Posté le: Sam 24 Oct 2009 16:17 Sujet du message: [One-Shot] Border of Life.
Inscrit le: 22 Juin 2005 Messages: 1808 Localisation: Big brother is watching you.
Bonjour à tous. Border of Life ( Border = Frontière, qu'on se le dise ) est le nom de mon recueil. Il y a des nouvelles, quelques poèmes, tous écrits par moi. Je suis à la recherche de critique, donc hésitez pas à me dire ce que vous pensez, points positifs comme points négatifs. Je n'ai pas tout sur cet ordi, & pas tout recopié, donc je posterai au fur et à mesure.
Ce recueil d'adresse à un public averti pour certaines nouvelles, donc, je mettrai tout en spoiler. J'ai mis quelques informations en parenthèse après chaque titre, pour expliquer rapidement le contenu.
& désolée pour les alinéas, j'ai mis plusieurs espaces, mais ils sont effacés ^^'
Have a Sweet Time ! (:
Sacred Love (Nouvelle finie. Relation entre un homme et une femme décrite pudiquement, contenu non choquant.)
Spoiler
╭ « Il suffit de fermer les yeux pour pouvoir tout imaginer. Quand les miens se ferment, des images se forment. D’abord, juste des idées vagues, sans contexte, des formes floues. Il suffit de plisser encore un peu plus les paupières pour distinguer des choses que les mots ne peuvent traduire. On dit alors que tout devient possible. Mais une seule chose nous rattrape, et casse le mythe. Le temps. Toujours le temps. Traitre, imprévisible, il ne cesse de me surprendre.
Comme il arrive parfois que les minutes s’attardent, s’étirent, durent bien plus que des minutes. Et tout bruit cesse, et tout mouvement cesse, pendant cette poignée de minutes, beaucoup, beaucoup plus longues que des minutes. »
Le vent soufflait calmement, rafraichissant l’air salé, imprégné d’une odeur inexistante, qui marque les poumons, assainis par cet air marin. Il est unique, pur. Les vagues faisaient de l’écume, dans ce bruit caractéristique que font les vagues. Parfois, un coquillage restait échoué, mais il disparaissait aussitôt qu’une autre salve d’eau salée revenait chercher son du. Quant au sable… Un sable fin, blanc et immaculé. Une blancheur devenue nacrée par les rayons d’un clair de lune. C’était une nuit parfaite, avec un de ces ciels bleu saphir que l’on trouve que dans les rêves.
Dans cette nature calme, plate et harmonieuse, un seul élément se tenait droit, autonome à ce qui l’entourait. Elle s’appelle Kaguya. Elle se tenait seule dans ce lagon isolé de tout, et attendait. Sa peau, d’une blancheur d’albâtre, était douce au toucher. La caresse d’une robe en soie, satinée, aussi nacrée que le grain de sa peau, masquait ses formes voluptueuses. Elle ondulait sur ses hanches, dessinant sa silhouette. Marquait sa poitrine comme le crayon d’un artiste, moulait ses cuisses de nymphe, et dévoilait son torse. Une autre de ses parties visibles était le dos, qu’on pouvait apercevoir derrière le ruban croisé qui fermait le corset de sa robe. Des omoplates aux hanches. Ses mollets étaient doucement serrés par les lacets de ses chaussures. Ses longs cheveux épais, raides, et d’un noir de jais, dansaient au rythme du vent, et une frange tout aussi raide lui couvrait le front et les cils, sans pour autant masquer ses yeux, brillant d’une intelligence supérieure. Ses lèvres fines, d’un rose pâle, semblaient taillées et polies dans l’améthyste. Si ce lagon était les portes du paradis, le plus bel ange se postait à l’entrée pour accueillir les âmes des défunts.
Kaguya… Princesse de son propre royaume qu’elle avait battit en ces lieux, dans son sanctuaire. Chaque nuit, elle s’y rendait car elle savait qu’Il viendrait. Elle venait et attendait en regardant le mouvement eternel des vagues. Sans pour autant guetter Son arrivée, car elle était confiante. Elle préférait se laisser surprendre par un éclat de voix mélodieux, ou par une main posée doucement sur son épaule. Parfois par le contact frais de Ses lèvres sur sa nuque.
Toutes les longues journées qu’elle passait se faisaient dans l’attente de ce moment. Son visage restait impassible, même si elle affichait parfois un faux sourire, une fausse joie, une fausse peine, si les évènements le demandaient. Sinon, tout recevait le même air stoïque, devant les contrariétés comme les bonnes nouvelles. Ou sinon, un simple haussement de sourcils. Lui seul avait le pouvoir sur ses émotions. Elle en était consciente, mais ça ne la dérangeait en rien.
Un voile de mélancolie se posa sur ses yeux quand elle pensa à Lui. Il avait créé un manque profond en partant précipitamment la nuit précédente, trop tôt... Bien trop tôt… Chaque seconde était importante, aucune ne devait être gâchée, ou négligée… Kaguya restait pensive, se mordillant distraitement la lèvre inferieure. Non, le temps perdu ne pouvait être remplacé. Mais Il pouvait facilement le compenser. Rompant l’immobilité de la scène, elle leva son regard vers le ciel. La lune, de son œil unique, semblait indifférente au monde qui s’étendait sous elle. Kaguya avait une fascination pour cet astre argenté, depuis la première fois qu’elle avait levé des yeux plein d’étoile dans le ciel nocturne.
