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[Fiction] D'un monde à l'autre

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 Auteur Message
GummyBear MessagePosté le: Lun 01 Avr 2013 14:52   Sujet du message: [Fiction] D'un monde à l'autre Répondre en citant  
[Tarentule]


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Bonsoir, cher public !
Après avoir décidé d'écrire la suite de cette petite joke du premier Avril, je me suis rendu compte d'un potentiel scénaristique complètement inattendu et j'ai décidé d'en faire une vraie fiction, avec des chapitres et une intrigue un peu moins décousu. Le titre n'est plus vraiment adapté, mais je demanderai à déplacer l'histoire dans la section Fiction, plutôt que FanFiction, pour des raisons assez manifestes. Je changerai dès lors. EDIT: C'est fait. Je m'excuse d'ailleurs des problèmes logistiques fortuits, inhérent à ce renommage.

Je n'ai rien de plus à vous dire, si ce n'est à vous souhaiter une excellente lecture, bien délirante !

L'introduction du premier avril
Spoiler




Quinze années se sont écoulées depuis la disparition de Xana. Les anciens héros qui défendaient autrefois le monde contre cette menace finirent par oublier le super calculateur. Ils se séparèrent après le lycée. Chacun avait désormais sa propre vie, son propre combat à mener. Jérémie se lança dans des études de physique et décrocha un travail quelques mois à peine après l'obtention de son diplôme. Ulrich s'engagea dans l'armée. Quant à Odd, il fit de sa passion du cinéma son métier : il devint réalisateur. Yumi, fidèle à sa culture, enseigne aujourd'hui le japonais dans une faculté réputée. Aelita s'est fait connaître de grands producteurs et est aujourd'hui un DJ très prisé dans la région.

Ces héros finirent même, au fur et à mesure, par s'oublier entre eux, mais les desseins d'autres personnes en avaient décidé autrement.

La gare est bruyante, il ne fait ni chaud ni beau. Des groupes de personnes s'agitent sur le quai et vaquent à différentes occupations. Il y a ceux en costumes, pantalons noirs et chaussures cirées qui ne parlent pas et ceux, au contraire, qui hurlent et qui s'impatientent. Ils sont plus petits, tout de laine vêtus. Ils semblent avoir d'autres pensées en tête. Quand on les regarde avec plus d'insistance, on observe chez eux un trait commun, la curiosité. Ils sont plus heureux d'être là qu'ils ne l'aimeraient, pourrait-on penser en observant leurs mimes de noblesse et leurs bombages de torse. Ils jouent ainsi au jeu du plus mature avec les messieurs en noir et les messieurs jouent avec eux. Derrière cet attroupement hétérogène, se cache l'horloge, le seul élément vers lequel tous les regards s'accordent à converger. Elle va tranquillement, imposant sa cadence à ces messieurs qui la préféreraient peut être plus pressée. A chacun de ses clic, une nouvelle personne baisse les yeux discrètement, mais quand vient le clac, les voilà fatalement attirés de nouveau vers les aiguilles.
Bientôt le train arrive. Il est en retard. Voilà que l'on oublie l'horloge, et que tout le monde se lève.

Parmi tous les gens qui sortent, l'un en particulier attire notre attention. Alors que tous ses confrères sont chaleureusement attendus et accueillis, notre héros solitaire fait profil bas et se dirige vers la sortie la plus proche. L'horloge ne le presse pas. Il ne joue pas avec les autres, non plus. Il ne croise d'ailleurs aucun regard. Il marche vite ; le voilà déjà à l'entrée de la gare. Il appelle un taxi. Notre conductrice ne se fait pas attendre et les voilà en plein dialogue :
Notre héros solitaire – Bonjour, avenue Molière s'il vous plaît.
Notre conductrice ponctuelle – Tout de suite Monsieur.
Ils sont bien installés et elle roule un bon moment avant de déclarer : « Vous avez l'air exténué, vous devez venir de loin. »
Notre héros solitaire – Effectivement, je reviens du Mali. Le voyage n'a pas été de tout repos, mais il faut pas s'attendre à mieux avec les transports militaires.
Notre conductrice ponctuelle – Ah je vous crois, mon mari faisait partie de l'armée, un homme formidable.
Notre héros solitaire – Vous en parlez comme si … Elle lui coupe la parole avant qu'il n'ait eu le temps de la blesser : il s'agit de préserver son état mental au dépit de celui son interlocuteur. C'est une stratégie très courante dans nos civilisations européennes, où à peu près tout peut blesser. « Il est mort il y a deux ans au cours d'une mission de sauvetage. On m'a dit qu'il s'était sacrifié pour sauver des civils. »
Notre héros solitaire – Je suis désolé. En fait, il s’en fichait éperdument des problèmes de cette pauvre femme, mais les jeux de société nous rendent victimes de notre pensée unique et nous empêchent de dire à une inconnue, que nous ne reverront probablement jamais, d'aller se faire voir. Aussi laissa-t-il Madame se lamenter à l'avant.
Notre conductrice ponctuelle - Oh c'était il y a longtemps, mais il y a des choses que l'on voudrait oublier et d'autres que l'on ne doit jamais oublier. C'est drôle mais à ce moment là, notre héros solitaire sembla comprendre un message caché qui ne pouvait être la preuve que de la divine providence s'acharnant à lui rappeler que c'est juste un héros solitaire victime de la triste tâche de devoir sauver l’humanité. Il ignora une première fois cet appel du destin, mais madame n'avait pas fini. Elle ne sanglotait pas encore et notre héros solitaire la laissa continuer : « Oui, vous avez raison. »
Notre conductrice ponctuelle - Après tout, c'est la vie, on rencontre des gens, on tisse des liens, jusqu'au jour où elle vient nous séparer. Vous devez
voir de quoi je veux parler. Cette pimbêche se résolvait à inciter notre héros à retourner dans le passé. Il lui eut bien dit de ravaler ses paroles mais, pour des raisons tout à fait valables, il acquiesça simplement : « Oui, je crois. ». C'était vraiment faible comme remarque … Heureusement qu'il y avait eu un retour vers le passé à ce moment là.

Il partit cinq ans en arrière afin de découvrir ce que la pimbêche voulait faire voir à la divine providence. Il rencontre cette dernière en chemin et lui dit : « C'est toi qui me pourchasse depuis avant ? »
La divine providence – La pimbêche vient de ma part, en effet.
Notre héros solitaire – Mais pourquoi ?
La divine providence – Le manque de sommeil et le mauvais café m'inspirent de mauvaises histoires et de mauvais personnages.
Notre héros solitaire – Qu'est-ce qui va m'arriver maintenant ?
La divine providence – Je vais chercher du thé et toi tu vas cesser d’exister quelques minutes. Notre héros reste sur le son «t» de minutes pendant la durée d'un thé Twinings de qualité supérieure. Et quand enfin il réussit à passer ce son, la divine providence lui explique : « En fait, c'est très simple, tu vas retourner voir le mec pas drôle obligatoire dans tous les romans, puis quand tu l'auras retrouvé, vous irez ensemble sauver le monde des méchants. »
Notre héros solitaire – Et qui sont ces méchants ?
La divine providence – T'as pas de nom toi et ça t'empêche pas d’exister, non ?
Notre héros solitaire – T'aurais pas un moyen de me faire gagner un peu de temps ? J'ai des choses de prévues, moi.
La divine providence – Ce dialogue est terminé.
Effectivement la divine providence n'était pas dans sa plus grande forme. Mais intéressons nous à notre héros solitaire : le voici de retour dans la voiture de la pimbêche. « Vous savez, ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers. ». À ce moment là, notre héros solitaire bout de rage ! Aussi décide-t-il de laminer le visage de la pimbêche à coup d'abricots pas murs tous solides, cueillis au Mali, qu'il conservait justement dans ses bagages pour cette occasion.

Après cette effusion de sang, il ne restait plus assez de budget pour faire un dialogue. Mais heureusement, par un coup de la divine providence, un chien dénommé Kiwi passa par là et courut dénoncer le crime à son maître, un jeune bonhomme maigrichon au sens de la justice aigu. Les cheveux de cet individu dégageaient une odeur estivale qui mettait en valeur la bave de son chien. Quant à ses pieds, mais quelle horreur ! L'animal explique que son maître est un fan de fondu et qu'il avait cuisinée lui même, ce matin et selon les anciennes traditions, sous ses pieds, au soleil levant de l'occident, quelques jours avant le solstice, tourné vers Jérusalem, les bras en croix, les yeux baissés, et en chantant des quantiques japonais en langue originale, quelques réserves de Beaufort. Une demi-douzaine de laits fermentaient ainsi sous ses pattes avoisinant quelques mucus infestés. En levant un peu le nez, on apercevait l'un de ces doux délices sucrés qui humidifiait les poils de notre nouvel ami. En effet, la transpiration de cet homme était sans nul doute l'une des plus persistante au monde. Son visage aussi infestait. D'ailleurs son chien raconte avoir lui même développé des vaccins contre certaines bactéries non répertoriées dans les archives médicales mondiales. Tout était délabré chez lui, un mec comme on en voit que dans les fictions.

