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[One-Shot] Symbiose

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 Auteur Message
Ikorih MessagePosté le: Mer 29 Avr 2015 16:26   Sujet du message: [One-Shot] Symbiose Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Spoiler



Symbiose


http://i.imgur.com/t7WE5bo.png



Symbiose : Association biologique durable et réciproque entre deux organismes. Etroite union.

http://i.imgur.com/hZzC1mY.png


An dix. Mois F. Jour bêta. Période 1.
Je me lève. L’ombre occupe encore toute la pièce, mais une pression sur l’interrupteur près de la fenêtre suffit à faire passer la lumière au travers de celle-ci. Désormais on voit tout : l’armoire de métal dans un coin, le sol blanc, le lit de la même couleur. Machinalement, je m’habille. Pas beaucoup de choix : un haut noir uni, un pantalon gris clair. Une fois que c’est fait, je me dirige vers la cuisine, dans les mêmes tons que ma chambre. Ma mère est déjà levée aussi. Son regard argenté m’accueille, je souris.
-Bien dormi ma chérie ?
-Oui !
Elle me passe le paquet de céréales. Je m’assieds devant mon bol, et je commence à manger. Logique.
Ma mère est habillée à peu près comme moi. Elle a aussi de longs cheveux blonds, mais mes yeux sont verts à la différence des siens. Nous échangeons encore quelques mots, puis je regarde l’heure : je vais devoir partir.
Je fais un saut dans ma chambre, je récupère la besace grise dans un coin qui contient mon ordinateur personnel noir. Je dis au revoir à ma mère, et je m’éclipse par la porte.
L’immeuble fait une dizaine d’étages. Il est petit, comparé aux autres. Je m’avance jusqu’à l’ascenseur, je presse le bouton, et j’attends. Tout est fait en béton. Aucune aspérité où faire paresser mes yeux. Rien pour permettre de penser.
Ding. La boîte de métal est arrivée. J’y entre, j’enclenche la descente. Tout est fermé. Je ne vois pas défiler les étages de ciment. Lorsque les portes d’acier se rouvrent, je m’avance dans le hall, qui ne présente pas beaucoup plus d’intérêt, et je sors.
De grandes rues quadrillent la zone. De l’asphalte, de jolis trottoirs bien droits en pavés gris clairs. Des immeubles tout autour de moi, grands pavés ternes défiant les cieux. Le ciel est bleu. Il fait beau. Je tourne à gauche, et mes pas m’entraînent à travers Xénon. Les paysages sont peu variés, mais on s’y fait très bien. Je vis là depuis que je suis toute petite. Tout est ordonné, tout est bien pensé. Aucune petite imperfection ne vient entacher l’endroit. C’est beau.
Je passe devant un grand bâtiment blanc qui change du reste. L’hôpital. Mais comme presque personne ne se blesse, il ne sert plus majoritairement à soigner. C’est là que se déroulent les Implantations. C’est pour bientôt en ce qui me concerne. J’ai hâte. Il paraît qu’on voit le monde tellement différemment après cette opération ! Dans la classe, une grande partie a déjà été Implantée. Mais moi, je n’ai pas encore quinze ans. Bientôt. Un jour, ce sera à mon tour de recevoir la convocation pour l’Implantation.
Je n’ai pas vu le temps passer. Je suis déjà devant l’école. Une grande cour encerclée par trois bâtiments rectangulaires gris. La cour en elle-même est déserte, uniquement traversée par des gens qui se rendent dans leur salle de classe. Moi-même, je regarde sur mon bracelet-écran (qui sert de pense-bête) mon emploi du temps. C’est énervant, ce bracelet de métal. C’est un signe qu’on a pas encore été Implanté. Les Implantés n’ont plus besoin de ça.
Je me dirige vers la salle 0835. Dedans, des paillasses doubles. On discute à voix basse. Tout le monde est vêtu de noir et de gris. Des filles, des garçons, des Implantés et d’autres avec leur bracelet. Je m’assieds à côté de Maeva. Elle a quelques mois de plus que moi, et est donc déjà Implantée.
-Salut !
-Salut. Comment tu vas ?
Je commence à lui raconter une banalité en sortant mon ordinateur. Ses yeux argentés suivent mon discours, jusqu’à l’arrivée du professeur. Nous nous taisons automatiquement. L’écran derrière lui s’illumine, et il commence son cours.
-Bien. Nous nous étions précédemment arrêtés aux débuts du projet Carthage. Quelqu’un peut me rappeler ce dont il s’agit ?
Une main se lève. Quelqu’un répond :
-Un projet militaire qui mettait en danger l’humanité.
-Exact. Ils cherchaient à développer des technologies meurtrières pour prendre le contrôle de la planète. Aujourd’hui, nous allons parler d’un des scientifiques qui y travaillaient, un dénommé Waldo Schaeffer.
Tous les Implantés de la classe, sans exception, se crispent un instant.
-Il a très vite quitté le projet en comprenant ce dont il s’agissait, continua l’enseignant. Il a commencé à travailler sur un moyen de contrer Carthage pour sauver l’humanité, et en parallèle, il avait prévu une utopie pour que tous puissent vivre heureux : un monde virtuel nommé Lyoko.
Avec quelques images, le nom s’affiche à l’écran. Frénétiquement, quelques cliquetis de touches témoignent de la prise de note attentive.
-Cependant, ses idéaux ont très vite disparu. Il a commencé à concevoir Lyoko dans l’optique de se sauver uniquement lui et sa fille du projet, laissant l’humanité à son sort.
D’autres images aussi, un vieux fou au regard perturbé devant un ordinateur notamment.
-Il mit son plan à exécution et se cacha. C’était sans compter sur le moyen absolument parfait qu’il avait mis au point pour combattre Carthage : XANA. Et ce nom vous est familier, n’est-ce pas ?
Un grand oui résonne. Qui ne connaissait pas XANA ? C’était lui qui rendait nos existences aussi tranquilles, qui s’assurait que tout allait pour le mieux. Il avait vaincu le chaos. Nous sommes tous attentifs, brûlant d’envie de connaître l’histoire du bienfaiteur de l’humanité.
-XANA comprit que Waldo Schaeffer n’allait pas aider l’humanité. Il engagea seul la lutte contre Carthage, mais également contre son créateur qui avait trahi.
Le professeur s’apprête à continuer, mais je lève la main.
-Oui Saturnia ?
-Et la petite fille de Waldo ? Qu’est-ce qui lui est arrivé ?
Silence. Le professeur a l’air d’hésiter. Une ombre passe dans ses yeux argent, puis il se reprend.
-Eh bien…Waldo a éteint le Supercalculateur pour tenter d’arrêter XANA. Elle est resté piégée à l’intérieur avec lui. Lors du rallumage, elle s’est retournée contre le bienfaiteur de l’humanité avec un groupe d’amis. Il a tout fait pour les repousser en douceur, mais un accident a fait qu’ils sont décédés. Cela répond à votre question ?
-Oui, je réponds en me replongeant dans mon écran.




An dix. Mois F. Jour zêta. Période 1.
-Saturnia ? Viens voir. Tu ne vas pas à l’école ce matin.
Je m’approche de ma mère pour voir ce qu’elle me montre sur l’ordinateur. Un message de l’administration, autrement dit, de XANA. L’intitulé est clair.
Mon Implantation se fera en avance. Aujourd’hui. Mon cœur fait un saut dans ma poitrine, le grand jour est finalement arrivé ! Je voudrais être déjà dehors, à courir dans la rue. Je vais enfin savoir ce que ça fait. C’est ce que tout le monde attend : le jour de ses quinze ans pour être Implanté et accéder à l’état de conscience supérieur que ça procure. Les Implantés sont la forme véritable de l’humain de la société de XANA. Forts, intelligents, et leur regard d’argent suffit à témoigner de leur pureté.
Et moi j’ai le droit à ça en avance. Une dérogation officielle. J’ai l’impression que ma cage thoracique va exploser. En face, les lèvres de ma mère s’étirent en un sourire :
-Eh bien, file. Ils t’attendent.
Je cours jusqu’au hall d’entrée et j’enfile rapidement mes chaussures (de banales baskets noires). Je fais un rapide point mental sur ce que je dois prendre : pas besoin de mon ordinateur apparemment. J’irai donc sans rien. Je jaillis au dehors, comme un éclair doré dans les nuages gris, chevelure dans un vent qui n’existe pas. J’attends l’ascenseur comme jamais je ne l’ai attendu, en priant pour qu’il se dépêche. Il ne peut pas me ralentir alors que je cours vers mon destin !
Enfin, les portes s’ouvrent. Je me jette dans la cabine, j’écrase le bouton de descente. Je ferme les yeux quelques instants.
Aujourd’hui, je me fais Implanter. C’est tellement soudain que je n’arrive pas à me faire à l’idée. J’ai l’impression de rêver, alors je me pince furtivement pour m’assurer que ce n’est pas le cas. Juste une petite douleur. Aucun souci. C’est la réalité.
Je me rue au dehors. Dans les rues, quelques élèves se rendent en cours. Pas moi. J’ai mieux à faire. Mais je me retiens de courir. Un peu de maturité. Ne pas montrer que je trépigne d’impatience, au fond de moi. Allez, j’y suis presque. Bientôt, le bâtiment de l’hôpital va se dessiner.
Ça y est, je le vois, grand roc blanc émergeant de la marée grise. Il est temps. Je tente de calmer le souffle frénétique qui court en moi, mais c’est difficile. Tellement difficile…
Les portes s’ouvrent. Je m’avance dans le hall. Il est pratiquement désert, excepté une agente d’accueil dans un coin, stoïque, et un homme en blouse blanche. Ce dernier se dirige vers moi.
-Tu es bien Saturnia Maillard ?
-Oui ! je réponds avec un enthousiasme peut-être trop flagrant.
Il a un sourire attendri.
-Parfait. Viens, on va s’occuper de ton Implantation.
Je lui emboîte le pas, cœur battant. Nous passons une porte, puis nous nous enfonçons dans un couloir un peu plus sombre que le reste. Je vois d’autres issues sur les côtés, mais toutes sont closes. Je regarde tout avec les yeux d’un enfant découvrant le monde. C’est peut-être la dernière fois que je le verrai ainsi. Après l’Implantation, tout sera différent.
Enfin, nous nous arrêtons devant une des salles. Il y a une table d’opérations, quelques machines étranges. L’homme en blouse me fait signe d’aller m’allonger sur la table, de préférence sur le ventre, et annonce :
-Il va falloir que je te greffe un petit quelque chose avant de vraiment passer à l’Implantation. Ne t’en fais pas, tu seras endormie pendant l’opération.
Je souris. Pas de problème. Tandis qu’on m’anesthésie, j’essaie d’imaginer à quoi ressemblera la suite de l’Implantation. J’ai hâte.

