| Orphée |
 Posté le: Mar 03 Avr 2007 02:56 Sujet du message: [Fiction] La clairière aux étoiles |
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Voici le prologue d'une "petite" fic, que j'ai commencé il y a peu de temps. Je mets "petite" entre guillemets, parce que çà risque d'être assez long tout de même^^ Bonne lecture !
La clairière aux étoiles
Prologue
Une nuit sans nuages, dans une ville éclairée par la lune et les étoiles. Pas un souffle de vent, la ville dort d’un paisible sommeil. Quelques véhicules circulent encore, malgré l’heure tardive. Un peu à l’écart de la ville se dresse un petit bâtiment, entouré d’un terrain divisé en carrés. Un homme éclairé par une lampe-torche fait le tour du terrain de fouilles archéologiques. Le veilleur de nuit, a bientôt fini sa tournée d’inspection et commence à se diriger vers le centre de recherches. D’un regard distrait, il parcourt une dernière fois les fouilles du regard. Lentement il arrive à l’entrée arrière du bâtiment. Un second veilleur le regarde entrer en souriant d’un air narquois.
-Tu as réussi à finir ta tournée, chapeau Marcel !T’as pas eu trop peur ?
-Tu es très drôle, Richard, mais je voudrais bien t’y voir, toi ! Ce terrain est vraiment bizarre, on dirait un espèce de cimetière.
-N’importe quoi ! Si c’était un cimetière, on aurait retrouvé des tombes, fait Richard en riant. Franchement, tu es trop superstitieux Marcel, tu vois des fantômes partout !
-Attends, l’interrompt le premier veilleur. Tu n’entends pas quelque chose ?
-Allons bon ,tu entends des voix maintenant.
-Non, c’est sérieux Richard. Il y a un bruit qui vient de dehors.
-Arrête Marcel, tu vas finir par me faire peur ! rit l’interpellé.
Soudain, un hurlement formidable remplit l’air, pénétrant par les moindres fentes des portes, des fenêtres. Le hurlement se poursuit encore et encore modulant entre plusieurs tons. D’un seul coup, le vent ouvre les fenêtres, brisant les carreaux. Les deux veilleurs se mettent les mains sur les oreilles et, horrifiés, aperçoivent plusieurs yeux brillants qui les regardent depuis le terrain vague.
-Bon sang, c’est quoi çà ? crie Richard.
Le vent continuant à souffler soulève des paquets de feuilles posés sur une table, les éparpillant sur le sol. Des halètements se font entendre, se rapprochent des deux hommes cloués par la peur.
-Ce sont des loups, hurle le premier veilleur. Des loups !
-Bien, tant que ce ne sont pas des revenants, crie le second pour se faire entendre.
Les deux hommes sortent leur arme de service et tirent sur les yeux qui se rapprochent à grande vitesse. Un coup de feu, deux… Certains s’écroulent, mais les autres s'approchent toujours. Un hurlement formidable vrille les tympans des deux malheureux et les loups sortent de la nuit, tels des ombres silencieuses. Ils n’ont plus le temps de faire face. Vite, les veilleurs rebroussent chemin et courent s’abriter dans une pièce donnant sur le terrain vague, mais plus sûre que le hall. Les loups se heurtent à la porte, grognant et hurlant comme des forcenés. Le premier veilleur reprend son souffle, et dit :
-Mais qu’est-ce que des loups viennent faire ici, et par où sont-ils arrivés ? Il n’y a pas de forêts aux alentours.
-Non, c’est vraiment étrange, et…
Le garde s’arrête, les yeux tournés vers la grande baie vitrée qui se trouve être le mur qui les sépare des fouilles. Ils sont, apparemment tombés dans la salle de réception du centre, qui permet d’avoir vue sur l’avancement des recherches sur le terrain. Et dehors, un spectacle inimaginable se déroulait. Une véritable meute de loups était arrivée d’on ne sait où, et avait pris possession de l’espace de recherche. Plusieurs creusaient la terre à des endroits opposés, et au centre, se dressait un loup blanc, dans une lumière toute aussi imaculée qui tombait du ciel, ou plutôt qui sortait de la terre., éclairant toute la scène. Le vent soufflait de plus en plus fort, faisant trembler la baie vitrée. Le loup blanc s’écarta et commença à creuser là où jaillissait la lumière.
Ce spectacle continua des heures durant, véritable épreuve nerveuse pour les deux gardes. Avant l’aube, enfin le loup blanc hurla et toute la meute disparut de la ligne de l’horizon.
Voilà, après une longue et fastidieuse lecture, vous pouvez enfin lâchez vos impressions^^ (je sais c'est plutôt bizarre comme toutes mes fics, d'ailleurs^^)
--Message edité par Kris le 2007-06-20 00:54:43--
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Cuimhnich air na daoine o'n d'thàinig thu
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| Little MooN |
Posté le: Mar 03 Avr 2007 17:27 Sujet du message: |
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Ca tu peux le dire xD
Nan mais c'est bien je trouve, bonnes déscriptions, pas mal de suspens, bravo !
J'adooore le titre ! 