Elle eut un petit sursaut. Ses lèvres s’étirèrent, ses paupières se fermèrent. Elle avait senti des doigts frais s’entrelacer dans les siens, puis une main entière qui les pressait.
« Axel… »
Il tira sur sa main, elle se laisser tomber sur son torse. Ses bras protecteurs l’enlacèrent. Un frisson parcouru le dos de Kaguya au contact de sa peau d’une fraicheur sans équivaut.
« Kaguya, ma Princesse… Tu as créé un manque profond dans mon cœur… Tu es enfin là, au creux de mes bras… Je peux te regarder comme j’admire la beauté d’un phœnix.
- L’admiration est le sentiment le plus éloigné de la raison. La mienne s’est envolée quand je t’ai vu pour la première fois. Axel, les anges vont-ils nous envier ?
- Nous sommes des anges, Kaguya. »
Il plongea son visage dans le cou de la jeune fille, savourant cet instant. Elle senti la passion enfler, le désir embrasant ses pommette. La voix d’Axel qui lui transperçait l’âme ressemblait à un cri de bonheur permanent. Elle se tourna vers lui, et posa les mains sur son torse. Elle leva les yeux et pus enfin revoir son visage. Ah, ces yeux… Elle se perdait dans les profondeurs insondables du vert mousse de ses iris. Il avait les yeux d’une divinité. Son visage avait une majesté que seules les personnes royale connaissaient. Il était sans âge. Il aurait pu avoir dix-sept ans comme trente. Il y avait dans ses manières, des expressions, une gravité et un calme des plus profonds. Une chose marquait son extravagance, c’était ses cheveux. Une crinière d’un rouge flamboyant, tirée en arrière en fines pointes qui lui tombaient sur les épaules.
Ses bras se fermèrent sur les épaules de Kaguya, qui semblaient bien frêles à côté. Il la serra contre son corps, fermement, mais avec toujours cette même tendresse. Kaguya senti une odeur enivrante, comme une caresse. C’était la sienne. Alors qu’il approchait son visage du sien, l’odeur fraiche de son haleine s’y mêla. Elle ferma les yeux, lui aussi. Et ses lèvres de marbre se posèrent doucement sur les siennes. Une bulle de désir charnel enfla doucement dans leurs cœurs, rapprochant leurs corps lentement. Ils ne pouvaient former qu’une entité, de corps et d’âme. Les respirations s’allongeaient, les cœurs cognaient, les pulsions s’éveillaient. Axel remonta ses mains vers la chevelure de Kaguya, pour y passer ses doigts. Les lèvres pulpeuses de la jeune fille s’enfoncèrent un peu plus, avant de se détacher avec regret.
Elle le caressa aussi doucement que Zéphire… Sur le visage, puis derrière les oreilles… En tombant sur le cou, la nuque… Avant de s’envoler vers les épaules… Ses mains, grandes et minces, se mouvaient aussi délicatement que des mains de danseuse sacrée.
La peau d’Axel a, depuis toujours, cette fraicheur, même quand celle de Kaguya devenait brûlante, son corps contre le sien. Mais cela ne l’empêcha pas d’avoir de doux frissons au contact de ses mains blanches. Kaguya veillait à réfréner sa passion, suivait le tracé de ses lèvres au dessin magnifique, déclenchant un spasme au fond de l’estomac. Elle sentit les lèvres d’Axel se courber en un sourire un coin, si craquant. Son cœur eut un raté.
Elle considéra enfin les vêtements qu’il portait. Un long manteau noir fermé sur son torse, qui lui tombait sur les jambes. Pantalon serré noir, bottes noires. Son corps était toujours recouvert du même tissu uni. Elle entreprit de glisser ses mains vers l’ouverture du manteau, une fermeture éclair de bas en haut. Avec deux doigts, et plein de délicatesse, elle découvrit son torse, l’autre main palpant la peau, mise à nue peu à peu. Passant les doigts sous le tissu, elle le fit glisser sur les épaules, les bras avant de le laisse tomber. Sa poitrine merveilleuse d’Apollon se dévoila enfin complètement. Elle se posa tout contre, humant la délicate odeur qui en émanait.
Des mains pianotaient son dos, comme un musicien sur son instrument. Axel jouait avec le ruban qui fermait la petite robe. Il voulait sa Princesse contre lui, sans obstacle comme son habit. Il tira sur une des extrémités du lacet, défaisant ainsi le nœud. Kaguya recula légèrement, se séparant avec regret la peau fraiche qui lui faisait tant de bien. Le corset s’ouvrit aussitôt. La robe s’affaissait lentement, dévoilant une poitrine blanche, aux bouts rosés. Tirant toujours sur le ruban, le reste du tissu s’ouvrit entièrement et dévoila à nu le corps de la voluptueuse jeune fille. Il s’émerveilla encore une fois de ses formes de déesse grecque. Elle semblait taillée dans le marbre le plus pur. Ses yeux se posèrent sur ses hanches, son ventre plat, son buste et s’arrêta aux siens. Elle avait un regard affamé, tout en conservant la mélancolie propre à son regard. Ses mains se posèrent sur les hanches d’Axel, et se murent vers l’ouverture du pantalon, sans ciller ou regarder ailleurs. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’elle dut s’accroupir pour le retirer entièrement. Lorsqu’elle se releva, elle dit d’une voix légèrement rauque :
« Axel… Ce soir, j’aimerai être tout à toi. »
Avant qu’il ne comprenne le sens de ces paroles, elle s’allongea dans le sable, sans prêter attention à sa chevelure d’obsidienne qui formait un nuage noir autour de son visage. Une main attrapa l’autre, et l’ensemble se posa au-dessus de sa tête, ses bras formant un losange. Elle ferma les yeux, et chaque muscle se détendit. Elle s’offrait à lui. Le doux ruban toujours dans ses mains, Axel attacha une extrémité à chaque poignet de la jeune fille, sans pour autant serrer.
