| ZaRyu |
 Posté le: Lun 20 Aoû 2012 18:58 Sujet du message: [Fiction] "Un monde sans danger" |
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C'est ma première fan-fic, qui mélange beaucoup d'univers de fiction à la fois, dont Code Lyoko (sinon, je l'écrirais pas ici ^^).
Le premier chapitre contient un bref résumé des 4 premières saisons animées et de l'histoire du super-calculateur.
J'espère que vous l'apprécierez.
Chapitre I : Prologue
Dans les bois de Paris se trouve une maison appelée l'Ermitage. Autrefois, elle fut la demeure d'un ancien enseignant du collège-lycée Kadic situé non loin, cet homme s'appelait Franz Hopper. Durant les années 1990, il créa un programme multi-agents qui devait contrer un projet militaire nommé Carthage, du nom d'une ville tunisienne où eurent lieu les Guerres Puniques à l'époque Romaine.
Le programme de M. Hopper fut baptisé XANA, et Hopper enferma XANA dans un monde virtuel dénommé Lyoko, une réplique de la Terre, avec des paysages de tous horizons tels que la banquise, la forêt, la montagne, la désert, et un 5ème territoire, couramment appelé «Le cœur de Lyoko».
Hopper a fui durant la majeure partie de sa vie, et trouva le lieu le plus impénétrable dans lequel il se terra durant des années : son propre monde, Lyoko. Dans sa fuite, il amena sa fille, Aelita, et se cacha avec elle dans sa création.
Malheureusement, XANA, le fils virtuel de Franz Hopper, envoya des monstres appelés Blocks, étranges cubes de pierre à pattes ornés du symbole de XANA, trois cercles concentriques entourés de quatre barres convergeant vers le centre.
Hopper, sentant le danger menaçant sa fille, se sacrifia, et lui donna ses dernières paroles : «Va à la tour, et restes-y !».
Aelita, jeune fille de 11 ans, portant les cheveux roses de sa mère Anthéa, alla droit devant, vers une tour blanche, enterrée dans le sol du territoire Forêt, et y resta durant plus de 10 ans. Cette attente fut longue, mais pas éternelle.
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En 2003, un jeune garçon du nom de Jérémie Belpois, a retrouvé le super-calculateur, la machine qui enferma Aelita et XANA, et le ralluma, ignorant les conséquences de ses actes. Jérémie, cherchant des composants pour un robot, trouva bien plus, car il débuta ses recherches pour trouver comment sortir Aelita de ce monde, mais aussi pour empêcher XANA d'apposer son influence néfaste sur notre monde par le biais de l'électricité et de l'électronique.
Jérémie demanda de l'aide à des personnes de confiance, des élèves de sa classe de 4ème, Ulrich Stern, Odd Della Robbia, mais aussi une élève de 3ème, Yumi Ishiyama, qui découvrit l'usine cachant le super-calculateur en forçant Ulrich à avouer ses cachotteries avec Odd et Jérémie.
Elle fit donc partie de l'équipe des «Lyoko-Guerriers» à temps plein durant 2 ans, jusqu'à l'extinction de la machine contenant XANA. Entre temps, ils invitèrent un autre membre, qui remarquait les agissements bizarres des Lyoko-Guerriers. Il s'agissait de William Dunbar qui, une fois virtualisé, fut absorbé de manière permanente par XANA, faisant de lui un guerrier surpuissant. Au bout de quelques mois, ils arrivèrent à ramener William dans leur monde, et débranchèrent Lyoko.
Mais avant de couper le courant, et mettre fin à leurs aventures, Jérémie et ses amis décidèrent de libérer Aelita et de la ramener dans leur monde, pour y mener une vie simple, ce qu'ils réussirent après de nombreux essais.
XANA «mourut» en 2005. Mais Jérémie se sentit déçu de ne pouvoir analyser le super-calculateur et en refabriquer à l'image de celui de Hopper. Il profita donc de ses vacances de Juillet pour retourner à l'usine où il passa ses journées en tant que leader des Lyoko-Guerriers derrière son écran. La nostalgie lui monta à la tête et courut sur le siège qui lui servit de trône comme si l'avenir de la région en dépendait, ce qui fut le cas autrefois.
Il reprit ses esprits et descendit au 2ème sous-sol, abritant le générateur qu'il alluma la première fois qu'il visita l'usine désaffectée. Il réfléchit à deux fois, et préféra regarder la structure avant de comprendre la place des composants et leur utilité.
Après avoir longuement réfléchi, il partit sans emporter de matériel, mais il en rapporta pour démonter le super-calculateur et cacher ses trouvailles.
Après deux semaines de dur labeur, il envoya un message à ses anciens amis héros pour venir, comme il dit «La où tout a commencé».
Aelita fut la première arrivée à Kadic, la où sa nouvelle vie réelle a débuté. Elle était habillée d'une robe pourpre très sombre, proche du noir, qui était en contraste avec ses cheveux roses d'une forme bombée.
Elle attendit et vit une forme familière : ce ne fut que le directeur Delmas, qui s'étonna de voir une de ses élèves en cette période de grandes vacances :
-«Mademoiselle Stones, que faites-vous ici ?, se demanda le recteur, intrigué.
-Rien M. Delmas, Jérémie m'a donné rendez-vous ici., répondit la jeune fille de manière spontanée.
-Belpois vous a demandé de venir ? ... Curieux, en tout cas, ne faites rien de mal dans l'enceinte du collège !
Le directeur avait pris l'habitude d'appeler ses élèves par leur nom, pour indiquer la hiérarchie dans son lieu.
-Ne vous inquiétez pas, je n'ai jamais rien fait, et je ne ferais jamais rien qui nuise au collège.
Il est vrai qu'Aelita et Jérémie n'ont jamais trouvé de plaisir à jouer les imbéciles, même si il n'y a personne comme témoin, contrairement à Ulrich et Odd, qu'Aelita vit arriver au loin.
-Parce qu'en plus, Stern et Della Robbia ont été invités !, grogna M. Delmas.
-Pour être honnête, j'ignorais qu'ils venaient, mais je m'en serais douté, répondit Aelita, surprise et heureuse à la fois de revoir ses amis de combat.
-Il est rare que je vous demande une faveur, mais s'il vous plaît : Surveillez-les !, chuchota le directeur à l'une de ses élèves les plus assidues.
-Pas de problème pour ça, et allez-y, ils vont se poser des questions, M. Le Directeur !»
