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 Auteur Message
Orphée MessagePosté le: Mar 29 Mai 2007 20:35   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 11 Sep 2004
Messages: 763
Localisation: Dans la Ville-Lumière
Pas du tout abandonné, vous inquiétez pas, mais il me faut du temps, et en plus je prépare le bac de français donc c'est un peu lourd à gérer. Ca fait quand même un peu moins de deux ans que j'ai commencé cette fic et je peux vous dire que c'est dur à écrire. Là j'ai fini de réécrire le chapitre 6 (dont le titre a changé par rapport à la première version). Bonne lecture à tous !

Chapitre 6 : Découverts ?

Les trois motards se dirigèrent vers un immeuble désaffecté, non loin de l’accident. Ils entrèrent dans le hangar où ils laissèrent leurs motos. Ils montèrent ensuite sur le toit du bâtiment. Les motards aperçurent l’accident et les voitures de police et de pompiers. Ils enlevèrent leurs casques.
Le plus grand des individus était un garçon d’une vingtaine d’années répondant au nom d’Arnaud. Cheveux bruns etyeux noirs impassibles, il était un sportif accompli et  un tireur hors-pair, qui paraissait insensible au danger et totalement rompu aux missions dangereuses.
Sous le deuxième casque se cachait un garçon blond aux yeux bleus nommé Cyrille, qui paraissait un peu fantaisiste mais pas moins courageux qu’un autre. Très agile et de taille moyenne, ses habitudes de casse-cou lui attirait souvent les foudres de ses supérieurs – dont Arnaud. Il parait plus jeune que ses 19 ans fêtés deux mois auparavant.
Le plus petit motard est une jeune fille de 15 ans du nom de Sophie. Ses yeux verts trahissaient un ardent désir d’apprendre. Ses cheveux blonds flottaient au vent. Plaquée contre son front une petite mèche rebelle lui tombait sur le nez ; un héritage de son père. Une fâcheuse manie lui vient également de ses parents dont personne ne connaît l’identité, celle de vouloir aider ses amis quelque soit le danger, ce qui lui avait fait commettre quelques erreurs dans les différentes missions qu’elle avait mené.
Les trois amis regardèrent le déroulement des évènements sur les lieux de l’accident et après quelques minutes, ils redescendirent dans le hangar et remontèrent sur leurs motos. Ils roulèrent pendant dix minutes et s’arrêtèrent à un hôtel. Là ils avaient trois chambres conjointes louées par un individu à l’identité aussi mystérieuse que les parents de Sophie. Ils rangèrent leurs Yamaha au garage et prirent l’ascenseur. Arrivés au troisième étage, ils entrèrent dans la chambre 307.
Cyrille s’élança immédiatement dans le sofa où il s’affala comme un pacha.
« Très bien. Pour commencer, tiens-toi correctement Cyrille, on est pas à la Maison Blanche et tu n’es pas le président des Etats-Unis ! Quand tu seras général tu pourras te le permettre mais tu n’es qu’un petit sous-lieutenant pour le moment.
-Ca va, pas la peine de le rappeler, marmonna l’interpellé en se couchant carrément sur son fauteuil.
-Place aux dames, lança Sophie en lui balançant son poing dans le ventre.
-Uff, pas la peine de taper, je te la laisse la place ! s’insurgea le garçon en se tenant les côtes.
-Bien, merci Sophie. La mission s’est bien déroulée. Seul problème, l’ennemi sait que nous protégeons les enfants.  Sophie tu vas contacter le colonel et tu lui demanderas les nouvelles instructions.
-Bien chef j’y vais tout de suite. Avec un peu de chance, il nous fera déménager.
-Pitié, grommela Cyrille »
La jeune fille alluma son ordinateur, tapa sur quelques touches et un visage apparut sur l’évran.
« Colonel la mission a été menée à bien. Quelles sont les nouvelles instructions ?
-Pas de nouvelles missions : l’ennemi a piraté nos fichiers et il sait où vous habitez. Et aussi votre mission. Les fichiers vous concernant personnellement, Sophie, sont toujours intactes. Apparemment votre logiciel d’anti-piratage est plus efficace que le nôtre.
-C’est normal, mon père m’a transmis son savoir !
-Trêve de persiflage ! Il semble qu’il vous ait pris pour cible donc vous déménagez demain à 7h00 du matin. Faites attention !
-Bien colonel. Quelle est la nouvelle adresse ?
-Je vous l’envoie en fichier crypté, vous pourrez la déchiffrer après avoir fermé la fenêtre de conversation. »
Après un court décryptage, la jeune fille éteignit l’ordinateur et transmit les informations aux deux autres.
« Encore un déménagement, s’écria Cyrille. C’est le cinquième en trois mois.
-C’est pour la sécurité du service, faut les comprendre.
-Ok, on déménagera et puis je me tais. De toute façon, « ils » nous auront un jour ou l’autre. »
Ayant tout l’après-midi pour se détendre ils décidèrent d’aller prendre des nouvelles des accidentés. Ils échangèrent leurs motos de service contre des scooters de ville. Après dix minutes de trajet et dix litres de monoxyde de carbone avalés, ils arrivèrent à l’hôpital et s’adressèrent à une infirmière qui les renseigna aussitôt. Jérémie dormait tranquillement avec Odd comme voisin de chambre (le pauvre). Seule Aelita était réveillée. Sophie entra dans la petite chambre :
« Salut Ma… heu Aelita ! »
La petite humanoïde se redressa sur son lit et regarda, stupéfaite, les envahisseurs.
« Comment connaissez-vous mon nom et d’abord qui êtes-vous ?, demande la jeune humanoïde méfiante.
-Je m’appelle Sophie, lui c’est Cyrille, et le grand c’est Arnaud.
-On a été témoin de l’accident. C’est nous qui avons appelé les secours, dit ce dernier en mentant un peu, alors on est venu prendre de vos nouvelles.
-Merci beaucoup ! Où sont mes camarades ?
-Tu le demanderas à l’infirmière, répondit Arnaud, il faut que nous partions. Nous reviendrons demain. »
Pendant que  les garçons sortaient, Sophie s’approcha d’Aelita et lui dit à voix basse :
« Dépêche-toi de te remettre sur pieds, XANA ne dort peut-être pas en ce moment. Si jamais il attaque maintenant vous êtes fichus. »
Aelita regarda la jeune fille, apeurée, elle était la deuxième personne à connaître XANA après l’homme qu’ils avaient vu derrière la grille du collège. Ne sachant quoi dire elle détourna les yeux :
« Je ne vois pas de quoi vous parler. A bientôt et merci d’être venue. »
La jeune fille embrassa Aelita et s’en alla, laissant la jeune humanoïde perplexe et très inquiète. Envahie par une peur qui lui nouait l’estomac.  Comment connaissait-elle XANA et leurs actions sur Lyoko. La peur s’évanouit bientôt en repensant au visage souriant de la jeune fille. Un instant de seconde, elle avait superposé Sophie et Jérémie. Etrange coïncidence, étrange ressemblance.
« Sûrement sa cousine, pensa Aelita »
Et elle ferma ses yeux sur le doux visage de la jeune fille.

