| k-ly |
 Posté le: Sam 07 Mai 2011 22:51 Sujet du message: |
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![[Blok]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/blok.png "[Blok]")
Inscrit le: 16 Avr 2011
Messages: 137
Localisation: Dans les bras de Willy-chou <3 |
C'est trop bien !!! Vraiment trop trop bien !!! Is sont trop mignon Ulrich et Yumi !! <3
J'adhere completement !!! Vivement la suite !!
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On m'a offert un bout d'histoire où j'ai marché du côté chance.
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| Sturm |
Posté le: Dim 08 Mai 2011 11:09 Sujet du message: |
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Marchombre
Inscrit le: 15 Aoû 2010
Messages: 746
Localisation: Sur la voie de la liberté |
Coucou Léana !
T'aura mis du temps pour poster cette fameuse suite ,et j'ai mis du temps pour poster mon commentaire, donc on est quitte 
Mais ça valait le coup , j'ai bien aimé ce passage , où Ulrich et Yumi concrétisent vraiment leur relation, après les petits bisous voler un peu partout.
L'idée de revenir au banc du " copain et c'est tout" est original je trouve, comme tu l'as dit ,ils enterrent les mauvais souvenirs pour laisse place à leur toute nouvelle relation passionnée ^^ Ça fait rêver dit comme ça , lol ...
Et pour le coup du " Je t'aime ",perso je m'en fou un peu moi xD
C'est que 2 mots, qui veulent dire beaucoup de choses , d'accord, mais c'est pas obligé , surtout pour eux deux , qui ont une relation vraiment fusionnelle, qui se comprennent et se connaissent vraiment bien, je trouve que ça se passe de mots.
Bref, bonne continuation 
Dernière édition par Sturm le Sam 10 Sep 2011 07:44; édité 2 fois |
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| Leana |
Posté le: Sam 04 Juin 2011 18:52 Sujet du message: |
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Inscrit le: 09 Aoû 2010
Messages: 185
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Coucou tout le monde !!
Alors, j'ai décidé de répondre à ces derniers com's qui m'ont fait super plaisir. Et je viens aussi ici au risque d'en décevoir certains, parce que je n'ai pas avancé depuis. J'ai eu une idée pour débloquer la situation, mais j'ai avancé sur Comment tout est arrivé, c'est devenu presque ma priorité, étant donné que c'est la fic que je préfère, en partie parce que je sais comment elle va tourner, mais bon, j'essaierai, c'est promis, d'avancer.
Je n'ai pas décidé d'arrêter La demande, au contraire, je donnerai tout pour trouver l'inspiration T.T . Je ferais de mon mieux pour ne pas vous décevoir .
Sinon, merci à k-ly et Sturm pour son com's. D'ailleurs, pour ce dernier, je ne peux reprocher à personne de mettre du temps à commenter, car je suis la pro dans ce domaine x). Voilà. J'espère revenir sur ma fic avec un chapitre la prochaine fois.
Bisous.
Léana.
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Mes textes :
Les non-dits
Le temps d'une seconde
Un perce-neige
Saudade
« And I miss the way you make me feel, and it's real
When we watched the sunset over the castle on the hill » |
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| Wilson |
Posté le: Sam 04 Juin 2011 19:01 Sujet du message: |
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Inscrit le: 24 Fév 2009
Messages: 897
Localisation: Sur codelyoko.fr |
Franchement je te souhaite bonne chance et beaucoup de courage parce que j'ai connu sa. Franchement tu t'en sort bien alors continue. |
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| mini Yu |
Posté le: Mer 22 Juin 2011 15:00 Sujet du message: |
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![[Frelion]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/frelion.png "[Frelion]")
Inscrit le: 10 Juin 2011
Messages: 64
Localisation: Hum ? Très loin, perdue sans doute... |
Bonjour,
Ta fic est super !!!!
Une petite question ? à quand les dialogues (pensée, ect...)
Aelita/Jeremy ?
bon courage !
Note de Merenwen: Un petit tour par la case présentation histoire qu'on te connaissent mieux serait bien. |
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| Leana |
Posté le: Ven 09 Sep 2011 18:52 Sujet du message: |
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Inscrit le: 09 Aoû 2010
Messages: 185
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Alors bon... Ça va vous faire drôle peut-être, mais pas plus qu'à moi je pense, de, déjà, voir ce remontage de topic, mais aussi de savoir que, j'avais beau dire que je bloquais, que je bloquais, que je bloquais... Bah je vous ai pondu la fin de La demande... Ma première fic qui m'a permis de me faire connaitre ici..
Je profite ici pour dire aussi que j'ai recommencé à l'écrire, avec moins de fautes, plus de dialogue, plus de récit... Pour ceux qui voudrait la relire... Elle a et aura toujours une place spéciale dans mon coeur...
Je voulais aussi remercier wilson et mini Yu pour leur commentaires...
Et dédier, parce que c'était une promesse, que je pense elle ne verra pas mais... Dès le départ, ce passage, que j'ai décidé de mettre en fin, je l'avais dédié à Iglouska... Alors voilà...
Et je tiens aussi à préciser, qu'à cause d'Amalia, vous aurez surement un épilogue, mais je n'ai pas d'idée précise à proposer alors... Si vous en avez vous... J'vous en prie !
Bref, la suite et fin...
Yumi me surprendra toujours je crois. Enfin, j’en suis sûr plutôt. Me prendre au dépourvu, c’est sa spécialité, et elle s’y attèle tous les jours... Mais bon sang ! Bon sang quoi ! Elle a presque compris de suite pourquoi on était venu ici, et si ce n’est pas de suite, c’est en un temps record en tout cas, et elle a rendu mon plan extrêmement délicat, bah… Super simple... Enfin, la première partie de mon plan... Et la moins délicate... Mais bon... On ne va pas chipoter, elle m'a bien aidée sur ce coup là. Je saurais m’en souvenir, je le jure.
Et pis, si la première phase est bien passée, il n'y a pas de raison pour que la deuxième ne passe pas bien, non ?... Enfin, la première partie de la deuxième-partie-qui-est-la-plus-délicate et... Euh, je m'embrouille là, phase, pas phase, première, deuxième, début, fin, délicate ou pas… Ça ne le fait pas trop-trop... Pfou… Enfin ! On oublie ! ... Pourquoi, après tout, devrait-on - devrais- je ! - me préoccuper du futur quand on a - j’ai ! - un présent aussi agréable ? Ça sert à quoi, sinon à me rendre fou, et à m'empêcher de me concentrer sur ma petite amie et nos baisers qui s'éternisent, s’éternisent, et s’éternisent encore... Hum... Enfin bref !
Yumi et moi, on a fini par s'assoir sur ce foutu banc, qu'on avait pourtant à peine effleuré la première fois qu'ont été venu ici. Je l'ai prise sur mes genoux, pour ne pas dire encore une fois, pour nous caler plus confortablement, et depuis... Bah depuis, on est au paradis. C'est simple. Si simple. Et il n’y a pas d'autres mots pour décrire ça. Le paradis ! On a enfin officialisé notre relation, après tout ce temps, et ce jour est à marquer d'une pierre blanche, voir de deux. Même de trois ! Bref !
Yumi est à moi. Enfin à moi. Com-plè-te-ment à moi. Et, je pris pour ça, pour toujours, à moi. Tout comme moi je lui appartiens. Séparant nos lèvres une nouvelle fois, et me préparant au plaisir de pouvoir les re-souder à volonté, je m'accapare son visage et le caresse avec mes pouces. Yumi rougit tout en souriant, puis me fixe droit dans les yeux, et je me laisse envoûter par son regard de braise. Elle baisse un peu la tête pour être à ma hauteur, et dépose un baiser timide sur ma bouche en souriant. Rien de plus facile maintenant, alors que c’était si dur avant, de laisser passer ses sentiments par un seul regard, geste, mot. Là, un petit baiser suffit. Baiser qui s'enflamme très vite.
Je souris, passe ma main sur la courbe de sa taille. Pourquoi s’en priver après tout ? Yumi elle, glisse ses mains derrière ma nuque, juste à la racine de mes cheveux, et gratouille un peu, nous faisant rire. C’est le bonheur, purement et simplement. Je la fais passer à califourchon sur moi, ce qui n’a pas vraiment l’air de franchement lui déplaire, vu le sourire radieux et… Coquin ? Qu’elle me lance. Lâchant ses lèvres un quart de seconde, je frotte tendrement mon visage contre le sien. Un chien vous avez dit ? Bande de jaloux !
« Je t’aime… »
Et voilà ! C’est sorti tout seul. Et ce n’est pas plus mal comme ça. Par impulsion, comme souvent. Yumi par contre, ça l’a fait réagir bizarrement. Enfin, je me comprends. Son premier réflexe a été de ne rien dire. Le deuxième, de plaquer ses mains sur sa bouche, et d’écarquiller les yeux comme un poisson sorti de l’eau, sans parler encore. Puis, ce que je considère comme une réaction logique, elle a répété ces trois mots lentement, en me fixant dans les yeux, et elle m’a embrassé. Mieux. Bien mieux même. Parce qu’à un moment, elle m’a fait peur. Je veux dire, sa phase de « Mais qu’est-ce qu’il me raconte celui-là ? Je ne comprends rien… Ou plutôt, je ne suis pas sure de comprendre… Il a vraiment dit ça ? Mais que… ? C’est vrai ? ... Pourquoi ?… » a duré un peu trop longtemps je trouve. M’enfin.