Ulrich arriva avec son ami, ce qui nous permet de voir la grande différence entre eux :
Ulrich portait un T-Shirt marron foncé par-dessous une veste à épaulettes d'un vert foncé dont il a remonté les manches. Il porte avec cet ensemble un blue-jean des plus banals et des plus passe-partout. Ses cheveux sont d'une couleur châtain avec une grand mèche sur la droite.
Odd est, quant à lui, l'opposé d'Ulrich dans tous les sens du terme : il porte un T-Shirt violet à manches longues, ainsi qu'un pull à capuche à manches courtes d'un violet plus clair, un pantalon du même violet que le T-Shirt, et des chaussures jaunes très épaisses, pour compenser avec sa petite taille. Les chaussures ne suffisant pas, il arbore aussi une coiffure très improbable et très voyante : il a taillé en pointe ses longs cheveux blonds, tel l'extrémité d'une flèche, ce qui correspond à son caractère vif et imprudent.
«-Hey, mais qui voilà, c'est notre chère Aelita !, s'exclama Ulrich.
-Ouais, content de te voir, depuis le temps qu'on s'était pas vus !, s'écria Odd
-Disons que ça fait juste quelques semaines qu'on a quitté les cours, et …
-Mais non, c'est pas ça que je veux dire Aelita, je parle du bon vieux temps, avec les tours et XANA !
-Heureusement pour toi, et pour NOUS, que le collège était vide Odd, parce que parler de XANA en plein milieu de la cour, ça le fait pas, tu vois ??, dit Ulrich d'une manière semi-colérique.
-Vous inquiétez pas, il n'y a que nous, et Jérémie, qui devrait arriver bientôt. On vous a dit qu'on serait tous les 5 ici ?
-Tu connais Jérémie, il a toujours été court dans ses messages, donc il nous a rien dit à part de venir, mais on s'est doutés qu'on serait nous tous, les Lyoko-Guerriers, présents.
-Ben oui, le pauvre Jérémie, il voit plus personne, donc il a voulu faire une super fête, et il a demandé au grand Odd de s'occuper de ça !
-Et pourquoi tu dis ça, «le grand Odd» ?, se demanda Ulrich, l'air suspicieux.
-Je sais pas, si ça se trouve, il s'est décoincé, il a lâché son ordinateur pour un jour ou deux, et il veut faire la fête.
-Mais bien sûr … Mais dis-moi Aelita, tu vis bien chez Jérémie pendant les vacances, non ?
-Oui, je pensais vivre chez Odd, mais il a déjà une grande famille, et puis avec Jérémie, y'a une compatibilité entre nous …, sourit Aelita en rougissant.
-Mais il t'a parlé de quelque chose concernant cette réunion surprise à Kadic ?
-Justement Ulrich, et Odd aussi, je suis assez inquiète pour lui.
-Eh ben, il lui arrive quoi à Einstein ?
-Mais TAIS-TOI ODD !!!, hurla Ulrich en voulant frapper Odd.
-Eh bien, depuis quelques semaines, après le début des vacances, il a dit à ses parents qu'il allait rester à Kadic durant les vacances, pour aider le personnel. Mais pour être franche avec vous, je n'en crois pas un mot. Je crois qu'il est retourné à l'usine.
Très peu rassuré, Ulrich demanda :
-L'usine ? Tu veux dire, CETTE usine ?
-Oui, CETTE usine !
-Mais bon Dieu, pourquoi il y est retourné ???
-Il est peut-être mélancolique, ou nostalgique d'avant ?, se demanda Odd.
Mais NON Odd, tu vois bien qu'il serait prêt à rebrancher le super-calculateur juste pour libérer XANA et ainsi se battre contre lui avec notre aide ???
-MAIS C'EST PAS POSSIBLE CA !! s'écrièrent Odd et Aelita.
-Qu'est-ce qui est pas possible ?, dit une voix familière.
Il s'agissait de Yumi, jeune Japonaise un an plus âgée que ses autres camarades. Elle portait une tenue très simple et surtout, très sombre : elle était habillée d'un T-Shirt noir très fin, avec un décolleté laissant paraître les bretelles d'un soutien-gorge rose sombre, tout aussi proche du noir. Elle avait aussi un jean noir et des chaussures toutes aussi noires que ses cheveux bruns coupés mi-long.
Ils se retrouvèrent dans le lycée où tout a commencé, comme disait le message, et remarquèrent qu'ils n'avaient que peu changé, mais l'heure n'était pas à la joie, mais plutôt au doute et à l'hésitation.
Ulrich fut le premier à répondre à la dernière arrivée :
-Aelita pense que Jérémie nous a envoyé ici parce qu'il aurait redonné vie à XANA dans le seul but de nous battre contre lui.
-Et vous croyez que c'est vrai ? Excuse-moi Aelita, je n'ai jamais mis en doute tes hypothèses, mais là, c'est pas possible, on connaît assez Jérémie pour savoir que c'est faux !
-On parle de moi ?, s'exclama Jérémie au loin.
-Bon, il doit pouvoir nous répondre, c'est quand même lui qui nous a emmenés ici, n'est-ce pas Jérémie ?, insista Ulrich.
-Vous savez, je vous ai entendu au loin, et ça me fait presque de la peine, mais si vous venez avec moi, vous comprendrez pourquoi je vous ai fait venir. TOUS ! ICI ! |
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| Pikamaniaque |
Posté le: Lun 20 Aoû 2012 21:43 Sujet du message: |
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Inscrit le: 30 Jan 2011
Messages: 491
Localisation: Norende. |
Bonsoir ! 
J'ai lu ta fiction, et je dois avouer que mon avis est mitigé. D'abord, il y a un truc rédhibitoire, tu ne te relis pas assez ! Bon, tu ne fais pas des fautes énormes comme sur certaines Fan Fictions, nous sommes d'accord, mais il y a quelques lacunes orthographiques, syntaxiques et sémantiques. Je trouve tes phrases assez lourdes, je suis sûr qu'on pourrait les alléger un peu !
| Citation: | | avec des paysages de tous horizons tels que la banquise |
→ Je pense qu'il manque un mot, mais la phrase serait plus intéressante si tu mettais "de tout horizon [...]". 
| Citation: | | la désert, et un 5ème territoire, couramment appelé «Le cœur de Lyoko». |
→ Halte ! Relis-toi ! Encore une faute d'inattention, on dit "le désert" et le cinquième territoire n'est pas appelé le cœur de Lyokô. Seulement une salle est appelée comme cela, et j'avoue ne plus me souvenir du surnom exact de ce territoire.