Voilà c'est tout pour aujourd'hui. J'essaierai d'être un peu moins long pour le chapitre suivant, c'est promis^^
_________________
Cuimhnich air na daoine o'n d'thàinig thu
Remember the people from whom you came
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kankan MessagePosté le: Mar 29 Mai 2007 21:22   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 02 Sep 2006
Messages: 167
Localisation: kankan@france
Merci, je vais lire ça... Et ce qu'il y a avant, j'ai un peu oublié...
Edit : pas mal ! On a donc deux "oragnisations" différentes qui connaissent Lyoko. Une qui veut aider les lyokoguerriers et une qui veut se servire su SC pour faire des retours dans le passé...
Vivement le prochain chapitre !

Tu prépare le bac de Français ? Toi aussi ? (je suis pas le seul, ça me rassure smile/biggrin.gif )...

--Message edité par kankan le 2007-05-30 07:55:38--
_________________
http://infospc.societeg.com/codelyoko.fr/signature.jpg
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WilliamXANA MessagePosté le: Jeu 31 Mai 2007 18:41   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 05 Fév 2007
Messages: 318
Localisation: Attends, j'ai paumé le GPS !
J'adore ta Fic !

Je te mets 20/20 parce qu'elle est drôle,il y a de l'action et une bonne intrigue.
_________________
http://img218.imageshack.us/img218/2725/signature3gx6.png

Fan de... Cliquez sur deux des trois points, mais lesquels ?