Je me réveille. Aucun changement notable, à mon avis. Le médecin vérifie que tout s’est bien passé : pas de problème. Allez, qu’on passe à l’Implantation ! Je n’en peux plus d’attendre…
-On va pouvoir amorcer la phase finale. Maintenant que la pile est là…
La pile ? Marrant.
-Tu peux marcher ?
Oui bien sûr ! Pourquoi il demande ça ? Certains doivent moins bien tenir l’anesthésie, j’imagine…
Je me lève, je le suis : tout va bien. Mais mon impatience bouillonne au fond de moi. Allez. L’Implantation, la vraie. La fameuse phase finale.
Nous avançons dans le couloir. Encore des portes closes. Encore une salle différente. Cette fois, on dirait plus une chambre d’hôpital classique. A la seule exception, peut-être, que le lit est doté de sangles. Je fronce les sourcils.
-Pourquoi ?
-Oh, ce n’est rien, assure le médecin. Certains supportent assez mal l’Implantation, alors il a fallu prendre des précautions…pas de souci à te faire. Je suis sûr que ça se passera bien.
Je lui fais confiance. Je m’allonge, il boucle les sangles aux poignets, aux chevilles, et même une à la taille. Je fixe le plafond. Le grand moment. Mentalement, je ne tiens plus en place. Je vais enfin savoir ce que ça fait. Ça y est. Ça y est. Ça y est.


http://i.imgur.com/Z7SWPcS.png


Je vois une ombre se profiler. Un peu comme une fumée noire, mais plus précise. Elle a presque l’air vivante. Au fond de moi, je sens une tension. C’est ça l’Implantation ? Je commence à me demander si tout va aussi bien se passer que prévu. Pourquoi cette forme ne me dit rien qui vaille ?
Tout était supposé aller…tout allait bien jusqu’à quelques secondes auparavant…
Brutalement, la fumée plonge dans mes narines avec la vivacité d’un serpent. Une vive douleur part d’entre mes deux yeux pour fuser au plus profond de ma tête. Ma vision se brouille. J’ai l’impression que je ne peux plus respirer, comme si un python géant m’étreignait la cage thoracique. J’entends une inspiration rauque et désespérée, comme quelqu’un qui se noie, et je réalise que c’est la mienne. Mes muscles se contractent de façon incontrôlée, et incontrôlable, mais mes spasmes sont arrêtés par les sangles. Ça ne change rien au fait que tout mon être est tendu comme un ressort sous l’effet de la souffrance qui me vrille le crâne. Je serre les mâchoires à m’en briser les dents, tandis que le plafond devient de plus en plus flou, de plus en plus noir.
Et cette impression d’avoir un pieu qui s’enfonce dans le crâne ne s’en va pas. Je n’ose même pas imaginer ce que fait cette ombre dans mon corps maintenant. Mais les images viennent elles-mêmes. Je la visualise s’insinuant, serpentant dans mes sinus souffrants, puis arrivant jusqu’au cœur de mon cerveau.
Je crois que je perds connaissance, mais je ne suis pas sûre.
Tout est noir. Une forme verdâtre et fluorescente se dessine. Au début on dirait un simple trait, puis une forme de cobra s’ébauche. Il me fixe de son regard froid, assez froid pour me geler sur place. J’attends de savoir ce qu’il me veut. Je sens un nœud dans mon ventre : la peur latente. Elle est quelque peu éclipsée par l’œil hypnotique de la créature, mais pour combien de temps ?
-Je suis le matricule 03032013. Ton symbiote.
Il siffle d’un air menaçant avant de poursuivre :
-Ne pense même pas à me résister. Je suis trop puissant pour toi. A partir de maintenant, ta vie m’appartient.
J’ai un hoquet.
-Tu mens !
Pour toute réponse, j’ai l’impression de me faire électrocuter, comme si chaque petite parcelle de moi prenait feu. La sensation ne dure que quelques instants. Le serpent reprend :
-Tu disais ?
Cette fois, je ne réponds rien. C’est ça, l’Implantation, alors ?

J’ouvre les yeux. Le docteur, impassible, prend mon pouls, vérifie que rien n’a été endommagé. Je note un miroir dans un coin de la pièce, probablement placé là exprès pour que les Implantés puissent constater par eux-mêmes les changements. Je les vois d’ici. Mes yeux verts ont tourné à l’argenté. Je me sens vide de toute énergie. Mes membres me semblent être en plomb. Tout autour de moi, de l’acier et des machines…
-Tu peux marcher ? redemande le médecin, comme précédemment.
Je tente de me lever. Un instant, j’ai l’impression de ne pas en être capable, et puis tout se décoince. Je bondis du lit, les sangles apparemment retirées, et je suis debout, tout poids envolé. Je suis l’homme en blouse, avant de me rendre compte que je ne l’ai pas fait volontairement. Je me suis mise à marcher sans m’en donner l’ordre.
Un regard froid s’imprime dans ma tête.
« Tu ne peux pas lutter. »
Je ne dis rien. Je ne réponds pas. Je me contente de me replier au fond de moi-même, et j’attends de voir ce qui arrive par la suite.
Le docteur nous conduit dans une troisième salle. Celle-là est entièrement vide, une simple boîte de métal géante. Avant de ressortir et de nous enfermer là, il dit simplement :
-Saturnia, essaie de ne pas bouger du tout. Je reviens dans cinq minutes.
Je m’applique à exécuter la consigne, mais bientôt, mon symbiote revient à la charge. Lui s’efforce de me faire marcher. Je bande mes muscles et mon esprit pour lui résister, mais la douleur revient très vite.
Je viens de trouver un nom à mon nouveau compagnon d’existence. Le Tourmenteur.
« Ne résiste pas. »
Ma jambe me donne l’impression de brûler de l’intérieur. Il insiste. Il veut la soulever. En réaction instinctive, je contracte encore plus mes muscles. La douleur augmente, ma tête bourdonne à nouveau alors qu’il se déchaîne. Rapidement, je ne tiens plus, je m’effondre par terre. Le choc du sol n’est rien à côté du feu qui consume mon être. Ne s’arrêtera-t-il jamais ?
« Si. Il suffit que tu arrêtes de faire l’idiote. »
J’essaie. Je lâche tout. Si ça peut s’arrêter….
Tant pis pour la consigne. Je lâche. Je laisse le Tourmenteur faire ce qu’il veut. Immédiatement après, mon corps s’arque, bondit sur ses pieds. Il est gorgé d’une énergie surpuissante. Pour tester, il se met à faire le tour de la salle en courant. A cet instant précis, il court plus vite que je n’ai jamais pu le faire.
Quelque part, c’est grisant. Mais ailleurs, c’est bien la preuve que mon organisme a cessé de m’appartenir.
Brusquement, il s’arrête, bondit au centre de la pièce. Il pivote pour faire face au mur du fond, et le fixe intensément. Il joint les mains, et je vois se dessiner des éclairs au creux des paumes. Il les tend vivement en direction du mur : la foudre part, surpuissante, quittant ma chair sans l’endommager. Elle n’y laisse qu’un sentiment de puissance inouï. Et sur le mur, une trace de brûlé. Il s’arrête, regarde les dégâts, et puis tout d’un coup, je sens que mon contrôle est rétabli. Il a relâché les commandes.
C’est à cet instant précis que le médecin revient dans la pièce. Je me mords la lèvre : je n’ai pas réussi à rester immobile. Cependant, contre toute attente, il observe la trace et déclare :
-Très bien ! Beau travail, matricule 03032013. Je pense que tout est en ordre. L’Implantation fonctionne à merveille.