Notre héros solitaire – Mais qui êtes-vous ?
Un jeune bonhomme maigrichon au sens de la justice aigu – Ben je sais pas trop, j'étais tranquille dans ma poubelle quand soudain je me suis retrouvé la.
Notre héros solitaire – Comment ça se fait que tu pues autant ?
Un jeune bonhomme maigrichon au sens de la justice aigu – Je viens de me laver, c'est pour ça. En fait, je me préparais à faire du Beaufort, selon les anciennes traditions, sous mes pieds, au soleil levant de l'occident, quelques jours avant le solstice, tourné vers Jérusalem, les bras en croix, les yeux baissés, et en chantant du heavy-metal thaïlandais, issu d'un groupe de prépubaires acnéiques en quête de virilité, en langue originale, en mangeant du steak tartare français, garanti halal, d'un bœuf élevé en plein air, pendant la rediffusion du seul épisode de Derrick où il y a de l'action et en repassant mon jean le plus sombre.
Notre héros solitaire avait bien compris que la divine providence voulait se venger de lui par tous les moyens.
La divine providence – Désolée pour cette petite pause, j'étais un peu ailleurs ces trois derniers mois.
Les visages des deux compères s'illuminèrent en voyant le nouvel invité. Le héros solitaire sauta à la gorge de l'arrivant avant d'injurier des propos fort chastes : « Espèce de sac à merde mal tassé, laisse moi vivre en paix ! »
La divine providence – Oh c'est pas la forme pour moi non plus, tu sais. L'autre jour, je me suis encore blessé à la patinoire et maintenant, j'ai super mal au bras. En plus, j'ai le fisc aux baskets, depuis que j'ai acheté ce costume en coton somalien, dont la marque est réputée pour son respect des civilisations qu'elle exploite, à des horaires tyranniques, par tous les temps pluvieux, même les week-ends, avec à la clé des salaires misérables, permettant l'achat de riz, fait par les mêmes employés, à la même société, au double de son prix original.
Notre héros solitaire semblait indifférent aux doléances de la divine providence et serrait son cou de plus belle.
Un jeune bonhomme maigrichon au sens de la justice aigu – Euh bonjour, vous êtes qui par hasard et comment vous venez d'apparaître, y a rien dans le script ? S'interrogea-t-il en pointant du doigt un emballage de déchet, qu'il venait de sortir de sa poche sur lequel étaient griffonnées quelques répliques dans un ordre aléatoire.
La divine providence – Parle pas trop proche de moi. Purée, je t'ai pas loupé, tu émanes vraiment des vapeurs toxiques quand tu ouvres la bouche.
Entre temps une jeune fille à la plastique assimilable à celle d'un corbeau se fit apparaître entièrement nue.
La divine providence – Ah zut ! Il fait encore nuit au Japon, elle est endormie.
Notre héros solitaire – Et elle, c'est qui ?
La divine providence se caressa le menton un instant avant de répondre, l'air un peu gênée : « C'est la meuf de l'histoire. En gros, tu l'aimes et elle t'aime, sauf que y a un méchant qui va tout pourrir, avant qu'elle ne réalise que vous êtes liés par plus que l'amour. »
Notre héros solitaire – Quoi ? Mais Quoi ? Pourquoi est-ce qu'elle a une tronche d'oiseau ? Et elle dort à poil ? Et comment ça plus que l'amour ?
Le jeune homme maigrichon avança ses yeux pour passer outre le profil de la jeune femme et ainsi entrapercevoir son corps sous un meilleur angle. La jeune femme mal réveillée remua un peu les yeux, avant de rehausser ses épaules.
La jeune femme mal réveillée – Futsin Koh Lon Ka, A Konichi uha mi Sushi ?
Le jeune homme maigrichon au sens de la justice aigu – Je crois qu'elle va pas bien.
Il agite nerveusement ses cheveux, tellement collés qu'ils ne semblaient plus former qu'une seule et même mèche aussi solide que de l'écorce d’acacia.

La divine providence s'évapora, et vira à coup de baffes le cloporte mal odorant, pour pouvoir entrer dans une scène d'amour. Les deux personnages furent instantanément téléportés dans une déchetterie nucléaire. On entendait clairement du folklore autrichien s'échapper de l'atmosphère. C'est comme ça qu'on fait une histoire d'amour non conventionnelle, des incohérences et des lieux douteux. La divine providence, fière de ses fourberies, contemplait la scène du dessus. La jeune demoiselle, toujours nue, retrouva son français et commença à converser avec le héros solitaire.
La jeune femme mal réveillée – Qu'est-ce qui se passe et qui êtes-vous ? Elle se sert de ses mains pour cacher sa poitrine à l'ingénu.
Notre héros solitaire – En fait, c'est cette divine providence qui se fout de nous ! Elle veut que tu tombes amoureuse et que je sauve le monde.
La jeune geisha laisse étrangement ses mains tomber délicatement sur la table, faisant virevolter sa poitrine au gré des variations d'uranium qui alimentent une sévère tempête. Elle se mordille sensuellement la lèvre avant de proliférer des paroles torrides : « Tu sais que t'es pas mal au fait ? ». Elle approche dangereusement sa petite main frêle du menton du héros solitaire, qui ne peut s'empêcher de rougir et, au moment où les lèvres de la demoiselle se mettent à accompagner le précédent mouvement des bras afin de bientôt embrasser le héros solitaire, une barre de plutonium de plus de huit tonnes s’abat sur elle. Elle meurt sur le coup.

Jérémie – Vite ! XANA lance une attaque !
Notre héros solitaire – Quoi ? Mais y avait une fille là tout à l'heure et t'es qui toi ?
Jérémie – Vite ! Rentre dans ce scanner et fais gaffe au spectre !
Soudain, il pénétra dans un monde virtuel fabuleux, mais il ne voyait toujours pas l'autre mystérieux bonhomme à la voix stridente.
Le jeune bonhomme maigrichon au sens de la justice aigu – Attention, un crabe !
Notre héros solitaire – Quoi mais qu'est-ce tu fais là, toi ? Oh et tu pus plus ?
Le héros solitaire humait un vide virtuel et s'étonnait sans doute de sa stupidité bienveillante. Mais attention ! Le crabe venait de toucher le héros solitaire à bout portant !
Jérémie – Attention ! Tu viens de perdre 50 points de vie, héros solitaire !

Soudain, la divine providence revint au héros et lui demanda si il avait compris.
Notre héros solitaire – Mais oui, c'est évident ! En réalité, d'autres enfants scolarisés à Kadic ont découvert le super calculateur et ont actionné, sans le faire exprès, le retour vers le passé ! Sauf qu'ils ne s'étaient pas enregistrés dans ce dernier, ce qui faisait qu'ils ne pouvaient pas se rappeler de ne pas relancer le programme fatidique pour ne pas revenir en arrière de nouveau. Nous sommes ainsi revenus une trentaine de fois dans le passé à cause de ces retours incessants, jusqu'à ce combat sur Lyoko ! L'équilibre de l'espace-temps avait été complètement endommagé, d'où le fait que l'on remontait de plus en plus loin ! Mais oui, ça coule de source ! Ensuite, j'ai subi un traumatisme crânien à la guerre, qui m'a fait complètement perdre la mémoire et je ne reconnaissais plus mes amis. Quant à Odd, il est devenu accro aux drogues durs, qui ont sûrement un effet avec son amnésie temporaire. Ensuite, Yumi a subi moult opérations chirurgicales futuristes, qui ont eu pour effet secondaire un allongement significatif de son nez et une augmentation sans précédent de sa pilosité corporelle. Aelita est morte entre temps, parce qu'écouter de la musique trop fort nuit au bon fonctionnement de la pressurisation du corps et voilà, rien de plus logique !

La divine providence – April fool, man ! You're getting trolled ! Regarde quel jour on est, idiot !
Le héros solitaire semblait ne pas avoir compris les explications anglophones de son interlocuteur. Il exprima son incompréhension par d'étranges grimaces, avant d'interrompre l'être divin : « Mais on est plus le premier avril, qu'est-ce qu'il va m'arriver maintenant ? »
La divine providence – Ben, j'ai quand même sévèrement bazardé le scénario, tu trouves pas ? Oh et ce dialogue est chiant, je ramène la barre de plutonium assassine. La barre de plutonium apparut alors juste en face du héros solitaire.
La barre de plutonium meurtrière – Mesdames et messieurs, bonsoir !
On entendait quelques cris s'échapper de dessous cette nouvelle personne. En regardant bien, on observait encore une espèce de tache sanglante s'écoulant discrètement, par derrière.
Le héros solitaire – Et mais c'est la fille d'avant ? Monstre, pourquoi tu l'as tuée ?
La barre de plutonium meurtrière – C'était mon destin et je l'ai accompli. C'était aussi le destin de la jeune fille mal réveillée, de mourir sous mes radiations.
La jeune fille mal réveillée apparut alors sous forme d'ange. Elle vola à quelques centimètres de l'épaule du héros.
La jeune fille mal réveillée angélique – Nous avons accompli notre devoir. Il est temps que tu te soumettes au tien. Accomplis ta destinée, sauve le monde !
La jeune fille mal réveillée réelle – Et mais je ne suis pas morte ! Elle agite l'un de ses bras, de l'épaisseur d'une feuille de papier traitée en Chine, dans une société communiste, enrôlant des enfants, contre leur consentement, en leur interdisant un accès à l'éducation, avec du bois issu d'un érable sycomore canadien, nourri de terre, composée de granite, qui est une roche plutonique, magmatique à texture grenue.
Notre héros solitaire – Ça suffit ! Il frappa du poing sur la table imaginaire. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Où sont passées vos âmes ? N'avons-nous pas plus d'ambition que celle d'accomplir un futile fantasme d'écrivain malfamé ? Que va devenir notre univers lorsque nous aurons tous accompli nos devoirs respectifs ? Mes frères, mes sœurs, réveillons-nous !