Eric Forman's brother Razz

[ Retrait d'image pour exès ! ]
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Little MooN MessagePosté le: Jeu 31 Mai 2007 19:17   Sujet du message: Répondre en citant  
Little Moon rang


Inscrit le: 12 Juil 2006
Messages: 270
Localisation: Parmi les étoiles...
« Trêve de persiflage ! » hihi Mr. Green

Pour tout te dire, j'aime beaucoup ta fic qui sort de l'ordinaire, y a du changement, par rapport à la routine habituelle de nos héros;)
Sinon, y a quelques trucs qui m'ont perturbé dans la structure (ils sont minimes, c'est juste moi qui suis légèrement maniaque '^^)Mais je te donnerais plus de détails sur MSN
Par contre, tu ne trouves pas que les trois motards sont un tantinet jeunes ? Ô_o

Bref, je t'ai dit plus de négatif, mais sinon je me répèterais Razz
Bon courrage pour la suite, et prend ton temps, si t'as le bac à faire, tes fidèles lecteurs (dont moi, of course^^) attenderont;)

Cyclope, je vois pas en quoi le fait qu'Odd saigne du nez te choque à ce point -_-"

[size=7]--Message edité par Little MooN le 2007-05-31 20:18:25--[/size
_________________
Angain and again and again and again I see your face in every thing...

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoirs armes
Puisqu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur


Dernière édition par Little MooN le Ven 13 Juil 2007 21:13; édité 1 fois
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Orphée MessagePosté le: Dim 22 Juil 2007 04:31   Sujet du message: Chapitre 7 et 8 Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 11 Sep 2004
Messages: 763
Localisation: Dans la Ville-Lumière
Voici enfin la suite. Pfouuuu, elle a été plus longue à venir que prévu, désolé pour l'attente, mais comme je suis en train de tout réécrire c'est plutôt long. Le chapitre n'est basé que sur de l'action, mais çà va changer un peu ensuite. Voilà, bonne lecture.

Le Chapitre 8 est disponible juste après le chapitre 7, désolé mais il est assez long, et comme on ne peut pas poster deux fois de suite -_- Bon^^ je vous dis juste que vous allez apprendre un certain nombre de choses dans le chapitre 8, contrairement au chapitre 7 qui est là pour faire joli si je puis dire^^ En espérant que vous aimerez, bonne lecture !

Chapitre 7 : Tentatives d’assassinat

Les trois motards rentrèrent à l’hôtel. Arnaud alluma son ordinateur pendant que Cyrille regardait la télé. Sophie, elle, lisait un livre dans sa chambre.
Pendant ce temps, le service de nettoyage des fenêtres prenaient l’ascenseur pour aller au troisième étage. L’équipe frappa à la chambre 307 et Cyrille ouvrit la porte. Les trois hommes se répartirent les chambres. Le plus grand entra dans le chambre de Sophie qui ne broncha pas, plongée dans sa lecture. L’homme porta la main à sa veste et la ressortit aussitôt. Cyrille appelait Sophie : aux informations télévisées on parlait de l’accident de ce matin. Le reportage terminé, Sophie retourna dans sa chambre et se remit à lire. L’homme fit tomber une clef qui atterrit aux pieds de Sophie. La jeune fille observa l’homme, puis les clefs et les ramassa et les tendit à l’individu qui au lieu de les prendre lança son poing en direction de la figure de Sophie qui esquiva aussitôt. D’une planchette japonaise le tueur fut envoyé à l’autre bout de la pièce. Il sortit un Magnum , équipé de silencieux et tira sur la jeune fille. Une fois son travail accompli, le criminel ouvrit la porte-fenêtre qui donne sur le balcon. Un bruit d’hélicoptère se rapprochait.
« C’est quoi ce boucan ? On peut même plus dormir tranquille ? He ! C’est quoi ce bazar ? cria Cyrille en entrant dans la chambre.
-Tu poses trop de questions, murmura une voix derrière lui. Il se retourna et aperçut Arnaud à terre et les deux hommes qui s’approchaient de lui, pistolet pointé vers lui. Avant qu’il ne puisse faire un geste, ils tirèrent d’un même accord sur le jeune homme. Ils empoignèrent ensuite l’échelle de corde qui leur était lancée et s’enfuirent à bord de l’hélicoptère, laissant trois corps allongés sur la moquette de la chambre.

