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 Auteur Message
Minho MessagePosté le: Mar 04 Oct 2016 23:20   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 29 Jan 2016
Messages: 109
Réponse à Ikorih (qui a débloqué le level Commentatrice inégalable !)
Spoiler


Chapitre 18 : Funérailles


-Ulrich-

« Où est Odd ? »

Il se contente de m'adresser un sourire narquois. Même avec son apparence virtuelle, théoriquement neutre, le visage de Max est très expressif et je vois bien qu'il apprécie particulièrement jouer avec les nerfs de tous, si l'on excepte Aelita évidemment. J'ai l'impression qu'il montre une facette totalement différente de sa personnalité quand elle n'est pas présente parmi nous. Et vu que ça arrive de plus en plus souvent... J'ai pourtant essayé de lui faire ouvrir les yeux sur ce gars mais elle n'arrive pas à être objective. Pour elle, Stones est parfait. Ce qui est loin d'être mon opinion.

« Je ne te le demanderai pas une seconde fois. C'est pour ça que je suis venu ici. Le système de localisation a une nouvelle fois bugué, Jérémie m'envoie à la rescousse et, comme par hasard, Odd n'est plus près de toi. Tu vas répondre à ma question ou je te jure bien que...
— Tu va me dévirtualiser peut-être ? réplique-t-il d'une voix agaçante au possible. Si je suis immortel sur Lyoko, c'est parce que je suis meilleur que vous... C'est aussi simple que ça !
— Ou alors t'es juste une erreur et tu n'aurais jamais dû exister, maugréai-je pour le défier.
— Ce n'est pas comme ça que tu vas savoir où se trouve Odd... »

Énervé, j'enclenche mon Supersprint et l'empoigne par le cou. De ma main libre, je sors mon sabre et l'enfonce dans son estomac. Il disparaît subitement et je reste stupéfait quelques secondes avant de recevoir un violent coup dans le dos qui me fait vaciller. À plat ventre sur le sol, je tends la main pour saisir mon katana qui s'est plantée dans le sol à une vingtaine de centimètres de mon crâne. Au moment où je vais saisir la lame, Max surgit devant moi et me devance d'une poignée de secondes.

« Tu as le don de téléportation ! »

Cette remarque semble le surprendre et il disparaît à nouveau. Invincible et doté d'un pouvoir redoutable, ça sent mauvais pour nous... À chaque seconde passée sur Lyoko, il semble plus à l'aise. J'espère sincèrement qu'il ne gagne pas en puissance au fur et à mesure de son séjour virtuel sinon on va vraiment avoir du mal à l'arrêter. Après un bref coup d'œil circulaire, je constate qu'il m'a bel et bien faussé compagnie. Je ne suis pas prêt de le revoir dans les parages...

« Ulrich, j'ai enfin réussi à localiser Odd ! Il se trouve juste devant l'interface ! »

Intrigué par ces révélations, je sprinte vers l'élévateur et arrive en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire à hauteur de l'interface. Effectivement, Odd est bien là... Assis en tailleur, le chat violet me tourne le dos. Il est impassible, seule sa queue s'agite tristement dans les airs. Après toutes ces batailles à ses côtés, j'ai appris à faire la distinction entre les différents comportements qu'il peut adopter. En théorie, les sentiments sont imperceptibles sur le plan virtuel. En pratique, force est de constater que ce n'est pas toujours le cas. Je me souviens de ce moment, sur le territoire désert, où Yumi et moi allions nous... Heu, je m'égare un peu là...

Pour en revenir à Odd, je suis persuadé que certaines mimiques dévoilent ce qui se dissimule derrière la façade de l'avatar. Et ce n'est pas forcément centré sur le visage. Sa queue est véritablement le reflet de son humeur. Plus elle s'agite, plus il est prêt à en découdre avec les monstres. Au contraire, si elle est flasque et se balance lentement, c'est souvent mauvais signe. Dans ces cas-là, ça signifie qu'il manque d'énergie – comme après un voyage vers le cinquième territoire – ou qu'il est tout simplement déprimé, ce qui ne lui arrive pas souvent il faut bien l'avouer. Mais aujourd'hui, il a l'air particulièrement mou...

