquiet.

Mais le policier s'était déjà installé dans le véhicule.

Finalement, après un bon quart d'heure d'accélérations fulgurantes et de virages au frein à main dans les rues de Paris, l'agent de police stoppa la Lamborghini, miraculeusement encore intacte, aux abords de l'usine, en sortit et remit les clés à son propriétaire avant de le remercier chaleureusement.

- Mais ce n'est rien, répondit celui-ci au bord de la nausée.

Alexandre réprima un bref éclat de rire puis s'engagea sur le pont menant au bâtiment abandonné à la suite des deux Lyokoguerriers.
Une fois descendus à l'aide des cordes, ils empruntèrent le monte-charge et débouchèrent dans la salle de contrôle du supercalculateur. Jérémie s'installa devant le pupitre et déclara :

- Bien, nous avons de pain sur la planche.

Et la journée ainsi passa. Jérémie et Aelita échangeaient des idées en des termes incompréhensibles tandis qu'Alexandre s'ennuyait ferme. Il avait renoncé à comprendre de quoi parlait les deux chercheurs quand Jérémie avait tenté de lui expliquer ce qu'il faisait sous le regard amusé d'Aelita. Il se souvenait simplement qu'ils avaient pour ordre de "booster les performances de Lyoko".

La fin d'après-midi était déjà bien entamée quand Jérémie annonça :
- Bon, il est temps que j'aille faire mon rapport au chef, dit-il. Aelita, tu restes pour surveiller l'avancement de nos derniers calculs ?

- Ça marche, répondit la jeune fille de bonne humeur. Bériard vous me tenez compagnie ?

- Si vous voulez, fit l'agent assis dans un coin, du moment que vous ne vous remettez pas à me parler de "physique qu'en tique" ...

Aelita sourit puis fit signe de la main à Jérémie tandis que les portes du monte-charge se refermaient devant lui.


Jérémie entra pour la troisième fois de la journée dans le bureau de son supérieur. Celui-ci leva les yeux vers lui.

- Ah, Belpois, commença-t-il avec un grand sourire. Vous venez faire votre rapport, c'est bien ça ?

Jérémie le regarda d'un œil méprisant. « Rira bien qui rira le dernier ... »
Mais il se força à répondre :

- En effet, nous avons bien avancé. Le monde virtuel était, à vrai dire, déjà quasiment prêt ce qui nous a permis de publier nos résultats rapidement.

- Pu-publier ? balbutia le chef livide.

- Bien sur, répondit innocemment Jérémie. Pour que tout la communauté scientifique en profite, c'est une découverte majeure après tout.
Pourquoi ? Il ne fallait pas ? demanda-t-il d'un ton faussement surpris après avoir vu la réaction de son interlocuteur.

Ce dernier ne répondit pas et, une grimace de fureur tordant ses traits, il ordonna à son écran de s'allumer d'une voix rageuse. Le journal télévisé commençait tout juste :

- Bonsoir, entama la journaliste d'un ton neutre. Ce soir, la nouvelle du jour est d'ordre scientifique. Un chercheur du gouvernement français a publié ses résultats sur la physique quantique. Ces résultats contiennent notamment un code permettant la création d'un monde virtuel relié au réseau et une liste d'étapes détaillées pour concevoir un scanner qui permet d'y numériser des personnes. La plupart des pays riches ayant déjà développé des calculateurs quantiques, ce ne sont pas moins de plusieurs dizaines de copies du monde virtuel original qui circulent dorénavant sur le réseau.
Sur place, notre correspondante, Milly Soloviev.

A cet instant, le téléphone de Jérémie sonna. Il décrocha et eut la surprise d'entendre la voix paniquée d'Aelita :

- Jérémie ! On a un énorme problème, viens vite à l'usine !

Jérémie effaça alors instantanément le petit sourire qui trainait toujours sur son visage. Il se leva de sa chaise en jetant un regard en biais à son patron, toujours bloqué devant son écran plat puis monta dans l'ascenseur, et une fois arrivé en bas sprinta jusqu'à sa voiture.

Il traversa Paris au mépris d'une bonne moitié des règles de circulation en vigueur et arriva enfin à l'usine dans un crissement de pneu ; le ton qu'avait employé Aelita était toujours gravé dans sa mémoire : ce n'était pas que de la frayeur, il y avait perçu une grande culpabilité.

Il emprunta une nouvelle fois le monte-charge, suppliant presque la machine de faire au plus vite, et quand il fut enfin arrivé dans la salle du pupitre de commande, à peine dix minutes après son départ de son lieu de travail, il fonça vers Aelita.