Je teste une nouvelle fois l’effet de ces petits mots qui veulent tant dire. Et elle sourit. Et je recommence encore en lui déposant des bisous dans le cou. Et elle rit. Et elle m’embrasse. Et elle s’y met, à me le dire. Je disais le paradis tout à l’heure ? Mais on n’en avait même pas encore atteint la porte, tellement là, j’ai l’impression d’avoir brûlé une autre étape. Mais qu’importe ! C’est fait, c’est dit ! Elle n’a pas l’air brusquée, elle a juste l’air aux anges. Comme moi. Je décide d’en profiter, risquant le tout pour le tout en entamant la deuxième phase. Je plonge la main dans ma poche, mes doigts cherchant fébrilement la petite boite. Est-ce que… Je la serre dans ma main, angoissé tout à coup. Yumi se recule, me sentant surement trop tendu. Plus que ce que je n’aurais dû l’être, en tout cas.
« Ulrich ? Ça va ? »
Elle est tellement belle, dans cette robe rouge qui épouse parfaitement ses formes. Bon sang… Pourquoi le seul mot qui m’est venu pour décrire l’harmonie parfaite entre les courbes et le tissu est « épousé » ? Merde ! Mes ongles s’enfoncent dans le cuir de l’écrin, le marquant surement de petits croissants d’ongles anxieux. Qu’est-ce qu’il m’a pris aussi ?! Oh lala… Je m’efforce de desserrer ma prise, et retire doucement ma main de ma poche, la passant dans les cheveux de Yumi, qui commence à s’inquiéter un peu… Et merde ! Pourquoi j’ai l’art de tout gâcher quand tout va bien !? Je dois tenir ça de mon père… Je caresse son visage, puis descend et suis la ligne de son nez, terminant par poser un baiser sur sa bouche.
« Ça va… Bien sûr que ça va. Comment je pourrais ne pas aller, hein ? »
Mon sourire sonne un peu faux. Elle soupire légèrement, pas convaincue pour un sou. Je souris un peu encore plus, puis ris tout court. Il sonne quand même aussi un peu faux, mon rire, mais qu’importe ! J’ai toutes les raisons du monde d’être heureux, je le montre. Je profite. Yumi fronce les sourcils, puis hausse les épaules, l’air de penser un truc du genre « Faut pas chercher à le comprendre lui … ». J’en ris encore plus fort, ce qui achève de « l’énerver ».
Elle me colle une tape sur la tête, puis se redresse, et se lève brusquement, me tournant le dos. Qué ?! Non ! Je me relève d’un bond, m’apprête à la choper par la taille quand elle m’esquive, me tirant la langue puérilement. Je soupire intérieurement, souris narquoisement. Ah oui ?! Tu veux jouer à ça ma belle !? D’accord ! Je m’élance une nouvelle fois, essayant de la plaquer contre un arbre voisin… Aouch ! Loupé ! Elle éclate de rire, et s’enfuit en courant dans le parc, lançant quelques regards en arrière pour vérifier si je la suis. Je me relève tant bien que mal, et me précipite derrière elle. Et comment que je vais te suivre ma belle !
…..
Merde ! Merde, merde, merde ! Il est où ?! … Je tourne désespérément en rond pendant cinq bonnes minutes. Ce n’est pas vrai !? Je l’ai pommé ou quoi ?! Oh, Ulrich ! Merde ! Je scanne du regard les arbres. À tous les coups, il s’est planqué derrière, et attend de me faire peur en sortant au dernier moment et en criant « Bouh ! »comme un gamin. Les hommes, je vous jure ! Ce qu’il n’a pas encore comprit celui-là, c’est que je n’ai qu’une envie, qu’il me rattrape le plus vite possible et m’embrasse encore et encore. Et même plu… Enfin… Surtout maintenant qu’on est officiellement en couple. J’ai l’intention de faire ça, rien que le toucher et l’embrasser, pendant au moins les trois premiers mois de notre relation… Ce qui va s’avérer surement plus long, vu que c’est bientôt les grandes vacances. Je dois dire aussi que je ne suis pas pressée. Ne pas voir Ulrich pendant deux longs mois… Est-ce que je vais arriver ? En couple, officiellement, depuis une demi-heure, et déjà accro… Ah lala Yumi…
Ne le voyant décemment pas se pointer, et commençant réellement à m’inquiéter, je fais demi tour brusquement et repart de là où je viens, légèrement irritée. C’est alors que quelqu’un arrive par la droite, et me fonce littéralement dedans. Je tombe maladroitement sur le sol, l’abrutit finit sur moi.
« Aie ! Ça ne va pas !? »
Je lève prudemment les yeux vers le visage de l’inconnu connu. Oh non, pas lui… J’ai peur d’avoir reconnu la voix et je... Bingo ! .. Et merde ! Ses yeux noirs dévisagent indiscrètement mon décolleté, qui, vu la situation, est légèrement trop tiré vers le bas, et si je n’étais pas écrasée sous son poids, je jurerai que je lui en collerai une tout de suite ! Il me sourit ouvertement, la situation n’ayant pas l’air de le gêner plus que ça. Pas du tout même. Je pense même qu’il est carrément ravi. Tout bonnement ravi. Je lui lance un regard noir. Attends un peu qu’Ulrich revienne crétin ! Il va te passer l’envie de rire…
« Yumi ?! Oh ! * Sourire illuminé * Je te cherchais justement… Ça va ? »
Ah oui ? Cool ! Moi j’essayais de t’éviter justement. Putain mais tu ne vas pas bouger de là toi ?! Et ma soirée qui avait si bien commencé ! Je gigote dans tous les sens, essayant de le faire basculer sur le côté pour me libérer, mais il garde prise fermement, me bloquant au sol avec ses mains. Mes yeux lancent des éclairs, mais, bizarrement, il n’a pas l’air d’avoir peur. On dirait plutôt que ça… Ça lui offre l’effet inverse ! Beurk ! Je décide d’embrayer sur sa question, poussant toujours de toutes mes forces… Mais qu’il est lourd, je vous jure ! Et pas seulement par son poids…
« Dommage, moi je cherchais mon petit ami… » Sourire ravi, et sincère. J’ajoute ensuite, histoire de lui faire passer le message. « Et pis non. Ça ne va pas. Du moins, tant que tu seras à moitié allongé sur moi, ça risque d’empirer…»
Il semble comprendre, et s’empourpre faussement. Abrutit…
« Oh oui, bien-sûr, excuse moi… » Marmonne-t-il.
Prenant tout son temps, il se redresse lentement, commençant réellement à m’énerver. Il s’assoit sur mes jambes, tandis que je me relève, aidée de mes coudes, de quelques centimètres, ne pouvant faire plus. Puis j’essaye de le faire basculer, priant pour qu’Ulrich, mon Ulrich, apparaisse enfin. Ça ne serait pas du luxe ! William sourit, puis me bloque les poignets au sol une nouvelle fois et s’incline dangereusement près de mon visage. Attention l’beau gosse ! Fais gaffe, je ne suis pas d’humeur. Je le mets en garde, tout en l’atomisant du regard. Si seulement je pouvais avoir les yeux lasers de Superman, l’aurait pas tardé à dégager lui !
«William Dunbar… Dégage de là tu veux !? »
J’essaye de garder un minimum de dignité, et ne recule pas. Ce qui n’a pas l’air de le gêner, l’abrutit. Sans cligner des yeux, je le repousse encore. Du peu que je peux.
« Hm… Nan, j’ai plus envie ! »
Il sourit, de son sourire immature et irritant. Je m’enflamme immédiatement, réagissant exactement de la façon dont il souhaitait. Non mais franchement a-t-on idée d’être aussi… Aussi… Raaah !
« Quoi ?! William Dunbar, tu retire immédiatement tes fesses de là sinon je te jure que tu vas le regretter !! »
Je bouge encore, et comble de l’ironie, il bouge aussi, mais pas avec les mêmes intentions que moi. Abrutiiit !!
« Je ne crois pas non… »
Il se penche vers moi, soufflant sur ma bouche avec son haleine alcoolisée. Ah, je comprends mieux. Il m’écrase encore une fois de tout son poids, ce qui n’est pas peu et s’approche redoutablement plus.
« Allez ma chérie… On va bien voir qui de Stern ou de moi embrasse le mieux, ok ?… Yumi… Chérie, allez, détends-toi… Je suis sure que tu seras surprise du résultat, ma beauté, tu verras... »
Oh ! Beuh ! Il va me donner la nausée, ce type, avec ses insinuations. Ulrich, si tu m’entends, je t’en pris… Sinon, je n’hésiterais pas à envoyer ce nase à l’hosto, je préviens ! Alors il vaut mieux que quelqu’un m’en empêche avant que ça ne dégénère.
