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[Fanfic] Information war

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Zéphyr MessagePosté le: Mar 09 Fév 2016 20:13   Sujet du message: Répondre en citant  
Z'Administrateur


Inscrit le: 16 Mar 2013
Messages: 1110
Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
... J'ai failli oublier Mr. Green.

La fin du passage en Norvège est plutôt déconcertante, la révélation des deux noms jouant. Autant le personnage de Francis Belpois est nouveau, autant Mister Hopper laisse planer plus de doute. Je retiens tout particulièrement sa description, le qualifiant « dans la force de l'âge ».
Dans une optique où il s'agirait du Hopper que l'on connaît (le fou barbu là), l'âge du concerné prête à débat, puisqu'en étant « dans la force de l'âge » en 1940, il serait vachement vieux plus de 50 ans plus tard. Évidemment, dans un récit de science-fiction, l'âge et le temps deviennent des notions très malléables, mais j'ai tendance à penser que l’ambiguïté laissée autour de la mention unique du nom Hopper sans préciser de prénom est voulue afin de brouiller le lecteur.
Concernant l'autre optique, il faut se souvenir que Hopper n'est pas le nom de famille de Waldo Franz, mais celui de sa femme. Dans ce cas, on aurait affaire à un parent de la dame aux cheveux roses, ce qui permettrait de crier légitimement au complot et à l'hérédité du facteur « aimant à emmerdes ».
Personnellement, cette seconde piste est celle que je retiendrais, surtout parce que la question de l'âge me travaille plus. Dans un cas comme dans l'autre, leur parenté avec un personnage du canon renforce le parallèle entre les deux personnages en présence (même mode d'action, même solitude, même but, etc...). Néanmoins, toujours à titre personnel, je ne suis pas ultra-fan de ce procédé de liaison des proches (familialement parlant) des héros aux ramifications de l'aventure et/ou sa back-ground (procédé surnommé « Méthode Chronicles » dans le milieu).

Autrement, pour rester sur le parallèle évoqué, c'est plutôt intéressant de lire cette relation sans tension, presque amicale ou fraternelle, qui s'établit au premier contact de Hopper et Belpois alors qu'ils ne se connaissent pas personnellement (même si le premier est renseigné, semble-t-il).

Pas vraiment de surprise dans la continuité virtuelle, au niveau de la performance et des capacités de Joana. L'astuce de contournement du boss de la Banquise en plus de la standardisation des adversaires de la Forêt étaient bien vus, notamment parce que ça ne surélève pas excessivement les compétences de Joana, tout en laissant un temps de réflexion sur l'adversaire chiant à combattre.

Quant au reste, on sent que tu cherches à temporiser et à espacer les séquences d'action et/ou concernant le scénario, l'exemple du passage avec Ulrich et Yumi illustrant la chose. Pour le moment, je dirais que ça passe, puisque la résolution de la situation est restée plutôt simple, presque absurde (ceci dit, la situation de base l'était déjà…). Néanmoins, si le procédé est répété, il pourrait y avoir un effet de grattage des fonds de tiroir par manque d'inspiration « d'entre-deux », même si ça permet de justifier des points de la série, prudence donc.
J'aurais tout de même une bonne retenue sur l'enthousiasme assez marqué de William quant à ce plan et sa réalisation avec succès. La chose le tient peut-être trop à cœur à mon goût, alors que justement, il ne s'agit que d'une histoire de cœur qui n'avait pas trop d'impact sur leurs missions (alors que dans le cas inverse, ce serait mieux passé).

Sur ce, à la prochaine !
_________________
http://i.imgur.com/Z94MNN5.png

« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. »
Un jour, peut-être.
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Silius Italicus MessagePosté le: Sam 13 Fév 2016 21:52   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 03 Fév 2015
Messages: 252
Localisation: à l'Est d'Eden
Bonsoir cher Robin2553,
En tout temps et en tout lieux se poursuit la guerre, n'est-ce pas ?

Ces deux derniers chapitres étaient fort agréable à lire, sans doute parce que certaines parties narratives divergeaient grandement de votre standard habituel. Elles se faisaient moins techniques et plus humaines. C'est appréciable à plus d'un titre. Tout d'abord parce qu'il s'agit pour vous d'essais et d'expérimentations. Il est très intéressant de vous voir sortir de votre zone de confort. D'autant que ces passages sur la caractères, la romance, ou la poche de Narvik sont plutôt réussi. En fait en vous éloignant de vos habitudes, vous suscitez un intérêt renouvelé du lecteur. Ensuite, c'est appréciable car cela donne une dimension de plus à vos personnages qui gagne en intérêt et en visibilité. La plupart de vos lecteurs étant peu à même de suivre les explications techniques, il es utile de se les attacher par d'autres moyens.
Autrement dit vous avez fait vivre un peu plus ces personnages, leur évitant ainsi la mort dans l'enfer glacé des machines. Même Joanna y gagne en devenant un peu plus humaine. Cela dit il est étonnant que les héros puissent avoir accès à leur propres dossiers. Dans le milieu militaire à part les plus haut gradé — et encore — personne ne peut lire son propre dossier. C'est trop dangereux. Cela dit Joanna ne révèle rien qu'un observateur avec un peu de recul n'aurait pu inférer. Ce passage est bien rédigé, encore que l'on puisse s'étonner des qualificatifs accordés à Yumi et Ulrich. Mais tant que vous restez cohérent par la suite, ce n'est pas un souci. Tentez de garder l'esprit de ces passages et d'en parsemer la suite de vos écrits.

Le passage en Norvège est intéressant pour des raisons similaires. Les enjeux sont clairs, accessibles à tous. L'univers est connu et plus ou moins maîtrisé par le lecteur. Enfin, cette amitié tranquille entre les deux hommes est plutôt sympathique. Enfin, ce passage soulève comme toujours des questions. Mais patience, tout viendra un jour.

Reste la partie virtuelle. Elle est rondement mené, comme toujours. En fait il est troublant de voir que votre vision du combat est presque antithétique de celle de la série. Chez vous l'héroïsme, entendu ici comme capacité à se surpasser à un instant donné, est impossible. D'une certaine manière les hommes sont toujours au sommet de leur art, sommet qui ne peut être transcendé, et tout essai de ce genre est en plus rendu impossible par le technicisme. Aussi, on retombe toujours sur des critères relativement bien quantifiable. Dès lors les combats ressemblent à des problèmes mathématiques. La solution est unique et incontestable. À ce stade, que ce soit les héros ou d'autres qui se battent change assez peu de chose au déroulé des événements. C'est un peu dommage, quoique logique au vu des paradigmes de votre récit. Gageons que cela saura évoluer à l'avenir.

Ce qui est amusant, c'est que malgré les descriptifs techniques, on fini par retomber sur cette vieille formule selon laquelle toute technologie suffisamment avancé ne peut être distinguer de la magie. Le principe derrière la sursolidification est un bon exemple. Dans le fond il s'agit d'un transfert de propriétés d'un élément à un autre. Autrement dit on pourrait faire du métal qui mouille, c'est-à-dire dont des particules adhèrent à la peau humaine (ou à autre chose) au contact. Ce qui est amusant c'est d'une part que cela correspond à la définition que donne Bergson des mécanismes de la magie dans Les deux sources de la morale et de la religion ; d'autre part cela relance le vieux débat sur l'être et l'apparaître que la science a toujours évité en partant du principe que seules comptent les propriétés.

Au plaisir de retrouver les froids polaires avec vous.
_________________
AMDG

Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
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Robin2553 MessagePosté le: Mer 17 Aoû 2016 00:23   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 27 Aoû 2008
Messages: 135
Localisation: Sur une hyper-surface que l'on appelle présent.
Robin2553 il y a tout juste un an a écrit:
6 mois d'absence sur cette fanfic, voilà un record que j'aurais du mal à battre Mr. Green


Spoiler

Ah ! Cette modestie légendaire, c’est tout moi ça. ^^

Plus sérieusement cependant, si je me suis absenter pendant tellement de temps ce n’est pas seulement par procrastination croyez-le ou non (bien que ce soit quand même la cause principale). Mais aussi parce qu’information war avait sérieusement besoin d’évoluer.
En quoi me demanderez-vous ? Et bien le fait est que la fanfic à énormément changer depuis que j’ai commencé à écrire. Le scénario que j’ai aujourd’hui dans la tête est complétement différent des idées que j’avais il y a deux ans et demis, et en bien des aspects cela nécessitait des ajustements. De toute urgence même pour certain comme l’absence complète d’un ending digne de ce nom dans le scénario, ou le fait que j’avais plus aucune idée de se qui s’était exactement passé en arrière-plan pendant le DA.

J’avais grand besoin de remettre les pendules à l’heure, et c’est pour ça que je reviens ici seulement après un visionnage complet de la série de garage kids à évolution dont l’inspiration m’a permis d’avoir enfin un scénario propre et bien lissé équipé d’une conclusion forte.
En gage de la puissance de celui-ci, je peux par exemple affirmer que par la magie de la retcon information war n’a désormais plus aucune incohérence notable. Ce qui fait qu’un des plus importants mystére de la fanfic se cache maintenant derrière un robinet de jardin. La classe totale quoi. Mr. Green


Avec ceci cependant, viennent quelque changement :


-Aussi bien qu’un scénario complexe soit-il, il ne sert pas à grand-chose voir même peut-être un handicap si on n’a pas les moyens adéquats de faire la lumière sur les points importants de l’intrigue. Et à ce stade, je crains que même mes rapports soit insuffisant exposer tout ce que je voudrai. J’ai donc notamment décidé dans un esprit de cohérence avec le DA de m’initier à l’art parfois incompris qui fait la force de ses dialogues, celui des des sous-entendus :

Spoiler

Attendez-vous donc à voir des citations courtes bourrez de sous-entendus apparaître en début de chapitre. Wink


-Dans l’optique du renouveau, j’ai aussi décidé de brosser les chapitres précédents pour que la fanfic ait un niveau plus homogène. S’il ne s’agit pas d’une réécriture (rien dans l’action ne changera), les narrations les plus maladroites seront remplacées par quelque chose de mieux. Je pense notamment au bloc d’exposition qu’est le rapport du chapitre 2 qui ne correspond plus du tout à mes standards pour ce genre de chose. Ou encore ce pauvre Amiral Woods (et pas Wood comme je semble aimer l’écrire) qui n’arrive pas à décider si XANA est masculin ou féminin dans la même phrase.
Bien évidemment, la plus grosse priorité de ces travaux restera de gommer les fautes d’orthographes.

Sur ce, après les réponses au commentaire de Zéphyr et Sillius Italicus après 8 mois d’attente je vous laisse découvrir la suite de…
Na, je déconne, c’est un chapitre bonus d’exposition. Deux pages et demis sur word, à peine. Mr. Green
Vous ne vous attendiez tous de même pas à ce j’écrive quelque chose de consistant en 8 mois non ? Laughing

Spoiler


Information war :

[Chapitre Bonus] Battlehyperspace :

«Quoi ?! Tu veux dire comme dans Galactic Battle ? Parce qu’on a aussi des Power Ups sur Lyoko maintenant ? » Odd Della Robbia, sur la notion d’hyperespace.



Documentation militaro-scientifique : De la structure de Lyoko, version synthétisée.

Auteur : Jérémie Belpois (Docteur en physique de l’information, couramment employé dans le cadre de l’opération HIGH CASTLE).

