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[One-Shot] L’Ombre du Tableau

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 Auteur Message
Cely MessagePosté le: Jeu 12 Juil 2007 21:05   Sujet du message: [One-Shot] L’Ombre du Tableau Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 24 Sep 2004
Messages: 673
Localisation: Strasbourg
Bon me revoilà avec un nouveau texte alors que je n’avais plus envie d’écrire sur Code Lyoko hormis pour finir ma fic. Mais c’est ce qu’il y a de beau avec l’avenir c’est que c’est aussi imprévisible que les rêves avec le même nombre de possibilités…
Me voici donc avec un texte, mélange spécial de circonstance, entre mon moral, une discussion, la revision de la Genèse et le livre que j’ai lu cette nuit pour palier mon insomnie. Contrairement à mon accoutumé, j’ai choisi de narrer l’histoire à travers Yumi, j’ai en effet pu aisément reprendre son histoire pour l’adapter à mes mots.
À présent je me tais et je laisse lire ceux qui le voudront…





L’Ombre Du Tableau



Dans ma chambre, j’étais confortablement installé dans la lecture d’un livre qui me plongeait dans un autre monde. Je venais de terminer mon chapitre quand je me mis à repenser à ma propre vie. Le lendemain, mes amis et moi-même allions fêter l’anniversaire de notre secret et du début de notre passionnante aventure. Pourtant quand j’y réfléchis, cette histoire apporta bien plus à ma vie, ce fut le souffle que j’espérais pour éviter de me noyer. Au fond, grâce à tout cela, c’était la vie qui s’était réofferte à moi. Je n’exagérais rien dans mes propos, à cette époque, je n’étais pas en vie.

***


Mes parents étaient d’origine japonaise, ils immigrèrent dans ce pays peu avant ma naissance. Ce changement de cadre était le fruit de leur souhait et n’entama en rien le niveau de vie qu’ils avaient. J’avais également un petit frère, qui me menait parfois la vie dure mais au fond c’était l’attitude que tout petit frère de ce nom revêtait pour être le casse-pied de sa grande sœur. Notre famille était unie et sans histoire, parfois il y avait des anicroches mais ce serait ridicule de penser que ce fait était inconnu d’une seule famille.
En plus de cela notre vie était plus que confortable, nous vivions dans une villa qui tout en restant modeste était spacieuse. Celle-ci était équipée de telle sorte que nous n’avions vraiment aucune raison de nous plaindre. Sans être riche, nous vivions convenablement et pouvions même nous permettre divers plaisirs qui sont hors de porté de bien des personnes.
Pour compléter ce tableau idyllique, j’étais une élève assez brillante sans vraiment fournir beaucoup d’effort en plus. Mes notes étaient plus que correctes, les cours me plaisait, j’avais déjà une idée de la voie que je voulais suivre plus tard et savais qu’elle était à ma portée. Alors dans cette description parfaite qui fait ma vie, il serait dur de trouver quoique-ce-soit qui tienne le contraste pourtant il était là et me pesait.

Cette vie était agréable et je sais que beaucoup de personne, beaucoup trop d’ailleurs, l’envieraient ou n’en n’espèrerait que la moitié, moi je la trouvais vide. Ce quotidien sans saveur m’ennuyait plus qu’autre chose et la raison était simple je n’avais personne avec qui le partager réellement.
Ma famille était loin d’être un fardeau mais c’est différent que d’être avec des personnes avec qui ont a délibérément choisi de se trouver. Le plus grand de mes problème se trouvait là, je déplorais en silence l’absence d’êtres autour de moi, ce malaise était beaucoup plus grand au collège.
Bien entendu, je n’étais pas une exclue, on m’adressait la parole pour des conversations de connivence, me demandais des services. Pourtant je restais isolée, toutes ces immiscions de socialité n’étaient jamais profonde, ceux qui venaient vers moi repartaient vite vers les leurs sans le moindre soupçon du déchirement que je vivais.
Cette vie de solitaire n’a pas toujours était ainsi, avant j’avais comme la plupart du monde des amis. Nos routes se s’étaient séparées de diverses façons, parfois des disputes auxquelles je n’avais jamais pardonné, par un éloignement imperceptible qui avait tout de même porté ces fruits, ainsi que bien d’autres raisons dont certaines m’échappaient.

