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 Auteur Message
Raymentase MessagePosté le: Lun 01 Juil 2013 18:08   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Raymentase)


Inscrit le: 13 Mar 2013
Messages: 309
Localisation: Rennes
Oh, le trio est devenu un quatuor !

Je m'interroge sur Emeline. Quel sera son rôle ? Pourquoi est-elle là ?

Sinon, la scène virtuelle est pas mal, le combat entre la Salamandre et le Requin est intéressant, j'adore l'idée de voir le Hiboux et le Serpent regarder ça et ensuite les défier.

Hiroki arrête de dealer après la mort de sa sœur ? Dommage, je l'aimais bien en dealer.

Yumi is dead ! Enfin ! Je le savais, mais je suis contente de le lire, ça fait plaisir. Le seul problème, c'est que c'est pas encore maintenant que j'aurais du William/Yumi.

Donc, toujours bien écrit, même si j'ai pas compris l'allusion à Chester, pourquoi Hiroki pense à son lapin quand sa sœur est à l'hosto ?
Ikorih a écrit:
Cette fille était le Sphinx !


Best Compare Ever !
_________________

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Merci pour ce beau pack Abby !

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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Lun 01 Juil 2013 18:11   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 14 Sep 2008
Messages: 1329
Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
très bon chapitre.
Finalement Hiroki commence à prendre conscience de sa bêtise, en ayant mit sa soeur dans cet état et pense enfin à revenir sur le droit chemin.

Ulrich de son coté reste un sale con de première, je le hais et j'espère que quelqu'un va rapidement le remettre à sa place (surtout après son "rien a foutre que yumi crève"). Manu a eu raison de se jeter sur lui.

Par contre, j'aime pas trop la place qu'a Odd dans ta fic. Tu as lui a donné le rôle de la pauvre mauviette victime du collège se faisant tabasser et huer par tout le monde sans agir ou faire quoi que se soit d'utile. Déjà que les caïds lui menait la vie dure, et voilà que maintenant les intellos s'y mettent aussi avec leurs moqueries en incluant Jérémy et son point de vue sur Odd est vraiment loin d'être glorieux (je dirais que c'est même pire que tout ce qu'a pu dire Sylith, Ulrich et Hiroki réunit). D'ailleurs je me demande comment Odd réagirait s'il découvrait que son Einstein d'ami le voyait lui et ses parents comme des êtres bizarre et socialement raté provenant d'un expérience humaine foireuse de XANA. Pour lui sa serait le coup de grâce.
J'espère pour lui (et pour toi Mr. Green) que tu ne va pas continuer les coup de crasse à son égard.

On a aucune nouvelle de l'état de santé de Yumi à part que c'est sérieux, et la fin n'est pas clair. Elle est morte ou pas?

La bande a Senja semble quant à elle bien s'amuser, ils prennent la place du groupe LG de la période collège.

D'ailleurs pour l'ombre à la fin, je pencherai pour Sylith (la pseudo chute serait dû à sa blessure)

Vivement la suite

_________________
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Zéphyr MessagePosté le: Mar 02 Juil 2013 09:45   Sujet du message: Répondre en citant  
Z'Administrateur


Inscrit le: 16 Mar 2013
Messages: 1110
Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
Très intéressant ce chapitre. Ce qui m'énerve, c'est qu'il n'y a rien à redire, que ce soit au niveau du suspens, de l'écriture, de l'histoire, toussa... Le seul reproche que je pourrais te faire est : c'est trop court ! On veut savoir ce qu'il se passe après ! Bref.

Je commence par ton personnage emblématique, Hiroki. La scène où il est à l'hôpital retranscrit bien l'impatience et l'inquiétude par rapport à sa sœur. Par contre, son revirement est assez brutal : à peine Odd lui demande d'arrêter que sa sœur fait une overdose, le poussant à arrêter ses activités. On pouvait s'attendre à ce que Hiroki fasse le dealer pendant 5-6 chapitres de plus, mais tu en as décidé autrement en envoyant Yumi à l'hosto. J'approuve.
J'ai bien aimé la scène final avec les flammes. La description du feu avait un côté poétique, même si le combustible, lui ne l'était pas...

Je passe à Jérémie. La suspicion et le doute sont toujours de mise chez lui. J'adore la manière avec laquelle il se met à soupçonner Odd, c'est assez amusant.
Quant à Sylith, ce passage m'a bien fait rire :

Citation:
Elle eut un petit sourire énigmatique qui agaça un peu Jérémie intérieurement. Cette fille était le Sphinx ! 

C'est moi ou Sylith est quelque peu... maléfique ? D'ailleurs, la scène dans la cour où elle cite les paroles de sa chanson a quelque peu fait ressortir ce côté.
Puisqu'on est sur le nouveau élèves, j'approuve l'entrée d'Émeline dans leur bande. J'ai toujours aimé les récits qui réutilisent habillement les personnages secondaires pour leur donner une plus grande importance dans l'histoire Wink.

On en vient à la scène virtuelle, que j'ai apprécié à fond. La bande des 4 est au complet sur Lyoko. Scènes de combat bien décrites, toussa.
On peut aussi déduire l'identité des avatars. Je dirais que Serpent est Émeline, si on en croit le chapitre précédent sur la couleur jaune et sur le fait que c'était une inconnue dans le chapitre 4. Ensuite, Requin. Ici, j'hésite entre Sylith et Senja. Parce que l'animal préféré de Sylith est le requin mais en même temps, Requin à la couleur bleue et utilise la glace donc je dirais que c'est Senja. De cela, je dirais que Salamandre est Sylith, puisque couleur rouge (couleur de Ikorih comme par hasard...). Ne reste plus que Alexandre pour incarner le Hibou. D'ailleurs, Hibou est mon préféré parmi les quatre Mr. Green. Ben oui, il sait voler quoi ! C'est trop la classe ! J'adore les avatars qui peuvent voler (sauf Aelita bien sûr ^^).

Mais passons à autre chose. Ulrich par exemple. Bon faisons simple : c'est un connard dans ce chapitre, tout simplement. Après, tu as peut-être un peu trop accentué son côté « je m'en fous d'elle et de ce qui lui est arrivé ». Ulrich n'est pas un sans coeur non plus, même après ce qui s'est passé dans la bande... Après, moi ça me dérange pas que tu nous le montre de cette manière. Ça change des éternels clichés : « Yumi, je suis désolé, j'ai merdé. Tout est de ma faute » *Ulrich fond en larmes*

Pauvre Odd qui se refait tabasser. Tu ne l'épargne pas lui aussi. Quant à Emmanuel, je sens qu'il va aussi avoir le droit à un passage à tabac de la part d'Ulrich.

La partie avec Aelita. Bon, elle s'inquiète pour son amie, c'est bien. Alors comme ça, Yumi est peut-être morte ou en train de mourir ? Pourquoi pas ? Les conséquences psychologiques et sociologiques entre les différents personnages qui en découleront n'en seront que très intéressantes.
Mais si le corbeau est bien mort, je sens qu'Ulrich va s'en prendre plein la face. Hiroki (ou Ikorih), par exemple ne laissera pas passer ça et ira lui casser la figure. J'ai hâte Mr. Green. Mais ne nous précipitons pas trop, il y a toujours des imprévus avec toi (la survie de Yumi qui sait ?).

Je finis sur les trois dernières phrases du chapitre :

Citation:
L’une d’elle s’attarda un peu pour regarder le feu, puis accéléra pour rattraper son collègue, oubliant dans la précipitation de faire attention à sa démarche. Elle flancha un instant avec un grognement avant d’arriver à la hauteur de l’autre et ils s’en furent.

Comme l'a dit ODL, on pourrait croire qu'il s'agit de Sylith. Mais bizarrement, quelque chose me dit que c'est pas elle. Dans ce chapitre, la blessure de la jeune fille a été un peu trop mise en avant je trouve. J'ai l'impression que tu cherches à nous mettre sur une fausse piste et à nous balader, comme tu aimes si bien le faire.
Ou alors, je me complique trop la vie, c'est une possibilité.
_________________
http://i.imgur.com/Z94MNN5.png

« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. »
Un jour, peut-être.


Dernière édition par Zéphyr le Mar 02 Juil 2013 19:25; édité 1 fois
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Oddye MessagePosté le: Mar 02 Juil 2013 18:57   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


Inscrit le: 27 Fév 2008
Messages: 1945
Localisation: Dans un autre horizon
Hey hey, c'est moi!
C'est que j'ai un commentaire à faire!

J'ai bien aimé ce chapitre. La scène de dispute entre Sylith et Odd était géniale. J'ai bien aimé leur échange verbal.

Les pensées de Jérémy sur Odd étaient intéressantes.
"Odd serait-il une expérience sur le comportement humain, protégé par son extravagance de toute découverte ? " => J'adore cette phrase!

Sylith qui souffle la réponse à Jérémy? Etrange...

J'aime bien aussi la scène entre Odd et Ulrich.
Autant j'aime bien le fait de voir Ulrich en connard, (dans CL, il est plus bête que méchant), autant quand il parle de Yumi morte, je pense quand même qu'il aurait pu être... plus ému que ça. Je dis pas qu'il devait redevenir Ulrich le bisounours, mais quand même. On dirait qu'il parle de XANA là!

D'ailleurs, pour Hiroki aussi... J'aurai pensé qu'il se sentait quand même plus coupable que ça. Hiroki est un dealer, certes. Mais Hiroki est le frère de Yumi. Et, pour eux, la famille, ça reste sacré. Rien qu'à voir comment il avait parlé de Yumi à Odd quand ce dernier l'avait évoquée.
Là, il sait que sa sœur à l'hôpital à cause de la drogue qu'elle recevait de lui.
Et à la fin aussi, quand il sait que Yumi est morte. Ulrich est peut-être responsable de sa déchéance, mais Hiroki est tout aussi coupable à mes yeux.

Bon, à la fin, il arrête de dealer. C'est bien, ça. Mais ce qui s'est passé, ça ne pourra jamais s'effacer de sa tête. J'espère qu'on verra qu'il se sent coupable. Dans tous les cas, je pense qu'on le reverra, te connaissant Wink

Et, les deux ombres à la fin... Alors, Sylith et ?
Que font-ils là? Leur présence est mystérieuse.

En conclusion, un bon chapitre, qui amène à la phrase suivante:
Vivement la suite!
_________________
http://img11.hostingpics.net/pics/155549Ravensignaturecoinsarrondis.png

Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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magnifik68 MessagePosté le: Mar 02 Juil 2013 20:46   Sujet du message: Répondre en citant  
[Mégatank]


Inscrit le: 16 Sep 2012
Messages: 819
Localisation: Dans un lieu magnifik !
Bonsoir ! Je viens de lire ton nouveau chapitre et comme d'hab. c'est super.


Il y a Hiroki qui regrette enfin ses gestes et j'adore ta façon poétique pour décrire la scène final quand Hiroki met fin à ses agissements. Et oui, pour moi Hiroki a toujours été quelqu'un de bien mais quand il avait rossé Odd et dit toutes ces choses horribles et qu'il s'en foutait que sa sœur se drogue m'a quand même choqué. Je trouve que ça lui ressemblait pas.
Oui Hiroki est une personne innocente (enfin quand il voit la journaliste rousse en tout cas) Après, j'aimais bien quand il faisait son escroc dans la série. (Ca me manque Sad ).