Classification : Accessible à tout personnel avec une accréditation militaire.


Début du document :

I Un hyperespace :

Lyoko est gigantesque. L’évidence même me direz-vous, la taille de la superstructure visible depuis la mer numérique parle d’elle-même sur ce point. Cependant, j’aimerais que vous reconsidériez ce que je viens de dire en prenant en compte ce simple fait : Cette sphère ne contient pas Lyoko, elle ne représente pas même une partie substantielle de celui-ci.
Il s’agit en vérité que du sas d’entrée, un trou dans l’espace tridimensionnel de la partie infosphèrique du réseau mondial permettant d’entrer sur Lyoko.

La véritable forme de Lyoko est celle d’une hypersphére d’environ 59,4 Km de diamètre dans la quatrième dimension. Il s’agit tout simplement de la plus vaste mégastructure jamais conçut par l’homme (Fédération de l’Espace Humain comprise). Mais si cela est impressionnant en soit, ça ne suffit toujours pas à rendre justice à sa véritable taille. En effet, en tant que structure quadridimensionnelle, le volume de Lyoko est bel et bien au sens le plus littéral du terme infini.

Permettez-moi donc d’insister : Lyoko est gigantesque.

II Les territoires de surface :

À ce stade, je suppose que vous vous doutez que ces derniers sont plus que de simples plateaux placés perpendiculairement au cœur central de Lyoko. Si cela est vrai, leur structure est cependant relativement simpliste pour des formes hypergéométriques.
Ce sont tout bêtement des hypersphères concentriques centrées sur le cœur de Lyoko. Les avatars se déplacent ainsi en réalité sur une hyper-surface qui a pour eux l’apparence d’un espace tridimensionnel sans frontière ou les lignes droites renvoient au point de départ.
Du plus près au plus éloigné du cœur les territoires sont : le désert, la forêt, la montagne et enfin la banquise. Les quatre hypersphéres s’intersectent au fond de leur partie respective de la mer numérique dans le sas de sortie visible depuis l’extérieur de Lyoko.

III Le Cœur :

Le Cœur est dans tous les sens du terme la pièce maitresse de Lyoko. La taille de ce dernier dépend grandement de la définition que vous lui donnez. En effet, si l’on devait être tout à fait précis Lyoko entier serait le cœur dans le sens ou l’espace dans lequel se déploie les territoires de surface fait partie intégrante de la haute atmosphère de ce dernier.
Cependant, en considérant que le Cœur comme la partie « solide » de l’astre, l’on peut approximer en nous basant sur des calculs de transition de phase virtuelle que celui-ci mesure approximativement 12,6 Km de diamètre. Bien plus massif donc que la projection tridimensionnelle visible depuis les territoires.

IV Le cinquième territoire :

Ce dernier territoire est unique de par le fait que contrairement aux autres il n’est pas à l’extérieur mais bien au plus profond du cœur de Lyoko. Il est ainsi ni plus ni moins que le centre névralgique de l’ensemble de la mégastructure, sa fondation et sa salle de contrôle.
Il s’agit aussi notamment du point d’origine du réseau des tours. Rigoureusement parlant d’ailleurs, l’intérieur des tours et le cinquième territoire partagent la même hypersurface.

Une confusion à éviter sur le cinquième territoire est que celui-ci contiendrait le cœur de Lyoko dans la « salle du cœur ». « Salle du cœur » est une dénomination abusive due à mon ignorance de la structure de Lyoko à l’époque de sa découverte. La sphère derrière les barrières de protections est en réalité ce que l’on pourrait appeler le « Nucléus » de Lyoko. C’est un accès direct au cœur via la quatrième dimension qui contient la totalité de « l’ADN » de Lyoko sous la forme de programmes sources qui encodent la forme et la structure logarithmique et logique de la mégastructure afin que le Cœur interagisse avec l’infosphère de la façon convenable pour créer Lyoko et ses territoires. Que ce détail technique ne vous abuse pas cependant, Cœur ou pas, le Nucléus reste absolument crucial.

Une autre confusion à éviter serait que la sphère par laquelle nous sortions le Skidbladnir serait le cinquième territoire. Là encore, comme la sphère visible à l’extérieur de Lyoko il ne s’agit en réalité que d’un sas, un accès physique aménagé hors de la partie solide du cœur pour faciliter l’accès à la mer numérique.

Annexe, document graphique :

Spoiler


Fin du document
_________________
"In memory of those fallen in the defense of Earth and her colonies. March 3, 2553"
http://nsa38.casimages.com/img/2016/10/26/161026090536867351.png
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Robin2553 MessagePosté le: Lun 08 Mai 2017 15:31   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 27 Aoû 2008
Messages: 135
Localisation: Sur une hyper-surface que l'on appelle présent.
*Insert overused joke here*





J'imagine que ma rengaine habituelle doit sérieusement taper sur le système de la plupart d'entre vous à ce stade, aussi en tant que flemmard certifié je vous l'épargne volontiers.
Si j'ai quelques annonces que j'aimerais garder en réserves pour un moment plus propice, je peux difficilement publier ce nouveau chapitre sans adresser le faites que certain des chapitres précédent ont été massivement modifié.
En particulier, si le 10-1 est officiellement le chapitre qui brise ce hiatus, officieusement cet honneur revient plutôt au rapport entièrement réécris du chapitre 2 qui après avoir gagné son indépendance est maintenant probablement le chapitre bonus le plus important d'information war et a perdu la plus grande partie de sa lourdeur technico-scientifique au profit d'allégories. Aussi je vous inviterais à aller le lire puisque j'imagine difficilement que quiconque est eu le courage de se retaper toute ma fic simplement parce qu'il y a un jolie [Rénovée] dans le titre du sujet. Sinon, les autres passages réécris en ordre d'importance sont :

-Le rapport du chapitre 8-2
-Les extraits des notes de Jérémie du chapitre 9-1
-La dernière partie du chapitre 2

Le reste peut être complètement ignoré si vous l'avez déjà lu, les seules modification notables étant :

-Les champ de gravité artificiel ont maintenant une explication technologique in univers qui résonne avec l'épisode gravité zéro (super champ magnétique).
-Le PTS (Personal Tactic System) s'appelle maintenant IRIS (Integrated Retinal Interface System).
-Les HVBM (High Velocity Ballistic Missile) s'appelle maintenant HAVOC (High Accuracy and Velocity Ordnance Conveyer).
-Les tenues de combat multi-environnement on maintenant l’acronyme MECS (Multi-Environment Combat Suit).


Cela réglé, j'aimerais attirer votre attention sur cette citation de Silius Italicus afin de ne pas gâcher une blague qui aura mit plus d'un an à se mettre en place :


Silius Italicus a écrit:
Au plaisir de retrouver les froids polaires avec vous.


Merci de votre patience ^^

Notes :

¹:
Spoiler


²:
Spoiler


Information war :

[Chapitre 10-1] Operation First Strike :


«I’ve had worse, it’s just a flesh wound. »
Patronus Volontarius durant la bataille du Mont Badon sur la perte de son avant-bras.


Océan Atlantique, au large de l’actuelle Péninsule du Labrador, 7éme siècle.


Une aube orangée venait à peine de commencer à se refléter dans les eaux sur lesquelles le « fait de fin bois » voguait que la journée s’annonçait déjà pleine de promesses.

—Terre ! Terre en vue ! Hurla-t-on soudain à l’avant du navire.

Réveillé quasis en sursaut par la bonne nouvelle, Sindri d’Ivaldi se précipita à travers les rangées de rameurs sous la voile de son bateau pour le voir de ses propres yeux. L’océan était encore entre le jour et la nuit, aussi avait-on du mal à discerner leurs formes sous le ciel étoilé de l'ouest. Cependant, le marin avait assez navigué pour reconnaître des falaises quand il en voyait. Il se tourna vers ses hommes.

—C’est la côte ! Leur annonça-t-ils en pointant l’horizon du doigt.

Une acclamation parcourra le navire de la proue à la poupe. Un autre monde ! Il y avait bien un autre monde au-delà du grand océan ! Et ils l’avaient finalement atteint !

—Par la puissance du dieu protecteur ! Rugit une voix d’une telle portée qu’elle couvrit les vivats. Tu as raisons Sindri ! C’est bien là notre destination !

Un silence religieux s’installa immédiatement sur les flots après cette proclamation. Malgré le fait que l’équipage ne l’ai jamais vu ni manger ni boire, l’homme qui venait de surgir derrière leur chef respirait d’une santé et d’une robustesse telle que sa présence avait tout entière envahie la proue. Seule la peau de sanglier tachée d’écume et délavée par les intempéries qu’il portait semblait avoir subie les affres du voyage.
Dans le cœur des marins, l’identité de leur passager ne faisait maintenant guère plus de doute.

—Oh ! Grand Seigneur ! Lui répondit le capitaine en s’agenouillant respectueusement devant lui. Nous voici arrivé chez vous !

—Relève toi donc. Oh ! Sindri d’Ivaldi, car ce jour est un jour de triomphe pour toi et les tiens. Jamais, pas même en traversant les terres glacées des anciens géants n’ai-je passé de la terre du milieu à mon monde plus vite que sur le « fait de fin bois ». Le clan d’Ivaldi mérite bien sa réputation de meilleurs marins des mers ! Aussi veillerai-je à ce que les miens vous récompenses tous à la mesure de votre exploit une fois chez vous !

Une autre acclamation plus puissante que la dernière traversa le navire. Motivés par sa promesse et la perspective de la terre ferme, les hommes se mirent à ramer avec une énergie décuplée. Le « seigneur » lui se contenta d’admirer les formes du continent occidental se dessiner progressivement sous la lueur du jour naissant.
Il pouvait le sentir, loin, par-delà les falaises à travers les grandes plaines du sud-ouest. Le domaine le rappelait à lui.


___________________________________



Armurerie principale du bunker, samedi dans la matinée (quatrième semaine).


Typiquement située dans l'une des zones les plus fortifiées, l'armurerie principale d'une base de la Federal Navy était essentiellement un hub de déploiement où le personnel était équipé, briefé et dispatché là où il était requis. À cet effet, en plus des râteliers d'armes et d'équipements militaires noires qui assombrissaient les tons habituellement blancs du complexe souterrain, la salle était aussi pourvue d'un imposant système d'affichage holographique donnant l'état opérationnel du bunker en temps réel. Habituellement d'un bleu neutre, celui ci s'était progressivement couvert de rouge pendant la dernière heure.

/!\ Réchauffement irréversible des installations en cours, temps estimé avant échec critique des systèmes : 10 heures./!\


RavenLab attaquait de nouveau, et leur mastodonte blindé était de retour sur Lyoko pour un second round avec Lima-1. Mais plus de coupe par-feu sortit de derrière les lunettes de Jérémie cette fois. Pour atteindre la tour il faudra passer sur la carcasse du char. En dépit de l'apparente gravité de la situation cependant, les lyoko-guerriers étaient sereins. Un sentiment loin d'être partagé par leur gardienne.

—Et n’oubliez surtout pas, pas de risques inutiles, leur répéta Joana. Si jamais vous sentez que ça tourne au vinaigre…

—…on n’hésite pas à s’éjecter, oui maman. Ironisa Odd alors qu’elle inspectait son armure MECS.