C’était pour cette raison que je me considérais vide, parce que je ne suivais un chemin parfait qui n’avait malgré tout aucune valeur à mes yeux. Je m’étais donc mise à détester cette vie, pas seulement à ne pas l’apprécier mais la subir comme un châtiment plus qu’autre chose.
Dans ce cas, je rêvais souvent de m’enfuir, de l’abandonner elle et ce monde. Je ne saurais dire combien de fois, je souhaitais qu’à chacune de mes larmes je faisais un pas de plus vers ma fin parce que c’était plus que je ne pouvais en supporté.
Seules deux choses m’empêchèrent de commettre un acte sans retour. La première fut la peur car, malgré tout, l’inconnu me faisait peur et je n’étais pas suffisamment désespérée pour oublier ma raison. Sauf qu’un jour j’aurais peut-être cédé quand mes tourments seraient venus à bout de ma résistance mais il me restait une seconde barrière.
Celle-ci étaient formée des gens que je côtoyais, tous sans exception avec bien entendu une proportion bien plus forte pour ma famille. Aucune de ces personne ne m’avait fait quelque chose de mal, certaines se démenaient même pour mon bonheur alors je ne m’estimais pas le droit de les en remercier de cette manière. Ce fut paradoxalement pour cette même raison que je leur avais toujours tu cette tristesse qui me meurtrissait affichant aux yeux de tous une jeune fille qui ne se plaignait jamais tout simplement parce qu’elle n’avait pas de raison de se plaindre.

***


Je marquais consciencieusement la page où j’en étais dans mon roman avant de me diriger vers la fenêtre pour respirer un peu l’air de la nuit. Mes yeux me picotaient comme à chaque fois que je repensais à cette période où je jouais un double jeu. Dans ce passage de ma vie j’étais tiraillée entre la façade que j’affichais aux yeux de tous et la détresse qui me consumait en silence. Qui sait combien de temps j’aurais pu tenir cette situation si ma vie n’avait pas basculée. Je me souviens alors précisément de détails de ce commencement tant espéré.

***


Je me rappelais que malgré tout il y avait bien une chose que je redoutais, c’étais de m’attacher aux gens. Plus paradoxal, il n’y avait pas, vu que c’était le seul moyen de ne plus souffrir de ma solitude et pourtant j’avais tellement peur d’être abandonnée ou rejetée qu’au final ma situation était inextricable. Je fuyais tout le monde, je souffrais de fuir et ma solitude m’anéantissait.
Heureusement, il y avait des fois où je faisais des efforts, en ces moments j’étais réellement moi-même. Avec certains, j’avais envie de croire vraiment alors plus que jamais je me cachais derrière ma façade tout en étant plus proche de ce que je suis en réalité parce que je voulais donner une chance à ces personnes.
Ulrich faisait parti de ceux-là, quand je le vis au cours d’arts martiaux, je voulu y croire. D’ailleurs pendant la séance, nous avions tout deux remarqué qu’une sorte de rapport ambigu et embryonnaire nous atteignait. À cet instant, je pensais qu’il serait celui qui changerait ma vie c’était sans compter ma déconvenue à son départ. Comme je l’avais toujours craint, il s’était échappé de ma vie sans même saisir l’importance que je lui donnais, un scénario que je ne connaissais que trop bien.