| Citation: | | Malheureusement, XANA, le fils virtuel de Franz Hopper, envoya des monstres appelés Blocks, étranges cubes de pierre à pattes ornées du symbole de XANA, trois cercles concentriques entourés de quatre barres convergeantes vers le centre. |
→ Cette phrase est par exemple beaucoup trop longue, on s'y perd. Et tu répètes deux fois le mot X.A.N.A. Pourtant, tu n'es pas toujours obligé de le préciser, il te suffit d'utiliser des substituts du nom qui nous font comprendre. Il y a d'ailleurs une faute de conjugaison, si tu parles de quatre barres, il faut parler de convergentes. Convergentes qui s'orthographie sans "a" d'ailleurs. C'est la même chose pour "pattes ornés. Le mot patte est féminin, de surcroît pluriel, le mot suivant s'accorde (puisque c'est un adjectif) et prend un "e" supplémentaire. À la fin de ton paragraphe, tu dis également que Franz Hopper "donna ses dernières paroles", c'est mal dit même si l'on comprend l'idée. Tu aurais pu dire à la place "confia ces/ses dernières paroles". Quant à l'avant-dernière phrase de ton paragraphe, elle est trop longue. Tu aurais pu en faire deux ! "Aelita, jeune fille de onze ans aux cheveux roses de sa mère [défunte], courut/alla droit devant vers une tour blanche. Enterrée dans le sol du territoire forêt, elle y resta plus de dix ans." Par ailleurs, tu emploies beaucoup le verbe être au passé simple, pense à diversifier ton vocabulaire. Le but est de ne pas voir le verbe être trop ressortir, sinon, on risque d'y interpréter une faiblesse linguistique.
Dans la deuxième partie de ton récit, j'ai tiqué sur beaucoup de choses. Je ne vais pas toutes les dire, il y en aurait beaucoup trop. Mais en voici quelques-unes :
| Citation: | | XANA «mourut» en 2005. Mais Jérémie se sentit déçu de ne pouvoir analyser le super-calculateur et en refabriquer à l'image de celui de Hopper. |
| Citation: | | Après avoir longuement réfléchi, il partit sans emporter de matériel, mais il en rapporta pour démonter le super-calculateur et cacher ses trouvailles. |
→ Ta phrase est incorrecte. Pour ma part, je n'en ai pas compris le sens. Que veut faire Jérémie ? Reconstruire d'autres supercalculateurs à travers le monde ? Pour la seconde, elle se contredit ou est mal dite.
Bon. À part cette bête noire qui se retrouve dans le dialogue (de plus, les "!!!" ne sont pas pertinents, voire même négatif pour ton récit), le scénario peut être intéressant. Malheureusement, le style lasse vite. Je te conseille de revoir ton mode d'écriture, il y a trop de dialogue, la narration n'est pas excellente. Je trouve également que tu fais réagir certains personnages de manière inappropriée par rapport à leur caractère. Je ne dis pas cela pour te descendre, loin de moi cette initiative, mais ton récit est perfectible niveau orthographe et syntaxique. Voilou, bonne soirée.  [
_________________
« Il ne faut jamais perdre espoir ! » Alors qu’Alexandre était sur le point de tout abandonner, une voix familière résonna au plus profond de lui-même. « C’est ce que tu dirais, n’est-ce pas ? ».
— Chapitre 26, Le Héros Légendaire.
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| ZaRyu |
Posté le: Lun 20 Aoû 2012 21:56 Sujet du message: |
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Inscrit le: 19 Aoû 2012
Messages: 910
Localisation: Finistère |
Merci pour la critique, même si ca fait un peu mal au moral, mais bon, on tombe pour mieux se relever, comme on dit. ^^
Pour la première phrase "incorrecte", j'ai voulu dire que XANA est mort, donce le super-calculateur éteint, et Jérémie n'eut pas le temps de l'analyser. J'avais pas pensé à ce détail ...
Ensuite, la seconde phrase concernant Jérémie qui prend du matériel du super-calculateur fait poser des questions sur les prochains chapitres comme "Pourquoi il le fait ?; Quelle raison ?; Est-ce qu'il est possédé par XANA ?" et caetera.
Si j'ai marqué "LA désert", c'est une faute d'inattention car tous les autres territoires commencent par "la", et le désert est mis au féminin par automatisme ...
Les fautes d'orthographe que je fais sont quasiment toutes des fautes d'inattention, donc ce n'est pas la peine de m'en tenir rigueur, même si elles sont importantes.
_________________
Note de Thran : Signature supprimée car trop grande. Voilà l'ancien code [code:1] [/code:1] |
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| nchartier |
Posté le: Sam 01 Sep 2012 20:37 Sujet du message: |
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![[Rampant]](http://download.codelyoko.fr/forum/rang/rampant.png "[Rampant]")
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Messages: 329
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Le concept est intéressant, car on ignore la cause de la convocation. Il ne reste plus qu'à le développer. |
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| ZaRyu |
Posté le: Sam 01 Sep 2012 20:53 Sujet du message: |
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Inscrit le: 19 Aoû 2012
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Localisation: Finistère |
Très bien, alors chapitre 2 :
Chapitre II : Qui sont les vrais héros ?
Pendant ce temps, dans un univers parallèle, mais toujours à Paris, on remarque un gratte-ciel, dépassant de loin les autres immeubles qui l'avoisinent. On peut entendre un homme hurler à plein poumons :
-«CALEB !!!!!!!!! OU VOUS VOUS ETES ENCORE FOURRE ???»
Il s'agissait de Armand Trueman, P-DG de la Flander's Company, agence nationale et mondiale basée dans le recrutement et l'envoi sur le terrain des super-vilains. Derrière ces contrats se cachent des combats et des affrontements purement scénarisés qui permettent aux «héros» de montrer la vraie valeur du bien. Et aussi pour faire marcher le commerce, il faut le reconnaître. Mais revenons à notre scène de ménage entre Armand et ce Caleb, le scientifique et inventeur farfelu chargé du service Recherche et Développement. Il est principalement habillé d'une longue blouse blanche, que l'on retrouve dans n'importe quelle salle de science, blouse cachant un T-Shirt noir avec une tête de mort représentant la Flander's, ainsi que son slogan devenu célèbre : «Nous faisons le mal, mais nous le faisons bien.». Pour ne pas être impoli, on peut dire que Caleb est un bon coureur, malgré sa carrure un peu imposante, que l'on oublie vite. J'allais oublier de dire qu'il portait au-dessus de ses yeux, une paire de lunettes avec des caches en plastique troués posés sur les verres, avec le symbole radioactif imprimé. Il courait pour sa vie, ce qui était souvent le cas quand il fuyait son patron.