Une légère frappe sur la tempe de son casque indiqua au fanfaron que son trait d'humour avait été bien reçu.

—Test de résistance au choc. Lui proclama « maman » après coup.

Du point de vue de Lima-1, leur faire porter leur armure de combat pour un plongeon était un tantinet too much. Les fédéraux quant à eux n'étaient gère confortable avec l'idée de les envoyer risquer corps et âmes sans que toutes les précautions soient prises. En particulier, il n'était pas question qu'ils aient à affronter de nouveau de tels dangers seuls.
L'inspection qui suivit celle d'Odd fut une formalité. Comme elle s’y attendait, le Lieutenant ne trouva pas le moindre défaut sur la tenue multi-environnement de James. Les marines étaient réputés pour prendre soin de leur MECS comme de la prunelle de leurs yeux après tous.
Son travail terminé, l'officier naval plaça le tranchant de sa main ouverte en face de la visière.

« « Be careful out there, I have a bad feeling about those winter conditions. » » Lui transmit-elle par COM privée.

D'un mouvement fluide, le vétéran des marines saisit fermement la paume qui se présentait à lui avant de hocher la tête pour faire comprendre qu'il avait reçu le message.
D'abord intrigués par le geste, les lyoko-guerriers apprirent plus tard qu'il s'agissait d'une tradition établit au 22éme siècle pour souhaiter une EVA sans encombre.


___________________________________



Territoire du désert, opération First Strike T+0h17.


Seul à garder la tour au milieu d'un plateau désertique s'étendant sur plus d'un kilomètre autour de lui, le char quadripode virtuel attendait l'ennemi. De loin, sa couleur grise sombre le laisser se fondre avec le reste des rochers qui agréaient l'uniformité orangée du « sable ». Mais malgré ce camouflage, sa présence faisait contraster un climat glacé de terreur sur l'immensité réduit en no man's land sous l'oppression de sa puissance de feu.

Se détachant des brins de lumière filtrant à travers les remous constants de la surface, une ombre se mouva dans la mer numérique.
<\GUNGNIR SYSTEM ACTIVATED.

C'était cette terrorisante aura annonciatrice d’annihilation qu'avait décidée de retranscrire Odd dans son choix de nom.

>Target selected, firing sequence initiated>
Une trappe métallique s'ouvrit sans bruit dans le calme de l'environnement sous-marin.

Cependant, quand on dû lui faire comprendre que l’arrangement de lettre « Klasse et Kool » qu'il avait concocté était aussi long qu'imprononçable, ce dernier fut contraint de trouver un compromis pour conserver sa vision poétique :
« Terroriseur à Neuf K » ou TàNK.
Du commentaire éclairé d'Ulrich,  «Bah ça, c'est déjà plus inspiré que mégatank... ».

Fracassant l'obscurité autant que le silence, l'éclair et le tonnerre engloutirent l'ombre.
Loin sous le plateau, la mer numérique se déforma, se boursoufla jusqu'à qu'une bosse se forme à sa surface. Puis, brutalement, avec un grondement qui se fit entendre jusque dans les hauteurs du territoire, le projectile s'extirpa de sa prison aqueuse avant de foncer littéralement comme une fusée dans le ciel de Lyoko.
Le booster de l'engin irradiait une lumière blanche d'une telle intensité qu'on aurait dit qu'une boule d'énergie s'élevait au-dessus du plateau. Incapable de ne serais-ce que verrouiller la menace tellement elle éblouissait ses optiques, le TàNK fut condamner à l'inaction alors que l'arc décrit par le missile se courbait degrés par degrés vers sa direction.
Il y eut un flash, un bruit sourd se fit entendre sur les plate-formes avoisinante puis plus rien. Du Terroriseur à Neuf K et de la tour ne restait plus qu'un cratère même pas fumant...


___________________________________




COV, opération First Strike T+0h20.


Jérémie bondit de son fauteuil dans un moment d'exaltation.

—YYYYYYYES !

La victoire était éclatante, mais plus que ça elle était décisive. Si théoriquement, il aurait été possible de mener RavenLab en bateau un bon moment en détruisant les territoires porteurs de la tour infectée à chaque attaque comme le prévoyait « Thanatos Contingency », cette méthode avait ses limites. C'était simplement une guerre d'attrition perdue d'avance, inévitablement ils auraient commencer à perdre plus vite qu'ils ne pouvaient reconstruire, remportant au final des victoires tactiques au prix d'une défaite stratégique...
Le système Gungnir lui n'avait pas ce défaut.

Sa concentration partiellement retrouvée le jeune génie prit un instant pour s'attarder sur le visuel de ground zero retransmis sur les holos via les sondes de reco. Le cratère se rapetissait à vue d’œil. Un quadrillage vert plus hâtif que ses camarades avait déjà redessiné la partie inférieure de la tour et était en attente de texture. Dans quelques dizaines de minutes tout au plus, ce serait comme si rien ne s'était passé.
Il leva par réflexe son avant-bras gauche pour tapoter sur son programmateur avant de réaliser qu'il n'était pas virtualisé. Au final, cela n'avait été possible que parce qu'il pouvait créer des explosifs virtuels.
L'avatar de Jérémie, clef de la domination de Lyoko. L'image d'Odd s'étouffant de rire après qu'on lui est raconté la meilleure blague absurde qu'il est jamais entendu lui vint à l'esprit.


___________________________________




Garage Skid 2.0, opération First Strike T+0h25.



Distrait par les reflets de l'eau sur les murs et parois bleutés de la baie d’amarrage, Odd manqua presque le début. Quand il baissa les yeux vers le basin, une image déformée par les remous occupée déjà toute la surface et s’apprêtait à la crever. La première partie à émerger fut la coupole contenant le centre de commandes, suivi de près par la tourelle à triple canons à une dizaines mètres devant cette dernière. Puis, progressivement, le vaisseau prit forme.
L’arrière était tranché entre l'imposant bloc moteur quasis-rectangulaire et les arrondies de la passerelle, tandis qu'il se révéla à l'autre extrémité que l'encoche dans laquelle était logée l'arme s'étendait sur les flancs en deux pente d'une trentaine de degrés séparant les trois quarts du bâtiment sur toute sa longueur. À leur sommet, si l'on regardait de près, l'on pouvait constater que la surface aplanit formant l'ossature du pont était équipée de six trappes circulaires réparties de manière équidistante. Mais ce qui attirait avant tout le regard était le flanc droit marqué aux lettres blanches.

« « FNS Skidbladnir¹ » » Y annonçait on fièrement au côté d'une chevêche d'Athéna aux ailes déployées, sigle de la Federal Navy.

Après quelques secondes à l'admirer flotter fièrement sur l'extrémité de ses ailerons, pavanant après sa victoire, les matelots se mirent au travail. La première à se mobiliser fut Aelita dont le chant de création raisonna dans la baie. Obéissant à ses commandes, des racines de Lyoko vinrent se rapprocher de par et d'autre du vaisseau. Une fois bien ancrés dans la coque, des impulsions rouges en provenance des tours les parcoururent pour aller réalimenter le cœur du skid en énergie virtuelle.
Le bâtiment étant désormais stable sur les flots, Ulrich bondit sur le pont avant de héler son camarade.

—Tu viens me donner un coup de main Odd ?

—J'arrive ! Lui répondit-il avant de le rejoindre.

Le samouraï se tenait au-dessus de la trappe marquée « 1 » située juste derrière la tourelle et attendait l'aide du félin pour l'ouvrir manuellement. Le lourd disque basculé vers l’arrière, ils constatèrent que Yumi équipée d'un amplificateur de pouvoir faisait déjà doucement flotter télépathiquement l'un des missiles créés par Jérémie et Aelita vers eux.

—Ok, on l'a ! tu peux le descendre !

Placé juste au-dessus de son silo il paraissait évident qu'il était bien trop grand pour tenir à la verticale à l'intérieur du navire. Heureusement, comme l'avait récemment découvert Odd, le concept de l'hyperespace qui s'appliquait sur Lyoko était bien plus « dément » que les level warps de Galactic Battle.
L'engin sécurisé et enfermé, les deux compères redescendirent sur le quai pour rejoindre les filles qui les y attendaient. À peine le groupe s'était-il réuni cependant que le crépitement familier d'une virtualisation se fit entendre derrière eux.

Habitué aux chutes en tout genre, ce fut à peine si le vétéran des para-orbitaux flécha les genoux quand il toucha le sol. Un exploit qui arracha un sifflement admiratif à Odd, immédiatement corrigé par une remarque sarcastique.

—Et alors Jim ? On laisse les autres se taper tout le boulot ?

Lui retournant un sourire radieux qui déforma légèrement la cicatrice de brûlure cryogénique bien visible sur la joue de son avatar, James se contenta de le prendre de haut.

—Privilège de marine Della Robbia, t'avais qu'à y penser avant de devenir matelot dans la Navy.

Comme pour appuyer ses dires, sa tenue n'était nul autre qu'une MECS du 7éme bataillon du génie du corps des marines fédéraux, reconnaissable à leur plaque pectorale et épaulière droite peintes en rouge. Autrement, son armement était similaire à celui de Joana à l’exception du fusil d'assaut plus encombrant que la carabine.

—Alors, vous l'avez trouvé ? Lui demanda Aelita curieuse.

—Affirmatif, répondit la voix de Jérémie. Je télécharge les coordonnées dans la navigation du skid en ce moment même.

—On partira dès que la recharge en énergie de la dame² sera finie, précisa James. Ça devrait laisser le temps au Lieutenant de se positionner en orbite. Ensuite, il sera temps d'aller amarrer nos bottes là où ça fait mal.

Lima-1 approuva silencieusement mais rigoureusement. Il était grand temps de faire regretter à ces enflures de Corbacs de s'en être pris à leur Aelita.

à suivre
_________________
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Silius Italicus MessagePosté le: Mer 27 Sep 2017 16:44   Sujet du message: Répondre en citant  
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Bonsoir cher Robin2553,
D'escarmouche en escarmouche, quand commencera le conflit ?

Bon, c’est en soi un début de chapitre, donc il est un peu court et sans guère d’événements. En fait, il est plus important en tant que jalons dans votre parachèvement des technologies et principes régissant votre récit que du point de vue narratif.

À ce titre, quelques remarques préliminaires issues de la relecture des passages mentionnés dans le paratexte. Dans le chapitre 2, un tir de railgun transforme un arbre, sur lequel avait été appliqué une technologie de sursolidification, en plasma. Je ne comprends pas comment il se fasse qu’un projectile matériel, solide, fasse cela à ce pauvre arbre. Je vais hasarder l’hypothèse que cela correspond à un brusque relâchement de l’énergie accumulé par l’arbre dans l’état de sursolidification, mais il me semblait qu’il s’agissait là du principe des boucliers à particules…

De manière plus solide, en français, on ne dit pas « mon Amiral », mais « Amiral » tout court. Certes, la marine de la Fédération, visiblement très anglo-saxonne, peut faire un choix différent, mais dans la mesure où l’on parle ici en français… De même, dans « Madame la Directrice », « Madame » prend la majuscule puisqu’il s’agit d’un titre et d’un grade.

De fait, tout vos acronymes militaires sont basés sur des noms anglais. Quitte à être un peu puriste, c’est dommage : n’allez par faire croire que l’on n’est pas capable d’avoir des acronymes similaires en français.

