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[Fiction] Émilie.

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 Auteur Message
Tab MessagePosté le: Dim 23 Sep 2012 19:16   Sujet du message: [Fiction] Émilie. Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 04 Mai 2009
Messages: 491
Localisation: Cambrai


    Bonjour, bonsoir. Je vous présente une fiction de ma création. Parlons en premier temps de la qualité du style d'écriture. Sachez d'abord que j'utilise Word, l'un des meilleurs traitements de texte, avec un très bon correcteur. Sachez également que je prends le temps qu'il faut, et que je ne bâcle aucun passage. Après chaque paragraphe écrit, j'envoie le texte à deux personnes (Une fille et un garçon, pour confronter les points de vue afin que le texte soit le plus réaliste possible) pour qu'ils puissent l'améliorer à leur tour.

    Sans plus attendre, voici un extrait de la fiction. Particularité cependant. Le premier paragraphe concerne le début de l'histoire : C'est en quelque sorte une brève présentation du personnage. Le dernier, quant à lui, concerne les dernières lignes de du texte ! Et oui, vous allez savoir la fin avant même de connaître le début de l'histoire ! Mais ne vous inquiétez pas, celle-ci est d'un genre ambigu. Du coup, vous vous poserez plus de questions que vous n'en saurez plus, et ce sera utile pour la suite. :3 Pour les amateurs de surprises, ne vous inquiétez pas non plus, il y en aura malgré tout ! Razz


    http://i33.servimg.com/u/f33/17/13/88/29/premie10.jpg



    Émilie. C’était son nom. Il s’agissait d’une fille, appréciée de toutes et de tous, entrant à peine dans l’adolescence, pure et encore si naïve, qui pensait que tout ce que disait Papa-Maman n’était pas contestable, qu’ils étaient la définition même de la sagesse, de la raison. Qui pensait que la justice finirait toujours par payer, quoiqu’il arrive. Qui pensait que son premier amour serait à coup sûr le bon, et qu’il la rendrait la plus heureuse jusqu’à la fin de ces jours. Qui pensait que le monde n’était certes pas parfait, mais que l’on pourrait à coup sûr l’améliorer, et ce, dès l’on le souhaiterait. Qui pensait que tout était beau, qui pensait que tout était rose, qui pensait que rien de méchant ne pourrait l’atteindre. Cette jeune innocente était au collège, s’apprêtant à passer en troisième à la prochaine rentrée. Elle croyait que tout allait se passer comme les autres années, qu’elle se consacrerait uniquement à ses études la semaine, et qu’elle sortirait avec ses quelques copines le week-end. Mais elle ne pensait pas vivre une année aussi… chaotique.



    http://i33.servimg.com/u/f33/17/13/88/29/fin_de10.jpg



    La boule au ventre, Émilie appréhenda affreusement l’année de sa seconde qui allait suivre. Et pour cause, énormément de questions se bousculaient dans sa tête. Ces anciens camarades serait-ils dans ce même lycée qu’elle ? Elle ne l’espère en aucun cas. Et lui… LUI, reviendra-t-il lui gâcher sa vie ? Recroisera-t-elle la fille qu’elle n’aurait jamais souhaité revoir ? La mentalité des élèves sera-t-elle enfin montée d’un cran ? Va-t-elle être encore critiquée pour ce qu’elle est ? Pourra-t-elle reparler de cette chose si intime à quelqu’un ? Saura-t-elle faire face à ses démons ? Et enfin… Va-t-elle oublier l’année atroce qui a précédée ? Émilie l’espère, même si elle ne se fait plus trop d’espoir. Sa vision du Monde a désormais bien changé : elle a appris qu’elle ne devrait plus faire confiance qu’aux personnes les plus méritantes, que la connerie humaine est toujours d’actualité et que la majorité des hommes se nourrissaient de haine. La chance doit lui sourire, rien qu’un instant, pour lui laisser le temps de souffler, de faire le point. Car pour elle, c’est un nouveau départ, une nouvelle vie qui commence… Et si rien ne se passe une nouvelle fois comme prévu, elle tiendra sa promesse...


    Et bientôt... Le premier chapitre.


_________________

« Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée,
Qui faillit renverser l'Histoire,

J'me souviens surtout d'ces moutons,
Effrayés par la Liberté,
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité. »


Dernière édition par Tab le Mer 26 Sep 2012 11:05; édité 2 fois
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Sturm MessagePosté le: Dim 23 Sep 2012 20:13   Sujet du message: Répondre en citant  
Marchombre


Inscrit le: 15 Aoû 2010
Messages: 746
Localisation: Sur la voie de la liberté
Je me demande ce qui va arriver à cette fille naïve pour qu'une année après elle soit si angoissée. ^^'

Je ne peux pas faire un commentaire plus avancé sur le fond comme sur la forme avec le peu de contenu que tu nous offres, j'espère en tout cas que tu posteras rapidement. Razz
_________________
Merci à Sido pour le pack !
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Pikamaniaque MessagePosté le: Mer 26 Sep 2012 06:21   Sujet du message: Répondre en citant  
Référent Pikamaniaque


Inscrit le: 30 Jan 2011
Messages: 491
Localisation: Norende.
Bon, je vois tout à fait le genre de ton texte. Si mes craintes se confirment, je ne pourrai cependant pas le lire. Mais on attendra de voir ce que tu proposes avec plus d'approfondissement. Le texte en lui-même, j'aime bien. La lecture est fluide. Mais j'ai noté malgré tout un problème de concordance des temps.