Son pouls s’affola, et son désir monta lorsque ses lèvres s’approchèrent du creux que formait la douce poitrine de Kaguya. Il l’embrassa, et sentit la chaleur empourprer ses joues, pendant que ses mains redessinaient la rondeur de ses seins. Il descendit vers le nombril, où un bout de langue gourmand sorti. Il se redressa, mais laissa ses mains voler sur ses jambes, sa taille, ses hanches. Lorsqu’il se pencha une nouvelle fois, ce fut pour embrasser les lèvres de son aimée. Les mains de la jeune fille vinrent enlacer le dos d’Axel, le ruban venant fermer la boucle.
Leur long baiser cessa, leurs yeux se rouvrirent.
« Tortionnaire… murmura-t-elle. »
Il se dégagea légèrement, et elle put caresser ce visage bien-aimé qui lui souriait, reflet de son propre désir.
Soudain, des larmes roulèrent sur les joues de l’homme qu’elle aimait. Il saisit le visage de Kaguya entre ses mains, la regarda, et parla sur un ton passionné.
« C’est notre destin, je le sens, je le sais. Je t’appartiens corps et âme, Kaguya. Je t’ai toujours appartenu et je serai à toi à jamais. Quoi qu’il advienne… sache que je suis à toi. Tu es mon âme, murmura-t-il. »
Son esprit, son cœur et ses sens s’enflammèrent pour cette femme. Il voulait commencer doucement, lui faire aussi peu mal que possible… Elle frémit longuement puis s’ouvrit d’avantage à lui. Axel gémit d’extase, son désir s’amplifiant en sentant les ongles de son aimée lui griffer le dos, leurs passion s’intensifiant. Elle était si enflammée qu’il eut l’impression d’être englouti par la lave d’un volcan. Elle ouvrit les yeux.
« Je t’aime. »
Ses mains parcouraient son dos, l’intimant à la prendre, le retenant en elle. Elle haletait, son torse se soulevait rapidement, le désir de l’un renforçant celui de l’autre. Axel aurait voulu faire durer ce moment à jamais. Mais Kaguya gémit soudain, cambra son corps sous le sien. Sa propre passion le submergea brutalement.
Sa chaleur, sa moiteur…
Il ferma les yeux, et se laissa emporter.
« Nous ne formons qu’un. Toi et moi… pensa-t-il. »
Kaguya revivait ce moment encore de la même façon qu’une première fois… Les sensations qu’elle ressentait étaient si intenses qu’elle perdait conscience des limites de son propre corps, mêlé à celui d’Axel. Avant ça, jamais elle ne s’était imaginé qu’une union charnelle puisse être aussi douce, aussi puissante. Son cœur battait la chamade. Une vague d’extase la parcourut. Elle se serra contre l’homme qu’elle aimait et qui lui donnait un tel bonheur, l’entourant de ses bras, l’attirant plus près d’elle. Une chaleur intense l’embrasa longuement et, pendant un instant infini, tout disparu pour elle, hormis cette sensation de bonheur et de plénitude.
Soudain, alors qu’elle revenait lentement à la réalité, le corps d’Axel s’évanouit entre ses bras. La sensation de son poids sur elle disparut brutalement, comme s’il n’avait jamais été là. Les bras de Kaguya se refermèrent sur le vide. Essoufflée, surprise, elle ouvrit les yeux.
Axel avait disparu.
A la place, une étendue de noir masquait une pièce, qui était sa chambre. Elle se leva, se dirigea vers la fenêtre, et ouvrit les rideaux. Les rayons du soleil, d’une lueur matinale, s’engouffra alors. Elle tourna la tête, et ses yeux se posèrent sur son miroir. Elle y vit le reflet d’une jeune fille de dix-sept ans, que les gens appellent Lest. ╯
Broken Swain (Nouvelle non finie. Journal d'une dépravée dépressive.)
Spoiler
╭ Entourée par le silence et l'obscurité, je traine entre mes draps à même la peau. Pas de soleil, pas de sommeil. Allumant juste une lampe et une cigarette, je m'observais dans mon miroir en face. Des cernes violacés, la peau tirée, l'air dépravée. Et la trace salée de larmes sur mes joues.
" Je te parie que tu tiendra pas sans moi..."
Réprimant un sanglot dans une taffe, je laissais la cendre tomber sur mon bras. Le regard hébété, je n'en menais pas large. Ecrasant ma dernière clope dans un cendrier déjà plein, mes doigts touchèrent une bouteille. La nuit était finie, et j'étais déjà presque dessoulée. Il me restait un fond, que je vidais d'un trait. Ma main se mit à trembler, puis mon bras, mon corps.