L'assemblée tout au complet retint son souffle. Les regards cessèrent de se disperser et se focalisèrent sur le héros solitaire. Et l'assemblée était grande ; on pouvait apercevoir tout un pays imaginaire derrière la barre de plutonium. Il y avait Pinocchio, ou le politicien qui avait du flair ; l'éthiopien bien nourri, ou plus souvent le kilo africain ; Magicarpe shiney, ou l'homme qui valait moins que sa propre vie ; Café Noir, ou le pétrole d'à coté ; l'étudiant espagnol assidu, ou le Kinder Bueno, …

Derrière tout ce monde, se cache la divine providence. Elle ne fait plus son despote et cherche quelque chose dans l'air, indécise. Soudain, pour taire le vacarme de la foule, elle s’esclaffe : « Et si c'était ça ton destin ?! ». L'assemblée n'en peut plus et hurle encore plus fort !
Suze Boules, du bon coté – Il n'a pas le droit de faire ça !
Phil Lanthrope, le trop juste – La seule chose que nous savions de notre existence, c'était que nous avions une mission, et maintenant vous voudriez nous l'enlever ?
Nathan Tive, la calme – Que ferons-nous de nos vies, si nous n'avons plus de but ?
Ella Raison, la consentante – .
Toute la populace s'arrache les vêtements et attend une réaction de la divine providence. Celle-ci fait apparaître Derrick, le dé rikolo et le lance sur un tapis de prière en poil de cheval, à l'abri des regards populaires. Le polyèdre fait plusieurs acrobaties avant de tomber sur la face « Mer numérique ». Soulagée, la divine providence montre le résultat de son expérience au public, avant de renvoyer notre héros solitaire sur Lyoko.

Jérémie – Attention ! Ils essayent de te pousser vers la mer numérique ! C'est la première fois que XANA s'acharne autant sur toi !
Notre héros solitaire – Empêchez les ! Vite ! Si je disparais, nous ne serons jamais libre ! La mine douteuse, le jeune bonhomme maigrichon au sens de la justice aigu regarde son compère avant de vaciller à genoux à cause d'un virulent coup de Megatank ! Impuissant, il jette un dernier regard à son ami, avant de dire : « Je suis désolé ! »
C'en est fini du hippie et c'est maintenant au tour du héros solitaire et de ses beaux rêves. Quatre Megatanks, ainsi qu'une étrange tache de fumée le chargent en hurlant des chants celtiques !
Après une vaine lutte sous le signe de la mauvaise providence, il tombe dans la mer numérique.

Derrick – Sais-tu ce que tu fais ici, étranger ?
Notre héros solitaire – Je suis mort, c'est ça ?
Derrick – Peut être bien, peut être bien.
Notre héros solitaire – Pourquoi n'y a-t-il plus de narration ?
Derrick – Dans le monde où tu te trouves, la divine providence n'a aucun pouvoir.
Notre héros solitaire – Et où suis-je exactement ?
Derrick – Ah ça, c'est à toi de me le dire.
Notre héros solitaire – Je suis tombé dans la mer numérique et je me suis retrouvé ici, mais j'aurais dû disparaître.
Derrick – Et selon toi, où vont les gens qui disparaissent ?
Notre héros solitaire – Alors je suis au paradis, ou bien êtes-vous le diable ?
Derrick – Hélas, je ne suis ni là pour te punir, ni pour te féliciter d'une vie inutile de croyance à dilapider l'argent vaticane, alors que des gens dans le besoin en auraient fait meilleur usage.
Notre héros solitaire – Mais qui êtes-vous alors ?
Derrick – Nous en revenons aux mêmes questions. Mais si tu essayais plutôt de savoir qui tu es, toi.
Notre héros solitaire – Je suis un héros solitaire censé sauver le monde, semblerait-il.
Derrick – Si tel est le cas, pourquoi ne le sauves-tu pas ?
Notre héros solitaire – On ne m'a pas laissé le faire.
Derrick – Si tu avais pour seule identité le but de sauver le monde, qui es-tu si tu ne l'as pas fait ?
Notre héros solitaire – Mais je ne sais même pas de quoi le sauver.
Derrick – Et si tu le sauvais de moi ?
Notre héros solitaire – Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
Derrick – Je crois que tu n'en as pas encore fini avec la vie. Reviens me trouver lorsque tu auras découvert qui je suis.


Dernière édition par GummyBear le Mer 10 Avr 2013 15:38; édité 7 fois
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Café Noir MessagePosté le: Lun 01 Avr 2013 16:15   Sujet du message: Répondre en citant  
[Magazine]


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Messages: 1490
Localisation: Thugland
Citation:
le mauvais café

'Foiré

Bon, je ne vais pas commenter ceci. Et puis, si finalement...
C'est vraiment sympa à lire, c'est drôle, mais c'est tellement... Euh... Indescriptible ? Particulier ? 'fin bref, c'est du GummyBear, c'est excellent.

La syntaxe est particulièrement marrante et assez originale. Il n'y a pas de nom... Ce n'est pas un défaut, ça ajoute un côté marrant. (vive le vocabulaire. /me se flingue) Et puis le dénouement... Bah, le délire à l'état pur, quoi... Tu es vraiment un fanfictionneur pas commun. Un de plus. J'adore ce que tu fais, j'admire ton talent, j'envie le singularité de tes oeuvres.

Joyeuses Pâques à toi aussi et merci pour ce post.

_________________
Le $ang et la $ueur chapitre 12

« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr


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Ikorih MessagePosté le: Lun 01 Avr 2013 16:17   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Bon sang, je dois t'avouer que te toute ma brève existence, j'avais rarement vu quelque chose d'aussi...rah non, c'est indescriptible Surprised
Au début de ton histoire, on pourrait croire à quelque chose de normal.
La conductrice n'a pas l'air trop bizarre non plus, le style est assez drôle mais sans être ironique, et on s'attend à quelque chose d'assez classique.
Et puis on a l'apparition de la divine providence.
Et à partir de là, ton imaginaire nous trimbale un peu partout, sans qu'on sache vraiment où on va être catapultés.
L'arrivée d'Odd ressemblant très vaguement à un hippie vraiment bien shooté est un tournant, et d'ailleurs, je n'arrive pas à dissocier la divine providence de Pikamaniaque, j'ignore pourquoi...
Le moment où elle se met à raconter ses malheur cacherait-il une critique de certaines sociétés? (a) je veux des noms. Tout de suite;)

La jeune fille mal réveillée est elle aussi assez drôle, surtout la barre de plutonium qui va avec o/
Je ne sais pas si je dois regretter ou m'estimer heureuse de constater l'absence de William dans cette OS....
Toutefois, le principe de ne pas mettre de prénoms est assez chouette, ça permet de ne pas savoir tout de suite qui tu as utilisé dans tes délires sadiques nourris avec probablement plus de moquette que Nintendo dans ses débuts Mr. Green
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

http://i81.servimg.com/u/f81/17/09/92/95/userba11.png
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GummyBear MessagePosté le: Lun 01 Avr 2013 22:09   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 27 Jan 2013
Messages: 432
Localisation: Dans un paquet Haribo nancéen.
Coucou !

Je prends le temps de répondre avant que l'on ne change de journée et que mon troll ne devienne désuet. Mr. Green

J'aimerais tout d'abord vous remercier du sérieux dont vous avez fait preuve dans vos commentaires, Ikorih et Café Noir. Je ne m'y étais pas du tout préparé et cela m'a fait très chaud au cœur de voir que vous avez apprécié ce ... hum, enfin cet ... art poétique, va-t-on dire.

En réalité, lorsque j'ai commencé à écrire, il y a 3 bons mois de là, c'était juste un délire étrange d'écrivain insomniaque, sous forte caféine. Après, à l'approche du saint 1er avril, j'ai décidé de reprendre la plume pour publier une bète April Fool. J'ai donc tendu mon guet-apens à critiques littéraires, à l'aide d'un titre étrange et de ma petite réputation d'écrivain de pavés argumentés. Ça a fichtrement marché ! Et que de critiques positives ! Merci, vraiment.