Citation:
Sa vision du Monde a désormais bien changé : elle a appris qu’elle ne devrait plus faire confiance qu’aux personnes les plus méritantes, que la connerie humaine est toujours d’actualité et que la majorité des hommes se nourrissaient de haine.


que la connerie humaine était. Eh oui, sinon, toute ta phrase devrait être au présent. Et j'aimerais une indication sur "la majorité des hommes". Tu parles du sexe masculin ou des Hommes ? C'est à ce moment qu'une majuscule aurait du être opportune (pas comme pour monde). Si c'est le cas, est-ce le point de vue modalisé du narrateur, ou son point de vue ?

Je me doute avec sérieux de ce qui se passera dans la suite. Ce que je pense sera donc infirmé ou confirmé bien vite. Bon courage. Wink

_________________
« Il ne faut jamais perdre espoir ! » Alors qu’Alexandre était sur le point de tout abandonner, une voix familière résonna au plus profond de lui-même. « C’est ce que tu dirais, n’est-ce pas ? ».
Chapitre 26, Le Héros Légendaire.
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Tab MessagePosté le: Sam 29 Sep 2012 19:39   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 04 Mai 2009
Messages: 491
Localisation: Cambrai


    Concordance des temps... Oui, je reconnais avoir du mal avec ça. Merci de l'avis, j'y ferai encore plus attention lors de la créations des prochains chapitres. Razz

    http://imageshack.us/a/img692/8143/miliechapteroneut.jpg


    6 heures. Le réveil retentit en jouant une musique calme et apaisante. Émilie se réveilla doucement. Elle ouvrit un œil, puis l’autre, avant de les refermer aussitôt. Elle était fatiguée, Émilie, et pour cause : ces dernières semaines, l'adolescente avait pris l’habitude de se réveiller au beau milieu de la journée. Mais désormais, tout ça allait devoir changer, car le jour de la rentrée était enfin arrivé ! L’heure passait… 6h15, 6h30, 7h00. La jeune fille continuait de dormir, malgré le vacarme incessant que faisait le réveil se trouvant sur un rebord de la cheminée, juste à côté de son lit.

    Romane, sa mère, s’apprêtait à sortir de la maison pour se rendre à son travail. Elle enfila une veste, prit son sac à main et claqua la porte. Au moment de prendre la voiture, elle pensa à sa fille. Était-elle réveillée ? Ce serait étonnant, elle adorait dormir, et ne serait plus capable de se lever à cette heure. De peur qu’elle ne soit en retard à sa première journée de troisième, la mère ré-ouvrit la porte d’entrée et monta les escaliers pour enfin frapper à la porte de la chambre d’Émilie.

    « Émilie, tu es levée ? … Aucune réponse.

    - Émilie ! Insista la mère. L’adolescente semblait dormir profondément, autour de musique et de cris. Ne voulant pas perdre de temps, Romane ouvrit la porte et secoua délicatement sa fille, qui se réveilla enfin.

    - Grblbgf… Grommela-t-elle en s’étirant. Elle tourna la tête et remarqua la présence de sa mère.

    - ... Eh, mais… Tu fais quoi dans ma chambre, là ? … dit-elle d’une voix basse et faible.
    Romane répliqua :- Tu perds la mémoire en étant aussi jeune ? C’est triste de voir ça. C’est la rentrée, chérie, alors lève-toi maintenant, ou tu vas être en retard !

    - La rentrée ? Putain, j’avais zappé…

    - Oh ! Pas de gros mots ici, j’en ai marre de te le répéter à longueur de journée. Bon, j’y vais moi, j’ai déjà assez perdu de temps. Ah, et je t’ai préparé ton petit-déjeuner, il t’attend sur la table ! Lui déclara-t-elle.

    - Maman, j’ai plus 6 ans, j’peux m’débrouiller toute seule… Mais merci. »
    Sans perdre un instant et en ne répondant même pas à sa fille, la mère descendit les escaliers à toute vitesse, claqua la porte puis la verrouilla.