An dix. Mois J. Jour zêta. Période 3.
Cela fait maintenant cinq mois que le Tourmenteur habite ma tête et mon corps. J’ai vite compris pourquoi tous les Implantés étaient aussi calmes. Le spectre maintient un contrôle permanent sur leur organisme pour éviter tout dérapage et faire en sorte qu’ils restent tranquilles. Voilà comment tourne le monde. A coup de conditionnement par la douleur.
J’ai appris des choses, durant ces cinq mois. J’ai pu en découvrir plus sur la nature de ce qui traîne en moi, à savoir ce spectre. Et j’ai commencé à comprendre le Tourmenteur. Il est, quelque part, comme moi : prisonnier. Mais lui, c’est d’une entité supérieure : XANA, le bienfaiteur de l’humanité…
« Silence. »
Le serpent siffle. Je crois qu’il n’apprécie pas ce que je dis. Je lui réponds à voix haute, tranquillement.
-Pourquoi ?
Je suis allongée dans mon lit. Il fait nuit, et nous sommes, quelque part, en tête à tête. Le noir nous entoure.
« Je ne suis pas prisonnier. Je suis dévoué. »
-Tu veux dire que si tu voulais te rebeller, tu pourrais ?
Il prend un moment pour considérer ce que je dis. Puis je sens une intense douleur dans mon crâne, et je me roule en boule par réflexe, les muscles tendus. J’articule à travers mes mâchoires serrées :
-Pas la peine de faire ça. Tu sais que j’ai raison.
Mais il ne s’arrête pas. Il continue. Alors je me tais, comme il veut, et j’attends que sa colère passe. J’ai appris à subir, au cours de ces cinq mois. Particulièrement au début. Il tenait à s’assurer que je ne m’opposerais pas à lui. Malgré tout, je n’ai visiblement pas pris l’habitude. Je sens des larmes de douleur couler sur mes joues, mais j’endure, j’attends. Il s’en lassera.
Enfin il relâche. Je roule à nouveau sur le dos, haletante. Je ne dis rien. Je le sens qui bouillonne encore dans mon cerveau, et il n’est pas encore calmé. J’attends que ça passe.
-Je peux me lever ? je murmure avec humilité.
Il semble considérer la demande, mais ne fait rien pour m’en empêcher. Alors je m’exécute, je m’avance jusqu’à la fenêtre, et je jette un œil au ciel noir. Je le contemple pendant de longues secondes, puis je commente :
-Dis. Qu’est-ce qu’il y a, au-delà de Xénon ?
Silence. Je ne sais pas comment l’interpréter. Peut-être qu’il ne sait pas ?
Une vive onde de douleur me traverse, mais elle s’éteint très vite.
« C’est vrai. Je ne sais pas. »
J’ai beau l’avoir supposé, avoir la confirmation me colle quand même un coup dans le ventre. Si le Tourmenteur ignore ce qu’il y a au-delà des frontières de la ville, si on ne nous en parle pas à l’école, qu’est-ce que ça veut dire ?
Je réalise qu’on a affaire à un grand point inconnu. Et ça me trouble.
« Je ne devrais pas te laisser penser ça. »
Il m’écarte brusquement de la fenêtre, me renvoie à mon lit et m’y cloue résolument. Je ne peux m’empêcher de noter qu’il n’a pas eu recours à la torture. Mais je ne le note pas trop ouvertement. Il pourrait vouloir se rattraper.
« Je suis là pour t’empêcher de semer le chaos. »
-C’est ton seul but dans l’existence ? je souffle.
« … »


http://i.imgur.com/M1GcNmB.png


Il n’a pas l’air capable de me répondre par oui ou non. Peut-être qu’il ne peut pas assumer la vérité. Brusquement, je réalise que la vie du matricule 03032013 est autant un enfer que la mienne. Il n’existe qu’à travers moi. Seul, il n’est rien. Un parasite. Il est contraint, sans doute par XANA, de me mater par la douleur pour m’empêcher de dévier du chemin, et c’est tout. Il est un instrument de dressage. Et ils sont des milliers comme lui.
Une vague de tristesse monte en moi sans que je sois capable de l’expliquer. J’attrape mon oreiller, et j’y enfouis ma tête pour cacher mes larmes. Je ne sais pas d’où elle vient, mais cette subite empathie pour mon tortionnaire ne me semble pouvoir être endiguée.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? »
Sa pensée est perplexe. Je crois qu’il ne saisit pas. C’est normal. Je viens d’avoir une réaction très humaine.
« Tu es…triste ? »
Il semble hésitant cette fois. Où est passée la façade du Tourmenteur ? Je l’ai décontenancé.
-Oui, c’est ça, je réponds d’une voix tremblotante.
« Pourquoi ? »
Il questionne, cherche à comprendre. Curiosité analytique, quelque chose comme ça. Il cherche à saisir l’inconnu, à l’assimiler, à en faire une donnée sûre pour savoir comment réagir face à lui…
-Parce que…ça doit être horrible, ce que tu vis.
« Comment ça ? »
Il ne comprend toujours pas. Que vais-je devoir lui expliquer encore ? Comment, surtout ? Je ne trouve pas les mots. Je décide de lui ouvrir mon crâne, pour qu’il regarde par lui-même. Un moment de silence passe, pendant lequel je le sens fureter dans mon esprit, intrigué, curieux. Saura-t-il comprendre ce qu’il verra ?
Le temps s’écoule lentement, et cette impression bizarre disparaît. Sa voix résonne à nouveau dans ma tête :
« Tu es bizarre. »
Ce sont ses derniers mots pour la soirée. Je m’endors sans rien ajouter de plus, et je sens sa présence plus distante au fond de ma tête.




An dix. Mois J. Jour thêta. Période 2.
Je rentre de l’école, comme beaucoup d’autres, Implantés ou non. Depuis deux jours, Tourmenteur se tient silencieux. Je ressens à peine sa présence.
Je rentre dans le hall de béton. Les portes fermées de l’ascenseur me renvoient mon reflet, et mes yeux argentés notamment.
« Non. »
Mh ? Qu’est-ce qu’il a, Tourmenteur ? Pourquoi non ?
« On ne rentre pas. » assène-t-il.
-Mais pourquoi ? j’ose demander, me demandant ce qui peut le pousser à vouloir changer le programme.
« Parce que je ne sais pas. »
Cette fois, je ne me fais pas arracher les commandes de mon corps. Il m’incite seulement à tourner. Je crois qu’il sort des clous qui lui ont été posés pour sa liberté. Non. Pour notre liberté.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, mais juste avant, j’ai le temps de voir un éclat doré remplacer l’argent de mes iris. Et je fais demi-tour, mon ordinateur battant contre ma hanche dans sa besace grise.
Je sors. Je me rue dans la rue, les pieds claquant contre le sol en béton. Je me sens pousser des ailes. Je croise des gens, Implantés ou jeunes, qui me regardent bouche bée. Je m’en fiche. Je dois trouver la sortie.
« Non. Nous devons trouver la sortie »
Nous accélérons. La puissance de Tourmenteur est phénoménale, et je la ressens comme jamais. Même le jour de l’Implantation, je n’ai jamais perçu autant d’énergie en moi. Maintenant, nous allons savoir ce qui se cache au-delà de Xénon. J’ignore ce qui nous y attend.
Plus nous courons, et plus les rues se font vides. Petit à petit, je vois un mur se dessiner. Un mur d’acier qui encercle Xénon et en marque la fin. C’est lui qu’il nous faut franchir.
Je n’ai aucune idée de l’après. Quant au passé, il ne donne pas envie de le regarder. Restons dans l’instant présent. Aucun souci des conséquences. J’ignore pourquoi Tourmenteur a changé d’avis comme ça, mais peu importe.
Nous sommes au pied du mur. Littéralement. Il semble nerveux.
« On doit sortir. Vite. »
Pourquoi vite ? Est-ce qu’on risque quelque chose à vouloir sortir ?
« Ne crois pas qu’on puisse faire n’importe quoi sans conséquences. »
Nous reculons quand même sous son impulsion, puis nous sautons. Un bond énorme, tellement énorme que je crois bien que nous nous sommes envolés. Le sommet du mur arrive sous nos pieds. Réception. Un instant pour regarder derrière soi, voir toute l’étendue de Xénon, encore accroupis, un instant avant de reprendre notre course. Je vois un monde gris et quadrillé. Je vois une ville étouffée, et je vois des gens qui auront à supporter la torture d’un spectre pour le reste de leur vie. Je vois des enfants qui attendent avec impatience de subir ça à leur tour. Je ne suis pas capable de regarder plus longtemps.
« Allez, viens. »
La voix de Tourmenteur. Quelque part, il semble vouloir m’arracher à ce que je vois. Je le laisse faire.
Nous sautons du mur. Et devant nous, une grande étendue, entre le brun et le vert. Quelques éléments de végétation. Pas de trace de la civilisation de XANA.
Nous faisons quelques pas.
-Et maintenant ? Qu’est-ce qu’on fait ?
« Je ne sais pas. Parce que je ne sais pas ce qu’ils vont faire. Nous sommes un Implanté qui a renié l’ordre. Tu sais ce que ça veut dire ? »
J’ai froid dans le dos.
-L’élimination ?
Il ne répond pas, mais ça veut tout dire. Après quelques instants, il ajoute :
« On ne peut pas fuir éternellement… »
Mais notre discussion sur la liberté est coupée. Un planeur furtif vient de se poser à quelques mètres de nous, et des Implantés en sortent. Leurs yeux qui brillent d’argent nous fixent, et ils nous foncent dessus.
-On peut toujours se battre un peu, je commente avec résignation.
Sa réponse est très claire. Sa puissance recommence à couler dans mes veines, et de concert, nous décidons des mouvements à exécuter. Les Implantés valsent. La foudre tombe. Je réalise que nous sommes plus puissants qu’eux.
Mais ça ne dure pas. L’énergie de Tourmenteur reflue brutalement.
« Ils ont coupé ma pile depuis le planeur… » souffle-t-il, comme s’il était à l’agonie. Sa voix se perd en un murmure. Je tombe à genoux, les autres Implantés me maitrisent rapidement. Ma tête bourdonne. Et puis tout devient noir, progressivement.