« Mais dégage de là triple idiot ! Lâche-moi ! Jamais tu n’arriveras à la cheville d’Ulrich, tu piges ?! Alors, arrête ! Tu perds ton temps ! William !? Ça suffit, lâche-moi ! »
Je me remue dans tous les sens, cherchant une parade à la catastrophe qui est entrain de se produire. Son souffle effleure mes narines. Oh, non, non, non, non, non !! Beurk ! Arrête, recule ! Il a du abuser du punch à la soirée, celui-là, ce n’est pas vrai. Ou alors il a rajouté quelque chose dedans ! Oh ! Quelle odeur ! … C’est alors qu’il commet l’erreur fatale - pour lui - de vouloir m’attraper le visage à la Ulrich. De un, c’est juste Ulrich, et de deux, il m’a lâché les poignets, ce con ! Ni une ni deux, ma main atterrit violement sur sa joue, et il recule, l’air hagard. Effet secondaire de l’alcool mon petit. Je me dégage violement de son emprise, le repoussant à coups de pieds et de poings. Non mais franchement ! William se redresse et essaye de m’attraper pour me ramener à lui encore une fois. Alors c’te fois, c’est celle de trop. Je vais le…
« Yumi ? … »
C’est alors que je me retourne, et constate que trois personnes sont là, en face de moi, totalement perplexes. Elles ont surement assisté à la scène, et n’ont rien compris. Oui, sauf que le blem, c’est que parmi elles, il y a la personne qui vient de parler, à savoir mon petit copain. Ulrich Stern. C’est là que moi je panique. Et s’il interprétait mal ce qu’il vient de se passer ? Remarque, avec la gifle, et le reste je … Heureusement pour moi, il avance, timidement, me rassurant du regard, et, une fois arrivé à ma hauteur, je me jette carrément dans ses bras, au chaud contre son cœur. Son odeur… Surpris, il m’enlace aussi après un instant d’hésitation. Puis, se penchant et écartant les cheveux de mon visage, il souffle sur ma bouche et embrasse finalement délicatement mon nez. Je fais la moue. Pourquoi pas la bouche, hein ? Il éclate de rire tout en attrapant ma frimousse débraillée entre ses paumes.
« Tu sais que tu fais peur des fois, toi ? »
Puis il sourit et dépose un petit baiser sur ma bouche. J’entends Odd faire un commentaire à la troisième personne, son ton enjoué résonnant dans tout le parc. Je capte aussi un grognement rageur, et un coup de pied hargneux balancé au sol. William… Il s’est enfin relevé. Je le regarde discrètement. Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?... Il passe et bouscule Ulrich exprès, nous séparant quelque secondes. Mon Samouraï se retourne, furieux, et j’ai l’espace d’un instant peur que la situation dérape davantage. Mais il se contente de lancer un regard narquois, ironique et puéril, et de revenir picorer ma bouche de baisers, pensant surement que ça suffit comme punition. Et apparemment oui, ça suffit amplement, puisque William se barre en cachant mal sa rage. Ulrich se recule, tout content, puis embraille.
« Je lui réglerais son compte à un autre moment à cet abrutit, t’en fais pas… Et il a pas intérêt à te remettre la main dessus sinon il va savoir comment je m’appelle… »
Je souris contre son épaule. Il est revenu.
« Mais oui, mais oui ! Bien sûr, bien sûr… » J’insinue ironiquement. « Dis plutôt que t’as peur de lui pour y aller maintenant, hum ? … »
Il se recule, d’abord choqué par mes propos douteux, puis, constant que je me fous complètement de lui, revient à la charge avec des petits bisous mouillés partout. J’éclate de rire bruyamment, tandis que ses mains parcourent mon corps de chatouilles. Ah, cet homme ! Il me tuera ! Ses pouces reviennent caresser mes joues, et il détache ses lèvres des miennes un court moment ; puis soupire, retire un mèche qui s’est échappée du chignon sur mon visage, tout en me couvrant du regard le plus tendre et le plus adorable jamais eu.
« Si je dois avoir peur de quelqu’un, c’est de toi…Parce que quand même, la gifle que tu lui as mise, je n’aurais pas aimé être à sa place… Et je pris pour ne jamais y être, d’ailleurs… »
Je glisse mes mains dans ses cheveux et souris affectueusement. Il est tout juste adorable comme ça. Je chuchote contre ses lèvres, tentant d’oublier le regard d’Odd que je capte en arrière plan. Et merde ! Je m’expliquerai après… Je caresse le visage d’Ulrich, un peu tendu.
« Mais tu sais que ce n’est pas le cas. Tu ne seras jamais à sa place, donc, aucun risque de te prendre une gifle. Et pis, pourquoi je te giflerai d’abord ? T’as quelque chose de tellement mal à m’annoncer, qui pourrait justifier une gifle de ma part… »
Il rougit violement, et sa main se dirige instinctivement vers la poche de sa veste. Que ? Qu’est-ce que ça veux dire ça ? Je suis son geste du regard, intriguée. Eh ! Mais c’est vrai qu’elle m’a l’air bien remplie cette poche… Hum… J’observe Ulrich plus attentivement. Il a l’air un peu inquiet, ses yeux dans le vague posés sur moi, et je peux presque voir défilé dedans les nombreuses pensées qui lui traversent l’esprit. Ses doigts se crispent sur l’ouverture du tissu, et y restent solidement accrochés, puis il grimace. Hm ? ... Portée par je ne sais quelle envie pressante, je glisse mes doigts en direction des siens, et essaye d’accéder à l’intérieur de la doublure. Qu’est-ce qui peux bien le mettre dans cet état et qui est capable de passer dans une poche aussi petite ? … J’ai à peine le temps d’effleurer le tissu, qu’Ulrich revient vivement à la vie et retire mes doigts, prestement, mais sans trop le montrer, puis les presse contre son cœur.
« Je… Je ne sais pas… Non… Enfin, non je … Je ne pense pas… »
Puis il semble vite reprendre contenance, et embrasse mes phalanges unes à unes, tout sourire, tout charmeur. Ulrich Stern… Si tu crois que… Je fronce les sourcils, contrariée - elle a quoi c’te maudite poche, hein !? - et il m’attire à lui, dans un baiser langoureux et tout juste irrésistible. Et qui dure un peu plus longtemps que la norme, mais je ne vais pas m’en plaindre. À la fin, j’en ai littéralement les jambes qui tremblent sous le choc. Wouah ! Ça c’est du baiser ! Et l’autre prétentieux qui disait tout à l’heure que… Pfou ! Seigneur ! Il me lance ensuite son fameux sourire en coin, qui achève de me retourner l’estomac dans tous les sens, et enchaine sur cet air sur de lui qui le rend... Indécemment énervant ! Et irrésistiblement attirant…
« Et pis, je ne suis pas trop mignon pour risquer une baffe, quoi que je fasse ? Hm ? … »
Oh si ! Trop mignon ! Et c’est trop p’injuste ! Je fais la moue, mais il n’est pas dupe du tout. Il se repenche, souriant ouvertement, et tout à fait fier de son effet. Ce serait un chien qu’on le verrait remuer la queue en sautillant ! Namého ! Franchement ! Il passe ses mains sur mon visage, mon cou, mes épaules, et mêmes jusqu’à mes hanches et… Bon dieu, il sait y faire pour changer de sujet lui ! J’oublie tout en un seul regard « mal » placé sur ma poi… Enfin ! Alors avec ça… Seulement, il y a un hic ! Le fait qu’il est déployé tant d’énergie à changer de sujet fait que cette veste et ses mystères m’attirent encore plus… Eh oui ! J’suis têtue, comme lui, et je l’assume ! Je décide donc de garder dans un coin de ma tête l’histoire de la poche, ainsi que la fermeté géométrique qu’il m’a semblé effleurer dedans…
Attends !? Fermeté, ok, mais… Géométrique ? Carré ? Et volumineuse ? … Comme…. Comme une boite ? Oui, une boite ! Une petite boite ou plutôt... Ou plutôt… Ou plutôt un…Un… Une … Une sorte de… D’écrin de…Un écrin pour… Un écrin qui… Avec… Non ! Se pourrait-il que… Mais c’est impossible !
Je le regarde, ahurie, puis secoue la tête de gauche à droite, chassant à moitié cette pensée de ma tête ! Tu es folle Yumi ! Totalement folle depuis que tu le connais ! Arrête d’imaginer des trucs aussi tordus bon sang ! Un écrin ! Et pis quoi encre ?! Une demande en mariage tiens !? C’est de pire en pire ! Ça fait à peine une heure, même pas, que vous êtes ensemble, et tu penses déjà au mariage ? Ressaisi-toi ma fille !
Je lance un regard noir à mon petit ami, qui à l’air plus que perdu. Ulrich, tu me tueras ! Puis je décide de sauver les apparences - il ne faut surtout pas qu’il devine ce qui vient de me traverser l’esprit - et lui saute au cou pour l’embrasser à pleine bouche, impatiente quand même de connaitre le fin mot de l’histoire…
« T’as vu ça ma jolie ? Je t’avais dit que ces deux là étaient un cas ! »
Je me retourne vivement, écarlate, ayant oublié la présence de ces deux là. Odd et sa cavalière qui… Quoi ?! Ce n’est pas vrai !? Mais… Mais ce n’est pas vrai ! Mais qu’est-ce que… J’ouvre la bouche en grand tandis que celle-ci répond à son chevalier servant - qui bave littéralement devant elle -, sans toutefois me lâcher des yeux, un vicieux petit sourire scotché aux lèvres.