Café Noir a écrit:
'Foiré

Wink

Café Noir a écrit:
c'est tellement... Euh... Indescriptible ? Particulier ? 'fin bref, c'est du GummyBear, c'est excellent.

Café Noir a écrit:
Tu es vraiment un fanfictionneur pas commun. Un de plus. J'adore ce que tu fais, j'admire ton talent, j'envie le singularité de tes oeuvres.

Merci du fond du cœur pour ces commentaires, qui dépassent quand même le cadre de la critique de ce simple pamphlet.

Café Noir a écrit:
Joyeuses Pâques à toi aussi et merci pour ce post.

En effet, joyeuses Pâques à tous !


Ikorih a écrit:
Au début de ton histoire, on pourrait croire à quelque chose de normal.

En réalité, j'utilise des méthodes neuro-comportementales afin d’attirer le lecteur dans l'histoire, pour ensuite frapper.

C'est un peu comme les jeux sociaux sur facebook ou tous les free-to-plays, plus globalement. Au début, c'est très facile et tout se fait très rapidement. On progresse très vite et ça nous donne l'impression de facilité addictive très cher à notre petit cerveau. Puis au fur et à mesure, l'XP devient de plus en plus long à obtenir et investir devient de plus en plus indispensable pour pouvoir continuer de jouer dans de bonnes conditions.

Je me suis servi des mêmes méthodes sans le faire exprès, puisque malgré que je délirais déjà lorsque j'ai commencé à écrire, je prévoyais quand même de faire une histoire à peu près cohérente, quitte à rattraper les éventuels égards plus tard.

Ikorih a écrit:
je n'arrive pas à dissocier la divine providence de Pikamaniaque, j'ignore pourquoi...

Tu as une interprétation assez inattendue du personnage. Je sais pas comment il doit le prendre par contre. Smile

Ikorih a écrit:
Le moment où elle se met à raconter ses malheur cacherait-il une critique de certaines sociétés? (a) je veux des noms. Tout de suite;)

Effectivement, tout le texte est en faite une critique kafkaïenne de la société oppressive et des mœurs dérisoires actuelles. En réalité, c'est bien un parallèle de la métamorphose du même auteur que j'ai fait là, croyant passer inaperçu.

Non, plus sérieusement, j'ai critiqué les trucs qui me venaient en vrac, comme ils sortaient, sans trop chercher à faire de tri, ou d'analyse efficace.

Ikorih a écrit:
Je ne sais pas si je dois regretter ou m'estimer heureuse de constater l'absence de William dans cette OS

Spoiler


Bon, je vais quand même continuer ce texte, histoire qu'il garde un intérêt, passée la date d'aujourd'hui. J'y rajouterais William et Pikamaniaque selon les désirs d'Ikorih. Smile

Bonne nuit.

EDIT:
Merci beaucoup à toi aussi kender. Ça fait terriblement bizarre d'être comparé à Ionesco, je ne sais vraiment pas quoi dire, à part que vous allez un peu loin. ^^

Le titre, à savoir Philanthropie tropicale, est en fait explicité dans l'introduction auto-dérisoire. À la base, ceci n'est qu'un modeste cadeau - acte philanthrope - exotique, ou peut être tropical, que j'offre pour fêter le 1er avril. Voilà, c'est tordu et j'ai aussi été beaucoup attiré par la musique assonante de cette alliance des deux mots.

En tout cas, merci de ton commentaire, qui m'a fait très plaisir à lire.

EDIT2 :
Haha !

J'ai une vision beaucoup moins sacrée du super calculateur, à vrai dire ! En fait, si Jérémie, qui est quand même un semi-Dieu en informatique, a mis du temps à actionner le retour vers le passé, c'est qu'il avait simplement peur de s'en servir.

Si mes citations ne me font pas défaut, il dit lui même "J'ai vu un programme qui semble parler de Retour vers le passé, mais je suis pas sûr de ce qu'il fait." En définitive, si un collégien s'y connaissant à peine en Linux (et c'est pas si rare, d'autant plus qu'avec un petit coup d'Internet, la console n'a plus aucun secret pour quiconque désirerait s'y intéresser en quelques semaines) aurait pu farfouiller un peu les programmes et essayer de lancer celui-ci pour voir si il s'agissait effectivement d'un programme de retour vers le passé.

Bon, pas de chance pour lui, il a oublié et est revenu inlassablement comme un idiot en boucle, mais ce n'est pas si impossible que ça.

Oh et, t'as vu de la logique ailleurs ? ^^


Dernière édition par GummyBear le Mar 02 Avr 2013 17:47; édité 2 fois
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kender MessagePosté le: Lun 01 Avr 2013 22:50   Sujet du message: Répondre en citant  
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C'est...euh...spécial. Comme l'ont dit Café noir et Ikorih, c'est une fic qui n'a pas son égal, et ça, dans tous les sens du terme.

Bon, je dois avouer que j'ai du lire à deux reprises ta fic pour comprendre un minimum l'histoire. C'est vachement compliqué. Je me rappelle encore lorsque tu disais que je devais rajouter de l'originalité dans ma fic pour surprendre. Et bien chez toi, l'originalité et la surprise est au niveau le plus haut. Franchement, ce que tu as fait est unique. S'il y a un concours de la fic la plus originale, tu remporterais le prix haut la main. J'ai jamais vu un truc pareil, sauf chez les plus grands écrivains d'une autre époque

N'empêche, ta fic me rappelle toutes les oeuvres d'auteur de théâtre absurbe comme celles d'Ionesco ou encore de Beckett. C'est comme ça que je définirerais ton genre : De l'absurde. Et c'est très réussi. C'est pas trop mon truc, mais tu te débrouilles vachement bien dans le domaine de l'absurde. Après, il faut aimer ce genre... Et ça, tu trouveras peu de gens qui aiment, autant chez les lecteurs ordinaires que chez les Lyoko-fans. Mais ça fait plaisir de voir que tu écris ce que tu désires, et non ce qui est populaire. Tes écrits servent à la diversité du forum. Et sur ça, je dis bravo !

Sinon, j'ai pas compris le rapport entre ton titre et ton histoire. Mais bon, il est fortement possible que j'ai mal compris quelque chose dans ta fic, ou qu'un passage m'a échappé...

Bon, en conclusion, je vais dire que tu écris super bien, et que ton histoire est surprenante et originale. Je ne vais pas dire que j'ai aimé, car ce n'est pas du tout mon genre, mais je reconnais le talent, et tu en as. Pas de doute dessus. Si tu mets une suite, je la lirais avec plaisir pour voir les surprises que tu nous réserve. Wink


EDIT : En général, j'adore chasser les incohérences. Mais là, c'est pas un genre de scénario où on va chercher la petite bête. Je vais cependant poser une petite remarque qui me dérange : Comment de simples collégiens ont réussis à enclancher le retour dans le passé sans le faire exprès ? Jérémie avait travaillé dessus avant de savoir l'utiliser. Et c'est un drôle d'hasard s'ils ont réussis à l'enclencher juste en appuyant sur des touches au pif. La probabilité qu'ils appuyent sur les bonne touches est quasiment faible.
Sinon, j'adore cette petite chute. Que tout ça soit la conséquence de retours dans le passé successifs. C'est très bien imaginé. Bravo !

_________________

Merci à la talentueuse Lénaelle pour ce pack criminel

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Micka MessagePosté le: Mer 03 Avr 2013 13:37   Sujet du message: Répondre en citant  
[Manta]


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Tu es quelqu'un de passionant à à lire, je pensais que j'allais arreter ta fanfic en lisant, le début mais rien qu'un seul ligne m'avait entré dans l'histoire.

Que dire ? Comme dit plus haut, c'est Indescriptible autant par le texte que par l'histoire.

Bref, c'est parfait.
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GummyBear MessagePosté le: Mer 10 Avr 2013 14:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


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Coucou !

Ca y est, il est arrivé. C'est le second chapitre. Alors, que tous voyaient dans la fin du premier volet un dénouement acceptable à une oeuvre trollesque correcte, un second épisode apparaît, venant troubler l'ordre légal, jusqu'à présent inébranlable.
Mais comment faire de cet enchainement pittoresque de péripéties douteuses une vraie histoire ? C'est la problématique du jour et je ne peux hélas rien vous dire de plus que ... Bonne lecture.

Au passage, de nouveaux éléments ont été ajoutés au premier chapitre, il y a peu. Il est donc fortement conseillé de relire la fin de ce dernier (ou premier huhuhu), dans le but de comprendre l'enchainement pseudo-logique des choses.

@Mickael :
Citation:
Bref, c'est parfait.

Nous sommes d'accord.



