| Alliana2312 |
 Posté le: Sam 05 Mai 2012 20:05 Sujet du message: [Fiction] alerte aux vampires! |
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depuis quelques temps, j'écris cette histoire, mais j'aurai besoin d'avis, alors n'hésitez pas à mettre des commentaires!!!
Alerte aux vampires !
1
Jeudi 4 octobre, 6h45
Aujourd’hui, c’est la rentrée et je ne sais pas pourquoi, mais je me sens mal. La dernière fois que j’ai ressenti ça, mes parents sont morts …
Ma marraine, Noémie, s’occupe de moi et de Sylvain (mon petit frère) avec son beau-frère Jonas.
Il est temps d’aller au lycée et je ne me sens pas prête de revoir mes amis.
Je vais essayer de prendre un nouveau pas dans la vie, de sourire à tout le monde. Fini, la Clara qui pleure la mort de ses parents. Je vais devoir mentir à tout le monde, mais au moins, ils penseront que je vais bien.
Clara Reynolds referme son journal, le cacha dans son armoire et alla dans sa salle de bains. Elle se coiffa et se regarda dans son miroir.Elle vit encore une fois la fille en 1ère brune aux yeux bruns et par moment ambrés avec qui les garçons rêvaient de sortir et avec qui les filles faisaient tout pour se faire bien voir.
Cependant, des cernes profondément marqués qui témoignaient des nuits blanches passées pendant 2 longs mois ressortaient sur son visage d’albâtre.
Elle s’efforça de les cacher en les maquillant et se mit à espérer que quelque chose ou quelqu’un allait la tirer de ce profond ennui qui l’entravait, aujourd’hui.
La voix de Noémie interrompit le flot de ses pensées :
« Clara , qu’est-ce que tu fais, tu vas en retard ! »
Elle descendit les marches quatre à quatre et s’arrêta devant la cuisine, Noémie et Jonas étaient en train de prendre du café pendant que Sylvain, lui ressemblait sauf pour les yeux, qui pour lui, étaient verts sombres, attendait impatiemment devant la porte d’entrée :
« Clara, grouille-toi ! On va être en retard !
-Pars devant ! Je boucle mon sac et j’arrive. »
Sylvain ne se fit pas prier. A croire qu’il voulait à tout prix s’échapper de cette maison !
Noémie l’interpella alors quelle s’apprêtait à sortir, son sac au dos :
« Clara, ne pars pas sans avoir rien manger !
- Je m’achèterais un truc en route !
- Clara…
- Ah, j’oubliais, je vais très certainement rester jusqu’à demain chez Amélia, ne m’attendez pas pour dîner !! »
Avant que Noémie puisse protester, elle claqua la porte et s’élança dans la rue.
2
Elle ne mit pas longtemps pour arriver dans la nouvelle cité où habitaient Polly et Louise. Ces 2 sœurs qui n’avaient pas du tout les mêmes goûts étaient ses meilleures amies depuis la maternelle et étaient toujours restées unies…quand soudain une maison imposante attira son regard.Elle était blanche comme la neige et ses fenêtres hautes laissaient entrevoir un intérieur joliment décoré.
La porte s’ouvrit brusquement et un jeune garçon : il était un peu près de son âge et il était incroyablement beau. Ses yeux bleus et ses cheveux blonds s’assortaient parfaitement et il avait l’allure d’un athlète.
Dès qu’il la regarda, ses yeux s’agrandirent de stupeur. Bien qu’ayant l’habitude avec les garçons, elle fut gênée par son regard, elle se dépêcha pour le distancer, mais sentit toujours son regard sur elle, ce qui la fit accélérer encore plus.
Rapidement, elle arriva devant la maison de Polly et Louise et sonna. Deux têtes brunes se firent voir, une frisée et l’autre avait les cheveux raides : Polly et Louise.
Elles étaient l’une comme l’autre habillées joliment pour l’occasion de la rentrée.
« Salut, Clara !Comment ça va ? J’ai cru mourir d’ennui pendant toutes les vacances!s’exclama Polly , Et on avait failli croire que tu avais oublié que tu devais faire la route avec Louise et moi !
-Je ne suis pas tête en l’air à ce point ! Surtout que tu m’avais envoyé au moins 11 messages hier !
- Ah non ; Ce n’était pas moi, c’est Louise !!
- Que se soit toi ou Louise ne change rien puisque vous avez le même portable !!!
- Encore une fois, ce n’est pas vrai, on n’a pas le même portable, Louise a épuisé son crédit… Alors qu’on lui avait rechargé il y a deux jours!!!
Elle rigolèrent de bon cœur et elles se racontèrent les derniers potins tout en marchant quand soudain Clara demanda à Louise d’un ton on ne peut plus sérieux :
« En fait, tu peux me dire comment il s’appelle, le nouveau de ta rue ?
-Oh , toi aussi , tu l’a vu ?Il est trop craquant, n’est ce pas ?Il s’appelle Christopher Vandero et il va dans notre lycée. Il paraît qu’il vit avec une cousine lointaine qui travaille à l’hosto. Ah oui, j’oubliais, il est célibataire !! »
Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres.
Clara prit la parole :
« Je vais demander dès que j’arriverai au lycée son emploi du temps en espérant qu’il sera avec moi en cours !!
3
Christopher fit sortir sa voiture du garage et s’installa tout en repensant à cette fille, qu’il lui fait penser à sa fiancée d’autrefois, qu’il lui faisait plaisir et souffrir à la fois et celle-ci qui n’avait pas pu choisir entre lui et Julien…
Julien et lui étaient encore à l’université, Julien avait toujours était le rebelle, lui l’ange (enfin, aux yeux des autres). Et une nuit, alors qu’ils rentraient chez eux, leur père, Florent de Maccazio, un des plus grand nobles d’El Cizaqio les interpella :
«Ah, mes fils, je vous cherche, un de mes amis de France m’a demandé d’héberger sa fille le temps qu’elle rende visite à sa future famille en cette veille du 21 décembre 1675. Elsa, viens, que je te présente à mes fils. »
Un pas léger se fit entendre et une jeune fille aux cheveux bruns longs apparut, elle avait un teint de porcelaine, ce qui faisait ressortir ses yeux d’un marron profond où une étrange lueur brillait intensément.
Elle était d’une beauté époustouflante mais quelque peu effrayante…
Il lui suffit de voir les yeux de son frère pour voir qu’il était déjà en train d’imaginer un plan pour la conquérir…. Et ça a marché.
Christopher se ressaisit tout ça lui rappelait tant de mauvais souvenirs, mais, une chose est sûre, il voulait en savoir plus sur la fille qui l’avait croisée dans la rue !
Mais avec tout ça, il s’était bêtement mis en retard pour le lycée.
Il appuya sur la pédale d’accélération et partit bruyamment.Après quelques pâtés de maisons, il croisa 3 filles da ns la rue dont celle qui l’intéressait !
Il suffoqua à la vue de son visage et surtout de son cou.
Elle était d’une beauté exceptionnelle comme Elsa et c’est comme si elle était sa sœur jumelle ou son alter ego.Sauf pour les yeux où il manquait l’étincelle bizarre…
Il fut tenté de lire dans ses pensées mais préféra écouter leur conversation :
« En fait, Clara, tout va bien ? »
Ainsi, son prénom était Clara !
« Oui, oui…, dit Clara, ça va mieux maintenant. »
Son ton était évasif mais semblait vouloir être rassurant. Elle mentait mais pourquoi ?
Il fit baisser sa vitre et s’approcha des filles en leur demandant :
« Excusez-moi, mais pourriez-vous m’indiquer la route du lycée Martin Luther ?
-Bien sûr,répondit Clara, alors au prochain tournant, vous prenez la gauche, et vous tomberez sur un rond-point et il faut prendre la troisième sortie, ensuite, vous n’avez plus qu’à suivre la route et le parking du lycée sera devant vous ! »
Sa voix était mélodieuse et cristalline, tel qu’on prenait goût à l’entendre !!
« Merci beaucoup, répondit-il, voulez-vous monter, la route est longue et vous êtes en retard !
-Volontiers !s’écrièrent ensemble Louise et Polly . »
Clara, quant à elle, ne voulait pas trop. Pourquoi cet inconnu tenait-il tant à les prendre, car elle sentait qu’il n’y avait pas que de la gentillesse là-dessous.Que voulait-il ?
« D’accord, et merci. .. »
Elle se plaça à l’avant tandis que ses amies se mirent à l’arrière.
La voiture était superbe, c’était une Chevrolet de nouvelle gamme.
Alors qu’ils arrivaient devant le lycée, Christopher se mit à fouiller dans les pensées de Clara et il y vit une voiture qui s’enfonçait lentement dans l’eau, près d’un ravin. La voiture était occupée par 3 personnes, dont Clara, elle hurlait et s’efforçait d’ouvrir sa portière, en vain. Elle s’évanouit, et quelques minutes après, elle se réveillait dans l’ambulance, entendant les pompiers parler d’elle :ils disaient que c’était un miracle qu’elle est réussi à survivre. Ses parents par contre, étaient morts de noyade. Plus tard, on lui posât plein de questions sur l’incident : comment elle avait réussi à survivre, à sortir de la voiture. Seulement, Clara, elle, n’en savait strictement rien. Les dernières choses qu’elle avait vu étaient qu’elle sombrait dans la pénombre, ses parents avec elle. De l’eau entrait dans la voiture, noyant petit à petit, Clara et ses parents.
Christopher s’arrêta devant le lycée et y déposa les filles en marmonnant un vague « au revoir » et se mit à réfléchir tout en allant au parking :
Pourquoi Clara mentait-elle ? Comment avait-elle réussi à sortir de sa voiture alors que la portière était bloquée ?