"... T'es perdue, finie, t'es rien sans moi. "
Je n'en peux plus... Mes yeux pressés contre mes genoux laissaient couler des larmes brûlantes, roulant sur mes cuisses. Qu'étais-je devenue ? J'ai encore couché au hasard, ma langue pâteuse m'indiquant pour quelques verres et deux joints de trop. Et je pleure, et j'ai mal. Je ne me souviens de rien, ni de son visage, ni du goût de sa peau, ni même de notre orgasme. Et je saigne, me scarifie le corps et l'esprit. Sur ma gueule, il ne me reste qu'une image de toi. J'ai arrêté de rire, de sourire. Et je suis devenue insensible à ce qui m'entoure, ce qui m'attirait autrefois. Parfois, il m'arrive de ne plus me reconnaitre.
Mon bras lourd glissa de sur mon genou. Et j'entendis un bruit lointain de verre brisé. Me redressant d'un coup, j'observais la bouteille. Prenant un tesson tranchant, je l'approchais de ma peau. Nouveau coup d'œil rapide à mon reflet, je me dégoutais. Balançant mon morceau de verre dessus, je m'allongeais, essoufflée, laissant des larmes silencieuses couler. Qu'étais-je devenue ? Rien. Je ne suis plus rien. Il me l'a dit, je ne peux plus vivre sans lui. Je me souille dans la débauche, refoulant tout ces souvenirs de lui.╯
Les larmes de l'immuable muse (Poème fini.)
Spoiler
LES LARMES DE L’IMMUABLE MUSE
III
Dans la lumière ne ressort que ton désespoir
Noircis par l’encre, tes yeux ne voient plus que noir
Belle plume d’ange, plonge tes larmes dans papier d’un soir
Mais ta haine n’a aucune gloire… n’a aucune gloire
Enchaînée par des mots
Mon âme s'échappe que de sémantique.
Dans votre bouche, votre tête, résonnent mes maux
Où s'arrange en contrepoint ma voix maléfique.
Je ne suis que l'enfant qui jouit
Des beautés que la moral ignore,
Je ne suis que l'ange déchu
Qui soit disant avait tort.
Je tremble de joie sous les pluies de sang.
Je savoure les rires et les pleures gênant.
Je suis la pomme verte dont les vers sont acides mais si bons.
Noircis par l’encre, tes yeux ne voient plus que noir
Dans la lumière ne ressort que ton désespoir
Belle plume d’ange, plonge tes larmes dans papier d’un soir
Mais ta haine n’a aucune gloire… n’a aucune gloire
Je pleure pour mille raisons
Et mes larmes ne se taisent jamais.
Encré dans ce pauvre papier
La feuille blanche devient torchon.
J'ai rempli ma tête de larme plus noir que le jour
Et depuis le soleil n'ose se lever,
Même Satan tremble devant sa cour
Quand je suis là pour l'écouter...
Ma maison n'as plus de plafond
Pourtant, même la lune n'éclaire plus mon cercueil
Les éclaires de ton crayon
Reste, par malheur, le dernier souffle de notre amour.
Belle plume d’ange, plonge tes larmes dans papier d’un soir
Dans sa lumière ne ressort que ton désespoir
Noircis par l’encre, tes yeux ne voient plus que noir
Mais ta haine n’as aucune gloire… n’as aucune gloire
« Merci… Merci… » Gerbent mes larmes.
Aucun mots trahi ces sentiments.
Sous la plume noir, jamais je ne mens
Cette liberté est plus forte que tous les charmes…
Alcool drogue ou autres passions abjects
Il n’y a que mes larmes qui me libèrent
C’est pour ça que tu les aimes ; pour cela que tu ne me laisses pas me taire.
Ne m’abandonne jamais et rend moi sujette.
Je te porterai plus loin que des ailes
Je brûlerai tes doigts de milles étincelles
Je te damnerai d’amours infidèles
Car mes larmes immuables
Sont le spleen que toi seul sais abattre…
Latitude de soirée impérissable.
Noircis par l’encre, tes yeux ne voient plus que noir
Belle plume d’ange, plonge tes larmes dans papier d’un soir
Dans sa lumière ne ressort que ton désespoir
Mais ta haine n’as aucune gloire… n’as aucune gloire
Comme les démons nous serons déchu
Perdu dans le néant, oublié des éléments
Banni des enfers et du paradis.
Car la jouissance de nos écrits
Extasie notre verbe violant.
Voilà l’orgasmique plaisir des vendus…
Tant de bonheur anesthésie nos âmes.
-Dans la nuit, sous une bougie
Mes sanglots ont délivré le papier
Qui s’est de suite étouffé…
Il avait perdu sa pureté sa vie
L’art l’avait rendu irréel
L’art était devenu superficiel.
Il était pourtant si beau, à notre grand dam.
Dans la lumière ne ressort que ton désespoir
Belle plume d’ange, plonge tes larmes dans papier d’un soir
Noircis par ton encre, nos yeux ne voient plus que noir
Mais ta haine n’as aucune gloire… n’as aucune gloire
Combien de larmes, je ne les compte plus…
Notre vie en est remplie.
Mais tous ces acides m’ont déplus
Comme si la perfection les avait fuit,
Comme si… mes tristesses impromptues n’étaient que fantaisies
Pourtant, je rêve encore d’une plume concupiscente
Comme si d’une larme, nous nous unissions dans le sang
Que sous les pluies de nos véhémences
Nous encrerions dans toute son élégance
La Haine de notre art amant.