« Je t’avoue que c’est vrai, mon petit Odd… Je ne te pensais pas comme ça Yumi, vraiment…Si libre, si… Ah lala… Remarque, maintenant je comprends mieux pourquoi tu renvoyais sans cesse valser Angel… L’a beau avoir la beauté d’un ange ce type, ton mec, c’est carrément un Dieu ! »
Elle a dit ça avec un aplomb étonnant, tandis que je vire au homard grillé. Mais merde ! Qu’est-ce qu’elle fait là celle-là!? Je n’ose même plus regarder Ulrich, tellement je me sens honteuse, puis je bafouille en direction de l’intruse.
« Je… Je peux … Je p… Peux savoir ce… Ce que tu fais là, toi ? »
Elle s’élance vers nous en souriant, puis s’incline devant Ulrich, qui peine à articuler un « Vous vous connaissez ? » audible. À vrai dire, j’ai peur qu’il ait tiqué sur Angel, étant donné que je n’en avais jamais parlé avant. Ni à lui, ni à Aelita, ni à personne. Je crois même qu’Hiroki l’a fermé, alors… Je me tords les doigts dans tous les sens. Déjà que William le mettait hors de lui, s’il découvrait que j’avais en plus un prétendant de vacances, c’était foutu… Je pense qu’il va falloir que je m’explique, vu le petit regard en coin qu’il me lance... Aouch !
« Je m’appelle Carrie. Carrie Daniels. Une grande amie de vacances de Yumi, à qui elle raconte plein plein plein de trucs » Avoue-t-elle avec un grand sourire.
Ulrich le lui rend, et elle s’évente, la séduction emmenant de ses beaux cheveux blonds se répandant dans l’atmosphère ambiante. Je l’assassine du regard. C’est mon petit ami ! Elle embraye, m’ignorant royalement, et me mettant hors de moi.
« Donc toi, si j’ai bien compris, t’est le bel Ulrich toi, c’est ça ? Celui qui fait tanguer son cœur, et qui est la cause du brisement de ceux d’autres jolis garçons * Rire * Enfin… Enchantée de faire enfin ta connaissance, je vois que Yumi ne me - nous et leur - mentais pas… » Ajoute-elle en lui tendant la main, et en le reluquant plus de temps que nécessaire...
Je fais la moue. Elle est carrément entrain de le déshabiller du regard, c’est indécent ! Je sais qu’il est bien foutu, merci ! Bon sang, elle ne changera jamais ! Ulrich serre sa main, un petit sourire amusé aux lèvres qui me fait tiquer. Eh ! Non ! Ne me dites pas que lui aussi il la trouve jolie. Un élan de jalousie me compresse le cœur et les poumons. Carrie… Je la dévisage de haut en bas, essayant de voir ce que peux y voir un garçon comme Ulrich. Elle est tellement jolie que je crains pour la sécurité de notre couple, déjà… Ce n’est pas vrai, mais ce n’est pas vrai ! Carrie, il fallait vraiment que tu te pointe, toi et tes atouts visibles. Et ta robe trop… Carrie ! Oh, je ne t’en veux pas mais… Vraiment…
Heureusement pour moi, Odd arrive et l’attrape par la taille, possessivement. Je soupire de soulagement, et lui fais un clin d’œil en guise de remerciements, auquel il répond par une grimace très significative. Je comprends alors qu’il n’a pas peur qu’Ulrich aille vers Carrie et me lâche, mais plutôt que Carrie le lâche pour Ulrich. Il fait la moue quand Carrie lui sourit furtivement, puis retourne voir Ulrich. Odd n’a pas l’air d’avoir digéré le « Dieu » de tout à l’heure, et je le comprends… Captant le regard à la fois amusé et désolé de mon Samouraï, j’éclate de rire pour détendre l’atmosphère et le chope par la taille. Namého ! À moi j’ai dit ! J’observe Carrie qui me sourit, puis lève les yeux au ciel, avant de se tourner vers Odd. Bien ! L’est à moi, capiche !? Elle rejoint mon rire, qui finit par gagner toute la petite troupe, puis nous décidons d’un commun accord qu’il fait trop froid pour rester dehors. Et pis, les Einstein et le bal proprement dit, avec son concours, et son buffet bien sûr, nous attendent.
…..
Donc, si j’ai bien tout compris, c’te Angel c’est un pote de vacances qui draguait Yumi… Bah pendant les vacances ! Quand je n’étais pas là, et que je ne pouvais rien deviner ! Bien ! L’a une chance folle que je ne parte pas en vacances avec elle moi, je le dis clairement, je lui aurais fait bouffer mon poing avant qu’il n’ait eu le temps de dire un seul mot doux à Yumi. Foi de Stern ! Je suis énervé, énervé à juste titre je pense, de ne pas avoir été averti de l’existence de ce minus. Surtout que Carrie me l’a montré en photo, et il m’a l’air d’être plus qu’un simple rival de pacotille. Il ressemble un peu à Odd d’ailleurs, dans un style moins excentrique quand même. Avec une gueule d’ange et un sourire qui tue d’après notre nouvelle amie… Odd a d’ailleurs l’air complètement fou d’elle. Je ne l’ai jamais vu comme ça avec une nana. Il se retient même de manger trop, trop vite, trop goulument, trop salement… J’vous jure ! Ça fait plaisir à voir…
Yumi se cale contre moi, perdue dans ses pensées, et me caresse le visage doucement. Puis, posant sa main sur mon torse, tourne mon visage de l’autre pour m’embrasser amoureusement. Hm !? Que ?! Je me laisse faire, savourant ce baiser avec un plaisir coupable. Je suis tendu, elle le voit bien, et je pense qu’elle se sent fautive de me voir comme ça. Elle lâche ma bouche et me contemple, attendant une réaction de m part. Après tout, c’est elle qui vient de m’embrasser, en public ! Je tire une petite moue contrariée. Non pas que je veuille la rendre mal à l’aise mais… Je lui en veux qu’elle m’est caché ça, c’est tout. Parce que je ne peux m’empêcher de penser au « Copain et puis c’est tout » de l’année dernière… Parce que je… Ça me travaille sérieusement. Parce que… Parce que ça s’est passé à la rentrée… Après les vacances donc... Après qu’elle l’ai vu… Et si… S’il avait eu un rôle dans notre séparation ? Et si… Et s’il y avait eu entre eux quelque chose de plus fort que l’amitié pour la convaincre que je n’étais pas le bon ? Et … Et si c’est le cas, pourquoi revenir à moi maintenant ? Pourquoi accepter ? Parce que… Il l’aurait larguée ? Yumi ? J’ai du mal à y croire… Oh bon sang, tant de questions, et si peu de réponses….
Les autres doivent sentir un léger et soudain trouble entre nous, car Odd se lève, et invite galamment Carrie à danser, en vrai gentleman. Je réalise aussi d’un coup que Yumi et moi n’avons même pas dansé. Enfin, que je ne l’ai invitée à aucune danse. Je m’en veux, surtout maintenant qu’on est, pour ne pas dire déjà, en froid. De son côté, Aelita tire aussi Jérémie par la manche, loin de nous deux, mais ailleurs que sur la piste. Elle sait bien que Jérèm’ a deux pieds gauches, et pas un très bon sens de l’équilibre. En d’autres circonstances, j’aurais été super content d’être seul avec elle, même si techniquement, on ´tait dans un gymnase bondé, mais… Mais là, ça m’a un peu passé l’envie. Dommage… Plus que dommage. Je me dégoute littéralement de réagir comme ça. Moi qui me faisais une joie de savourer enfin ces premières heures officielles pour nous deux, c’est raté...
« Ulrich… »
Je tourne la tête vers Yumi. Dieu qu’elle est belle ce soir ! Tellement belle, avec ses lèvres rouges tentatrices et ses yeux envoûtants et… Éplorés ? Hein ?... Oh… Elle a une tête tellement désolée et attristée de voir que je lui fais la tête que… Je soupire ; esquisse un pauvre sourire pour la rassurer, et la convaincre que « Oui, ça va, c’est rien… Tant pis, pas grave ! Oublie ! », mais ça ne fonctionne pas. Elle baisse la tête ; ses épaules tremblent... Impossible ! Impossible de la bouder trop longtemps. Impossible de lui en vouloir. Impossible de… C’est juste impossible… Impossible de ne pas l’aimer à la folie… Elle relève les yeux, les ancrent aux miens. Sa bouche s’entrouvre pour prononcer mon prénom, et je suis hypnotisé, encore. Je veux t’embrasser Yumi… Je n’ai qu’une envie, c’est de te couvrir de baisers jusqu’à ma mort, tu le sais ?… Dieu que je t’aime, toi …
« Ulrich, je… Je sais que tu m’en veux pour Angel, pour ne t’avoir rien dit, mais… Mais si justement je ne t’ai rien dit, c’est que je… Je ne voulais pas que tu t’enflamme pour un rien, c’est tout ! Comme pour William la dernière fois, parce que… Parce qu’il n’y a strictement rien à savoir… Parce que je… »
Elle a les larmes aux yeux, et s’efforce de souffler un bon coup avant de continuer. Je n’arrive pas à croire qu’elle est dans cet état-là à cause de moi. Ma belle geisha… En larmes ? Non ! Hors de question qu’elle pleure à cause de moi. Yumi, s’il te plait. Je l’attire dans mes bras, cale ma tête dans son cou et le couvre de petits bisous tout doux, ne pouvant résister à la tentation de l’avoir si près. « Non ! » J’ai envie de crier. « Surtout, ne pleure pas. Je t’en prie…Tout mais pas ça… » Mais je n’y arrive pas. La gorge sèche, rien ne sort.