Après qu’il s’assura qu’il était seul, il prit sa bouteille et but une petite quantité du liquide rouge qu’il y avait dedans, cela éviterait d’avoir tout le temps soif de sang….
Il rangea sa bouteille et entra dans le lycée en prenant la direction du secrétariat pour avoir son emploi du temps et demanda à un mec qui passait :
« Excuse-moi, mais connais-tu une certaine Clara en 1A ?
Bien sûr, et tiens, voici son emploi du temps ! Ah, oui, si tu veux plus d’infos, demande à Alicia Hillas et Susan Samos en 1C.En fait, moi c’est Mathieu Bolhan.
-Merci, je n’y manquerais pas ! »dit Christopher en souriant.
4
Clara franchit à peine le seuil de la porte du lycée que 2 têtes brunes l’emmenèrent dans les toilettes ,désertes à cette heure-ci, elles s’appelaient Susan et Alicia. Elles étaient membres de plusieurs clubs et elles tenaient la revue du lycée, en clair, elles savaient presque tout ce qui se passent.
Susan était la plus grande des deux mais aussi la plus audacieuse et la plus effrontée, elle était brune aux yeux marrons noisette avec des taches de rousseur. Alicia, elle, était la plus raisonnable mais aussi la plus intrépide et l’intelligence des deux se valaient.
Alicia avait des cheveux châtains clairs avec des yeux bleus mer.
Susan fut la première à prendre la parole :
« Eh, t’as vu les 2 nouveaux ?
-J’ai eu l’occasion de monter dans la voiture de Christopher Vandero, mais je ne connais pas l’autre. Qui est-ce ?
-Il s’appelle Julien Snokis, et d’ailleurs, si tu veux le voir,il est dans le hall. »répondit Alicia.
Clara sortit des toilettes et alla voir dans l’espoir d’apercevoir ce mystérieux Julien, qu’apparemment tout le monde connaissait sauf elle.
Elle vit un jeune homme en compagnie d’Ophélia. C’était certainement Julien.
Il était brun aux bleus glacés. Clara se promit d’enquêter sur les 2 garçons.
Ophélia, quant à elle, n’avait pas beaucoup changé depuis l’année dernière : même coiffure blonde dégradée, mêmes yeux verts, elle mettait toujours la même dose exagérée de maquillage et elle n’avait presque pas grandie. Ses taches de rousseur qui s’étaient un peu éclaircies les années précédentes, se sont un peu assombri, et un bouton se faisait voir sur son long nez.
Ophélia, qui était occupée à parler avec Julien s’interrompit en la voyant et la regarda d’un air méprisant et hautain, presque amer, et prit la parole d’un ton faussement gentille :
« Hé, salut Clara, est-ce que tu vas bien ?Parce qu’on m’a dit pour tes parents. Quelle fin tragique ! Quoi de plus horrible que de mourir dans un incident de voiture ? Cela doit être terrible pour toi, surtout si tu es la seule survivante ! »
A ces mots, toutes les paires de yeux de la salle se tournèrent vers elle, y compris ceux du nouveau. Les yeux de celui-ci avaient une lueur de pitié et de surprise, même si son visage restait impassible.
Mais Clara se reprit et répondit à Ophélia, les yeux dans les yeux :
« Oui c’est terrible. Mais si tu me vois ici, c’est que je m’en suis remise.
-Je n’en doute pas. Mais par contre, ton petit frère, lui, doit avoir du mal à encaisser, non ? Et dire qu’il attendait sagement ton retour et celui de tes parents, et tout ce qu’il a retrouvé, c’est sa sœur qu’il n’a jamais vraiment aimé.
-Oh, tu sais, ça a toujours été comme ça entre frère et sœur, mais toi, tu ne peux pas comprendre, puisque tu es fille unique ! »
A ces mots, Ophélia resta bouche bée devant la repartie et tourna le dos, furieuse, en essayant d’entraîner Julien, mais celui-ci avait déjà disparu pour se retrouver quelques instants plus tard devant son casier, à côté de celui de Clara.
Dès que celle-ci s’approcha pour récupérer ses livres (c’était toujours le même casier depuis la seconde), il essaya d’entamer la conversation :
-Est-ce que tu es Clara Reynolds ?
-C’est moi, que me veux-tu ?
-Je suis en 1A et je suis un peu perdu. On m’a dit de m’adresser à la déléguée de classe choisie par le proviseur et on m’a dit que c’était toi. Je voudrais que tu me fasses visiter le lycée.
-Tu n’étais pas là, hier, car c’était les portes ouvertes ?
-Non car j’étais occupé…
-Ok, on va d’abord commencer par aller en cours de chimie et pendant la pause déjeuner, on se retrouve ici.
Le cours de Chimie se révéla extrêmement ennuyeux, néanmoins, pendant que le prof écrivait au tableau, les formules du mercure et comment on l’utilisait, Clara sentait de plus en plus le regard de Julien dans le dos. Il semblait soucieux et surpris mais pourquoi ?Clara tâcherait de le découvrir mais plus tard….
Quand le dernier cours fut fini, elle passa comme prévu chez Amélia, une amie dont Clara connaissait tous les détails de sa vie, même quand ils s’étaient intimes et contrariants…
Amélia qui avait une sœur qui travaillait et des parents divorcés, passait le plus clair de son temps seule.
Pourtant, quand Clara sonna, c’était Leila qui lui ouvrit, celle-ci faisait pitié à voir : elle avait l’air fatigué, sans doute parce qu’elle faisait des études et un boulot presque alternativement et qui n’y avait pas beaucoup de pauses pour se reposer.
Leila eut un sourire forcé et lui dit :
« Salut, tu viens voir Amélia, c’est ça ? Elle est dans sa chambre, mais attention, tu seras surprise en voyant sa nouvelle déco… »
Curieuse, Clara monta les marches l’escalier et prit la porte la plus près d’elle dès qu’elle fut dans un couloir.
Elle ouvrit la porte et faillit faire tomber une pile de…. Livres !!Amélia détestait lire des bouquins. Elle en ramassa un et en lut le titre « Tout sur les magiciens et les sorciers ».
Non, mais tout cela est bizarre, en plus de détester les livres, elle était terrifiée par le paranormal.
« Hé, Amélia, aurais-tu croisé par hasard un ensorceleur ? Je croyais que tu avais peur de tout ce qui des fantômes, sorcières etc.… Bref, tout ce qui à ce qui n’est pas censé exister !
-Non, mais je suis tombée sur un livre concernant les vampires et j’ai été tellement captivée que j’ai décidée de lire un par un tous les bouquins de cet auteur il ou plutôt elle s’appelle Amanda Nezte et elle sait s’y prendre pour faire un roman et en plus il y a plein d’infos ! D’ailleurs, elle habite de l’autre côté de Parthenay. Il faudrait que je demande à ma sœur Leila de m’y emmener. D’ailleurs, je n’ai pas pu aller au lycée car elle a fait plusieurs malaises en une seule journée !Et d’abord, je n’ai pas peur des sorciers, c’est seulement que je ne les aime pas !!
Elle ferait bien de m’écouter quand je lui dis qu’elle travaille trop !
D’ailleurs, est-ce que tu as eu la gentillesse d’apporter mes devoirs, parce que, connaissant les profs, ils ont sûrement donner une montagne de devoirs à faire le jour de la rentrée !
Mais avant que tu me montre ce qu’on doit faire, regarde ça ! »
Elle prit et elle montra à Clara un vieux livre dont la côte est écornée et les pages jaunies. Le bouquin semblait être très vieux.
Amélia reprit la parole :
Il faut remonter 11 générations pour avoir l’identité de celui à qui appartenait ce cahier : il s’appelait Joseph Marithis et il était portugais.
Il était au service de grands nobles espagnols mais, apparemment, son passe-temps favori était de faire le psy et l’exorciste le plus cinglé de toute la renaissance au moins…Et figure-toi , qu’il a observé et inscrit dans ce qu’il paraît-il son journal, des faits paranormaux.
Plusieurs de ses « clients » avaient en effet, des visions d’eux, à bout de force, avec une morsure sur la gorge ayant l’effet d’une brûlure. Joseph en a tiré des conclusions. Dans son cahier, il a marqué qu’il pensait que c’était l’œuvre des vampires ! Qu’est-ce que tu ne penses ?
-Je pense que tu peux te vanter d’avoir un ancêtre aussi cinglé que paranoïaque !Les vampires, ça n’existe que dans les films et dans les livres, bouquins que tu as sans doute trop lu !
- C’est la même chose que m’a dit Leila !Vous les aînés, vous êtes trop rationnels pour votre santé »
Effectivement, Amélia a sauté une classe, ça lui fait donc 16 ans.
Clara sourit et dit :
« En fait, tu as raté l’arrivée de deux beaux gosses…. Et j’ai bien l’intention d’en séduire un, donc tu as intérêt d’être là demain, si bien sûr Leila se sent mieux. Ah en fait il faudrait appeler Polly et Louise si tu veux vraiment faire une pyjama party car pour s’amuser, il faut être plusieurs !
5
Un quart d’heure plus tard, Clara, Polly, Louise et Amélia se trouvaient dans le salon de celle-ci en train de faire leurs devoirs pour la semaine prochaine.
