CodeLyoko.Fr
 
 Dernières news  
[IFSCL] L'IFSCL 4.6.X est jouable !
[Code Lyoko] Un « nouveau » monde sans...
[Code Lyoko] Le retour de Code Lyoko ?
[Code Lyoko] Les 20 ans de Code Lyoko...
[Code Lyoko] Les fans projets explosent !
[IFSCL] IFSCL 4.5.X: Bande annonce et re...
[Site] Sophie Decroisette & Jérôme Mous...
[Créations] Notre sainte Trinité a du talent...
[Site] Les trouvailles du Père Dudu - E...
[Code Lyoko] Un monde sans danger - Le...
 
 Derniers topics  
[VN] Travail d'équipe v1.0 - Sortie !
Les Lyokofans parlent aux Lyokofans
[Fan-fiction] MIST & CODE LYOKO : les...
Que pensez vous des attaques de XANA ?
Parlons jeux vidéo !
Beaucoup de culottes...
Nouveaux Membres : Présentez-vous !!!
La place des personnages féminins dan...
[JDR] Code Lyoko
La compositrice de Monde sans danger ...
 
     
 Accueil | Règles du forum News | FAQ | Rechercher | Liste des Membres | Groupes d'utilisateurs | T'chat | Retour au site 
  Bienvenue, Invité ! (Connexion | S'enregistrer)
  Nom d'utilisateur:   Mot de passe:   
 

[One-Shot] Solitude

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fictions et textes


Page 1 sur 1







Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet


Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant 
 Auteur Message
Lorilis MessagePosté le: Mer 27 Oct 2010 19:44   Sujet du message: [One-Shot] Solitude Répondre en citant  
Lectrice à plein temps


Inscrit le: 05 Nov 2006
Messages: 798
Localisation: Au Jal'Dara <3
Salut !

Comme le concours des "écrivains" ne nous permet pas vraiment d'avoir d'avis sur nos "oeuvres", je vous mets ici mon One-shot sur la solitude. ( Je crois que Sido l'avait fait pour l'un de ses textes, ça me paraît pas être une mauvaise idée Mr. Green )

Voilà ! Bonne lecture

Une jeune starlette de cinéma, après avoir adressé un énième adieu à ses trop nombreux fans, rentra chez elle. Bien sûr, elle n’aurait pas été ce qu’elle est si elle n’avait pas eu une maison immense, avec piscine, et d’innombrables salles de musculation, de relaxation et autres ; sans oublier les 10 chambres à coucher, 10 salles de bain et le salon de 50m2, en haut duquel pendait un splendide lustre en diamant. Elle ne se servait pas de la moitié de ce qu’elle possédait, et pourtant elle n’éprouvait pas le moindre sentiment de compassion ou de charité, et encore moins de culpabilité, estimant qu’elle l’avait amplement mérité. De petite bourgeoise de la région parisienne, elle était passée actrice pleine de charme et de talent, et surtout à la fortune si conséquente, que même le plus riche milliardaire des Etats-Unis devait sans doute lui envier ses biens. Souvent, elle se l’imaginait geignant dans sa 6ème résidence secondaire, ne comprenant pas comment une jeune demoiselle de moins de 30 ans pouvait acquérir en 5 ans ce qu’il avait mis 50 ans à amasser ! Cela la faisait rire et lui permettait de faire bonne figure lorsqu’il fallait absolument rire aux plaisanteries d’un présentateur télé, même si ces dernières étaient plus que vaseuses.

Ce qui allait de pair avec le talent et la beauté, bien sûr, c’était la notoriété. Elle était devenue l’idole des personnes de tout âge ; les plus jeunes admiraient ses traits rendus sans défaut par le maquillage et s’amusaient de son humour, les plus vieux, eux, lui reconnaissaient une certaine prestance dans sa façon de jouer et certains même la plaçaient à la hauteur des plus grandes actrices du 20ème siècle ! Et oui ! Elle semblait aimée de tout le monde.