Je me contente de la bercer dans mes bras, et me jure de tout faire pour empêcher une unique larme de couler de ses beaux yeux. Ça, je ne pourrais pas le supporter. De la faire pleurer. Pas une larme Yumi, je t’en pris, ça fait trop mal… Je ne l’aurais jamais cru capable de pleurer. Non pas que je dise qu’elle soit insensible, au contraire, mais…Bon sang, c’est Yumi quoi ! Qui… Qui n’a jamais montré ses sentiments pour moi, ou si peu, et récemment…. J’ai bien remarqué que le fait qu’on se rapproche l’ai perturbé. Beaucoup même. Trop ! Elle m’a soudain l’air plus fragile, plus ouverte. Plus sensible, c’est le mot. Elle me serre tellement fort, à m’en faire presque mal, puis soupire dans mes cheveux, avant d’exploser.
« Parce que je ne ressens absolument rien pour Angel, tu comprends ? »
Elle relève la tête capte mon regard, et plante fermement ses yeux dans les miens, sans siller. Puis, pour la deuxième fois en trois ans, espacés de même pas une heure dans la même, elle répète ces mots magiques. Plusieurs fois…
« Parce que c’est toi que j’aime, Ulrich... Parce que c’est toi qui me rends dingue et qui me mets dans des états pas possibles. Parce que y’a que toi qui est capable de bousculer ma vie, mes émotions, mes sentiments. T’es la seule personne avec qui je perds le contrôle ! Parce que… Parce que quoi que je fasse, ou que j’essaye de faire pour y remédier, c’est toi ! Toi, et personne d’autre, t’entends ! Personne ! Parce que je deviendrai folle de te perdre maintenant, tu comprends ça aussi !? Parce que je ne peux pas… Je peux plus… Et c’est pour ça qu’il m’a fallut tant de temps pour me décider à t’en parler et... Je voulais savoir si je te plaisais autant que ça… Si… Si tu ne risquais pas de me larguer quand t’aurais eu ce que tu voulais de moi, tu vois... Parce que… Parce que je t’aime moi, bon sang… Et si je devais te perdre maintenant je… Je ne pourrais pas… Je t’aime trop, c’est tout… »
Je suis scotché. Paralysé par ses aveux. Jamais elle n’a été aussi sincère, et jamais elle n’a lâchée ce qu’elle avait sur le cœur… Peur que je te largue ? Mais je t’aime moi ! Je… Ses derniers mots résonnent en boucle dans ma tête « Je t’aime trop, c’est tout… » Et moi ? Hein, et moi ?! Comment je peux t’aimer autant, hein ?! Je chope le visage de Yumi, presque violemment, et l’attire vers moi subitement, sans prévenir, en la prenant par surprise. Pourtant notre baiser est tout sauf brutal. C’est doux, c’est fruité, c’est amoureux… C’est agréable. C’est normal.
Mais quand j’arrête ce baiser, Yumi n’a pas l’air vraiment convaincue. Je le vois dans ces yeux. J’ai appris à lire en elle. Et là, ce que je vois, c’est que ce n’est pas qu’elle ne me croit pas, sur mes sentiments pour elle, mais c’est qu’elle a besoin de plus, je le sens… Cette histoire de doutes l’a blessée plus que ce que je pensais, alors que bon sang ! C’est moi qui devrait être blessé, non ?…
Encore une fois, l’objet dans ma poche semble me peser lourd, très lourd, et je m’interroge… Est-ce que ça, ça suffirait à te convaincre que je t’aime Yumi ? Je lève la tête, risque un autre petit baiser, accepté, et la baisse à nouveau, fermant les yeux, évaluant la situation… C’est vrai que j’avais prévu de lui offrir ce soir, mais…J’ai des doutes. J’ai tellement peur qu’elle le prenne mal, moi aussi. Une telle demande, ce n’est pas rien ! Je serre les lèvres, pesant le pour et le contre, tandis qu’une larme roule sur la joue de Yumi…
Je redresse la tête vivement, sentant son menton trembler, et regarde cette goutte d’eau salée couler le long de sa joue, puis tomber dans son décolleté. Je l’attrape de justesse et l’essuie, ayant presque la main dans sa poitrine, mais je m’en fiche. Yumi se tend, choquée par mon geste, plus que déplacé je l’admets, et je la contemple un moment, puis embrasse la petite perle d’eau sur mes doigts. Je prends les mains de Yumi, qui ne comprend plus rien, toujours perturbée parce que je viens de faire. Je les pose contre mon cœur, et embrasse le sillon d’eau salée que cette larme de douleur a tracé. Yumi se raidit un peu, s’habituant difficilement à ces nouvelles caresses. Lorsque j’arrive au niveau de son cou, je la sens qui ferme les yeux, et pose sa tête sur mon épaule, tout en s’efforçant de se calmer. Puis j’embrasse le sommet de sa poitrine généreuse, là où j’ai repêché cette larme funeste. Elle soupire, mais de quoi, je n’en sais rien. Je murmure, la tête entre ses seins.
« Je t’aime Yumi… Et quoi que je doive faire pour te le prouver, je le ferais. Je t’aime plus que tout, tu comprends aussi ? Et jamais je pourrais te quitter ou te faire du mal. Je ne me le pardonnerai jamais… Jamais, t’entends… Et je n’ai pas attendu ce moment depuis qu’on se connait, ou du moins, depuis que je suis sûr de mes sentiments pour toi, pour le laisser filer entre mes doigts à cause d’un simple problème de vacances ! Je n’en ai rien à foutre de ce type, et je suis prêt à te croire. Tu dis qu’il ne s’est rien passé, et que tu ne l’aime pas, d’accord. J’oublie, je tire un trait dessus, ou je lui casse la gueule, ce que tu veux ! Mais je t’aime, et moi aussi je refuse de laisser tout ça se gâcher, alors que ça avait si bien commencé… Et… Et bon sang, si c’est une preuve d’amour de ma part que tu veux, je suis prêt à t’en fournir tous les jours, toutes les heures, ou mêmes toutes les minutes, du moment que tu reste… D’ailleurs même si partais tu risquerais de m’avoir aux basques encore longtemps… Je… Je ne peux pas renoncer au bonheur Yumi, maintenant que ça y est, j’y ai eu droit… »
Je relève la tête, et, apercevant ses yeux humides prêts à exploser, je dépose un baiser sur ses paupières. Une nouvelle larme roule, et meurt sur les lèvres de ma japonaise. Je la regarde, les embrasse aussi. Encore, et encore, et puis encore.
« Je t’interdit de pleurer… » Je souffle contre sa bouche…
Yumi passe sa main dans mes cheveux, les emmêlant davantage, cherchant à se distraire pour se laisser aller. Je pense que mon discours a eu son petit effet. Malgré tout, je suis décidé à lui offrir des preuves. Ma main effleure son visage, et descend, d’abord sur son cou, puis descend encore, encore. La respiration de Yumi s’accélère perceptiblement contre mes lèvres. Puis, j’abandonne à regret le buste de Yumi, et plonge la main dans ma poche, bien décidé à la lui sortir, cette première preuve d’amour qu’elle me réclame tellement. Mes doigts se faufilent dans la doublure du tissu, s’accrochent au cuir de l’écrin, et je commence à retirer ma main de ma poche, convaincu du bien fondé de ce qu’elle renferme, quand…
« Quoi ?! Pardon ?! Qu’est-ce que tu dis ?! Oh mais ! Ferme-là abrutit ! Oui, parfaitement, ferme là avec tes conneries débiles pour débutant ! Je vais t’apprendre à mentir moi ! ... Quoi ? Toi aussi tu déraille !? Franchement, j’te pensais mieux que ça ! Hein ?! .. Roh !! Laissez passer ! Faites moi voir ça !? Poussez-vous !! … Mais que… »
« Tu vois, que j’avais bien raison ! Ils se sont mis ensemble ! » Hm ? Sissi ? Hervé ? Que ? Qu’est-ce que… ?
Je recule, à contre cœur, séparant mes lèvres de ma belle. Yumi soupire, et sourit malicieusement. C’est son moment de gloire, elle va pouvoir se venger de Sissi une bonne fois pour toutes, comme je l’ai fait un peu plus tôt avec William. Je lui souris aussi, et me retourne pour admirer le spectacle. Sissi est plantée devant nous, concentrée sur ce pauvre Hervé qu’elle atomise du regard. Le pauvre a surement eu la mauvaise - très bonne ! - idée de lui apprendre la nouvelle qu’Odd s’est empressé de divulguer à tout le monde en un temps record. À savoir que Yumi et moi, on est officiellement ensemble ! Sissi, raide dans sa robe trop courte, trop échancrée, et trop moulante, est furieuse. Quoi ? Elle croyait vraiment - encore ? - que je m’intéressais à elle ou… Ou quoi ?! Je soupire ; me retiens de lui balancer qu’on n’est pas dans un club de Streap-Tease à la vue de sa tenue, mais bien à un bal de fin d’année. Vive les tenues provocantes qui ne provoquent rien ! Mais je préfère me taire malgré tout ce que j’ai à dire. Yumi, comme Sissi elle-même, pourrait croire que c’est un compliment que je lui fais. Ou pire ! Que j’apprécie ce que je vois ! Ce qui, Dieu m’en préserve, est loin d’être le cas… Franchement, comment à-t-on idée de s’habiller si indécemment ? Si elle se croit excitante… Elle se trompe complètement… À part pour son cavalier, je pense.