- Ah, enfin tu es là, fit la jeune femme soulagée.

- Alors, quel est le problème ? demanda fiévreusement Jérémie.

- C'est XANA, encore lui, répondit Aelita. Il attaque les copies de Lyoko qui ne sont pas encore suffisamment protégées.

Jérémie jura.

- Je n'avais pas pensé à ça ! Saleté de programme ...
On sait ce qu'il compte en faire ?

- Non, répondit Aelita qui peinait visiblement à ne pas pleurer. Mais Jérémie ...

- Qu'est-ce qu'il y a Aelita ? l'interrogea Jérémie soudain inquiet.

- C'est Alexandre. Bériard, je veux dire. Il ne m'a pas écoutée, et il n'a pas voulu t'attendre. Il m'a menacée pour que j'accepte de le virtualiser sur Lyoko. Alors il est entré dans le scanner, et avant que j'ai pu faire quoi que ce soit j'ai entendu un hurlement déchirant et puis plus rien. Je crois ... je crois qu'il est mort.

Aelita éclata en sanglots.
Jérémie lui tapota maladroitement le dos, puis, solennel, il descendit à l'étage inférieur.

Face à lui, dans un scanner ouvert, se tenait Alexandre, recroquevillé à l'intérieur du caisson, la bouche et les yeux grands ouverts, une expression de terreur figée sur le visage.

Jérémie s'agenouilla en silence, les larmes aux yeux auprès de cet homme qu'il n'avait même pas pris le temps de connaître.
Il tendit la main vers le visage du défunt et lui ferma les yeux.
Alors il sentit quelque chose de bizarre. Comme une pulsation.
Il plaça son index sur la gorge du policier et sentit son pouls battre.

Il se sentit d'abord soulagé de voir que l'homme n'était pas mort. Puis perplexe ...
Était-il dans le coma ou seulement évanoui ? Était-ce une simple coïncidence ou y avait-il un rapport avec le scanner ?

Alors Jérémie se souvint de ce que lui avait dit Aelita : « Jérémie ... Toutes ces dépressions ... Je crois que c'est XANA ... »

Une idée folle germa dans son esprit.
- Non ! pensa-t-il horrifié. XANA, tu n'oserais pas ...

Et pourtant, c'était la seule explication ...
Il remonta à la hâte, s'assit sur le siège qu'Aelita avait quitté puis se mit à pianoter à toute vitesse sur le pupitre de commande.

Il lança d'abord une première requête et manqua de s'étrangler en voyant le résultat.
Alors, il ouvrit le code source de son programme multi-agents. Il n'eut même pas besoin de chercher tant elle était évidente. L'anomalie crevait les yeux.

- Je comprends, marmonna-t-il enfin en secouant la tête.

- Qu'est-ce que tu comprends Jérémie ? demanda Aelita, anxieuse, qui s'était faufilée à ses côtés quand elle l'avait vu taper sur le clavier comme si sa vie en dépendait.

Jérémie tourna son fauteuil vers elle et la regarda droit dans les yeux avant de répondre :

- Je comprends enfin comment XANA a pu nous échapper il y a douze ans, annonça-t-il d'une voix grave.
Je crois également deviner ce qu'il a prévu de nous faire subir.
Il y a douze ans, nous avons fait une énorme erreur Aelita. Nous n'avons pas le droit de refaire la même.
Sinon, ce sera l'extinction pure et simple de la race humaine.

___________________

Bonne soirée à tous.
_________________
« Jim ! Tu es encore pire que les obscurantistes qui ont brûlé la grande bibliothèque d'Alexandrie !
- Ha ... Euh, merci Suzanne ! »


Dernière édition par Guill@um€ le Dim 06 Fév 2011 11:30; édité 2 fois
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Mejiro-kun MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 10:52   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 31 Jan 2011
Messages: 200
AAAAAAAAAAAAAAH, Comment tu peux mettre un tel suspens à la fin et conclure par un simple "bonne soirée à tous" !?Surprised

Nan plus sérieusement j'adore, Jérémie et Aelita ont bien joué en rendant publiques leurs recherches, c'était vraiment bien trouvé ! En parlant de ça j'aime bien la façon dont tu as réintroduit Milly par la même occasion, au moins elle a réussi à accomplir son rêve de devenir journaliste ^^.

Qu'est-ce qui est arrivé au policier ? Je suppose que XANA a du lui implanter quelque chose où un truc du genre mais bon, il va falloir attendre les chapitres suivants pour en savoir plus Crying or Very sad

A part ça le caractère d'Aelita est vraiment très bien représentée dans ce chapitre : à la fois naïve et intelligente, par contre j'ai hâte de voir comment sa relation avec Jérémie va progresser.