Le seul souci, la seule tache noire dans ce beau tableau empli de couleurs vives, se résumait en une question qu’elle se posait souvent : Qui l’aimait pour ce qu’elle était et non pour son argent ? Elle n’avait gardé que très peu de contacts avec sa famille et ses amis d’avant, ne laissant de place dans son esprit et dans son cœur qu’à sa célébrité grandissante. Il ne restait donc autour d’elle que des gens qu’elle connaissait depuis ce qu’elle appelait « son pic de popularité ». Et aucun d’eux ne lui avait jamais confié de secrets, ou ne l’avait jamais écouté lorsqu’elle traversait une période difficile. Normal, pour eux, les stars n’ont pas de période difficile…Pourtant, elle n’était pas différente d’un autre être humain, elle avait besoin d’un cercle de personnes autour d’elle qui l’aimeraient et la soutiendraient. Désormais, malgré tout le monde qu’elle voyait chaque jour, elle se sentait affreusement seule. Au milieu de tout ce luxe flamboyant et de ses innombrables connaissances, elle n’arrivait plus à trouver sa place. Elle avait été bien stupide de penser que son grand rêve s’était réalisé lorsqu’elle avait accédé à tout ça. Le plus grand trésor au monde n’est pas d’argent et d’or, et elle s’en rendait compte à ses dépens. Si elle était restée dans un parfait anonymat, si ses amis se comptaient sur les doigts d’une main, elle aurait connu un bonheur bien plus grand que le bonheur éphémère de la célébrité. Elle en était maintenant persuadée. Mais il était trop tard. Elle avait déjà gâché presque 10 ans de sa vie et commençait petit à petit à sombrer dans la solitude de l’esprit.

Elle pourrait tout abandonner, mais, malgré son mal, il lui était difficile de changer de vie, maintenant. Elle voulait de tout son cœur avoir un entourage moins cupide, mais de là à quitter toute renommée… Le choix n’était pas si évident. Elle s’assit devant un miroir de plus d’un mètre de haut. Son visage, une fois le maquillage retiré, était des plus ordinaires. De grands yeux bleus-verts, un petit nez retroussé, de fines lèvres. Les imperfections de sa peau ne lui avaient jamais semblé plus visibles ; de grands cernes à la limite du violet soulignaient ses yeux, de petites rides naissantes apparaissaient au coin de sa bouche. Et soudain, une idée traversa son esprit. Elle ne pouvait quitter cette vie à tout jamais, mais elle était en mesure de l’oublier pour quelques minutes, quelques heures tout au plus. Elle choisit dans sa penderie un manteau noir qui se confondait avec la nuit et sortit. C’était une belle nuit de printemps que la lune n’éclairait pas, mais la jeune actrice connaissait parfaitement les alentours de chez elle, elle n’avait pas besoin d’y voir. Elle tourna dans une rue déserte, dont le silence n’était rompu que par le claquement des ses chaussures à talons sur le sol goudronné. Elle hésita une seconde, puis ôta les dites chaussures ; s’il y avait bien quelque chose qu’elle voulait éviter, c’était attirer l’attention. Le contact froid et rugueux du trottoir sur sa peau eut un effet inattendu : cela l’apaisa, elle avait l’impression de faire corps avec l’environnement qui l’entourait. Elle tourna encore une fois au coin d’une rue et arriva dans un parc ; c’était sa destination. Ses pieds délicats et peu habitués à ce genre de traitement souffrirent plus de ce sol aux imperfections multiples, mais elle n’y prit pas garde. Tout ce qui l’importait était qu’elle pouvait marcher et humer l’air sans avoir un groupe de paparazzi à ses trousses. Elle était seule dans la nuit noire, mais curieusement, elle ne ressentait aucune peur. Elle avait confiance en cet endroit qui l’avait vue grandir et de toute façon, la solitude préoccupante qui l’habitait pendant la journée n’avait rien à voir avec celle qui s’offrait à elle à présent. Alors que ces pensées occupaient son esprit, elle sentit une présence à quelques mètres d’elle. Elle n’en était pas totalement sûre, mais un craquement derrière elle l’obligea à se rendre à l’évidence. Elle savait qu’elle ne devait pas paniquer, que ça ne pouvait être qu’un animal inoffensif. Cependant, elle ne pouvait empêcher les battements de son cœur de s’accélérer et la tension d’augmenter. Dans le doute, elle se baissa lentement pour ramasser une branche tardivement tombée, et, après avoir tenté en vain de contrôler sa respiration, elle se retourna vivement, en brandissant son arme improvisée. Elle ne voyait personne, mais le peu de champ de vision qu’elle avait devant elle ne lui permettait pas de se rassurer. Elle resta dans cette position pendant quelques minutes, regardant de tout côté de manière fébrile, puis elle se radoucit quelque peu en n’entendant plus rien. Elle se retourna de nouveau, puis sursauta violemment en apercevant une silhouette à à peine un mètre d’elle.