Dans la lumière ne ressort qu’un doux purgatoire
Noircis par l’encre, tes yeux ne voient plus que noir
Belle plume d’ange, plonge tes larmes dans papier d’un soir
Mais ta haine n’as aucune gloire… aime au désespoir
Medicine Poison (Nouvelle non finie. Contenu dur, avertissement pour celle-ci.)
Spoiler
╭ C'était comme une dose quotidienne d'héroïne. Un besoin constant, qui s'accroit chaque jour. Une drogue légale, un poison violent. Elle te dit qu'il t'en faut plus, et tu l'écoutes. Même si tu sais qu'il ne faut pas, tu l'écoutes. Mais pourtant, tu préfères te mentir à toi-même. Et quand tu as fini, l'héroïne devient arsenic. Et là, tu t'arraches ton voile et voit la réalité. La réalité, c'est sentir ton corps se déchirer, quelque part au niveau de la poitrine, alors que la douleur te paralyse, ne laisse aucune autre séquelles que celle qui est à l'intérieur. Tu ne peux pas la montrer, personne voit le poison qui coule dans tes veines. Alors tu changes, inconsciemment. Tu maigris, tu pâlis, des cernes se creusent. Tu ne souris plus. A la place, tu pleures. Mais lorsque tes lacrymales ont crevées, tu n'y arrives plus. Encore une fois, tout reste à l'intérieur, sans te permettre d'extérioriser. Tu veux exploser, mais encore une fois, ton corps ne t'écoutes plus. Lui, il veut vivre. Même s'il faiblit, il se nourrit, se repose après plusieurs heures sans réussir à se calmer, essaye d'étirer les commissures des lèvres. Il a beau se blesser, parce que tu veux faire sortir ce poison, il cicatrisera quand même. Lorsque l'esprit est en léthargie, ton reste reste un merveilleux acteur de la vie. Et quel talent ! Une véritable antithèse de celui-ci. Quelque peu défectueuse, pâlit et maigri, mais fait croire de nombreuses choses.
Parfois, le sien sourit à la vie, il lui rit, même ! Après tout, le poison agit lentement, s'infiltre dans chacun des recoins restant, avant de se manifester, lorsqu'il sait que rien ne sera épargné. On peut se voiler la face, se mentir, une fois qu'on se l'ait injecté, plus rien ne peut l'arrêter.
Voilà, passé et futur. Sa drogue est déjà consommée, son arsenic ne l'a pas encore tuée. Mais il commence à agir. La douleur physique, elle la sent. Quelque part à son bassin, à ses poignets. Son dos aussi brûlait. Elle a mal, si mal. C'était ça, son présent. Elle est dans le noir, mais n'arrive pas à crier. Quelque chose l'en empêche. A la place, elle subi toutes ces attaques. Alors que tout son corps claque contre un mur, elle veut lui dire quelque chose. Mais ne peut ni crier, ni parler. Alors elle pense. Dans une ultime torture mentale, elle pensa:
« J'aurai préféré te l'offrir... Ma virginité... »
*
* *
Victoria, jeune fille de dix-sept ans, différente des autres. Une rousse aux yeux verts, avec un visage marqué par des pommettes hautes, le nez en trompette, et les commissures des lèvres relevées constamment. Elle était calme, mais difficile à cerner. Assez introvertie, il était rare de la voir longtemps avec quelqu'un, préférant la compagnie plus calme d'un livre, et de celui qu'elle considère comme son meilleur ami, Maxime. Mais même avec lui, elle restait très distante. Elle ne se confiait que très peu, ayant peur des réactions d'autrui. Un carnet, constamment caché était préférable. Muet, pouvant être détruit quand elle le souhaitait. Malgrè tout, elle était une fille attachante, souvent touchante, lorsqu'on prenait la peine de lui parler. Elle restait simple, un peu distante. Pourtant, pour certaines personnes, elle ressentait une tendre affection, bien qu'elle ne parle jamais de ses sentiments personnels. Même si ses lèvres avaient constamment ce petit sourire en coin, elle était bien souvent morose, sauf quand elle était dans sa bulle.
Un pessimisme constant qui s'affichait encore une fois alors qu'elle rentrait chez sa mère pour le week-end, qui se promettait d'être aussi vide qu'une semaine. Seule, en tête-à-tête avec elle, et personne d'autre, pas même un chat. Et ça, depuis neuf ans, depuis que son beau-père est parti... La confiance qu'avait Victoria à alors été brisée. Neuf ans de silence, qui ont bati un mur infranchissable entre elle et sa mère. Elle ne s'était d'ailleurs plus remariée, préférant les aventures d'une semaine, un mois... En entendant la porte claquer, elle leva la tête du plat qu'elle préparait:
" Vicky ? C'est toi ?
- Qui d'autre.
- Bonne journée ?
- Super. Maxime a encore animé les cours à sa façon.
- Je l'aime bien ce garçon. Un peu chahuteur, mais très gentil.
- Et ta journée ?
- J'ai revu un viel ami, je l'ai invité à passer l'après-midi, mais tu l'as loupé de peu.
- Je vois. Je vais dans ma chambre. "
Ce genre de discussion avait le don de mettre à vif les nerfs de Victoria. Discussion sans interêt, creuse. Elle n'attendait que ses dix-huit ans. Maxime lui a un jour proposé de venir habiter chez lui. Depuis que ses parents ont divorcé, il a un appartement à lui, payé par son père. A la pensée de vivre chez lui, elle piqua un fard, comme à chaque fois. Elle s'allongea dans son lit, et se remémora le jour ou il lui a proposé pour la première fois. Un des amants de sa mère lui avait fait des avances, alors qu'ils étaient seuls. Elle était venue chez Maxime en larme.