« Odd ? »

Il réagit à peine et ça prouve qu'il savait que j'étais là sinon il aurait sursauté un minimum connaissant l'énergumène. Je m'accroupis à ses côtés et tente de comprendre pourquoi il est dans cet état. Une parole vexante de Max ? Une dispute avec Aelita ? Ou serait-ce une autre conséquence de son état... instable qui le caractérise ces derniers temps ? J'essaie vainement de trouver une autre raison mais je ne suis pas spécialement doué en psychologie. Je ne sais d'ailleurs pas comment je vais pouvoir le réconforter... À part Aelita et lui, personne n'est vraiment doué pour remonter le moral des troupes quand la situation l'exige. Comment redonner le sourire à un éternel blagueur ? S'il l'a perdu, c'est sans doute pour une très bonne raison...

« Odd, je sais que tu n'as pas forcément envie de me parler mais j'ai besoin de savoir... Tu étais censé surveiller Max et voilà que tu te retrouves ici en le laissant seul sans protection.
— Il n'a pas besoin de protection... Tu le sais très bien ! »

Voilà qu'il recommence avec ce ton insolent... Exactement celui qu'il a employé le jour où ça a dégénéré à la cantine. Pas de doutes : quelque chose cloche. Mais je ne le laisserai pas réitérer les mêmes erreurs. Ça m'est aussi arrivé de perdre le contrôle suite à des sentiments personnels et ça n'a rien de drôle... Il est temps de m'assurer que l'agressivité ne détruise pas mon meilleur ami.

« Je me suis mal exprimé, repris-je avec une condescendance bien visible. Stones n'a pas besoin d'être protégé mais c'est essentiel qu'il ne soit pas seul parce qu'il pourr...
— Et là, il est pas seul peut-être ? Tu me saoules Ulrich.
— Je sais que je peux paraître contradictoire, bredouillai-je tout en essayant de garder une certaine contenance. Écoute, je veux juste t'aider...
— Je sais que t'es pas venu avec de mauvaises intentions, déclare-t-il, le regard perdu dans le vide. En réalité, c'est justement parce que tu es une des dernières personnes que je vais avoir du mal à quitter que je préfère t'éviter.
— Comment ça "quitter" ?
— Réfléchis un peu... L'amitié qui unissait notre groupe s'est effritée au fil du temps, les problèmes à Kadic se multiplient, William a disparu et XANA est inactif depuis trop longtemps... On y pense tous sans cesse et il faut l'avouer à voix haute : ce silence n'augure rien de bon. C'est la fin... et ce n'est pas avec moi dans les pattes que vous allez résoudre cette situation de crise. Je ne vous suis d'aucune utilité.
— Comment peux-tu dire ça ?! Toi qui a toujours été si confiant... Je ne te reconnais pas, qui t'as mis en tête que tu étais si inutile ? Au contraire, on a plus que jamais besoin de toi !
— C'est trop tard... Ma décision est prise : je vais suivre Charlotte dans un nouvel internat. »


-William-

Make a list of the cunts you'd send to hell...

Cheveux soigneusement décoiffés, tout un art. Vêtements sombres, look typique du beau gosse ténébreux. Regard séduisant et un sourire... qui a le pouvoir de faire mouiller n'importe quelle donzelle du bahut. J'ai un peu galéré au début mais on peut dire que je me suis très rapidement intégré à Kadic. Comme dans les films à l'eau de rose, j'ai rencontré cette fille qui a tout changé. Au début, c'était un flirt à sens unique. Un autre garçon la convoitait mais c'était clair dans mon esprit : j'étais mieux que lui... à tous les niveaux. J'ai d'ailleurs vite remarqué qu'elle ne s'intéressait pas vraiment à lui, qu'elle avait été déstabilisée par mon arrivée... J'ai donc utilisé mes meilleures techniques de drague et, comme toujours, ça a fonctionné.

Son groupe d'amis ne m'attirait pas vraiment mais j'ai dû m'y faire. Au final, c'était un mince tribut à payer pour le plaisir de sa compagnie. Une autre bande me semblait plus sympa mais je m'en suis éloigné pour faire plaisir à ma nouvelle conquête. Et je ne regrette pas... Le couple que je forme avec la plus belle fille de l'école est au centre de toutes les discussions et j'ai fini par m'y faire. Mieux, j'y ai pris goût. J'ai retrouvé ce qui me faisait défaut depuis quelque temps : l'égo. Ça m'avait cruellement manqué et je me suis donc posé cette question légitime : est-ce que j'ai toujours été comme ça ? Ou est-ce que ma chérie a accentué cette envie de surclasser les autres ?