Yumi, oui tu vois comme je l'adore "rires sadiques" Twisted Evil . Elle est à l'hosto à cause d'une overdose (pas étonnant). Ensuite, son cas est vraiment sérieux. J'adore la scène avec Aelita, émouvante quoi. Malgré les années sans lui parler, elle vient voir son ex amie. Ensuite, on voit un arrêt cardiaque mais on ne sais pas si elle y reste vraiment. Si elle crève, la plupart des héros vont réagir à part Ulrich car je te connais Wink Et d'ailleurs tu vas la faire mourir comme ça Ulrich se fera tabasser par ses anciens amis, Hiroki et Manu. Bref, une grosse baston qui va faire crever Ulrich comme ça mais j'pense pas, te connaissant tu vas faire de sa mort quelque chose d'imprévisible et d'imprévus.
Après si elle meurt pas, ben y aura la même chose à part qu'Ulrich aura plus de chance de pas être défiguré.

D'ailleurs Ulrich, je doute qu'il soit vraiment sans cœur mais vu que l'auteur est Hiroki, Ulrich est un programme multi agent machiavélique sans pitié. J'ai vraiment l'impression que c'est un robot au cœur froid comme l'acier.

Ensuite Odd, qui regrette l'ancien Ulrich mais cet idiot ne comprend rien et ne trouve rien d'autre que de le frapper. ( Xana bis quoi ). Bon en même temps, tout le monde sait qu'Ulrich à du mal à réfléchir pour parler donc quand ca vient pas.... Ensuite, d'ailleurs Odd ne s'est même pas défendu et c'est pas normal activity. croire que l'intello attitude l'a transformé en vieux chwing-gum et ça j'ai du mal à le croire. En éspérant que ça va changer (peut-être) Mais bon, Odd en intello me plait mais qu'il sache plus se battre non. Bon bref, Odd va encore beaucoup subir car le pauvre, j'ai de la peine pour lui.

La ptite bataille sur lyoko est ma foie intéressante mais pour être franc, je m'intéresse pas trop au combat dans ta fic. Je trouve que le combat n'a pas vraiment sa place dans cette histoire. C'est mon point de vue. Après les sortes de personnes en costume d'animaux du zoo, c'est tes nouveaux persos, ca ne fait aucun doute et on a une ptite nouvelle qui si je me souviens bien est une figurante dans la série donc bon point j'adore qu'on donne un rôle muy important à une simple figurante. Donc good.

Ensuite Sylith, je la supporte pas. Désolé d'être très méchant. Encore les autres j'arrive à les supporter. Mais Sylith n'est pas Laura voyons, d'accord elle est arrogante toussa et se prend miss je sais tout mais je trouve que contrairement à Laura, elle cherche tout le temps à emmerder Odd. J'espère qu'il aura la dernier mot mais vu que c'est sensé être toi, tu vas continuer d'être méchante avec lui. Après pour Jérémy, c'était de la taquinerie et ça par contre, ca m'a plu donc j'avoue que finalement je contredis mon post plus haut ( lol ) Après j'ai remarqué quand même que c'était des persos inspiré de certains du forum. Pour Alexandre et Senja, c'était évident mais pour Sylith j'ai pas deviné que c'était toi.

Voilà yé fini. Rassure toi, ton récit est pour moi du grand art. Bref, vivement la suite. Smile

"Magnifik68 s'en va se reposer pour se réveiller plus magnifik le lendemain".

Edit : j'allais oublié, c'est quand qu'on voit William ? Il me manque ce bad boy.

_________________
http://imageshack.us/a/img803/5568/signaturemagnifik68.png

http://img11.hostingpics.net/pics/332610QoljZzb.png

http://imageshack.us/a/img10/1027/du6g.png http://imageshack.us/a/img547/5513/caw8.png
Laura et Odd, des persos magnifiks !

[Signature modérée : Mettre une carpe qui récompense un texte sur un profil est un non-sens...]
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Icer MessagePosté le: Mar 02 Juil 2013 20:48   Sujet du message: Répondre en citant  
Admnistr'Icer


Inscrit le: 17 Sep 2012
Messages: 2316
Localisation: Territoire banquise
(Bon déjà désolé pour la mise en page foireuse, je suis dans le train et si je te disais avec qui je venais de passer la journée tu ne me croira sûrement pas). Bon je viens de lire et tout, et la seule chose que j'ai à dire, c'est que j'ai du mal à avaler le coup des trois nouveaux en octobre. Un ça va, c'est crédible (On va dire que c'était Senja, sans doute vient-il de loin Razz ) par contre pour les deux autres... Ouais non, pour le moment c'est indigne de ma disciple, à moiiiiiiiiiiins que la lumière se fasse plus tard (Ou que tu la fasses suite à ce message, ce qui en est le but en sous-main mais fopaldir). En tout cas, le meilleur de cette fic est sans conteste son titre Very Happy
_________________
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« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »

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Ikorih MessagePosté le: Mer 03 Juil 2013 10:11   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Bon. Vous avez de la chance, je ne PEUX pas laisser un commentaire de mon grand frère traîner là sans aucune réponse, surtout que, comment dire, il critique le scénario XD
Donc j'en profite pour répondre déjà à tout le monde et ensuite on verra bien si j'avance vite dans le chapitre 8 (si je vous dit que j'ai fait la première scène qui dure 3pages, ça va?)

mb...ah non, Raymentase : A la base, Emeline n'était pas sensée être présente, et puis il me fallait quelqu'un pour compléter le trio. J'ai donc récupéré le nom de la figurante parce qu'il était classe, mais elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre en fait xD Y a pas de figurante à tresses blondes nommée Emeline et l'Emeline utilisée chez Icer est une brunette un peu masculine, donc bon....
Tu l'aimais bien en dealer, OK, mais tu te vois continuer à dealer alors que t'as de la famille claquée par une overdose? XD
Pour Chester, parce que je sais que tu es fascinée par ce lapin, c'est simple : Hiroki et son lapin ont des relations assez conflictuelles, et Hiroki a souvent été mordu par le lapin. A l'hosto, il est tellement nerveux qu'il se gratte les croutes, ce qui lui rappelle son lapin. Et il se dit que même un lapin aussi agressif, il aurait été content de l'avoir avec lui.

ODR : Remettre Ulrich en place? xD n'oublions pas qu'on est chez Ikorih (et pas Hiroki comme magnifik nous l'a magnifikement écorché) et que chez Ikorih "Les méchants reçoivent toujours leur juste châtiment". Le truc c'est que les seuls méchants chez Ikorih, ils s'appellent Ulrich.
Par contre, je te contredis. Odd n'est pas une mauviette et encore moins le souffre douleur du lycée entier, loin de là. Oui, il s'en est pris un peu dans la gueule ces derniers temps, mais ce n'est pas une victime : Odd essaie d'arranger les choses comme il peut avec les mots, quitte à s'en manger en retour, il essaie de s'accrocher dans un monde qui commence à lui échapper.
En plus, ce que Jérémie à pensé n'était que sous le coup de la paranoïa, il se trouve lui-même infect de devoir soupçonner ses amis.
Enfin, ne t'en fais pas pour Odd : Dans quelques chapitres, il arrêtera de souffrir Smile

Zéphyr : Si Yumi a été expédiée à l'hosto aussi vite, c'est parce que l'intrigue de la fic doit être courte, allonger serait très compliqué et au dessus de mon niveau. Les choses vont vite s'accélérer et une chose est sûre, on arrivera pas à la taille d'Imprévu.
La description du feu est poétique? Ouais, comme par hasard XD J'ai toujours aimé le feu, moi, c'est mon élément préféré (et emblématique, je l'avoue). Donc ça ne m'a pas posé de problèmes pour le décrire. Si on me demandait de décrire la beauté d'un tas de cailloux, j'aurais déjà plus de mal XD
Maléfik? Non pardon, maléfique, ne nous mettons pas à copier les défauts de langage de certains (a) Sylith a effectivement des côtés fourbes, mais elle n'est pas si méchante, dans le fond. Elle a de commun avec son autre source d'inspiration éponyme, miss Sylith Senjak première du nom, alias Volesprit, une certaine aura mystérieuse, mais dans le fond, Volesprit fait tout pour s'amuser (et se venger aussi, mais elle aime faire des plans juste pour les voir s'accomplir). Et parfois elle s'amuse un peu aux dépends des autres....Razz
Je ne peux pas me prononcer sur les avatars, ce serait trop facile XD
j'aime ton image d'Ulrich qui pleure XD
Ulrich ne se fera pas forcément tabasser par Hiroki, du moins pas "à l'écran" parce que j'ai d'autres choses à caser dans mes chapitres, moi XD

Oddye, commentatrice de dernière minute : Etrange, le soufflage? Non, pas vraiment. Je réprouve en général cette pratique mais il peut m'arriver de filer un coup de pouce à quelqu'un qui galère. Mr. Green
M*rde, percée à jour, tu as découvert que Yumi était XANA et que seul Ulrich le savait! Surprised Noooon!
Hiroki revient dans le prochain chapitre, et il y aura une autre scène entre lui et Odd. *jette un œil à ODR et magnifik68 et les découvre tremblant, serrés l'un contre l'autre à formuler des prières*
Ce qu'ils foutent là nos deux inconnus? Euh ils étaient sortis se prendre un Mcdo et puis...x)

magnifik : On change parfois beaucoup, en deux ans, au point de ne plus se ressembler Wink c'est comme ça. *sort*
Me parle pas de cette débile de Milly, ils ont juste rien à voir T.T
Oui, Aelita est une bonne âme qui n'oublie jamais ses amis, et vient donc les voir à l'hosto.
Ulrich, mourir tabassé? Han, mais c'est nul comme mort ça, les morts dans CC ils font être violemment exécutés, dans le froid et la torture *pète un câble et part dans une crise de rire façon savant fou*
Odd ne voulait tout simplement pas taper Ulrich parce que il savait qu'il allait s'en recevoir des bien plus grosses, de beignes, après, donc il préférait fermer sa gueule. Logique, non?
Non, Sylith ne cherche pas à emmerder les gens. Sylith se conforte dans sa position de tête de classe et apaise son ego, mais elle ne cherche pas à emmerder les autres. Sauf éventuellement sa concurrence, mais plutôt pour leur montrer qu'elle est plus futée qu'eux et que c'est pas la peine de lutter.
PS : William, on le verra peut-être Razz

Icer, le meilleur pour la fin, toussa toussa : Concernant nos trois nouveaux, stresse pas, j'ai une explication sous le coude, et j'espère qu'elle résistera à ton regard inquisiteur :s toutefois, je pense la garder pour plus tard (a)...quoique, c'est pas une explication qui spoile donc bon...
En fait, Sylith et Alexandre étaient dans le même lycée, mais pas celui qu'ils avaient demandé, suite à une erreur d'affection découverte un peu tard. Il y a eu un pataquès à l'éducation nationale et finalement, ils se sont tournés vers Kadic, qui était un établissement privé et donc non concerné par ces idioties. Mr. Green Et comme par hasard, leur pote Senja y débarquait, donc bon..
Toutefois, ta dernière remarque m'inquiète oO dire que le meilleur c'est le titre, ça sonne pas super bien Sad