    Une fois Romane partie, l’adolescente se retrouva seule chez elle. En effet, son père était parti de la maison depuis quatre heures du matin pour aller travailler. Quant à sa sœur, elle a un chez soi depuis maintenant deux ans, et ne donna que peu de nouvelles. Elle ne semblait pas pressée, Émilie. Pourtant, il était impératif de se dépêcher pour ne pas arriver au collège après la sonnerie. Dans le cas contraire, la jeune fille donnerait dès le premier jour une mauvaise impression auprès des professeurs… Mais aussi de ses camarades. Question cours, elle n’était pas très douée. Cependant, elle s’en sortait et frôlait les douze de moyenne. Émilie écoutait en classe, mais ne travaillait pas beaucoup une fois rentrée à la maison : elle préférait sortir avec quelques amies, c’était le plus important. Parfois, pour que sa mère accepte de la laisser partir voir ses copines, elle mentait, disait que tous ses devoirs avaient été finis au C.D.I.. Elle n’aimait pas lui mentir, mais voulait à tout prix voir ses amies.

    Une fois sa mère partie de la maison, Émilie éteignit son réveil, pensant se lever juste après. Cependant, la fatigue et la paresse prirent très vite le dessus. Elle ne dormait pas, mais était sous sa couette, fermait les yeux et se disait « Allez, encore cinq minutes et je me lève ». La fille n’aurait pas pensé un instant qu’il était déjà temps de partir au collège. Quelques minutes passèrent, et lui vint enfin l’idée de regarder l’heure affichée sur son réveil : 7h42. Surprise et affolée, l’adolescente balança d’un coup sec sa couverture et se rua dans les escaliers ! Elle fila dans la cuisine et prit son petit-déjeuner d’une façon si rapide qu’elle s’étouffa entre deux gorgées de lait écrémé. Ayant fini de manger, mais tout aussi paniquée, la jeune fille ne savait plus ce qu’elle faisait : elle montait, descendait plusieurs fois de suite pour s’habiller, préparer son sac, trouver ses cahiers, sa trousse, son portable… Une fois tout cela terminé, elle se sentait enfin prête à partir de sa maison pour son collège qu’elle fréquentait depuis sa sixième, se trouvant au bas de sa rue. Malheureusement, la fille eu un dernier contretemps. En partant, sa mère avait, comme à son habitude, verrouillé la porte d’entrée. Or, Émilie ne savait plus du tout où se trouvaient ses propres clés. L’angoisse montait… Elle finit par s’asseoir au sol, dos contre la porte et sentit les larmes monter.

    Généralement, Émilie ne se laissait jamais abattre… Excepté lorsqu’un imprévu se produisait. La jeune fille pensait qu’il y avait une solution à tout, que tous les problèmes, du plus personnel aux enjeux humanitaires, finiraient par se régler tôt ou tard, d’un coup de baguette magique. Émilie était certes pure et encore si naïve, mais également d’une gentillesse admirable et d’une tolérance exemplaire. Sur ces points, l’adolescente avait tout compris, ce qui est rare pour une personne de 13 ans. Enfin… Elle commença à pleurer. 8 heures, la sonnerie du collège se faisait entendre jusqu’à sa maison. Il fallait qu’elle se ressaisisse pour trouver une solution au plus vite. La fille scruta des yeux les moindres parcelles de la maison et… Finit enfin par trouver une solution.

    « J’suis conne, j’y avais même pas pensé… », se disait-elle. Sans perdre un moment, elle ouvrit la fenêtre du jardin puis passa par-dessus. Avant de longer un petit passage qui menait vers sa rue, Émilie sécha ses larmes à l’aide de son gilet. Enfin prête, elle commença à courir en direction du collège, tout en laissant la fenêtre ouverte. Il n’était plus question de perdre une seconde, elle avait déjà perdu assez de temps…

    ***

    « Marshall ?

    - Oui !

    - Pettigrew ?

    - Présent !

    - Saddler ?

    - Ouais, j’suis là.

    - Mademoiselle Saddler, cela fait maintenant trois ans que l’on vous répète sans arrêt que l’on ne dit pas « Ouais » lors de l’appel, c’est impoli. Je le sais car vous êtes réputée pour ça dans ce collège. J’espère que vous retenez plus facilement vos cours que les règles de politesse, car dans le cas contraire, je crains que vous ne soyez qu’un cas désespéré ! Et n’oubliez pas que vous avez un brevet en fin d’année… »


    Des rires moqueurs envers la fille se faisaient entendre dans la classe. Elle, c’est Stéphanie Ansart, à la fois enseignante de français et professeure principale de la classe des 3èmeD. Cette personne n’était pas très passionnée par sa profession et ne supportait guère les adolescents, mais elle n’avait pas d’autres possibilités de travail et était trop âgée pour espérer être de nouveau embauchée quelque part. Alors elle devait faire avec… Et en profitait pour faire subir son caractère bien trempé à ses élèves chaque année scolaire.