Pour ce qui est du présent chapitre, On débute, comme c’est le cas depuis quelque temps, par le déploiement d’un point obscur d’intrigue assez éloigné, dans le temps et l’espace, de notre principal théâtre. À force ces éléments vont finir par s’assembler, mais pour l’instant cela reste un peu flou. Trop en tout cas pour se hasarder à des conjectures un peu sérieuses.

Reste la guerre sur Lyokô. Il y a un point étrange à soulever. Nos héros sont soutenus par toute la puissance d’un gouvernement interplanétaire hautement avancé, et leur arme principale ainsi que champ de bataille est un ordinateur qui n’a pas de limites, ou disons en est encore loin. D’une son alimentation a été revu et est bien mieux pourvu avec la technologie de la fédération. Aussi Sa puissance et son énergie réelle sont, si ce n’est infini, pas très loin de l’être. Idem pour l’énergie virtuelle. Autrement dit, le nombre de munition est illimité, le problème étant la taille du canon, la puissance virtuelle. Canon que l’on peut améliorer en construisant sans cesse plus de tours et de territoire. L’espace disponible sur Lyokô étant gigantesque, on en déduit que l’appareil n’a pas vraiment de limites, si ce n’est le temps imparti, et ses opérateurs humains. Pour en venir au but, pourquoi diable avoir si peu de moyens ? Jérémie n’ayant plus tout à coder à la main seul, on s’étonne que Lyokô ne soit pas devenu une forteresse virtuelle capable de générer une flotte de guerre virtuelle. Disons que les moyens déployés sur Lyokô semblent ici tenir de l’amateurisme, du petit joueur, quand l’ennemi a des arguments potentiellement plus massifs, même s’il répugne visiblement à s’en servir.

Ce conflit est en sous-intensité en fait. Ce qui donne ce fait étrange que les deux camps adoptent des postures et des méthodes insurrectionnelles, ou de contre-insurrection, tout en usant de doctrines et d’armements propres aux conflits à haute intensité. Autrement dit, chaque camp joue à la puce qui emploie un bazooka pour tuer les mouches.

Du point de vue du style, deux points sont notables. D’une part l’introduction d’un peu de lyrisme qui donne un peu d’intensité dans ce début de chapitre qui serait un peu plat sans cela.
L’autre point, c’est le passage commençant par « S’ils auraient pu… » qui mérite peut-être un coup d’œil à neuf. Sans qu’il y ait en tant que tel d’erreur, l’expression est malaisée. Il faut dire que l’usage de structures conditionnels dans un récit au passé est toujours un peu ardu.

Au plaisir de voir la suite de l’escarmouche.
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Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
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Robin2553 MessagePosté le: Dim 25 Mar 2018 19:02   Sujet du message: Répondre en citant  
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Bien la bonne année cher lecteur de 2018 ^^
Après un revisionage complet (et relativement inutile) du DA et près d’un an à procast… me torturer les méninges, j’ai le plaisir d’annoncer que la cohérence d’Information War n’est désormais plus seulement maintenu par un bout de ficelle et de la colle mais par un bout de ficelle de la colle ET du scotch.

Faut que vous vous rendiez compte, après plus de quatre ans à l’écrire je crois que j’ai enfin compris qu’elles étaient les thèmes de ma propre histoire. Indéniablement, il y a du progrès Mr. Green

Malheureusement, parce que je suis un connard de flemmard, bien que ce hiatus soit (peut-être, la flemme de vérifier) le plus long à ce jour. Vous allez encore devoir attendre pour la conclusion du chapitre 10 qui sera finalement en trois parties.
En contrepartie de ne vous donner qu’une partie cependant, je peux désormais me la péter en vous annonçant que je suis en avance sur mes publications. En effet, le 10-3 (bien plus consistant que le 10-2) est déjà finis, j’en ai juste besoin sur mon disque dur pendant encore deux semaine pour me flatter l’égo et prétendre pour un instant que je sais planifier dans le temps.

Sur ce bonne lecture, et à dans deux semaines Cool Si tout se passe bien, oui même moi je ne me fait plus confiance à ce stade.

Spoiler


Information war :

[Chapitre 10-2] Operation First Strike :

« D'après l'interprétation la plus courante de la mythologie Nordique. Le dieu Freijr, mythique propriétaire du Skidbladnir, est aussi le roi des elfes.»



Extrait de l'article « ultra-séparatisme », tiré de la grande bibliothèque de Pandia.


Historiquement, l'ultra-séparatisme est une désignation donnée à l'ensemble des idéologies pré et post Fédération s'opposant radicalement au concept même de cette dernière au nom de la souveraineté nationale, coloniale et/ou individuelle. Cependant, si cette définition est inclusive et regroupe un vaste éventail de mouvement parfois diamétralement opposé (tel que les anarchistes et les néo-nationalistes). Contemporainement, le terme ultra-séparatiste en lui-même est utilisé comme appellation pour les sympathisants et agents de l'Union des Peuples Libres. Une organisation formée sur Triton après le renversement en 2269 de l'oligarchie des familles ultra-libérales contrôlant Cristal Vegas (renommé New-Carthage par la suite) et la majorité du système Neptunien.
De loin le mouvement ultra-séparatiste le plus influent de l'Histoire, le régime New-Carthaginois a propagé à travers les colonies indépendante pendant plus d'une décennie une version sectaire et prorévolutionnaire de l'ultra-séparatisme centrée sur le rejet de la doctrine des droits universels de l’Homme qu’ils jugent comme une violation de la souveraineté des peuples à appliquer leurs propres lois et choisir leur propre forme de gouvernement.
Plus spécifiquement, leur croyance est que l’idéologie pan-humaniste telle qu’elle est supportée par la Fédération et la majorité de la civilisation humaine actuelle ne serait pas la résultante du libre arbitre mais aurait été imposée à l’humanité par une puissance occulte qu’ils désignent comme « l’oligarchie ».


___________________________________



Pacifique Sud, 1976.


Silencieux et invisible dans la nuit, le sous-marin cargo de l’Union fendait les abysses sans laisser de trace. Sa destination était un îlot perdu loin aux larges des côtes sud-américaines, un endroit sans intérêt si ce n’était son isolement à en croire les cartes officielles. Néanmoins, chacun des hommes d’équipage et du personnel à bord savaient qu’officielle était un terme vide de sens en ce XXéme siècle, et pour cause.
Si officiellement le vaisseau avait pour mission de ravitailler le hub Némo, un rapide tour à l’intérieur révélait qu’il était vide de vivres. À la place, une compagnie d’assaut lourdement armée occupait l’espace. Leurs équipements de la guerre froide et treillis noirs contrastaient fortement avec les technologies futuristiques qui les entouraient. Ils auraient été clair à n’importe qui qu’ils n’avaient pas leur place ici. Eux pourtant étaient on ne peut plus à l’aise avec cet état de fait.

—Hopper, sir ! Informa l’officier installé au poste COM. Message en provenance de notre amie IA. Tout est prêt de son côté, elle n’attend plus que notre signal pour faire sauter le disjoncteur.

En guise de réponse, son chef se contenta de hocher la tête avant de prendre le chemin de la cale. Ses troupes, installée en rangs d’ognons le long des parois d’acier, tournèrent leur tête comme un seul homme à son entré. Une détermination féroce pouvait se lire dans leurs regards.
Clipboard avait beau n’être qu’une opération d’extraction, pour beaucoup d’entre eux c’était enfin l’occasion de venger Capitan Complex. Et s’il était honnête avec lui-même, pour lui aussi…

—Gentlemen ! Annonça-t-il de tout le corps de sa voix. L’heure est venue de contre-attaquer.



___________________________________




FNS Skidbladnir, opération First Strike +0h40



Délicatement, comme enivrées par le chant de création émanant du Skidbladnir, les racines de Lyoko libérèrent ce dernier pour le laisser flotter librement sur les flots.

—Désarrimage terminée, annonça Aelita installée à la place du pilote. Activation des senseurs.

La canopée au-dessus de sa tête elfique s’illumina pour révéler un HUD imposé sur une image à 360 degrés de l’extérieur donnant sur l’avant du Skidbladnir.

—Tous les indicateurs sont au vert, confirma Jérémie. Tu peux plonger.

—Bien reçut, confirma-t-elle.

Rapidement, l’eau virtuelle vint lécher les parois de l’image autour d’elle. Bien qu’elle soit consciente d’être entourée par un écran et non une vitre, Aelita avait vraiment l’impression d’être sous une bulle transparente en train de couler. Et pour cause, elle n’avait pas tout à fait tort. Son poste de pilotage se situait directement sous le senseur principal en forme de dôme noir à l’arrière du vaisseau. Celui-là même qui filmait l’extérieur pour le restituer autour d’elle. Aussi, quand la dernière poche d’air libre eut disparu sur l’image au sommet de l’écran sut-elle qu’ils étaient désormais complètement immergés.
Car elle n’était bien évidemment pas seule dans son vaisseau, ni dans son cockpit qui n’en était d’ailleurs pas un.

—En route pour de nouvelles aventures ! Proclama soudainement une voix criarde.

Se penchant à la gauche de son siège, Aelita constata que dans le poste en dessous d’elle, Odd était plus vif que jamais.

—En voilà un qui perd pas le nord, constata une autre voix amusée à la droite du fanfaron.

—Tu me connais Yumi ! Toujours à 120 % minimum !

—J’confirme, il s’arrête jamais, même en dormant, commenta sarcastiquement Ulrich sur l’intercom.

Véritable bâtiment de guerre, le nouveau Skid n’avait non plus un cockpit mais une passerelle séparée en deux niveaux. La pilote occupée le sommet surplombé par son écran canopée tandis qu’en dessous d’elle, côte à côte, se tenait l’artilleur (facilement identifiable par son réticule de visée holographique et sa coiffure explosive) et l’opératrice sonar.
Autre différence, l’espace intérieur était grand, très grand bien plus que les dimensions extérieures du vaisseau auraient dues le permettre. L’engin était en réalité bien plus qu’un simple sous-marin virtuel mais une superstructure quadridimensionnel complète avec un cœur énergétique grande capacité, des silos de missiles et une baie de largage pour les navskids 2.0. Le tout était un concentré des meilleures technologies développées par Jérémie aux fils des mois et années où il avait étudié le virtuel, et il en était très fier.
Après un dernier diagnostic rapide pour s’assurer que tout fonctionnait normalement, Aelita enclencha les propulseurs lasers de manœuvre et engouffra le Skid dans la descente aquatique baignée de bleu qui se présentait devant-elle. La transition entre l’eau virtuelle et la mer numérique en elle-même se faisait un peu plus bas, à travers un champ de force vibrant de la différence de potentiel entropique des deux milieux. Consciente qu’elle allait avoir besoin de vitesse pour percer la tension de surface, la pilote ne lésina pas sur la manette des gaz pour les envoyer dans les abysses. Il y eut une explosion suivie d’une brusque décélération alors que le vaisseau accomplissait un dérapage sous-marin pour se mettre en alignement avec le réseau de canalisations parcourant la mégastructure de Lyoko.
Ils s’agissaient de vastes tunnels, éclairés d’une blancheur qui leur venait directement de l’étoile-cœur du monde virtuel. Un gigantesque circuit de refroidissement permettant de contrôler sa stabilité thermodynamique. Sur les parois, des 0 et 1 s’inter-changés et étaient propulsés dans un même mouvement qu’accompagna le Skid. Un court voyage et une ouverture de porte plus tard, ils étaient désormais cernés par le réseau dans toute son immensité aqueuse.