Bref, sur ce, après cette FaQ, je m'en vais vers de nouvelles aventures, avec ma fic ou plus simplement sur Guild Wars, ça dépendra des moments o/

PS : Ah oui, pour Sylith, c'est pas exactement une blessure qu'elle a, c'est un défaut du squelette, au niveau du pied, qui lui fait rentrer le genou et entraîne les diverses douleurs o/ voilà voilà, c'est parce que j'aime m'extasier sur ma santé *sort*
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Ikorih MessagePosté le: Ven 05 Juil 2013 18:40   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Chapitre 6 : L'enfance vous rattrape


Alexandre et Sylith observaient le mur que Jim devait nettoyer. Sauf que Jim était parti prendre son sandwich de la pause déjeuner. Sur la façade jaunâtre, le signe rouge s’étalait, encore dégoulinant, comme s’il avait été peint avec du sang. Les bras croisés, diablement ressemblants, ils s’interrogeaient. Ce symbole était très intriguant, il fallait l’avouer. Sylith marmonna quelque chose comme « J’ai l’impression de l’avoir déjà vu », mais Alexandre restait muet. Ils échangèrent un regard tout aussi silencieux et décidèrent de placer ça dans les discussions à avoir. Mais pas ici. L’endroit semblait malsain.
Quelques pas plus loin, une fois sûrs de ne pas être écoutés, ils échangèrent quelques phrases à voix basse. On ne pouvait pas saisir beaucoup de mots, peut-être « se renseigner », qui revenait souvent.

Odd était debout devant la tombe, en silence. Il n’avait pas envie d’aller en cours cette après-midi. Il avait déjà séché le matin pour assister à l’enterrement, mais n’avait pas d’excuse si il décidait de sécher l’aprèm’. Quelque part, il voulait y aller, reprendre sa façade d’élève modèle et essayer d’enterrer ça, mais c’était dérisoire. Comment enterrer la mort de Yumi au fond de lui ?
Tout fuyait. Le passé débordait dans le présent. Sans savoir pourquoi, il se mit à être très triste. Jérémie le fuyait, il le sentait, Jérémie savait quelque chose de grave, il le sentait aussi. Quelque chose qu’il ne se sentait pas capable de partager, comme à l’époque. Yumi, elle était morte.
Et Ulrich, lui, il était comme mort. Il n’avait plus rien à voir avec celui d’avant. Il était devenu un étranger, pire, un ennemi.
Et Aelita ? Où était-elle ?
Nulle part. Elle était partie aussi.
Odd s’accroupit, comme incapable de rester debout face à cette pierre tombale, et il se mit à pleurer comme un enfant. Il voulait que XANA revienne. Il voulait que tout soit comme avant, jouer les héros à l’infini. Parce qu’au fond, ce n’était qu’après ça qu’il avait dû devenir adulte, forcé par une bonne douche froide à sortir de ses rêves.
Aucun enfant ne veut grandir. Et Odd était un enfant, tout au fond. Il avait voulu le refouler, il avait voulu grandir trop vite. Comme courir avec un élastique attaché à la ceinture. Il allait avancer de plus en plus difficilement jusqu’à atteindre le point ou l’élastique le ramènerait loin en arrière. Et là, il venait d’être ramené, devant les ruines de ce qu’il avait voulu construire.
Pourquoi lui ?
Un bruit de pas léger sur l’herbe. Odd ne se sentit pas capable de lever les yeux.
-J’suis désolé. J’ai décidé de changer, Odd. Tu avais raison.
-Alors il aura fallu la mort de ta sœur pour ça ?
Hiroki eut une pulsion de rage en constatant qu’Odd ne le regardait même pas en disant ça, et sa voix pleine de sanglots ne l’attendrissait pas. Mais il ne le frappa pas. Pas à nouveau. Il venait juste de dire qu’il allait changer.
Il était toutefois incapable de répondre. Il avait honte de lui-même. Et était lui aussi un enfant face à cette situation. Il avait même honte de devoir l’admettre, mais il était un enfant tout le temps.
Et un enfant ne peut rien contre le monde.
Ils jouaient tous dans cette comédie de la crèche. Des enfants qui jouaient avec des épées de bois, qui croyaient être des grands, des héros. Et soudain, un de leurs se blessait dans le jeu, et ils étaient tous là à pleurer sans savoir quoi faire, leurs grands airs soudain envolés, tandis que la situation s’aggravait. Et les adultes de la cour, les surveillants, ils réalisaient eux aussi qu’ils étaient des enfants.
Et tout était fichu.
Odd n’entendit pas Hiroki se retirer. Pas plus qu’il n’entendit la nouvelle arrivante.
Aelita resta silencieuse de longues minutes, hésitant, attendant peut-être qu’Odd sorte de son mutisme. Mais il ne sortait pas. Alors elle devait se décider à parler, mais c’était pas facile. Il lui rendit un mince service en demandant d’une voix lasse
-Qu’est-ce que tu veux ?
-je…non, laisse tomber, tu vas me trouver bête.
Il se résolut à lever le nez vers elle, les yeux encore rougis
-Non, dis.
-Ben voilà, en fait je…je sais que c’est difficile pour toi, Yumi était aussi mon ami, en plus je..j’étais là, à l’hôpital, quand…
Elle n’arriva pas à retenir ses larmes et tenta de contrôler une quinte de sanglots. Odd allait l’aider, mais elle parvint à se calmer et continua.
-Enfin, voilà, je voulais juste te donner ça…
Elle sortit de sa poche un billet pour le concert de la chorale.
-On a loué une salle, c’est dans une semaine, si tu veux venir…je me suis dit que ça…ça t’aérerait la tête. Voilà, c’est tout.
Incrédule, Odd regarda son entrée, perplexe. Le temps qu’il relève le nez, Aelita avait filé.
Il prit le temps de revoir la scène. Aelita, malgré deux ans à s’ignorer, avait pensé à venir lui remonter le moral. Ou du moins à essayer. Cette fille était vraiment géniale, même si elle semblait être redevenue un peu plus timide. Il savait que ça lui ferait plaisir de le voir dans la salle.
Il espérait trouver le cœur de venir, le jour venu.

Perché sur sa branche de cyprès, un petit oiseau regardait Odd. C’était un moineau au plumage assez sombre. Il observa cette chose étrange prostrée devant une pierre sans comprendre pourquoi. Il voleta jusqu’à la croix de la tombe de Yumi et regarda le blond en silence, encore une fois, penchant la tête par moments, comme s’il exprimait sa perplexité. Pour lui, tout ça était bien dérisoire. Il ne comprenait pas réellement l’étendue des malheurs des humains. En fait, il ignorait tout, et n’était même pas au courant qu’Odd était triste. Il ne savait même pas qui était Odd.
Il ne savait pas, enfin, qu’avant la fin de cette histoire, Odd n’aurait pas été le seul à pleurer.
La créature violette bougea, effrayant l’oiseau qui s’envola à tire d’aile, arrivant non loin de Kadic. Mais bien sûr, il ignorait que l’endroit s’appelait Kadic, ni ce qui s’y passait. Il savait juste qu’il y avait beaucoup d’humains. Il vit passer, dans la cour, un adolescent aux cheveux bruns accompagné d’une blonde qui émettait des sons étranges (des gloussements, mais notre ami l’oiseau n’en savait rien). Il ne savait pas non plus que ce jeune homme avait été amoureux de la fille enterrée sous la croix, avant de tourner la page, et de mal tourner. Il ne savait pas que maintenant, ce garçon avait tout d’un sale type.
Il s’approcha du bâtiment en lui-même et se posa sur un rebord de fenêtre, y découvrant un vieux bout de pain. Du coin de l’œil, il vit une fille aux cheveux roses qui lisait, et qui avait probablement laissé le pain là. Il ne savait pas que cette fille était autrefois prisonnière d’un monde virtuel. Tout comme il ne savait pas ce qu’était un monde virtuel. Il savait juste qu’elle laissait parfois un peu à manger pour les oiseaux comme lui, quand l’hiver arrivait. Et ça lui suffisait à bien aimer cette fille.
Il vit aussi un garçon aux cheveux noirs entrer dans la pièce, probablement pour parler avec elle. Il ignorait, bien entendu, que ce garçon avait une vie difficile, et ce à cause d’adolescents qu’il avait quasiment tous croisés sur le chemin. L’oiseau ne savait rien de ce qui s’était passé, et ne s’y intéressait pas. Ce n’était qu’un oiseau, pourquoi l’ennuyer avec des histoires de sentiments et de physique quantique, quand il ne savait même pas résoudre une addition ?
L’oiseau voulait la paix.

Dans une cour d’école maternelle, des enfants jouaient avec des bâtons. Ils étaient six. Un petit blond habillé en violet, un autre avec des cheveux bruns mal coiffés et une avec des cheveux roses. Une fille un peu plus grande semblait d’origine japonaise.
Le petit blond piaillait
-A l’attaque ! On doit tuer les Kankrelats ! Yaah !
Il moulinait dans le vide avec sa branche, accompagné de ses trois camarades. Derrière, un petit blond à lunettes cette fois les encourageait et désignait des endroits vides comme infestés de monstres.
C’est alors qu’ils croisèrent le sixième, assez grand, avec des cheveux noirs. Il avait aussi son bâton, mais semblait moins enthousiaste.
-Hé, regardez, voilà le méchant ! Tiens, prends ça !
L’arme improvisée du brun cingla la joue du nouveau venu, qui se plaignit
-C’est pas drôle, arrêtez ! C’est vous les méchants ! J’ai rien fait !
Et il se dépêcha de décamper, laissant son arme sur place.
Tout d’un coup, le petit brun belliqueux se retourna vers son ami à lunette et eut un vilain sourire
-Tiens, j’ai une idée, si on l’embêtait lui ?
-Mais ! Mais je suis ton ami, pourquoi tu ferais ça ?
-T’es pas mon ami !