« Je suis désolé, je voulais pas vous effrayer, » fit une voix.

La forme s’approcha encore et la demoiselle put le reconnaître comme un être humain qui n’avait, visiblement, pas l’air de lui vouloir du mal. C’était un homme, qu’elle aurait dit d’une trentaine d’années, mais la mauvaise visibilité lui jouait peut-être des tours. Il avait la peau légèrement hâlé et les cheveux foncés, elle l’identifia comme de type méditerranéen. Mais il y avait autre chose ; il se dégageait de lui une certaine…aura, combinée avec une étrange odeur enivrante.

« Ca ne fait rien, répondit-elle rapidement, en baissant les yeux pour que le jeune homme ne puisse pas la reconnaître.

-Mais qu’est-ce que vous faites ici en pleine nuit ? s’interrogea le bel inconnu.

-Je pourrais vous retourner la question, » répliqua l’actrice, piquée au vif.
L’homme fut apparemment surpris de cette réponse et changea de conversation :

« Je m’appelle Yan Dubotier, se présenta-t-il. Et…vous ?

-Je suis…, » commença-t-elle, avant de brusquement se rappeler dans quelle situation incongrue ils se trouvaient. Pour rien au monde, elle n’aurait voulu mettre un terme à la première conversation « d’égal à égal », si elle pouvait s’exprimer ainsi, qu’elle avait depuis très longtemps. Il fallait qu’elle mente sur son identité.

« Hum, reprit-elle. Je suis Mariane, euh… Mariane Nov. »
C’était relativement ridicule, mais qu’y pouvait-elle ? Rien d’autre n’avait traversé son esprit en cet instant.

« Vous êtes d’origine russe ?

-Oui. »

Le jeune homme lui sourit, puis ils continuèrent d’échanger des informations, vraies ou fausses, en évitant de revenir sur la question de leur présence dans ce lieu. Il lui demanda si l’absence de chaussures à ses pieds était due à un manque d’argent ou simplement à un amour de la nature. La jeune femme espéra que ce n’était rien d’autre qu’une boutade. Elle sourit et détourna le regard, gênée, avant de changer de sujet. Au bout d’un bon quart d’heure, les jambes de la jeune actrice ne la portant plus, elle entraîna son étonnante nouvelle connaissance sur un banc, en continuant de dialoguer sur différents sujets, même si la concentration était indispensable pour ne pas se trahir. Finalement, elle finit par s’assoupir. Lorsqu’elle s’éveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel et l’homme mystérieux n’était plus à ses côtés. Malgré leurs longs échanges nocturnes, l’actrice n’avait pas l’impression de connaître cet homme, pour la simple et bonne raison qu’elle savait ne pas pouvoir le reconnaître si elle le rencontrait dans la rue. Cependant, depuis de très nombreuses années, elle ne s’était sentie aussi bien. Dans ses noires pensées de la veille, jamais elle n’aurait cru que cela fût possible. Cet homme l’intriguait plus qu’elle n’oserait l’avouer. Les étranges circonstances de leur rencontre n’y était pas étrangère bien sûr, mais il y avait autre chose. Il l’avait vue comme une personne ordinaire et devenait alors le seul être humain capable de la sortir de sa sombre solitude. Et puis, il était aimable, attentionné, beau et avait le sens de l’humour. Cette description la fit sourire. Elle lui faisait penser à une annonce sur Internet pour trouver le grand Amour. C’était stupide, les deux jeunes gens n’avaient fait que passer une nuit à discuter, elle ne savait même pas comment le recontacter et de toute façon, même si ça avait été le cas, elle ne l’aurait pas fait, car la jeune femme qu’elle s’était inventée cette nuit, avait disparu. Elle ne le reverrait sans doute jamais, alors mieux valait l’oublier… Soudain, la dure réalité se rappela à elle. Il fallait qu’elle rentre avant que quelqu’un ne se rende compte de son absence. Si ce n’était pas déjà fait… Elle se leva rapidement, chancela un instant par manque de sommeil, puis s’emmitoufla dans son manteau, avant de courir vers l’immense maison qui était sienne. Elle connaissait un raccourci, où il était possible de ne rencontrer personne. Au bout de sa course, elle remit ses escarpins à talons hauts, en grimaçant à cause de ses pieds meurtris. Elle attendit une minute que son souffle se fasse plus régulier, puis entra par une porte de derrière.