*

Cyrille et Arnaud se relevèrent en jurant comme des charretiers et s’approchèrent de Sophie qui ouvrait les yeux.
« Ouille, çà fait mal ! Heureusement que j’avais mon gilet par balle et vous aussi.
-Oui, dommage qu’il n’ait pas été assez intelligent pour te tirer dans la tête. Rien de cassé ?
- Très drôle. Non je n’ai rien de cassé. Décidément, ils sont coriaces ces oiseaux !
-Ca, tu peux le dire. Tu peux informer le colon de l’incident.
-En général, on offre plutôt un petit remontant au lieu de balancer tout le monde au boulot.
-Désolé, tu es mineure.
-Oh, la barbe ! »
Les deux garçons aidèrent Sophie à se relever et prévinrent le colonel de ce fâcheux incident.
Il est 22h45, tout le monde dort à l’hôtel. Un homme se glisse dans la chambre de Sophie par la porte-fenêtre. Apparemment, HIT 45-04 ne laissait aucune ressource de côté pour éliminer les trois agents. Il sort un pistolet avec silencieux de sa poche. Il s’approche du lit et tire trois fois. Il soulève la couverture et aperçoit, perplexe, des coussins d’où s’échappent quelques plumes. Il se retourne. Un coup de poing l’envoie au tapis et Sophie allume la lumière. Le tueur se relève et bondit sur la jeune fille. Une coup de pied l’envoie contre le mur. Les deux combattants se font face. Sophie évite habilement tous les coups mais le criminel est rapide et envoie la jeune fille sur le plancher. Pendant qu’elle est encore étourdie, il sort un couteau puis se ravise. Il se précipite alors sur sa victime et commence à l’étrangler. La pression se resserre de plus en plus sur le cou de Sophie. Un voile noir passe devant ses yeux, sa tête tourne l’entraînant dans une spirale infernale, puis plus rien.
Un bruit étouffé, une lutte sourde, et soudain une douleur au bras gauche, fulgurante.
Serrant les dents, elle refait surface et ouvre les yeux. Une voix étouffée par son état comateux, lui parvient.
« Alors on s’amuse sans moi princesse, plaisante Cyrille.
-Viens m’aider au lieu de faire de l’humour, grogna Sophie, en s’asseyant. »
-C’est déjà fait, et tu l’aurais remarqué si t’ouvrais un peu les yeux.
-Oh, çà va. »
Arnaud les rejoint, trois ans après la bataille et, en bon inspecteur des travaux finis, alerte la police. Sophie s’assied sur son lit et croise ses bras. Sa main gauche rencontre un liquide chaud et rouge. Elle se rend compte que le couteau s’était planté dans son bras pendant son évanouissement.
« C’est pas mon jour, pense-t-elle. Heureusement que j’avais prévu le coup de l’assassinat de nuit.
-Il faut prévenir le colonel, dit Arnaud. Deux tentatives de meurtres en une journée ce n’est pas anodin et je pense que celui que nous recherchons est à la tête de tout ça. Cyrille tu le préviendras quand la police sera partie.
Quelques instants plus tard, les sirènes de police arrivent et les policiers établissent lentement un constat de la tentative de meurtre. L’inspecteur s’adresse aux jeunes gens :
« Alors, savez-vous pourquoi cet homme voulait vous tuer ? Répondez-moi franchement, surtout. Ne me cachez rien, vous pouvez tout me dire.
-Non, on ne sait rien, répondirent Cyrille et Arnaud.
-Et vous jeune fille ?
-Non plus, mentit Sophie.
-Bon je crois que je n’ai plus rien à faire ici. Au plaisir de vous revoir.
-Au plaisir monsieur l’inspecteur. »
L’auteur se permet de préciser que l’inspecteur qui vient d’interroger les trois
adolescents est le même que celui qui a interrogé Jérémie et Aelita, d’où la ressemblance entre les deux interrogatoires expédiés plus vite que la musique et que la chanson.
Le criminel fut emmené au poste de police et Cyrille avertit le colonel. Celui-ci recommanda la plus grande prudence car l’ennemi n’avait sûrement pas abandonné et il avait bien raison.

*


Un bruit. Quelque chose qui chatouille l’oreille, Sophie entend un chuchotement, quelqu’un qui cherche à ne pas se faire entendre. Est-ce vraiment un chuchotement ? Non ! Cette fois-ci, la jeune fille se réveille et se dresse sur son séant, tendant l’oreille. Le chuchotement s’est arrêté, pourtant on aurait dit un bruit de voix venant de la chambre voisine. Persuadée d’avoir rêvé, Sophie se recouche, replongeant lentement dans les bras de Morphée.