Une fois ma confiance reboostée, j'ai renoué avec l'ancien William. Et plus que tout, je me suis souvenu. Le visage de Lucie était omniprésent. Je la voyais partout : en classe, dans le métro... et même dans ma douche. Elle ne pouvait pas s'en tirer comme ça... pas après tout ce qu'elle m'avait fait subir. J'ai parfaitement compris la signification du mot « paria » grâce à elle et je compte bien lui renvoyer l'ascenseur. Mes nuits sont encore hantées par ce jour maudit où elle a révélé à tous que j'étais le neveu du pédophile qui fait toujours la une des journaux... alors que j'avais juré maintes fois que je n'avais rien à voir avec cet homonyme qui n'en était pas vraiment un.

« William savait depuis son plus jeune âge que son oncle était comme ça. Mais il a gardé le silence... Ça le rend complice du crime, non ? »

Et ce n'est rien à côté de certaines accusations qui ont été jusqu'à remettre en cause mon implication lors de l'enlèvement de la fillette...

« William récoltait des informations depuis un bon moment. Il a accompagné plusieurs fois Lilou jusqu'à son domicile afin de connaître les moindres détails de son emploi du temps. Le jour J, il l'a attirée dans la voiture de son oncle et c'est le premier à avoir posé les mains dessus. »

Paroles destructrices qui se sont rapidement répandues dans la petite école de banlieue dans laquelle je me trouvais. Et, sans surprise, je n'ai pas tardé à avoir des problèmes. Ça a commencé par des menaces assez virulentes dans mon casier. Les menaces ont été appliquées... une à une et pas d'exception pour venir corroborer la règle. J'avais peur de me rendre au collège mais je ne voulais rien laisser transparaître devant mes parents. Je me suis donc rendu chaque jour au collège, la tête haute, alors que je savais que j'allais repartir la queue entre les jambes à la fin de la journée. J'ai fini par m'habituer aux affaires réduites en miettes, aux joies des rackets et même à la cuvette des toilettes...

« Faut qu'elle soit propre sinon on te fait la peau ! »

J'ai vraiment eu droit à tout... En y repensant, j'ai parfois éprouvé une certaine fierté devant ma capacité à repousser mes limites de cette façon mais le dégoût de ma personne finissait toujours par l'emporter. J'avais assimilé la vérité : mon nom est gravé dans ma chair et je ne peux le changer. Avant que je devienne William Dunbar, j'étais persuadé que mon existence allait tout simplement être une série de malheurs successifs. Que je ne pourrais jamais aimer ces filles hypocrites et encore moins ces garçons abusifs. Mais j'ai réussi à organiser de véritables funérailles : j'ai enterré ma vie passée pour mieux recommencer.

Même si j'ai réussi à changer mon identité, il faut admettre qu'une règle implacable s'applique à tous : la vie craint. Seule la fiction sauve. Aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai développé une addiction aux mangas pour m'évader de ce quotidien qui me rongeait jusqu'à la moelle. Suite aux mangas, j'ai voulu apprendre le japonais. Quoi de plus exotique qu'une langue composée de caractères différents ? Je voulais juste cesser de penser à ces mines grimaçantes et c'est ça qui m'a sauvé. À défaut de réellement progresser linguistiquement parlant, je m'occupais l'esprit. Un jour, je suis tombé sur un mot qui m'a littéralement sauté aux yeux : Lyoko. Quand j'y repense, ce n'est pas étonnant que j'ai développé ce monde imaginaire à ce moment précis de mon parcours chaotique.

J'ai d'abord créé les territoires à l'aide de maquettes 3D avant d'y installer des figurines emblématiques de la Guerre de Sécession. Je dois avouer que je n'étais pas très inspiré au niveau des noms : forêt, banquise, désert et montagne. La base des paysages terrestres en réalité. Pour un monde virtuel, c'était un peu basique... et les soldats aussi. J'ai décidé de m'impliquer véritablement dans l'exploration de l'univers et c'est comme ça que les Lyoko-guerriers sont nés. Mais on s'est très vite lassés, on avait besoin d'un challenge stimulant ! J'ai donc décidé de compliquer les choses en inventant une entité maléfique, au cœur encore plus sombre que mes bourreaux, qui avait le pouvoir exceptionnel d'agir sur Terre via des attaques plus meurtrières les unes que les autres.