La journée passa alors à une vitesse fulgurante, mais elle y avait été habituée. Alors qu’elle n’était revenue chez elle que depuis 5 minutes, une sonnerie retentit. C’était son manager qui lui exposait le programme de la journée. Interview, passage télé, déjeuner chez un grand couturier, promotion de son nouveau film à la radio, etc.…

Elle ne revint chez elle qu’à plus de 22h, et se trouva épuisée : plus qu’à l’ordinaire en tout cas. Il ne lui fallut qu’une minute pour repenser à ses plus grandes préoccupations : sa solitude insupportable et…lui. Une larme roula le long de sa joue, une longue traînée de mascara apparut alors. Elle renvoya sa maquilleuse personnelle, puis s’enferma dans une vaste pièce où elle dormait la plupart du temps. Elle s’allongea sur le lit, en gardant sa sublime robe de soirée et ses bottines hors de prix. Plus encore que la veille, les idées se brouillaient dans son esprit. Elle avait fait son possible pour paraître naturelle aux yeux de tous les gens qu’elle avait côtoyés pendant la journée, mais à présent, elle ne pouvait plus le supporter. Il fallait qu’elle exorcise sa souffrance avec les moyens à sa disposition. Pourtant, la larme qu’elle avait versée il y a quelques instants fut la dernière. Son cœur pesait un tel poids dans sa poitrine qu’il lui était impossible de pleurer. Elle resta alors là, seule, perdue, pendant de longues heures. Au beau milieu de la nuit seulement, elle se décida à se lever, à ôter les beaux artifices la recouvrant et comme la veille, elle sortit rejoindre le parc de son enfance. Cependant, cette fois-ci, il n’y avait personne. Elle se demanda même si elle n’avait pas rêvé la dernière fois, si cet homme pour qui son cœur battait n’était pas le fruit de son imagination. Elle rentra, plus épuisée et désespérée encore… Plus seule que jamais.

Les jours suivants ne débutèrent pas sous de meilleurs auspices. Elle ne vivait plus, elle ne faisait que suivre les instructions qu’on lui donnait. Mais un jour, un jour comme les autres, un événement survint. Elle était invitée dans un jeu télévisé, où des acteurs s’affrontaient avec des questions de tout ordre. Avant le tournage, elle fut présentée à tous les autres candidats. Un, en particulier, attira son attention. Elle était sûre de l’avoir déjà vu. Lorsqu’il se trouva en face d’elle et qu’ils échangèrent quelques mots, elle eut comme un déclic. La même aura, la même odeur, la même voix… C’était l’homme qui occupait ses pensées depuis de longues journées ! Elle fut certaine que lui aussi la reconnut, son trouble était évident. Il coupa court à la conversation et se réfugia dans sa loge, prétextant un besoin de concentration. Alors, il était acteur, lui aussi. L’actrice ne pouvait y croire, c’était tellement… invraisemblable. Elle ne savait pas vraiment qu’en penser. Peut-être était-il encore plus proche d’elle qu’elle ne l’aurait imaginé, mais comment pouvait-elle être sûre qu’il s’était trouvé dans ce parc en pleine nuit pour les mêmes raisons qu’elle ? Tout se mélangeait dans sa tête, elle n’avait plus aucune certitude. Sa réaction ne la faisait pencher vers aucun bord, elle ne parvenait pas à y déceler un embarras logique pour quiconque aurait été troublé de leur rencontre comme elle l’avait été, ou bien une raison plus noire… Elle espérait de tout son cœur qu’aucune mauvaise pensée n’habitait l’esprit aimé. Mais ce n’était qu’un espoir, il n’y avait qu’une seule façon d’en avoir le cœur net.