Dommage pour Sissi mais je survivrai XD, par contre j'étais mort de rire tout seul devant mon écran en lisant le "c'est moi le chef, j'ai la plus grosse", c'est quand même assez ambigu Twisted Evil Et aller, je remets ça avec les allusions, j'arrête désolé ^^'

Sinon c'est toujours aussi bien écrit : je m'incline, félicitation ! J'ai vraiment hâte de lire la suite et surtout prend ton temps pour l'écrire, ne te tue pas à la tâche !
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Le minaw MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 11:06   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 13 Déc 2010
Messages: 354
Localisation: Dans le kernel !
Génial, comme d'hab... Je n'ai pas vu de grosse faute, a part "Et puis coder une coder une intelligence artificielle capable de contrôler le monde numérique, je suppose." qui ne veut rien dire. Mr. Green
J'aime bien les métaphores et les tournures de phrases que tu emploies, il y en a de plus en plus.

Bonne continuation!

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Eva-The-Best MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 11:17   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 19 Déc 2010
Messages: 97
Yes, je ne suis pas la dernière a commenté !! mdr (je suis emballée pour ça, ça fait peur ! Mr. Green)

Alors, j'adore toujours autant ta fic', ce n'est pas possible ! Razz

Mais il y a une phrase que je n'ai pas très bien coompris : (ligne 19-20) Et puis coder une coder...
Pourrais-tu me l'expliquer ?
Merci d'avance et BONNE CONTINUATION

P.S : J'éspère que tu va mettre Jérémie et Aelita ensemble même si j'en suis sûre à 99 %.


Dernière édition par Eva-The-Best le Lun 07 Fév 2011 16:25; édité 2 fois
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DimIIy MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 11:33   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 23 Oct 2009
Messages: 1044
Localisation: Dans mon lit , en train de manger des kinder Bueno !
Eh baah nan Eva ! T'es pas la preums MOUAHAHAHA !

Nan mais Guill@ume ca va pas de nous laisser comme ça ?! La maintenant t'as mis ma curiosité en mode "On" !
Bon j'ai pas grand chose à dire ! Je n'ai pas vue de fautes particulière (en vraie j'ai lue ta fic à 0h30 j'avais les yeux gonflés et ils se fermaient petit à petit xD mais j'ai reussi à lire jusqu à la fin et j'ai même pas besoin de relire ce matin j'avais encore toute ma tête )

Ah mes doutes sont confirmé ! Je me disais bien que le patron de Jeremy n'était pas un gentil petit agneau ! Dans quelle but veut t-il que Jeremy reprenne les traveau de FH ?

Et pour la citation de Jeremy " C'est moi le patron donc j'ai la plus grosse" je ne me prononcerai pas ! Mais j'avoue que je me suis demandée pourquoi il avait dit sa la moitié du chapitre il a fallue que je revienne en arrière pour comprendre qu 'il parlait de la porte xD

Je pense que l'erreur des héros c'est d'avoir lancé un retour vers le passée pour Sissi ! Ce qui a permi a XANA de ce régénéré ...Enfin c'est seulement une hypothese !

En tout cas je suis impatiente de connaitre la suite !

_________________
http://imageshack.us/a/img521/7369/signaturedimiiy.png


Merci me98 !!

Texte by me : Disparition (2eme version de préférence )
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Adwys MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 11:34   Sujet du message: Répondre en citant  
[Manta]


Inscrit le: 26 Sep 2010
Messages: 559
*Part commenter la Fan-Fic' au Titre qui à l'air nulle Mr. Green*

Coucou ! Wink
Bon, au début je ne voulais même pas la lire car le Titre ne semblait pas attirant.
Après, hier soir j'ai lu toute l'histoire en un coup et j'ai Adoré ! Mr. Green

A un moment j'ai cru que nos Héros allait rester en Prison Razz ! *sort*
J'espère également que tu vas mettre Aelita/Jérémie ensemble. Mr. Green
Est-ce qu'il y aura du Ulrich/Yumi Smile ?

J'aime bien tes Phrases, enfin je veux dire, comment tu les formes. Wink

XANA est donc toujours vivant ? Cool *Mouhhhhaaaahhh*
sort

Bonne Continuation ! Continue comme ça ! Wink

_________________



I wish I could follow you to the shores of freedom where no one lives.
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Kvothe MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 11:42   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 12 Mar 2010
Messages: 24
Localisation: Université d'Imre
C'est un peu, le tout pour le tout, là, ce que nous fond Aelita et Jérémie. Leur patron est vraiment... un patron xD.