    « Tiens, d’ailleurs j’aimerais vous dire deux mots à ce propos et ces informations concernent la classe entière, annonça-t-elle aux élèves. Depuis deux ou trois ans, je ne sais plus, une nouvelle épreuve s’est ajoutée au français, aux maths et à la géographie. L’histoire des arts. Vous le savez sûrement, mais je préfère vous le répéter, de peur que CERTAINES personnes aient la mémoire courte ! », se moqua la professeure en fixant des yeux Éloïse Saddler.

    Nouveau fou rire général.

    Émilie qui était enfin entrée au collège cherchait désormais à l’accueil sa classe et la salle dans laquelle est devait être depuis dix bonnes minutes. Elle ignorait encore qui serait son professeur principal… Elle chercha également la salle dans laquelle elle devait être depuis dix minutes.

    « Bâtiment P ? Putain depuis quand y’a un bâtiment P dans ce collège à la con ? » Se disait-elle énervée, en découvrant où elle devait se trouver depuis plusieurs minutes. Par chance, elle vit la gestionnaire traverser la cour avec dans ses bras plusieurs cartons. Émilie alla la voir :

    « Madame Gindroz ! Euh… Excusez-moi de v… Elle l’interrompit.
    - Laisse-moi deviner… A tous les coups, tu t’es perdue dans le collège. Se moqua-t-elle gentiment. J’imagine que tu es nouvelle ?
    - Ah non, pas nouvelle, mais j’me suis bien perdue là. J’suis censé être dans le bâtiment P mais je ne sais pas du tout où c’est…
    - Ah, c’est normal que tu ne connaisses pas… C’est des bâtiments préfabriqués, cette année ils remplaceront certaines salles de classe encore en travaux. Ils sont du côté gymnase, tu ne pourras pas les rater… »


    Émilie couru. Cette fois, plus rien ne semblait pouvoir l’empêcher d’aller à cette maudite rentrée des classes. Une fois arrivée aux bâtiments préfabriqués, elle chercha la salle où elle devrait se trouver depuis déjà une vingtaine de minutes. Trouvé* ! Sans penser à frapper à la porte, la fille entra.

    « Et enfin, la partie Histoire se dérou… Tiens donc, qui êtes-vous, jeune demoiselle ? Et qui vous a permis d’entrer ici ? interrogea Mme Ansart d’un ton froid. Les yeux des élèves étaient rivés vers Émilie, elle qui était décoiffée, en sueur et essoufflée suite à son début de matinée mouvementé.

    - Bonjour, madame… Répondit-elle, gênée. J’ai pas pu venir plus tôt, j’ai eu quelques empêchements. Excusez-m...

    - Vous avez un billet de retard ?

    - Euh… Bah non, j’ai pas voulu perdre de temps donc j’suis venue directement ici.

    - Bon, dans ce cas... Prenez l’un des dictionnaires situé au fond de la classe je vous prie. Un Robert de la dernière année si possible. Et dépêchez-vous. »


    Émilie exécuta l’ordre de la professeure, tout en restant perplexe. Les élèves, silencieux, ne comprenaient pas où elle voulait en venir.

    « Vous l’avez ? Génial. Cherchez le mot « Collège » et donnez-en la définition.

    - Collège ?

    - Oui, collège. C, O, deux L, E accent grave, G, E, articula Mme Ansart en se moquant ouvertement. Émilie fit en sorte de l’ignorer et continua à chercher.

    - Collège, collè… Ah, j’l’ai. Alors… Bah, établissement d’enseignement secondaire de premier cycle, étape obligatoire dans la scolarisation, lit-elle.

    - Fort bien. Vous avez retenu ? OBLIGATOIRE. Or, vous venez de rentrer dans cette salle un bon quart d’heure en retard, pour je ne sais quelle raison tordue, on ne sait pas où vous étiez et vous ne possédez aucun motif. En voilà une qui est mal partie dès la rentrée ! Émilie qui commençait à rougir devant une trentaine d’élèves assistant à la scène contesta :

    - C’était pas de ma faute là madame…

    - Ah oui ? Laissez-moi deviner la cause… Vous roupillez telle une feignasse dans votre lit pendant que vos camarades s’apprêtaient à venir au collège ? Ceux-ci se moquèrent, excepté deux ou trois élèves. Du fond de la classe, on pouvait entendre des critiques sur l’état de la fille. Émilie entendit quelques moqueries en sa personne mais préféra se taire et baisser les yeux. L’enseignante continua :

    - Enfin. Je ne veux même pas savoir quoi ou qu’est-ce. Trouvez une place et faîtes-vous toute petite jusqu’à ce midi. »


    L’adolescente soupira. Elle examina la salle afin d’y trouver une place et exécuter l’ordre de Mme Ansart. Elle entendit une personne qui l’appela discrètement pour qu’elle puisse s’asseoir à côté. Émilie s’approcha, remercia cette fille, s’assit et sortit ses affaires de son sac.