" C'est... C'est comme la première fois ! Seule, j'étais seule. Lui, il est venu, et a essayé de... Tout les souvenirs sont revenus... Je l'ai revu, lui, il était devant moi, à la place de cet homme... C'était atroce... Je l'ai frappé avec le premier truc qui m'est tombé sous la main... Je l'ai laissé, en sang... "
Il l'avait prise dans ses bras, pour la réconforter. Victoria, en larme, fine et frêle tout contre lui... Il se senti rougir, et chassa ses idées de la tête.
" Tu vas bientôt avoir tes dix-sept ans... C'est trop tôt, il faut attendre ta majorité.
- Pour ?
- Partir. De chez toi.
- Et aller où ?
- Regarde autour de toi. Cet appart' est trop grand pour moi seul, et j'ai le loyer à l'oeil.
- Tu veux dire... habiter chez toi ?
- Avec moi. Loin de ta mère, de cette maison et ces souvenirs. Tu le dis souvent, les rêves deviendront réalité.
- Je n'ai jamais eu de rêve. Seulement des cauchemars.
- Nous partirons s'il le faut, loin d'ici.
- Loin ? Donc on s'enfuie lâchement devant la réalité ?
- On change de vie et on se détache du passé.
- Non Maxime... Ces cauchemars ne partiront jamais...
- Je les chasserai moi-même... "
Plus aucun ne dit mot. Victoria pu se lâcher autant qu'elle voulût. Et à travers les douloureux souvenirs, elle pensa:
" C'était donc ça... Quand me suis-je mise à l'aimer autant ?
- ... Et moi ? une voix plus grave, aux intonnations légèrement hystériques. Tu ne te préoccupes pas de savoir combien de j'aime ma petite Vicky ?
C'était sa voix. Celle de son beau-père. Il la hantait jusque dans ses pensées.
- Tu sais, je suis ton nouveau papa ma chéri. Et plus je t'aime, plus mon jouet à moi va grossir... "
Son propre cri reveilla Victoria. Elle s'était endormie toute habillée. Depuis qu'elle a sept ans, cette phrase la hante. La première fois que son beau-père l'a touchée. Et encore pendant un an. Sa mère avait été trop aveugle pour s'en rendre compte. Victoria était toujours vierge, mais avait dut supporter de nombreuses choses qu'il lui avait fait, ou dicté. Sinon, elle se faisait frapper. Et pour ne pas avoir mal, elle se laissait faire. Parfois, elle se découvrait lorsqu'il arrivait de mauvaise humeur. C'était avec cette habitude que quelqu'un avait découvert ce qu'elle subissait, un soir, alors qu'elle revenait des cours. Seule, à huit ans, dans un rue sombre. Deux hommes s'approchaient d'elle, alors qu'elle était coincé dans une ruelle. Ils étaient grands, menacant. Puis un autre arriva, et les frappa violement. Il s'approcha ensuite de Victoria, qui prit peur. Elle ne voulait pas qu'il la frappe, elle aussi. Alors, elle souleva sa jupe, comme elle faisait avec son beau père.
" S'il vous plait... Ne me tapez pas... "
Il s'était arreté net, en la regard avec des yeux écarquillés. Il la porta, et l'emmena dans un endroit appellé commisariat. On lui posa plusieurs questions, avant de la ramener chez elle. Son beau-père entra dans la voiture d'où elle sortait, en lui jetant un regard assassin. Destructeur. Mais plus jamais elle ne le revit.
Bribes de souvenirs, qui restent avec son regard d'enfant. Elle n'était même pas certaine qu'il s'était passé exactement ça. Victoria se rendormit, dans un sommeil sans rêves. ╯
Poème sans titre. (Fini.)
Spoiler
Tout comme le lierre sur une haute tour
Mes bras t'enlaçant, s'attache à toi, mon amour.
M'enivrant, l'extase infinie jamais ne cesse
tant que tes doigts m'effleurent, me touchent, et me caressent.
Quand tes belles et douces lèvres embrassent les miennes,
Mon âme ravie se sent des envies icariennes
Nos visages humides, l'un contre l'autre, glissants
Ivre, j' hume ton parfum capiteux, grisant.
Et je passe ma main dans tes longs cheveux blonds.
Exploration sensuelle à fleur de nos chaires
Notre corps parcouru de délicieux frissons.
Les yeux clos, saisissons ce plaisir éphémère.
Voilà pour le moment, je continuerai surement de poster au fur et à mesure que j'aurai recopié sur cet ordi. _________________
Inscrit le: 22 Aoû 2008 Messages: 493 Localisation: Aux côtés du Catalyseur pour mettre fin à la menace des Moissonneurs...
Oooooooooooooooohw !!! *0* Tu as vraiment un style riche et très varié quelque soit le sujet traité, moi qui suit un grand amateur de romantisme et de lyrique j'ai été absolument emporté par ton "Sacred Love" je l'ai lu et relu trois fois tellement je l'ai apprécié... Je suis vraiment mordu j'attends les suivants avec grand interêt... A plus ! _________________
Tel un feu purificateur, nous rétablissons l'équilibre.
Le Catalyseur s'adressant au Commandant Shepard,
quelques secondes avant l'activation du Creuset et la fin des Moissonneurs.