Jérémie se réveilla en sursaut, terrifié par son rêve, ou plutôt, son cauchemar. Son inconscient essayait-il de désigner un traître parmi ses amis ? C’était inhumain. Il ne pouvait pas s’y résoudre. Qui était le traître ?
Avec un rire jaune, il se fit remarquer à lui-même que le seul avantage pour Yumi, c’était que la mort l’innocentait.
Ou pas. Ça pouvait être du chiqué.
Quelle horrible idée, vraiment. Pourquoi ça devait lui arriver à lui, bon sang ? Pourquoi ?!
Il se leva après avoir cherché à tâtons ses lunettes, et gagna son ordinateur mis en veille. Il le ralluma, anxieux comme autrefois, priant pour que le Superscan ne lui signale rien. Il n’y avait rien.
Se connectant à Skype, il constata qu’Odd y était encore. Et il se rappela des soupçons infects qu’il avait eus sur lui. Il eut envie de tout lui avouer. A l’écrit, ce serait sûrement plus simple qu’à l’oral, non ? Il pouvait tout lui raconter.
Odd ne pouvait pas être un traître. C’était impossible. Il faisait des actions trop irréfléchies pour être du côté de XANA, il était trop humain. Odd n’était pas le traître, c’était impossible.
Et puis, qu’est-ce qui lui prouvait qu’il y avait un traître ? Peut-être XANA se moquait-il de lui, ou pire, quelqu’un du groupe désireux de lui faire une blague ? Ou quelqu’un qui connaissait l’histoire.
Il avait les mains moites. Le constatant, il les essuya sur son pantalon, et eut un frisson en lisant le message qu’Odd lui avait laissé.
-Hé, j’ai l’impression que t’es pas totalement dans ton assiette, Einstein, qu’est-ce qui se passe ?
Non, non il ne pouvait pas lui dire ! C’était un fardeau trop lourd à porter ! Tout révéler à Odd, c’était le condamner si le traître l’apprenait ! Si Odd était le traître, en plus ? Et s’il ne l’était pas, il vivrait dans la même angoisse que lui ! Personne ne pouvait subir ça. Personne n’en avait le droit. Et personne n’avait le droit d’infliger ça à quelqu’un. S’il racontait tout à Odd, il serait comme XANA.
-Non, non, stresse pas, c’est juste que j’appréhende un peu les épreuves de slalom de demain avec Kiwi 3 ! XD Je suis pas sûr que ce chien nous obéisse totalement, il est tout de même inspiré du tien Razz
-Aha, je savais bien que c’était un truc du genre Mr. Green ! Hé, d’où t’insulte mon chien è.é il est trop malin !! C’est le meilleur !
Jérémie eut un petit soupir de soulagement. Odd avait mordu à l’hameçon. Il s’en voulait de lui mentir comme ça. Mais c’était pour son bien. Odd ne méritait pas d’être informé de cette horreur.
Personne n’aurait mérité ça.
-Et toi, avec Sylith ? C’est pour quand vos fiançailles ? Razz Razz Razz
->< plutôt crever, t’entends ?!!!
- Razz Ben j’sais pas, comme dit, t’es tout rouge quand elle te parle…
-C’est ta tronche qui va finir rouge >< (angry)
-T’es trop con XD Bon, moi je crois que je vais me recoucher hein, il se fait tard…
-Déjà ?!
:’(
:’( :’(
:’( :’( :’(
-Non mais c’est bon, arrête tes vagues de smiley ! On se croirait dans l’arche de Zoé !
-Zoé ?
-Merde, je me suis planté de touche…bon, mais là j’y go vraiment !

Le lendemain, comme annoncé, aurait lieu l’épreuve robotique de course de slalom. Sur le temps de la pause de midi, dans la chambre d’Hervé, eurent lieu les dernières vérifications, et Kiwi 3 eut même l’autorisation de s’entraîner dans le couloir.
-Niveau d’huile ?
-Check.
-Suspension ?
-Check.
-Récepteur RF fonctionnel ?
-Yes sir ! Il est paré !
Assura Odd en tapotant la tête du chien de métal. Ils sortirent donc dans le couloir et lui montèrent un petit slalom avec divers objets tels que la clé à molette, une chaussette d’Hervé qui avait eu le malheur de traîner, l’agenda d’Odd, etc.
Ensuite, il fallut choisir qui aurait l’honneur de tenir la manette. Odd finit par l’emporter au terme d’une bagarre verbale et physique sans merci, étant un habitué des jeux vidéo et le plus costaud, accessoirement.
-Attention, Kiwi sur la ligne de départ !
Proclama-t-il, motivé comme pas deux. Au signal donné par Jérémie, Kiwi 3 démarra et cavala bravement entre chaussettes et outils, arrivant rapidement au bout du couloir.
-Combien ?
Demanda Odd à Hervé qui tenait le chrono
-Euhm, il a fait 18secondes, c’est pas mal !
Petits hochements de tête approbateurs. Odd fit revenir le chien robot dans des bruits de grincements un peu métalliques, avant d’en lever le nez pour constater la présence d’Alexandre et Senja dans le couloir. Ils n’étaient pas connus de vue des Première S, qui n’avaient jamais fait le lien entre Alexandre et le nouveau surdoué, et Senja était trop passe-partout pour être remarqué. C’est ainsi que Jérémie fronça les sourcils et interrogea
-Vous êtes qui, vous deux ?
-Attends, je les connais, ils traînent souvent avec Sylith…
Marmonna Odd, pensif. Alexandre se présenta
-Je suis Alexandre, vous avez sans doute déjà entendu parler de mes exploits en 1ère L. Et lui, c’est Senja. Et vous, vous bidouillez quoi dans ce couloir ?
Hervé, diplomate et habitué aux égocentriques, entama le dialogue
-On s’entraîne pour les rencontres robotiques de ce soir. On tient à s’assurer que notre prototype est au top et pourra battre les autres, ou du moins être bien positionné pour le classement global. Et puis, vous, vous y faites quoi ?
-On se rendait à la chambre d’Alexandre. Il tenait absolument à avoir quelqu’un pour admirer son exposé sur Thatcher, et Sylith a immédiatement décommandé.
Odd fronça le nez
-Ah ouais ? M’étonne pas d’elle.
Senja s’autorisa un rire un peu moqueur
-Je devine. Della Robbia, c’est ça ? Elle nous a déjà parlé de toi. Et pas vraiment en bien…M’enfin, bonne chance pour tout à l’heure !
Et sans crier gare, ils s’éclipsèrent par la porte de la chambre d’Alexandre qu’ils fermèrent soigneusement.

Jim Moralès supervisait la mise en place des plots de slalom sur les pistes du stade qui étaient habilement recyclées. Les élèves collés récemment avaient écopé de ce travail d’intérêt général.
Le nouveau principe des rencontres robotiques était le suivant : On avait diverses épreuves qui rapportaient des points au classement général en fonction du classement à l’épreuve, et on faisait le total à la fin. Chaque école envoyait une équipe pour la représenter, et Odd, Jérémie et Hervé avaient cet honneur pour Kadic.
Occupé à choyer le prototype, Odd lui graissait les articulations et vérifiait une énième fois le niveau des batteries, tenant à s’assurer que tout irait pour le mieux. Cette attitude mère poule était un peu ridicule, mais l’aidait à se changer les idées. Et il en avait plutôt besoin.
On avait attribué un dossard à Kiwi 3, de couleur bleue comme le maillot de foot de l’école. Kadic aimait le bleu.
Pas loin de là, l’équipe rouge de Diderot s’affairait. Une fille avec des cheveux bruns un peu ondulés et des yeux verts arrangeait un petit automate qui avait la forme étrange d’un chat un peu carré, peint dans toutes les couleurs. Ses équipiers vérifiaient la manette, faisant faire quelques mouvements au chat, baptisé « Nia Cat » (c’était écrit sur le côté).
D’autres collèges ou lycées avaient également leur robot, parfois à leurs couleurs. Au signal de Jim, toutes les machines furent placées côte à côte dans leur couloir, face à leurs petits plots. Dans l’attente exaltée du départ, les pilotes trépignaient presque, quand enfin, le « GO ! » de Jim retentit.
Les mécaniques grincèrent, les ressorts jouèrent, certains robots tombèrent en panne, et bientôt, on vit un versus admirable entre le chat et le robot chien. Les deux prenaient leurs virages drôlement serrés, et le chat semblait être plus doué pour courir en ligne droite. Odd, tendu, s’appliquait et tentait de ne pas prendre trop de risques, renverser un plot pouvait s’avérer fatal.
Sa concentration paya. Kiwi franchit l’arrivée le premier, déclenchant les hourras des supporters de Kadic. Odd fut presque porté en triomphe par ses camarades tandis que les points des divers participants au classement étaient recensés. On les acclamait de partout, c’était grisant.
Pendant quelques minutes, Odd et Jérémie eurent l’impression d’être des adultes, et des adultes dans un monde sans danger.
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Dernière édition par Ikorih le Jeu 03 Aoû 2017 21:31; édité 1 fois
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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Ven 05 Juil 2013 19:41   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


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Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
Très bon chapitre Mr. Green
On a donc la confirmation de la mort de Yumi et aussi étrange que sa paraisse, le plus bouleversé par cette tragédie est Odd.
Et on dirait que seule la compétition de robots a maintenu son mental à flot (je me demande ce qui va se passer par la suite, Odd va t'il rallumer le SC dans un moment de faiblesse? Car il est sur le point de craquer).

Odd et Sylith, on pourrait presque croire à une dispute de couple (comme le dit Jérémy). Comme on dit "qui aime bien chatie bien", cette colère réciproque cache peut être des sentiments Mr. Green. Les deux commencent à ce connaitre niveau caractère.

Jérémy cache toujours le fait que XANA pourrait être de retour, soit disant pour les protéger et ne pas les inquiéter. Pour ma part, je pense que cacher ce genre d'info serait plus dangereux que la révéler, car Odd ou Aelita ne seraient pas préparé si XANA ou son acolyte venaient à s'en prendre à eux avec une attaque surprise.

J'ai aussi bien aimé voir le moment de déprime d'Odd et Aelita du point de vu d'un oiseau dont le concept lui est inconnu, sa change Mr. Green et c'est bien écrit.

J'ai hâte de voir la suite.

_________________
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Zéphyr MessagePosté le: Dim 14 Juil 2013 08:56   Sujet du message: Répondre en citant  
Z'Administrateur


Inscrit le: 16 Mar 2013
Messages: 1110
Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
Punaise ! Je viens de me rendre compte que j'avais pas commenté le sixième chapitre. J'étais pourtant sûr de l'avoir fait... Serais-ce la vieillesse qui me rattrape ? (à 18 ans, quand même, c'est triste T T).

Bref, le chapitre était sympa, bien qu'il m'ait moins emballé que les deux précédents.
Yumi is dead. Ça, c'est fait *imagine Ikorih en train de barrer un nom sur une liste*. J'ai aimé les sentiments déprimants qu'ont inspiré cette perte à Odd. C'était bien décrit, surtout la partie « enfant ».
Quant à Jérémie, sa parano me plaît toujours. J'adore le voir soupçonner Yumi, même décédée. J'ai hâte de voir l'évolution de tout ça.

Le seul truc que j'aurais à reprocher, c'est qu'on est un peu trop du côté de Odd. Les groupies du félin doivent être ravies *regarde magnifik et ODL*, mais ça me plairait bien d'avoir un peu plus de Jérémie, d'Aelita (même si elle fout rien en fait) et surtout de William. Pour ce dernier, j'ai vraiment envie de savoir ce qu'il voulait à Aelita. Tenterais-tu un nouvel essai pour le couple Willita comme dans ton OS ?

Deux passages m'ont plu : celui du point de vue de l'oiseau, c'était original ; et celui du rêve avec le « petit brun belliqueux » qui maltraite Willy puis Jérémie. En fait, j'adore tout ce qui est description de rêve dans un récit, ça ouvre tellement de possibilités... Je m'égare.