Malgré la déception, malgré la douleur, j’étais toujours en quête du bonheur. Alors je laissais une seconde chance, je lui donnais droit à une revanche dans un combat à double enjeu. Une fois de plus, cette étrange sensation s’immisça en moi et bouleversa mes espérances. À nouveau, je devenais dépendante d’autrui car incapable d’exister par moi-même, preuve de mon trop grand égocentrisme. Je me détestais pour cette faiblesse, je voulais attirer la sympathie sans chercher à en donner, vœu égoïste né de ma lâcheté.
Puis une fois, ce combat terminé, tu décidas de t’en aller. Cette fois également tu avais perdu face à moi mais sans t’en rendre compte tu allais me mettre à terre. Me demander si mes amis n’allaient pas s’inquiéter de mon absence alors que je n’en avais aucun, voilà quelque chose de bien cruel. J’avais horreur quand, comme ici, par inadvertance, on me parlait d’amis que je ne faisais que rêver. Était-il donc si improbable qu’une fille comme moi soit désespérément seule ? Combien même j’avouais la vérité, le résultat était pire, votre pitié me répugnait car elle était le parfait reflet de mon désarroi.
Je cru que c’était la fin quand un coup du sort amena cette sphère électrique à nous poursuivre. Il y avait des situations désespéré où l’on ne remarquait pas vraiment que c’était des choses inattendues qui nous sauvaient la mise. Décidant pour une fois d’agir, oubliant cette terrible douleur qui me tenaillait les entrailles, réduisant à néant la peur qui me suivait en permanence, je m’imposai au travers de sa route. Par comble de bonheur, le résultat en fut sublime, dépassant mes plus folles attentes. Brisant celle que je paraissais pour devenir celle que je suis réellement j’en avais fini de n’être qu’une ombre et remplissait enfin ce vide en moi.

***


La suite de cette histoire se mettait en place toute seule, je n’avais pas besoin de me la remémorer. J’eus alors une pensé qui restait une ombre que je m’efforcé de dissimuler, une question empreinte de peur. Et quand tout ça serait terminé ? Longtemps j’avais songé au moment où notre aventure et notre cohésion prendrait fin. Je redoutais cet instant de peur de revivre le même cauchemar qu’auparavant, j’ignorais si j’étais capable de l’endurer une seconde fois. C’était l’une des peurs qui m’avais si souvent bridé, m’empêchant de me lier à qui-que-ce-soit, la peur d’être encore abandonnée. Et pourtant, n’étant qu’une humaine j’avais fait mon choix même avec cette ombre qui planait.
Je repris alors mon livre et l’ouvrit là où je m’étais arrêté, revenant une quinzaine de lignes plus tôt. Là, j’avais trouvé une phrase qui décrivait parfaitement le dilemme auquel je fus confronté.
« On s’attache aux gens parce qu’on a peur d’être seul et cette peur est plus forte que la crainte de les perdre. »








Avant de vraiment laissez ceux qui m’ont lu jusqu’au bout, je tiens à dire qu’il y aura deux types de personnes qui liront ce texte. Ceux qui verront ce que j’ai écrit, la manière dont j’envisage l’histoire de Yumi et les autres, plus rares, qui feront preuve de lucidité et qui sauront lire entre les lignes le second récit qui s’y cache…

_________________
Je suis une rêveuse, de jour comme de nuit, je protège un autre monde, une bulle de rêve... Gardienne des songes...

Mon pseudo se prononce [sélaïe], pas [séli] ou [seli] ! (et j'y tiens !)
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Princesse MessagePosté le: Jeu 12 Juil 2007 21:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 24 Oct 2006
Messages: 2638
A nouveau je me suis pris le temps de lire ton one-shot qui est tout simplement merveilleux. Tes phrases sont bien constituées, et les mots bien trouvés.

Tu as merveilleusement bien raconté le récit de Yumi, puis sa rencontre avec Ulrich. Sa peur d'être rejetée, d'être délaissée. Le fait qu'elle ai tout ce qu'elle veuille ne la rendait pas plus heureuse. Avoir des amis est un tout, mais après il faut entretenir cette liaison qui nous relie tous. La peur peut parfois être un obstacle et nous empêcher d'avancer. Le fait qu'elle n'avait pas d'amis avant et la façon dont tu racontes son histoire rend son récit encore plus interessant que si on aurait eu l'occasion de le voir à la TV.