—Activation des turboréacteurs à plasma !

Tout à l’arrière, le bloc moteur vrombit et les propulseurs s’illuminèrent. Quelques instants plus tard, le vaisseau bondit de l’avant sous la pression de particules surchauffées, laissant derrière lui une trainée de bulle de gaz infosphérique.


___________________________________



Fondation du parking de la Takahashi Global System, même moment.



Son mug "1947 I want to believe" à la main et ses pieds sur la moquette des années 90, Eamon suivait l’opération à travers ses lunettes sur le moniteur principal avec beaucoup d’intérêt.

—Monsieur, l’informa l’un de ses subordonnés penchés sur son ordinateur dernier cri. Ils viennent de quitter Lyoko.

—Donnez-moi un visuel.

Aussitôt dit, aussitôt fait l’écran plasma révéla soudainement le FNS Skidbladnir dans toute sa splendeur. Eric, un fan avéré de space opera, ne put s’empêcher de pousser un sifflement admiratif.

—Jolie ! Encore mieux que le premier.

—Cap actuel 132 en direction de HE0458 statut opérationnel.

—Bien…

Leur crainte ces dernières semaines avait été de voir les hubs les lâcher soudainement. En effet, ces derniers n’étaient pas à l’origine pensés pour rester actifs si longtemps. Aussi, lui et son équipe avait passé une bonne partie de la nuit dernière à faire tourner des diagnostiques sur leur propre supercalculateur pour s’assurer que tout soit en ordre.

—Requête pour hub cible HD1067 aussi opérationnel, mappage des routeurs effectué avec succès.

À l’image, la masse sombre du vaisseau se pencha au-dessus du maelström rose servant de portail infospatial.

—Aspiration dans trois, deux, un... Package envoyé !

Durant une petite dizaine de secondes, les données composants le Skid furent ballottées de hub en hub sur l’affichage 2D du réseau avant de ressortir intact et en 3D sur les senseurs de HD1067.

—Souhaitons leur bonne chance. Déclara Eamon en toute sincérité alors que Lima-1 s’enfonçait en eau hostile.


___________________________________




FNS Skidbladnir, opération First Strike +0h55


Conscient qu’il allait bientôt être largué, Ulrich coupa sa connexion aux senseurs extérieurs pour initialiser les systèmes de son navskid. L’image du réseau s’évapora sous ses yeux et tout devint sombre pendant un moment. Puis, progressivement, alors que l’écran canopée s’activait, un HUD apparut suivi de la baie de largage. C’était un espace fonctionnel sans superflue qui lui rappelait furieusement leur nouvelle salle des scanners. En gros un long couloir gris dans lequel les engins étaient suspendus par trois attaches magnétiques sortant du plafond et des parois. Les navskids 2.0 en eux-mêmes partageaient une forme similaire à leur ancienne version même si, en prenant note des designs militaires, Jérémie les avait légèrement aplatis pour les rendre plus hydrodynamique et dotés d’une canopée plus large offrant une vue à 360°. La seule différence véritablement visible au premier coup d’œil était le passage de cette dernière du translucide à un onyx opaque qui absorbait la lumière pour mieux recréer l’image.

—Navskids préparez-vous au largage ! Annonça Aelita sur l’intercom.

Le plancher de la baie séparé en deux battants se replia sur les parois pour révéler l’océan du réseau sous le ventre du Skidbladnir. Ulrich agrippa les commandes, ça allait être à son tour de jouer.

—Largage !

La polarité s’inversa sur les attaches de trois des Navskids pour les propulser hors de leur vaisseau mère. Soudainement libre de ses mouvements aux côtés de Jim et de William, le pilote ne perdit pas un instant pour mettre le cap au 38 afin de rejoindre sa position désignée.

—Jim, en position à initiale douze heures cinq cents mètres, profondeur zero. Synchronisation du sonar.

—William, en position à initiale onze heures cinq cents mètres, profondeur zero. Synchronisation du sonar.

—Ulrich, en position à initiale une heure cinq cents mètres, profondeur zero. Synchronisation du sonar.

—Ok les garçons, leur confirma Yumi. J’ai vos sonars, périmètre de surveillance établi.

En dépit de leur déploiement de force navale, la forêt de banques de données resta paisible et silencieuse. Loin devant le groupe au fer de la lance et seul avec lui-même, Jim admirait ce nouveau paysage fantastique qui se présentait à lui. Il avait beau avoir roulé sa bosse sur deux univers pendant des décennies, le réseau était l’endroit le plus incroyable qu’il ait visité. Mais bien que tout autour de lui soit alien à la réalité même, le sentiment que lui évoquait la situation était la nostalgie. Ces blocs en forme d’immeubles renversés lui rappelaient l’architecture de sa colonie natale dans l’océan souterrain d’Europe. Et voler en formation de combat avec des gosses le renvoyait à son temps à l’académie. À l’époque, lui et quelques-uns de ses camarades avait formé une team sur un simulateur d’aéronef ancien en ligne sur le supranet, les red wings. La plupart des bobards qu’il racontait aux élèves de Kadic sur sa supposée carrière de pilote de chasse étaient inspirés des matchs et roleplays auxquels il avait participé…

—Ulrich, interpella Yumi en brisant la sérénité du moment. Je ressens du mouvement sur tes huit heures.

L’interpellé n’avait rien sur son sonar, mais il savait pertinent que si sa copine avait été mise au poste d’opératrice c’est parce qu’elle pouvait sentir les menaces avant qu’elles soient détectées par les machines. Prenant donc son avertissement très au sérieux, il procéda à dévier la puissance de son sonar vers ses huit heures pour effectuer un balayage.
Par professionnalisme, Odd fit tourner la tourelle principale du Skid vers la position approximative de l’objet non identifié. Ses coordonnées exactes furent cependant très vite connues de tous quand les systèmes du navskid verrouillèrent une signature ennemie.

—Je l’ai, c’t’un Kongre, constata Ulrich. Il nous suit mais il a pas l’air de vouloir nous engager.

—Probablement un éclaireur vu son comportement, commenta Jim.

Odd régla son réticule de visée sur les secondes d’arc

—Je décroche pour l’intercepter ? Continua le samouraï pilote. S’il est seul, ça vaut peut-être pas le coup de briser le périmètre pour aller le dénicher.

Avant qu’ils aient le temps d’en débattre proprement, un javelot de plasma fusa à la vitesse de la lumière entre les banques de données et vaporisa le pauvre monstre sur le coup.

—Et voilà, problème réglé ! déclara Odd fier de lui alors qu’un des canons de sa tourelle fumait encore.

—Jolie tir gamin ! Le félicita Jim.

—Que voulez-vous ? On ne m’appelle pas Odd le magnifique pour rien !

—Attention quand même à tes chevilles ! Mitigea Aelita d’un ton enjoué tandis que Yumi hocha la tête pour approuver son amie.

Les quelques kilomètres restant se déroulèrent sans encombre. Après une rapide discussion, Jérémie et Jim conclurent tout deux que l’ennemi avait probablement décidé que le Skidbladnir 2.0 était trop puissant pour être affronté dans le réseau. Malgré tout, une simple supposition ne justifiait pas qu’ils baissent leurs gardes, aussi c’est avec la plus grande prudence qu’ils approchèrent leur objectif.

—Objectif dead ahead sept cent, profondeur un point quatre kilo. Répéta Jérémie à demi-frustré.

—No joy, contact négatif. Lui confirma de nouveau Jim.

C’était à n’y rien comprendre.

—Les capteurs du Skid pourrons peut-être nous en dire plus, concéda le petit génie défait.

Quand les deux autres navskids puis enfin le vaisseau mère lui-même arrivèrent en vue de leur destination tous constatèrent la même chose : il n’y avait rien aux coordonnées indiquées par Jérémie. Décidés à quand même investiguer, Aelita passa la zone au peigne fin sous la garde de son escadrille.

—Tu avais raisons Jérémie, les capteurs indiquent clairement un gradient négatif d’entropie centré sur cette position. Il y a bien rejet d’énergie virtuelle dans le réseau mais pas de source…

—Mais enfin c’est absurde ! L’énergie ça ne peut pas sortir de nulle part ! La source est forcément quelque part !

Une impasse, Jérémie n’en été pas exactement à sa première mais celle-ci le frustrait particulièrement. La solution était évidente, il le sentait, il avait juste besoin de penser en dehors de la boîte.

« En dehors de la boîte… »

Frappé par son propre manque de perspective, il se connecta aux senseurs hyperspatiaux du Skid.

—Waouh, c’est du délire puissance X…

—Jérémie ?

—Aelita, rappelle les navskids et fait chauffer l’hyperdrive. Vous allez devoir quitter le réseau.


à suivre
_________________
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Ikorih MessagePosté le: Mer 28 Mar 2018 20:08   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


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Localisation: Sûrement quelque part.
Bon alors, je ne te cache pas que je suis totalement aux fraises en ce qui concerne l'histoire et que j'ai beau avoir saisi le contenu du chapitre, j'ai oublié 70% de ce qui précède. La faute aux délais de parution plutôt qu'à moi, on va dire Mr. Green
Ta fiction est souvent plus délicate à commenter parce que j'ai du mal avec son ambiance un peu aseptisée, on a du mal à avoir prise sur les personnages et à ressentir autre chose que la froideur militaire de l'ensemble. Je ne dis pas que c'est forcément à corriger, après tout c'est ta façon d'écrire, mais en fait j'essaie juste de meubler mon commentaire parce que ça va déjà être drastiquement court alors autant réduire les dégâts.

En fait, il y a deux raisons à mon commentaire. La première, c'est "Ah tiens son intro était marrante ça mériterait que je commente".
La deuxième, j'y viendrai juste après un peu de meublage bienvenu. Au final, ce chapitre en particulier ne fait pas tant avancer l'action, au point qu'on se demande si c'était vraiment la peine de faire un chapitre en trois parties : on aurait pu avoir un paragraphe disant "Après une longue exploration numérique, les Lyokguerriers arrivèrent aux coordonnées du Réplika...." et la fin du morceau publié directement.
Donc ouais en fait c'est vraiment la misère ce commentaire. La deuxième raison pourrait être "On continue à te lire, coucou!" mais en fait, ce n'est pas ça. La deuxième raison, c'est que il y a des terrains sur lequel peu de personnes peuvent se permettre de venir de taunt et donc c'est bon pour mon ego de venir exercer mon savoir scientifique (je savais que tu comprendrais Mr. Green)

Citation:
vibrant de la différence de potentiel entropique des deux milieux.

Ah oui? Et c'est quoi un potentiel entropique? J'ai rien trouvé dans mes cours ni sur Internet au sujet de cette notion Mr. Green Ma seule analogie c'est les potentiels de vitesse de la mécanique des fluides, donc ça me pousserait à dire que ce "potentiel entropique" s'apparenterait à une intégrale de l'entropie, mais même là, c'est pas bien parlant. Pire encore, la vitesse ou, plus simple, le champ électrique (mes deux fonctions de références découlant d'un potentiel) sont des vecteurs, alors que l'entropie est une grandeur scalaire! Difficile alors de la modéliser comme le gradient de quelque chose...