« Qu'est-ce qu'il se passe ? Où suis-je ? Et pourquoi est-ce que j'ai autant de mal à bouger ? Même à parler ? Mais qu'est-ce qui m'arrive ? J'ai l'impression d'être entrain de m'élever, mais est-ce que ce n'est qu'une impression ? Il faudrait que je me mette debout pour vérifier, mais curieusement, je n'y arrive pas. Au lieu de cela, je tourne fébrilement la tête pour apprécier un nouveau paysage un peu particulier.
Que sont toutes ces bulles autour de moi ? On dirait qu'il y a de la vie dedans ! J'entends même des voix s'en échapper, comme une mélodie. Ah mais zut ! Il n'y a plus la divine providence pour faire les descriptions. Il va falloir que je m'en occupe moi même, mais je ne sais pas si j'en suis capable et si je mets trop de temps à me décider, je n'aurai bientôt plus rien à raconter ! Très bien.
On dirait que je me trouve sur une sorte de plate-forme volante invisible, qui m’entraîne de plus en plus haut. Je n'arrive pas à contracter mes muscles, ni à bouger, ne serait-ce qu'un sourcil. On dirait que mes membres sont tout engourdis. Il faut que je persévère, mais c'est affreusement plus difficile qu'auparavant, j'ignore pourquoi. J'appuie un grand coup sur mes cuisses en tentant de transférer le poids de mon corps vers l'avant, mais rien n'y fait, mes quadriceps sont faibles. Cette action avive d'ailleurs une douleur cuisante au niveau de mon thorax et je commence à transpirer, après le peu d'efforts que je viens de fournir. J'ignore ce qu'il s'est passé, mais je ne crois pas que cela soit arrivé en signe d'encouragement à ce que je me déplace.
Oh et qu'est-ce qu'il m'arrive encore ? Je me sens de plus en plus mal. Ah, c'est atroce ! Mon état ne cesse d'empirer. Tous mes nerfs s'agitent me provoquant des secousses sous la peau et je vibre à même le sol comme un tapis de feuilles mortes en automne. Ma bouche, encore ouverte, laisse couler de la bave qui s'étend partout sur mon visage et j'ai l'impression que mes pupilles se dilatent, car je vois tout à coup les couleurs beaucoup plus vives. J'entends les résonances de ma tête frappant contre la paroi intangible sur laquelle je suis allongé. J'ai peur. Est-ce que je vais mourir ? »

La plate-forme continue sa course inlassable vers nulle part. Qu'importe mon tumulte, on dirait que rien ne peut calmer son envolée frénétique. L'atmosphère est légère, tellement légère que l'on pourrait croire à une osmose entre l'état solide et l'état liquide de l'air. C'est drôle de se sentir si délié et à l'agonie en même temps. Je crois d'ailleurs qu'il ne me reste plus bien longtemps à vivre. A court de salive, ma bouche asséchée n'éprouve plus le moindre goût. Mes narines sont apparemment inutiles par ici, puisque j'ai beau essayé, il n'y a rien à sentir, rien que cet air encore et toujours identique sans sensation.
A moins que l'air ! Mais oui l'air ! Mais bien sûr, c'est peut être ça ! Cela pourrait être lui qui me cause tant de souffrances. Dans le monde d'où je viens, il n'a aucune utilité, à part véhiculer les odeurs et les sons, mais peut être qu'ici … C'est vrai, tout semble tellement différent, alors pourquoi pas ! Quoique après analyse, c'est la seule chose qui ait réellement changé par rapport à mon ancien monde quand j'y songe, au niveau de mon organisme tout du moins. Allez, plus le temps de réfléchir, il faut que j'essaye de m'y habituer et de voir ce que je peux faire avec !

Tout d'abord, si je n'arrive pas à sentir, c'est que peut-être mon nez doit aspirer différemment ce gaz là. J'écarte donc au maximum mes narines et j'essaye de puiser du plus fort que je peux … Mais rien ne se passe et je m'affaiblis de plus en plus. Allez, je n'ai plus rien à perdre, j'ouvre tout ce que je peux : mes oreilles à de nouveaux sons, mes yeux à d'autres solutions, ma bouche à la recherche de saveurs curatives, mes narines avec plus d'insistance aussi, … La sueur sur ma peau suinte plus fortement à mesure que le temps s'écoule et rien ne semble s'améliorer. Rien ? Non, ça y est, je sens enfin quelque chose ! C'est dans ma bouche !
J'arrête de crisper mes autres organes et je me concentre sur elle. Elle s'irrite un peu, comme une vieille machinerie qu'on remettrait en marche et ma langue me picote, curieuse de nouveaux arômes. De tous mes muscles, c'est le seul qui soit au sommet de sa forme, plus vigoureux que jamais ! Soudain un intrus s'infiltre en moi laissant hurler au vent mes viscères, puis j'appuie sur ma gorge avec toutes mes forces restantes, pour que le passage de ce nouvel individu se fasse sans trop de douleur. Je sens une bouffée franche d'air, comme une lance, s'engouffrer entre mes cordes vocales et me chauffer la trachée à blanc. Elle glisse jusqu'à des sortes de poches d'air, dont j'entends les gonflements. Je vais bientôt m'évanouir, alors que l'oxygène commence à pénétrer mon système. Plus beaucoup d'efforts et …

Ça y est ! J'ai réussi ! Tout à coup, je me sens revigoré. Le remède commence enfin à circuler dans mon corps, j'en perçois les crépitements. C'est comme un million de fourmis qui transportent la vie à mon système nerveux, cela me provoque des frissons un peu partout sur le corps. La température de ce dernier chute également, en signe de réaction au vaccin. Ma peau se comporte différemment vis-à-vis de cet air aussi, mais cela avait dû m'échapper à cause de la transpiration. Il frappe de ses bourrasques la chair fiévreuse, non sans une certaine violence. Il s'attaque aussi à la salive encore abondante sur mon visage, jusqu'à la faire disparaître avec beaucoup d'efficacité. Peu importe sa cible, il semble qu'il soit beaucoup plus agressif que celui auquel je suis habitué. C'est assez paradoxal que ce soit lui qui m'ait sauvé la vie, quand on y pense.
Mes paupières, au milieu du reste, en profitent pour se calmer et gagnent plus de légèreté. Tout cela semble bon, mais il doit quand même me rester certaines choses à découvrir, puisque je ne sens toujours aucune odeur et mes narines n'ont aucune utilité, alors qu'il serait surprenant que cet univers ait négligé à ce point l'un de nos sens humains.
Mon organisme ayant finalement retrouvé toutes ses bonnes vertus, j'arrive enfin à faire mes premiers mouvements. C'est comme si mon asphyxie avait duré une éternité, et qu'elle venait de s'épanouir ! Mais je n'ai plus envie d'en parler. Je vous avais promis une description des lieux, alors je m'y atèle.
Je me lève pour me quérir d'un meilleur angle de vue, lorsque je constate avec effroi que mes yeux sont endoloris. Mais qu'est-ce qui peut bien les brûler à ce point ? Quelle plaie ! Combien de malheurs vont encore s'abattre sur moi dans cet étrange éther ? Sans autre alternative, je les ferme pour tenter d'apaiser les pupilles de la luminosité environnante. Cela a l'air plutôt efficace, jusqu'à ce que mes oreilles viennent elles aussi me rappeler leur présence par de petits tiraillements. Cet endroit est vraiment horrible, j'espère ne pas y rester trop longtemps. Je suis obligé de respirer, mais cela me fait souffrir atrocement : qui donc a pu être aussi insensible en créant ce sinistre lieu ? Tout vient de cette inhalation, qui a dû rééquilibrer la pressurisation de mon corps.
C'est la première fois que je ressens ce genre de sensations, mais c'est drôle, j'ai l'impression de les avoir toujours connues. Pourquoi est-ce que j'ai ce sentiment, comme une prescience, d'avoir déjà vécu ce qu'il va m'arriver ?
Qu'importe, je pense que mes yeux se sont suffisamment reposés et il est temps que je les rouvre pour observer autour de moi.

C'est merveilleux ! Toutes les petites bulles descendent, en même temps que je monte. Mais ce ne sont pas de simples morceaux de savon, on dirait qu'elles sont vivantes et semblent s'exprimer par des frémissements organiques. On croirait qu'elles réagissent aux mondes qu'elles abritent. De ma place, je n'arrive pas à distinguer de visage ou quoi que ce soit d'humain sous leurs enveloppes, mais j'entends toujours ces étranges sons. Je suis presque sûr qu'il s'agit de voix humaines. Certaines ont l'air matures, mais la plupart des échos semblent provenir de voix d'enfants. J'ai l'impression qu'ils rigolent, ils doivent être heureux. Ces scénettes auditives me font sourire un instant, avant que je ne repense à mon triste sort.
Que va-t-il m'arriver, jusqu'où vais-je continuer de monter ?
Si les bulles ne se déplaçaient pas et si je ne me sentais pas en état d’apesanteur, je ne saurais même pas que je suis en train de monter. Le décor ne s'illumine pas à mesure que je me rapproche, ou que je m'éloigne, des limites de cette étrange région. La lumière ne vient pas du ciel ou de quoique ce soit au-dessus de moi, mais est omniprésente et en tout lieu égale. Sa lueur rosée et vaporeuse ne connaît que quelques dégradés le long de certaines raies. Mais tout ondule dans toutes les dimensions et les variations de teinte sont indécelables du reste des mouvements des sphères volantes.