La solitude ne devrait pas exister. Le fait d'avoir peur d'avancer ne devrais pasnon plus exister, car c'est cette barrière même qui nous coupe du monde extérieur et qui nous bloque dans l'intérieur d'une bulle dont on est prisonnier. Parfois il faut prendre ses genoux à son cou, oublier sa peur, et se dire que le meilleur reste à venir. La question que tout le monde se pose est évidemment : Et quand tout sera terminer ? On en tremble rien que d'y penser, on a envie de se cacher sous terre pour ne plus souffrir à nouveau. Le problème est : Plutôt rester seul et souffrir ? Ou se faire des amis, les perdres, et à nouveau souffrir ? Je n'en connais pas la résolution ! Pourtant j'aimerais tant. Me donner à nouveau une nouvelle chance, garder les pieds sur le présent et avancer vers le futur. Es c'que j'en aurais un jour l'occasion ? Je pense que de celle ci, j'en ai la réponse.


Donc voila ma réponse à ton one-shot ma Jum's. En lisant ce récit, j'ai pu déchiffrer à travers les lignes une tout autre histoire. Comme un appel au secours que j'ai écouté et auquel j'ai répondus. Je n'ai pas eu besoin de chercher deux fois pour tout comprendre, ou du moins à ma façon. Mais j'espère l'avoir compris à ta façon.
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Orphée MessagePosté le: Jeu 12 Juil 2007 21:45   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 11 Sep 2004
Messages: 763
Localisation: Dans la Ville-Lumière
Toujours aussi beau Cely, tu écris super bien. L'avantage avec tes textes, c'est qu'à chaque fois que t'en écris un, on en sait un peu plus sur ta personnalité, mais en même temps, c'est pas un bête racontage de vie comme le feraient d'autres personnes, c'est aussi une réflexion sur le quotidien, sur la société. Chaque réflexion importante que tu te fais, on la retrouve dans tes textes sous les traits d'un personnage fictif. L'écriture est, à mon avis, un des moyens qui te permettent de te soulager de toutes tes réfexions, de tes problèmes (exutoire en terme littéraire^^), comme le dessin pour moi. L'histoire que tu nous raconte, cette fois-ci, est vraiment une des questions de notre société, principalement à l'école. Quand on est tout seul, les autres vous prennent pour un paria, un cinglé, un fou, alors. Et en général, ceux qui sont seuls ne parlent pas beaucoup (j'en sais quelque chose^^) Un simple exemple : au début d'année, on croyait que j'avais un problème mental parce que je parlais pas et que j'étais toujours dans mon coin (j'vous rassure je vais très bien^^). La peur d'être seul, je reprend le thème de la fic parce que je m'étais un peu égaré^^ Bah, les gens ont peur d'être seul, parce que simplement, on va passer pour un cinglé, un type pas normal, et la société actuelle justement, ne supporte pas la différence, il faut être comme tout le monde, faut suivre le mouvement, faut être en société qu'y disent, faut être des gros moutons de panurge qui vont faire des petits groupes pour montrer qu'ils ne sont pas tout seul, et puis la mentalité générale va l'emporter sur la vôtre parce que vous êtes seul à penser comme vous le faites. Et après, si on est mal accompagné, on se laisse entraîner dans des affaires de drogues, clopes, racket, etc, simplement parce qu'on a voulu ne pas paraître différent des autres. Quand on est seul, c'est forcément qu'on est différent des autres, parce que la façon de penser (je ne dis pas la façon d'agir parce qu'elle découle de la façon de penser) n'est pas la nôtre, on ne se plaît pas avec ces gens-là à cause de leur mentalité. C'est pour çà, pour ne pas montrer qu'on est différent qu'on ne veut pas être seul. Si on pense que vous ne pensez pas comme tout le monde, les rumeurs vont aller bon train, vous allez devenir le bouc-émissaire attittré de tout le collège, ou le lycée. Evidemment, on s'attache aussi aux gens parc qu'on les apprécie, qu'on a la même façon de penser, et pas seulement pour ne pas être seul, mais en règle générale, les véritables liens existent de moins en moins. On se lie à des gens par besoin (besoin qu'on se crée parfois) mais pas pour lier une vraie amitié.