Je trouve pas mal l'idée de loups qui sortent d'un champs de fouilles (tu te serais pas inspiré de "La nuit au musée" ?  )
Vivement la suite mais fait attention aux répétitions;)
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Sans drame, sans larme
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Puisqu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur |
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| Orphée |
Posté le: Ven 20 Avr 2007 23:25 Sujet du message: |
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Inscrit le: 11 Sep 2004
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Localisation: Dans la Ville-Lumière |
Et voilà enfin le chapitre 1 (je sais c'est long à venir^^). Sinon , je ne me suis pas inspiré de la nuit au musée, je l'ai pas vu ce film-là^^
Chapitre 1 L’amitié refusée
Il est quinze heures.
Au lycée de la rue Mystey, régnait une agitation anormale. Chahut dans les salles de classes, arrivée de nouveaux élèves, absence d’un professeur ? Hé bien, non. Tout simplement, une bagarre dans la cour qui avait débuté, on ne sait comment. Deux garçons face à face. Ils se toisent du regard. La colère est visible chez le plus petit des deux individus. Moyen en taille, d’environ quinze ans, avec ses cheveux presque noirs et en broussaille, il a vraiment l’air d’un tigre enragé. Ses yeux bleus fixent son adversaire qui, lui, le regarde d’un air goguenard. Le grand dadais qui a bien un ou deux ans de plus que lui, a l’air de s’amuser comme un petit fou.
-Excuse-toi, dit le petit.
-Ecoutez çà, ricane le grand, ce minus veut que je m’excuse ! Tu te prends pour qui ?
Des éclats de rire éclatent à certains endroits. Des types crient :
-Vas-y, mets-lui sa raclée à ce sale morveux, Steeve !
-Excuse-toi, répète le petit.
-Mais c’est qu’il insiste en plus. De quoi tu veux que je m’excuse, j’ai rien dit !fait Steeve d’un air innocent. Par contre, toi tu m’as bousculé à la sortie des cours.
-Je ne l’ai pas fait exprès, mais je ne supporte pas qu’on insulte mes amis et qu’on les frappe sans raison.
-Sans blague, Zorro est arrivé, s’écrie l’asperge dont la voix est couverte par les ricanements de ses camarades.
Il s’approche, tête baissée vers le tigre enragé qui soutient son regard. Il lève la main, ferme le poing et frappe l’adolescent au visage. Il ne bronche pas et sans mot dire, frappe de toutes ses forces l’ennemi. Celui-ci recule un peu, puis commence à rire, aussitôt imité par les terminales qui sont avec lui. Il attrape le garçon par le col et le rejette plus loin. Pas une grimace ; le petit se relève et envoie un coup de pied au visage de Steeve qui chancèle pour de bon cette fois. Il n’a pas le temps de se reprendre qu’un uppercut dans le ventre le fait se plier en deux.
-Sale morveux ! grogne –t-il.
-Désolé, je ne suis pas enrhumé, rétorque le garçon en souriant.
-Ca va être ta fête, sale mioche !
Un garçon qui n’avait pas encore ri, s’avança et s’adressa à Steeve :
-Ca suffit, maintenant Steeve. Soit tu fais tes excuses, soit je rapporte tes paroles au proviseur, à propos de ce que tu as dit à Robert. Tu sais qu’on supporte très mal ce genre de choses ici.
-Le proviseur ? Tu rigoles. J’en ai rien à faire , c’est qu’un bon à rien. Et je te signales au cas où tu l’aurais oublié, c’est moi qui commandes dans la cour. Compris ?
-Bien sûr, j’avais oublié que monsieur est un fils à papa bourré de fric ! Et tu penses pouvoir faire la loi, alors que t’es pas fichu de taper correctement un gosse ?
Steeve fusilla du regard l’impertinent et se dirigea vers lui, menaçant. L’autre d’un air indifférent, lui tourne le dos. Un coup de poing dans la tête le fait trébucher, puis un autre entre les omoplates le laisse sans souffle. Des rires éclatent dans la foule.
-Alors, qu’est-ce que tu disais ?
-Je dis que maintenant j’ai une bonne raison de te frapper ! répondit l’inconnu après avoir repris son souffle.
Une minute plus tard, Steeve était contre le mur, le pied du mystérieux intervenant sur la gorge. Souriant, il retire son pied.
-Maintenant j’espère que tu as compris qu’avoir un père qui fait la loi en ville, ne suffit pas pour pouvoir la faire à l’école. L’argent te permet d’avoir le pouvoir à l’extérieur mais pas ici ; est-ce que c’est clair ?
-Je me vengerais de vous tous et de votre bande de nuls. Vous croyez qu’à l’école l’argent ne compte pas, mais tu vas voir. Je vous réserve une surprise.
-Qu’est-ce qui se passe encore ? crie un surveillant alerté – un peu tard – par un élève, en s’adressant à celui qui s’était acculé Steeve au mur. Leyter, vous vous battez encore ?
-Désolé, monsieur, Steeve m’a frappé avant, c’était de la légitime défense.
-C’est vrai ?