Armand Trueman ne ressemblait pas à un patron tyrannique, mais bien au contraire : il était jeune, environ la trentaine, il était assez athlétique, le visage affublé d'une barbe de trois jours, le rendant plus séduisant, et une improbable coupe de cheveux longue orné d'une mèche toute aussi longue, faisant penser à une pub ambulante vantant les mérites d'un shampoing anti-pelliculaire et autres mensonges publicitaires.
Armand regardait autour de lui, et ne voyait rien d'autre que des bureaux remplis de ses secrétaires favorites, des momies, des zombies et d'extravagantes créatures de films d'horreur. Lassé et n'en pouvant plus, il se résigna et renonça à se défouler sur son souffre-douleur personnel. Il prendra malgré tout un plaisir à cacher la cafetière de Caleb, très grand consommateur de café, à tel point qu'en buvant jusqu'à 3 cafetières par jour pour finir ses mémoires, il acquit des pouvoirs basé sur sa construction moléculaire tels que le voyage dans le temps et la téléportation.
Caleb, soulagé de voir son supérieur s'en aller, se leva de sa cachette et remercia Simone, zombie de nature, qui fut apprivoisée et utilisée pour les tâches ingrates.
-Eh ben, j'ai cru qu'elle partirait pas, la permanente !, soupira Caleb en surnommant son patron.
-Tu parles de Trueman ? T'as fait quoi ce coup-ci ?, dit Hippolyte debout derrière le scientifique, suspicieux.
-Oh putain, tu m'as foutu les boules, Hippolyte, ça va pas de venir comme ça !»
Hyppolite Kurtzmann était et est encore aujourd'hui, un super-vilain du nom de Sado-Man, utilisant la douleur de ses opposants, la convertissant en énergie pure, pour ensuite la décharger contre ses ennemis encore souffrants. Depuis quelques temps, après avoir raccroché le costume de son identité (pas si) secrète, il s'est reconverti en tant que Directeur des Ressources Humaines, pour pouvoir déceler le véritable maître du mal, mais il n'a fait face jusqu'à maintenant qu'à des personnes qui se croyaient méchantes, et possédant des pouvoirs de bas niveau comme la capacité de parler aux chats, ou l'incroyable résistance face à Laurence Boccolini, et aux innombrables blagues de Laurent Ruquier. Hyppolite a toujours privilégié son travail, ce qui implique une ligne de vêtements limités au plus simple : le costume trois-pièces, avec une cravate portant le symbole de la Flander's.
-Bon, réponds : t'as foutu quoi ?
-Ben rien, j'étais en train de travailler sur un portail dimensionnel inspirée de ma propre énergie pour pouvoir remonter le temps, ou bien l'avancer, ou bien passer d'une dimension à une autre, ou encore …
-C'EST BON, J'AI COMPRIS CALEB !!! En gros, ce que tu veux me dire, c'est que tu serais prêt à t'épuiser pour créer un portail qui marchera peut-être jamais ?
-Mais non, t'inquiètes, tu me connais assez pour savoir que ça va marcher ?
-Ben, euh ….. oui et non, mais …
-Y'a pas de «mais» Hyppolite, tu vas venir avec moi au labo, et on essaie : si ça marche, j'appelle le boss, si ça marche pas, je laisse tomber. Tiens, tu peux appeler Cindy pour ...
-Euh, la Cindy ?
-T'en connais beaucoup, des Cindy, brune à couettes, avec une hache sur elle et qui travaille ici ?
-Non, mais le problème c'est que …
-Je t'ai dit «y'a pas de mais», alors viens avec elle dans la demie heure qui suit !
La demie heure qui suit, comme demandé, Caleb présenta un immense anneau devant Hippolyte et Cindy.
Cindy a été engagée par favoritisme : elle est la nièce d'Armand, et la grande sœur (tout est relatif) de Gladys, géant de 2 mètres, âgée de seulement 10 ans, grande amatrice de boudin. Gladys était justement présente à l'inauguration de l'invention de Caleb, sans y être invitée. Cindy porte un débardeur vert fade, un pantalon de soldat noir, ainsi que de grandes bottes de guerrière. Sa «petite» sœur était habillée de la même manière, ce qui est logique venant d'une petite sœur qui veut imiter son modèle.
-Bon, tout le monde est là à ce que je vois ? Même ceux que je voulais pas voir … dit Caleb, portant un regard méprisant sur Gladys. Enfin bon, profitons qu'on soit là pour ma nouvelle idée géniale …
-T'as arrêté la café ?, ironisa Cindy, d'un air faussement intéressé.
-A ton avis, la troll ? C'est comme si t'avais arrêté de te battre, tu te doutes bien que ça arrivera pas !, hurla Caleb.
-Non, mais je dis ça comme ça … Couillon !, murmura Cindy.
-Bon, en clair, j'ai utilisé mes pouvoirs et je les ai intégré à un système spatio-temporel de type A.
-... Et ?, demanda Hyppolite, interrogateur.
-J'ai crée un portail entre les mondes et entre les temps !, s'exclama Caleb, comme un enfant à son premier Noël. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, il est où Damien ?
-Il est pas là !, s'exprima fièrement Cindy.
-Je vois bien Cindy, mais il est OU si il est pas là ?
-Il est en mission contre les Avengers.
-OK, ben on va faire sans lui, en même temps, c'est p'tete pas plus mal, si on avait eu un problème et qu'il redevienne Parker.
Pour expliquer de manière concise, Dr Parker était un sujet de laboratoire de Oswald Trueman, le père de l'actuel P-DG, sur les super-pouvoirs de synthèse. L'expérience a très bien réussi. Peut-être trop bien, car Damien, le côté obscur de Parker, s'est déchaîné, mais grâce à une invention du Docteur Shredder, Damien a pu être «domestiqué» et engagé comme psychologue à la Flander's, pour le surveiller.
-Mais qu'il est con, CALEB !!, hurla Hyppolite à s'arracher les poumons.
-Mais quoi encore, j'ai rien fait là ??
-Réfléchis, tête de nœud, tu crois pas que même Damien nous aurait été utile en cas de problème, ne serait-ce qu'un instant ?
-OH TU M'EMMERDES HYPPOLITE !! JE LANCE LA PROCEDURE ET TANT PIS POUR DAMIEN !!, râla Caleb.
Pris de colère qui commençait à lui monter à la tête, Caleb pressa une suite de boutons dont il était le seul à connaître. Puis, une nuée de particules venant de tous les coins de la salle venaient se ruer vers la fameuse porte des dimensions. Un halo bleu comblait le vide laissé non seulement par l'anneau, et aussi par le silence qui régnait dans le laboratoire, un silence expliqué par l'incompréhension que par la joie.