La rencontre robotique était une bonne manière de décompresser pour Odd. Par contre, la dernière phrase m'intrigue. C'est la deuxième fois que l'on tombe sur le terme « un monde sans danger ». Je sens que tu nous prépares une belle chute là. Et ta fic précédente nous a montré que les chutes, tu adores ça Ikorih ^^.
Par contre, Senja est vraiment un super pote. Accepter d'assister à un exposé sur un sujet qui ne le passionne peut-être pas. Respect. Moi j'aurais fait comme Sylith, j'aurais pris la sortie de secours Mr. Green.

Sur ce, vivement la suite Wink.
_________________
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« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. »
Un jour, peut-être.
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Oddye MessagePosté le: Lun 15 Juil 2013 19:26   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


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Localisation: Dans un autre horizon
Hello, Oddye à l'appareil en direct, pour commenter le chapitre 6.
Et c'est parti.

Alors, on commence avec une scène plutôt énigmatique. Alexandre Et Sylith discutent de quelque chose qui aura certainement de l'importance plus tard. Ce paragraphe appelle à davantage de précisions et de réponses.
Question suspens, on est dedans.


Yumi est morte. Yumi est enterrée. Et Odd pleure. J'ai bien aimé cette scène. On a une bonne apparition d'Hiroki, qui avoue ses erreurs. Ce dernier souhaite changer. J'ai hâte de voir s'il va vraiment y arriver, ou s'il va lâcher.

Citation:
Ils jouaient tous dans cette comédie de la crèche.

J'ai bien aimé cette phrase. Elle est puissante, et la métaphore est vraiment intéressante.

Ensuite, j'ai adoré que tu nous mettes dans le point de vue d'un oiseau. C'était original, et bien fichu.

La conversation sur Skype, j'ai adoré Mr. Green

Bref, c'était un bon chapitre. J'ai bien aimé cette dernière phrase:
Citation:

Pendant quelques minutes, Odd et Jérémie eurent l’impression d’être des adultes, et des adultes dans un monde sans danger.
.

Il y a quand même un bémol: les poiiiiiiints. Tu oublies à chaque fois de mettre les points en fin de phrase, ceyyyy pas biiiiien.

Bref, j'attends avec impatience la suite ! =)
_________________
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Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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Ikorih MessagePosté le: Jeu 18 Juil 2013 12:26   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


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Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Spoiler


Chapitre 7 : Sur la lampe qui s'éteint, j'écris ton nom


Les portes du laboratoire s’ouvrirent sur trois personnes, deux garçons et une fille. Dans la pièce verdâtre, éclairée par l’holosphère, un quatrième personnage était assis sur la chaise, le nez presque collé à l’écran, fronçant un peu les sourcils.
- Un souci ?
Interrogea l’un des deux garçons en regardant au-dessus de son épaule.
-Non, juste un truc louche. On dirait que d’autres personnes sont déjà venues ici, et bien avant nous. L’ordinateur les a enregistrées, regardez.
Ils étudièrent les profils qui s’affichaient, reconnaissant des têtes de l’école, souvent.
-Lui, là, je suis quasiment sûr qu’il est dans ma classe !
-La fille aux cheveux roses aussi, inratable.
-Y a Della Robbia aussi. Et son pote blond ! Punaise…
Hochements de tête silencieux. Puis une des deux filles suggéra
-Bon, on était là pour plonger, non ? On va où cette fois ?
Il y eut une certaine réflexion collective qui aboutit finalement au choix suivant : La Montagne. Trois des quatre se dirigèrent vers l’ascenseur, la dernière choisit de rester au pupitre.
Après un bref passage aux scanners, ils atterrirent sur le sol rocheux de la Montagne, à visages découverts, leurs casques ne recouvrant pas encore leurs visages. Il leur suffit de se concentrer pour réparer cet oubli.
L’un d’entre eux vit donc son casque se déployer pour lui ajouter un masque de hibou, le second devint un requin et le troisième prit l’aspect d’une salamandre. Il ne manquait que la queue.
Requin eut un petit grognement
-J’aime pas l’intérieur de ce casque. Ça me fait penser à Iron Man.
-Où est le problème avec Iron Man ?
-Ben il est trop nul ?
Il eut bientôt à se mettre à courir, pourchassé par une Salamandre plutôt en colère qui n’hésitait pas à tirer. Avec un soupir, Hibou interrogea
-Et sinon, au lieu de se taper dessus, on pourrait explorer le coin ? C’est pour ça qu’on est là, non ?
-Il n’avait qu’à pas insulter Iron Man.
Rétorqua le lézard, visiblement encore outragé par l’insulte faite à son héros Marvel préféré. Hibou secoua la tête avec un petit sifflement agacé, et suggéra
-On se sépare ?
-Non. On connait mal le territoire, et imaginons qu’il arrive un pépin ?
Répliqua Salamandre, pragmatique. Hibou rétorqua
-Un pépin ? T’as fumé ? Y a rien ici !
-T’es au courant qu’on connait pas tout ? Et qu’on est sûrs de rien, ici ! Je t’assure qu’on devrait pas se séparer. A moins que tu ne sois suicidaire à ce point ?
Hibou ne répondit pas, ne souhaitant pas envenimer le dialogue (un comble). Plus personne n’ayant d’objection, le groupe se dirigea un peu au hasard, le Hibou voletant devant, à l’affût. Il avait été décidé qu’il remplirait le rôle d’éclaireur, vu ses facultés. Soudain, il s’arrêta et poussa une belle imitation d’hululement
-Quoi, qu’est-ce qu’il y a ?
Interrogea Requin, s’arrêtant et regardant l’oiseau humanoïde, qui pointa d’un doigt le bout d’un sentier, avec une plateforme entourée de hauts murs.
-Allez voir là-bas, c’est un conseil, y a un truc louche !
Etant assez confiants en leur oiseau de nuit, les trois autres coururent donc sur la mince bande de sol et arrivèrent dans l’enclave où la tour se dissimulait.
-Mh ? C’est une tour, non, qu’est-ce qu’elle a de différent ?
Interrogea Salamandre, pas vraiment encore fixé sur la nature du problème. Requin désigna alors le sommet
-Ça, c’est différent.
La fumée était rouge sang.

Un trio maintenant bien connu s’était établi dans la chambre d’Alexandre et Senja. Dans les tons bleus, elle comportait deux lits, un dans chaque coin. L’un avait une couette violet foncé et l’autre une couette bleu nuit avec des flocons de neige dessus. Senja y était allègrement vautré, sa DS bleue dans les mains, concentré sur une chaîne au Pokéradar dans version Platine. Assise à côté de lui avec un modèle argenté, Sylith se concentrait sur sa version Diamant. Ils lançaient de temps à autres un regard sadique à Alexandre, et Sylith se plaisait à enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie avec des remarques du style
-Hé, j’en suis à 25 Pikachu !
Après avoir piqué de nombreuses crises de colère, Alexandre s’était résolu à ne plus céder aux provocations et se murait dans son manuel d’histoire, cherchant à se couper du double génocide de Pikachu non loin de lui.
Le pire, pour lui, c’était que l’album de Simple plan que Sylith avait ramené, et qui passait en ce moment même, comportait la chanson « Perfect World ». Comme par hasard, on avait trouvé que ça collait bien au massacre de ses pokémons préférés. Il en était vert de rage.
En parlant de vert de rage, Sylith jura
-Zut, cassé à 28…pff…
Alexandre s’autorisa un ricanement hautain, bien à l’abri derrière son bouquin (Sylith n’aurait jamais osé s’en prendre à un livre). Elle décida de ne pas relever et s’appuya contre le mur, écoutant la chanson en jetant parfois un œil au jeu de Senja.
I used to think I was strong
Until the day it all went wrong

Pour l’instant, tout le monde ignorait à quel point cette chanson s’avérait adaptée à la situation.
Senja leva le nez de son écran, étant en combat contre un énième Pikachu
-T’as fail ? Comment tu t’es démerdée ?
-Been j’sais pas, y a un pichu qui est sorti, comme ça, vlan.
Expliqua-t-elle avec un haussement d’épaule. Un peu agacée, elle posa son appareil à côté d’elle, décidant de laisser passer un peu de temps avant d’avoir à nouveau envie de repartir à l’assaut de cette fichue chaîne. Senja marqua une petite pause pour lui tapoter la tête et suggéra innocemment
-Câlin ?
Sylith s’apprêtait à protester quand elle constata que son « grand frère » n’en avait pas grand-chose à cirer de son avis et décida de laisser passer pour cette fois, lançant un regard assassin à Alexandre qui ricanait discrètement. Elle se promit de lui tirer les oreilles très prochainement, et se tortilla pour échapper à l’étreinte de Senja. Deux minutes, ça va bien.
La chanson qui passait était à présent « Thank You ». A croire que Simple Plan avait écrit son album pour cette sinistre comédie.
Reprenant les Nintendo dans une ambiance assez positive, ils continuèrent leurs chaines de pokémons, ignorant la pluie dehors, et ce qui allait arriver.

Ulrich rentrait de son rendez-vous avec sa copine du moment. Il jurait contre ses cheveux trempés, contre ce foutu temps de chien. Il jura contre la clé de sa chambre qu’il ne trouvait pas, jura contre son colocataire absent pour le moment.
Ce n’était pas tout de suite qu’il rentrerait dans sa chambre et s’étendrait sur son lit, et se changerait.
En plus, son rendez-vous avait été des plus banals. Et il ne supportait vraiment pas cette maudite pluie. On était déjà fin novembre ! Pourquoi pas de la neige ? ça trempait un peu moins.
Oui, Ulrich haïssait la pluie.
Il s’approcha de la porte de la chambre de son ami gardien de but, Xavier. En plus, il avait foutrement mal au tibia. Emmanuel Maillard le lui avait explosé l’autre jour. Il était aussi casse-couilles que Burrel, lui. Même plus, sans doute.
En plus, ce ne fut pas Xavier qui lui ouvrit, mais la grosse tête de sa classe.
-Mh, qu’est-ce que tu veux ?
-Ben, c’est pas la chambre de Xavier ?
-Je pense pouvoir affirmer que tu t’es trompé. C’est à côté.
Avec un juron, Ulrich se fit fermer la porte au nez. La soirée était définitivement nulle. Pourquoi lui ?! Il n’avait pas mérité ça. C’était définitivement injuste. Les bulletins pour son père partaient bientôt, et il allait se faire engueuler. Encore. Mais pourquoi voulait-on qu’il bosse ? C’était chiant, de bosser. Comment avait-il pu être un peu studieux autrefois ?
Autrefois, il était un imbécile. Il bossait en espérant naïvement avoir des bonnes notes, et à chaque fois tombait une banane. Autrefois, il fréquentait une bande de ratés, qui étaient aujourd’hui deux grosses têtes, un DJ ultrasensible, et une droguée morte. Quels amis à la noix.
Autrefois, il avait sauvé le monde. Ouais. C’était stupide, ça aussi. Dangereux et inconscient. Ils avaient été égoïstes et suicidaires, et pourtant, la plupart étaient fiers de leurs actes. Quelle bande d’imbéciles. Comme lui il l’était. Il fallait être un crétin pour traîner avec ça.