Tiré de Mass Effect 3
Liens de mes Fics et Fans Fics
Inscrit le: 22 Juin 2005 Messages: 1808 Localisation: Big brother is watching you.
Tout d'abord, je voulais te remercier Abadjin, ta réponse m'a fait plaisir. Je ne m'attendais pas à recevoir une réponse positive comme ça. (Vu la longueur de certaines nouvelles, de réponse tout court ('x )
Alors alors.
Il m'est très difficile de poster ce texte car il est très personnel et reflète mon état d'âme d'il y a quelques temps. J'étais assez enflammé et aujourd'hui tout est retombé donc autant vous dire que je vis un moment un peu compliqué dans ma vie...
Je tiens aussi à préciser que je ne souhaite pas lire de jugement sur ce texte, juste des "critique littéraires". Peut être vous choquera t-il ou pas mais sachez qu'il mélange passion, réalité et fiction (au niveau des sentiments) et qu'il correspond parfaitement à certaines de mes attentes.
Je me doute que se charabia doit être dur à comprendre pour vous mais je n'ai pas d'autres mots et ne peux pas mieux vous l'expliquez. Il s'adresse au départ à quelqu'un que je connais, mais j'ai décidé de l'y ajouter.
Bref, je vous souhaite bonne lecture.
D’entendre sa voix, j’ai envie de le serrer fort contre moi, de sentir chaque partie de lui – la plus infime soit elle – je voudrais dépasser les limites de la physique et pourtant, je sais que jamais je ne me sentirais assez proche de lui, il m’en faudrait toujours plus.
Sa voix me fait frissonner et pourtant il est loin de moi…
Je croyais le savoir là, tout prés, m’observant, jaugeant mes réactions, espérant un éclat dans mes yeux.
J’imaginais ses doigts, volants au dessus des touches, allant de droite à gauche puis de gauche à droite, sous l’effort – la concentration - pour ne pas se tromper ou faire de fausses notes il se mordillait la lèvre inférieure puis fronçait les sourcils, il pencherait la tête –comme pour être encore plus prés de la perfection, ses cheveux lui tomberait légèrement devant les yeux.
Enfin le morceau redevient plus calme, il relève la tête et repousse ses cheveux en arrière.
Moi je me tiens au bout de la queue du piano, ne pouvant me lasser de le voir lui, mais aussi de le voir jouer, d’entendre SA musique, SES mélodies, SES paroles, lui.
Parce que je sais que quand il compose, il se livre en entier, il ouvre son cœur comme des vannes et laisse couler le flot d’inspiration.
Au milieu de cette frénésie il écrit, il écrit sans cesse : partitions, paroles, mélodies ; il fait tout, il arrange les morceaux, dit aux autres musiciens comment ils doivent jouer.
Au final le résultat est sans précédent, il crée quelque chose de neuf, de magique, fait transporter les gens.
Je continue de le regarder, ne pouvant détacher mes yeux.
J’aime ce qu’il fait, je l’aime lui, j’aime ce qu’il dégage et ce qu’il m’apporte.
J’aime le timbre de sa voix, le toucher de sa peau.
J’aime sa façon d’employer les mots, de sourire.
J’aime sa démarche et son élégance.
Le morceau ralentit encore un peu plus et enfin s’arrête.
La pièce redevient calme, détachée de la sensualité de la musique, on pourrait imaginer de la vapeur violette et bleue qui disparaît par le toit.
Il lève la tête et son tendre sourire élargit ses lèvres.
Il a très certainement trouvé ce qu’il voulait dans mes yeux parce que les siens pétillent.
Il continue de me scruter, le rouge monte à mes joues, alors il se lève.
Il se lève, son costume retombe parfaitement sur les courbes de son corps – j’ai le temps de penser « mon dieu cette élégance » - et il approche, continuant à me fixer.
J’ai comme l’impression qu’il a aspiré les vapeurs bleues.
Maintenant il est tout prés, et cette proximité réveille quelque chose en moi.
Je voudrais courir loin, le plus loin possible.
J’étouffe de désir et de passion, et je sais que ses baisers, ses caresses ne l’apaiseront qu’à peine.
Toujours en me regardant dans les yeux, il prend me main gauche, la lève jusqu’à ses lèvres et l’embrasse.
Il tire sur mon bras et ainsi m’attire contre lui, dans un geste brusque mais mesuré.
En atterrissant sur son torse, ma respiration se coupe puis reprend, comme plus libre.
Je ferme les yeux et savoure l’instant.
Ses mains frottent mon dos, il sait que je suis émue et à deux doigts de pleurer.
Ce contact devrait m’apaiser mais, je sais que ce sera le dernier avant de longs mois où il sera loin, nous serons séparés par un océan puis après l’océan, ce seront nos obligations qui se chargeront de nous éloigner.
Heureusement que sa chemise est noire, personne ne verra les traces de mes larmes.
A présent ses mains entourent ma taille, il me détache légèrement de lui et rien que ce tout petit écart me fait souffrir.
Sa main droite vient soulever légèrement mon menton, jusqu’à forcer mon regard à croiser le sien.
Il me sourit péniblement et là, je comprends que pour lui aussi c’est dur, alors que je l’ai laissé porter ma tristesse, seul.
Il se penche vers moi, ses lèvres effleurent mes yeux, mes joues, mon cou telles des ailes de papillons, puis viennent se poser passionnément sur les miennes.