Clara, qui alors était en train de bûcher sur un DM de français, soupira :
« Pff, c’est la rentrée et les profs n’ont rien trouvé de mieux que de nous assiéger de devoirs, quand même ils auraient pu nous laisser le temps de s’habituer avant de nous une montagne de DM
-Ouais, surtout qu’il y a plein de choses à faire un jeudi soir . »
En effet, il était presque 19h et il y avait des projets à faire ensemble pour Lundi, vu qu’on a deux heures d’art par semaine et que la prof était sévère ( elle s’appelle Mme Dalmicour et portait le surnom de « terreur du lycée », une prof comme elle, on n’en rencontre qu’une seule fois dans sa vie)
Amélia proposa à toutes les autres :
« J’ai fini mes dev’, je pourrai aider l’une d’entre vous. »
En effet, Amélia était de loin la plus forte en maths et Clara, Polly et Louise avaient des devoirs de maths qu’elles n’avaient pas encore regardé à cause du projet de français où elles devaient travailler en équipe de 3. Elles s’étaient mises ensembles car elles se voyaient beaucoup plus que n’importe qui d’autre et elles se comprenaient mieux car elle s se connaissaient depuis la maternelle. Elles se sont réparties les tâches équitablement et assembleraient tout ensemble après.
Le travail consiste à inventer une pièce de théâtre où le sujet était libre. Elles s’étaient mises d’accord sur un acte merveilleux du genre sacrifice ou réunion magique où , dans une légende qu’Amélia avait lu que les magiciens et les sorciers se retrouvaient tous les ans pour empêcher les forces du mal de semer le chaos sur Terre…
Le meilleur projet serait choisi être présenté à tous les lycéens en l’honneur de l’inauguration de la ville de Parthenay et comptait coefficient 6.
Dès qu’elles eurent mis au point le projet en se mettant d’accord sur le dialogue et que Louise feraient les sorcières ou les magiciennes et que Polly ferait la grande prêtresse qui dirigeait la cérémonie, elles allèrent toutes manger et se mirent au lit.
Cependant, Amélia et Louise avaient préparé on ne sait comment quelque chose : Louise prit la parole :
« - Ce soir, nous allons faire une séance de spiritisme.
- De spiriquoi ?s’exclama Susan
- De spiritisme, lui dit Amélia en lui décochant un regard noir au passage, c’est une séance où on peut communiquer avec les morts. J’avais pensé que cela ferait plaisir à Clara de parler une dernière fois avec ses parents…. »
Clara suffoqua et lentement, elles se mit à quitter la pièce en essayant de ravaler ses larmes, en vain.
Amélia et Polly la suivirent dans le jardin. Polly s’appuya contre le cèdre qui se dressait au centre du jardin.
Elle prit la parole :
« Qu’est-ce qu’il y a, Clara ?
-Merci d’avoir organisé cette séance pour moi mais ça ne fera pas revenir mes parents. Ce que je voudrais, c’est les serrer dans mes bras, les toucher….
Vous ne pensiez pas à mal, mais vous ne faites que ré enfoncer le couteau dans la plaie. Et qui vous dis que votre séance va réussir ? Je suis sûre d’une chose, c’est qu’ils ne viendront pas !
-Désolée, on croyait que tu avais tourné la page, comme tu l’as dit et montré au lycée…
-S’il vous plaît, laissez-moi seule un moment, je… j’ai besoin de réfléchir. »
Polly et Amélia restèrent plantées là 2 secondes et s’en allèrent, l’air grave.Dès qu’elle fut seule, Clara tapa rageusement dans un caillou. Non mais, qu’est-ce qu’elle lui a pris de renvoyer ses amis ? Pff, qu’est-ce que c’est pas évident de mentir à tout le monde, surtout à ses meilleures amies ! Si seulement elle n’était obligée de mentir à tout le monde, si seulement Ophélia ne l’avait pas mise en rogne, si seulement ses parents n’étaient pas morts !
Et Merde !
Elle s’assit avec comme dossier le cèdre et se mit à pleurer en essayant de contenir ses larmes, en vain. Elle ne savait pas où était sa place ( et elle l’a cherché pendant deux longs mois) et elle était plus que désorientée. Elle avait besoin de pleurer et ce n’est pas en jouant la dure que ça va s’arranger, car elle était sensible comme toutes les filles.
Tout à coup, une forme noire comme la nuit apparut dans le jardin. Elle avait de grands yeux luisants dans l’obscurité et elle faisait à un loup ou un chien.
Avant que Clara n’ait le temps de réagir, la bête lui bondit dessus et la mordit.
6
Clara se réveilla dans un lit blanc et elle était entourée de ses amies.
Apparemment, elle s’était évanouie un bon moment car dehors, il faisait nuit noire, seule la lune éclairait les arbres.
« Où… où suis-je, articula Clara
- A l’hosto de Parthenay, tu as été attaqué par une bête et tu as été mordu à la gorge. »
Clara avait très mal à la tête, des flashs revenaient par brides et disparaissaient quelques secondes après. Elle se souvenait d’avoir eu mal, d’être brûlée de l’intérieur, du sang coulait sur sa gorge et elle n’arrivait plus à bouger.
Mais après, c’était le trou noir, comme si on lui interdisait de se souvenir de quelque chose de capital.
« Qui m’a trouvée, demanda subitement Clara.
-Après que tu ais hurlé, Polly t’as trouvée et Susan t’as emmené dans sa voiture.
Dis donc, tu étais sacrément amochée !
On aurait pu croire que l’animal t’en voulait pour je ne sais quelle raison. Les médecins pensent que c’était un loup très affamé, sinon il ne se serait pas attaqué à un humain. En attendant que tu sois complètement rétablie, tu vas rester le temps de 3 journées pour que les médecins voient si tu n’as rien de cassé. Ta marraine sera bientôt là avec Sylvain, enchaîna Alicia sans reprendre son souffle.
- Hé, du calme, y a pas le feu ! s’exclama Polly
- Euh, Clara, tu dois savoir que la police va t’interroger et en ce moment même, ils sont en train d’essayer le loup avant qu’il fasse un autre blessé. En attendant, ils disent que je suis en danger. Alors, je vais temporairement déménager chez ta marraine qui m’a gentiment proposé de venir m’installer provisoirement. D’ailleurs, j’ai emporté mes affaires et des livres et je les mis dans la première salle d’amis et je suis passée dans ta chambre et je t’ai ramené ton journal, je sais que tu t’y confesse. Alors c’est plus que jamais le moment de marquer tes moments !, dit Amélia en lui tendant le carnet bleu turquoise.
- Oh, merci Amélia, vous êtes vraiment les meilleures amies du monde ! s’exclama Clara
- Bon , au revoir, le médecin a dit que tu devais te reposer et, vu que tu vas rester 3 jours de suite ici, on ira te voir tous les jours ! »
Dès qu’elles furent sorti de sa chambre, Clara se mit à réfléchir : pourquoi elle ne se souvenait de rien ? Pourquoi elle ne s’est pas défendu ? Pourquoi le loup n’est pas allé jusqu’au bout ?
« Ben , j’y penserai plus tard, pour l’heure, je n’ai qu’une seule envie, me reposer. » songea-t-elle avant de sombrer dans un profond sommeil sans rêves.
*******
Clara se réveilla 1h plus tard, avec une faim de loup.
Le plateau avait déjà été posé avec un colis sur la table de chevet. Curieuse, elle prit d’abord le colis et l’ouvrit : il y avait dedans une de ces boucles d’oreilles et un de ces bracelets en forme de fleur ( d’ailleurs, c’était très joli ). Clara en déduisit que c’était une de ses copines qui lui avait apporté. Mais dans ce cas , pourquoi ne pas lui donner lors de leur visite ? A moins qu’elle lui avait retrouvée après qu’elle soit passée, mais , quand même, elle aurait pu laissée un mot pour dire qui l’avait retrouvé !
Elle mangea et se mit à écrire dans son journal :
Jeudi 4 octobre, 20h 38
Quelle journée mouvementée ! D’abord, 2 beaux gosses débarquent au lycée, Ophélia qui a toujours le talent de m’énerver, l’attaque de la bête…
D’ailleurs, en parlant de bête, Ophélia n’a vraiment aucun tact de me rappeler de me rappeler le décès de mes parents, et cela devant tout le monde ! Elle l’a fait exprès, j ‘en suis plus que sûre ! Pff, d’après moi, quand elle me fait quelque chose, elle le savoure et ne regrette rien après, comme si ça lui faisait plaisir de me voir souffrir.
Bon, j’arrête d’y penser, sinon ça va me gâcher le reste de la soirée !
Quand j’essaye de repenser à mon attaque, c’est le trou noir, et je me pose davantage de question qu’avant. Ma blessure me fait presque plus mal, voilà déjà un point positif mais j’ai bien peur que ce soit le seul de cette soirée…
Ben, la journée au lycée a été bien meilleure que je ne l’espérer , surtout avec , je l’avoue, la venue des 2 canons. Mais il y a une chose qui m’échappe à propos d’eux : pourquoi ils se ressemblent tant, c’est vrai, on dirait des frères…
Il faut que j’arrête d’écrire, j’ai trop envie de dormir, impossible de rester éveillée une seule minute de plus.
Le lendemain, elle se réveilla en compagnie des médecins qui , apparemment , attendaient qu’elle s’éveille pour lui faire passer des examens de voix.
La morsure étant située près des cordes vocales, elle allait devoir se passer de la voix pendant 3 ou 4 heures, le temps que la morsure cicatrise complètement. Clara demanda si c’était normal qu’elle ne souvienne pas de l’attaque. Ils pensent que c’est une amnésie temporaire.
Vers 9 heures , toutes ses amies étaient venues ( certains profs étaient bloqués à une réunion et bizarrement, c’était les profs de cette classe) mais en tout cas, ça arrangerait bien ses amies mais, quelqu’un était avec eux, et ce quelqu’un , personne ne s’attendait à le voir ici.
C’était Julien Snokis !
Polly prit la parole :
« Clara, comme tu le sais déjà, Julien est dans notre classe, et, comme il nous a surpris à parler de toi, il a proposé de nous accompagner pour aller te voir.
- Oh, vous savez, tout le monde ne parle de l’agression de Clara, alors je voulais aller voir de ce qu’il en était….