« C'est donc comme ça qu'est né XANA ? »

J'émerge brusquement au son de la voix que je ne connais que trop bien. J'ai mal, très mal... et je suis toujours dans cette maudite cellule. J'observe immédiatement mon corps nu et je sursaute d'effroi en découvrant les larges cicatrices qui entourent mon nombril. Une vibration désagréable atteint mes tympans et je comprends alors que mon crâne est relié à une multitude d'électrodes... Une main vient caresser ma joue et je découvre avec stupeur la personne qui me retient captif. Cheveux d'ébène, sourire salvateur et regard doré, les trois composantes qui me permettent de continuer à avancer...


À suivre : Puisque t'es mort aujourd'hui...

_________________
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Dernière édition par Minho le Mar 04 Oct 2016 23:47; édité 1 fois
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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Mar 04 Oct 2016 23:32   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 14 Sep 2008
Messages: 1329
Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
Wowwwwww!!!!!!!!
je me demande ce qui a pu arriver à Odd pour se sentir aussi déprimé et inutile au point de vouloir quitter kadic.
Mais d'un côté, il a pas tort, que comparé aux autres LG ses capacités font pâle figure et deviennent de moins en moins efficaces.

_________________
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Zéphyr MessagePosté le: Mer 05 Oct 2016 13:42   Sujet du message: Répondre en citant  
Z'Administrateur


Inscrit le: 16 Mar 2013
Messages: 1110
Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
Parfait, devancer Ikorih au commentaire de ce texte tout en rattrapant son retard dessus, j'appelle ça un double bonus. Razz

Je me rends compte au terme de la lecture des trois derniers chapitres que je n'ai pas manqué grand-chose globalement, puisque les points de vue proposés étaient tous différents et ne se recoupaient pas tant que ça, Yumi exceptée (mais sincèrement, qui s'en fiche ?).
Tiens, expédions son cas à elle. Impliquer sa famille dans l'intrigue est un grand classique (en même temps, dans la série, sans sa famille, on peut retirer 80% des intrigues la concernant, remettant ainsi en question son utilité globale à l'écran, au-delà du fonctionnel), même si la démarche avec Hiroki est déjà plus originale. Je suis beaucoup plus curieux de voir comment est-ce que cet élément a priori isolé va se lier aux intrigues principales (ouais parce que le surgissement d'un pareil élément au vu du contexte bordélique, c'est nécessairement lié).

Le passage de Vitaline est intéressant, mais ne fait globalement que reprendre, confirmer et préciser la plupart des points déclarés par Amos sur la concernée. La grossesse et la coucherie avec Jean-Pierre me donne plus l'impression d'un os à ronger pour les lecteurs qu'autre chose. Mr. Green

Citation:
Cette année, Miss Kadic va réellement se trouver sous le feu des projecteurs...


Ça promet d'être brûlant cette affaire.

Quant à la prétendue mort d'Ulrich, comme il n'y a pas d'indication chronologique faite au préalable comme plus tôt dans la fanfiction, on peut penser qu'il s'agit d'un simple jeu sur les mots de Sissi. Effectivement, elle « pense qu'Ulrich a été assassiné », pas qu'il l'a été concrètement. Pour moi, la chose qui aurait pu l'amener à penser ça serait qu'elle ait vu entrer Ulrich dans une scanner (impliquant donc qu'elle l'a suivi à l'usine) puis en disparaître, mais la théorie comporte énormément de failles (notamment le fait que Stern l'aurait nécessairement remarquée…). Du coup, il y a certainement une autre astuce sur la possibilité de faire penser à Delmas qu'il y a eu assassinat.
L'existence de Max nous est rappelée mais finalement il ne semble rien faire de plus, si ce n'est se mettre à l'aise. L'objectif à plus long terme se flaire, mais à nouveau, on sent que le passage avec Ulrich tient plus de l'os à ronger qu'autre chose (l'ébauche de combat notamment, mais également l'annonce massue d'Odd, qui sera certainement remise en cause dans quelques chapitres…).