-Ben voilà, la phase A, c'est fait. Maintenant, la suite, la phase B !
-La phase B ?
Juste le nom de «Phase B» choqua et surtout, inquiéta les spectateurs de cette expérience scientifique.
-Ben oui, vous êtes pas mal vous deux. C'est un portail, faut bien qu'on voit si ça marche, sinon, ça sert à rien !
-Euh … Cindy ?
-M'en dis pas plus Hyppolite, je te suis n'importe où !
A peine l'ordre de fuir fut donné, Cindy et Kurtzmann firent demi-tour et partirent en courant vers la sortie, avant de se faire stopper par Caleb qui se téléporta en tant qu'obstacle vers l’Éden des deux fuyards.
-Ecoutez-moi, je vous ai pas demandé de venir ici pour rien : vous avez tous les deux la rage de vous battre dans le sang et la guerre, donc, si jamais on tombe sur un peuple hostile, vous serez les plus chanceux du monde, et Trueman voudra peut-être installer une filiale de la Flander's dans cet autre monde ! Résultat : JE suis content, VOUS êtes contents, IL est content, TOUT LE MONDE y trouve son compte, vous pigez ?
Un silence s'installa, le même genre de silence après une blague pas drôle à une fête ennuyante. Ce silence fut rompu par une phrase claire venant du portail :
-BON VOUS VOUS BOUGEZ LE CUL OU JE VOUS POUSSE ??, gueula Cindy, la hache à la main, avant de passer dans un monde inconnu.
-Et elle est où Gladys ?
-Elle était déjà partie avant ton texte sur les bénéfices de l'entreprise à visiter un univers dont tout le monde se fout ! Alors, à toi l'honneur, Futé !, insista Sado-Man.
-T'as pas besoin d'affaires, moi SI, alors tu passes devant, sinon la Barbare à couettes et sa sœur vont se taper le travail et t'auras rien à faire !, insista plus fortement Caleb.
-Je te conseille de faire vite !
Hyppolite passa donc avant Caleb qui, le cœur léger mais aussi inquiet de sa destination, courra vers le halo bleu qui se désintégra de lui-même une fois le laboratoire vidé de ses occupants.
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Entre-temps, sur une planète Terre bien différente et bien plus futuriste de celle où l'on vit actuellement, un groupe était en train d'équiper une salle immense remplie de matériel de soudure et de métaux en tous genres. Au centre se trouvait le Professeur Albert Kellogs, exprimant ses pensées sur un calepin de petite taille. Kellogs était habillé d'une blouse blanche extrêmement remplie avec des stylos, des tournevis, une calculatrice de lycéen et une seconde paire de lunettes, de la même monture que celle qu'il portait sur sa chevelure châtain très garnie. Malgré les apparences, Kellogs est né autiste, faisant de lui un être aux capacités intellectuelles et aux facultés de calcul mental impressionnantes. Perdu dans ses pensées et ses calculs, il n'entendait pas son capitaine l'appeler d'un ponton situé quelques mètres plus haut.
Ce capitaine, c'était le capitaine Jean-Claude Gloomy, surnommé «Gloomy la poisse» par ses collègues de l'armée (Il faut reconnaître que s'écraser durant son brevet de pilotage, ça force le respect, mais de s'écraser avant de décoller, ça crée une réputation de taille). Il avait pour habitude vestimentaire de porter une veste en cuir marron et un jean des plus simples.
-KELLOGS, VOUS DORMEZ DEBOUT OU QUOI ?? CA FAIT DIX MINUTES QUE JE VOUS APPELLE !!! VENEZ ICI !!
Heureusement, un ouvrier qui passait à côté du penseur scientifique décida de l'interpeller calmement en lui expliquant la situation. Kellogs leva les yeux et dit tout simplement :
-Vous pourriez m'appeler vous savez, pas la peine d'attendre que je vous remarque, j'ai toujours été un peu inattentif.
-Si c'était qu'un peu …, soupira Gloomy.
Le temps de monter les escaliers, Kellogs demanda, intrigué, à son capitaine :
-Euh … Il se passe quoi ?
-IL SE PASSE, Kellogs, que depuis qu'on est rentré d'Adoprixtoxis, Kevin arrête pas d'en parler à son Teddy en peluche, et moi, je suis dans la chambre d'à côté, grâce à votre magnifique idée de nous héberger tous ici, dans votre hangar géant où il fait froid !
Éclairons quelques points : quelques semaines avant, le Broken Mirror, vaisseau de Gloomy, fut envoyé aux alentours de la planète Adoprixtoxis, pour retrouver des survivants hypothétiques d'un crash d'un vaisseau-cargo. Suite à un malheureux concours de circonstances, l'équipage composé du capitaine Gloomy, du professeur Kellogs, de l'infirmière Syphilis et du stagiaire Kevin Toucourt, s'écrasa sur la planète. En chemin pour trouver du renfort et surtout un moyen de retour, ils enrôlèrent un Zurpien du nom de Zluglu, qui annonça la fin prochaine d'Adoprixtoxis, à cause du puissant Phobizer, maître des Zurpiens, qui jeta littéralement Zluglu sur Adoprixtoxis. Phobizer avait crée un trou noir artificiel avec l'énergie de 23 354 salles remplies de piles Alcaline, et partait détruire la Terre, suite à la destruction d'Adoprixtoxis. Rehaussé de l'aide de Teddy, NNGDC, «Nounours Garde Du Corps» de Kevin, qui avait volé une pile, Gloomy et son équipe purent s'échapper à temps avant que la station fut détruite par une chasse d'eau changée en détonateur. Kellogs, reconnaissant de l'aide de son équipe, l'hébergea durant quelques temps, qu'il puisse travailler sur un projet.
-Écoutez, Gloomy, je vous ai déjà expliqué qu'il valait mieux que vous restiez ici, j'ai … besoin de vous.
-Ah parce qu'en plus, on est pas là pour votre gentillesse ?
-Aussi, mais je tiens à ce que vous ne partiez pas.
-C'est pas pour dire, mais on tous largués par votre histoire !
-Comment ça, «tous » ? On est que tous les deux et vous êtes pas parti les prévenir que je sache ?
-Ah non, mais c'est vous qui leur avez tout dit, ils sont derrière vous depuis que vous êtes monté me voir. Quand vous dites que vous êtes pas attentif, vous avez vraiment raison, Kellogs. Kellogs ? Oh, je suis devant vous !