http://i.imgur.com/ps1LJ8m.png


An dix. Mois J. Jour iota. Période 1.
Je me réveille dans une sorte de cellule. Un peu comme celle où, le premier jour, Tourmenteur a testé son contrôle sur moi.
Tourmenteur ! ça me revient maintenant. Où est-il ?
-Tourmenteur !
Il ne me répond pas. Je prends petit à petit conscience d’un énorme vide au fond de moi. Je ne l’entends pas. Cette présence qui a hanté mon esprit pendant des mois, je ne la ressens plus.
-Tourmenteur ! je répète, plus fort.
Cette fois, c’est plus un cri de désespoir. Il ne met jamais de temps à me répondre. Si je ne l’entends pas, c’est qu’il n’est pas là. Qu’est-ce qu’ils ont pu lui faire ?
La réponse est pourtant évidente. Ils me l’ont arraché. Ce qu’ils en feront, je l’ignore. Mais je doute de le revoir.
Ce constat me colle un coup de poing dans le ventre. Je me regarde dans le mur argenté. Comme mes yeux l’étaient avant. Au tout début.
Je me souviens qu’ils ont viré au jaune. Au doré, même. Pendant quelques minutes, nous avions atteint une complémentarité parfaite, le point d’équilibre.
Et ensuite, ils me l’ont arraché. Et maintenant, mes yeux sont gris foncés, usés par l’épreuve et le contact avec Tourmenteur. Ou plutôt, par l’absence de Tourmenteur.
Je ne sais pas si on peut m’entendre, là où je suis. Mais j’essaie quand même.
-Rendez-le moi !
Je me rends compte de la portée de mes mots après les avoir prononcés. Dès les premières secondes, je n’ai pas supporté la présence de Tourmenteur dans mon organisme. Et désormais, je ne supporte plus son absence. Je voudrais crier encore et encore, jusqu’à ce que le spectre revienne. Mais je n’en ai pas la force, et me casser la voix ne me le rendrait pas.
Je me roule en boule, comme j’avais coutume de le faire lorsqu’il tentait de me faire céder par la force. Je sens les larmes monter, mais mon chagrin n’a pas le temps de mûrir correctement dans les idées noires : une voix résonne. Mais pas dans ma tête, non, bien dans la pièce. Une voix métallique et artificielle, oui, mais pas avec les intonations sifflantes de Tourmenteur.
Ce n’est pas lui.
-Le matricule 03032013 est défectueux. Toi aussi. Pas la peine de continuer à t’égosiller.
Cette voix aurait pu appartenir à un programme. Voire à XANA lui-même. Le matricule énoncé m’est familier, et je mets quelques instants à réaliser qu’il s’agit de celui de Tourmenteur. Je ne l’ai jamais désigné ainsi.
Mais peu importe. Le contenu du message est clair. Car tout ce qui est défectueux est détruit.
Je vais m’asseoir dans un coin. Je me roule en boule. Et là seulement je me mets à pleurer.

_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Dernière édition par Ikorih le Lun 22 Juin 2015 20:49; édité 2 fois
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Draynes MessagePosté le: Mer 29 Avr 2015 17:44   Sujet du message: Répondre en citant  
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Hé salut Mr. Green je pense être le premier à inaugurer ce nouveau texte que tu nous proposes et je vais essayer d'être bref ^^...
Alors déjà, voyons voir l'introduction... "thématique dystopique" Very Happy c'est bon j'aime déjà ce texte Mr. Green, non plus sérieusement je suis toujours méfiant quand on parle de ça et c'est pourquoi j'ai attendu la fin de ma lecture pour me fixer un avis définitif ^^...

Alors donc l'avis global : je crois que ça doit être un des OS que tu as que je préfère Mr. Green grâce à plein de choses, même si je retiens malgré tout quelques petits défauts à mon sens...

Mais revenons déjà sur le scénario ^^ alors l'idée de créer un univers dystopique me fait déjà aimer à la base, mais en plus je le trouve assez sympathique Mr. Green. Alors certes, cette thématique du Xana vainqueur a déjà été utilisée mais elle est bien traitée ici :').
Ensuite, pour ce qui est de l'univers en question, le principe de l'Implantation me rappelle bizarrement celui du soma dans "Le Meilleur des Mondes" qui servait à conditionner les humains en les empêchant de souffrir, alors que là, c'est du conditionnement pur et dur Mr. Green...
Je ne vais pas revenir sur les noms qui sont somme toutes sympathiques (Xénom ^^), par contre je vais m'étendre un peu sur le titre qui est ironique au début, mais prend tout son sens à la fin : au début, le spectre s'immisce, contrôle l'organisme sans l'accord de l'hôte, ce qui est donc en total paradoxe avec le titre. Mais, avec l'évolution de la situation, il prend tout son sens quand le spectre et le personnage entrent en parfaite symbiose et c'est génial Mr. Green.

Et si on passait à l'analyse partie par partie ? C'est parti Mr. Green.

Alors, la partie verte, donc l'introduction : on apprend à connaître le personnage, on est introduit à l'univers grâce au cours d'histoire qui (évidemment, Xana oblige ^^) change la vraie histoire en faisant passer Hopper pour un fou dangereux et Carthage comme un programme destructeur alors qu'il s'agissait d'un simple programme de décryptage des communications ennemies Mr. Green honnêtement, j'aime bien cette version parce que ça montre bien les histoires inventées par les totalitarismes pour diriger la haine de la population envers un ennemi commun (Waldo Schaeffer ^^).
Ensuite, on a le droit au début de l'Implantation, où notre personnage (comme tout personnage niais de dystopie Mr. Green) est heureuse à l'idée de devenir une citoyenne du monde de Xana (parce que c'est le réel but de ce "rite de passage" à l'âge adulte en fait :')). D'ailleurs, dans le procédé, ça me rappelle un peu la Cérémonie dans "Divergente" (mais très très éloigné Mr. Green).

Passons maintenant à la partie argentée, dans laquelle Saturnia découvre la vérité de l'Implantation : la douleur, la peur et le conditionnement par l'intermédiaire d'un symbiote (décidément, tout est fait pour que j'adhère ^^). Comme d'habitude, la description de la douleur est assez bien faite et ce nouveau personnage apparaît : c'est en fait un cobra radioactif, notre Tourmenteur Mr. Green.
Enfin bref, il porte bien son nom parce qu'il passe son temps à tenter de soumettre la jeune fille qui tente de résister et finit par céder sous la douleur : évidemment, ça m'évoque une scène de torture Mr. Green et pas n'importe laquelle puisque, si je me souviens bien, O'Brian dnas "1984" torture Winston (le héros) à un tel point qu'il devient un fervent admirateur soumis au "Big Brother" : on en est pas à ce point là dans ton OS mais ça s'en rapproche :'). Le personnage du médecin m'évoque d'ailleurs ce O'Brian, complètement soumis au régime et ne montrant aucune once de pitié.
J'aime bien la deuxième partie, dans laquelle le Tourmenteur discute avec Saturnia : cette scène est vraiment bien écrite et très prenante et introduit un certain doute dans le spectre, ce qui sera confirmé dans la troisième partie Mr. Green.

Quelle transition pour passer à la partie dorée Mr. Green, elle est vraiment pas mal, à mon sens en deçà de la précédente, mais quand même bonne ^^.
Tout d'abord, les interrogations du Tourmenteur sur les sentiments de Saturnia : réaction typique d'un programme essayant de comprendre un humain Smile mais j'ai bien aimé, notamment parce que ça amène à merveille la seconde partie :').
Cette seconde partie est magnifiquement bien faite avec la courte rébellion du Tourmenteur qui nous montre qu'en dehors de la ville, c'est la Nature tout simplement ^^ et ça, c'est vachement bien fait, c'est beau et tu sens la complémentarité entre ces deux personnages, vite rompu par le retour dur à la réalité avec leur arrestation après une courte bataille : on sentait vraiment à ce moment là que le spectre s'était pleinement rebellé et ça faisait vraiment plaisir à lire ^^.