Lorsque le jeu commença, l’acteur qui pendant la nuit se promenait dans un parc au beau milieu de Paris fut bien obligé de sortir de sa tanière. Il évita par tous les moyens d’être trop près de la belle jeune femme, mais un coup de malchance eut raison de ses précautions. Le jeu nécessitait une entraide, et les candidats étaient regroupés en duo. Bien sûr, les deux insomniaques se retrouvèrent ensemble. Alors que le présentateur faisait quelques ultimes précisions aux comédiens, l’actrice posa la question qui lui brûlait les lèvres. Sans transition aucune, elle murmura :

« Que faisiez-vous en pleine nuit au parc de Bercy il y a quelques jours ?

-Pourquoi ? Vous êtes flic ? ironisa-t-il avec un rire nerveux.

-Vous m’avez parfaitement comprise, rétorqua-t-elle.

-Je crois qu’il serait préférable d’oublier cette nuit-là…Pour votre image, comme pour la mienne… »

Elle le regarda avec un air emprunt d’un grand étonnement, mêlé de déception. Ainsi, il n’était pas différent. Seul son « image » comptait. S’il lui était possible de souffrir plus en cet instant qu’en ceux qu’elle avait vécus les jours précédents, il était certain que c’était le cas. Son cœur se serra. La désillusion était trop forte. Avec grand peine, elle se retint de verser quelques larmes. Une fois l’émission terminée, elle renvoya tous ses assistants personnels à d’autres occupations et revint seule chez elle. Après tout, valait mieux être seule que mal accompagnée, comme disait l’autre. La solitude n’était peut-être pas si terrible, considérant la masse de personnes ne valant pas la peine d’être connues. Elle avait cru que cet homme pouvait la voir telle qu’elle était, alors qu’il était affreusement contaminé par le showbiz. Finalement, il la dégoûtait, plus encore que tous les gens minaudant devant elle pour acquérir une infime partie de sa fortune… Elle avait été tellement stupide, de ne pas se rendre compte que sa plus grande amie désormais n’était autre que la solitude. Il n’y avait qu’elle qui pouvait la comprendre. Elle était pour toujours seule, dans un monde de profiteurs, où le sens des priorités a pris une tournure si particulière qu’il ne veut plus rien dire.

Bons commentaires ! =D ( Enfin, j'entends par là, je souhaite qu'écrire un commentaire vous fasse plaisir et non pas qu'il me fasse nécessairement plaisir à moi Mr. Green )

_________________

http://nsa29.casimages.com/img/2012/07/07/120707052139329936.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Belgarel MessagePosté le: Mer 27 Oct 2010 21:00   Sujet du message: Répondre en citant  
[Manta]


Inscrit le: 20 Aoû 2010
Messages: 534
"Elle était pour toujours seule, dans un monde de profiteurs, où" elle occupait d'ailleurs la première place, "[s'imaginant le plus riche millionnaire des Etats-Unis] geignant dans sa 6ème résidence secondaire, ne comprenant pas comment une jeune demoiselle de moins de 30 ans pouvait acquérir en 5 ans ce qu’il avait mis 50 ans à amasser ! Cela la faisait rire"

Pour ma part, j'ai du mal à trouver que ce personnage vit pour lui-même, de façon réaliste. Mr. Green Mais...avant toute autre remarque, pour que je n'oublie pas...pourquoi "une starlette" ? Ton personnage, du début à la fin, n'a pas de nom - ce nom pesant, cette célébrité qu'elle n'arrive pas à fuir, qui l'oppresse, ne disparaît jamais totalement, pourquoi ne pas la montrer ? Pourquoi ne pas incarner dès les premiers mots ce qui est, après tout, le sujet de ton texte ? Enfin, j'ai trouvé que ça manquait, mais tu as sans doute tes raisons (ma bible, pour ma part, c'est de ne jamais donner de noms. Le nom triche - il rajoute du sens là où il ne devrait pas y en avoir).