-Parfaitement, dit le petit. Même que Steeve l’a frappé dans le dos comme un lâche.
Ce dernier fulminait, mais ce n’était pas le moment de montrer sa colère, pas devant un surveillant. Il prit alors un air de chien battu, et accusa Leyter, en le montrant du doigt, de l’avoir insulté et frappé ; de même que le petit.
-Monsieur Tommy Larrt, ça ne se passera pas comme çà et pour vous non plus, Leyter. Les graines de voyous n’ont pas leur place dans notre digne établissement !
-Dites çà à Steeve, rétorqua Leyter, ses yeux noirs fixant l’adulte. Ce fumiste ne sait qu’insulter les autres élèves et les frapper ; tout çà parce que son père est plein aux as, et qu’il croit pouvoir tout faire sans se faire punir !
-Votre insolence dépasse les bornes ! Allez chez le proviseur, immédiatement ! Tous les deux !
-Parfait, çà me permettra de mettre les choses au clair dans ma tête.
C’est un Leyter en rage, et un Tommy plutôt content qui prennent le chemin du bureau du proviseur. Aucun des deux ne parle. Plongés dans leurs pensées, regardant le plancher bien ciré. Enfin, Leyter brise la glace.
-Pourquoi t’as provoqué ce taré ?
-Minute, t’aurais laissé tes amis se faire taper par une ordure ?
-Oui.
-Alors, pourquoi tu m’as défendu ?
-Je ne t’ai pas défendu, répliqua Leyter, et ensuite j’ai répondu oui, parce je n’ai pas d’amis. Ca simplifie les choses, et c’est tant mieux.
-Ah ?
Ils replongèrent à nouveau dans le silence.
*
* *
Dans la cour, trois lycéens s’étaient réunis après la bagarre. Une discussion animée s’était engagée.
-Je te dis qu’il a eu parfaitement raison de se battre ! Toi t’es qu’une mauviette qui refuse toujours les mauviettes, s’écriait un petit gars avec des cheveux bruns, des yeux noisettes et ses cheveux en broussaille qui le faisaient ressembler à un enfant indiscipliné.
-La raison vaut mieux que la force, l’esprit surpasse la matière, déclama un garçon de taille moyenne, avec des cheveux noirs, aux yeux bleus, un brun rêveur, et qui avait une allure de philosophe endurci.
-Monsieur le philosophe qui se fait toujours taper dessus, assure-t-il qu’il ne faut pas se battre pour défendre ses amis ?
-Bien sûr que non, mais la violence ne résout point les problèmes. Il en entraîne d’autres, souvent bien plus gros que le souci de départ.
-Ah, il m’énerve avec ces phrases métaphysiques !
-Ce n’était pas vraiment de la métaphysique, se défendit Robert – c’était son nom.
La jeune fille qui n’avait pas encore parlé, rejeta ses cheveux brun clair en arrière et soupira. Ses deux yeux turquoise regardaient le deux garçons.
-Allons, du calme les enfants, Robert a raison, et Nell aussi. Ce n’est pas la peine de vous battre pour çà. Espérons seulement que Tom pourra s’en tirer sans renvoi.
-Et voilà ! Lina, la véritable voix de la sagesse a parlé, s’écria Nell en riant.
*
* *
Les deux jeunes gens sortirent du bureau du proviseur. Ils avaient été, tous deux, condamnés à six heures de colle. Rien que çà. D’agacement, Leyter shoota dans un caillou. Tommy sifflait, tout heureux, on ne sait pourquoi. Cela commençait à devenir exaspérant pour son compagnon, qui ne supportait pas ce genre de bruit. Apercevant ses trois amis, le garçon cessa de siffler et s’avança vers eux. Leyter, lui, continuait son chemin lorsqu’il se sentit tiré par la manche de manière impérieuse.
-Tu viens avec moi, dit Tommy. Pas question que je te laisse filer comme çà.
-Ah oui, ricana Leyter. Et pourquoi çà ? Je n’ai rien à voir avec vous. Et encore moins avec toi.
-Alors, tu te fais ramasser des coups à cause de moi, et tu dis que j’ai rien à voir avec toi. Je te signales que çà fait une dette pour moi.
-Tss, ces gosses, siffla le garçon. On les empêche de se faire taper et tout de suite, çà fait ami-ami. Je ne suis pas ton ami !
Tom le fusilla du regard, et tourna les talons ; Leyter fit de même et se dirigea vers la grille. Il est vrai que l’heure de la sortie était déjà dépassée depuis un certain temps. Aussitôt après avoir rejoint ses amis, il prit le même chemin, suivi des trois adolescents.
Chapitre 2 quand il sera écrit... En espérant que vous ne vous êtes pas ennuyés à mort^^
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| Little MooN |
Posté le: Sam 21 Avr 2007 08:35 Sujet du message: |
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Très bonne suite ! Totalement rien à voir pour l'instant, mais je suppose que ça ne va pas tarder ^^
J'aime bien tes personnages, chacun ayant son caractère bien défini;)
Bon courage pour écrire la suite !
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Sans drame, sans larme
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