    « T’as l’air sympa, toi, dit sa nouvelle voisine en chuchotant. Fais pas attention aux gens, ils aiment bien vanner et critiquer, c’est comme ça partout…
    - J’ai vu ça. J’en reconnais quelques uns de mon ancienne classe mais ils étaient chiants… J’aurais pas aimé les revoir. Au fait, je te connais pas toi, t’es nouvelle ici ?

    - Bah euh, ouais. J’ai eu quelques problèmes euh… Perso dans mon ancien bahut, du coup bah j’me suis inscrite ici. J’suis Amélie. Tu t’appelles comment toi ?

    - Émilie Carthew. Et j’sens qu’on va bien s’entendre toutes les deux… »


    Et bientôt... Le second chapitre...

_________________

« Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée,
Qui faillit renverser l'Histoire,

J'me souviens surtout d'ces moutons,
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Pikamaniaque MessagePosté le: Sam 29 Sep 2012 20:50   Sujet du message: Répondre en citant  
Référent Pikamaniaque


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Messages: 491
Localisation: Norende.
Premier chapitre intéressant, bien que je le trouve assez court dans le contenu qu'il propose. J'aime bien la rigidité du professeur de lettres, je serais sans doute pareil si j'étais professeur (prenez garde à ne jamais m'avoir comme professeur). Je n'ai pas beaucoup de critiques à faire, si je veux être pointilleux, je noterais quelques répétitions et des dialogues disparates. Je n'aime pas spécialement la syntaxe utilisée.

Outre cela, la narration est plutôt bonne. Mais je m'interroge encore sur la présence de cette Fan Fiction dans cette section. Je m'imagine à la fois au pire, mais ça m'intrigue, et me pousse à poursuivre ma lecture pour un récit plutôt prometteur. J'ai cependant l'impression que l'univers de cette Fan Fiction est exclusivement féminin. Il n'y a pas de protagoniste garçon pour le moment à ce que j'observe, et je déplorerai que l'antagoniste de cette histoire en soit justement un. Ce n'est que mon avis.

Bon courage dans ton écriture. Smile

_________________
« Il ne faut jamais perdre espoir ! » Alors qu’Alexandre était sur le point de tout abandonner, une voix familière résonna au plus profond de lui-même. « C’est ce que tu dirais, n’est-ce pas ? ».
Chapitre 26, Le Héros Légendaire.
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Tab MessagePosté le: Dim 07 Avr 2013 05:03   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 04 Mai 2009
Messages: 491
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    (On m'excusera du retard Mr. Green)
    Second chapitre > The early days.


    Quelques jours furent passés depuis les quelques incidents qu’avait rencontré Émilie lors de sa rentrée scolaire. Pour la plupart de ses camarades de classe, ses mésaventures furent vite pardonnées puis oubliées. En revanche, d’autres se permettaient des remarques peu constructives à son égard. Sa professeure principale, quant à elle, l’attendait au tournant. Une simple mauvaise réponse à une question posée oralement suffisait pour que l’adolescente ne devienne la cible d’absurdes moqueries de sa part.

    Nous étions un Dimanche. L’adolescente se trouvait seule dans sa chambre, assise à son bureau, là où de multiples feuilles volantes se retrouvaient éparpillées. Comme à chaque début d’année scolaire, la jeune fille se montrait particulièrement concentrée sur ses devoirs et s’appliquait davantage. Là voilà qui jonglait entre leçons de français et exercices de maths.

    Le silence et le calme dominait la pièce. Émilie pu alors entendre claquer les talons que sa mère ne quittait quasiment jamais. Le son s’intensifiait. La fille en déduisait que sa mère allait sûrement s’inviter dans sa chambre alors que celle-ci était pleinement concentrée sur ses devoirs. Sa déduction fut la bonne : Romane frappa à sa porte, entra puis s’approcha de sa fille aussitôt.


    « Alors cette semaine ? L’interrogea-t-elle. Projetée dans ses devoirs, Émilie ne prit même pas la peine de regarder sa mère. Tout en écrivant une formule de maths, la jeune fille répondit d’un ton indifférent :
    - Ça a été.
    - Et tes camarades, ajouta Romane, ils sont sympathiques ? La mère semblait vouloir un compte-rendu de la semaine passée, à l’inverse de sa fille.
    - Maman, s’il-te-plaît… Je fais mes devoirs là.
    - Tu n’as pas répondu à ma question, insista-t-elle. Ça veut dire quoi ça ?
    - Ça veut dire que j’aimerais bien faire mes devoirs en paix… J’voudrais sortir avec une amie tout à l’heure, annonça l’adolescente.
    - Merci de me tenir au courant Chérie…
    - Je l’ai dit à P’pa avant qu’il parte au travail quand t’es partie faire des courses. Il m’a dit de finir mes devoirs d’abord.
    - D’accord, mais ça ne répond pas à ma question. Romane ne semblait pas vouloir lâcher Émilie.
    - Mais oui roh, tout va bien. Ils sont tous très sympas, j’me suis déjà faite des amies.
    A ces mots, Romane sourit puis ajouta :
    - Eh bah c’est génial ça ! Bon allez, j’te laisse faire tes devoirs ma puce.
    - Merci bien, dit la fille. Ah, et ferme la porte en sortant s’il-te-plaît. » La mère s’exécuta puis se rendit dans sa propre chambre.