Comme l'a dit Princesse, on peut aussi prendre ton texte de la façon dont elle l'a énoncé. Mais çà, c'est un choix personnel. C'est un peu simple de dire que la solitude ne devrait pas exister. Elle existe et tant mieux pour certaines personnes qui ne sont pas faites pour être en société, qui préfèrent rester en marge de ce monde de cinglés qu'est la société. Seulement, si on regarde bien, la solitude n'existe pas vraiment, on rencontre toujours des gens avec une façon de penser similaire à la nôtre et avec qui on peut partager des bons moments, tout ce qu'on vit, et tous nos problèmes... Seulement ces personnes ne se présentent à nous que si l'on en a besoin; personnellement j'ai toujours rencontré des personnes avec qui je peux discuter et partager des impressions personnelles au BON moment, quand j'avais l'impression de craquer un peu. J'ai toujours eu des soutiens extérieurs à ma famille (qui m'aide déjà beaucoup) pour me soutenir dans les problèmes, et c'est comme çà pour la plupart des personnes. La solitude n'exise que si on en a besoin et pour certaines personnes qui ne pourraient pas supporter d'être mêlée à la société.

On pourrait continuer encore longtemps à disserter sur le sujet tellement il est riche en débouchés. Tu nous as fourni une des premières conclusions à ce sujet mais le débat reste encore ouvert, c'est çà qui est génial avec tes écrits !
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Ambrom MessagePosté le: Jeu 12 Juil 2007 22:33   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 06 Juin 2006
Messages: 312
Tu sais, Cely, elles ne sont pas aussi rares que ça, les personnes qui lisent entre les lignes. Je dirais même que tout le monde voit le message, du moins à un certain degré.. Soit c'est que ça reste à demi dans l'inconscient, parce qu'on a pas appris à extraire, soit on ne veut pas consciemment voir, mais personne qui lit ceci ne peut rester indiférent.

Ce qui est drôle (enfin, pas comique, mais interpellant), c'est que tout ton texte est empreint de formules toutes faites, et pas forcément toujours correctement utilisées (des déformations de langue populaire, la plupart du temps), ou de manque de ponctuation. Et, ces utilisations ramènent d'autant plus à la platitude (non pas que ton texte est plat, ni que toi-même, tu ne sois plate, bien entendu.. sinon, je n'aurais pas posté). Ce qui amène à se poser pas mal de questions!... Mais que je ne vais pas étaler ici, car ça prendrait trop d'espace et trop de temps.
Enfin, ce problème est malheureusement trop répendu chez tout le monde en cette triste époque.. le plus dur, ce sont les paradoxes : au début, on ne comprend pas, et du coup, on s'enlise dans des problèmes retors... Si je peux donner un conseil, et pas seulement qu'à toi : généralement, il ne suffit que de faire un petit effort au bon moment pour démarrer toute une nouvelle histoire; un petit retour sur soi-même et sur sa routine à un moment où tu as juste un peu plus qu'un instant pour réfléchir; un instant, c'est trop court, et deux, l'occasion est passée. il faut juste un temps assez confortable pour ne pas précipiter, et en même temps avoir la fierté d'avoir pris un décision rapide. Une illustration, rejoignant ton texte : Yumi, qui, dans un instant de lucidité, décide de forcer Ulrich à la laisser le suivre.
Je ne dis pas que c'est facile, je ne dis pas non plus que ça arrive tous les jours (je ne fournis pas non plus de mode d'emploi ikéa). Mais au moins, après tout le barda que je laisse traîner pour les vacances sur ce forum, j'espère avoir donné l'impression d'avoir répondu.
Au moins, on ne peut pas dire que ton texte ne fait parler personne.. ni qu'il ne donne pas envie de te connapitre.

Sur ce, moi je m'en vais à la mer!

édition : Doh! Orphée a posté un autre message long pendant que je postais! Mais qu'il est fort cet Orphée!
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Yurietsute MessagePosté le: Ven 13 Juil 2007 13:43   Sujet du message: Répondre en citant  
Chris Colfer's fan


Inscrit le: 23 Oct 2005
Messages: 2218
Localisation: Metz
Magnifique Cely ! On sans bien la personnalitée de Yumi.
C'est vrai que parfois on se sans seul même si on à des amis(es) qui nous entourent. Je suis un peu comme Yumi je m'approche difficilement des personnes, je mes ma confiance à des personnes rarement. Car j'ai peur qui me trahisse et de me sentir seul. Je trouve se sentiment tout à fait humain et pas étrange du tout.
Donc j'ai bien sentie le message et ben super Cely ^^.