« Ta gueule, crétin ! » Hurle-t-elle sur le malheureux Hervé, qui, je le vois bien, n’échangerait pourtant sa place pour rien au monde, étant donné qu’il a une vue plongeante sur la poitrine de sa cavalière, qui a pris dix, voir quinze centimètres en plus, perchées sur des talons hauts qu’elle n’a pas l’air de maitriser, vu les quelques battements d’ailes qu’elle donne de temps en temps.
Puis elle se tourne vers Yumi et moi, les mains sur les hanches, et mets un temps affreusement long à comprendre ce qui se passe sous son nez. Pourtant, je trouve la situation assez claire, - transparente même ! - même pour l’idiot le plus fini du monde. Quand un homme tient une femme sur ses genoux, ça veut déjà dire qu’il y a quelque chose de particulier entre les deux. Ne serait-ce qu’une bonne amitié. Voire une très bonne. Quand une femme est à califourchon sur un homme, ça veut déjà dire qu’on est au moins au niveau au dessus de la chose. Mais alors quand en plus ils se roulent une pelle, en public, faut franchement pas être Einstein pour capter le message.. Mais Sissi n’est visiblement pas Einstein, et risque de ne jamais l’être, malheureusement pour moi...
« Ulrich, chéri, tu… Oh, mais… » Et là, j’y ai cru ! Je vous jure ! J’ai cru qu’elle avait compris… Entre les rumeurs, tout, elle aurait du comprendre tout de suite…. Mais non… On ne refait pas les Sissi…La Sissi, parce que, que je sache, il n’en existe qu’un exemplaire au monde. « Hein !?? » Lâche-t-elle, furieuse en considérant Yumi sur mes genoux. « Ishiyama !! Lâche mon Ulrich tout de suite compris !? »
Je soupire ; Yumi glisse sur mon épaule, et fait pareil, blasée. J’assassine ensuite Sissi du regard, décrispant mes doigts douloureusement. J’étais si prêt, merde ! Puis je réalise que l’endroit où nous sommes, à savoir le bal proprement dit, la fête, le buffet, l’attroupement, les paparazzis… Ne convient pas pour ce genre de déclaration. De demande, plutôt. Ni une, ni deux, sans prendre compte de Sissi qui s’apprête à parler, je me lève vivement, entrainant Yumi avec moi qui manque de trébucher et de briser son joli nez sur le sol. Je la rattrape par réflexe, la relève d’un même mouvement, et m’excuse par un doux regard et un petit baiser volé. Puis, voulant exceller dans le rôle du prince Charmant, je passe un bras sous les épaules de Yumi, et l’autre sous ses genoux, et la soulève comme une princesse. Elle pousse un petit cri surpris, et s’agrippe à mes épaules, presque douloureusement.
« Mais qu’est-ce qui te prends ?! Ça va pas ou quoi ?! » Je lui lance un sourire éclair, ignore royalement Sissi et toute sa clique, et sort, Yumi dans mes bras, qui lâche un petit rire. « Tu ne m’as même pas laissé le temps de répliquer, vilain ! ».
Je souris, un sourire grimace. « C’est parce que c’est une urgence, ma belle… »
Je manque de trébucher, et me rattrape sur une table, pas loin de la sortie. Sissi s’est perdue dans la foule, heureusement. Je m’autorise une pause. C’est plus dur que prévu le rôle du Prince Charmant... Yumi éclate de rire, et gigote pour que je la fasse redescendre. « Tu vas tomber, je suis trop lourde » semble-telle me dire par télépathie. Je lui souris pour la rassurer, et m’amuse à la faire sauter en l’air et la rattraper. Pas très haut, je l’admets. Elle pousse un cri aigu, et je ris, fier de moi. Ça doit être la robe les kilos en trop, elle était plus légère dans mon souvenir… Qui date de ce matin, il me semble, quand elle a faillit tomber à cause de cette foutue banderole là-bas… Je contemple ce bout de tissu suspendu. « Le couple Kadicien de l’année ! ». La « cause » de notre premier baiser. Et je souris, puis fais la grimace.
Avec la rumeur - véridique - qui court sur notre couple à Yumi et moi, il a de fortes chances, d’une qu’Odd nous ai inscrit, et de deux, qu’on soit élus. J’avoue que ce qui m’embête le plus, ce n’est pas le fait de signer c’te banderole, de sourire sur la photo, ou de danser cette valse - ça fera au moins une danse pour Yumi, et puis, la valse, je maitrise -, c’est plutôt c’te foutue interview avec Milly et Tamiya. Elles ne vont pas nous lâcher d’une semelle. Ça promet. Enfin, seulement dans le cas où on serait élu… Et je continu à prier pour le contraire, mais bon, les chances sont minces… Je me retourne vers Yumi, qui me sourit, puis le penche malicieusement, m’offrant une vue saisissante sur son décolleté. Gloups !
« Ouh, mais c’est que tu m’as l’air pressé toi … » Susurre-t-elle dans mon oreille. « Et tu m’amène où beau brun ? »
J’avale ma salive de travers, et ferme les yeux. Si elle pense qu’elle peut me faire changer d’avis avec ça… C’est le banc, où on va, pas la chambre, et quoiqu’elle… Elle sourit, me lance un regard flamboyant. Rah ! Ça c’est… Provocateur... Pas comme l’autre pimbêche archi-maquillée, tirée, et sophistiquée ratée ! … Je contemple une nouvelle fois Yumi… Et merde, non ! Ce… Cette… Preuve d’amour, je la réserve pour plus tard. Je fais la moue. Dommage… Yumi se penche encore, et je résiste à l’idée de regarder plus bas. Mes yeux dans les siens, je souris, satisfait de ma réaction, en secouant la tête de droite à gauche, avec mon air de « Ça ne marchera pas ».
Yumi fait la moue durant une seconde, puis sourit d’un coup, comme si elle était fière de moi. Et là je comprends, et j’ai un sourire gêné. Ah ? Parce que c’était encore un test, ça ? Pour voir si je ne voulais pas d’elle que pour ça ? Je suis choqué, blessé même, mais je ne laisse rien transparaitre. Et puis, d’un côté, je comprends sa réaction. Enfin, à moitié. C’est moi qui suis sensé douté bon sang ! Non ? Quoiqu’il en soit, heureusement que je me suis attribué une mission plus importante ce soir. Je ne sais pas ce que j’aurais dit sinon… À part que ça allait beaucoup trop vite, bien sûr... Même moi j’ai mes limites… D’ailleurs, en parlant de limites. Je m’appuis sur la table, me redresse, remonte Yumi, et pars avec elle dehors. Passé la porte toutefois, fatigué, je la repose au sol, et sans lui laisser le temps de souffler, lui attrape la main et l’entraine, encore une fois, vers celui que je peux maintenant appeler « notre banc »…
…..
Woouh, woouh, woouh ! Mais qu’est-ce que… ? Ulrich me fait asseoir sur le banc, encore. Du moins cette fois, je touche moi-même le bois en lui-même, et non pas à travers mon merveilleux petit ami. Je m’en veux pour cette histoire d’Angel, seulement je m’attendais si peu à voir Carrie ici… Et je m’attendais si peu à ce qu’il le découvre… Oh lala ! J’attends impatiemment qu’Ulrich s’installe pour m’excuser encore une fois, et renouer avec lui… C’était tellement bien parti dans le gymnase, mais il a fallut que l’autre pimbêche se ramène. Franchement. A-t-on idée d’être aussi indécente ? Et je ne parle pas que de sa tenue ! D’ailleurs, à propos de ça, j’ai remarqué une petite grimace sur le visage d’Ulrich. Mais de quoi, je n’en ai aucune idée… Je prie seulement pour que c’en soit une de dégout, ou un synonyme du genre…
J’ai fait le test tout à l’heure, ça a pas eu l’air de lui déplaire, mais apparemment, il n’avait pas cette idée derrière la tête. Il voulait juste revenir ici. Bizarre. Il a oublié de me dire un truc ? Et pourquoi il ne s’assoit pas ? Je fixe Ulrich, encore debout. « Bah qu’est-ce que t’attends ? » Je transmets par notre « télépathie ». Seulement, au lieu de s’assoir à côté de moi, comme je pensais qu’il allait le faire - à vrai dire, j’aurais largement préférer m’installer sur ses genoux comme la dernière fois, mais qui sait, je pourrais peut-être négocier pour ça plus tard - il s’assoit sur le sol, face à moi… Enfin… Pas vraiment assis… Plutôt à demi à genoux et à demi… À la manière de… Mais.. Oh !