Bon, alors, je reviens à mon commentaire principal. Franchement, une starlette immergée dans le luxe et le superficiel, comme tu nous la présente au début du texte, qui s'enivre de l'admiration des foules, sort tous les soirs avec des vêtements de marque et fréquente les soirées les plus chics de Paris depuis cinq ans...soit elle se bat pour continuer à rester à flots (après 5 ans, c'est pas toujours évident), soit elle s'efface discrètement et ne souffre plus de ses affres existentielles.
Le fait est que tu nous décris un monde fou de paillettes et de délires, et que le délire des stars, c'est l'ivresse. Car, ta starlette, que nous en dis-tu ? "Elle ne se servait pas de la moitié de ce qu’elle possédait, et pourtant elle n’éprouvait pas le moindre sentiment de compassion ou de charité, et encore moins de culpabilité, estimant qu’elle l’avait amplement mérité." Pour ce qui est de ses pensées, elle pense assez souvent à "ce qu’elle appelait « son pic de popularité »" En gros, elle vit complètement dans les nuages, pour ne pas dire qu'elle est conne.
Enfin, c'est l'impression que j'en garde. Je crois que je pourrais avancer d'autres arguments (le "bien sûr de la deuxième phrase, etc...) - mais on n'en a rien à faire ^^
En tout cas, je vois mal une personne comme ça se dire consciemment et tout d'un coup (assez tout d'un coup pour ne sortir qu'une fois en civil au lieu de se faire une promenade quotidienne), en mots clairs et nets, au début du troisième paragraphe de son histoire : **mais en fait, je suis malheureuse, car l'argent ne fait pas le bonheur et ce qui est important dans la vie c'est d'avoir des amis**
En fait, je te soupçonne d'avoir tout simplement glissé dans son psychisme ce que tu voulais montrer dans ton texte - les valeurs que toi tu défends - sans trop te soucier de savoir si ça pouvait rentrer dans sa tête ou pas. Pour ma part, je trouve que ça ne colle pas. Ta starlette, c'est toi déguisée en starlette, et le moins longtemps possible. Je trouve qu'il aurait été plus élégant de faire une vraie starlette, 100% conne et 100% réaliste, qui tient son rôle de starlette malheureuse qui s'ignore, et de raconter le destin qui, comme par hasard, démontre qu'elle vivait dans un monde superficiel et qu'elle se sentait seule, et que l'amour n'existait pas pour elle. En outre, cela permet de déployer des richesses d'ironie et de sarcasme qui souligneraient bien mieux l'amertume du texte.
Voilà. Alors, je ne sais pas si ce commentaire me fait vraiment plaisir, mais il dit ce que je pense.

Quelques petites remarques de moindre importance...
Début :"elle n’aurait pas été ce qu’elle est si elle" ==> récit au passé.
Milieu : "Les étranges circonstances de leur rencontre n’y était pas étrangère bien sûr" ==> sujet au pluriel. Deux lignes en-dessous, tu utilises le terme "description" d'une façon que je trouve bizarre, vas savoir pourquoi ! c'est peut-être moi qui déraille...
Un peu avant le milieu : "la peau légèrement hâlé"e
Fin :"Elle était pour toujours seule, dans un monde de profiteurs, où le sens des priorités a pris une tournure si particulière qu’il ne veut plus rien dire." ==> Besherelle II, le retour de la concordance des temps. Eh oui, même si c'est ce que tu penses du monde de profiteurs, en réalité, grammaticalement, dans ton récit, c'est ce qu'elle elle en pense, dans son discours indirect libre - au passé.
Mais contrairement à certains tarés, répertorier les poils de cul qui n'ont pas poussé droit dans un texte me procure assez peu de plaisir. Je sais être pointilleux, mais pas sur plus d'une page. Et puis, on a du mal à se retenir d'être méchant.