-Hein ? Je vous écoutais pas, je me demandais pourquoi je les avais pas vus avant.
Gloomy soupira et n'osa plus rien dire.
-Bonjour Professeur ! Eh, vous avez vu, j'ai changé les piles de mon Teddy, et il remarche tout neuf comme qu'il était avant !, dit fièrement Kevin.
Kevin Toucourt a toujours eu un problème : il a une variante du syndrome de Peter Pan (En général, les personnes atteintes ne veulent pas grandir). Kevin, lui, est conscient qu'il a 18 ans et demi, veut être considéré comme un adulte, mais en même temps, il veut rester un enfant et garde sur lui son Teddy, un ours en peluche très puissant malgré les apparences.
A côté de lui se trouvait Mademoiselle Rebecca Syphilis, l'infirmière de l'ex-équipage qui occupe ce poste grâce à Gloomy qui devait choisir entre elle et Kevin, et le choix n'était pas facile. Après description de Syphilis, on peut comprendre la difficulté du choix. Elle est le stéréotype de l'infirmière que l'on trouve dans les films : blonde, belle, séduisante, mais ces qualités sont compensées par le fait qu'elle est un peu nunuche, préférant utiliser de l'alcool à 90° pour soigner une blessure à l’œil, et du bain de bouche pour soigner des maux de ventres. Ces quelques lignes permettent de comprendre la personne.
-Bonjour Professeur, dites, je commence à m'ennuyer, y'a rien à faire dans votre garage !, soupira Syphilis.
-Je vous ai expliqué, c'est un hangar, et ce ne sont pas des voitures qui seront là. Je pensais éviter ça, mais je n'ai pas le choix. Venez dans la salle de réunion.
Les trois locataires se posèrent la même question, mais de manière différente :
-Et c'est où ?, se demanda Gloomy.
-Eh ben d'où qu'elle est la salle ?, s'interrogea Kevin.
Syphilis se contenta d'un : Euh ….....
Kellogs les amena dans cette salle, ressemblant plus à un troc et puces qu'à une salle de réunion lambda.
-Bon, vous êtes tous là ?
-Ben oui, moi j'ai pas bougé de là !, clamait une voix venant du fond de la «pièce».
Il s'agissait de Zluglu, le Zurpien qui se rangea du côté des Terriens. Il portait son uniforme de Zurpien depuis qu'il fut trahi par son seigneur, Phobizer. Depuis son retour sur Terre, il préférait ne pas sortir de chez Kellogs, le temps que les Zurpiens se fassent oublier, malgré le fait que personne ne sait à quoi ressemble un Zurpien. Puis, à la rénovation du hangar, Zluglu déménagea et habita dans une salle au hasard, celle qui fut la salle de réunion où Kellogs allait parler de son projet.
-Si tout le monde est là, je vais vous expliquer : quand on était sur Adoprixtoxis, ce trou noir m'avait intrigué, surtout les voyages spatio-temporels qu'il causait. J'ai voulu analyser cette matière, ou plutôt, cette antimatière, et pour ça, j'ai besoin d'une goutte du sang de chacun. Et c'est la raison de la présence de Syphilis.
-QUOI ?????? Dites Kellogs, vous êtes pas sérieux ? Elle a du mal à tenir une seringue alors une prise de sang, c'est pas possible !
-Je veux bien prendre un médecin, mais vous mettez la main à la poche !
-..... Finalement, c'est en ratant qu'on apprend : allez Syphilis, allez chercher les seringues, ET UNE SERINGUE PAR PERSONNE !
-Ah bon ?
On pourrait se poser la question, mais elle était tout à fait sérieuse en ignorant les règles de santé.
Quelques heures plus tard, et plusieurs tentatives plus tard, Mademoiselle l'infirmière a réussi à piquer Kevin. Et c'est beaucoup dans son cas. Finalement, le lendemain, tard le soir, toutes les personnes présentes ont été piquées. Gloomy, curieux, demanda simplement :
-Et la torture médicale, c'est quoi le rapport avec votre «projet secret» ?
-Justement, nous sommes les rares personnes à avoir été exposées au trou noir, donc nous avons probablement garder des traces de nos voyages sur nous.
-Alors une seule personne suffisait, pourquoi on a tous souffert ?
-Justement, pour être sur de mes trouvailles, j'avais besoin du sang de nous tous, car cette substance serait logiquement, en commun à nous tous, comme l'ADN, et donc je pourrais finir mes recherches plus vite et aussi …
-OH OH OH !! Pas si vite ! Vous voulez faire quoi avec cette «chose» ?
-J'ai l'intention de rentrer dans l'armée avec mon idée révolutionnaire !
-... Si je vous ai engagé Kellogs, c'est que vous êtes DEJA dans l'armée terrienne !
-Ah ouais, pas con … Eh bien, je vais proposer ma porte du temps, tout simplement, et en tirer des bénéfices !
-A mon avis, je dois pas être le seul, hein Kevin ?, demanda Gloomy.
-Capitaine, Kevin il est parti quand vous avez commencé à parler bizarre.
-Je me demande bien pourquoi vous êtes restée, enfin bref, Kellogs, expliquez-vous mieux !
-Pour être plus clair, le trou noir d'Adoprixtoxis nous permettait de voyager dans le temps et l'espace au hasard. Ce que je veux, c'est recréer ce trou noir pour aller où on veut et quand on veut. Là, c'est plus clair ou je fais un dessin ?
La réponse ne se fit pas attendre et fut positive à condition que Gloomy en tire un profit honorable.
Le temps que le Professeur Kellogs fabrique sa porte du temps, revenons à nos Lyoko-Guerriers qui se demandaient quelle était la fameuse et mystérieuse «surprise» que Jérémie leur avait préparé. Ils marchaient tous les 5, Jérémie en tête, pendant que Yumi, Ulrich, Odd et Aelita s'imaginaient des scénarios concernant la folie de leur ami commun à vouloir réveiller le mal qui régnait dans le sous-sol de l'usine. Malgré tout, ils prenaient un chemin bien différent du raccourci caché dans le collège et pénétraient dans les bois proches de Kadic. Aelita, plus que suspicieuse, dit à Odd :
«-J'ai une impression de déjà-vu, pas toi ?
-Non, tout ce que je vois, c'est des arbres et encore des arbres ! Et puis, tu crois que le mec qui ouvre la marche devant nous nous envoie dans un piège ? Tu …., s'exclama Odd, avant de se faire taire par Ulrich.
-Mais tais-toi donc Odd, si c'était XANA, il nous aurait attaqués, on peut dire que t'as de la chance !