Citation:
Sa queue est véritablement le reflet de son humeur. Plus elle s'agite, plus il est prêt à en découdre avec les monstres. Au contraire, si elle est flasque et se balance lentement, c'est souvent mauvais signe. […] Mais aujourd'hui, il a l'air particulièrement mou...


À l'instar de mon collègue Icer, je me permets une rapide réécriture :

Citation:
Sa queue est véritablement le reflet de son humeur. Plus elle s'agite, plus il est chaud bouillant au lit. Au contraire, si elle est flasque et se balance lentement, c'est souvent mauvais signe pour son partenaire. […] Mais aujourd'hui, il a l'air particulièrement mou...


En regard de cet aveu sur la partie du corps de son « meilleur ami » à laquelle il semble faire le plus attention, Ulrich est pressenti pour un futur coming-out. Sans compter qu'une possible trahison/déception de Katrina envers Odd pourrait faire pencher celui-ci de l'autre côté de la sexualité… Abusus non tollit usum diront certains connaisseurs en vue de cette situation.

Restent les passages liés à William si je ne me trompe pas (le passage d'Aelita du chapitre 16, pfeuh !). Toujours la même lignée d'os à ronger selon moi : des éléments, plus d'éléments et c'est tout ? Pas de méprise, c'est très intéressant, mais l'impression globale qui en ressort, c'est que tu parais tout repousser encore et encore, pour ménager le suspens, de telle sorte que si on y réfléchit rétrospectivement, il n'y a pas eu tellement d'évolution au niveau de la compréhension de la fanfiction depuis l'introduction du premier élément perturbateur (Max si je ne me trompe pas). Évidemment, titiller la frustration du lecteur et son envie de connaître les réponses et la suite est un procédé somme toute classique et logique même, mais à force de tout repousser coup-sur-coup, il y a tout de même risque qu'au moment de l'éclaircissement, ce soit décevant et fasse l'effet d'un « beaucoup de bruit pour pas grand-chose ».
Je suis certainement le seul qui ait cette impression, logique puisqu'il s'agit de ma perception en temps que lecteur, mais je nourris cette impression depuis quelques chapitres, je ne suis plus aussi surpris, ni passionné lorsque je te lis, à cause de ce procédé de repoussement des choses exacerbé. Je ne sais pas si je suis clair, mais pour encore préciser, il y a une espèce de routine avec ce texte depuis quelques temps je trouve, les divers rebondissements ont des effets moins intenses qu'ils n'ont pu en avoir à tes débuts (alors qu'en terme de niveau, ils sont plutôt équivalents). Peut-être est-ce parce que j'ai cerné ton style et ta manière de procéder depuis le temps (en gros, je serais trop fort, ce dont je ne me plaindrais pas !), mais je pense que te le faire remarquer reste intéressant.

Pour aborder les passages qui m'ont fait digresser, j'ai bien aimé la narration du dernier de William. Elle présentait un côté extrêmement ambigu, à tel point que ce qui est écrit avant « l'émergence » de fin de Dunbar me paraît à prendre avec de grandes pincettes. La possibilité que l'on soit sur une semi-divagation mêlée d'éléments vrais me semble tout à fait dans tes cordes, de même pour une intrigue mémorielle qui permettrait de faire des références. Dans tous les cas, William ne risque pas de faire amy-amy avec ceux qui le retiennent (SiSi, à force de faire face à son déMon intérieur il va en avoir Mar). Mr. Green

À la prochaine !
_________________
http://i.imgur.com/Z94MNN5.png

« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. »
Un jour, peut-être.
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Ikorih MessagePosté le: Mer 05 Oct 2016 20:06   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Dure vie d'élève de prépa : bosser plus qu'un étudiant de fac. Et donc commenter plus tard. Sad

J'ai cependant encore des trucs à dire parce que je pense avoir spotted le piège à con du focus de William de façon plutôt efficace. Ok, la lecture du com' de Zéphyr m'a un poil aidée. Mais bien entendu, on va procéder dans l'ordre. (a)

Citation:
-Ulrich-

Oh mon dieu! Il a pas tué Ulrich!
Espèce d'enfoiré!!

Minho a écrit:
Et qui est le fils ?

Une fille.