- C’est très gentil, Julien, de te soucier de Clara, car ses parents étant décédés il y a à peine 2 mois, elle n’est plus la joyeuse plus belle fille du lycée.
- Euh, on pourrait éviter de parler de ça, s’il vous plaît ? demanda Clara qui détournait le regard.
- Oh ! Je suis désolée, Clara, je sais que je ne devrais parler de ça devant toi. En fait, comment ça va ? Ta morsure ne te fait plus mal ?
- Non, même si je ne me souviens pas de l’agression… »
A ces mots, Julien, qui était en train de regarder en travers des vitres, se tourna vers elle :
« Comment ? Tu ne te souviens pas de l’agression ? Comment est-ce possible ?
- Ben, j’en sais rien, je me souviens juste que je m’étais assisse dans l’herbe et que la bête m’a sauté dessus … Après, c’est le trou noir.
- Et, même si tu essaye de t’en souvenir, tu ne te rappelle pas ton agression ?
- Crois-moi, j’ai fait travailler ma mémoire toute la nuit, je n’ai pas le moindre souvenir de ce qui s’est passé.
- Bon, c’est pas grave, tu es en vie, de toute façon, la police aura tôt fait de retrouver la bête avant qu’elle n’ait attaqué quelqu’un d’autre…
- En fait, pourquoi tu me pose toutes ces questions ?
- J’aide la police, ils ont pensé que ce serait mieux que quelqu’un que tu connais t’interroge pour que tu te sentes plus à l’aise … D’ailleurs, je dois aller communiquer les résultats au sergent Macleuil, c’est celui qui s’occupe de l’enquête, mais avant que je parte, comment était la bête ?
- Elle ressemblait à un loup noir.
- OK, j’y vais. »
Il partit en courant, assez vite pour que personne n’ait le temps de protester. Alors les meilleures amies de la ville ( en tout cas, c’est vrai, mais ça pourrait être du monde, mais on n’est pas sûr) se retrouvèrent seules dans la chambre d’hôpital où séjournait Clara. Amélia prit la parole :
« Waw, maintenant, Clara, je vois ce que tu voulais dire par canon. Il est tout simplement sublime !
- Et surtout, il a l’air de s’intéresser à Clara, dit Polly, peut-être que vous feriez un joli couple.
- Oh, fermez-la, il a dit qu’il était envoyé par le sergent, il n’est pas venu parce qu’il s’inquiétait pour moi. De toute façon, je n’en veut pas, de ce mec !, maugréa Clara
- Menteuse, ça se voit dans tes yeux, et en plus, j’ai eu une vision. Non, ne dis pas que c’est pas vrai, je te le jure ! Quand, je l’ai frôlé, je t’ai vu avec lui ! s’exclama Polly
- Non ; toi aussi, tu as une vision en le touchant ? s’écria Louise, Moi, j’ai vu avec l’autre nouveau , tu sais , Christopher Vandero . Eh ben, il était en train de se battre avec Julien à propos de quelque chose qui se serait passé il y a longtemps. Maintenant, une chose est sûre, ils ont quelque chose en commun !
- Oui, vous ne trouvez pas qu’ils se ressemblent, pas beaucoup d’accord, mais quand même ? Moi, ça m’a frappé à la minute où je l’ai les vus,dit Clara.
- Peut-être qu’ils sont beaux-frères ? Cela expliquerait leur ressemblance et la vision de leur querelle. Mais, Alicia a une mère qui s’occupe des inscriptions et apparemment, il n’y a aucun lien de parenté entre les deux nouveaux, expliqua Susan qui jusqu’alors n’avait pas dit un mot.
- Oui, mais avant, qu’on approfondisse cela, quelqu’un peut me dire ce que le sergent fait là et pourquoi ils se dirige vers nous ?, interrogea Alicia qui venait de jeter un coup d’œil à travers les vitres de la chambre. »
Effectivement, Macleuil venait d’apparaître devant la porte transparente de la salle.
Il tira la poignée et entra en disant :
« Bonjour, je suis venu interroger mademoiselle Reynolds pour l’enquête sur votre agression.
- Excusez-moi, mais n’avez vous pas envoyer Julien Snokis pour le faire, sergent ?
- Bien sûr que non, nous n’envoyons jamais personne d’autre que nous pour faire les interrogatoires. Pourquoi, il vous aurait demandé des infos en disant que c’était moi qui l’avais envoyé ?
- Exactement, dit Clara en souriant, ravie qu’il comprenait vite, mais ce n’est pas grave, pas vrai ?
- Euh, non non, de toute façon, presque toute la ville est au courant, maintenant. Bien, commençons, comment était le loup ?
*****************************************************
Julien se dirigeait vers la nouvelle cité, presque sûr de l’identité de l’agresseur, car il savait que ce n’était pas un animal. Oh que non, il le savait mieux que tout le monde, après il savait lui aussi le faire, sauf que lui, c’était en furet qu’il se transformait. Mais la seule personne qui pouvait se transformer en loup à sa connaissance, c’était lui. Il ne l’avait jamais aimé, aussi bien avant qu’il rencontre Elsa qu’après. Et il avait de très bonnes raisons. Après tout, ils s’étaient toujours chamaillés et quand ils ont rencontré Elsa, ça a été encore pire. Ils se sont littéralement détestés ; Alors 336 ans plus tard…
Mais il savait très bien pourquoi il était revenu, et s’il ne déménageait pas rapidement, c’est qu’il est amoureux d’elle. Et Julien n’avait pas envie que l’histoire se reproduise encore une fois ( comme on dit, une fois c’est bien, deux fois, c’est limite ) . Lui, était amoureux d’elle dès le premier regard et il ne la connaissait pas encore très bien , il n’avait pas envie que son frère vienne le déranger dans sa conquête . Après tout, il avait déjà fait une fois, pourquoi il ne pourrait pas recommencer ?
Ah, il était enfin arrivé devant chez lui. 23 rue des anémones. Maintenant, il savait où aller s’il y a une autre agression. Il entra sans difficulté par la porte, étrangement ouverte. Apparemment , il n’y avait pas d’humain vivant dans la maison.. Très bien, ça lui faciliterait la tâche !
Soudain, une forme lui attrapa le cou et le balança dans le sofa du salon , Julien ouvrit les yeux et vit une femme brune aux yeux bleus, elle mesurait dans les un mètre quatre-vingt et elle avait l’air forte et menue. Il lui dit :
« Linda, ça fait plaisir de te voir !
- Julien, c’est toi ? Désolée, j’ai cru que c’était quelqu’un d’autre !
- Qu’est-ce que tu fais là ?
- J’habite ici, figure-toi ! Si tu veux voir Christopher, il est dans sa chambre. Pas de bagarre, sinon, je me sentirais obligée d’intervenir. Sa chambre est en haut, première porte à droite »
Julien s’élança aussitôt et entra dans la chambre à peine aménagée comme le montraient les cartons pas encore vidés. La fenêtre de la chambre donnait sur la maison où habitaient les deux amies de Clara. Christopher se tenait devant la fenêtre, donnant l’impression qu’il regardait le paysage. Il se retourna et dit :
- Bonjour, mon très cher frère, sur un ton ironique, comme ça fait plaisir de te revoir ! Cela faisait combien de temps qu’on ne s’était pas vu ? 32 ans ?
- Cela n’en fait que 28, et à vrai dire, je me portais mieux quand je ne te savais pas près de moi !
- C’est méchant, ce que tu dis là ! Est-ce une façon de parler à ton grand frère que tu adore ?
- Cela fait longtemps que j’ai perdu mon frère, ça fait environ 336 ans.
- Justement ! Je suis là pour te prouver que tu devrais être fier de moi, au lieu de me détester ! Je me suis amélioré depuis notre dernière rencontre et j’arrive mieux à me retenir maintenant. Et je vais te le démontrer !
- Oh, pas la peine ! Tu me l’as déjà montré en agressant Clara Reynolds.
- De quoi tu parles, je ne l’ai jamais attaqué et pour rien au monde, je ne l’attaquerai !
- Vraiment ? Je n’en suis pas si sûr… Clara a dit que c’était un loup noir aux yeux luisants qui l’avait attaqué. Ce n’est pas la forme que tu peux prendre, par hasard ?
- Si, mais je ne l’ai pas attaquée !
- Arrête de mentir, j’en ai ras le bol de tes tromperies ! Je sais que c’est toi, donc arrête de le nier !
- Puisque je te dis que je ne l’ai pas attaquée !
- ELOIGNEZ-VOUS TOUS LES DEUX !
Linda venait d’apparaître devant le seuil de la porte et était visiblement en colère. Et quand Linda est furax, il faut franchement commencer à s’inquiéter pour sa peau et pour ses oreilles.
Christopher, lui, était apparemment content de cette interruption car en plus de ne pas finir étranglé, il allait pouvoir poser une ultime question :
- En fait, Julien, avant que tu ne quittes cette maison, tu pourrais me dire pourquoi Clara ressemble tant à Elsa ?
- Je vais le découvrir. Ne t’attends pas que je te le dise !
- Bon, ça suffit ! Julien, dehors ! J’ai à te parler en privé.
Linda venait de le traîner à l’extérieur de la chambre et l’emmena au salon pour lui dire :
-Bon sang, qu’est ce qui t’as pris de te jeter sur ton frère ? Et pourquoi vous parliez de Elsa. Je ne veux pas entendre parler d’elle dans cette maison quand je suis là !
- Très bien, alors tu ne voudras pas savoir pourquoi on parlait d’elle, et ben,je vais te le dire ! Peu importe si mon grand frère dit quelque chose, mais tu ne vas pas en croire tes oreilles. Il y a une fille dans cette ville qui a une ressemblance frappante avec Elsa. Je pense qu’Elsa a réussi à se reproduire en tant que vampire et a une descendance directe avec la fille dont je te parle !