-Arrêtez, vous deux ! Dis-moi Aelita, c'est quoi cette impression ?
-Je connais cet endroit, ce n'est pas la première fois que je viens.
-Tu dois te tromper, les bois se ressemblent tous, c'est peut-être la première fois que tu as fait une sortie, tu te souviens, le travail de science sur les feuilles d'arbre qu'on devait prendre en photo ?
-Maintenant que tu le …. AH !! C'est ça ! Tu as raison Yumi !
-C'est louche, je commence à avoir des doutes, je t'assure, tu n'es peut-être jamais venu, et puis …
-Non, attends !!! Je me souviens, je sais où on va !
-C'est où Aelita ?
-Dans ton …
-Un mot de plus et je t'envoie à XANA moi-même Odd !, interrompit Ulrich juste à temps.
-On y est, les amis !, annonça fortement Jérémie.
A cet instant, Aelita reconnut le lieu, qui était effectivement dans ses souvenirs, il s'agissait de la maison où elle a grandi étant petite, cette même maison qui lui a permis de retrouver ses origines, c'était l'Ermitage !
-Pourquoi ici, pourquoi ?, demanda Aelita à Jérémie, dos à elle.
-Rentrez, et vous saurez pourquoi je vous ai fait perdre un peu de vos vacances, mais vous verrez, vous ne le regretterez pas !
-Jérémie ! J'ai encore une question : qu'est-il arrivé à William ? Tu ne l'as pas contacté ?
-Non, désolé Aelita, je lui ai proposé, il ne peut pas, mais je crois aussi qu'il ne VEUT pas !, répondit spontanément Jérémie.
Ces dernières paroles inquiétèrent tout le groupe, mais les vrais héros ne fuyant pas le danger, ils rentrèrent dans les ruines de l'Ermitage.
-Et maintenant, je peux vous expliquer pourquoi vous êtes là, et aussi Aelita, pourquoi je n'étais pas chez moi ces temps-ci. Peu avant d'éteindre le super-calculateur il y a 2 mois, nous avons voté et la plupart étaient heureux de voir la fin de XANA, mais aussi attristés de voir la fin d'un autre monde, Lyoko. Et à ce moment-là, j'ai réfléchi, non pas à la raison d'éteindre XANA, mais à la raison d'éteindre Lyoko.
-Mais Jérémie, j'étais reliée à Lyoko, tout comme XANA, on était contraints et forcés de débrancher Lyoko pour empêcher que le monde ne soit dévasté par sa faute !, conclut Aelita.
-Justement non ! Je m'étais permis de regarder dans la mémoire interne de Lyoko une trace de XANA, et la recherche était vaine, ce qui m'a fait comprendre que Lyoko pouvait «vivre» sans XANA ! Et donc, en cachette, je me suis occupé à déconnecter différentes parties du super-calculateur, les reconfigurer et le faire fonctionner à l'Ermitage, pour que vous n'ayez plus de nostalgie de votre bon vieux temps. Alors, ça vous plaît ?
Fin du Chapitre II.
PS : Pardon pour les dialogues très crus de la Flander's, mais j'ai voulu retranscrire l'ambiance de la web-série.
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Note de Thran : Signature supprimée car trop grande. Voilà l'ancien code [code:1][/code:1] |
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| nchartier |
Posté le: Sam 01 Sep 2012 23:54 Sujet du message: |
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La partie avec les lyoko guerriers est bien car elle permet de proposer plusieurs hypothèses sur la réalisation de Jérémie.
Cependant, le reste devient vite laçant voir même larguant pour citer ton récit. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir affaire un récit unifié mais à 3 histoires que sont l'histoire avec les survivant du vaisseau spatial, celle de l'entreprise des super-héros et enfin celle de code lyoko.
J'ai l'impression qu'il manque quelque chose pour intégrer les 3 sous histoires en un récit unifié.
La suite proposera surement un lien logique entre tout ces parties. |
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| ZaRyu |
Posté le: Dim 02 Sep 2012 10:49 Sujet du message: |
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Localisation: Finistère |
Justement, le chapitre 3 (sans spoiler) va relier ces trois univers, j'ai préféré couper le chapitre ici pour qu'on se pose des questions.
Chapitre III : Les guerriers sont (re)venus
Les réactions étaient égales : une haine envers leur ami de toujours apparaissait sur leurs visages. Ulrich brisa le silence :
-On est tous à le penser Jérémie, et …
-Oui je sais, vous croyez que je suis devenu fou et que j'ai libéré XANA pour mon plaisir ?
-Pour être franc, oui.
-Et vous savez non seulement, que ça n'arriva pas, et que, malgré tout, je ne vous en veux pas. Je vous ai dit que j'avais réussi à séparer le monde virtuel du virus qui y régnait. Lyoko deviendra une sorte de centre d'entraînement et aussi, une aire de loisirs, surtout pour Odd, le plus déçu de nous tous, n'est-ce pas, Odd ?
-..... MERCI !!!, s'écria Odd en levant son sauveur de ses bras maigrichons, ou «sveltes» selon l'intéressé.
-Je l'ai installé au sous-sol, près de la sortie secrète, pour pouvoir y rentrer ou en sortir plus facilement.
Les 4 guerriers virtuels se regardèrent, hésitants, et suivirent le jeune scientifique vers le fameux sous-sol.
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Le temps que nos jeunes combattants arrivent aux nouveaux scanners, restons dans l'informatique avec le jeu Horizon, jeu vidéo en ligne controversé par la tricherie de son champion. Son bannissement fit un coup fort dans sa faction, car l'Empire vit son nombre de joueurs basculés vers l'Ordre ou la Coalition, les factions ennemies. Malgré tout, une guilde voulut croire au retour du champion Fantöm : il s'agissait de la guilde Noob, guilde la moins puissante de tout le jeu. Elle était menée par Arthéon, joueur banni pour achat illicite dans le jeu. Il portait sa tenue de combat composée de deux protections au niveau des bras, une cotte de maille cachée par une longue tenue marron frôlant le sol. Il porte sur lui une longue épée à deux mains. Arthéon avait pour habitude de passer ses journées à contempler le background d'Horizon, son histoire, ses paysages et ses légendes. Quand tout à coup, son personnage se mit à se bloquer. Stanislas, le joueur rivé derrière le moniteur de son ordinateur, essayait la combinaison habituelle pour fermer sa session, ce qu'il lui réussit d'habitude, mais bizarrement, cela ne marchait pas ce coup-ci. Il osa débrancher l'unité centrale vieille de 10 ans, et prétexterait l'orage qui fit disjoncter son matériel. A ce moment, un symbole qui lui semblait inconnu apparut sur l'écran en lieu et place de son passe-temps favori. Ce signe représentait trois cercles concentriques entourés de quatre droites dirigées vers le centre. Le jeune Stanislas, pris de peur, fut happé par le mystérieux signe avant d'avoir appelé sa mère chez qui il habite.