J’écarquille les yeux, calme les battements devenus affolés de mon cœur. Dans ma tête, immédiatement, l’image de la poche, et de mon écrin imaginaire a ressurgit… Surtout que… Que…Surtout qu’Ulrich plonge sa main dans sa fameuse poche, et n’a pas l’air plus rassuré que moi ce faisant. Ses doigts sont tremblants, hésitants, et surtout tellement lents. Pas un mot n’a été dit, et je sens que je vais craquer. Il est accroupis, un genou à terre, une main dans la poche, face à moi, et ne dit rien ! Mais parle ! Ou sort ce truc Ulrich, j’en peux plus !
Il ferme les yeux, pince les lèvres, semblant mener un combat intérieur contre lui-même. Les secondes passent, ma tension s’envole avec elles Et merde ! Poussée par je ne sais quelle envie, je passe ma main à l’intérieur de la poche d’Ulrich, le « réveillant » définitivement se son « sommeil », et retire sa main avec la mienne. Et me fige à la vision de ce qu’elle renferme… Oh, ce n’est pas vrai… Une petite boite noire, carrée, volumineuse… Typique d’une demande en… Je n’ose pas regarder Ulrich, dont j’ai lâché la main, la bouche grande ouverte de surprise, je garde les yeux rivés sur ce… Cette… Ulrich lâche un petit soupir angoissé, puis me tends la boite, que j’ai du mal à attraper, les doigts engourdis, la tête lourde et barbouillée par cette... Preuve ? C’est ça ? Une preuve ?
« Tu … Tu préfère que… Que je l’ouvre… À.. .À ta place ? … Je … Je sais que, techniquement… Enfin, la tradition japonaise, mais… On peut… On pourrait f… Faire une exception… Pou… Pour ça non ? »
Il bégaie. Mon cerveau associe immédiatement cette réaction à « Trop mignoooon !! », et « Pas bon signe ou très bon, va savoir ! ». Je suis hypnotisée, sous le choc, et me contente d’acquiescer lentement, appréhendant le moment où… Ulrich prend le clapet de l’écrin, et le soulève de son autre main… La boite s’ouvre sur… Sur… Oh bon sang ! Les larmes me montent aux yeux, et débordent, coulent, sans restriction. Sans honte. Je… Tain, je n’y crois pas ! Ulrich, mon Ulrich, vient de m’offrir une bague, alors que ça fait quelques heures, à peine, qu’on a officialisé notre relation. Comment… Mais comment c’est possible, ça ? Il l’avait forcément achetée avant et… Il avait… Il avait surement du l’acheter il y a très longtemps même, la bijouterie est fermée depuis au moins un mois… Et ça ne peut vouloir dire qu’une chose, ça, il l’avait sur lui depuis un petit moment, avant l’officialisation, avant un mois, avant qu’on ne s’embrasse, peut-être même avant qu’il ne parte en voyage et… Il pensait à me l’offrir depuis quand ?
« Non… » Hein ? Je relève les yeux, et vois les siens tristes… Tristes ?! Pardon ?! Qu’est-ce qu’il a !? « Je veux pas que tu pleures, s’il te plait pas, tout mais ne pleure pas, je… Si tu ne veux pas, ou si tu n’es pas prête je comprendrai, je… Juste ne pleu…»
Je chope sa tête ente mes mains et écrase sa bouche contre la mienne. Rien ne pourrait être plus clair à ce moment précis. En faisant ça, j’ai accepté non seulement son cadeau, mais également ce que cela impliquait. La bague tombe dans l’herbe humide, et roule un peu plus loin, tandis qu’Ulrich retombe sur les fesses avec elle. Quand à moi, j’atterris sur lui, bouche contre bouche, respirations soudées, corps emmêlés, amour partagé.
Puis je me redresse d’un main, rougissante comme la première fois, d’un rouge tomate écrevisse sauce piquante, et tente de remettre de l’autre dans ma tenue en ordre, juste avant qu’Ulrich ne m’attrape encore une fois pour me voler un baiser, puis un autre, puis un autre. Je bascule sur le dos, mon - je peux le dire ? Oh, allez ! - fiancé sur moi.
Séparant nos lèvres une nouvelle fois, Ulrich tâtonne le sol, trouve la bague, et la contemple un moment. Sans dire un mot, je lui tends ma main gauche, l’invitant silencieusement à m’enfiler l’anneau au doigt. Il sourit, ému, au moins autant que moi, et me la passe sans hésiter au bon doigt. L’annulaire gauche. Je ne peux m’empêcher de le taquiner encore une fois, l’émotion passée.
« J’espère que tu t’es renseigné avant de m’offrir une bague, tu sais que ça a une signification particulière au moins ? »
Il m’adresse un sourire flamboyant, et m’embrasse tendrement, en prenant tout son temps avant de répondre simplement.
« Et toi, j’espère que tu t’es renseignée avant d’accepter ma belle, parce que tu viens de t’engager à devenir une future Mme Stern… »
Je souris, puis ris, un rire gêné, et picore de baisers le magnifique visage du jeune homme couché sur moi. Ulrich me prend le visage entre ses mains, et me caresse les joues avec ses pouces. Ça m’avait manqué. Il se redresse, et m’aide à me relever, tandis que j’époussette ma robe, priant pour qu’elle ne soit pas pleine de taches vertes. Apparemment, c’est mon jour de chances, puisqu’elle est impeccable et dorée. Je regarde Ulrich, heureuse tout simplement, puis me blottissant dans ses bras, je murmure doucement.
« C’est Odd qui va en faire un cinéma maintenant. Il ne va pas nous lâcher d’une semelle, tu le sais j’espère… Mais bon, on survivra, il le faut bien… » Je laisse échapper un petit rire. Oui, on survivra. Ensembles. Puis j’enchaine, malicieusement. « Mme Stern ? … Yumi Stern, ça sonne plutôt bien non ? »
Encore un sourire. Grandiose. Mon cœur sature et je ferme les yeux, savourant enfin le bonheur. Ulrich est rayonnant de fierté, et m’embrasse dans le cou en murmurant tendrement ces quelques mots.
« Oh que oui, trop bien pour que je ne sois pas déjà pressé que tu l’utilise… »
Je le regarde, une moue sur les lèvres.
« Tu ne serais pas un peu trop impatient toi ? Parce que je te préviens, dès la seconde où tu diras « Oui ! » devant le curé, il faudra que tu me supporte toute la vie mon grand, hors de question que je divorce de toi ! »
Il éclate de rire, puis m’attrape par la taille et me fais tourner dans les airs en répétant des « Oui, oui, oui ! » à qui mieux-mieux. Il se laisse ensuite à nouveau tomber sur le sol, en riant, me servant d’amortisseur. Puis déposant un baiser sur ma bouche, il enchaine sur une question.
« À moi toute la vie ? »
Je souris. Et je sens que je vais avoir des crampes à force de sourire autant, mais pour l’instant, ce n’est vraiment pas le plus important. Glissant une main dans les cheveux d’Ulrich, je soupire avant de l’embrasser.
« Toute la vie… Mais faut encore qu’on passe devant l’curé ! »
Alors ? ... Bon, c'est peut-être une fin bizarre, mais pour l'instant, c'est la fin officielle...
Gros bisous à tous !
Léana.
_________________
Mes textes :
Les non-dits
Le temps d'une seconde
Un perce-neige
Saudade
« And I miss the way you make me feel, and it's real
When we watched the sunset over the castle on the hill »
Dernière édition par Leana le Ven 23 Sep 2011 17:35; édité 1 fois |
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| Amalia |
Posté le: Sam 10 Sep 2011 14:33 Sujet du message: |
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Inscrit le: 23 Aoû 2010
Messages: 271
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Leanaaaaaaaaa! j'aime beaucoup rajouter des "a" aussi x)
Et c'est encore un perfect! Ma p'tite sad', tu saurais toujours me surprendre! Car oui, moi j'avais pas piger le titre. Alors quand j'ai lu qu'il allait la demander en mariage, et que j'ai fait le rapprochement, je me suis sentie vraiment , vraiment, vraiment, vraiment, vraiment... paumée... M'enfin bref!
C'EST TOUT MOOOOOOGNON! J'pouvais pas m'en empêcher x)
Par contre, t'as réussis à me faire peur! Clap clap clap clap! J'ai cru qu'il allait la violer le William! Clin d'oeil significatif Nan mais quelle idée de le mettre saoul dans une fiction?! 
La Carrie là, Non non, je ne ferais pas ce jeux de mots pourri promis! Quelle idée de dragué Ulrich devant Yumi et son cavalier! Elle a une rage de dents ou quoi?! Au bah non... J'avais promis!
Et la Sissi! J'aurais bien aimé que Yumi la rembarre un sacré coup! Mais on ne peu pas tout avoir!
Et la demande! Wouah! J'ai crus qu'il allait coucher ensemble sur place! Moi perverse? M'enfin Ulrich qui bafouille, Yumi, qui l'embrasse encore! ...
J'ai hate de voir ton magnifique épilogue
T'a vu, moi aussi je fais en gras x)!
_________________
Fire and ice
Some say the world will end in fire
Some say, in ice
From what I've tasted of desire
I hold with those who favor fire
But if it had to perish twice
To say that for destruction ice
Is also great
And would suffice
La décision,
Retrouvez-moi sur mon blogounet où j'écris ici :3 : http://vaurienne.eklablog.com/ |
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| mini Yu |
Posté le: Mar 13 Sep 2011 20:37 Sujet du message: |
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Inscrit le: 10 Juin 2011
Messages: 64
Localisation: Hum ? Très loin, perdue sans doute... |
Waaaaaaaaaahoooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!