Une autre chose m'interpelle encore, si il y a de l'air, pourquoi est-ce que la pression ne diminue pas à mesure que je monte ? J'ai l'impression que les lois de la physique auxquelles je suis habitué ne s'appliquent pas ici. Certaines bulles sont beaucoup plus volumineuses que d'autres et je viens de me rendre compte que les trajectoires de ces dernières ne sont pas linéaires. Elles effectuent en réalité des paraboles plus ou moins importantes et j'ai le sentiment qu'elles s'attirent entre elles en fonction de leurs tailles. Ainsi, ce que je pourrais appeler mon tapis volant, suis son cheminement selon tout le reste de l'univers, tantôt attiré par une bulle, tantôt attiré par une autre un peu plus loin. L'étoffe transparente dont sont faites les pellicules de ces sphères assombrit probablement très légèrement les images qui en ressortent. D'ailleurs, je ne sais pas si elles produisent elles même de la lumière ou si elles ne font qu'en réfléchir.

Ce voyage, bien qu'initialement fascinant, devient de plus en plus lassant et j'ai l'impression de revivre à l'identique les mes scènes depuis que je suis ici. Cela commence à me peser physiquement. A l'évidence, mon corps ne doit pas être conçu pour s'adapter à ce milieu, à moins que ce ne soit que moi qui suis simplement faible. Il me semble pourtant que je m'intègre dans les bonnes moyennes de la condition sportive humaine.
D'ailleurs, tout mon corps se comporte bizarrement depuis cette respiration. Il se met à répéter ce processus inlassablement sans me demander mon avis ! Si vous trouvez déjà ce phénomène de répétition automatique étrange, j'ai encore plus mystérieux : j'entends depuis tout à l'heure des martèlements de tambour s'échapper de dessous ma peau ! Après avoir posé mes mains un peu partout sur mon corps pour localiser la source de cette rythmique entraînante, j'ai repéré l’émetteur.
Je ne sais pas encore bien de quoi il s'agit réellement, mais en tout cas, il se situe sous mon torse et est décentré sur la gauche. J'ai aussi constaté qu'il bat régulièrement aux mêmes mesures la plupart du temps, mais accélère ou décélère par moments, en synchronisation partielle avec mes changements psychologiques. C'est une machine fascinante ! Mais j'ai encore fait la découverte d'autres nouveautés au sein de mon corps.
Après une dizaine de respirations, ma peau a commencé à se saturer et s'est recouverte d'une couleur rougeâtre plutôt lugubre. Le plus surprenant est que lorsque j'ai essayé de repérer la source de ce brusque sortilège, j'ai constaté avec stupeur que ma peau était devenue toute molle ! Désormais, lorsque j’exerce une pression sur mon épiderme, il se courbe tranquillement et j'ai constaté que cette souplesse est due à l'apparition soudaine d'un liquide, sans doute rouge, qui se balade un peu partout tout le long de mon organisme. J'ai peur de le perdre si je m'ouvre la peau et je crois avoir déjà vécu mon lot de souffrances pour aujourd'hui, alors je vais m'abstenir de cette dissection, mais je vous promets que j'observerai cela plus attentivement d'ici quelques temps.

Il est d'ailleurs temps que je commence à songer un peu à la façon dont je vais vous décrire mon voyage. Tout d'abord, il va falloir que je me trouve des unités pour évaluer numériquement ce qui peut l'être avec précision. Tout d'abord, il n'y a pas de soleil visible à l'horizon, je ne pourrais donc jamais compter le temps en journées ou encore en heures. Désormais, j'exprimerai toutes mes durées en battements du tambour qui se cache dans mon corps ou encore en respirations. Je laisserai à vos savantes équations les conversions, les mathématiques ne sont pas ma plus grande qualité, mais il me semble que le rythme habituel est de 4000 battements pour une heure.
Quant aux distances, je préfère garder des unités que je peux vérifier simplement avec mon corps, pour la bête raison que je veux être sûr de pouvoir mesurer avec précision les objets auxquels je serais confronté, si cela doit se produire un jour.
Voilà, après ces quelques considérations, je vous informe que depuis les 20 000 battements que je suis ici, mon corps ne cesse de s'alourdir, sans raison apparente.

J'ignore comment me soigner de ces affaiblissements qui sévissent depuis avant, mais j'ai cru remarquer que la position ralentissant le plus mes maux est la position allongée. Je retourne donc me reposer sur mon épaule droite et je ferme les yeux. Cela a l'air effectif, puisque mes muscles se détendent agréablement, mais un phénomène inexplicable se produit au bout de 400 battements environ. J'ignore comment, mais j'ai cessé d'exister pendant une durée dont je n'ai aucune idée de l'échelle ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais j'étais tout bonnement hors de mon corps pendant quelques temps. A mon retour, je me suis senti un tantinet abasourdi, mais parfaitement guéri de mes précédentes souffrances. Quant à la durée de ce voyage mystique, je ne peux faire que des hypothèses, mais puisqu'il a fallu 400 cents battements pour que l'état second ne se manifeste, mon intuition me pousse à penser qu'il a du falloir au moins la même durée pour qu'il ne s'en aille, mais je ne peux être sûr de rien.
Quoiqu'il en soit, il semble bien que tous mes problèmes aient trouvé leur solution, à mon grand bonheur. La lourdeur dans mes muscles, ainsi que les désagréables grondements dans ma tête se sont évanouis. Tant mieux !

Fier de mon succès, je me lève et j'essaye d'avancer pour toucher l'une des possibles milliards de boules qui défilent autour de moi. Non pas qu'un réel obstacle m'en empêche, on dirait que j'ai bêtement mal évalué la distance. C'est troublant ! Mais je boue de curiosité et je me mets à raisonner sur l'incapacité qu'ont mes yeux à interpréter correctement les alentours. Tout d'abord, j'évalue à tâtons la taille de ma plate-forme : un, deux, trois et … Quatre bras et demi ! Si seulement, elle était visible, que je puisse dire si l'atmosphère peut ou non être responsable de ces inégalités physiques. Hélas, mon bras a beau s'allonger du plus qu'il peut, les sphères restent à descendre juste derrière comme si la distance qui les séparent est minuscule ! Entre ce que je vois et la réalité physique, il ne peut pourtant pas y avoir de problème matériel et c'est donc sûrement la lumière qui doit fonctionner un peu étrangement. A moins que … Mais oui, c'est peut être ça !
Et si … Et si la plate-forme sur laquelle je me trouve n'en est en réalité pas une ! Et si c'est en fait une sorte de cube invisible dont seul le fond est solide ? Peut être que je me trouve au final sur ce qui pourrait être une sorte d’ascenseur avec des tapis s’élevant jusqu'au sommet, avant de refaire le trajet en sens inverse. Cela résoudrait mon problème, si les parois amovibles de cet engin n'étaient en fait que des lentilles convergentes agrandissant ainsi toutes les images entrantes et rétrécissant celles qui sortent. Si je ne me trompe pas, alors cela signifie que je ne peux rien croire de ce qui m'entoure, ni de ce que je respire.

Un étrange individu fait soudain irruption, interrompant ainsi mes méditations. Il s'agit d'un petit chat au pelage soyeux, manifestement bien différent de tous ceux que j'ai vus jusque là. Il est affublé d'un costume noir sur mesure, que ficelle une charmante cravate gris foncé, mettant en valeur sa fourrure aux teintes variées allant du noir parfait au blanc ivoire. Il porte également un chapeau melon très chic autour duquel se noue un bandeau de la même matière que la cravate, formant ainsi un joli papillon au-dessus de son œil gauche. Sa moustache est impeccablement sculptée et son minuscule museau rose, tout juste humide, remonte sur ses grands yeux vert amande, à demi cachés par une curieuse paire des lunettes noire démodée.
Il tient entre ses mains une pelote de laine aussi volumineuse que lui et tricote tranquillement, s'adossant confortablement à un mur invisible juste derrière lui. Détaché, il me lance de petits propos blasés :
- Ah ! Ces humains et leur peur scientifique …

Béat de cette apparition, je reste figé, la bouche ouverte, un certain temps avant de pouvoir répondre en bredouillant :
- Mais qui êtes-vous et comment venez-vous d'apparaître ici ?
Il remue la tête et lance un regard accusateur au ciel, puis lâche sa pelote, qui disparaît quelques battements plus tard. Il me fixe avec neutralité, puis poursuit ses plaintes :
- On m'avait pourtant dit que tu étais différent …
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Café Noir MessagePosté le: Mer 10 Avr 2013 18:44   Sujet du message: Répondre en citant  
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Inscrit le: 27 Mar 2012
Messages: 1490
Localisation: Thugland
Alors ma critique sera brève et simple, ta fiction, si c'en est réellement une étant réservée :
- aux littéraires dont le vocabulaire est extrêmement élaboré et la culture ultradéveloppée
- aux drogués dont, à la grande surprise de tous, je ne fais pas partie
- aux extraterrestres se cachant parmi nous tel Ikorih

La liste est non-exhaustive mais elle ne m'inclue malheureusement pas.
Du coup, je n'ai pas tout compris. Oui, j'ai lu vite, mais quand même. Je n'ai pas compris pourquoi j'étais comparé au "pétrole d'à côté". Je n'en n'ai pas été vexé une seconde, je suis juste resté un peu sur le cul. J'ai tout de même compris que le premier chapitre était le délire d'un écrivain qui s'exprimait librement, montrant presque avec fierté sa folie et son génie. Mais je m'égare moi-même dans une phrase sans sens alors que j'ai dit que je ferais simple.