Odd eut un frisson. La pluie lui avait détrempé son blouson violet, mais il s’en remettrait. Normalement. Le contact humide de l’étoffe lui glaçait le sang, et il regrettait de ne pas avoir mis de pull, mais trop tard pour rentrer en urgence au lycée chercher son vêtement : le concert était dans cinq minutes.
Les choristes et leur accompagnatrice étaient déjà dedans, à tenter d’évacuer leur stress, et Odd ne pouvait parler à personne. Le doux bruit de la pluie était couvert par les discussions. Il voyait deux filles brunes avec des lunettes qui parlaient, Milly et Tamya qui avaient prévu un reportage sur ce fichu concert.
Odd s’ennuyait.
Enfin, les portes de la salle s’ouvrirent, déversant leur lumière dorée dans la rue. Le public commença à rentrer, lentement, comme une masse grondante, et investit la salle après avoir remis son ticket. Odd s’arrêta pour prendre le programme. La plupart des groupes étaient contemporains. The Servant, Simple Plan, Three Days Grace, Linkin Park, Daft Punk (avec une seule chanson, Technologic), Shaka Ponk et les classiques Subdigitals.
La salle avait quelques chaises sur les côtés, mais était majoritairement une piste de danse. Odd s’assit dans un coin, hésitant à aller faire un tour au centre plus tard pour voir s’il trouverait une fille sympa. Ça pouvait être l’occasion de faire des rencontres intéressantes…
Non, il n’allait pas reprendre ses mauvaises habitudes, non ? Pas sûr. Il allait se lever quand l’image d’Ulrich lui revint. Lui n’aurait pas hésité à se ruer sur la piste et à flirter avec les plus canons des nanas de la soirée.
L’idée le scotcha à sa chaise. Il ne voulait pas ressembler à Ulrich.
Il y eut un tonnerre d’applaudissements qui rappela bizarrement une tasse de café à Odd, pendant que les choristes montaient sur scène. Les enfants étaient divers et variés, et il retrouva même son petit drogué qu’il avait aidé au début de cette histoire. Et puis Aelita monta sur scène à son tour. Elle était resplendissante, ses cheveux détachés la faisaient ressembler à sa mère. Son regard était perdu dans le vague, visiblement un peu gênée, elle se dépêcha de rejoindre ses platines, sa robe pourpre voletant autour d’elle. Le public l’avait toujours un peu effrayée.
Les projecteurs se sont allumés, baignant la pièce d’une lumière irréelle. La lumière standard s’est éteinte.
La musique démarra, berçant les oreilles des auditeurs et les emmenant doucement sur un autre monde.
Un monde sans danger ?
Il y eut une sorte d’esprit de folie dans la pièce, un esprit de rêve. Il galopait entre les danseurs, se faisait pousser des ailes dans les refrains entraînants, incarnait le désir de liberté de chacun, ses rêves et son imagination poussée par la musique. Il n’avait pas de forme propre, prenant celle que les gens voulaient bien lui donner, mais tout le monde ressentait sa présence. Il emballait tous les cœurs, donnait envie que la musique continue à tout jamais. Odd ne l’avait jamais ressenti aussi fort. Il avait l’impression que ce mirage si doux s’était perché sur son épaule et l’exhortait à rêver comme jamais. A s’imaginer partir en courant vers n’importe où, sur une route vers l’infini, peut-être. Avec le Zéphyr derrière soi, éventuellement. Ou alors voler, il aimait bien aussi.
Odd, lui, ferma les yeux et se vit sur Lyoko. Il était sur le désert et s’élançait à toute allure, sans savoir où il allait, et il s’en fichait. Son overboard vint voler à côté de lui, comme un partenaire adorable, et il sauta dessus, en parfaite osmose, et si l’engin avait respiré, ils auraient respiré en même temps.
Il s’éleva en douceur, tellement naturellement, au-dessus de rochers, et passa même sous les plateaux, voltigeant avec pour seule limite sous ses pieds la mer numérique. Ça faisait tellement de bien.
Pour un peu, il aurait cru que c’était réel.
La musique changea. « Thank You » de Simple plan.
Odd eut soudain l’impression que l’atmosphère de la pièce devenait étouffante. Pire, il avait aussi l’impression que son instinct le tirait dehors. Qu’il y avait quelque chose.
Alors il se coula vers la sortie en silence, se promettant de revenir pour la fin. Les vigiles se souviendraient de lui, de toute façon, et il avait son billet dans la poche.

Dans la rue noire, il tourna la tête sur le côté et vit, avec une certaine surprise, une silhouette familière. Il en resta muet de stupéfaction. Quand il vit la silhouette commencer à s’éclipser, il n’eut qu’un seul réflexe.
Courir après.
Et dans la salle, la chanson continuait
« So thank you for showing me
That best friends can not be trusted »


Jérémie était assis à son bureau, silencieux. Il travaillait sur son dossier plein de fourmis, en l’absence de ses deux amis. En effet, Odd était au concert de la chorale et Hervé était allé voir un documentaire scientifique au cinéma. Donc il préférait s’avancer.
Quelque part, il s’inquiétait pour Odd, et pour Aelita. Sans savoir pourquoi, l’idée de les savoir dehors l’inquiétait. Il avait peur que le traître s’en prenne à eux.
Et ce soir, son pressentiment était plus fort que jamais. Ou alors le traître pouvait venir s’en prendre à lui, seul dans sa chambre.
Nerveux, il se leva et alla fermer la porte à clé, même s’il savait que face à un sbire de XANA, ça ne changerait rien, il se sentait plus à l’aise. La paranoïa humaine. Et cette paranoïa n’était pas arrangée par la mort de Yumi. Il avait l’impression que XANA jouait avec lui. Peut-être n’avait-il rien à voir avec la mort de son amie, mais si c’était lui qui l’avait achevée ? Il en était sûrement capable !
Ou alors, Yumi était une traîtresse et simulait seulement sa mort pour qu’il baisse sa garde. Ah, c’en était à vouloir s’arracher le cerveau ! Pourquoi lui torturait-on les méninges avec ces énigmes immondes ? Qu’avait-il fait ?
« Tu as rallumé le Supercalculateur et tu étais le centre du groupe. C’est toi que XANA hait le plus, c’est toi qui le gêne le plus. S’il te tue, le monde est à lui, tu es le seul à savoir et tu es paralysé par la peur. Fait quelque chose espèce de débile ! Tu peux aller trouver les flics et les amener au labo, non ? C’est trop dur pour toi ? Le jour où le monde sera aux mains d’un programme fou, et si tu es encore là, tu pourras te dire que c’est de ta faute ! Agis tant que tu le peux encore ! Bouge-toi ! »
Mais il avait beau se sermonner de son mieux, il savait qu’il était incapable d’en parler à qui que ce soit. Au fond, il savait qu’il était un trouillard et que tenter de masquer ça par des exhortations de sergent ne changerait rien.
Et ça le désolait d’être aussi impuissant. Jérémie, même de derrière son pupitre, avait toujours eu quelque chose à contrôler. Sauf que là, la situation lui échappait comme une anguille savonneuse enduite d’huile. Et fourbe, l’anguille.
Et cette fois, pas de retour vers le passé. Yumi ne reviendrait pas, le traître ne serait pas effacé. C’était la dure réalité. L’un d’entre eux voulait leur mort. Et risquait fort d’arriver à son but.
Jérémie serra le poing et l’abattit sur un coin de son bureau, faisant trembler la surface plane.
C’était injuste.

Il était tard, sans doute plus de 22h. Une grande silhouette se tenait contre un lampadaire, son visage dissimulé dans l’ombre d’une capuche. La pluie trempait allègrement ses habits, mais il n’avait plus l’air d’y faire attention. Il avait les bras croisés, et ne bougeait presque pas, sauf parfois pour changer de pied d’appui.
Il était souvent dans l’ombre, ces temps-ci, et le serait encore pour un moment, si ce qu’on lui avait dit était vrai. Toutefois, il eut un sourire amer en pensant que ce ne serait pas la première fois. Il allait finir par s’habituer à jouer les atouts cachés.
Des bruits de course se firent bientôt entendre. Et des cris. Il leva les yeux, s’assurant d’être bien dissimulé, et regarda passer les deux ombres. La seconde était responsable de la plupart du vacarme.
-Attends-moi ! Mais où tu vas ?! Tu pourrais me répondre !
Odd était à moitié essoufflé, ses cris lui vidant les poumons, et s’arrêta non loin du lampadaire, plié en deux. Mais il reprit rapidement son souffle et continua à courir après l’ombre qui s’était arrêtée pour l’attendre.
L’inconnu les regarda s’éloigner un peu, avant de se rendre au point de rendez-vous avec son allié.
Les cloches sonnèrent la demie. Lorsque leur son s’éteignit enfin, tout ce tapage nocturne avait disparu, et les traces des protagonistes étaient effacées. C’était fini.
Un disfonctionnement fit s’éteindre le lampadaire.
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Dernière édition par Ikorih le Jeu 03 Aoû 2017 21:32; édité 1 fois
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Oddye MessagePosté le: Mar 30 Juil 2013 13:20   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


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Localisation: Dans un autre horizon
Il y a une certaine atmosphère, une certaine ambiance, qui se dégage de ce chapitre. Je ne saurai pas dire quoi.

Déjà, j'adore le titre.
Ensuite, on voit la nouvelle bande parler de l'ancienne, Ulrich qui montre qu'il a vraiment bien changé.

Mais après qui court Odd? Je veux savoir, je veux savoir. Et quel est l'inconnu qui regarde la scène?