Chapitre 8:Révélations.Trahison

La nuit se passa sans autres incidents et chacun alla se coucher après que Sophie est été soignée.
Le lendemain matin, les trois motards se mirent en selle sur leurs scooters et filèrent vers une résidence en face du collège Kadic. L’organisation qui les emploies avait déjà pris livraison des Yamaha et devait les apporter dans une heure. Arrivés à la résidence, ils rentrèrent leurs motos dans le garage et se rendirent dans une chambre dont Arnaud sortit la clef de sa poche. Une fois dedans, c’était la routine habituelle. On découvrait un nouvel appartement, en se disant que dans quelques semaines, on changerait. Les déménagements étaient leur lot quotidien ; pas question d’apprécier le logis, ne s’attacher à rien, ne pas avoir d’attaches, d’habitudes. Pour les trois compères, ils s’étaient peu à peu habitués à ces brusques changements. Tout comme, les cinq lyoko-guerriers s’étaient habitués à leur double vie. Dans la chambre qui lui était réservé, en correspondance avec l’autre où devaient dormir les garçons, Sophie balança son sac sur le sol qui glissa jusqu’au pied du lit. La chambre était déjà meublée, l’organisation avait tout prévu. Ils avaient du goût pour la déco mais rien de spécial. Il régnait dans la chambre comme une impression d’impersonnalité. Tout cela pour mieux se détacher de tout ce qui est matériel et tendant à vous rendre dépendant de telle ou telle chose dans tel ou tel endroit. Tout en réfléchissant, elle s’était allongée sur le lit et fourra sa tête dans les coussins. Plongée dans ses pensées, elle n’entendit pas la poignée de la porte se baisser, puis le battant s’ouvrit. Arnaud était entré dans la chambre.
« Je te dérange ? demanda-t-il. »
Surprise, Sophie sortit la tête de se coussins et s’assit. Elle jaugea son coéquipier d’un œil sombre.
« D’habitude, on frappe avant d’entrer ! Surtout quand on rentre dans la chambre d’une demoiselle ! Qu’est-ce que tu veux ?
-Heu, j’ai frappé mais apparemment, tu n’avais pas entendu, alors j’ai préféré ouvrir… on ne sait jamais.
-Ce boulot te rend paranoïaque mon pauvre ! J’ai pas besoin d’une nounou pour me surveiller. De quoi voulais-tu me parler ?
-Il s’agit des collégiens. Il faudrait qu’un de nous aille les voir aujourd’hui, pour surveiller leur état de santé. Est-ce que tu pourrais t’en charger ? Nous sommes déjà occupés, Cyrille et moi.
-Pas de problème. Ils sont encore à l’hôpital, non ?
-Oui, tu les trouveras sûrement là-bas. »
Le casque fut enfilé rapidement et quelques minutes plus tard, Sophie s’élançait sur la route ondulant sous l’effet du soleil. Les embouteillages étaient partout, des klaxons éclataient à chaque carrefour. Une agitation inutile rythmait les avenues. Beaucoup de bruit pour rien, dirait Shakespeare. Enfin, l’hôpital fut en vue et la jeune fille mettait pied à terre. Une minute plus tard, elle ressortait en pestant. Les collégiens étaient retournés dans leur établissement, elle n’avait rien à faire ici. Reprenant en rageant la route, elle décrocha son portable et appela Arnaud. « Pas de chance » avait-il dit. « Pas de chance, oui. Je parie qu’ils l’ont fait exprès ces agents de seconde zone ! Mais pourquoi ? »