Concrètement le focus d'Ulrich ne nous apprend pas grand chose. Il émet l'idée que Max puisse gagner en puissance dans le monde virtuel (parallèle avec XANA assez aisé), il fait des blagues graveleuses sur la queue d'Odd (Zéphyr m'a outspeed Sad) et on découvre que ce dernier veut se tirer.
Tiens donc, Charlotte bouge quand même beaucoup! Et XANA beaucoup moins!
Je hausse un sourcil pour le passage disant qu'on a pas de sentiments sur Lyoko (à peu de choses près), je trouve quand même les avatars et les esprits des héros très expressifs, genre autant que dans la vraie vie, moi oO

Bon. Mais alors mon teasing de début de com', comme quoi j'avais spotted le piège à con? (PAC, ce qui fait de toi un PACman)
J'avoue qu'au début j'ai un peu paniqué en mode mindblow. "Wtf cette histoire de fille avec qui il sortait c'était avant ou après de changer de nom et puis c'est pas clair la chronologie putain et...WTF d'où William a créé XANA?!"
Alors la chronologie n'est pas trop claire pour moi, toujours, mais, Zéphyr soulève un point intéressant au niveau du possible côté divagation du passage. Et puis y avait la fin qui me trottait en tête. Les yeux dorés, je les avais déjà remarqués ailleurs, c'était comme dans la fic de Mejiro et...eh oui, c'est ça, la psy.
S'il s'adresse à sa psy, ça peut expliquer des trucs. Genre pourquoi Lyoko est devenu une maquette à 5 territoires....peut-être qu'il n'a trouvé que ça pour lui raconter de façon détournée. (a)
Bon ça n'explique toujours pas ce qu'il fout en cellule. A part peut-être un rêve ou une hallucination qui lui auraient fait percevoir de façon un peu plus bizarre un environnement d'hôpital ou un truc comme ça où il serait susceptible d'avoir des électrodes sur la tête.
Il est également envisageable que ce soit dans la foulée de son focus précédent et non un flash-back, auquel cas...eh bien c'est un autre monde, tout est normal bordel!

Voilà, c'était mon illumination de la soirée. Je rappelle tout comme Zèph qu'il serait temps qu'un truc se passe vraiment, on s'emmerde là (a) à force on oublie plein de questions et du coup quand ça se résoudra on sera en mode "ah oui c'est vrai ça existait" Razz
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

http://i81.servimg.com/u/f81/17/09/92/95/userba11.png
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Georgie Enkoom MessagePosté le: Mer 05 Oct 2016 21:04   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 15 Juin 2016
Messages: 163
Localisation: Ici.
https://media.giphy.com/media/eQe22nA7WFAuQ/giphy.gif


Dans une tentative (échouée d'avance) de paraître badass, Idris fit son apparition au millieu d'une explosion, enfin sorti de l'ombre. Maintenant bien décidé à dire quelque chose, il s'avança, regarda Minho et déclara:

https://media.giphy.com/media/M7oe2HxRpQKdi/giphy.gif


Maintenant qu'on a fini cette intro pourrie, commençons le commentaire.

C'est justement parce que je n'avais rien à dire concernant les chapitres précédents que j'ai quelque chose à dire maintenant:

Ca stagne ou quoi?


Plus sérieusement, je rejoins Zéphyr et Ikorih sur ce fait:

Ikorih a écrit:
il serait temps qu'un truc se passe vraiment, on s'emmerde là (a) à force on oublie plein de questions et du coup quand ça se résoudra on sera en mode "ah oui c'est vrai ça existait" Razz


Ikorih, tu as tout dit sur ce défaut.

Ikorih a écrit:
Oh mon dieu! Il a pas tué Ulrich!
Espèce d'enfoiré!!


Zéphyr, savez-vous si la météo a prévu une tempête "M.A.N.T.A-sienne" sur la fanfic de Minho? Je commence à avoir un peu peur. *sort*

Ensuite, William...

Comment expliquer tout cela? Mmm...

https://cdn.meme.am/instances/43758510.jpg


Je suis complètement mindfucked! (Parce que mindblow c'est pas assez.)