Chuis trop heureuse !
Merci pour cette suite plus que génial, je dirais merveilleuse, magique, belle, romantique, parfaite...
Mais odd à inviter Kate après... tu t'es trompée
Parfaite est le mot Léana *O* !!!!!
C'est Génial ♥ !
Cette Carrie, j'ai une dent contre elle Namého !
C'est dit...
Mais Odd à inviter Kate après... tu t'es trompée de prénom (avec la 2eme fiction de Miss Katleen Dray ^^) , ou alors Odd en invite une autre.
Daccord, Odd est un Dragueur hors paires mais il me semble qu'il aime cette Carrie.
S'il "bave littéralement" devant ledite demoiselle, pourquoi en inviterait-il une autre ???
Merci Amalia!!!
Je suis bien daccord pour un épilogue !!!déja...bouhhou 
Mais bon, même si la meilleure fin est sürement celle du mariage, cela me...rend triste, même me deçois ( ce n'est pas ta faute, bien sûre)
mais cela, fait trop vite avancée l'histoire et je préfère l'insouciance des jeunes ...ça aussi c'est dit...
Continue comme ça j'adore !!!!!
Tu ne cesseras jamais de m'épater Léana !!!
J'aiiiiime *0* tes fanfictions !
[/b]
_________________
"Rien ne porte plus à confusion que l'évidence" Ciel.
London bridge is falling down, falling down, falling down
London bridge is falling down,
My fair Lady...
Dernière édition par mini Yu le Sam 17 Sep 2011 20:18; édité 4 fois |
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| k-ly |
Posté le: Mar 13 Sep 2011 21:52 Sujet du message: |
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Inscrit le: 16 Avr 2011
Messages: 137
Localisation: Dans les bras de Willy-chou <3 |
Haaaaaaaaan !! Une suiiite !!! Trop bieeennn !!!
Comme j'avais oublié la moitié de ta fic - A vrai dire toute ta fic  - Du coup j'l'ai r'commencer et ben ... C'est - toujours- trop bien !!!
Très jolie demande d'ailleurs ... J'aimerai bien qu'on me fasse une demande comme ça moi *Jette un yeux significatif sur son copain*
Hmm... Bref ...
Cette Carrie là - si quelqu'un trouve le rapport ,qu'il m'appellexD-... Je sens que j'vais l'aimer moyen celle là ... Par contre à une moment je crois que tu l'as appelé Kate ... A moins que ça soit une autre fille ... Sauf que vu que Odd est - apparement- a font sur elle, je vois pas trop pourquoi il en inviterai une autre à danser ... M'enfin moi j'dis ça xD ...
Et puis merci à Amalia pour l'épilogue !!! D'ailleurs si t'as pas d'idée ... Ben une demande en mariage ce fini toujours par un mariage, nan ??? x)
Bonne chance pour l'écriture et j'espère qu'on verras vite l'épilogue !!!
Edit pour kankrelass : Euh .. Quelle énigme ???
_________________
On m'a offert un bout d'histoire où j'ai marché du côté chance.
Dernière édition par k-ly le Ven 16 Sep 2011 18:44; édité 1 fois |
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| Intermantas |
Posté le: Jeu 15 Sep 2011 17:52 Sujet du message: |
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![[Rampant]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/rampant.png "[Rampant]")
Inscrit le: 15 Sep 2011
Messages: 369
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ton énigme est comment dire eu bizarre.
Note de Sturm : Comme tu l'as dit, tu t'es tromper de topic.
Tu peux toujours supprimer tes messages en cliquant sur la croix rouge.
Et si tu veux répondre à un membre, comme pour k-ly dans le cas présent, edit ton message,
ou répond-lui en lui envoyant un Message Privé, mais ne crée pas un deuxième message inutile.
_________________
Créateur de l' O.S.M.X |
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| Marineyumi23 |
Posté le: Dim 18 Sep 2011 13:52 Sujet du message: |
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![[Kankrelat]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/kankrelat.png "[Kankrelat]")
Inscrit le: 24 Juin 2011
Messages: 19
Localisation: Creuse |
Coucou^^
Super suite comme d'habitude et j'ai vraiment adoré façon de la demande d'Ulrich. C'était juste trop chou <3
Par contre, j'aime pas Carrie et William il m'a fait peur heureusement qu'elle l'a giflé ^^
Enfin bon, je suis aussi d'accord pour un épilogue ^^
Bisous.
_________________
"Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites."
Marc Levy -Vous Revoir- |
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| Ann-Li |
Posté le: Ven 23 Sep 2011 10:53 Sujet du message: |
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Inscrit le: 18 Juil 2011
Messages: 39
Localisation: Je suis ici |
Bah, j'arrive avec beaucoup de retard pour commenter ta fan fic ... Fatalement puisqu'elle est finie mais je tenais tout de même à te laisser un commentaire pour dire ... WOUAW, j'ai beaucoup aimé ton histoire même si il m'a fallu trois heures pour tout lire.
J'ai adoré du début à la fin, le couple Yumi et Ulrich a été exploiter superbement du début à la fin dans tes premiers chapitres les "Je t'aime, moi non plus" sont superbes et puis maintenant c'est officiel, je ne supporte plus William ...
Sinon je te tire mon chapeau pour ce superbe récit ... Et j'espère tout de même un épilogue (Bah oui ça intéresse de savoir ce qui va arriver à Ulrich et Yumi ^^) Que veut tu nous sommes avides de romantisme ...
_________________
Il ne faut pas prendre la vie au sérieux car quoi qu'il arrive ont n'en sortira pas vivant. |
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| YukiLOVEKaname |
Posté le: Sam 24 Sep 2011 02:29 Sujet du message: |
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Inscrit le: 28 Aoû 2011
Messages: 16
Localisation: Dans les bras de Kaname |
Kyaa[Houla, il est tard mais on s'endort pas sur le clavier.]aaa!!!!!!!!!!!!! j'ai enfin pue lire toute ta fic, et j'en suis extremement touché c'est tellement beau^^ j'ai trop aimé entrentre Ulrich et Yumi je croix que maintenant c'est elle c'est la meilleur fanfic que j'ai jamais lue y a tellement d'emotions j'adore trop comment tu d'écrit les persos, en tout cas je te tire mon chapeau superbement bien d'écrit^^
si tu ne me reconait pas sous a forme de YukiLOVEKaname c'est moi Yuuki-Cross de Yumi2004!
Encore bravo 20/20 |
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| Alliana2312 |
Posté le: Jeu 24 Mai 2012 21:30 Sujet du message: |
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Inscrit le: 25 Avr 2012
Messages: 28
Localisation: Surement sous une tonne de livres fantastiques et/ou policiers. |
Bon je l'ai lue en entier, tout d'un coup, et un mot a dire :
Magnifique!
Alors là chapeau bas, les passages narratif sont super bien décrits, et tu respectes bien le comportement des personnages.
So perfect!
_________________
Les rêves ne peuvent devenir réalité que si on se donnent les moyens de les réaliser.... |
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| Nocturne |
Posté le: Mar 16 Oct 2012 04:47 Sujet du message: |
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Inscrit le: 14 Oct 2012
Messages: 4
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Wow.
Je viens de lire ton histoire en entier et... wow.
J'ai adoré. Premièrement, ta manière d'écrire est agréable à lire et tu doses bien les paragraphes (ils sont de la bonne taille). Sinon, tu transcris très bien les sentiments. J'avais l'impression de ressentir tout ce que ressentait Yumi (étant une fille, j'ai davantage de difficulté à m'imaginer à la place d'Ulrich) en même temps qu'elle.
J'aime bien le fait qu'ils aient finalement réussis à passer sur leur timidité mutuelle. J'ai ris quand c'était drôle, et j'ai été émue lors des moments de tendresse, comme celui de leur premier baiser. D'ailleurs, la romance est très bien orchestrée, dans le sens ou rien ne va trop vite ou trop lentement. Ne serait-ce peut-être que la demande en mariage qui arrive un peu vite, mais malgré cela, je peux comprendre qu'ils sachent qu'ils vont s'aimer toute leur vie.
J'ai été contente que Sissi et William n'intervienne pas trop. Ils étaient là juste aux bons moments. J'ai aussi été touché par la relation frère/soeur qu'entretiennent Yumi et Hiroki (mais j'ai rit quand elle voulait le décapiter xD). La relation de soeurs de coeur entre Yumi et Aelita aussi, j'ai bien aimé.
Par contre, entre Aelita et Jeremy, ça a moyennement avancé entre eux. Mais bon, je suppose que leur timidité est trop grande pour l'instant.
Ah oui, aussi, j'aime bien l'idée d'une suite où X.A.N.A. est bien mort, et qu'on ne voit que leur vie... monotone (même si elle ne l'est pas vraiment ^^) Aussi, comme d'autres je suppose, je l'aime pas trop cette Carrie.
Finalement, je tiens a rajouté que, de par l'excellente manière qu'est écrite ton histoire, je n'ai eu aucune difficulté à m'imaginer ce qui se passait.
En conclusion, j'ai trouvé ton histoire magnifique et touchante, et je te remercie pour les émotions que tu m'as fait ressentir en lisant ton texte. J'ai beaucoup aimé le lire.
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