- Mais, si ton hypothèse est bonne, comment sa famille est-elle arrivée jusqu’ici ? Et comme par hasard, elle est dans la même ville que nous. Elsa a donc réussi à quitter l’Espagne après s’être enfui quand le mariage entre toi et elle a été annoncé…. Même si elle t’aimait, elle n’a pas pu choisir entre toi et Christopher mais en s’en allant, elle s’est conduite en lâche. J’espère que tu comprends ça, Julien. Mais laisse-moi te donner un conseil, si tu penses t’approcher de cette fille, étudie pour moi sa personnalité. Je n’ai pas envie que tu tombes dans les bras d’une lâcheuse doublée d’une pétasse, enfin, selon moi. J’espère pour toi qu’elle est différente de son ancêtre.
- Un, Elsa est morte, elle ne s’est pas conduite en lâche, elle est morte en me protégeant de l’autre, dit-il en montrant l’escalier du regard. Deux, ne t’inquiète pas pour ça. Elle est tout sauf comme Elsa. Malgré sa ressemblance physique avec la « pétasse » comme tu dis, elle est d’une beauté autre qu’Elsa, ça, tu peux en être sûre.
- Bien, maintenant, tu devrais t’en aller, si Christopher te trouve encore ici, ça va chauffer !
En disant cela, Linda montra la porte un peu entrouverte par le vent qui soufflait brutalement depuis quelles minutes. C’est peut-être d’ailleurs encore un coup de Christopher…
Julien soupira, il en avait assez de penser à son grand frère, il avait fait tant de bêtises dont il avait tenu responsable pendant qu’ils étaient enfants. Ils étaient encore en train d’étudier à l’époque, et c’était le temps où Elsa n’était pas encore intervenue dans sa vie.
Il avait alors 17 ans et était considéré comme le plus idiot entre Christopher et lui alors que c’était toujours le contraire (et Christopher se gardait bien de le dire) mais personne ne le voyait : il fallait retourner la faute sur quelqu’un d’autre que son grand frère , censé être le plus sage des deux, et ça tombait toujours sur lui. Pas étonnant qu’il ait toujours détesté son grand frère à qui on attribuait tout le temps le bon rôle.
Enfin, à quoi bon y penser ? Le mal est fait. Et maintenant, il a un nouvel objectif …
Il accéléra dans la rue.
7
Vendredi 5 octobre 14h08
Ma blessure me fait toujours mal : je ne comprends pas, même les médoc’ des docteurs n’y font rien. Quand je repense à l’attaque c’est encore et toujours le trou noir.
Mais ce qui me préoccupe le plus, c’est Julien : pourquoi a-t-il menti pour avoir des infos sur l’attaque ? C’est énervant, de ne rien savoir sur l’individu qui vous pose des questions sur votre attaque, non ?
Louise et Polly sont avec moi en ce moment même, elles font la sieste dans les 2 fauteuils de ma chambre d’hôpital, je ne sais vraiment ce que je ferai sans elles, elles sont un peu comme mes 2 sœurs que je n’ai jamais eu. Amélia aussi, est une grande aide pour moi et je sais qu’elle le sera toujours …
Alicia et Susan sont venues me voir, tout à l’heure, elles aussi je les remercie. En ce moment, elles sont train de regrouper des infos sur les 2 nouveaux.
Moi, personnellement, j’aime autant l’un que l’autre, même si Julien est trop craquant !
Allez, j’arrête d’écrire, Polly est en train de se réveiller !
Clara se dépêcha de cacher son journal sous son oreiller tandis que Polly s’étirait doucement. D’ailleurs, elle avait l’air fatiguée et ses cheveux… non, ses cheveux étaient raidis alors soit elle cache quelque chose, soit quelque chose de grave est arrivé et elle n’y si attendait pas !
« Oh, la grande et énergique Polly a l’air épuisée et elle a raidi ses cheveux ! Sortez vite les caméras et que ça apparaisse dans les journaux du lycée. Tiens je vais prévenir Alicia et Susan pour dire qu’il y a un scoop. Allez dis-moi ce qui te tracasse !
-Oh non, pitié, à peine réveillée, l’interrogatoire ! Décidément, tu remplaces très bien les profs avec tes questions. OK, alors par quoi je commence ? Alors, Alicia m’a appelée et m’a dit des infos sur les deux beaux gosses !
Je l’ai réécrit, tiens voici la feuille ! »
Polly lui tendit une petite fiche pliée en 4, les infos se présentaient sous forme de tableau :
Julien Snokis Christopher Vandero
17 ans 17 ans
Espagnol Espagnol
Adore conduire, séduire et avoir l’air mystérieux Adore lire, parler , être discret et apprendre des choses sur les jolies filles
Déteste qu’on le contredise Déteste qu’on apprenne des choses sur lui
Il est beau gosse et célibataire Pareil
Clara redonna la feuille à Polly et demanda :
« Dernières questions : qui a surligné les noms et pourquoi as-tu raidi tes cheveux, tu voulais utiliser le code « PIPG »(Problèmes Importants Pour le Groupe)
-Absolument ! Alors pour la première question, c’est Louise et j’ai l’impression qu’elle aime bien Christopher ! Pour la dernière, oui, je suis contrariée, tu ne répète rien à personne ?
-OK, tu peux avoir confiance !
-Alors, j’ai rencontré quelqu’un. Il s’appelle Kévin.
-Je ne vois pas pourquoi tu serais contrariée. Moi, à ta place, je serai heureuse.
-Mais attends, je n’ai pas fini ! Ce qui est bizarre, c’est qu’il l’est arrivé le même jour que Julien et Christopher, mais dans un autre lycée. En plus, il m’a posé plein de questions sur eux. Tu ne trouve pas ça bizarre, toi ?
- Bon, là, d’accord sur ce point, ça ne peux pas être une coïncidence ! Demain, je vais pouvoir sortir. J’irai voir Julien et je lui poserai des questions en essayant d’être discrète. Pendant ce temps, Louise s’occupera de Christopher, puisque apparemment, elle se sent bien avec lui ! Et toi, tu devras poser des questions à Kévin, mais attention, qu’il ne remarque pas que tu te sers de lui ! Je sais que toi seule peut le faire car il a l’air d’avoir confiance en toi. S’il le faut, réponds aussi à ses questions. J’ai confiance en toi, et je sais que tu feras ce qu’il faut. Ensuite il faudra qu’on se retrouve pour mettre en commun nos trouvailles. Peut-être qu’il faudra mettre sur le coup Alicia et Susan !
- On parle de moi ? »
Louise venait de se réveiller, pourvu qu’elle n’ait pas entendu ce que Clara a dit sur elle et Christopher.
« Pour ton info, si je l’ai entendu.
- Hein, comment arrive-tu à lire dans mes pensées ?s’exclama Clara
-Tu ne l’as pas dit à voix haute ? dit Louise étonnée
-Louise, bien sûr que non, ces remarques-là, je me les garde !
- Louise, Clara n’a rien dit, et d’ailleurs de quoi vous parlez ? dit Polly qui les prenez toutes les deux pour des folles .
- Mais alors, je serai capable de.. lire dans les pensées des gens auquel je pense ?
-Je crois qu’oui, et même si je suis la plus réaliste de nous trois, moi, Polly, je serai bien forcée d’admettre que tu lis dans les pensées.
-Oh non, encore un truc bizarroïde,y en a pas marre ?
Je mettrai la suite plus tard! 
Note de Sturm : Merci de mettre les balises appropriées à ton sujet.
Dernière édition par Alliana2312 le Mar 15 Mai 2012 22:42; édité 1 fois |
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| Tempus Fugit |
Posté le: Sam 05 Mai 2012 20:57 Sujet du message: |
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![[Krabe]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/krabe.png "[Krabe]")
Inscrit le: 13 Mai 2010
Messages: 211
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J'aime beaucoup cette fic, c'est original et y' du suspens !
Par contre a des endroits, tu oublies des mots, tu devrais te relire  !
Et y'a un truc gênant c'est dans les dernières phrases :
Quand Louise demande si Clara ne l'a pas dit à voix haute, sa le fait pas trop que les filles se rendent compte toute suite qu'elle lit dans les pensés il y aurait plutôt dû avoir un truc du genre : après que Louise entende dans les pensés de Clara, elle pourrait se dire que c'est parce qu'elle était à moitié endormie et qu'il y ait un autre évènement de ce genre pour qu'elle se rende compte qu'elle lit vraiment dans les pensés !
Par contre il y a un gros problème :
Dans tes dialogues, tu ne précise pas qui parle, normalement tu fais sois : sdghsgdhgshgdhsg, s'exclama machin ou soit machinsdghsgdhgshgdhsg. Et toi, des fois tu fais des choses comme ça :Mais alors, je serai capable de.. lire dans les pensées des gens auquel je pense ? et là à la fin tu devrai mettre un truc du genre : s'exclama Louise, parce que si tu ne met pas un truc à la fin des de toutes les phrases on ne sait pas qui parle et c'est très gênant pour suivre le cours de l'histoire !
Mais autrement c'est bien et j'attends la suite ! |
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| Alliana2312 |
Posté le: Dim 06 Mai 2012 14:32 Sujet du message: |
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Inscrit le: 25 Avr 2012
Messages: 28
Localisation: Surement sous une tonne de livres fantastiques et/ou policiers. |
Merci du conseil , Tempus Fugit
8
Julien atteignit le centre commercial où il espérait récupérer des infos sur Clara. D’ailleurs, il faudrait qu’il achète un nouveau frigo…. Mais, la priorité étant cette fille merveilleuse qu’il connaissait à peine. Il alla d’abord à la bijouterie comme on disait, « les bijoux sont les meilleurs amis des filles ».