    En réalité, Émilie avait menti. Tous n’étaient pas aussi sérieux et sympathiques qu’elle ne pouvait le dire, bien au contraire. Une grande partie de sa classe était d’un genre immature. Certains se disaient populaires au collège et se croyaient tout permis, d’autres critiquaient sans relâche des adolescents sans aucune répartie, souvent timides, obèses ou solitaires. Lorsqu’un élève possédait une différence ne leur plaisant pas, ces derniers prenaient plaisir à les humilier publiquement. Lâches,
    ils n’osaient jamais attaquer seuls. Émilie n’aimait pas ce genre de comportement, et parlait à ces immatures le moins possible. Heureusement pour l’adolescente, la mentalité des élèves de sa classe variait en fonction de chacun. Amélie ressemblait beaucoup à son amie : elles possédaient le même caractère et partageaient souvent les mêmes centres d’intérêt. Les deux filles se sont alors très vite entendues et bavardaient entre elles dès que l’occasion s’y présentait. Émilie était également devenue amie avec Éloïse Saddler. Bien que cette fille semblait être arrogante et assez superficielle, elle se montrait très sympathique une fois amie avec la personne. Les deux adolescentes ont fait connaissance le jour de la rentrée des classes, alors mises côte à côte en cours d’Histoire sous la demande du stricte Monsieur Aylin. Elles avaient eu le temps de faire connaissance malgré les menaces répétitives de l’enseignant réclamant le silence. La dernière heure de la semaine, alors qu’elles s’apprêtaient à sortir de classe, Émilie et Éloïse s’étaient donné rendez-vous à Saunderton, une rue où était abrité un terrain de basket et skate park.

    C’était ce jour-ci qu’elles devaient se rencontrer. Émilie n’avait plus beaucoup de temps pour s’y rendre, mais fort heureusement, elle eu finit ses devoirs à temps. Elle enfila une veste, descendit les escaliers et sortit de chez elle sans même prévenir ses parents de son départ. La fille se rendit à l’endroit indiqué rapidement. Bien qu’elle fût arrivée dix minutes en avance - Elle eu accéléré le pas en cours de route -, son amie se trouvait déjà sur les lieux. Une fois devant elle, Émilie lui dit bonjour et lui fit la bise. Elles commencèrent à papoter, tout en cherchant un coin dans le terrain de jeu où se reposer. Une fois assises, Éloïse sortit de sa poche un briquet ainsi qu’un paquet de cigarette.

    « Tiens, tu fumes toi ? Demanda Émilie.
    - Bah ouais, répondit sa copine. J’te l’ai pas déjà dit ?
    - J’crois pas.
    - Excuse-moi alors, remarqua Éloïse. Tu le sais maintenant.
    - Nan mais au pire je m’en fiche, tu fais ce que tu veux. T’as pas peur de mourir jeune ? dit Émilie, d’un ton humoristique.
    - Roh c’est bon hein. Y’a pas que la clope qui tue. J’fume à peine deux ou trois fois par semaine pour me détendre. Et en plus c’est des Lucky Strike, donc c’est bon. L’adolescente, intriguée, lui demanda quelle était la différence entre cette marque et des cigarettes normales.
    - Bah c’est moins fort que les autres clopes en fait, lui répondit Éloïse. Et puis c’est à la menthe en plus, j’pense que ça doit être moins nocif. T’as déjà fumé toi ?
    - Nan, j’ai peur de plus pouvoir m’en passer, déclara la fille. Sa copine sourit et lui dit :
    - C’est des conneries ça, tu deviens pas accro à la clope dès que tu en goûtes une hein ! Tu veux tester pour voir ? Émilie se mit à fixer des yeux la cigarette de son amie, hésita un court instant avant de finalement refuser sa proposition.
    - Sûre hein ? Insista Éloïse.
    - Oui oui. »


    Un silence se fit. Les deux adolescentes décidèrent alors de débuter une nouvelle conversation, celle-ci basée sur la mode. Elles semblaient s’être trouvé un même centre d’intérêt : En effet, chacune se montrait particulièrement passionnée par les commérages de l’autre. Elles répétaient sans cesse les mêmes noms, des grandes stars à la mode qu’elles disaient envier. A les entendre, leurs dressings seraient immenses et leur habits fabriqués sur-mesure. C’est ainsi que les discussions se suivirent. Les deux filles voyaient en l’autre une nouvelle amitié prometteuse.