Je veux dire, de la manière dont on peut interpréter ses dires, on peut conclure sur quelque chose de complètement différent. C'est pas clair, tout ça. Soporifik? Parce que là...Ce n'est pas parce que c'est incohérent, au contraire même, c'est hyper cohérent, mais je veux dire...Il y a une tonne d’interprétations possibles avec ce passage ambigu. T'imagines?

C'est cependant le passage d'Ulrich qui m'a le plus plu. Je revois cet Ulrich de la S1, celui qui n'a pas une jalousie maladive. Je revois cet Ulrich que j'ai énormément apprécié dans "Musique mortelle". Juste pour ça, c'est mon passage préféré du chapitre, malgré l’ambiguïté du passage de William....Quand on y repense, une victoire d'Ulrich sur William est assez rare à mes yeux, une bonne chose en soi Wink.

Sur ce, je me retire.

_________________
https://c.tenor.com/Rzv3X3SeqeMAAAAC/price-of-the-brick-going-up-marlo.gif
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Minho MessagePosté le: Lun 17 Oct 2016 18:53   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


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Messages: 109
Réponse à *Odd Della Robbia*
Spoiler

Réponse à Zéphyr
Spoiler

Réponse à Ikorih
Spoiler

Réponse à Idris 2000
Spoiler


Chapitre 19 : Puisque t'es mort aujourd'hui


-Katrina-

Dix ans avant le Drame

« Tu étais au courant depuis le début et tu ne m'as rien dit ! rugit mon père d'une voix de stentor.
— Il m'a menacé... Je ne pouvais rien faire, sanglote ma mère. Il est trop tard pour revenir en arrière de toute façon... »

Papa et Maman se disputent. Ce n'est pas la première fois... et ça ne sera certainement pas la dernière. J'ai beau hurler que j'ai peur du loup, mes larmes et mes cris ne perturbent en rien cette querelle qui les préoccupe plus que leur propre fille. C'est toujours la même chose quand ils ne viennent pas me réconforter, je vais encore finir dans un état déplorable... Ma plus grande crainte, c'est de me retrouver à nouveau à l'hôpital. La dernière fois, j'avais complètement perdu toute notion du temps. J'y suis restée des semaines, peut-être même des mois... Des couleurs artificielles se mettent à danser devant mes yeux et je sais que je vais avoir une énième crise d'asthme. Une toux rauque me déchire la gorge et j'enfonce ma tête dans l'oreiller le plus proche pour éviter qu'ils entendent ce son qui les met tant en rogne.

Je ne veux surtout pas y retourner. Même si c'était déjà il y a longtemps, je n'oublierai jamais cette sensation horrible : quoi de plus terrifiant que de se retrouver enfermée dans un tube argenté pour passer une batterie d'examens ? L'air se raréfie, les muscles du corps se contractent et le cerveau menace à tout moment d'éclater. Sans compter les effets secondaires au niveau du subconscient ! Tout ça dans le but de me « fixer » et je n'ai jamais compris ce qu'ils voulaient dire par là. J'ai halluciné de nombreuses fois. Les troncs flottants, la glace translucide, les roches violettes et le ciel ocre, quatre éléments qui hantent mon quotidien depuis ce jour maudit...


Huit ans avant le Drame

Depuis la semaine passée, je vois en cachette celui qu'on m'a interdit de fréquenter. Qu'est-ce que j'en peux si je suis tombée amoureuse ? L'amour plus fort que tout, non ? Je trouve un prétexte bidon, comme observer les fourmis dans le jardin, afin de l'apercevoir à travers la haie. Son teint pâle et ses oreilles en pointe, c'est sans doute ça qui m'a tout de suite attiré chez lui : sa différence. Il n'est pas comme les autres et je pense qu'il en joue beaucoup. Pourtant, c'est aussi un fléau. J'ai d'abord cru que ses parents ne le laissaient pas sortir afin de ne pas effrayer les enfants du quartier... C'est ce qu'on m'a toujours dit en tout cas. Mais la vérité est bien plus sordide que ça.