Voilà voilà, dans l'attente d'une réponse à ce sujet, et je reste à l'affût pour la suite Razz
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Robin2553 MessagePosté le: Dim 08 Avr 2018 19:43   Sujet du message: Répondre en citant  
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Messages: 135
Localisation: Sur une hyper-surface que l'on appelle présent.
Note de service :

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Une Ikorih sauvage a écrit:
il y a des terrains sur lequel peu de personnes peuvent se permettre de venir te taunt et donc c'est bon pour mon ego de venir exercer mon savoir scientifique


*laugh smugly in cyberpunk*


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Conclusion du chapitre publiée précisément deux semaines après la précédente partie donc, et du coup j’ai réussi à pas foirer mon planning

Spoiler


Netpecker : techniquement t’a plus d'une demie heure de retard…

Ton bec toi, je suis un physicien, je rejette l’absolue comme la ponctualité !

D’ailleurs, en parlant de ça, au cas où il y aurait d’autre petit malin dans l’assemblée je précise que les micro-états des particules dans l’infosphère ont une fonction de répartitions différente de ceux d’un fluide réel. Vulgarisé pour ceux qui ne comprendrait pas, ça veut dire :

Spoiler


Bonne lecture quand même ^^


Information war :

[Chapitre 10-3] Operation First Strike :


« C’est deux agents dans une bagnole. Le passager renverse son café sur le conducteur qui du coup s’encastre dans une grange au bord de la route. Lequel des deux sera légalement responsable ? Aucun ! Le conducteur persuade le proprio de la grange qu’elle a été sabotée par les rouges pendant que le passager explique aux passants que les traces de roues et le pare-chocs sont les restes d’un crash alien. »
Entendu dans un bar de Roswell.



Synthèse du rapport du FIS regardant l’occupation du Comté de Lincoln (Nouveau-Mexique, USA).


Si le groupe Raven n’a été fondé qu’en 1963, de multiples uchronismes montrent de façon claire que l’Union a commencé ses opérations sur l’autre Terre au moins une décennie plus tôt. Nous avons notamment découvert que dans les années 50, le Comté de Lincoln, un endroit par ailleurs peu peuplé et désertique du Nouveau-Mexique située près de Roswell, a en partie été acheté par des sociétés qui n’auraient pas dues exister.
L’observation depuis l’espace, l’enquête et la reconnaissance sur place menée par notre agent humain ont révélé que certains secteurs ont été secrètement militarisés. Ces derniers sont actuellement protégés par une surveillance constante et un dispositif de sécurité dissimulé via diverses technologies avancées, empêchant de ce fait l’exploration complète des zones occupées. Une série d’indices indirects semblent néanmoins pointer vers l’existence d’un important complexe actif quelque part sous les monts Capitan.
Le Comté en lui-même n’ayant que peu voir aucun intérêt stratégique discernable, les raisons derrières un tel déploiement de ressources de la part de l’Union sont encore largement incomprises et ouvertes à spéculations.



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FNS Skidbladnir, opération First Strike +1h15


—Tous les Navskids sont amarrés, fermeture de la baie, déclara Aelita.

À sa commande, les battants ventraux du Skid se refermèrent hermétiquement pour protéger leur précieuse cargaison.

—Connexion aux hyper-senseurs.

Une fenêtre sur l’hyperespace autour du Skid s’afficha sur l’écran-canopée de la pilote. Elle y voyait des profondeurs noires encre surplombées par un plafond spectral qui était en réalité le réseau. Vu de cette perspective, ce dernier ondulait telle une aurore boréale d’un bleu terni par l’obscurité ambiante. Hostile à toutes lumières, ces lieux refusaient de laisser entrer sa lueur.

—Activation de la navigation hyperspatiale.

Un horizon artificiel vert s’intégra sur l’écran et se borda de graduations d’angle avant de s’aligner sur l’horizon fantomatique bleuté. Disposant désormais d’un outil pour sonder les abysses, Aelita pointa le senseur vers le bas dans la direction des coordonnées de Jérémie.

« « -10°, -25°… » »

La lueur du réseau eut vite fait de disparaître dans le haut de la fenêtre qui ne donna alors plus que sur du noir. L’uniformité du néant été telle que sans les graduations qui continuaient de diminuer, il aurait été difficile de croire que l’image n’était pas juste statique.

« « -50°, -70°… » »

Soudain, une faible lueur dans les fins fonds rompu la monochromie.

—Verrouillage sur la destination.

Du point de vue du senseur, celle-ci apparaissait comme une fine ligne de lumière parcourant l’obscurité. Une fois que le viseur du navigateur l’eut en plein centre, la pilote réorienta son vaisseau pour lui faire face dans trois des quatre dimensions, inspira un grand coup, et se prépara mentalement au plongeon.

—Déconnection des systèmes d’armements, bouclier plasma paré, propulseurs hyperdrives en lignes et opérationnels. Prise d’élan.

La manette des gaz enfoncée sans la moindre hésitation envoya les passagers dans le fond de leurs sièges.

—Propulseurs hyperdrives activés dans trois, deux, un. Go !

Comme si un voile s’était abattu sur la canopée, celle-ci s’obscurcit d’un seul coup. La seule lumière visible était la faible pâleur de l’espace-plan du réseau se faisant de plus en plus discrète. Les bruits dans la passerelle et les navskids étaient aussi devenus soudainement plus calme. Un silence relatif perdura ainsi une dizaine de secondes. C’est alors que le vaisseau se mit à trembler.

—Je booste le bouclier plasma, accrochez-vous !

L’hyperespace autour de l’infosphère était un enfer d’entropie glacé piégeant et cristallisant l’information sous forme solide dans une mort thermique éternelle. Le vaisseau y naviguait en se liquéfiant un passage à l’aide d’une barrière de plasma. Cependant, à cette profondeur, l’opération n’était pas sans turbulences.
Maintenir le cap devint un défi auquel s’attela Aelita. Une alarme retentit pour signaler que la consommation d’énergie virtuelle avait dépassé les seuils optimaux de fonctionnement.
Ce rodéo contre le néant dura une petite minute pendant lesquelles le fin trait de leur destination grossit pour devenir un fil, un fuseau, puis une colonne. Quand cette dernière devint assez monumentale pour remplir un bon tiers de l’écran, les tremblements s’arrêtèrent et le vaisseau tout entier fut entrainé vers elle…

Le Skid surgit d’une paroi sombre bordant un tunnel cylindrique aqueux baigné dans une lumière ambrée. L’éclairage provenait d’un faisceau central vibrant d’énergie qui s’étendait loin, très loin à tribord, bien plus loin que la résolution des senseurs ne permettait de le voir et s’enfonçait à bâbord dans un imposant mur de blocs gris acier.
Aelita était partagée entre l’admiration et la stupéfaction.

—Tu vois ça Jérémie ?

—Difficile de rater un truc pareil oui, c’est hallucinant…

—T’as une idée de ce que c’est gamin ? Lui demanda Jim.

Avant de lui répondre, le petit génie prit quelques instants pour jeter un coup d’œil sur les données.

—Les senseurs indiquent que le faisceau central possède une forte densité d’énergie virtuelle. C’est ce qui liquéfie l’hyperespace autour de vous, réfléchit-il à voix haute. Si vous continuez vers le centre, il est probable qu’il y est un changement de phase de l’infosphère d’aqueux à gazeux, puis plasma. Mais pourquoi une telle densité ?

—Jérémie, l’interpella Aelita qui étudiée les mêmes données que lui. Regarde le sens du flux, il n’est pas dirigé vers l’extérieur mais vers l’intérieur. C’est pas une évacuation du surplus thermique.

—C’est l’alimentation principale en énergie virtuelle, compléta-t-il. Mais oui c’est évident ! Cette installation n’est pas alimentée par un cœur-étoile comme Lyoko mais par une source extérieure qui lui envoie de l’énergie !

Les deux Einsteins en herbe se posèrent quelques instants pour mesurer toutes les conséquences de leur conclusion.

—Une telle densité d’énergie sur une telle distance dans l’hyperespace, contempla Aelita le regard perdu dans le tunnel sans fin. La puissance nécessaire…

—…doit être colossale oui, probablement plusieurs ordres de grandeur au-dessus de celle du cœur de Lyoko. Très clairement, je crois que nous les avons sous-estimés. De toute évidence, il y a des aspects de la technologie de Carthage qui sont beaucoup plus avancés que nous l’avions imaginés.

—Déjà vu, marmonna Jim dans son coin.

—Dans ce cas on fait quoi Jérémie ? Demanda Yumi. On change d’objectif et on met le cap vers cette fameuse source ?

—Ce serait tentant oui, admit-il. Mais on ne sait pas à quelle distance elle est ni si c’est un point de l’hyperespace d’où le Skid peut revenir. Vous risqueriez de tomber à cours d’autonomie avant de l’atteindre.

—Entièrement d’accord, le seconda Jim. On continue la mission.

—Aye aye sergent, confirma Aelita avant d’accélérer le vaisseau vers le cylindre lumineux.

À vue d’œil et malgré les remous qui secouaient sa surface, celui-ci devait faire une trentaine de mètre de diamètre à tout casser. Cependant, quand ils pénétrèrent à l’intérieur quittant ainsi la mer numérique pour un milieu aérien, la plupart de l’équipage fut surpris de trouver un espace dégagé de plusieurs centaines de mètres devant eux.

—T’y crois pas ! C’est quoi encore ce délire !

—Dilatation spatiale Odd ! Lui répondit Jérémie. La colonne d’énergie est tellement puissante qu’elle dilate la fabrique même de l’espace autour d’elle.

Et en effet, cette dernière était plus éblouissante que jamais. Pour ce qui était du reste, le mur à leur gauche était désormais remplacé par un seuil colossal. Une ouverture circulaire dotée d’une douzaine de rayons se joignant en son centre dans un moyeux creux aux dimensions du faisceau qu’il accueillait. La structure n’avait pas de texture à proprement parler, mais la surface était parcourue de rainures dans lesquelles 0 et 1 fuyaient vers la périphérie.
Conscient d’être désormais chez l’ennemi, c’est avec prudence qu’ils passèrent le portail pour entrer dans une sphère creuse de la taille d’une petite ville. Les parois, toujours composées de blocs rendus lisses par la distance, reflétaient en partie la lumière ambrée de la colonne centrale, leur donnant une apparence cuivrée. Ladite colonne quant à elle, disparaissait au point central de la mégastructure dans un planétoïde approximativement de la taille du cinquième territoire.
S’il n’y avait toujours pas d’hostile pour pimenter leur approche, ils découvrirent bientôt qu’on n’avait pas eux l’amabilité de leur laisser une porte par où s’infiltrer.

—Génial, commenta Ulrich. Quelqu’un à une idée ?

Aelita plaça le Skid en vol stationnaire au-dessus du pôle nord avant de fermer ses paupières pour un instant…

—Jérémie. L’architecture est différente de celle de Lyoko mais je sens la présence d’un réseau qui traverse la sphère.

—Je vois où tu veux en venir oui, et en effet ça pourrait marcher.

—Qui ne tente rien n’a rien ! Je nous débarque. Vous connaissez la chanson j’imagine ?

—On te couvre princesse ! Répondit Odd avant de disparaître de son poste pour réapparaitre à la surface du planétoïde avec l’ensemble de Lima-1.