J'espère qu'on va bientôt revoir le reste du groupe, pressé de voir comment va évoluer le groupe ensemble après tout ce temps et surtout les "anciens couples".

Xana aurait simuler sa mort ? O_o Se serait cachée pour devenir plus fort ?

C'est mon hypothèse en tout cas.

Vivement la suite =).

_________________
http://img543.imageshack.us/img543/1468/lenomduvent.jpg

J'ai libéré des princesses. J'ai incendié la ville de Trebon. J'ai suivi des pistes au clair de lune que personne n'oserait même évoquer. J'ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels.
J'ai été exclu de l'Université à un âge où l'on est encore trop jeune pour y entrer. J'y étais allé pour apprendre la magie. Je voulais apprendre le nom du vent.
Mon nom est Kvothe.
Vous avez dû entendre parler de moi.
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xana42 MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 14:45   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 17 Déc 2010
Messages: 26
Localisation: st etienne
Et si on le torturais pour connaitre la suite ? Twisted Evil
C'est genial contibue comme ça.

_________________
pour xana

http://img156.imageshack.us/img156/9870/34586.png
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Amalia MessagePosté le: Mar 08 Fév 2011 19:13   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 23 Aoû 2010
Messages: 271
...
POURQUOI T'A PAS MIS LA SUITE S'PECE DE SADIQUE!!!

Pourquoi? Pourquoi?

Oui bon caaaalme...

Alors cette suite... Est super! J'ai pas vu de fautes. C'est toujours aussi joliment écrit. C'est un plaisir de lire! On entend pas beaucoup parlé du reste de la bande je trouve.
Pourquoi le mec est dans le coma? Est-ce que Xana à trafiqué les scanners? Je pense que son plan a un rapport avec les copies de Lyoko. J'en suis même quasiment sur! Et aussi: J'aime beaucoup la relation d'Aelita et Jérémie!

Super efficace ces calmants! Sur ce bonne continuation!

_________________

Fire and ice
Some say the world will end in fire
Some say, in ice
From what I've tasted of desire
I hold with those who favor fire
But if it had to perish twice
To say that for destruction ice
Is also great
And would suffice

La décision,

Retrouvez-moi sur mon blogounet où j'écris ici :3 : http://vaurienne.eklablog.com/
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Kinshii MessagePosté le: Mer 09 Fév 2011 18:30   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Y’a pas à dire, le titre a le mérite d’être original. Finalement, ce n’est peut-être pas plus mal que l’on n’y comprenne rien. Moi ça me plaisait en tout cas, enfin bon, c’est trop tard. (Toute façon, j’aurais deviné).

Le prologue n’est qu’une réécriture de la fin du D.A, mais c’est encore le meilleur procédé pour placer son récit dans la continuité de la série.


Décidément, t’as un rythme d’écriture trop rapide pour moi… Je pense que je vais locker ce topic quelques temps, histoire de pouvoir lire tout ça tranquillement ^^

« Deux ans de combat acharné contre l'entité maléfique se révélèrent nécessaire avant que… »
> Vu comment ta phrase est tournée, on a l’impression que ces deux ans étaient une étape incontournable, une condition sine qua none.

« L'époque des Lyokoguerriers était bel et bien terminée. »
> J’ai un doute… belle et bien terminée ? à vérifier ; Lyokô-guerriers ou Lyokôguerriers

« une fenêtre était installée dans son dos qui n'ajoutait d'ailleurs quasiment plus aucune luminosité à la pièce, donnant une idée de l'heure avancée, tandis que, lui, était assis à un bureau fait de bois clair, et sur lequel s'entassaient des dossiers et un ordinateur. »
> C’est la foire aux virgules ? Smile
On n’entasse pas un ordinateur, donc il y a un souci dans ta phrase. (Et puis une fenêtre n’est pas vraiment installée). Personnellement, je l’aurais écrite ainsi :
Assis dos à la fenêtre qui n’apportait plus aucune luminosité à la pièce étant donné l’heure avancée, il était à moitié dissimulé par l’ordinateur et les piles de dossiers qui s’entassaient sur son bureau de bois clair.

Ce n’est pas une correction, simplement une solution avec moins de virgules.

« une banale plante verte égayait un petit peu l'atmosphère. »
> Se méfier des plantes vertes, mais je suis hors sujet.