Oui, voilà, je sais.
C'est une ambiance mystérieux qui se dégage de ce chapitre, bien écrit soit dit en passant. Et qui me donne envie de dire:
Je veux la suite!
_________________
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Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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Ikorih MessagePosté le: Lun 05 Aoû 2013 10:06   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


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Chapitre 8 : Dernier souvenir


Dimanche matin, Jérémie s’était laissé tenter par les bienfaits d’une grasse mat’, en bon ado de son âge. Mais vers midi, il se concéda finalement qu’il était temps de descendre…déjeuner. Ça lui faisait assez drôle de déjeuner en se levant mais passons, il pourrait parler avec Odd et Hervé des performances de Kiwi 3 et pronostiquer sur les prochaines épreuves.
Ne pas croiser Odd à la cantine eut été inquiétant.
Jérémie bailla, s’étira un peu, faisant craquer certaines articulations, et alla récupérer un pantalon et un sweat qui traînaient sur le sol de sa chambre, histoire de se mettre quelque chose sur le dos. On ne descendait pas en pyjama, quand même !
Une fois habillé, il descendit prestement les escaliers, poussé par son estomac. Dire qu’il pensait ne jamais comprendre Odd quand il mangeait autant, là, il n’en était pas loin !
Il entra dans le réfectoire, prit son plateau et se rangea dans la file, cherchant à voir Odd dans la salle. Il vit Hervé, tout seul au fond, qui lui fit signe. Il lui répondit avec un sourire, ne s’inquiétant pas encore de l’absence de son autre ami.
Quand Rosa le servit, il commença déjà à s’interroger un peu plus. Le plat était du couscous boulettes. Pour rien au monde Odd ne louperait ça, et il connaissait parfaitement les menus de la cantine.
Jérémie alla s’asseoir en face d’Hervé et lui demanda, un peu inquiet
-Tu as vu Odd aujourd’hui ?
-Non. Ça m’étonne qu’il soit pas là pour le couscous boulette. Je lui ai envoyé un texto ce matin mais il m’a pas répondu…
Répondit Hervé en en avalant une, de boulette.
-On va voir dans sa chambre, après ?
Hochement de tête en face. Jérémie notifia la présence de Sylith, Emeline et Senja à une table pas loin. Alexandre n’était pas visible.
Une fois leur repas promptement fini, Jérémie et Hervé allèrent remettre plateaux et couverts, puis filèrent dans les dortoirs.
Ils frappèrent à la porte de la chambre d’Odd et Ulrich. Un « Entrez » leur répondit. Courageusement, ils poussèrent la porte, pour tomber…sur le locataire qui ne les intéressait pas.
-Qu’est-ce que vous voulez ?
Grogna Ulrich, encore mal réveillé.
-On cherche Odd. Tu l’as vu rentrer hier soir ?
-Nope. Il était pas là hier soir, et pas là ce matin non plus.
Répondit le brun en pointant le lit parfaitement fait d’Odd.
En silence, Hervé et Jérémie ressortirent, et se concertèrent du regard. Il fallait faire quelque chose, prévenir quelqu’un ! Leur ami avait tout simplement disparu ! Partant en courant vers la chambre de Jim, surveillant général et éventuel sauveur de la situation, ils eurent la chance de lui rentrer dedans.
-Monsieur ! C’est la cata !
-Holà, du calme Belpois. Qu’est-ce qui se passe ?
-C’est Odd ! Odd Della Robbia, il est pas dans sa chambre et il répond plus sur son portable, m’sieur ! Faut faire quelque chose, appeler les flics, je sais pas… !
Jérémie trépignait, au bord des larmes, refusant de rester sans rien faire alors qu’on ne savait pas ce qui était arrivé à son meilleur ami. Jim lui tapota la tête et promit d’en parler immédiatement au proviseur. Il leur demanda aussi de ne pas paniquer, il ne pouvait pas être bien loin et on le retrouverait forcément.
Enfin, ça, c’était ce qu’on disait à tous les enfants pour les rassurer, Jérémie en avait conscience.

Une heure après, deux inspecteurs de police débarquaient dans la cour de Kadic.
Jean Pierre était stupéfait de la rapidité de l’intervention : les forces de l’ordre pouvaient mettre plusieurs jours à arriver.
-Euh, je suis très heureux que vous soyez arrivés aussi vite…souhaitez-vous interroger les amis de Della Robbia ?
-Si nous sommes là vite, c’est que votre élève est peut-être le cadavre qu’on a retrouvé dans les bois ce matin, alors je pense que l’efficacité est de mise.
Déclara abruptement l’inspectrice, une femme avec un chignon blond. Le proviseur manqua de s’étrangler
-Comment ? Della Robbia, tué ?
-Ce n’est qu’une supposition, il se peut que ce ne soit pas lui. Pouvons-nous emprunter votre bureau pour les interrogatoires ?
Demanda l’autre membre du duo, un homme avec les cheveux noirs.
-Bien sûr, je peux vous assurer de mon entière collaboration dans cette affaire.
Promit le proviseur avant d’aller chercher Jim, qui avait travaillé avec la gendarmerie de Paris, mais ne préférait pas en parler. Pourtant, il allait devoir, là.

-Pichon, Belpois ! La police est là. Descendez dans le bureau du proviseur, ils voudraient vous interroger.
Levant le nez du vide où ils regardaient, les deux têtes de classe suivirent leur professeur d’EPS jusque dans la partie administrative, essuyant les regards intrigués d’élèves qui avaient vu la voiture des deux inspecteurs se garer et faisaient le lien avec l’absence d’Odd. Ils préférèrent examiner leurs chaussures.
Jim frappa à la porte du bureau, et les policiers l’invitèrent à entrer.
Les deux élèves prirent place devant les représentants des forces de l’ordre, anxieux. L’homme les rassura
-Ne vous en faites pas, on va retrouver votre ami. Alors, sauriez-vous me dire où il allait hier soir quand il a quitté l’établissement ?
Jérémie réfléchit deux minutes avant de s’en rappeler
-Il allait au concert de la chorale, en ville.
-Je vois. Avez-vous une idée des gens qui s’y trouvaient, pour que nous puissions les interroger ?
Hervé se gratta la tête
-Ben normalement y avait Aelita, non ?
Son camarade approuva. Les agents restèrent silencieux un moment, s’échangèrent quelques mots, puis repartirent sur des questions habituelles.
-Et avait-il des ennemis susceptibles de vouloir le faire disparaître ? Ou avait-il des problèmes avec sa famille, par exemple ?
-Sa famille ? Vous plaisantez, Odd et sa famille s’entendent tellement bien ! Sauf avec ses sœurs, mais ses parents l’adorent. Mais même si elles l’embêtent un peu parfois, elles ne le tueraient jamais ! En plus, elles sont loin de Paris…
Pour les ennemis, je ne vois pas grand monde…il ne s’entendait pas bien du tout avec Sylith Senjak, elle est arrivée dans notre classe il y a quelques semaines et s’est classée première de la classe. Il n’a pas vraiment aimé ça, à vrai dire. Mais là, ils ne s’envoyaient que des piques, ils ne se sont même jamais fait le moindre croche pied !
-Pensez-vous qu’il puisse avoir fait une fugue, ou quelque chose comme ça ?
-Non. Pourquoi irait-il ailleurs ? Il est heureux, ici, avec Hervé et moi. On a démarré les concours de robots et on était premiers, c’est lui qui pilote Kiwi 3, notre prototype ! Vraiment, il n’aurait aucune raison de s’en aller.
Les policiers embrayèrent sur l’histoire des robots
-Et lors de ces courses, personne n’a manifesté d’agressivité ?
-Non, c’est toujours dans une bonne ambiance.
Hochements de tête, puis nouveaux murmures des policiers. Enfin, l’un d’entre eux sortit une pochette et l’ouvrit, en sortant un dessin
-Reconnaissez-vous ce signe ?
Jérémie tenta de cacher son blêmissement. C’était le signe de XANA. Hervé fronça les sourcils et dit
-Mais, c’est pas le signe qu’il y avait sur le mur de l’école, ça ?
-Comment ?
Interrogea la policière, soudain très intéressée
-Ouais, ce truc était peint y a une ou deux semaines sur le mur de l’école, en rouge. Ça veut dire qu’il y a un lien entre les deux histoires ? Et pourquoi vous nous montrez ça ?
-Peu importe, nous l’avons trouvé…à proximité du cadavre.
Jérémie faillit s’évanouir et demanda à aller à l’infirmerie, droit qui lui fut accordé tandis qu’Hervé continuait de répondre aux questions.

Il n’arriva pas vite à l’infirmerie. En chemin, tout pâle et hagard, il fut intercepté par un duo assez connu. Sylith et Emeline, qui vagabondaient dans les couloirs. Visiblement, les garçons n’étaient pas avec elles, Alexandre ayant décidé de traîner avec son meilleur ami en dehors du groupe, Léopold, et Senja préférant réviser pour un contrôle. Comme par hasard, l’une des deux avait son Ipod sur les oreilles.
Indice : c’est celle qui traîne le genou.
-Y a un blême Jérémie ? T’es tout pâle.
Interrogea Emeline tandis que Sylith retirait ses écouteurs et éteignait son baladeur.
-Euh non, rien, rien du tout…
-Ça a un lien avec Della Robbia. Tu peux aussi le dire, hein. Porté disparu, je me trompe ? Les flics, il est plus là, toi et Hervé chez le proviseur…
Jérémie décida de saisir la perche
-Oui, c’est ça…je m’inquiète beaucoup. Mais là, faut vraiment que j’y aille, je me sens pas bien…pas bien du tout !
Et il partit presque en courant vers l’infirmerie, plantant les deux comparses. Elles échangèrent un regard. Sylith commenta
-Je commence à me dire que tout ça c’est lié à notre découverte. C’est pas possible autrement. Le signe, et le fait que les seuls gens à crever en ce moment soient enregistrés dans la mémoire du bignouf, c’est pas une coïncidence. Et je pense que Belpois le sait aussi. Il n’est pas stupide. Je ne sais pas exactement ce qui s’était passé avec cette machine avant qu’on l’éteigne, mais aujourd’hui ça prend une ampleur assez inquiétante.
-Qu’est-ce qu’on fait ? On lui demande un coup de main ?
-Non. Pas encore. Je n’aime pas dépendre de quelqu’un. Je pense qu’avant tout, on doit tenter d’en apprendre un maximum là-dessus par nous-même. On ne peut pas s’y fier aveuglément, il est assez malin pour nous pipeauter. Je propose de remonter en parler à Senja d’abord, on avisera ensuite.
-J’appelle Alexandre pour la réunion d’urgence.
Répondit Emeline en sortant son portable et en composant le numéro de son ami littéraire.

Ledit ami ne fut pas forcément ravi d’entendre son portable lui seriner l’air de Rule Britannia. En effet, il était actuellement en plein rendez-vous galant et appréciait peu être interrompu. Léopold était, heureusement, très tolérant et se contenta d’un sourire quand Alexandre s’excusa du regard en décrochant.
-Ouais, c’est pour quoi ?
A l’autre bout du fil, Emeline réfléchit sur la formulation
-Mhh, c’est en rapport avec notre…nouveau jeu vidéo ? On a une affaire assez sérieuse. Rendez-vous dans votre chambre dans cinq minutes ?
-Maiis, c’est obligé ?
Se plaignit-il, regrettant ne pas avoir la vidéo pour convaincre Emeline de lui accorder un peu de répit.
-Yep. C’est une affaire sérieuse, je te dis.
-Euh…ben…ben j’arrive, alors…
Soupira-t-il. En raccrochant, il regarda Léopold d’un air désolé
-Excuse, faut que j’y aille… C’est pas grave, on se revoit quand tu veux hein !
Léopold sourit et secoua la tête
-Mais oui, t’en fais pas, je vais pas te scalper pour ça quand même ! ça arrive à tout le monde d’avoir un imprévu.
Alexandre hocha la tête et s’apprêta à filer quand son « ami » le retint par la manche. Il n’eut pas vraiment le temps de se poser des questions, à vrai dire, puisque l’instant d’après, Léopold l’embrassait. Ça ne dura pas très longtemps, mais l’acte était là. Et aucun des deux ne songea à se dégager.
Une fois séparés, et un peu gênés, il fallait l’admettre, Léopold marmonna quelque chose comme « J’y tenais » et Alexandre répétait que c’était absolument pas grave, bien au contraire. Puis il s’éclipsa pour ne pas être en retard à la réunion si importante pour laquelle on l’avait forcé à interrompre ses pérégrinations amoureuses.