Passons maintenant à la partie noire, la plus courte mais également ma préférée par sa brutalité et sa soudaineté : le message est clair, Xana lui parle en personne et elle va mourir comme son spectre ^^.
Cette partie est très forte, on ressent toute la détresse du personnage en l'absence du Tourmenteur et ce passage montre bien le sort réservé aux dissidents dans les dystopies : la mort, purement et simplement Mr. Green et c'est bien fait :')

Et si nous passions aux personnages ? Commençons avec les personnages secondaires donc ^^.
Les camarades de classe Implantés, le professeur et surtout le médecin représentent la vision classique du totalitarisme : des gens qui obéissent au pouvoir en place sans chercher à s'interroger une seule seconde, notamment le médecin qui fait souffrir des adolescentes et n'en a rien à faire : conditionnement, spectre, dystopie, tout ça Mr. Green.
Ensuite Xana, le vil dictateur qui a imposé sa pensée à tout ce petit monde : étant assez peu présent, je veux juste dire que son monde est un modèle de perfection rarement vu jusque là dans une dystopie :')...

Maintenant, nos deux personnages préférés : on va commencer par Saturnia, qui bénéfice d'une assez bonne évolution psychologique Mr. Green : de fanatique du régime au début, elle devient suite à l'Implantation douteuse et habituée à la douleur, on dirait Mr. Green et le fait qu'elle essaye de raisonner le Tourmenteur rend vraiment super bien ^^. Et sa fin est suffisamment brusque quoique attendue pour que même moi, qui est un sadique accompli Mr. Green, je ressente de la compassion pour cette gamine ^^.
Mais le meilleur personnage reste le Tourmenteur : ce spectre au début si froid, si cruel, si... ancré dans les règles évolue au fil du texte, entre dans le coeur de l'héroine et parvient donc à comprendre les sentiments humains, à évoluer puis finalement à se rebeller contre son maître... Là aussi, sa fin est brusque et démontre bien que toute part de rébellion dans le régime si parfait de Xana est immédiatement réprimée et ses participants annihilés Mr. Green...


Bon, en conclusion... C'est pas le texte que je préfère sur ce fandom, mais rien que pour le fait d'avoir inventé un univers dystopique crédible et cohérent, avec de bons personnages et une histoire intéressante qui aurait peut-être gagnée à être un peu plus allongée (mais c'est du chipotage Mr. Green).
Bref, j'ai bien aimé ce OS très original et j'espère que tu nous reviendras bientôt avec un texte de cette qualité là Mr. Green.
Je te souhaite donc une bonne fin de journée, un bon IRL (Mr. Green) et à la prochaine ^^ !
_________________
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JCVgamer MessagePosté le: Jeu 30 Avr 2015 00:27   Sujet du message: Commentaire Répondre en citant  
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*Le jeune homme regarda sa montre...19h21. Ok, en gros dans 10 minutes c'est le sport ^^. Il commença néanmoins son com avec l'intention de le terminer après. Sa playlist étant prête, il se mit au travail.*

Tout d'abord bonsoir à la princesse de feu.

Donc voici un nouvel OS de ta part. Intéressant.

Trêve de discours inutile passons au commentaire.

1er point : Longueur du texte.

J'ai trouvé cet OS court. Alors bon d'un point de vue totalement neutre, la longueur est conforme mais sinon j'ai trouvé que ça se lisait assez rapidement. Mais c'est peut-être parce que ça m'a plu.

2ème point : Analyse du texte paragraphe par paragraphe.

Bon a mon avis je pense que je vais perdre mon temps mais ça ne coûte rien de vérifier.
Puisque Iko considère que son intelligence est aussi démesurée que son ego. Je la laisse deviner ce que je considère comme paragraphe (c'est vraiment compliqué hein ?).

*Après 2 heures de futsal et une bonne douche. Le jeune homme pouvait revenir faire la suite du commentaire*.

Bon, euh wait...Oh et puis rien à dire, aucune faute repérée. Donc félicitation la princesse de feu a fait brûler les fautes d'orthographe ma parole.

3ème point : Avis global et personnel du texte.

Bon allez finissons-en avec ce commentaire qui n'a que trop duré ^^.

Bon, alors l'introduction de ton personnage avec une écriture de couleur verte. (Je reviendrai plus tard au code couleur).
Donc une fille qui vit dans un monde où tout est rangé, en ordre et planifié.
La ville elle même a une topographie plutôt...disons strict, tu le dis toi-même, elle est ordonnée et bien pensé. Et on apprendra un peu plus tard que la ville entière est encerclée par un grand mur. Maintenant j'en viens à cette phrase de notre collègue :

Draynes a écrit:
je veux juste dire que son monde est un modèle de perfection rarement vu jusque là dans une dystopie


Ce qui n'a absolument rien d'étonnant, puisque cette ville est l'archétype même d'une cité utopique. En effet la ville est encerclé et protégé. Tout y est ordonné, à sa place et de plus on a une "société" (on en reparlera) qui est parfaite et n'a aucun problème. Ces trois notions sont nécessaire pour une ville/cité utopique. Donc au final, je ne sais pas si c'était voulu, mais en tout cas l'utopie est bien présente.
Bon sinon on a aussi l'introduction de la notion d'Implantation mais nous aurons plus d'informations après. Par contre on déduit que cette opération change la couleur des yeux. On aussi le bracelet-écran qui est là pour signaler qu'une personne n'a pas été implanté...ok pourquoi pas.
Alors l'école avec un cours sur Carthage et Lyoko ainsi que les personnes impliqué. Ce passage m'a beaucoup fait sourire. En effet XANA, est présenté comme le sauveur de l'humanité.
Nous avons donc le dictateur avec sa propagande et sa maîtrise des différentes institutions (l'éducation dans le cas présent).
Les Lyokoguerriers sont morts d'un accident ? Oui, je pense qu'on se contenter de l'explication dans ce texte, dont le sujet n'est en aucun cas celui de nos héros.

La deuxième partie de ce texte en vert. L’héroïne qui va donc avoir son Implantation. Evénement attendu avec impatience, elle est donc toute excitée, logique. Le passage où le docteur doit lui mettre quelque chose m'a fait penser au film Matrix. Après que dire de plus, a part le fait que le lit sur lequel elle va être allongé soit muni de sangles, fasse penser à un mauvais film d'horreur ^^ Ben rien d'autre.

Nouvelle couleur pour un nouveau paragraphe. Le blanc (l'argenté en fait). Et ensuite dès le début, un spectre va prendre le contrôle du corps de la jeune fille. Et c'est là que tout est devenu clair à mes yeux (sans mauvais jeux de mots) la couleur du texte correspond donc à la couleur des yeux de la fille. Donc je reviens au texte.
Donc l'Implantation c'est la xanatification, enfin au détail près que là c'est plus où moins accepté par les humains.
Bon pas grand chose de plus à dire de plus si ce n'est que les spectres de XANA sont fidèles à leur réputation, lorsqu'ils prennent le contrôle d'une personne, elle n'a aucune chance d'y résister.

Après 5 mois, on sent que la "connexion" entre les deux est de mieux en mieux. Même si ce spectre est facilement irritable et le fait savoir.

*1h du matin heureusement que tu n'as pas attendu pour dormir Iko*

Bon il faut que j’accélère car la ça devient très tendu ^^.

Bien la partie dorée de ce texte. C'est la que ton titre prend tout son sens. En effet au fil du texte, on se rend compte que la fille et son ami interne on va dire, ont fini par nouer un lien très puissant entre eux. Comme en témoigne, l’inquiétude du spectre lorsqu'elle est triste.
Et enfin dans la deuxième partie, c'est le déclic. Ils veulent s'enfuirent de ce monde trop parfait et découvrir l’extérieur. Et tout comme XANA après sa création, le spectre a accéder à la conscience. Et c'est donc une recherche de la liberté qui est engagée. Et c'est à partir de ce moment là que la symbiose est atteinte. C'est aussi lorsque la fille porte un regard global sur la ville et ses habitants, qu'elle saisie les limites et les défauts de cette cité utopique, qui pour le coup n'en est plus vraiment une a ses yeux.
Et bien entendu, la fuite se solde par un échec.

Dernière partie du texte avec une couleur noir. Dans notre société la couleur noir est symbolique de mort. Le spectre a été retiré du corps de la jeune fille et on sent à travers ses sentiments que c'est comme si on lui avait retiré une partie de son être. Une voix lui fait bien comprendre que c'en est terminé pour le spectre et pour elle également.

Bien je vais finir par dire qu'il n'y pas que la couleur du texte qui a une symbolique. Je m'en suis rendu compte au fur et à mesure de mon commentaire. Les dessins séparant les paragraphes. Voilà comment tu nous fais croire qu'il faut les considérer :

Ikorih a écrit:
Imprévu, mes images de transitions m'ont fait un finger.