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Cyclope MessagePosté le: Ven 13 Juil 2007 13:56   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kolosse]


Inscrit le: 18 Fév 2006
Messages: 3626
Localisation: A Tokyo, dans le dojo de Steven Seagal
Magnifique récit Cely, tu sais vraiment bien décrire les sentiments de ma sublime Yumi autour de sa vie, sa relation avec Ulrich et ce qu'elle pense de sa famille.
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lyokoguerrier67 MessagePosté le: Ven 20 Juil 2007 17:07   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 23 Mar 2007
Messages: 209
Chapeau bas! C'est à nouveau une histoire bien écrite et plus que troublante! On comprend clairement l'état d'esprit décrit! Et cet état d'esprit est décrit avec un un tel réalisme que j'en suis persuadé que tu as traversé ou que tu traverse cet état d'esprit!!!

Cette peur de l'inconnu que tu cites dans ton texte est presque nécessaire à l'être humain car c'est l'unique rempart qui l'empêche de commettre des erreurs! Mais lorsque l'être humain se risque à franchir ce dernier rempart, il peut le payer très cher et c'est ça qui va amener le second rempart que tu as cité "La raison"! La raison nous fera réfléchir à deux fois avant de passer à l'acte!

Cette façade que tu as évoqué n'est là que pour montrer aux autres ce qu'ils veulent voir (Gentillesse? Ou est-ce une nouvelle fois la peur qui intervient?!)

Il y a souvent question de se poser : "pourquoi la solitude existe-t-elle?" Pour nous pousser à se trouver des amis?! Et prendre le risque d'être abandonné ou trahit! Dans ce cas pourquoi ne pas rester dans la solitude? Et cette question tu y as répondu à merveille : "On s’attache aux gens parce qu’on a peur d’être seul et cette peur est plus forte que la crainte de les perdre!"

Comme on peut le voir, la peur est souvent présente même si on ne s'en rend pas compte, elle est là pour guider certains de nos gestes! Parfois en bien mais d'autres fois en mal! Et c'est à ce moment qu'il faut apprendre à lutter contre sa peur ou alors... le pire peut arriver! Alors apprenons à lutter contre la peur et la solitude! Seul ce sera difficile alors trouvez vous des amis dignes de confiance! Chose rare, je sais, en voilà une autre de chose à changer!

Il y aurait encore tellement de choses à dire a propos de ta fic que les mots m'en manque! Mais je te remercie une nouvelle fois pour ton incroyable fic! Elle a été forte en émotion! Encore merci!
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Lyoko in my life MessagePosté le: Ven 20 Juil 2007 18:52   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 06 Avr 2007
Messages: 47
Localisation: Je vais où je suis, je suis où je vais... Mais pas là où t' es !
Une Histoire magnifique. Terriblement réaliste. On ne peut que lire entre les lignes, tant l' histoire a été bien racontée.Un court instant, j' ai cru lire Socrate, père des philosophes Mr. Green
La solitude... Peut - être que vous allez trouver ce que je dis idiot (n' ayant jamais vécu celle-ci, je suis peut - être à côté de la plaque), mais on se pose tous la question: "Pourquoi la solitude existe-t-elle ?", mais si on enlevait le pourquoi ? Ce que je veux dire, c' est : qu' est-ce que la solitude pour que nous la considérions comme réelle ? N' est- il pas quelque part au fond de nous quelqu' un d' autre, qui annule toute notion ou hypothèse de réelle solitude ? La solitude physique est bien réelle ; mais qu' en est- il de la solitude psychologique ? Dans les cas extrêmes, tels que celui qu' a montré Stefan Zweig dans son célèbre roman "Le Joueur d' échec", y a-t-il un second être en nous capable de nous relever s' il est fort ou tout au moins de nous maintenir, dans notre faiblesse d' esprit ( pas au sens de stupide, vous l' aurez compris) ? Tels le "moi" et le "surmoi" de Freud, est-il un second esprit qui puisse venir nous délivrer de cette peur, lorsque le premier se meurt ? Qui, par son jugement du Premier offre un quelconque secours ? N' est - il pas quelque "autre" qui puisse nous tenir compagnie, créant une sorte de schizophrénie ? Tel un ami imaginaire, comme dans Calvin et Hobbes (pour ceux qui connaissent), l' esprit humain est-il capable de se créer un autre personnage, représentant un autre monde à lui-seul, lorsque la peur du premier est, justement dans le cas contraire, égale à celle de rester seul; ou alors quand iln' y a tout simplement plus personne à qui se fier, à qui se confier ? Que fait-on si la solitude nous répugne avec autant de force que le monde nous rejette ? Je crois qu' alors dans ces cas- là ( très différents de celui de Cely par ailleurs), on se crée un double car c' est la dernière option restante. S' éloigner inexorablement de notre monde de fous pour aller vers le notre, celui qu' on a créé de toutes pièces, qui nous ressemble tellement, qui est tellement plus simple, et où cette peur n' est pas présent lorsqu' elle l' était "omni" dans le précédent...
Je crois que l' esprit humain ne peut survivre seul. C' est pour cela que lorsqu' il n' a plus le choix, il crée un "autre" qui représente la société voulue et désespérément cherchée par la victime de la solitude.