*


Dans une pièce sombre, éclairée par quelques luminaires suspendus au plafond, un homme est plongé dans une pile de paperasses. On frappe un bref coup à la porte, et un second personnage apparaît.
« Ehrürf, un fax vient d’arriver. Ca vient de Holtch.
-Enfin ! J’espère sincèrement qu’il ne me dérange pas pour rien. »
Une fois le pli en main, le tyran sortit un téléphone du bureau, parcourut rapidement le fax et décrocha le téléphone. Comme s’il avait senti un signe de la part de son chef, le porteur du message se retira.
« Allo, N°E-561. J’ai un message pour vous. Dîtes à votre équipe qui est sur l’affaire, d’aller à l’usine voir si les collégiens ne traînent pas dans les parages. Un détachement militaire devrait suivre et en interdire l’accès. Après tout, la fille pourra peut-être nous servir, en espérant qu’elle soit moins stupide que son père. Ne la supprimez surtout pas, mettez-là en cage pour l’instant.
-Bien Ehrürf. Je donne les ordres nécessaires. Nous réussirons !
-Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir liquidé ! Contentez-vous de donner les ordres.
-Bien. »
Il reposa le téléphone et recula lentement sa chaise. Il s’avança jusqu’à une petite bibliothèque située dans un coin et scruta chaque livre. Après un examen attentif, il se rassit.
Derrière la bibliothèque, dans l’épaisseur des murs, deux ombres s’échappaient à pas feutrés.
« Encore heureux que ces imbéciles aient pensé à bourrer cet endroit de passage secret, chuchota une voix féminine. Ca nous aide bien.
-Tu l’as dit, répondit l’autre. Ouch ! Ils auraient pu penser à faire plus étroit quant à faire.
-Tu n’as qu’à maigrir un peu. C’est pas dur, regarde-moi.
-Et la marmotte met le chocolat dans le papier alu, mais bien sûr ! En attendant, il faut avertir le service de ce qu’ils préparent. Ca risque de chauffer ! »

*


Sophie mit son scooter dans le garage de l’immeuble, et commença à monter les escaliers. Une fois en haut, elle ouvrit la porte de son appartement. Tout était calme. Elle s’approcha de la fenêtre, et observa quelques secondes les toits des maisons et la Seine qui coulait au loin. Vite lassée, elle allait se détourner quand une main puissante lui mit la main sur la bouche, et l’immobilisa. Malgré tous ses efforts pour s’échapper, Sophie ne réussissait qu’à resserrer l’étau qui l’enserrait. Une voix murmura :
« Arrête de te débattre, et je te lâche… Si tu me promets de ne pas filer, bien entendu. »
Sophie s’arrêta stupéfaite, et fit signe de la tête qu’elle acceptait. Aussitôt l’étau se desserra, et elle retrouva sa liberté. Sans se retourner vers celui qui lui avait parlé, elle s’approcha du bureau, tira un tiroir vers elle et en ressortit un médaillon rond qui, apparemment, ne servait à rien. Elle appuya sur un petit symbole gravé dans le bijou, et aussitôt un écran holographique apparut en trois dimensions. Un message apparut, au premier plan. Après l’avoir lu, Sophie se retourna et sourit.
« Je commençais à me demander si tu allais me rejoindre… William. »

*


Dans la chambre de Jérémie se tenait un petit colloque présidé par Jérémie. Colloque sur un sujet qui ne semblait pas faire l’unanimité.
« Je te dis, qu’on peut lui faire confiance, elle est sincère !
-Bien sûr, tu l’as vue deux secondes et tout de suite tu la croie, s’énerva Jérémie. Franchement Aelita, on doit faire preuve de prudence. Le coup de la course-poursuite aurait pu se terminer tragiquement, et cette fille, personne ici ne la connaît. On ne peut pas faire confiance à une inconnue qui arrive et prétend être de notre côté.
-Je suis d’accord, Jérémie, déclara Yumi, que la sécurité passe avant tout, mais elle aurait pu tuer Aelita quand elle était seule avec elle, et elle ne l’a pas fait. Je ne pense que l’organisation qui nous court après, aurait laisser passer une telle chance.
-Moi je suis pour qu’elle nous rejoigne, s’écria Odd.
-Sans blague, çà m’aurait étonné, ironisa Ulrich.
-Bah quoi, d’après Aelita, elle a l’air plutôt sympa, et je ne pense pas que des meurtriers engagent des tueurs au berceau et encore moins des filles !
-Exactement, renchérit Aelita. Et puis, elle… enfin, la seconde raison pour laquelle je lui fais confiance, c’est qu’elle… elle te ressemble étrangement, Jérémie.
-Génial, il ne manquait plus que les histoires de famille s’en mêlent ! Mais pourquoi, personne ne veut entendre la loi de la raison ?
-Parce que tu as tort Enstein ! Haha ha ha !
-Odd, je sens que tu fatigues. Tes blagues deviennent plus bidon à chaque seconde qui passe.
-T’as raison, je vais aller me dérouiller les pattes en ville.
-T’oublies les malades mentaux qui nous courent au derrière ?
-Non, mais si je les voie, je les saluerai de ta part ! »
La porte claqua, laissant le groupe réduit temporairement à quatre.