Mécanique huilée par des années d’expérience, tous dégainèrent leur arme et établirent un périmètre autour de leur camarade. Assurée par leur vigilance, c’est avec confiance que l’elfe se mit en position de méditation. Alors qu’elle laissait sa conscience dérivée vers un état de concentration profond, les stimuli des deux sens de son avatar s’estompèrent pour laisser place à une sensibilité accrue de son environnement.
Les yeux clos, elle pouvait voir. La surface sur laquelle elle était assise, ses amis tendus comme des ressorts scrutant l’espace à la recherche d’ennemis là où n’était que vide, le Skid et son éblouissante réserve d’énergie. Mais surtout, elle percevait le réseau hyperspatial qui distribuait l’énergie virtuelle à travers l’installation. Elle se laissa être portée par le flux vers la source…

—Je l’ai trouvé Jérémie, passe-moi de l’énergie ! Demanda-t-elle en tendant la main vers le Skid

—Tout de suite !

Suivant sa commande, une nuée de sphérules d’énergie rose émana du vaisseau à la rencontre d’Aelita qui tendit son autre bras et entama son chant de création. Quelques instants plus tard, les contours puis les textures d’une tour de Lyoko apparurent à la surface du planétoïde.

—Beau travail petite, commenta Jim. En avant Lima-1, vous savez quoi faire mieux que moi…

S’exécutant, l’équipe entière pénétra dans la structure familière pour se jeter dans son abysse. Après un cours voyage dans le réseau de distribution du planétoïde, ils en ressortirent sans incident, ou presque…

—Waaaaaaaaa !

Alors qu’ils sortaient de la tour créée par Aelita à l’autre extrémité, l’ensemble des lyoko-guerriers furent surpris par une soudaine et inattendue accélération vers le plafond de leur destination. Rapidement, ce qui était en réalité le sol fût couvert d’une pile de héros dans des postures plus ou moins pathétiques. Heureusement pour eux, William, qui avait une résistance spéciale contre les dégâts de chute avait été parmi les premiers à passer et joua ainsi, plus ou moins volontairement, le rôle d’amortisseur pour ses camarades. Seul l’ancien marine para-orbital parvint à puiser dans son expérience pour retomber sur ses jambes.

—Il semblerait que la gravité à proximité du cœur soit inversée, constata Jérémie d’un ton clinique qui masquait son envie de rire.

—Et ben ! Une chance que je tombe toujours sur mes pattes ! Ironisa Odd en se frottant la tête.

—Quand vous aurez fini de faire les mariolles vous pourriez peut-être venir me couvrir, les railla Jim tout en scannant l’environnement de son fusil.

La confusion dissipée, ils constatèrent qu’il avait chuté sur une petite dizaine de mètres au pied du « sommet » de la tour dont la base était solidement enracinée dans le plafond au-dessus d’eux. Ils se tenaient en réalité dans un grand corridor gris acier aussi large que haut bloqué à ses deux extrémités par deux parois qu’on devinait être des portes aux vues des rainures élaborées mais symétrique qui les parcouraient. Les murs eux étaient décorées de gravures pour la plupart horizontales dont la disposition faisait penser à la surface d’un circuit imprimé.

—Par-là ! Indiqua Aelita une fois que tout le monde se fût remis sur ses deux pieds. Le cœur devrait se trouver derrière cette porte.

D’un simple hochement de la tête et geste de la main, James mobilisa ses troupes pour qu’ils prennent position autour de ladite porte. Sans surprise, celle-ci s’obstina à rester verrouillé à leur approche. Après leur avoir indiqué de faire preuve de vigilance, le vieux soldat posa sa paume sur le métal virtuel et commença à opérer de sa magie. Dans une parfaite émulation des capacités de sa MECS réel, un flux de données sur les caractéristiques quantiques de la surface qu’il palpait remonta de son bras le long de son avatar pour arriver directement dans son cerveau.
Influer en direct sur les interactions EM de la matière via un infocomplexe était une discipline qui demandait un entrainement rigoureux de plusieurs années, même pour les manipulations les plus basiques. Rares étaient ceux qui parvenaient à pleinement maîtriser cet art, même parmi l’élite. Joana elle-même devait se fier à des programmes quantiques lourds et souvent sous-optimaux en situation réel pour tout ce qui était plus complexe qu’une flamme de Fuchang. James en revanche, était ce que les sapeurs marines surnommés un « magicien ». Un génie naturel capable de manipulations d’une extrême complexité assisté seulement de ses implants neuronaux. Cela lui permettait de sursolidifié une surface quelconque en moyenne six fois plus vite que les logiciels de pointe réservés aux forces spéciales. Pratique en situation de combat, mais le véritable avantage tactique venait de la flexibilité des applications possibles.
Conscient qu’il coupait la totalité de ses sens externes afin de se concentrer, Lima-1 autour de lui était plus vigilant que jamais pour le protéger d’une attaque surprise. Soudain, un sifflement se fit entendre. Une des aiguilles métalliques de Yumi fendit l’air télépathiquement guidé vers un kankrelat encore à moitié virtualisé seulement. Détruit avant même d’avoir naquit, son explosion mit le reste du groupe en garde. D’un même élan, sa meurtrière dégaina son éventail d’une main et usa de ses pouvoirs de l’autre pour récupérer l’arme du crime. Tous s’attendaient à plus d’ennemis.
Mais rien ne vint…

—Probablement un autre éclaireur. Commenta William bien campé derrière son bouclier.

Au même moment, Jim juste derrière lui attira l’attention du groupe avant de tapoter du doigt sur sa tempe pour leur indiquer d’ouvrir leurs cyberomnilink. Tandis que sa vision se superposait avec des images de la salle derrière la porte, le souvenir d’un Odd indigné flotta un instant dans le cerveau d’Ulrich.

«T’y crois pas ! Il pouvait changer la porte de la chambre en caméra photoélectrique pendant tout ce temps ! Non mais t’imagines un peu le cauchemar si ça avait été un vrai surveillant ?»

Il n’y prêta pas attention et se concentra plutôt sur les informations de reco que leurs avaient dégotées GI-Jim. Apparemment, la salle du cœur ennemi était un espace circulaire d’une petite centaine de mètres de diamètre au centre duquel rayonnait une imposante sphère maintenue par trois faisceaux d’énergie. Directement en dessous, au bout d’un isthme suspendu dans le vide on pouvait entrevoir un écran holographique qui devait servir d’interface de contrôle.

« Notre objectif » Identifia le samouraï.

La bordure était longée par un disque creux semi-transparent offrant une quarantaine de mètres de terrain complètement découvert se finissant sur des formes familières. Il ne put s’empêcher de sourire en les reconnaissant.

« Ça faisait longtemps… »

Lasers pointés vers la porte se tenait une escouade de tarentules en position de tir accompagnées par un contingent de krabes et une compagnie entière de kankrelats. Visiblement, la destruction de leur TàNK sur Lyoko avait laissé l’ennemi avec trop peu de ressources pour faire la fine bouche sur la qualité des défenseurs. Toujours était-il que ça représentait quand même une sacrée puissance de feu, et avec une seule entrée à couvrir ils avaient définitivement l’avantage. Il ne faisait pas de doute dans l’esprit du guerrier que passer leur barrage quand ils commenceraient à tirer tous ensemble représenterait un défi conséquent.
Jim leur exposa son plan de bataille. Le verrou qui leur bloquait le passage était rudimentaire et ne devrais pas poser problème à un magicien tel que lui. Pour ce qui était de passer les défenses, au vu de l’importance de la mission et sa nature offensive, il argua qu’il était temps d’abattre une autre de leurs cartes. C’est finalement avec un sourire malicieux qu’il se tourna comme les autres vers Aelita.

—À toi de briller princesse ! L’encouragea Odd.

Comme si elle le prenait au pied de la lettre, son amie réagit en activant son bracelet. À la place d’ailes, tout le corps de l’elfe commença à rayonner d’une légère aura rose.


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Comme prédit, à peine un entrebâillement se dessina-t-il sur la rainure du lourd portail que celui-ci se retrouva être bombardé d’un feu incessant de laser rouge. Moins prédictible (en tout cas pour les monstres) fût de voir Aelita surgir de l’ouverture en sprintant et ignorant les multiples tirs qui l’atteignait avec une apparente indifférence.
Comme à leur habitude, les montres de XANA démontraient une inhabilité certaine à la précision qui épargna à l’avatar de la jeune fille bon nombre de lasers. Malgré cela, elle pouvait sentir son énergie diminuer dangereusement à chaque coup, si ce rythme se maintenait ne serait-ce que quelques secondes de plus son bouclier personnel allait la lâcher. Heureusement, elle arrivait à la lisière de la ligne de tir. Leurs lignes de visées bloquées par leurs propres camarades, la densité du feu ennemi diminua considérablement quand elle arriva à quelques pas du premier kankrelat. Le pauvre petit monstre se transforma en grenade flash improvisée quand Aelita eut l’idée de shooter dedans. Exposé ainsi à son champ de force mortel, celui-ci alla exploser sur le visage de la seule tarentule qui pouvait encore lui tirer dessus. Aveuglée, la créature cessa de l’attaquer tout en hurlant de douleur. Ne portant que peu d’attention à sa plainte, la sprinteuse se servit de sa capacité à modeler l’énergie qui traversait son avatar pour prolonger son bras d’une lame. Le premier krabe sur sa route tenta de l’écraser avec sa patte droite, à la place, ce fût sa carapace qui s’écrasa au sol en même temps que sa patte gauche tranchée nette. Les crustacées avaient le choix : soit la laisser passer, soit tenter de l’arrêter avec leurs lasers ventraux et y laisser leurs membres. Leur décision joua en la faveur d’Aelita qui était désormais protégé des monstres derrière elle par une ligne de carcasses orange se trainant par terre avec leurs extrémités restantes.
Finalement, elle parvint à atteindre l’isthme dans la confusion et s’arrêta enfin pour se retourner vers le chaos qu’elle avait laissé. Presque à court d’énergie, elle invoqua de sa voix une épaisse muraille en forme de demi-cercle qui la protégea des représailles qui étaient sur le point de venir. À l’abri, mais ayant utilisée ses dernières réserves, l’elfe s’effondra sur ses genoux et fixa l’abysse en dessous d’elle à travers la texture transparente du sol.

—Maintenant ! Exhorta Jérémie qui avait tout suivi sur ses écrans.

William, Ulrich, Yumi et Jim toujours couvert par la porte quittèrent leurs postures défensives et attrapèrent les épaules d’Odd.

—Téléportation Aelita ! Clama ce dernier.

Dans un flash vert, toute l’équipe réapparut sur l’isthme. La muraille tenait mais été en train de manger méchamment sous un feu nourri et constant venant de l’autre côté. Aussi Jim ne perdit pas un instant pour se mettre au travail et couru y apposer sa paume.

—Mode offensif ! Commanda William en préparation de la suite.

Une manipulation quantique bien de chez lui plus tard, le vétéran des marines se tourna vers les deux épéistes qui se tenaient côte à côte.

— Explosez-le !

Ils ne se firent pas prier.

—Smoke !

—Super Impact !

Au lieu de simplement voler en éclats, la muraille restitua toute l’énergie qu’on venait de lui donner en explosant comme une claymore à la face des monstres. Les fragments les criblèrent tel du shrapnel, éliminant la plupart sur le coup, et l’onde de choc envoya les rares encore debout à terre dans une confusion totale.
Les dizaines de secondes qui suivirent se transformèrent en massacre quand Lima-1 déchaîna l’intégralité de sa puissance sur les survivants désorientées.