Image de transitions ? Oui mais pas seulement. Les images ont aussi une symbolique pour illustrer le texte. Petit à petit on a l'ADN qui se forme jusqu'à être parfaitement complet et donc permettant d'illustrer cette symbiose. Qui sera donc ensuite coupé, causé par la disparition du spectre. Bon je pense m'être mal expliqué mais tu as sans doute compris ce que je voulais dire.

Bien on finit par mon avis. Je vais te le dire franchement. C'est mon OS préféré venant de ta part Iko.
Un scénario magnifiquement exploité. Deux personnages principaux dont la description psychologique est excellente.
Un XANA comme sauveur de l'humanité mais pas vraiment en fait. Il est décrit comme cela, mais il est indirectement rabaisser au fil du texte. (Je ne sais pas si c'était voulu mais en tout cas c'est le ressenti que certains lecteurs peuvent avoir).
Bref ce texte mérite d'avoir un franc succès.

Sur ce je te souhaite une excellente nuit et une bonne IRL.
Et au plaisir de lire un prochain écrit de ta part.

Avec tout le respect que j'ai pour la princesse de feu.
A bientôt.

*Le jeune homme regarda sa montre...1h26. Il s'effondra sur son ordinateur et s'endormit"
_________________
S'il existe différents maîtres contrôlant chacun un élément, je m'exerce à devenir le maître de la lumière.

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Silius Italicus MessagePosté le: Mar 05 Mai 2015 10:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 03 Fév 2015
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Localisation: à l'Est d'Eden
Bonjour chère Ikorih,
décidément et pour le plus grand plaisir des sujets de ce royaume, vous êtes prolifique et généreuse avec vos écrits.

C’est un récit court et efficace, qui laisse deviner un Xana profondément humain. La série nous le présente comme une machine au plan mystérieux et comprenant mal les sentiments humains, leur imprévisibilité. Alors qu’ici il joue dessus au contraire. Ainsi le bracelet d’acier n’est jamais qu’un rappel permanent et une incitation à devenir adulte, implanté. Il s’agit là d’une manipulation fine, mais constante des sentiments humains. De même pour la scène finale. Xana dans le dessin animé ne fait pas souffrir inutilement, ici, il laisse à sa victime le temps de prendre conscience de son destin et de désespérer. Il aurait pu la tuer avant qu’elle ne se réveillât, mais il a préféré attendre. C’est là faire preuve de sadisme, d’autant que cette mort ne sera pas utilisée à des fins civiques de ce que nous en savons.

Votre touche personnelle se reconnaît bien entendu dans l’usage des spectres, c’est une question qui vous occupe depuis longtemps. Étrangement, ces spectres viennent ici illustrer l’adage selon lequel les faiblesses ne sont jamais loin des forces. Il est cependant étrange que les spectres soient ainsi utilisés. En effet Xana se donne l’image d’un bienfaiteur, construit une société où chaque enfant est amené à désirer le servir par pure adoration. Il use donc du conditionnement social de la manière la plus efficace qui soit. Mais il en revient à la douleur avec l’implantation. Alors qu’a priori il n’en est nul besoin. Le système mis en place fonctionnerait très bien si les spectres se contentaient d’être une voix dans la tête, puisque les gens sont satisfaits. Le pouvoir de contrôle musculaire ne devrait en fait servir qu’en dernier recours, lorsque une désobéissance grave et patente est constatée.

Cela mène à penser que sur la question de la douleur, Xana en fait ou trop, comme dit ci-dessus, ou pas assez. Le conditionnement par la douleur est en effet quelque chose d’assez rapide. En cinq mois, Saturnia devrait être devenu un pantin parfaitement obéissant, incapable de ne serait-ce qu’envisager de sortir des limites posées par le symbiote (qui n’aurait d’ailleurs même plus à les rappeler, puisqu’elles seraient devenues partie intégrale de l’esprit de Saturnia. Or il est visible que ce n’est pas le cas.

Bien entendu, il est possible que cette discordance ne prenne sa source qu’en une défectuosité originel du Tourmenteur.

En parlant de conditionnement, si le monde extérieur est tabou, et que Saturnia n’a jamais quitté la ville, ses réflexion sur la beauté de celle-ci sont assez étonnante. En effet pour parler de beauté, il faut pouvoir comparer (enfin peut-être pas, mais la question de jl'origine de l’esthétique est un large débat qui n’a pas sa place ici).

La résolution de l’intrigue vient par un point qui peut paraître étonnant, la compassion. La compassion et ce qu’elle suppose d’ouverture à autrui sont ici la source de la vraie symbiose, et d’un espoir de salut. Espoir vite réprimé et brisé. C’est là une étrange faiblesse du système. D’un autre côté, avoir de la compassion pour son bourreau est extrêmement difficile.

Il est un paradoxe dans ce texte entre le thème de la symbiose, et le retour régulier de la notion de pureté, certes essentiellement dans le regard enfantin. Le monde voulu par Xana est un mode pur de tout chaos, jusque dans l’organisation de l’espace social. Mais, ce monde repose justement sur le mélange, sur l’implantation d’un deuxième esprit dans chaque corps. Et c’est la symbiose, la fusion de ces deux esprits qui représente un danger. La pureté intérieure est donc dangereuse. D’une certaine manière, le monde de Xana est un mode d’apparences mensongères. Un monde de théâtre et de masques. Il est regrettable dans ce cadre que vous n’ayez pas donné au lecteur un aperçu du jeu de l’amour et de la séduction dans ce monde. La formation des couples, et leur appariement aurait en effet donné matière à réflexion.

Au niveau du style, c’est efficace. Vous procédez par accumulation de petits éléments pour mettre en place l’ambiance. Conformément au sujet du texte, il n’y a pas de comparaisons ou de figure de style un peu osé, après tout ce monde détruit la liberté de penser.

C’est pourquoi cet extrait est quelque peu regrettable : « Rien pour permettre de penser. » Il montre chez le personnage une improbable liberté de penser justement. Puisqu’il est douteux que Xana laisse des idées comme celle-là bourgeonner dans ses chères têtes blondes. En fait cela ressemble plus à un commentaire du narrateur. Commentaire dommageable puisque brisant quelque peu l’effet produit par les descriptions précédentes. D’une certaine manière, ce morceau de phrase en dit trop alors que le texte suggérait très efficacement. Une mise entre tirets aurait peut-être permis d’atténuer cet effet, mais cela n’est pas sûr.

S’il n’était qu’une leçon à retenir de ce texte, ce serait probablement « Vae Victis », « malheur aux vaincus. Mais c’est oublier l’autre enseignement possible, à savoir que la compassion est le privilège et la force de l’humanité.

Au plaisir de voir les droits des spectres un jour reconnus.

_________________
AMDG

Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
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¤PurpleCat¤ MessagePosté le: Dim 10 Mai 2015 16:40   Sujet du message: Répondre en citant  
[Odd] Irremplaçable


Inscrit le: 07 Aoû 2012
Messages: 388
J'ai rien à dire, mais je viens quand même hein x)

J'ai beaucoup aimé. Mais je te l'ai déjà dit. J'aime beaucoup ce principe d'hôte, ça me fait penser au film Les Âmes Vagabondes, je sais pas si tu connais ^^

Tout a été dit au-dessus, donc je vais pas répéter (et j'ai la flemme).
En tout cas, si c'est pas ton meilleur, c'est peut-être mon préféré Wink

_________________


https://img1.hostmypictures.fr/f7705501.png



Dernière édition par ¤PurpleCat¤ le Dim 28 Fév 2016 19:11; édité 1 fois
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The_Virus91 MessagePosté le: Dim 10 Mai 2015 20:42   Sujet du message: Répondre en citant  
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Inscrit le: 04 Jan 2013
Messages: 137
Localisation: Tour n°4, territoire Cortex
@ ¤PurpleCat¤ :
Oh ! Fox McCloud ! Razz


J'adore cette OS ! Je l'avais lue il y a quelques semaines, mais je voulais quand même te féliciter Wink
Enfin... en fait c'est surtout que je ne comprenais pas ces images :
http://i.imgur.com/M1GcNmB.png
et que je viens de les comprendre... hum... oui jsuis long à la détente.

En tout cas, chapeau bas très chère Ikorih ! Wink

EDIT : Quelqu'un pourrait m'expliquer le terme "OC", s'il vous plaît ?
_________________
http://i844.photobucket.com/albums/ab2/MYdelki/userbarfan.png

Commandes vocales pour l'IFSCL 3.3.0 d'Immu !
Aussi connu sous le nom de MrXANA91 !
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Leana MessagePosté le: Lun 11 Mai 2015 18:07   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 09 Aoû 2010
Messages: 185
Bouya ma choupette !
Alors, petit préambule pour gagner de la place, je te rappelle que j’ai tendance à avoir plein de trucs à dire quand j’aime pas quelque chose, et comme je te l’ai déjà dit, j’ai aimé ce OS. Donc je suis mal barrée pour développer... Mr. Green Ceci dit, avec ma mise en page actuelle, j’ai déjà plus de quatre lignes (party)

So. L’idée de départ est géniale, et je me demande encore comment tu l’as trouvée (même si je connais déjà la réponse et qu’il n’y en a pas vraiment, "ça vient comme ça" *SBAF*) ! D’ailleurs merci chouchou au dessus de m’avoir fait faire le lien avec Les âmes vagabondes ! J’avais adoré le bouquin (vui, y’a eu un livre avant le film *se barre* .. et à un moment on parlait même de suite au bouquin donc… bref) et c’est surement pour ça aussi que j’ai adhéré au texte sans problème !