« Je crois que je vais lui acheter quelque chose, en priant qu’elle me pardonne de lui avoir menti à propos du sergent… Même s’il n’y croyait pas trop, ça valait le coup ! »
Il opta pour un ras le cou avec un pendentif qui s’ouvrait, il rajouterait de la lavande , du pollen d’eldeweiss et de la menthe afin qu’elle ne soit pas hypnotisée par des vampires et plus particulièrement par son crétin de grand frère!
Et d’une pierre deux coup ! Heureusement, il y avait une lycéenne faisant partie du fan-club de Clara. Elle lui dit qu’elle était têtue, qu’elle n’avait pas peur de se salir ses mains pour avoir ce qu’elle désire, qu’elle était courageuse et qu’elle avait un self-control exceptionnel pour quelqu’un qui avait perdu ses parents. Sans quoi, elle avait un petit frère, elle travaillait bien au lycée et avait une bonne réputation. Elle avait plein d’amis à part Ophélia Dernys ( ce qui était normal car un , c’était une garce, deux, Clara lui avait « volée » la place de première nana du lycée). Elle est gentille, sait bien tenir sa langue quand il le faut, mais a eu plein de petits amis et certains (en fait la majorité ) sont encore amoureux d’elle.
En plus, la lycéenne savait presque par cœur les goûts de Clara ! Elle lui dit qu’elle adorait la lavande, la rose et la tulipe. Elle lui donna l’adresse de Clara « 5643 rue des Muriellettes, résidence les tisseuses » et son emploi du temps.
Il quitta le centre commercial avec presque la totalité de la fiche d’identité de Clara, y compris ses goûts. Il allait pas chômer avec tout ça. Bon, le principal, c’est qu’il savait où habite Clara, il allait pouvoir mettre des pare-feu « anti-Christopher » Et ensuite il ira acheter des fleurs et enfin,direction l’hôpital !
Il prit sa nouvelle voiture et fila chez Clara. Heureusement, il savait quelle fleur pourrait mettre en état de nuire son redoutable petit –frère : de la lavande ! Nickel, il y en avait déjà partout autour de la maison. Cependant il lui semblait avoir oublié quelque chose…
Et merde !Il avait oublié de demander à la fille du centre la liste et l’adresse des meilleures amies de Clara car elle s’était fait attaquer chez une de ses copines ! Comment il avait pu omettre ça !
« Je suis vraiment un c.. ! se réprimanda-t-il . Et maintenant à cette heure-ci, le centre est fermé, bon, allons au fleuriste, donc, Tulipe, Lavande, Rose… A propos d’hôpital, il n’avait pas vérifier en partant s’il y avait de la lavande…Décidément, je suis sûr que Christopher a encore trouvé le moyen de me faire oublier les règles « anti-Christopher » Après tout, il avait déjà été assez stupide de ne pas protéger ses amis de son frère….
Son père donnait un grand bal en l’honneur du mariage d’Elsa et de son mari dont on savait pas l’identité … D’ailleurs, que son père ait ordonné (et financé) presque tout la décoration était très bizarre , car selon la tradition espagnole, c’était le chef de la famille du marié qui faisait le mariage. Mais bon, Julien ne s’était pas trop posé de questions car tout le monde savait qu’Elsa était française alors…
Son père avait ordonné qu’il mette sa plus belle tenue donc, il avait mis un vêtement de soie noire sur un pantalon toujours aussi noir. Il s’était soigneusement coiffé pour une fois . Son grand--frère, modeste avait mis une tenue de velours bleue sur un bas noir. Il était magnifique, il fallait le dire mais lui, était encore plus…
Quand son père fit son discours il écouta attentivement :
« Bonjour à tous, sachez combien je suis heureux d’annoncer le mariage d’Elsa Dasillese et d’un de mes fils, j’ai nommé Julien !
-Quoi ? » s'exclama Julien, pas sûr d'avoir bien compris.
Tous les yeux se levèrent vers moi, y compris ceux d’Elsa : les siens reflétaient de la surprise mais aussi de la joie. Elle ne savait pas à qui elle devait être mariée, mais elle était heureuse que ça tombe sur lui.
Par contre, Christopher était furieux et si son regard pouvait lancer des éclairs, ça ferait longtemps que Julien serait foudroyé…
« Bah, il doit être sous le choc se dit-il. Pour l’instant, j’ai un père qui a quelque chose à me dire à propos d’un certain mariage que je n’ai pas mérité, après tout, pour tout le monde, je suis le plus idiot des 2 frères. Mais aussi, l’un des deux frères amoureux d’Elsa… Pff, je ne savais pas que mon père était aveugle à ce point, maintenant , je suis quasi sûr que mon cher grand frère va me haïr et me détester jusqu’à la fin des temps. Enfin , le discours est terminé, Papa s’est retiré dans ses appartements. Pile le bon moment pour parler famille, querelles et mariage arrangé ! »
Julien se dépêcha de sortir de la somptueuse salle de bal pour aller dans la toujours aussi belle salle de séjour privée de son père, ornée de piliers blancs faisant ressortir la lumière du jour pénétrant par l’immense fenêtre entourée de dorures or. Les meubles en bois de chêne s’assortaient parfaitement avec la décoration.
Sur une des nombreuses chaises ( ou plutôt trônes) de la salle, se tenait son père, apparemment plongé en pleine rêverie. Après avoir soigneusement fermé la porte, Julien éclata :
« Pourquoi père, pourquoi moi ?
-De quoi, fils ?
- Pourquoi c’est moi qui a été choisi pour épouser Elsa ?
- Je devrais avoir une raison ?
- Ben, c’est contraire à la coutume : 1) on marie d’abord le fils aîné
2) on ne marie pas d’abord celui qui semble-t- il être le plus idiot.
3) celui qui est marié est celui qui hérite des trois-quarts de la fortune de son père, or, je dépense et je joue parfois ( non, c’est mon frère qui joue l’argent).
Donc, techniquement et raisonnablement, je ne devrais pas être marié, celui qui doit épouser Elsa est Christopher !
- Mais, n’es-tu pas heureux que je te choisisse, toi, au lieu de ton grand frère ?
- Si, mais, je ne pense pas être prêt !
- C’est d’ailleurs ce qui me fais penser que tu l’es ! Et j’ai vu comment tu regardais et comment tu parlais à Elsa. Si tu es amoureux d’elle, il ne faut surtout pas hésiter ! En plus d’être riche, tu seras heureux avec ton épouse, et en croire à ses yeux, Elsa doit t’aimer aussi.
- Mais Christopher dans tout ça ? Si tu as vu que j’aime Elsa, tu dois bien dû voir pour lui aussi. Et si tu t’étais trompé ? Peut-être qu’Elsa ne m’aime pas mais qu’elle soit liée à Christopher.
- Christopher n’est pas prêt, d’ailleurs, il est très bizarre. Il va en prendre un sacré coup mais, tu sais, je sais que ce n’était pas toi qui a commis toutes les bêtises que tu étais censés avoir faites. Christopher se servait de toi comme un bouclier. Il devait être puni pour ça et plein d’autres choses que je ne peux pas te dire.
- Mais il va souffrir plus qu’il ne mérite !
- On voit bien que tu as un cœur pur, Julien, mais je dois le faire, car je veux que vous alliez au paradis, il doit être puni, sur ces mots, je dois te laisser, je dois consulter la liste des tâches à faire.
Et Florent s’éloigna d’un pas pressé vers la porte de sortie et celle aussi, de la fin de la discussion.
Julien chassa d’un coup de tête virtuel les souvenirs qui lui revenaient. Il devait filer et vite à l’hosto. Il bondit dans sa voiture et fonça.
9
Christopher était là, devant le lit de Clara. Et il réfléchissait, comment pouvait-elle ressembler autant à la femme qu’il n’avait jamais eu à cause d’un stupide mariage avec son crétin de petit frère ? A sa connaissance, les vampires ne pouvaient pas se reproduire avec des humains, mais bon, il n’avait jamais essayé… Ou alors, Elsa, quand elle était humaine a donné naissance et ainsi de suite, jusqu’à Clara. Mais, par le passé, Elsa lui avait dit qu’elle avait été transformée alors que curieusement, elle avait continué à grandir !Normalement, les vampires sont figés à l’âge où ils ont été transformés, et il savait de quoi il parlait… Mais, rares sont les vampires transformés avant d’être adulte.. Julien même s’il semble plus jeune, a quand même pratiquement 18 ans pour l’éternité.
C’est peut-être le revers de médaille, on ne peut pas rester éternellement enfant… C’est dommage.
Soudain, il repensa à la visite de Julien, qu’avait-il voulu dire par agression ?Il n’avait rien fait depuis euh, 9 bons jours. Il se pencha vers Clara, ( il avait dit à l’infirmière qu’il faisait du bénévolat, c’était si facile de manipuler les humains quand on était un vampire) et doucement, sans la réveiller, il lui ôta le pansement placé sur sa gorge : il y avait une trace de morsure dont la structure de la mâchoire faisait penser à un chien ou à un loup…
Non, ce n’était pas lui qui avait fait ça, à moins de ne pas s’en souvenir.
Toutefois, il comprenait pourquoi Julien l’avait soupçonné, vu que l’animal préféré est le loup ( Les vampires peuvent se transformer en leur animal favori), il avait toutes les raisons de croire que c’était lui, l’agresseur.
Mais ce n’était pas une raison pour débarquer chez lui sans prévenir ! En plus, il n’était quand même le seul vampire de France à avoir pour animal préféré un loup.
Il repensa soudain à Clara, elle était là, devant elle. Qu’est-ce que ça a du lui faire mal, quand même. La morsure, une première fois, est particulièrement douloureuse, surtout si on a résisté … Il en savait quelque chose.