Des Questions qui ne m' apportent comme réponses que des questions...

C' est aussi pour cela que je cris et que je dis - ce qui n' aura peut-être pas de sens aux solitaires - que la solitude est une notion abstraite, voire inexsistante. Tout au plus limitée dans le temps. Car tôt ou tard, sur cette planète, on rencontre quelqu' un. Un quidam, un pékin, un gus... Mais quelqu' un qui, tel Ulrich pour Yumi, va changer votre vie de solitaire. Et si cela n'arrive pas alors... Relisez tout le premier paragraphe...

La seule chose que j' espère, c' est de ne jamais savoir si j' ai rai son ou tort... Des fruits de mon expérience tout comme des fruits d' autrui...
_________________
http://yumi2004.fr/Ulrich.gif http://aycu07.webshots.com/image/14966/2000745670931553246_rs.jpg
Tout ce qui a commencé à une fin.
Ainsi en va-t-il de la lutte contre XANA.
C' est juste l' issue qui nous est inconnue...
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Elfy MessagePosté le: Lun 23 Juil 2007 20:51   Sujet du message: Répondre en citant  
Elfy Rang


Inscrit le: 09 Mar 2005
Messages: 546
Localisation: Entre la peur d'etre seule..et la crainte de perdre mes amies..
Ben toujours aussi magnifique Cely, quand tu écris tes textes on en apprend un peu plus sur toi sur ce que tu penses de ton entourage.. c'est pas le cas pour beaucoup de personne..!

On sent vraiment les sentiments que tu essayes de nous montrer, il est vrai que la solitude ne devrait pas exister mais elle est la meme si parfois ce n'est pas tellement le cas on est toujours entourée.. meme au mauvais moment sauf que certains ne remarquent pas cette solitude ils pensent beaucoup à eux ..à ceux qui les entourent qu'ils en oublient les autres... pourtant ils savent trés bien que tu souffres..!

La peur est un sentiment difficile plus on a peur plus on ose rien faire.. peur d'essayer de s'entendre avec des amies.. mais est on si sur qu'on peut leurs faire confiance ? que ce qu'on a vécu ne risque pas de se répéter? on s'attache aux gens par peur d'etre à nouveau seule.. par peur de souffrir comme avant..


J'ai donné mon avis sur ce texte magnifique, qui dit que vérité.., je ressens beaucoup de chose que t'essayes de dire tout simplement parce que je le vis en ce moment... toujours mon manque de confiance envers mes amies.., dois je vraiment les considérer mes amies ? peur de retomber dans ce gouffre noir et sombre la ou le sourire n'existe plus.. la ou je ne retrouverais plus mes amies...!

Manque de confiance, doute ..toujours , se pose des questions sans trouver des réponses... Tout cas j'en profite pour te remercier d'etre toujours la pour moi, tu me comprends et tu me soutiens du plus possible que tu peux.. je t'en remercie beaucoup!

_________________
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