    Un temps considérable s’était écoulé dans le square et les moments vides commençaient à nouveau à se multiplier. Mis en évidence par le silence qui se faisait maître, on pouvait entendre au loin le chant incessant des oiseaux. Les filles regardèrent autour d’elle, tentant de chercher un nouveau sujet de conversation. C’est Éloïse qui prit finalement la parole, voulant parler d’un sujet qui lui semblait intéressant, leurs camarades de classe. S’enchaînèrent éloges et critiques de chaque élève de la classe, tous passés à peigne fin. Tous sauf quelques uns, les plus passifs de la classe, n’ayant pas marqué les esprits des jeunes demoiselles. C’est ainsi qu’elles prirent confiance et exposèrent leur avis de façon plus franche. Cependant, les deux nouvelles amies continuèrent de garder certains jugements pour elles, par peur de la réaction de l’autre.

    Le temps défila, le soleil commençait à s’allongeait, l’horloge indiquait à présent dix-huit heures. Éloïse dût finalement mettre un terme à la conversation entamée avec sa nouvelle amie.

    « Bon, c’est pas que j’m’emmerde, mais va falloir que je file, là ! Lui annonça-t-elle en se levant. Les jeunes filles se trouvaient au même emplacement qu’au départ. En effet, trop impliquées dans leurs conversations, celles-ci n’eu pas pensé une seconde à marcher un peu, changer de lieu.
    - Tu y vas déjà ? S’étonnait Émilie, n’ayant pas la notion du temps. Sa nouvelle amie lui sortit son portable de sa poche de jean, alluma l’écran et lui montra l’heure affichée.
    - T’as vu, il est déjà cette heure-là. Je devais déjà être chez moi depuis une bonne demi-heure en fait.
    - Merde, tu vas te tuer par tes parents, nan ?
    - Bof, nan, lui répondit-elle. C’est toujours la même chose, je reviens jamais chez moi à avance. Mes parents disent jamais rien t’façon, je sais pas pourquoi. Au pire, j’peux rester si tu veux hein, ajouta-t-elle.
    - Oh bah nan, annonça Émilie, c’est bon, j’vais rentrer aussi. Mon père m’a pas donné d’heure mais généralement je dois revenir chez moi dans ces eaux-là donc bon, j’préfère être raisonnable.
    - Sérieusement ? S’étonna Éloïse. Perso si moi on me donnerait pas d’heure j’rentrerai à minuit et des hein !
    - Ah bon ?
    - Bah ouais, faut toujours sauter sur l’occasion. Tu devrais faire ça aussi tiens ! »

    Émilie lui sourit mais ne lui répondit pas. Elles se firent la bise, se retournèrent puis prirent un passage opposé. Avant de quitter la rue Saunderton, Éloïse ralentit pour finalement s’arrêter. Elle resta un instant immobile puis se retourna afin de voir sa nouvelle amie s’éloigner. Elle fut un instant immobile, les yeux fixés sur une seule et même personne. Au loin, on pouvait apercevoir ses cheveux bruns danser avec le vent.

    ***

    Une nouvelle journée commença pour Émilie qui contrairement au jour de la rentrée, ne s’était pas réveillée en retard. En une heure, l’adolescente eut le temps de se doucher, s’habiller, prendre son petit-déjeuner et préparer son sac. Il était déjà temps pour elle d’aller au collège. Elle prit ses affaires, sortit puis claqua la porte. Au loin, elle pouvait déjà apercevoir ses deux nouvelles amies qui l’attendaient devant le collège. Elle accéléra le pas. Une fois devant elles, l’adolescente leur fit la bise puis leur demanda leur état. Éloïse était souriante, au contraire d’Amélie. Au moment où cette dernière voulu dévoiler son week-end à priori peu festif, la cloche se mit à sonner. Elle dit alors d’un ton las :

    « Bon, c’est déjà l’heure d’aller en cours…. Allez, go. A ces mots, Éloïse demanda aux filles la salle où celles-ci devaient se rendre. L’une d’entre répondit :
    - Je sais pas, j’ai déjà paumé mon emploi du temps moi.
    - Idem. Et toi Émilie, tu l’as j’espère ?
    - Euh, j’pense pas. Attends j’regarde. »


    L’adolescente se rendit rapidement compte qu’elle ne l’avait pas également. Au moment où la sonnerie annonçant le commencement des cours retentit, les filles décidèrent de suivre Stéphie et Emma, deux élèves de leur classe, afin de se rendre au cours de maths. Une fois dans les couloirs, l’une des deux adolescentes remarqua qu’Émilie et ses amies les suivirent. Stéphie les interrogea alors d’un ton sec :