Son père venait d’annoncer le mariage d’Elsa et de Julien, Christopher s’était presque tout de suite diriger vers Elsa qui n’en croyait pas à ses yeux . Il lui chuchota à l’oreille :
« Tu savais que tu allais épouser mon frère ?
-Je suis aussi surprise que toi . . Mais , si je pouvais te demander une faveur, ce serait de ne pas trop en vouloir à ton frère. Il n’était au courant de rien. Franchement, si tu devais en vouloir à quelqu’un, ce serait au destin.. »
Ce fût trop pour Christopher, furax, il la quitta pour se diriger dehors, dans son petit coin secret, là il pourrait crier à volonté…
Il se faufila entre un osier et un buisson taillé récemment, et il s’y cacha. Comme il l’espérait, il pourrait voir et écouter la discussion de Père et de…Julien ! Qu’est-ce qui faisait là, celui-là ? Julien ne cessera donc jamais de l’humilier !!
Il était allé remercier Père de l’avoir choisi. A propos, pourquoi Julien et pas lui ?A priori, il ne savait pas que Julien n’avait rien fait… A part si celui-là lui avait dit ! Trahison ! Julien avait pourtant juré de toujours le protéger… OK, lui, n’avait pas tenu sa parole. Mais Julien tenait toujours (et quand il dit toujours, c’est toujours !) ses promesses. Furibond, il prit le trajet de la chapelle pour s’éclairer les idées. Il entra dans la somptueuse salle de prière que son père faisait entretenir soigneusement. L’autel avait des dorures dorées et les murs sont décorées de mosaïque et de peintures sublimes.
Il se mit à prier, s’agenouillant et en pensant à Julien. Il se promit de pourrir son mariage autant qu’il le pouvait et soudain, la foudre frappa au loin , surpris, il se redressa sur ses pieds et devant lui , se tenait un homme aussi pâle que la neige, dont le visage est tout aussi froid d’ailleurs.
Il était grand, ses cheveux tombant jusqu’à ses épaules. Ses yeux étaient noirs comme la mort avec toutefois une nuance d’orangé. Il était habillé à la manière d’un aristocrate et avait l’air raffiné mais quelque chose d’effrayant subsistait. C’est ce qui donnait d’ailleurs à Julien l’idée de s’enfuir, mais il voulait d’abord savoir pourquoi ce monsieur était là.
« Monsieur, cette chapelle est réservée à la famille de Maccazio, et elle est donc interdite au public.
-Alors, pourquoi vous y êtes ? »demanda l’inconnu en lui sortant un petit sourire mesquin
Christopher serra les dents, il n’était donc pas au courant de sa lignée ? Alors, il allait se faire un plaisir de le lui dire et de lui faire ravaler le sourire mesquin qui commençait à l’agacer ( il a vraiment les nerfs fragiles).
« Je suis Christopher de Maccazio, et je prierai de sortir tout de suite avant que je n’appelle les gardes…
-Christopher, n’est-ce pas ? Ce n’est pas un prénom espagnol, ça. Et si je puis me permettre, est-ce que votre père vous a déjà parlé de votre naissance ?
-Cela vous regarde ? Je ne crois pas !
-Ah, vous êtes piqués à vif !Cela signifie que j’ai raison, n’est-ce pas ? Votre père que vous chérissez ne vous a donc jamais parlé des mystères de votre venue au monde. Et en plus, il ne vous a pas accordé son héritage et la femme que vous aimez pour les donner à votre petit frère. Vous ne trouvez pas ça bizarre ?
Enfin, il n’est pas censé être le plus âgé et le plus sage de vous deux….
-2 minutes, comment vous savez que c’est moi qui ai commis des délits et pas lui ?
-J’ai énormément de yeux et d’oreilles, en ville comme à la campagne. Vous vous ressemblez pas beaucoup, moralement comme physiquement, Julien et vous. Auriez-vous déjà douté de tes liens familiaux, Christopher ?
- Que voulez-vous dire par là ?
- Le 3 octobre 1657, ton père allait à une grande fête en Angleterre, mais il ne fut pas bien accueilli. On fêtait là-bas la venue au monde d’un fils de très grand noble. Furieux contre tout le monde, ton père alla boire un verre, mais, là aussi, il fut rejeté.
Fou de rage, il passa derrière le bâtiment où il y a eu la fête, et grimpa à une des fenêtres de la propriété. Les serviteurs étaient placés dans le grand hall, il n’eut donc aucun mal à se faufiler dans la pièce de la fenêtre. Par hasard, c’était la chambre du petit nouveau-né.
Sous l’emprise de la rage et de l’alcool, il prit le bébé et s’enfuie aussi vite qu’il put, en descendant de la fenêtre, il se fit malheureusement mal au pied, si bien qu’il devrait boiter à vie. Il monta dans son bateau privé qu’il avait utilisé pour venir et revient vers l’Espagne où il grandit et éleva avec amour le garçon enlevé. Deux ans plus tard, il eut un fils par sa femme qui mourut après l’avoir mis au monde. Il fit croire aux deux garçons qu’ils étaient frères, malgré leurs différences physiques.
-Cette histoire est complètement absurde ! je n’ai jamais été adopté, dit froidement Christopher. Et puis, votre discours est bien construit mais avez-vous des preuves pouvant montrer que vous n’êtes le menteur que je m’imagine ?
Le sourire de l’inconnu s’élargit, si bien que Christopher était un peu près sûr de sa réponse.
-Mais bien sûr, regardez ce que j’ai trouvé dans le bureau de votre père, dit-il en montrant victorieusement une feuille à moitié chiffonnée.
-Vous avez fouillé dans le bureau de mon père ? s’effara Christopher
-Cela n’a aucune importance, mais regardez-moi plutôt cette invitation. »
a contrecœur, Christopher prit la lettre sur lequel était marquée :
Cher Florent de Maccazio.
Vous avez été convié à l’heureuse naissance de Christopher Sthimos.
Une fête ponctuée d’un bal seront organisés en son honneur, le 3 octobre 1657.
Sincères salutations.
Léon Sthimos
Christopher, en lisant ces mots, blêmit et, tout en essayant de cacher sa rage, dit à l’inconnu en prenant une voix impassible :
« Vous auriez très bien pu l’écrire vous-même, cette lettre.
- Oh, loin de moi une telle idée ! Je ne raconte que la stricte vérité, mais à vous de me croire ou pas. Mais moi, à votre place, je poserai les bonnes questions à mon père. Mais il ne vous raconterait que ce qu’il désire que vous entendiez, c’est à dire un tissu de mensonges. Vous avez été enveloppés d’une enveloppe de vérité qui n’existe pas, viens avec moi et je pourrais éclairer votre lanterne, et ainsi, vous pourrez vous venger de tous ceux qui vous méprisent et qui vous ont menti, vous pourrez épouser toutes les femmes que tu veux…
- C’est bon, je vous suis, dit Christopher qui avait l’intention de reprendre Elsa des mains de son frère, mais dites-moi, comment faire ?
- Donne-toi à moi, et tu pourras avoir la vérité, et tout ce que tu veux, mais tu dois te transformer, oh, tu garderas le même physique, mais tu seras bien plus puissant et tout le monde te craindra. .
- Me transformer en quoi ? demanda Christopher soudain méfiant, qui ne voyait pas du tout où voulait en venir l’étranger.
- Te transformer en démon de la nuit, comme vous les appelez ici, mais si tu veux revenir sur tes pas, tu le peux, mais tu ne connaîtras jamais la vérité.
- Non, je suis sûr de ma décision, assura Christopher qui voulait à tout prix rejoindre Elsa pour l’éternité, Comment faut-t-il faire pour muter ? Mais d’abord, dites-moi votre nom, que je sache à qui j’offre mon humanité.
- Je m’appelle Orlanco et je suis un des vampires les plus redouté de ces temps. Bien, tout d’abord, bois ceci, dit-il en lui présentant une petite bouteille ouvragée. C’est une composition à base de sang de vampire et de sang humain.
- C’est immonde !
- Tu veux devenir un être plus puissant, oui ou non ? Bois-le !
D’accord, acquiesça Christopher, quand il faut y aller, faut y aller ! dit-il juste avant de boire d’une traite le mélange infâme. Et ensuite ?
Approche-toi et ferme les yeux. » Christopher obéit et la seconde après, il fut terrassé par une douleur phénoménale à la gorge.
10
Polly était impatiente. Elle était devant le lycée « JFK » ( apparemment celui de Kévin) et attendait que la cloche sonne pour chercher Kévin. En toute honnêteté, elle n’avait pas besoin que Clara lui demande d’interroger Kévin pour le voir. Elle le trouvait tout simplement irrésistible, ce gars, il lui plaît, et tôt ou tard, il lui appartiendrait. Elle ne pensait pas qu’elle serait attirée par ce garçon au premier coup d’œil, mais bon, ça arrive. C’est comme Clara avec Julien ou Louise avec Christopher ( même si elle ne voulait l’admettre, quelle cachottière !). Mais quand même… ça fait bizarre. Le premier coup d’œil et paf !Le coup de foudre, même si elle aimait bien aussi Julien. Mais elle préférait quand même Kévin, et en plus Julien avait des vues sur Clara.
La sonnerie interrompit le flot de ses pensées, Kévin ne fut pas difficile à trouver, car il était le premier à sortir. Il était grand ( enfin pour Polly, qui ne mesurait qu’un mètre 6 , avec des cheveux noirs comme la nuit et des yeux marron un peu foncés, il avait un corps d’athlète. En clair, pour Polly il était éblouissant !
Quand son regard croisa le sien, Polly se demanda silencieusement :
Bon dieu ! Comment faisait-il pour être aussi beau !
Kévin remarqua Polly et s’avança d’un air joyeux en lui disant :
« Mais qu’est-ce que tu fais là ?