Tu as déjà mon avis ou plutôt mon absence d'avis pour le premier chapitre. J'ai trouvé les ajouts et les modifications plutôt bien trouvés. Je ne sais pas comment tu as réussi à déceler un tel "potentiel scénaristique", mais le second chapitre nous montre que les choses s'annoncent bien. Difficile à nouveau de commenter un chapitre aussi descriptif (je n'ai pas dit aussi "lourd en description"). Ce chapitre dévoile à nouveau tes talents d'écrivains qui me poussent à penser que "Le journal de F. H." n'est pas ton premier écrit (et je ne prend pas en compte la rédaction réalisée pour le brevet).
Le simple échange de la fin entre le héros totalement perdu qui tente de retrouver ses marques et son mystérieux interlocuteur maîtrisant chaque rouage du monde qu'il habite nous laisse sur notre fin. J'arrive pas trop à voir comment le personnage en question réussit à tricoter avec une pelote dans les mains mais la manière dont tu décris le personnages est géniale. 'Tain, t'es vraiment trop fort, Gummy !

_________________
Le $ang et la $ueur chapitre 12

« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr
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Micka MessagePosté le: Mer 10 Avr 2013 22:38   Sujet du message: Répondre en citant  
[Manta]


Inscrit le: 18 Jan 2013
Messages: 671
Citation:
Alors ma critique sera brève et simple, ta fiction, si c'en est réellement une étant réservée :
- aux littéraires dont le vocabulaire est extrêmement élaboré et la culture ultradéveloppée
- aux drogués dont, à la grande surprise de tous, je ne fais pas partie
- aux extraterrestres se cachant parmi nous tel Ikorih


Tu as un langage bien à toi et dans ce second chapitre, j'ai du mal à cerner le personnage, je sais pas s'y ceci vient de ton vocabulaire si pointilleux, mais sinon, j'aime vraiment l'ensemble de ton chapitre.
_________________
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GummyBear MessagePosté le: Mer 01 Mai 2013 13:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 27 Jan 2013
Messages: 432
Localisation: Dans un paquet Haribo nancéen.
Bonjour, bonjour.

Et voilà un chapitre, pour mon retour !
De péripéties, en étrangeté, vous voilà peut-être comblé
D'un récit aussi beau et riche, que du blé complet.
En espérant, qu'il vous fasse passer un beau séjour !


Bref, bonne lecture !




Il fait un temps épouvantable sur Lille. La pluie, plus encore que d'habitude, coule sur le moral des habitants. On ne voit même plus leurs têtes, emmitouflées sous leurs capuches d'anorak. Des couleurs ternes sur les tissus, du gris dans le ciel, c'est un paysage tristement vivant qui parade dans les rues de la cité.

Dans un bar non loin de la place centrale, un jeune-homme regarde, aussi seul que le vent, la ridicule scène d'un marchand essuyant le comptoir. Ce dernier, trop corpulent et petit pour atteindre ne serait-ce que le bord de son guichet, s'encombre d'un tabouret qu'il déplace avec lui partout où il passe son chiffon trempé. Le bar est pratiquement vide, mais c'est parce qu'il est très tôt, l'invité le sait. Sa posture typique du penseur, la tête fermement appuyée contre la main et le coude, les chevilles croisées, il ne rit pas de ce qu'il voit. D'ailleurs, il dirait peut-être qu'il ne voit pas, mais qu'il observe au lieu. Son œil traque sans répit tous les coins de la baraque et pourtant il ne bouge pas. Il apprend, aimerait-il peut-être rétorquer. "
- Bonjour, vous prendrez quelque-chose ? Aboie le patron, en récurant la table voisine à celle de son client.
- Juste un thé. Répond le compère sans changer d'attitude.
Le patron se dirige alors vers le comptoir et hurle à sa bonne :
- Et Ginette fais chauffer de l'eau, s'il te plaît !
Pendant son appel, il laisse échapper quelques postillons sur le bord de la table.
- Ouais ouais, je prépare ça ! Entend-on faiblement et avec de l'écho, depuis derrière les cuisines.

Le client en profite alors pour observer son hôte. C'est un gueux sans plus de trait ni d'attrait, qui a hérité d'un grand appartement, dont il se sert pour vendre des produits qu'il récolte de-ci de-là. Il ne s'est pas permis, si ses moyens lui permettent, de rénover le bâtiment et les peintures de mauvais goût qui jonchent tout autour de son intérieur. Deux siècles plus tôt, c'était déjà de l'art démodé, alors qu'aujourd'hui, cela pourrait presque passé pour une tentative inaperçue de mode rétro. La tapisserie, aussi terne que le parquet, n'est pas sans évoquer une certaine ancienneté et est assez inconfortable au toucher. Elle n'est heureusement pas beaucoup mise en valeur par l'éclairage discret que produisent deux ampoules, écartées de deux mètres et demi. Mais lui s'en fout. Il apprend juste sans juger, rien qu'en observant. Et le gueux le satisfait, tant que le thé est savoureux.
Les muscles de l'épaule de l'observé se contractent et se décontractent au fil des mouvements de torchon et son visage suit ces mouvements par des aller-retours entre la lumière et l'ombre.

Il est tout autant inintéressant physiquement. Rien de plus banal, qu'un homme en tablier mal assorti, et trop grand, dont on camoufle les extrémités indésirables en les rentrant dans un pantalon recousu à plus d'endroit qu'il n'est originellement cousu. Les chaussures sont défoncées sur les pointes et on remarque bien qu'un talon est plus haut que l'autre, preuve d'une asymétrie dans la démarche de leur porteur. Au dessus de ces dernière, on distingue des chaussettes étonnamment appareillées de couleur rouge délavé. Le haut trop court sur le dessus du torse laisse apercevoir la peau du mal habillé. Sa texture est rugueuse et on lit comme des lignes le long des nombreuses cicatrices apparentes, quelque fois exagérées par des touffes de poils. La couleur basanée rougit sans explication à certains endroits, s'exprimant par des points imparfaits irrégulièrement peints, comme de la mauvaise poterie. Le visage, couronne sur le corps, est à l'apogée de la sculpture pittoresque d'un homme laid. Une moustache, sans doute involontairement apparue après des mois de mauvais rasage, mal dressée et mal soignée transpire au-dessus de deux lèvres anormalement humides et entrouvertes. On visualise des dents comme des pierres aussi mal empilées verticalement qu'horizontalement, à la mauvaise fortune des bagarres, sûrement. Les yeux dont la seule allure est précieuse, apporte une touche revigorante de vie au milieu des autres sévisses, produits d'une providence trop cruelle. Ils sont beaux et verts, coincés entre deux cavités sur un nez disproportionné. La chevelure est manifestement grasse à en croire les reflets plus blancs que noirs ici et là sur le crâne. On suppose qu'ils sont bruns, limite foncés, sous un éclairage normal.

- Vous le prendrez à quoi votre thé ? S'exclame-t-il après l'arrivée de la cargaison de la bonne, servie sur un plateau antique en argent.
- Du thé noir et un peu de lait, je vous prie. Demande le client, se tournant vers ses interlocuteurs et reculant ses bras pour laisser un espace vide sur la table, qui accueillerait bientôt sa tasse.
- Tout de suite. Hurle le patron, semblant ignorer la distance qui le sépare de son invité.
Il se précipite à son comptoir et sort une petite bouteille de lait, ainsi qu'un sachet contenant plusieurs infusions. Après une courte recherche à farfouiller dans ce dernier, il débusque une minuscule pochette tissulaire, qu'il brandit par un discret mouvement de poignet.
- J'ai trouvé ! Déclare-t-il en rejoignant les deux autres personnes.
- Merci bien. Rétorque le client, s'appropriant les deux trouvailles du tavernier. C'est parfait.