Nos souffles se font erratiques, la pression est trop forte pour moi.
Il coupe court à notre baiser et je me sens aspirer, comme dans une tornade qui me surprendrait.
La salle à la façade de verre disparaît dans le tourbillon.
Il me regarde m’éloigner contre mon gré, tend la main puis plus rien.
Je me réveille en sursaut, dans mon lit, les yeux baignés de larmes.
La musique résonne encore dans mes écouteurs et dégoûté, je l’éteins et le balance par terre.
Heureusement il fait toujours nuit.
Je me dis que lui aussi, en même temps que moi, regarde le ciel et pense à notre amour.
Bon, pour commencer je suis assez perplexe quant à la plupart des titres de tes textes, en anglais ? Pour quoi faire ? Je sais bien que ça fait "staïle" et que les trois quarts des utilisateurs d'internet s'anglicisent jusqu'a la moelle, mais bon. Quand on touche à un sujet sensible comme la littérature, à moins que le texte ne soit en anglais pour une raison précise, je ne vois pas pourquoi le titre devrais l'être. C'est assez inutile et me laisse dubitative. Enfin bref, passent les anglicismes mais ce rejet de la langue française, décidément, je ne le comprend pas et cela m'attriste.
Bon, ensuite (je commente l'ensemble, mais j'ai lu tous les textes) On voit aisément que tu as du mal avec l'imagination. Premièrement, thème récurrent : L'amour (et ça ne vaut pas que pour toi, il suffit de prendre un topic au hasard dans cette rubrique) et notamment l'amour impossible.
Ajoute à cela une belle louche de ce qu'appellent à la légère de jeunes débutants en écriture: la dépression, même s'il n'en ont même jamais vu la couleur.
Alors oui, ça manque d'originalité et d'imagination, sors de chez toi, bouge, fais des essais de description (oui à ce niveau c'est pas encore ça non plus ma pauvre) en observant le monde, ECRIS ce que TU penses et ce que tu VEUX écrire au lieu de taper au clavier ce que des "forumers" ont envie de lire et vont aimer, parce que c'est esthétique et consensuel.
Tu es un peu victime du syndrome des horoscopes : C'est tellement évident et banal que tout lecteur lambda se reconnaît dans tes textes.
Au passage, si l'on lit les noms que tu cites (Axel, Kaguya) apparemment tu as du mal à t'en sortir si tu ne ne reprends pas des personnages existants. Imagination, toujours imagination.
Enfin bon, au moins tu ne nous a pas pondu une "fanfic" c'est déjà ça.
j'espère que tu fera mieux par la suite, car sur le coup j'ai été plutôt déçue par ton boulot. _________________
Inscrit le: 22 Juin 2005 Messages: 1808 Localisation: Big brother is watching you.
Hey, contente d'avoir une réponse constructive ! Merci madameuh (: Je vais essayer de te répondre.. ^-^
Déjà, pour les titres en anglais... Bah... J'aime l'anglais. Je ne rejette pas la langue française Mais juste que si je m'écoutais, j'écrirais même tout en anglais. C'est ma langue préférée... ^-^"
Ensuite, pour l'amour... J'écris en fonction de mon inspiration. Quand j'ai des éclairs de lucidité j'écris (x souvent en fonction de ce que je vis en ce moment.
Puis même... J'aime mieux parler de ce que je connais... Je me vois mal faire une nouvelle sur "Comment la crise économique mondiale à-t-elle perturbée la vie du jeune Robert, enfant Tchétchène ."
(TES, Terminale Échecs Sociaux. o/ )
Piih, pour les descriptions... J'ai dut mal à voir ce que tu veux dire... ._. Les seules véritables descriptions de personne sont dans Sacred Love, écrit à l'époque pour autre personne que des forumeurs =D Dans ce cas, j'y ai décris mon utopie, pas celle des autres. J'ai posté ici pour recevoir des critiques, plusse que des "j'aime-j'aime pas" (:
Après, pour Medicine Poison, j'avais décidé de pas décrire Victoria. Puis quand j'ai dessiné le personnage dans ma tête, j'ai finalement décidé d'ajouter une description du visage, m'étant attachée à son personnage.
L'horoscope... Je souhaite à personne de se reconnaitre dans Medicine Poison, ou Broken Swain. Après, si on s'y reconnait, c'est que le texte touche la personne... Dommage si c'est banale, j'essayerai de faire mieux pour mon prochain scénario.
Mmmh, j'avoue, Axel, on trouvera facilement la référence =D Mais à l'époque, j'avais fais ça aussi pour quelqu'un d'autre, je lui avais promis de caser Axel dedans. Puis celle là est ma première, je pensais pas du tout faire un recueil avec. Pour Kaguya par contre, je l'ai moi-même inventée. Inspirée par une autre, mais je l'ai moi-même créée.
Au passage... Pour moi aussi, les fanfics, bien que certaines peuvent être très bien écrites, sont hérétiques J'en ferai jamais, même pour quelque chose que j'aime.
Voila Voila... Je te remercie pour ta critique, ça m'aidera à continuer. En espérant que tu aimera la suite ! Mukyu~
( Edit... Cette réponse est écrite en vrac, la tête dans la brume, sans relecture, m'en veux pas si c'est pas structuré, mal dit ou si y'a répétition ou un truc du genre... Hun Hun... )
Dernière édition par Lest le Ven 06 Nov 2009 16:47; édité 1 fois
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