*


« Les nouvelles sont mauvaises William ? »
Accoudé à la fenêtre, le jeune homme, d’environ dix-sept ans releva à peine la tête. Sa voix était à peine audible, comme pour atténuer une vérité trop dure à révéler.
« Sophie, la situation s’est terriblement dégradée comme l’a du te faire savoir le laboratoire – c’était le message que tu regardais il y a cinq minutes. Le gouvernement de notre pays est tombé. Hitler est repassé au pouvoir. Ton père… ton père qui était à la tête du laboratoire a été arrêté. Personne ne sait où il est, mais on soupçonne très fortement la Neogestapo de l’avoir fait fusillé… en cellule. »
Des larmes roulèrent sur les joues de la jeune fille. Elle les essuya d’un revers de la manche et fit signe au messager de continuer.
« La Résistance pense que seuls, toi, ton équipe et les collégiens peuvent nous sauver. En effet, certaines Réplika sont encore actives et malgré l’absence de XANA, elles peuvent être utilisées comme foyer d’un ou plusieurs nouveaux virus comme, ou pire, que XANA. Il faut que vous désactiviez toutes les Réplikas, absolument toutes !
-Mais ils n’en connaissent même pas l’existence, ils n’ont pas de vaisseau pour aller dans la mer numérique, rien ! Nous sommes arrivés trop tôt…
-Je ne pense pas, vu qu’après le 31 juillet de cette année, Hitler lancera le retour vers le passé et cette partie de l’histoire sera remodelée. Nous sommes arrivés au bon moment, ne t’inquiète pas. »
Sophie hocha la tête.
« Tu as peut-être raison. Et cependant, notre voyage a coûté beaucoup en énergie au laboratoire. Imagine un peu… traverser l’espace et le temps et revenir 25 ans en arrière. Sinon, y’a-t-il d’autres nouvelles ?
-Oui. Vous devez agir dès maintenant, autrement vous ne pourrez pas accéder à l’usine. Et la dernière nouvelle concerne ta sœur. »
Une joie immense illumina la figure de la jeune fille. Elle allait enfin avoir des nouvelles de sa sœur, sa sœur qu’elle aimait tant.
« Comment va-t-elle ? Elle a un message pour moi j’espère ?
-Ta sœur… ta sœur est morte, dans un attentat à l’entrée du Palais du Gouvernement. »

*


Deux hommes écoutaient depuis un certain temps, ce que se disaient les deux arrivants du futur, derrière la porte de la chambre. Arrivés à ce stade d’écoute, l’un d’eux fit un signe à son compère. Avant que Sophie ait pu réagir, les deux individus entrèrent brusquement dans la chambre, arme au poing. Le plus petit empoigna William et l’envoya contre le mur. L’autre ordonna à Sophie de mettre contre le mur, mais aucune réaction. Effondrée, son regard se perdait dans le vague. Les larmes glissaient le long de ses joues avant d’aller mouiller régulièrement la moquette qui tapissait le sol de la chambre. Elle tomba à terre.
« Voilà le comble, elle s’évanouit grogna l’homme. Allons debout ! »
Un solide coup de pied dans les hanches rappela Sophie à la réalité. Docilement, tristement, elle se colla contre le mur sans regarder les deux agresseurs. Le plus âgé des deux hommes éclata d’un rire sonore.
« Bien, les moutons sont rassemblés ! Dommage, mais vous ne ferez rien de ce que vous avez prévu. Vous savez, même en 2029, au laboratoire où travaillait votre père, il y avait des gens corrompus et notre Chef savait depuis un certain temps que vous étiez dans cette époque, mais pour quoi faire ? Mystère. Malheureusement pour vous, on ne peut faire confiance à personne ! »
Cette voix ramena totalement à Sophie ses facultés intellectuelles. Elle bouillonna intérieurement. Une envie de se maudire intérieurement, « quelle imbécile j’ai été ! ». Une phrase jaillit toute seule de sa gorge.
« Arnaud, tu vas me le payer !! »

Chapitre 9 bientôt^^
_________________
Cuimhnich air na daoine o'n d'thàinig thu
Remember the people from whom you came
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