EDIT : précision importante. Ce que je commente, c'est ce que j'apprécie. Fais donc précéder toutes ces remarques d'un "super cool t'écris bien j'en veux d'autres" pour moi, car j'ai du mal à écrire ce genre de commentaires, qui eux, font plaisir aux deux parties.
_________________
http://nsm04.casimages.com/img/2010/10/30//101030031134926107021414.png

Premier commandement : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Troisième commandement : Tout individu a droit à la vie
Quatrième commandement : Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
 
Lorilis MessagePosté le: Jeu 28 Oct 2010 11:35   Sujet du message: Répondre en citant  
Lectrice à plein temps


Inscrit le: 05 Nov 2006
Messages: 798
Localisation: Au Jal'Dara <3
Wah ! Le long commentaire !!! =D

Avant tout, merci, parce que ça arrive pas tous les jours que les comms que je reçois fassent plus de 5 lignes.

Ensuite, le truc du nom, euh... en fait, c'est seulement parce que j'aime pas mettre de nom, j'ai jamais beaucoup d'idée... Mais ton excuse à toi est nettement plus élégante ! =D
Je vois ce que tu veux dire après, et je veux bien avouer que mon texte manque de réalisme, que peut-être, ça fait un peu "monde de bisounours"...
Et tout ce que je pourrais te répondre alors, c'est qu'il fallait que je fasse entrer dans mon texte le thème de la solitude, et que je n'ai pas plus réfléchi.
C'est souvent comme ça, j'écris pas quelque chose en réfléchissant à tout ce qui va pas dedans. J'écris et après je vois. Je crois pas en être à l'étape où je veux montrer ( ou dénoncer) quelque chose, je veux juste faire des phrases cohérentes, qui sont plus ou moins bien tournées.

Pour les remarques sur l'orthographe, je me sens débile ! =D La prochaine fois, je me relirais mieux.

Quant à la concordance des temps, ça me fait bizarre de tout mettre au passé ! Mr. Green

Enfin, encore merci, et je prends bien en compte toutes ces remarques.

_________________

http://nsa29.casimages.com/img/2012/07/07/120707052139329936.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Belgarel MessagePosté le: Jeu 28 Oct 2010 11:48   Sujet du message: Répondre en citant  
[Manta]


Inscrit le: 20 Aoû 2010
Messages: 534
Long, mon commentaire ? je me suis battu les flancs pour qu'il soit aussi court que possible ! O_O
Ca, quand on aime parler ^^"

Citation:
Ensuite, le truc du nom, euh... en fait, c'est seulement parce que j'aime pas mettre de nom, j'ai jamais beaucoup d'idée... Mais ton excuse à toi est nettement plus élégante ! =D
Mon excuse, c'est une excuse. Si ça peut te rassurer, la vérité fondamentale, chez toi comme chez moi, c'est la même : j'aime pas chercher des noms lol

"La prochaine fois, je me relirais mieux." ==> relirai. Ça t'apprendra à te sentir débile pour si peu. Ce ne sont rien d'autre que des fautes d'attention. Nous en faisons tous, nous n'y pouvons rien ; tu n'as pas à t'en faire pour ça.


En tout cas, je suis très content que mon commentaire t'ait plu Mr. Green
Ah, et au passage (j'aurais dû commencer par ça), bravo pour ta victoire !
_________________
http://nsm04.casimages.com/img/2010/10/30//101030031134926107021414.png

Premier commandement : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Troisième commandement : Tout individu a droit à la vie
Quatrième commandement : Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
 
Montrer les messages depuis:   

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fictions et textes Page 1 sur 1

Poster un nouveau sujet
 Réponse rapide  
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 
Répondre au sujet



Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure

Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum




Powered by phpBB Lyoko Edition © 2001, 2007 phpBB Group & CodeLyoko.Fr Coding Dream Team - Traduction par : phpBB-fr.com
 
nauticalArea theme by Arnold & CyberjujuM
 
Page générée en : 0.0357s (PHP: 46% - SQL: 54%) - Requêtes SQL effectuées : 19