- Ben quoi, je n’ai pas le droit d’aller te voir à l’improviste ?
- Euh, si, si, mais comment t’as fait pour me trouver ?Il me semble que je ne t’ai pas dit où j’étudiais.
- Si tu crois ça, tu as la mémoire courte, mentit Polly ( il lui a suffit de trouver un autre lycée que le sien dans la ville de Parthenay pour trouver « JFK » )Alors, tu as eu quoi comme cours aujourd’hui ?
- Oh, rien d’important comparé à ta venue ! »
Ha ha, très drôle, pensa Polly, arrête de me draguer, joueur de charme, si tu savais pourquoi je suis venue, tu ne serais pas du tout heureux de ma visite.
« Mais dis-moi, d’où viennent les deux garçons qui sont arrivés dans ton lycée ?
-Je n’en sais rien, mais pourquoi tu t’intéresse à eux deux, demanda Polly (quand même, il fallait bien qu’elle obtienne des réponses, c’était sa mission !)
-Oh, comme ça, tu m’avais dit qu’ils étaient arrivés en même temps, c’est bizarre comme coïncidence, non ?
-Oui, c’est vrai, admit Polly, Mais ? dis-moi, tu viens d’où ?
-De loin, du Portugal. J’ai vécu à Ma nhattan jusqu’à l’age de l’âge de 11 ans pour aller ensuite à Faro, au sud du Portugal Et ensuite je suis arrivé ici. »
Polly fut interloquée par la nouvelle et s’empressa de dire :
« Désolée, il faut que j’y aille.
-Attends, je te raccompagne, ma moto est là, où veut-tu aller ?
-Faut que j’aille à l’hosto !
-Monte alors, c’est sur mon chemin ! »
Christopher s’était rapproché de Clara, qui dormait toujours. Il la scrutait depuis un bon moment déjà. C’est fou ce que cette fille peut ressembler à Elsa ! Il n’y avait aucune différence, mais totalement , strictement aucune ! Des jumelles ! Christopher se rapprocha, tellement que seulement quelques centimètres séparaient la bouche de Clara de la sienne.
Soudain, il fut tiré en arrière et passa à travers la fenêtre ouverte. Il se reprit juste à temps pour atterrir sur ses pieds, devant lui se tenait Julien qui était visiblement en colère. Bah, c’est pas la première fois qui se fait gronder par son petit frère, mais il trouvait ça agaçant. Mais cette fois, c’était pour une raison qui n’était pas habituelle, c’était pour Clara. Les deux frères savaient très bien de quoi ils étaient capables de faire pour être le prétendant de celle qu’ils aimaient tous les deux. Mais ils avaient des responsabilités très différentes : Julien fait tout ce qu’il peut pour ressembler aux humains tandis que Christopher tuait sans avoir peur des conséquences. Christopher prit la parole :
« Bonsoir petit frère, quelle coïncidence de te revoir aujourd’hui ! Surtout après notre ….Petite querelle !
-Ne m’appelle pas petit frère ! souffla avec colère Julien
-Mais c’est pourtant ce que nous sommes ! Des frères avec leurs querelles, leurs natures et surtout leurs histoires d’amour ! répliqua Christopher en prenant le temps d’appuyer sur les quatre derniers mots, sachant pertinemment que ça énerverait prodigieusement son petit frère.
-Assez discuté, pourquoi tu es là ?
-Pour la même raison que toi ! Je viens voir Clara, en fait, t’ai-je raconté qu’elle était montée dans ma voiture ?
Christopher n’eut pas le temps de dire autre chose car l’instant d’après, il était bloqué par terre par la poignée de fer de Julien. Alors il se mit à se battre, saisit un bâton et… Des humains arrivaient, Christopher reconnut immédiatement l’odeur de la framboise de Polly et un autre inconnu ( sans doute le petit ami de celle-ci, vu comment il la regardait).
Christopher eût juste le temps de se relever en utilisant ses pouvoirs avant que les humains apparaissent devant eux. Polly demanda aux deux garçons d’une voix claire et posée :
« Qu’est ce que vous faites ici ? Vous aussi, vous avez rendu visite à Clara, c’est ça ?
-Oui, et comme on s’est vus on est parti discuter… Sinon, qui est ton copain ?
-Oh, c’est Kévin, il est dans un autre lycée, je voulais passer voir Clara, et Kévin a insisté pour m’accompagner !Kévin, je te présente Christopher et Julien »
Elle posa une seconde son regard sur Kévin qui semblait très intéressé par les deux frères ennemis, alors elle s’en alla voir Clara qui s’était réveillée à cause de la bagarre.
Cette dernière se frottait les yeux en grommelant quelque chose qu’on entende presque pas du genre : c’était quoi ce raffut ? j’ai besoin de me reposer, moi !
Polly attendit qu’elle se calme pour lui raconter ce qu’elle a appris :
« Clara, j’ai des choses importantes à te dire , j’ai interrogé Kévin et il vient aussi du Portugal ,enfin presque, maintenant c’est sûr que ce n’est pas une coïncidence qu’ils sont arrivés le même jour , qu’ils viennent quasiment du même pays et que Kévin s’intéresse à nos deux nouveaux !
-Hum, tu as sans doute raison sur ce point. Bon, maintenant c’est sûr, je dois impérativement interroger Julien, je n’irai pas en cours demain, le médecin a dit que je devais rester à la maison, mais il a oublié de m’interdire de sortie ! mais, tu sais qui a déposé ces fleurs et ce collier sur ma table de chevet, ils n’y étaient pas quand je me suis endormie….
-Non, mais Christopher et Julien sont passés pendant que tu dormais apparemment, peut-être que l’un des deux t’a offert ces cadeaux… Ou encore, Christopher t’a déposé les fleurs et Julien le bijou ou inversement.. dit Polly avec un grand sourire narquois qui en disait long ….
- Eh , qu’est ce que tu t’insinue ?
- Oh, rien de spécial, juste que t’es vraiment une briseuse de cœurs ! Je suis sûre que Louise est jalouse , tu te rappelles quand je t’ai dit qu’elle s’intéressait peut-être à Christopher ? Tu vas en avoir la confirmation Lundi , quand tu reviendras en cours , en fait Mathieu Bolhan, tu te rappelles, c’était un de tes premiers mecs, il s’inquiète pour toi, je croyais que tu m’avais dit qu’il t’en voulait encore pour votre rupture ?
- Oh , j’ai vraiment pas envie de le voir ! Et je t’avais pas menti , il fait partie du clan « anti-Clara » , Mais comment se fait-il qu’il s’intéresse à moi ? Et Sylvain ? Comment il va ?
- Euh, bon, je voulais éviter d’en parler mais , il s’est fait griller en train de vendre de la drogue par le directeur ! En ce moment, ta marraine est en train de discuter avec le conseil du lycée , et c’est plutôt mal parti !
Ton parrain est fou de rage , et encore , le mot est faible. Alicia et Susan, en bonnes amies n’ont pas marquées de commentaires sur l’affaire dans le journal, mais tout le monde au lycée se pose des questions !
- Quoi ? Et je me suis doutée de rien, j’aurais dû deviner qu’il ne se remettrait pas aussi facilement de la mort de papa et maman. Toutes ces histoires commencent à me taper sur le système ! Il faut que je lui parle demain, histoire de tout remettre en ordre .
- Bon , lundi , il y aura une nouvelle, dans la 1A, donc t’es obligée d’être là si tu veux pas qu’elle soit accueillie par Ophélia !
- Comment s’appelle-t-elle ? demanda Clara
- Dahlia Sadelhys, elle vient tout droit de la Réunion !
- Ok , je prépare mon discours de bienvenue et je ferai mon plus beau sourire.
- N’en fais pas trop ! Il paraît qu’elle est timide. Et si tu tiens vraiment à interroger Julien demain , je vais te filer son adresse ! Il habite avec un grand-oncle apparemment, ne t’étonne pas si un vieillard t’ouvre la porte ! |
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| Tempus Fugit |
Posté le: Mer 09 Mai 2012 19:31 Sujet du message: |
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Inscrit le: 13 Mai 2010
Messages: 211
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Ha ! J'avais pas vu que la suite avait été postée !
Bah là à part quelques fautes d'orthographes par ci par là, j'ai vraiment rien à dire, j'ai beaucoup aimé ces chapitre !
Ha, on en apprends plus sur Christopher et Julien !
Génial ! Continue comme ça ! J'attends la suite ! |
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| Alliana2312 |
Posté le: Jeu 24 Mai 2012 21:36 Sujet du message: |
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Inscrit le: 25 Avr 2012
Messages: 28
Localisation: Surement sous une tonne de livres fantastiques et/ou policiers. |
Désolée de mettre aussi longtemps, pas beaucoup d'imagination en ce moment, remplacée par des rvisions, je fais au plus vite
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Les rêves ne peuvent devenir réalité que si on se donnent les moyens de les réaliser.... |
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| StellaeArrente |
Posté le: Jeu 24 Mai 2012 22:07 Sujet du message: |
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![[Blok]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/blok.png "[Blok]")
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Ta fiction est sympas hum... Très inspiré des Livres et ou la série Vampire Diaries. J'ai lu les quatres tomes mais j'ai beaucoup de mal à accrocher au cinquième tome actuellement. (Enfaite il n'est plus sortit de mon étagère depuis un long moment). Tu as lu les livres, ou regardée la série ? 
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The urge To feel |
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| Alliana2312 |
Posté le: Dim 10 Juin 2012 10:07 Sujet du message: |
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Inscrit le: 25 Avr 2012
Messages: 28
Localisation: Surement sous une tonne de livres fantastiques et/ou policiers. |
Les deux, dead-stella!! Merci pour vos com's
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