Je reviendrais pas sur tout ce qui a été dit, je ne suis pas douée pour l’analyse en général, sauf quand ça vient tout seul, enfin je me comprends, quoiqu’il en soit je pense que pas mal de choses ont été bien dites dans les messages précédents. J’attends aussi ta réponse aux commentaires pour éclairer ma lanterne, donc je vais me dépêcher de boucler ça ♥

Voilà voilà. Comme tu as pu le constater, je suis douée (ou pas) pour ne rien dire ou presque, mais tu étais prévenue. Quoiqu’il en soit tu gères ça c’est plus à prouver, et j’attends avec impatience le prochain OS que tu feras ! (a) Enfin, du moment qu’Ulrich ne se fait pas tabasser, je ne suis pas encore prête mentalement pour ce genre de lecture … *PAN*

Et puis… Gloire à la vaisselle ! ♥

_________________
Mes textes :

Les non-dits
Le temps d'une seconde
Un perce-neige
Saudade

« And I miss the way you make me feel, and it's real
When we watched the sunset over the castle on the hill »
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Ikorih MessagePosté le: Mar 12 Mai 2015 18:26   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Des pitits coms! Des gros coms! Des coms moyens! Des coms principalement blancs avec un violet au milieu! Mais surtout, des coms auxquels je vais répondre...en commençant par la fin. 8D


Léana (il est 11h55 quand je commence ce bout, je sais que ça te fait plaisir Mr. Green) : concernant mon trouvage d'idées, comme je te l'ai dit (et comme tu le dis toute seule mais osef, t'es pas la seule à meubler (a)), je ne cherche pas : parfois j'en ai une qui vient frapper gentiment à la porte de ma chambre, je lui ouvre, je la regarde d'un œil dubitatif puis je lui dis de s'installer dans un coin pour m'occuper d'elle après. Ou alors je l'envoie chier si je la trouve trop nulle. Parfois elle prend la poussière dans le coin. C'est moche comme vie Sad
Ne crois pas qu'on ait pas vu que tu avais piqué le parallèle Âmes Vagabondes au "chouchou au dessus" (a)
J'étais prévenue, et je t'ai dit que c'était pas grave Razz. Concernant le tabassage d'Ulrich, c'est vrai que ça fait longtemps, je devrais y repenser! (a)
Vaisselle <3


The_Virus91 (aussi appelé...le virus) : on va dire merci pour les félicitations?...x)
Au vu du nombre de remarques pertinentes de ton com, je me contenterai de dire qu'un OC c'est un Original Character, soit un perso créé par l'auteur.


Fox (parce que PurpleCat c'est obsolète depuis plus de six mois) : t'as rien à dire mais t'es venu quand même et ça c'est cool. o/
Concernant le parallèle avec les Âmes Vagabondes (qui, comme Léana l'a dit, était un bouquin avant d'être un film (a)), j'avoue que j'y avais pas pensé du tout mais c'est pas con comme idée o/
C'est ton préféré alors qu'il y a pas Odd? C'est quoi ce fake timbre dans ta signature? *PAF*


Silius Italicus (aussi surnommé côté opposé sur hypoténuse [/blaguedeS]) : prolifique, sans aucun doute. Je crois que j'ai le record de textes par auteur du sous-forum. Même en comptant les lockés multi-récidivistes (coucou hugoe?) o/
XANA humain...ben pour une fois, c'était pas le but. Autant ça m'éclate d'imaginer les différentes dérives de XANA confronté à l'existence, autant là, je voulais vraiment rester dans l'esprit machine. Le bracelet d'acier, élément assez peu développé, sert en fait de pense-bête pour plein de trucs, ce qui n'est plus nécessaire une fois l'implantation faite parce que le spectre a également sa mémoire et prend donc ce rôle. Concernant la mort de notre héroïne, il n'est pas dit que les rebelles soient supprimés immédiatement, je considère ce passage comme une mise de côté le temps qu'on trouve un moment à lui consacrer. De même que la voix n'est qu'un rappel pour qu'elle se taise, vu qu'elle fait trop de bruit.

Les spectres sont effectivement mes petits chouchous. Depuis Xanadu, je les considère comme un sujet exceptionnel et très cool à traiter (d'autant plus qu'on est pas nombreux à le faire).
L'Implantation est une sorte de sécurité. Le conditionnement social peut être efficace, mais XANA préfère prendre ses précautions. Je pense que la douleur tient à la nature du spectre en lui-même, tels qu'ils sont présentés dans la série, ils sont violents par automatisme, quelque part. Aucune possession ne s'est faite dans le feutré.
Je ne sais à vrai dire pas si Tourmenteur était abîmé dès le départ. On va dire que oui, comme ça j'ai l'air d'avoir bien géré mon conditionnement.
Pour la question de l'esthétique de la ville, ça c'est du bourrage de crâne. Quelque chose de bien ordonné, conçu par XANA, ne peut qu'être trouvé beau par celui-ci, et il a imprimé ses considérations esthétiques à la population.

La notion de pureté. Ouais, à réflexion, ça fait franchement nazi et je trouve que ça n'apporte pas grand-chose au texte. Je ne sais pas si on peut considérer que la symbiose est une pureté intérieure, juste un stade plus avancé de l'être humain, quelque part. Car la symbiose spectre/humain est redoutable : l'un fournit la puissance, l'autre fournit le support matériel, quelque part. Mais ce n'est pas parce que le système est plus puissant qu'un être humain ou qu'un spectre xanatifiant (qui doit outrepasser la volonté de l'humain et perd de la puissance là-dedans à mon avis) qu'il est nécessairement parfait.
Par contre, la réflexion sur l'amour dans le monde de XANA me semble hors de propos. Pas seulement parce que j'évite d'écrire là-dessus vu que j'aime pas, mais déjà parce que...ben, je sais pas, regarde le traitement de l'univers, ça me semble tellement déplacé de vouloir parler d'amour là-dedans que ça m'avait même pas effleurée x). La seule forme d'affection c'est celle, "interne", entre Tourmenteur et Saturnia, à partir d'un certain point du texte.

Effectivement j'ai choisi de rester un poil dans le restrictif au niveau du style. Parce que l'univers ne se prêtait pas à des envolées lyriques x)
Je ne pense pas que XANA ait pu laisser traîner accidentellement l'idée de penser. La remarque de Saturnia sur "rien pour penser" n'était pas en soi péjorative, elle est habituée à cet univers et doit considérer ça comme normal, voire positif si le bourrage de crâne est assez efficace. Elle n'envisage pas qu'on puisse changer cet état de fait.


Jerem (aussi appelé joueur des WC) : pour la princesse de feu, je crois que t'as oublié tes lunettes, cherche ailleurs. Wink
Je trouve aussi l'OS un peu court, pourtant il est dans les clous de mes longueurs habituelles. Du coup, je pense que c'est dû au fait qu'il raconte une histoire totalement neuve dans un univers neuf, et que ça laisse le lecteur un peu sur sa faim.
Aucune faute? Eh eh. Si, moi j'en ai vue une la semaine dernière. Elle a disparu depuis, et c'est bien que la seule autre personne à en avoir eu vent n'ait rien dit. (a)
La cité utopique ou dystopique...à mon sens, les utopies cachent toutes des dystopies. Alors en soi, c'est pas étonnant que des notions d'utopie viennent débouler dans le texte. Les dystopies englobent ces notions, alors bon. x)
Ouais, y a un parallèle avec les régimes totalitaires et leur propagande.

J'ai jamais vu Matrix. Et les sangles sont nécessaires pour espérer contenir le spectre si ça se passe mal. Toussa toussa. o/
L'Implantation n'est pas la xanatification. L'humain garde un libre arbitre plus grand, les spectres ne sont qu'une barrière. La xanatification implique anihilation de la conscience de l'humain qui ne se souvient de rien, par exemple. Là, l'humain est conscient.
Tourmenteur n'est à mon sens pas plus irritable qu'un autre spectre.

Dire qu'il s'inquiète serait sans doute exagéré. Il est intrigué. Il ne réagit pas exactement comme un être humain alors à mon sens ça ne peut pas être assimilé. Mais il cherche à comprendre ce qu'elle ressent, ce qui marque un premier pas de son côté. Le parallèle entre XANA et Tourmenteur n'est pas idiot mais le spectre a déjà une conscience propre au début. Là, il décide juste d'envoyer chier sa hiérarchie.
Le noir a un côté éteint, surtout. C'est un peu ça, quelque part. Si l'or s'était oxydé, j'aurais pris la couleur de l'oxyde d'or pour signifier la chute, mais je crois bien que ce composé n'existe pas. Mr. Green
Ouaip, les images ont un sens. Le fil vert seul et libre, c'est Saturnia. Ensuite, on met le fil en ordre et on y accole un fil gris. Pas d'interaction, mais un "nœud" entre les deux, déjà. Ensuite les liaisons hydrogène, qui signifient l'interaction, la soudure, la liaison quoi (*PAN*). Et ensuite, le terme arraché me semble plus exact. Les liaisons restent, y a juste plus rien au bout.
XANA n'est pas "rabaissé", c'est juste que la réalité de son régime apparaît petit à petit et donc on voit ce qu'il est vraiment, au delà de l'image qu'il s'est construite.