« - Ça ne s'est pas si mal passé après tout, pensa-t-elle. »
> Tiens, toi aussi tu mets un tiret même lorsqu’il s’agit d’une pensée ?

« Elle fut rejoint quelques minutes plus tard par Jérémie »
> Rejointe

« A 17H, heure de vérité »
> En toutes lettres les heures

« un billet de 50 € »
> Je vais bidouiller pour qu’il soit impossible d’écrire le moindre chiffre sur le forum, même les dates, vous devrez les écrire en toutes lettres (ce sont les seuls chiffres qui échappent à la règle).

« pendant 9 ans »
> neuf ans

« J'étais d'ailleurs la seule à jamais avoir compris quoi que ce soit à tes explications foireuses »
> Je suis d'ailleurs la seule à jamais avoir compris…
Ou : J'étais d'ailleurs la seule à comprendre quoi que ce soit à tes explications…
Sinon, cela sous-entends qu’aujourd’hui, elle n’est plus la seule.

« Lyoko »
> Lyokô

« Tu sais, en neuf ans, on a bien le temps de changer »
> Alléluia…

Très peu de fautes, si on oublit celles que je n’ai pas vu et les chiffres.


ce qu'elle redoutait tant n'était rien d'autre qu'un banal entretien d'embauche pour le poste de ses rêve, le genre d’entretient qu’on n’a qu’une seule fois dans sa vie… si on a de la chance.


Les retrouvailles sont plutôt bien écrites


J’ai décidé de laisser tomber la crédibilité, notamment au niveau du recrutement des écoles, comme ce n’est pas le sujet de ta fic, la qualité n’en souffre pas.

C’est un début qui change de ton autre fic. Pour le moment, pas d’intrigue à l’horizon. Au menu, c’est retrouvailles à la sauce nostalgique.




Chapitre 2

« pour être sure que tout était bien en ordre »
> sûre (dans le sens de certaine, fiable, etc. il faut un accent)

« Mais bien sur ... »
> sûr ; pas d’espace avant les points de suspension.

« Élisabeth ouvrit de grand yeux »
> grands yeux

« sans m'avertir des vrais risque »
> risques

« c'est toujours mieux qu'un épisode d'amour gloire et beauté, non ? »
C’est une émission, donc j’imagine qu’il y a des majuscules.
> Amour, Gloire et Beauté

« L'air frais qui léchait leur peau leur faisait leur plus grand bien »
> Si t’avais voulu le faire exprès, tu n’aurais pas réussit ^^

« - Tu ne me croyais pas ? fit William amusée. »
> amusé

« Pourquoi donc tenais tu tant à mon montrer tout ça ? »
> tenais-tu

« Mais que peut-il bien me vouloir ? fit le jeune femme pour elle-même. »
Moi aussi je suis dyslexique avec mon clavier
> la jeune femme


La présentation de tes dialogues est étrange. Tu passes parfois à la ligne en pleine réplique, et comme tu n’utilise pas de guillemets, c’est pas évident de s’y retrouver.

« - Mademoiselle Ishiyama, vous êtes en état d'arrestation.
Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. »

« Pendant ce temps, chez Jérémie, on frappa à la porte. »
Je suis plutôt sceptique face à ces « didascalies ». Tu crois pas que ça passerait mieux avec une phrase du style :
Jérémie était occupé à se préparer un bon petit plat de ravioli au micro-onde lorsqu’on frappa à la porte.

« Jérémie, stupéfait ouvrit le porte. »
> la porte




« Et là, Jérémie le vit. Dans les yeux de William.
Le signe de XANA. »
Ah, ouais. Ça c’est une chute. J’ai vraiment cru que tu été déterminé à faire passer William pour le dernier des enfoirés. Mais ce n’est que X.A.N.A, tout va bien ^^



Le Minaw a écrit:
Et je trouve ennuyeux la partie "journal de Jérémie", du puisé a 100% dans un ep.


Fallait faire comme moi, et zapper ^^
Ceci dit, tu as bien fait de l’écrire en entier. Il fallait que cela figure dans ta fic, et c’est normal que nous le survolions.



Bon, chuis désolé, mais je suis complètement largué dans ma lecture. Je comptais te rattraper, mais je n’ai fait qu’être distancé, de plus en plus. Je poste donc toujours ce commentaire des premiers chapitres, et j’espère réussir à lire la suite Mr. Green

Bonne continuation, mais avec modération, d’accord ?


J’essaierais de creuser un peu plus la prochaine fois. De toute façon, t’es un grand garçon, tu devrais réussir à écrire sans moi, je m’inquiète pas trop ^^
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