—Veni ! Vidi ! Et putain de Vici ! S’exclama Jim après qu’Ulrich est mis fin à son supersprint en tranchant le dernier kankrelat restant.

Avoir fait le ménage ne voulait pas pour autant dire qu’ils étaient sortis d’affaire. Conservant un certain professionnalisme, Odd sauta sur son overboard fraichement programmé et commença à patrouiller la salle attentif aux virtualisations de possible renfort ennemi. Jim se mit en position à l’entrée de l’isthme fusil en joue, et William, Ulrich et Yumi relevèrent Aelita pour l’escorter jusqu’à l’interface.

—Transfert du virus. Annonça cette dernière alors qu’elle pénétrait dans les programmes du cœur.

—Parfait ! L’informa Jérémie. J’ai déjà accès à la localisation du supercalculateur ennemi. J’envoie les coordonnées au Lieutenant pour qu’elle puisse leur rendre une visite. Dans deux minutes, nous devrions avoir le contrôle de leur système.

C’est à ce moment que les faisceaux d’énergie soutenant le cœur s’éteignirent d’un coup.

—Jérémie ! C’est pas normal. Constata immédiatement Aelita.

—… Je crois qu’ils viennent de nous couper le jus.

—Ah… Et c’est grave ça Einstein ? Demanda Odd.

—Bah…

Alors qu’il cherchait une manière de formuler telle qu’Odd puisse comprendre, un tremblement grandissant s’avéra plus efficace que n’importe quel discours. Sans énergie pour se maintenir, le monde entier était en train de s’effondrer.

—Ok ! J’ai compris, c’est l’heure d’obéir à « maman ». Ejection !

La commande le dévirtualisa instantanément. L’overboard laissé à lui-même fût rapidement écrasé par un bloc tombé du plafond, mais déjà plus personne n’était là pour le voir. Une poignée de minutes plus tard, la salle implosa et l’obscurité de l’hyperespace la submergea.


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Cafétariat du COV, samedi dans l’après-midi (quatrième semaine).


Il était dans les alentours de midi quand Lima-1 rentra sur Terre. Sans surprise la première demande d’Odd après sa rematérialisation fût un repas digne de leurs exploits. Au final, seul lui Ulrich, Yumi et William allèrent se restaurer immédiatement cependant. Aelita et Jérémie devaient s’assurer que le Skid rentre à bon port tandis que Jim voulait suivre l’assaut de l’unité Ares sur l’installation ennemie.
De par le peu de personnel qui opérait dans le COV, la cafeteria en elle-même était un modèle réduit de ce qui se trouvait dans les stations-habitats de la Fédération. Cela lui donnait un côté intimiste idéal pour s’y détendre même après le repas. Assis avec les autres à l’unique table, le blondinet s’était engagé dans une partie de Galactic Battle sur sa console portable. À l’en croire, le peu d’action de leur mission avait été loin de le satisfaire. Ses camarades eux optèrent pour une activité plus reposante. Avec William comme spectateur, Ulrich et Yumi s’affrontaient au jeu de go.
Une bonne heure plus tard, tout le reste du groupe y compris Joana franchit le seuil du self pour les rejoindre. Fait rare, la cyborg avait troqué son armure pour des vêtements civils.

—Déjà de retour Lieutenant ? Demanda William intrigué par sa présence.

—La mission a tourné court, lui répondit-elle en haussant les épaules. Les coordonnées étaient exactes mais il n’y avait rien d’intéressant là-bas à part un supercalculateur à la limite de l’obsolescence et quelques pièges. On pense qu’ils ont préféré transférer leur monde virtuel sur l’une de leurs bases désaffectées plutôt que de risquer l’emplacement de leur centre d’opération.

—Mais on ne rentre pas tout à fait les mains vides ! Mitigea Jérémie. Leur cœur avait assez d’énergie résiduelle pour émettre pendant un bon bout de temps depuis l’hyperespace. On n’a peut-être pas conquis le monde, mais j’ai maintenant une sacrée flopée d’info sur leur technologie virtuelle.

L’officier naval l’approuva.

—C’est une sacrée mine d’or oui, je vois déjà les experts du renseignement s’en frotter les mains… littéralement. Conclut-elle en pointant vers son collègue du FIS qui avait eu l’amabilité d’illustrer ses propos par le geste.

Le retour anticipé de Joana les décidèrent à sortir le champagne plus tôt que prévu. Pour l’occasion, Jim alla piocher quelques alcools de choix dans sa collection et en servit à ses maintenant officiels frères et sœurs d’arme. Les conversations qui suivirent tournèrent sur quelques-unes des inépuisables anecdotes de l’ex-marine, leurs espoirs pour le futur et les changements qu’impliquait la victoire d’aujourd’hui sur leur guerre virtuelle.
Tous s’accordèrent à dire que la bataille pour Lyoko était désormais gagnée et que la suite des combats déciderait plutôt du contrôle du réseau et de l’infopshère.

Ils avaient tort.


Fin de la première bataille.


[Épilogue] Damoclès :


Parking de la Takahashi Global System, dimanche soir.


Trouver une bonne place fut relativement aisé dans le sous-terrain quasiment vide. On était encore dimanche après tout.

« Tu parles d’une consolation… » Ragea intérieurement Eamon à la pensée de son week-end écourté.

Sortant de sa voiture du pied gauche, c’est à pas lourds qu’il entra dans le monte-charge de service et fit tourner sa clé dans le boitier de commande. La routine reprenant le dessus, ce fut à peine s’il sentit la cage s’enfoncer dans les fondations du bâtiment, où quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Perdu dans une transe d’automatismes, il ne remarqua qu’il avait traversé les dédales du complexe qu’après avoir franchi le seuil du centre d’opération. Sa conscience accrochée à son entrée par une image , resurfaça pour détailler une fois encore cette ombre sombre et menaçante affichée en lieu et place du baptême du Skid 2.0 sur l’écran plasma de la salle.
Loin, bien loin du réseau, dans les profondeurs autrement glacées de l’hyperespace infospatial une chose s’était enrobée autour d’un des faisceaux d’énergie traversant le néant. On aurait dit une sorte de cortex malformé, pliant et repliant l’espace dont elle avait pris possession en une masse difforme qui pulsait à intervalle régulier. L’image était silencieuse, mais les battements étaient si puissants qu’on n’avait aucun mal à les imaginer en se concentrant un peu. Le tout dégagé une aura malsaine qui semblait se diffuser lentement dans l’environnement aqueux.

—Au moins c’est toujours aussi laid ! Tenta d’ironiser Eamon.

Eric se tourna vers lui dans son siège la mine affligée.

—Monsieur, je crains que cette fois ce soit du sérieux !

Son subordonné avait ses défauts mais ce n’était pas le genre à crier au loup sans bonne raison. Sans plus de trait d’humour, il s’avança jusqu’à lui et daigna à fixer la fenêtre ouverte sur son moniteur de bureau.

—Montres moi.

Quelques manipulations plus tard, l’expression d’Eamon passa de sérieuse à inquiète avant de devenir une réplique presque parfaite de celle d’Eric.

« Ça… ça évolue »



À suivre dans la deuxième bataille : Damoclès.

"Like a record, spinning right round to get your love Wink"

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Silius Italicus MessagePosté le: Dim 10 Juin 2018 14:35   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


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Bonsoir très cher Robin2553,

Ainsi, vous continuez à nous tenir au courant ?

La première question qui vient à le lecture de vos dernières publications, c’est : pourquoi deux publications, plutôt qu’une ? En effet, sans particulièrement démériter, vos deux publications ne pèsent guère par elle-même et ne sont pas très nourrissante. Disons que de réunir les deux en un seul chapitre rendrait la lecture plus fluide et plus intéressante.

De fait, il s’ensuit que les parties les plus stimulantes sont en fait les notes de début, à l’exemple de celle sur Carthage. Cela étant, on peut se demander aussi pourquoi cela n’a pas été intégré dans le corps du texte.

Pour la petite histoire, sans être très calé en science et en physique, je répondrais juste à votre réponse faite à Ikorih : « ces saroumanes des chercheurs ont réussi à définir leur notion d’un espace sans une seule fois s’en référer à l’espace de notre plan matériel. ». En fait, il s’agit historiquement d’une invention de physicien, de Galilée pour être précis, nécessaire à la conception du principe d’inertie, lui-même à la base d’une large partie de la physique moderne.
Eh oui, l’une des intutions fondamentale de notre physique moderne a été de rejeté toute l’évidence, le bon sens et l’observation et de partir de l’idée d’un monde imaginaire… à l’encontre de la physique aristotélicienne – dont il est vrai qu’elle était alors dans une impasse.
Plus largement, c’est ensuite devenu un attribut des mathématiques : en mathématique vous pouvez partir de n’importe quel ensemble de règle basique – axiome – et ensuite en déduire des propriétés. La question de l’application ou du réalisme de cet ensemble de règles et des propriétés qui s’ensuivent est absolument secondaire, du moins du point de vue de la seule recherche mathématique.

Bon, c’était une parenthèse peu utile par ailleurs, puisqu’elle ne me met en aucun cas en position de contredire vos propositions, dont il est bien probable que je ne les comprenne pas vraiment.

Comme dit plus haut, l’histoire de Carthage est assez intéressante. Cela étant, on peut se demander dans quelle mesure elle n’est pas issue de notre histoire récente, et de nos soucis politiques actuels. Puisque dans le fond, Carthage n’est jamais qu’une extrême-droite nationaliste et anti-droit de l’homme, face à l’humanisme fédéré, le tout saupoudré d’un peu de complotisme. Bref, l’extrême-droite particulariste face à la gauche universaliste (et donc non-communiste).

Ces chapitres en fait ont pour centre de gravité une séquence d’exploration, d’abord avec le Skid, puis sur un réplika, c’est pour cela qu’il serait logique de regrouper le tout. Du reste, on retrouve, sous le verni procédural, quelque chose des anciens héros de Code Lyokô, ce qui est intéressant au demeurant et donne un peu de vie et de vigueur au récit.

La phase d’exploration était plaisante. Elle montre un ennemi qui n’est tout de même pas à négliger. Cependant, et paradoxalement, on a l’impression de se retrouver dans un jeu vidéo : des hordes d’ennemis, des résistances aux chutes… Alors même que l’on pourrait dire de votre récit qu’il est justement la sortie de cette ambiance de jeux vidéo. Du coup, on est assez curieux de voir comment cela va évoluer, et comment vous allez équilibrer l’ensemble.
Il est aussi amusant de voir que cette exploration fait choux blanc. C’est prendre à contre-pied ce que l’on attendrait. De fait, dans un récit classique, toute action des héros est significative, donc toute exploration débouche sur quelque chose de peu ordinaire, là au contraire, rien.

Pour le reste, vous continuez à mettre en place bon an mal an le reste des fils de votre intrigue. Peut-être de manière un peu trop elliptique eut égard à votre rythme d’écriture et de développement.

Le point positif, c’est que l’on aborde la contre-attaque adverse, ce qui devrait donner l’occasion pour des développements intéressants.

Au plaisir de vous retrouver, dans cette trame temporelle ou une autre.
_________________
AMDG

Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
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