Entre temps, dans le hangar de Kellogs, le porte du temps était terminée et prête aux tests.
-Bon, il ne reste plus qu'à essayer une destination, mais proche.
-Je passe devant, je suis le capitaine, et c'est à MOI de servir de test, au nom de la science !, lança Gloomy comme un héros.
-Par contre, vous n'êtes pas sûr de revenir, et encore moins vivant !, expliqua Kellogs.
-.... Kevin est jeune, il faut qu'il essaie, sinon, il progressera jamais dans la vie, le pauvre !!, marmonna le capitaine, finalement peu convaincu par l'idée de non-retour.
-Écoutez, on allume la porte, et si il fonctionne comme prévu, on envoie Kevin si il veut, hein Kevin. Kevin ?? Ben d'où qu'il est, le Kevin ?
-Kevin, il est parti aux toilettes., murmura Syphilis, hésitante au naturelle.
-J'ai pas souvenir d'en avoir vu. Et vous, Kellogs, elles étaient construites ?
-......... Je confirme : il n'y a pas de toilettes dans le hangar !, confirma Kellogs, soucieux.
-Bon, si Kevin est pas là, Gloomy, passez devant ou je vous pousse !, conclut Kellogs, frustré de la couardise de ses coéquipiers.
Le capitaine, hésitant devant la porte aux reflets oranges, passa néanmoins le premier, suivi de Kellogs qui programma l'extinction automatique de la porte pour éviter tout problème 10 secondes après la reconnaissance ADN du scientifique. Malheureusement, Kevin, voyant une «grosse lumière» courut vers la porte qui l'emmena Dieu sait où.
Revenons à l'Ermitage et aux Lyoko-Guerriers, stupéfaits de voir les améliorations extérieures faites au super-calculateur.
-Et pour le fonctionnement, c'est comme l'ancien ?, interrogea Aelita.
-Exactement le même, sauf pour la batterie au nucléaire : je l'ai changé en recyclant l'eau des égouts un peu plus bas, et j'en ai fait de l'électricité pure et saine !, répondit Jérémie, fier de sa trouvaille écologique.
-Bon, on attend quoi pour y rentrer, dans les scanners ?, répliqua Odd, pressé de retourner sur Lyoko.
-Justement, les scanners vous attendent à côté, il y en assez pour tout le monde ! J'ai confectionné un quatrième scanner pour atterrir sur Lyoko en même temps. Je trouvais que trois scanners n'étaient pas assez pour vous.
-Eh bien, allons-y … et prions., chuchota Ulrich.
Heureux de retrouver les scanners qui les hébergea dans leur lutte contre XANA, ils y pénétrèrent sans montrer de signe de peur. De son côté, Jérémie alla s'asseoir sur son fauteuil et démarra la virtualisation de ses compères. Quand un «BIP» répétitif et constant annonça un bug d'une importance non négligeable. Une fois les avatars de Yumi, Ulrich, Odd et Aelita transportés sur Lyoko, Jérémie les appela, mais selon eux, aucun problème n'avait l'air au rendez-vous.
Jérémie leur expliqua les nouvelles règles tout juste instaurées :
-Tout d'abord, j'ai ajouté un compteur de points pour ne pas avoir à entendre Odd compter à haute voix. Ensuite, je me suis permis de vous donner vos anciens costumes, mais vous pourrez retrouver vos nouvelles tenues plus tard, je n'ai pas fini de les programmer, et je tenais aussi à remonter des vieux souvenirs.
Chacun des guerriers constatèrent les tenues qu'ils portaient avant : Ulrich était habillé comme un Samouraï des temps anciens, et était armé de deux katanas dont les lames bleuissaient à chaque coup paré par celles-ci. Yumi, quant à elle, portait un costume de geisha rouge et noir, en rapport avec ses origines japonaises, ainsi qu'une large ceinture jaune cachant deux éventails dans son dos. Aelita était vêtue d'une sorte de salopette blanche crème assortie à des brassières de la même couleur. Par dessus se trouvait un petit gilet et une mini-jupe rose. Odd par contre, avait hérité d'un drôle de costume, affirmant son goût vestimentaire : l'ensemble était composé d'un t-shirt moulant violet sans manches ayant le motif de son chien Kiwi, d'une paire de gants en forme de pattes de chat, d'une queue de chat, d'oreilles de chat, mais du même pantalon et de la même paire de baskets compensées que dans la réalité.
-J'ai du mal à l'avouer, mais merci Jérémie, Lyoko me manquait à moi aussi, acquiesça Aelita.
-C'est ce que j'attendais comme réponse, venant de votre part. Allez, ce que je vous envoie, c'est cadeau, le premier qui le tue, il peut me demander ce qu'il veut !
Jérémie, au panneau de commande, programma un monstre de base de Lyoko : un Kankrelat, une petite bête à quatre pattes pouvant tirer des lasers devant lui. En général, ce genre de bestiole n'est pas très rusé. A peine Ulrich et Yumi eurent le temps de dégainer leurs armes qu'Odd et Aelita lancèrent respectivement une flèche-laser et une boule d'énergie.
Ces deux attaques sont différentes de celles du Samouraï et de la geisha : la flèche-laser est lancée par Odd en fermant le poing, servant de viseur, et en le serrant pour tirer. La boule d'énergie est créée par Aelita en concentrant son énergie entre ses mains, formant une sphère rose très puissante. Les deux munitions touchèrent la cible, qui se désintégra en milliers de pixels. A peine l'échauffement fini, Odd leva les bras et cria de bon cœur sa victoire, avant d'être interrompu par la voix céleste de Jérémie qui, en tant qu'arbitre, avait la preuve qu'Aelita toucha le Kankrelat avant Odd. Puis, sans raison logique, le ciel numérique s'assombrit et deux éclairs frappèrent le territoire Banquise , lieu de virtualisation des Lyoko-Guerriers. L'un était bleu, l'autre orange, mais les deux étaient signe de mauvaise rencontre, car il n'y avait jamais de mauvais temps sur Lyoko, excepté le brouillard du territoire Montagne.
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Note de Thran : Signature supprimée car trop grande. Voilà l'ancien code [code:1][/code:1] |
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