    « Pourquoi vous nous suivez vous au fait ? Les trois adolescentes furent étonnées par l’air agressif que prenait l’autre jeune fille. Émilie prit la parole la première :
    - Euh… On sait pas en quelle salle on est donc… Bah on vous suit quoi. Emma, une acolyte de Stéphie, répliqua aussitôt.
    - Bah cassez pas les couilles et allez acheter un GPS putain… Les trois innocentes étaient étonnées par l’agressivité de la fille. Amélie, d’un genre franc et susceptible, prit la parole.
    - Mais c’est la popularité que vous avez au collège qui vous rend aussi connes ou quoi ? Dit-elle aux deux pestes. Piquée au vif, Stéphie cria :
    - Mais ferme ta gueule toi, et regarde comment t’es habillée meuf ! T’es toujours en noir, j’suis sûre t’es gothique, dit-elle dans le but de rendre furieuse Amélie.
    - Rien à voir… Genre t’as l’habitude de porter des vêtements sombres t’es gothique quoi. En tout cas j’préfère mes habits que ton haut de pute hein.
    - Ouais allez c’est ça ta gueule. Putain, y’a vraiment trop de cas socials dans ce bahut. Émilie était prête à rappliquer. Cependant, Amélie, plus réactive, l’eu prit de vitesse :
    - Et aussi beaucoup trop de poufs qui parlent pas français… Ne savant plus quoi dire, Stéphie s’en prit au physique de la collégienne.
    - Putain mais j’t’ai dit de te la fermer à toi, tu me reparleras quand t’auras maigri. Genre la meuf elle fait 110 kilos elle vient me parler quoi, j’hallucine ! ».


    On put alors apercevoir l’impact de cette réplique sur Amélie. En effet, la fille serra ses poings d’une telle force que ses veines en ressortaient au niveau de son poignet. On voyait sa peau rougir, ses sourcils se froncer. Ses yeux, eux, commencèrent à briller. La fille, qui pourtant entendait souvent ce genre d’insulte, fut comme les autres fois blessée. Alors qu’elle fut bien partie pour, elle ne maîtrisait finalement plus la conversation. Ses mots se transformaient en bégaiements, rendant alors ses phrases inaudibles.

    Émilie était si choquée de voir Amélie dans cette état qu’elle ne chercha même pas à répliquer à sa place. Éloïse, elle, était là mais ne disait toujours rien. Amélie, bientôt en pleurs, était suite à ses bégaiements plus que jamais déstabilisée. On pouvait apercevoir devant elles les deux pestes, qui ne quittaient pas leur victime des yeux. Elles mettaient en évidence leur victoire, leur sourire mesquin mettant en évidence leur triomphe.


    Dans le prochain chapitre...

    Émilie, Amélie et Éloïse reviennent pour de nouveaux jours de cours. Arrivé à la mi-septembre, alors que certaines personnalités se révèleront, d’autres s’affirmeront déjà. Les cas personnels se métamorphoseront alors en cas de classe. Les premières blessures psychologiques se feront sentir… Mais qui en sera la victime ? Amélie, par peur, ne prendra pas position aux prochaines tensions. Éloïse, elle, jouera un jeu à la fois étrange et très curieux. Et Émilie... Retrouvera-t-elle une entière crédibilité auprès de ses camarades ?

_________________

« Ils se souviennent, au mois de mai,
D'un sang qui coula rouge et noir,
D'une révolution manquée,
Qui faillit renverser l'Histoire,

J'me souviens surtout d'ces moutons,
Effrayés par la Liberté,
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité. »
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Kastiel MessagePosté le: Mer 09 Oct 2013 13:58   Sujet du message: Répondre en citant  
Mister Ange


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Localisation: Tout proche de la porte menant au paradis, en même temps normal pour un ange...
Alors je regardais des fics dans la section et je suis tombé sur la tienne, qui m'a semblé intéressante et particulière; alors je les lu. Smile

En lisant le bout de la fin que tu as mis, on se demande mais qu'est ce qui s'est passé pour qu'elle soit autant bouleversé de l'année qu'elle avait passé.. Et la avec ce suspense de malade moi perso j'ai envie de savoir la suite!


Du point de vue du texte, la lecture est fluide, on s’abîme pas les yeux, avec des sauts de lignes et les parties ça c'est bien. J'ai pas relevé spécialement de faute, sauf quelques fois un oublie de mots mais rare.
Pour le 1er chapitre tu présente bien le perso principale, enfin la perso. ^^ Le décor et l'univers générale dans lesquelles l'héroïne est.
Pour les personnages, y des attachant, et des exécrable comme la professeur principale. Mr. Green

Dans le 2ème chap, Emilie qui a de nouvelles amies ça fait plaisir, et là c'est vraiment comme tout rose pour le moment. Je suppose que des éléméents perturbateurs vont bientôt arriver? Razz


En tout cas j'aime moi, la narration est bien, et on pourrait se croire en lisant être un/une camarade d'Emilie. Smile


Allez à quand le prochain chapitre s'il est fait? Razz

_________________
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