Draynes (le converti au métal) : vous êtes décidément nombreux à préférer cet OS aux autres...x)
L'univers dystopique, tant mieux si c'est bien géré, parce que je crois que c'est la première fois que je m'y met et c'était donc un coup d'essai. Mais avec XANA et les spectres, tout devient plus simple Smile
Je ne connais pas "Le Meilleur des Mondes" 8D
(Le nom de la ville c'est Xénon (a) un gaz noble commençant par X. Pour la petite histoire, toutes les villes du monde de XANA ont un nom commençant par X o/). Et oui bravo d'avoir capté toute l'ironie du titre! A la base, c'était prévu que Saturnia craque et soit, en quelque sorte, détruite par Tourmenteur. Et puis je me suis dit que ce serait intéressant d'atteindre une vraie symbiose. Alors voilà. Le titre m'a influencée, on dirait XD

Là aussi, le parallèle avec le totalitarisme est exact. Légèère déformation de la vérité, encore que...? c'est peut-être ainsi que XANA la voit.
Elle est pas spécialement niaise, Saturnia Sad Elle est juste...bah dans le moule XD
Et pour ne pas changer : j'ai pas lu Divergente. o/ (j'aime quand on trouve des références à des trucs que je connais pas)

Tu me fournis un moment pour caler le nom du Tourmenteur. Personne n'a relevé, d'ailleurs, mais la dénomination change au cours du texte. Jusqu'à la symbiose, il est désigné comme "LE Tourmenteur", soit une entité hostile désignée par un nom commun qui le caractérise. Et ensuite, il devient "Tourmenteur", ce qui s'apparente cette fois à un prénom. Un être connu, familier. Le nom reste connoté négativement, mais c'est parce qu'elle a pris l'habitude de le désigner ainsi.
Et je ne connais Big Brother que de nom Mr. Green

J'ai un peu hésité sur l'état de la nature hors de la ville. Oubliée, détruite, verdoyante, libre, dévastée? Finalement j'ai choisi un entre deux.
Et je pense que c'est vraiment à cet instant que les deux sont le mieux assortis. On peut aussi noter le côté protecteur de Tourmenteur envers Saturnia, quand il l'empêche de continuer à regarder la ville. Du coup, forcément, elle se sent vraiment seule sans lui. Je ne sais pas ce qui arrivera aux deux, d'ailleurs. J'avais prévu un passage où XANA l'envoie avec d'autres ex-dissidents sur Lyoko en tant que prison virtuelle, tandis que Tourmenteur était reformaté, mais finalement j'ai jugé que c'était pas totalement dans la continuité.

Le médecin, au fond, ça le perturbe peut-être de faire souffrir des ados. Mais quand bien même ce serait le cas, il a son spectre qui s'assurera que rien ne passe et que tout fonctionne correctement....
XANA est un programme parfait. Donc, monde parfait. (a)
Eh bah, si j'ai réussi à éveiller de la compassion pour Saturnia, mon OS est pas trop mal alors 8D ce que j'aime bien chez elle c'est que effectivement, elle arrive à entrer en contact avec le spectre et n'arrive même pas à le détester pour ce qu'il lui fait subir. Plutôt pas mal, niveau empathie x)
J'ai hésité aussi à faire un passage montrant Tourmenteur tout seul. Et puis par manque d'idées, de contexte, et par peur de faire redondant, j'ai laissé tomber. ça aurait ptête pu être intéressant quand même. Le quota de scènes coupées (avant même de naître 8D) de cet OS est impressionnant. XD

Univers dystopique cohérent...ouais, pour le peu que j'en montre, je me mouille pas trop XD
Concernant l'allongement de l'histoire...ouais, j'aurais limite pu en faire une fanfic. Mais j'en ai déjà une sur le feu, et trop d'idées tue les idées. o/


Voilààà, enfin fini avec vous tous. Digérez bien mes pavés, à la prochaine pour un chapitre de GB sans doute![/pub]
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"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Zéphyr MessagePosté le: Mer 20 Mai 2015 20:29   Sujet du message: Répondre en citant  
Z'Administrateur


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De toute ta fic'ographie, ce OS a une texture assez particulière. Le contenu est vraiment prenant, c'est un vrai plaisir de parcourir ces lignes, mais d'un autre côté, le format du texte est très frustrant, parce qu'il y aurait moyen de bien étaler cet univers dystopique à toute une fanfiction. À contrario, l'avantage de cette rapidité, c'est que mettre en place une fin heureuse en est impossible, ce qui permet de faire gagner l'adversaire tout puissant, en montrant qu'une personne ne fait pas toujours la différence Mr. Green.

Étrangement, Saturnia ne m'a pas énormément marqué. Son revirement de pensée suite à l'Implantation était plutôt logique et dans le fond, elle ne fait que se laisser ballotter par les événements et ne fait que soulever des questions auprès du symbiote. Ce n'est en soi pas un mal de voir ce type de personnage, ça souligne encore plus la puissance de cet univers dystopique que tu as mis en place.
Même chose pour le Tourmenteur. Ici je pense que c'est la faute à Abysses et à Xanadu, qui a bénéficié de beaucoup de focus. Le Tourmenteur n'a malheureusement pas droit à des séquences dans lesquelles on se centre sur sa façon de raisonner, tout passe par Saturnia. Je n'aurais pas dit non à un petit paragraphe montrant comment il en est arrivé à avoir le coup de tête final menant à la symbiose.

Après, je suis peut-être un peu déçu de retrouver une thématique semblable à une effleurée dans Abysses. Certes, on a un développement très cool et bien mieux creusé que dans la fanfic pré-mentionnée, mais du coup ça enlève un peu de surprise à l'ensemble.
Et félicitations pour tes efforts de mise en page, n'hésite pas à recommencer, même sans image (ou au moins centrer les titres, c'est simple ça o/).

(On va rester dans la concision, pour la même raison qu'ici. Oui, c'est une excuse de fainéant, je reprends tout juste le boulot o/.)

Merci pour cette lecture de début de soirée !
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« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. »
Un jour, peut-être.
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Le minaw MessagePosté le: Sam 27 Fév 2016 00:22   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


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Localisation: Dans le kernel !
Bon, quitte à jouer au stalker, autant le faire jusqu'au bout.
J'y vais donc de mon petit commentaire, même si tu en as reçu déjà pas mal, qu'ils sont intéressants, et que le sujet est plutôt ancien.

Je trouve ça excellent. Le récit à la première personne est mis au service d'une narration très réussie, avec ses parts de mystères et de flous perceptifs. Le seul reproche serait peut être le côté monolithique du schéma mental de ton héroïne. Tu traite avec brio l'évolution de son flux intellectuel au fil de l'histoire, mais l'héroïne nous paraît un peu "hypercohérente", jamais en contradiction avec elle même, jamais perdue dans ses pensées. Ça aurait pu faire exploser le compteur d'intrications entre une conscience en état de doute où des parties s'affrontent, mêlée à un programme comportemental lui même partisan mais pas soumis aux conflits intellectuels avec lui même.

Enfin bon, tout aurait pu être autre chose. Ce n'est pas ce que tu as fait, et c'est un choix. Ça rend le personnage un peu simple du coup. Ce qui le sauve, c'est que l'OS avance très vite, donc on a presque une impression d'ambivalence ; parce que les perceptions et les cheminements intellectuels sont denses.

Sinon, ça parle d'architecture, et ça en parle assez bien. On irait presque vers la dualité utopie / distopie rapportée à l'espace (sujet écumé mais absolument passionnant).

La question du réel est également sujette à l'examen. On peut lire ton récit en le posant totalement dans un environnement virtuel, sans que ce soit évident ; tant le registre de l'aseptisation est bien géré... Même si quelques détails me font dire que ce n'est pas ta volonté première, m'enfin il est très probable que je me plante Mr. Green.

J'aime la manière dont les gens existent (ou plutôt n'existent pas), pour laisser place à des considérations très spatiales et internes au personnage.

Faisons le pointichiant : il n'est pas dans tes habitudes (ni dans celles du forum d'ailleurs) d'accentuer les majuscules, et c'est très regrettable. Sous Linux ou OSX, il suffit de faire CAPSLOCK et é pour obtenir É. Sous Windows, il faut changer la kbmap en ce sens... Et au pire il y a les caractères spéciaux.
Bah quoi, il faut bien trouver des choses à améliorer !

Bon j'aurais encore 283 choses à dire, mais pas sûr que ce soit très utile.

Merci pour le bon moment passé à lire !

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