La bonne s'en va, mais le maître reste. Il vient de finir de nettoyer tout son bar et en profite pour prendre une petite pause. Il tire un tabouret autour de la table du consommateur et s'y installe, avant de poser ses outils en face.
- Et bien et bien, que fait un jeune-homme comme toi si loin de chez lui à une heure si matinale ? Tu ne vas pas à l'école, petit ? Il baisse un peu la tête pour apercevoir les yeux de son client.
- Je n'avais pas envie d'aller en cours aujourd'hui. Justifie le jeune garçon, surpris de l'intérêt que lui porte l'homme en face de lui.
Il dépose adroitement sa tasse sur la table et rehausse les mains, de sorte à ce qu'elles se rejoignent puis se lient, appuyées sur les coudes.
- Tiens donc. Et d'où te vient cette envie de sécher les cours ? Tu sais petit, je ne cautionne pas le comportement des adolescents en crise, alors je pourrais te foutre à la porte, avant même que tu n'aies réglé, juste pour l'exemple. Dit-il posément, en reculant jusqu'au dossier de sa chaise et en croisant la jambe droite sur la gauche.
- Je vois que vous êtes doté d'une hospitalité toute particulière.
- Qu'importe, j'irai plus loin. Et si ce n'est toujours pas assez loin, j'irai encore au-delà, jusqu'à m'être suffisamment éloigné de chez moi.
- T'as fugué ? Si c'est le cas, il est possible que je sois dans l'obligation légale d'alerter tes parents. Je toucherais peut-être quelque-chose, en plus … Répond-il avant que le jeune-homme n'ait le temps de poursuivre sa phrase.
- Vous êtes différent de ce que vous avez l'air. S'étonne-t-il soudain, fasciné par le vendeur.
- Tu m'en vois ravi, gamin. Lâche le patron, indifférent à l'admiration que lui témoigne le jeune-homme.
- Ah bon ? Alors dans ce cas, pourquoi est-ce que vous avez attendu de m'avoir servi mon thé, pour me faire votre discours et me foutre à la porte ? Interroge le jeune avec audace, décollant ses mains, pour les plaquer, face contre la table.
- Une intuition. Toi non plus, tu n'es pas comme tu en as l'air. Informe le barman, laissant échapper une certaine surprise dans les traits de son visage.
Une trêve troublante s'installe, pendant quelques instants.

- S'il vous plaît, dîtes moi de quoi j'ai l'air ? Je crois ne plus être sûr de ce que je suis. Ose le jeune-homme, pour briser le silence.
Et bien. Tu as l'air d'un jeune-homme intelligent, trop pour sécher les cours, qui porte un sweat taché à plus de 80€. Donc, soit t'es très superficiel, futile ou dépensier, soit t'es plus chez toi depuis quelque temps. Tu es venu avec un sac et tu ne pues pas l'alcool, donc t'es pas hébergé par un pote, et donc t'es probablement seul dans la nature, d'autant que t'as pas une tronche à être superficiel. En plus, tu prends du thé et c'est pas ce que j'appellerais une boisson d'alcoolique, ou de dépressif. T'as également l'air d'être un mec franc et qui se manière, donc c'est pas pour une fille que tu t'es barré. T'as aucune blessure sur les bras, t'es pas battu non plus … Bref au final, la seule raison pour laquelle t'es encore là, c'est parce que je ne sais pas pourquoi tu fugues.
- Je ne sais pas. Coupe sèchement le client. J'ai l'impression d'apprendre moins qu'apprendre à l'école et les gens autour de moi ne supportent pas cette idée. Ils ne pensent pas qu'il faille analyser les problèmes d'un adolescent en particulier, puisque tous ont des problèmes. Je ne suis cependant pas affecté par les mêmes choses que les autres jeunes de mon âge. Eux, ils sont normaux, ils peuvent se parler et se comprendre naturellement. Ils discutent de choses qui leur plaisent tous, avec le même avis. Mais ces choses-là je ne les connais pas et je ne désire même pas les connaître. Au-delà d'apprendre à bien faire les choses, il y a oublier comment mal les faire et ça, je ne le veux pour rien au monde. Je veux savoir mal faire, sans savoir que je fais mal, juste pour le plaisir de faire. C'est la créativité que l'on me dérobe un peu plus chaque fois que j'apprends, que je veux conserver.
- Tu sais, j'ai vu de nombreuses personnes tristes, qui traînaient par ici, mais je crois que de tous ces gens, tu es le seul à être malheureux. Ils foutent tous leurs vies en l'air sans réfléchir. Alcool, sexe, drogue, passion, illusion, désillusion … Chacun y va de sa forme de stupidité, concurrençant de connerie le voisin, dans un bordel coloré que j’essuie au fond des verres de ceux qui essayent d'oublier. Mais toi, tu es différent. Tu n'as aucune vraie raison d'être triste, c'est pour ça que tu es malheureux. Tu ne récoltes pas les fruits d'aucune de tes quelconques décisions ou actions, tu subis juste ce qui se trame autour de toi avec douleur. Mais dis-moi la vérité, il n'y a aucune autre raison à ta venue ici ?
- Je ne sais pas pourquoi je suis, c'est trop banal ; et j'ai même l'impression d'arrêter d'être si je me mets à essayer d'être heureux en faisant comme les autres. Si il y a une chose dont je suis sûr, c'est que si je ne suis pas conforme au monde et qu'il faut que je choisisse entre me changer et changer le monde, alors j'irai au bout de la Terre pour changer, non pas le monde, mais la vision que j'ai dessus. Alors quand je demande aux gens qui je suis ou qu'est-ce que je fais mal … ces crétins ! Ils ne me répondent rien d'autre que des conneries du style « Ben t'es un mec, t'as 17 ans et tu sais pas faire à bouffer. ». Insister, lorsque j'en ai les nerfs consentants, ne me conduit qu'à des « Ben t'es intelligent, t'as des bonnes notes à l'école ; t'es fainéant par contre, puis vachement égocentrique. », auxquels je n'essaye même pas de répondre que leur interprétation est mauvaise et que ce n'est pas parce qu'elle est probable qu'elle est bonne. Je ne suis pas égocentrique, je pense plus qu'eux tout simplement. Si ils sont trop cons pour analyser plus en profondeur la façon dont ils perçoivent mes agissements, je ne gagne rien à parler avec des gens plus stupides que moi. Enfin j'ai beau le dire, je sais que c'est faux. Ces idiots ont une intelligence aussi, mais différente de la mienne. Ils ne savent même pas ce qu'ils font ou pourquoi ils le font, mais ils le font parfois mieux que moi. On dirait des robots, fabriqués en grandes séries, qui ne s'informent que de leur tâche, pas de leur entreprise. Ils n'ont pour but que l'accomplissement de projets plus ou moins complexes, et la recherche de ces derniers. Les processeurs informatiques fonctionnent exactement de la même façon. Vous savez la première différence entre un ordinateur et un humain qui jouent tous deux aux échecs ? C'est simple, l'ordinateur ne sait pas qu'il joue aux échecs et donc, pourquoi il doit gagner. Mais nous, savons-nous réellement pourquoi nous vivons ? Nous ne savons que comment vivre mieux, pas comment vivre, tout court. Les autres le savent-ils ? Ou bien ils s'en foutent et pensent qu'il suffit de ne pas savoir pourquoi l'on vit, pour vivre heureux ? Hypothèse que je ne peux hélas pas écarter. Vous, le savez-vous ?

Épuisé de sa tirade, le jeune garçon fait un grand mouvement de tête vers le haut, dévoilant ses yeux humides au barman.
- Tu as les lèvres sèches, petit. Prends donc une gorgée de thé, puis mets ta veste, j'aurai des choses à te montrer, lorsque je serai prêt. Annonce-t-il avec sérénité.

Il se lève et quitte la table pour rejoindre le porte-manteau et décrocher le seul habit qui y est agrippé. Il évalue alors la taille du vêtement, puis se dirige vers les cuisines.
- J'ai quelques godasses qui devraient faire l'affaire. Prépare-toi en attendant, j'aime pas patienter, quand je peux éviter.

Le client s'affuble de sa veste légère, assez inadaptée à la température extérieure, ainsi qu'à la météo plus en général, et attend ainsi quelques minutes d'être rejoint par le patron. Il revient beaucoup mieux habillé qu'avant, avec un jeans de marque, des chaussures impeccablement cirées un peu poussiéreuses qu'il ne doit sortir que pour les grandes occasions et son fameux manteau tout aussi distingué.
- Voilà, on y va. Dit-il en enfonçant la porte du bar. Je te préviens, ça caille dehors. J'espère que tu vas pas trop te les geler, on a pas mal à marcher.
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Café Noir MessagePosté le: Dim 26 Mai 2013 12:02   Sujet du message: Répondre en citant  
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Je t'ai tout dit sur Skype (oui, les trois messages de une ligne chacun, c'était pour ça).

Alors, euh, bah, voilà quoi, j'aime, hein.
Tu as une façon d'écrire assez surprenante. Quand on voit le pavé que tu nous proposes, on se dit "pourquoi je lui ai promis de lire et de commenter ?". Et puis ça commence. Ca pourrait rebuter pas mal de gens toutes ces descriptions à n'en plus finir. Mais non. C'est tellement bien écrit, tellement complet, tellement drôle qu'on a pas envie de s'arrêter. Je préfère ton autre fiction plus riche en action, c'est sûr. Mais celle-ci est très intrigante et j'ai vraiment hâte de savoir comment tu vas relier tous tes chapitres les uns aux autres.

Bref, cette petite ballade d'un monde à l'autre était tout à fait géniale. Vivement la suite !

Bonne chance

Café Noir, un commentateur pas très fiable.

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Le $ang et la $ueur chapitre 12

« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr
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