Senja, Sylith et Emeline étaient assis un peu partout dans la chambre, à attendre que leur ami de 1ère L daigne se montrer. Emeline était à deux doigts de le relancer quand la porte s’ouvrit de façon assez brutale, claquant presque contre le mur. Et derrière cette porte, Alexandre, qui n’avait pas l’air de bonne humeur. Ses yeux étaient en train d’embraser de colère et ses sourcils étaient froncés dans un aspect plutôt inquiétant. Senja resta calme et demanda innocemment
-Un problème, Alexandre ?
-Tout à fait.
Il pointa Emeline
-Cette morue a pourri mon rendez-vous ! C’est honteux, je vais porter plainte !
La morue en question se défendit bravement
-C’était vraiment urgent, on te dit ! Calme toi, qu’on puisse enfin expliquer !
-Ça ne se fait absolument pas, j’ai été très tenté de ne pas venir.
Déclara-t-il froidement, ayant du mal à digérer ce dérangement de taille.
-Y a intérêt à ce que ce soit important. Sinon, je vais vraiment m’énerver.
Sur ce, il s’assit sur une des rares places confortables libres et ouvrit grand les oreilles. Sylith ayant été désignée parmi les deux filles pour faire le briefing, elle se leva et se racla la gorge.
-Bien. Pas la peine de vous le rappeler, on a découvert un ordinateur incroyablement puissant qui génère un monde virtuel, et dans cet ordi, y a des gens d’enregistrés. Et vous savez qu’il se passe des trucs louches ici, entre le signe peint sur le mur et la disparition de Della Robbia. Y a aussi Yumi Ishiyama qui a fini à l’hosto. Ces deux-là étaient impliqués dans les affaires de l’ordinateur. De plus, le signe peint sur le mur colle tout à fait à celui qu’on a vu dans les tours. Tout porte à croire que l’ordi est lié à ça, et Belpois semble le plus inquiet de toute la classe. Or, c’est le dernier à avoir eu un lien avec l’ordinateur. Théoriquement, il reste Dunbar, en terminale, Stern en L et Stones en ES, à part lui. Je pense que Belpois est arrivé à la même conclusion que nous, et que c’est ce qui lui fout tellement les jetons.
Senja et Alexandre restèrent silencieux, analysant la situation en silence. Sylith continua
-Je suggère de chercher à en apprendre plus par nous même plutôt que d’interroger Belpois. Il n’est pas totalement fiable. Qu’en pensez-vous ?
Il y eut des hochements de tête dans l’assistance. Finalement, Emeline regarda Alexandre et demanda
-Alors, ça valait la peine de gâcher ton rendez-vous ?
-Mh. Ça aurait quand même pu attendre.
Soupira-t-il, dépité. Il songea d’ailleurs qu’il allait peut-être falloir demander à Léopold s’ils officialisaient…

Odd courait après l’ombre. Il l’avait reconnue, et était à deux doigts de la rattraper. Ils avaient quitté la ville depuis longtemps, et à chaque fois qu’il pensait l’avoir, elle s’éclipsait. Maintenant, ils étaient dans les bois des environs de l’Ermitage et Odd avait perdu l’apparition de vue. Haletant, il regarda autour de lui et constata qu’il ne reconnaissait pas les lieux. Ses poumons lui faisaient l’effet de deux poches douloureuses et il avait un goût de sang dans la bouche, conséquence d’un sprint excessif.
Une branche craqua. Il se retourna immédiatement et croisa le regard un peu effrayé d’un hibou, qui s’envola à toutes ailes, peu pressé de se faire attaquer.
Odd était de nouveau seul.
L’angoisse commençait à lui nouer la gorge. Il faisait noir, trop noir. Et il avait l’impression que quelque chose s’approchait lentement de lui. Et pas un de ses fans. Il prit une profonde inspiration, encore une fois, et continua à regarder autour de lui, les yeux écarquillés par la peur.
Il n’entendit que le sifflement de l’air et le bruit de la branche sur l’arrière de son crâne. Puis tout devint noir et il tomba dans l’herbe trempée.
L’ombre eut un sourire. Un sourire à glacer le sang.

Lentement, il reprit connaissance. Un contact gluant contre son visage, ou du moins humide. Il n’ouvrait pas encore les yeux, s’efforçant d’analyser la situation. Il avait quelque chose dans la bouche qui bloquait sa langue et lui arrachait les commissures des lèvres. Le quelque chose était détrempé par sa salive et lui faisait très mal. Il avait le bras droit complètement écrasé et parcouru de fourmis, preuve qu’il avait dû s’effondrer dessus et y rester un moment. Il avait les mains dans le dos et mal aux poignets. Quelque chose de rêche et douloureux lui abîmait la peau des poignets, et il n’arrivait plus à séparer ses deux pieds l’un de l’autre.
Il n’avait pas envie d’ouvrir les yeux. Il avait encore ce goût de sang dans la bouche, à croire qu’il s’était mordu la langue en tombant par terre.
Non, il ne voulait pas ouvrir les yeux et découvrir ce qui s’était passé…
Il eut brutalement le souffle coupé. Quelque chose venait presque de lui défoncer la cage thoracique, lui faisant ouvrir les yeux sous le choc
-Tu vois, je te l’avais dit qu’il était réveillé.
Dit une voix froide et tranchante, habituée à être obéie. Son interlocuteur ne répondit pas. Odd reconnut immédiatement la silhouette qu’il avait coursée à travers toute la ville, et était presque sûr de connaître la deuxième. Il tenta de leur parler, mais ses mots lui restèrent dans la gorge pour n’en sortir que comme des gargouillis incompréhensible. Il se débrouilla pour cracher un peu du sang qui lui encombrait la bouche, mais son bâillon lui faisait mal.
La silhouette esquissa un nouveau sourire, froid et sadique
-Pardon pour ces façons un peu cavalières, Odd, mais il fallait vraiment qu’on ait cette discussion.
Elle s’accroupit, Odd sentit le contact d’une main glaciale sur sa joue, en une caresse faussement tendre.
-Vois-tu, il y a quelque chose que Jérémie n’a pas arrêté de te cacher…je ne suis pas dans ton camp. Et je ne l’ai jamais été.
Il ouvrit de grands yeux terrorisés, saisissant très bien à quoi l’ombre faisait allusion. Un petit rire traversa l’air
-Oui, tu as compris, brave chat. Mais ne t’attends pas à ce que ta fin soit rapide. Tu sais, la vengeance est un plat qui se mange très froid, mais qu’on aime à prolonger.
L’inconnu trop connu se releva et la scène s’éclaira soudain. La silhouette encapuchonnée du fond de la scène ne disait rien, et on ne pouvait pas apercevoir son visage. L’autre n’était que trop visible.
Odd plissa les yeux, ébloui par la lumière, et après deux secondes de réflexion, comprit ce que c’était. Il se recroquevilla, avec un glapissement apeuré instinctif. Il n’aurait jamais pensé que ça recommencerait.
Lorsque l’éclair fondit sur lui, avide de sa souffrance, ses muscles se contractèrent et refusèrent de se décoincer tandis qu’il avait l’impression de brûler de l’intérieur. Ça n’avait jamais été aussi douloureux. Ni aussi long. La douleur était intolérable, et trop longue à supporter. Il allait mourir. Comme ça, seul, muet. Il voulut hurler, décharger toute sa souffrance dans un cri, mais le bâillon l’en empêcha. Les larmes montèrent. Il n’avait pas l’impression d’être autre chose qu’une misérable boule de nerfs en feu. Que ça s’arrête, par pitié !
Il y eut au bout d’un moment une odeur de brûlé, et l’éclair s’arrêta. De ce qu’il pouvait voir, plusieurs parties de lui-même étaient brûlées, mais il le savait surtout parce qu’il le ressentait profondément. Il hoqueta, roulé en boule, misérable. Il savait que c’était la fin et regrettait de n’avoir pas fini tout ce qu’il avait commencé.
L’ombre eut l’air de lire en ses pensées
-Oh non, c’est loin d’être fini, Odd. XANA réclame ta mort, mais la plus lente possible.
Il n’y eut pas de nouvelle décharge. A la place, le servant de XANA claqua des doigts. Son comparse lui jeta un couteau suisse. Il l’empocha puis s’empara de quelque chose hors du champ de vision d’Odd, qui, se sentant traîné sur la terre, comprit que ses chevilles étaient accrochées par une longue corde. Et cette corde allait être nouée à une branche.
Il se retrouva pendu par les pieds comme une pièce de viande à la boucherie. Son bourreau observa le résultat et en rit ouvertement. Puis il ressortit le couteau et demanda
-Alors Odd, le sang monte bien ?
Ce dernier cligna des yeux, la tête déjà lourde, le sang qui rugissait dans son crâne.
S’approchant de son cou, son tortionnaire sortit le couteau et l’enfonça superficiellement dans la chair, veillant toutefois à toucher un vaisseau sanguin. Odd parvint à hurler malgré la pièce de tissu dans sa bouche. Ses cordes vocales lui firent très vite mal, mais il n’arrivait pas à s’en empêcher. Le couteau traçait des sillons douloureux qui brûlaient plus que les éclairs. Les larmes coulèrent à nouveau, la souffrance l’amena à se débattre nerveusement mais la créature de XANA l’en empêcha très vite.
Lorsque le travail fut fini, le servant du programme recula et admira le travail.
-Sache que tu as le signe de XANA sur le cou. Ça te va drôlement bien.
Le sang commençait à couler, se répandant par terre ni trop vite ni trop lentement. Les ombres annoncèrent
-Il est tard, personne ne va dans la forêt. Dans une heure, tu seras un pauvre petit cadavre pendu par les pieds et vidé de son sang, qui aura rougi l’herbe en dessous. Oh, et bien sûr, si ce n’était pas évident, tout tes amis subiront un sort similaire. Et personne ne comprendra jamais. Ah, si, Jérémie. Lui, il comprendra et angoissera jusqu’à ce que je vienne le charcuter.
Sans un mot, ils s’évanouirent, semblables à des mirages.
Le dernier souvenir d’Odd allait être une longue agonie d’angoisse et de douleur, observée uniquement par un hérisson dont les yeux luisaient dans la nuit.
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

http://i81.servimg.com/u/f81/17/09/92/95/userba11.png


Dernière édition par Ikorih le Jeu 03 Aoû 2017 21:33; édité 1 fois
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Wolverine MessagePosté le: Lun 05 Aoû 2013 10:41   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


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Messages: 331
Localisation: Dans les tréfonds de la folie
Yes du GORE Twisted Evil Twisted Evil.

Rien que pour ça je deviens un de tes lecteurs.

Des morts et du sang c'est tout ce qu'il me fallait.

Souri Odd, la mort te regardes Twisted Evil

Enfin bref ta fic est original et bien écrite, même si tu peut-être allé un peu vite pour tes premiers morts.

En revanche, HERVE, non mais je rêve, T'as du pété un boulon.

Bon je redeviens sérieu au moins pour la dernière phrase: Ta fic je l'aimes bien, bon corage our la suite.


PS: Pour ceux qui se le demande mon psy m'a déclaré sain d'esprit. Wink

_________________
http://imageshack.us/a/img5/6674/avpz.png

Tout être mourra un jour, ce qu'il nous faut c'est décider quoi faire du temps qui nous est impartie.

Allez L'OM
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