La première fois que je l'ai vu, c'était à Pâques. Je cherchais avec avidité les œufs en chocolat dans le jardin et ma recherche a plutôt été fructueuse : des bleus, des roses, des jaunes, j'avais vraiment des friandises de toutes les sortes ! C'est alors que je l'ai remarqué... Il me regardait avec tristesse depuis la minuscule fenêtre ovale, la seule vue possible depuis le cagibi dans lequel il passe la plupart de son temps. Pourtant, il ne s'ennuie jamais. Contrairement à moi, il arrive à faire abstraction de ses émotions, il a été conditionné de cette manière et c'est un véritable succès. Mais je sais qu'un jour, je serai aussi forte que lui... voire plus. Et j'ai fini par comprendre son secret. S'il n'est pas autorisé à se rendre aux anniversaires, au foot ni même à l'école, c'est parce que son existence tient en un mot : mystère. Personne ne peut savoir qu'il existe car il fait partie intégrante du Projet.


Cinq ans avant le Drame

Aujourd'hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai toujours pensé que je serai condamnée a lui apporter des fleurs minables dans une maison pour vieux qui sent le moisi de la cave au grenier. Condamnée à trouver des sujets de conversation désuets qui lui feraient oublier, ne fût-ce qu'un instant, la situation pitoyable de décrépitude qui l'attendait à bras ouverts depuis son mariage... car nul ne sort indemne d'une union avec Satan en personne. C'est pourtant lui qui m'a transmis son nom : Ikonov. Katrina Ikonov, la classe incarnée pour une espionne du KGB mais ce n'est pas ce qui m'attend malheureusement.

J'ai le malheur d'être une HP. Haut Potentiel voire Humainement Prioritaire car c'est comme ça que je me considère. J'ai beau n'être qu'une gamine aux yeux du monde mais, en réalité, je suis bien plus que ça. Et cette supériorité, il n'y a que mon grand-père qui l'a remarquée... pour mon plus grand plaisir. Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de pénétrer dans le laboratoire expérimental du grand Tyron Ikonov en personne ! Il me l'a promis, c'est moi qui lui succéderai. Et je n'ai aucune raison de remettre en question sa promesse. Après tout, la parole est d'argent et le silence est d'or.


Six jours avant le Drame

Odd appuie de toutes ses forces sur la paroi supérieure de la valise et je parviens enfin à réparer la fermeture éclair de mon imposant bagage. Je le gratifie d'un sourire éclatant mais il se contente de me contempler de son air triste.

« Je veux partir avec toi. »

Je laisse échapper un hoquet de surprise alors qu'il continue de me fixer de ses yeux de merlan frit.

« Je ne sais pas si c'est une très bonne idée...
— Je te protégerai ! proteste-t-il vigoureusement. C'est bien parce que tu penses avoir aperçu ton beau-père dans la rue que tu veux fuir à nouveau ? Ce n'est pas une solution, il te poursuivra n'importe où ! C'est un taré, il faut s'en débarrasser ! »

Il me prend dans ses bras et me murmure à l'oreille avec une fureur non dissimulée :

« Je te jure que je suis prêt à tout pour qu'il disparaisse de ta vie, je ne le laisserai plus jamais te toucher. »

Je le repousse en simulant quelques larmes et m'apprête à lui sortir une excuse improvisée. Mais, après une très brève réflexion, j'envisage sérieusement de céder à sa requête. Cette pensée subsiste quelque secondes avant d'être réduite à néant, écrasée par les rouages de mon esprit malsain qui tournent à plein régime.

« C'est d'accord, tu peux m'accompagner... »

Il saute de joie et se love à nouveau dans mes bras. Cette fois, je ne le repousse pas. Je me contente d'esquisser un sourire narquois qu'il n'aura jamais l'occasion de voir.


Trois semaines après le Drame

En fixant le plafond dans la pièce plongée dans une semi-pénombre tenace et en écoutant avec attention la respiration sifflante de ma voisine de chambre, je fais le point avant d'aller le rejoindre. C'est indéniable : j'ai fini par me prendre au jeu. Il n'y a plus de Katrina, juste une pauvre petite Charlotte qui fuit un beau-père abusif et violent. Pas si éloigné que ça de la réalité en fait... sauf que je n'ai jamais eu de beau-père. Je savais que personne n'allait venir contester cette version des faits, on ne cherche pas les embrouilles avec une malheureuse qui a tout perdu. J'ai dû mettre les bouchées doubles pour que Sissi découvre mon identité, c'était le seul moyen pour qu'elle gobe mon histoire. Sans ça, je serais toujours numéro un sur la liste des indésirables de Kadic. Grâce à mon cher paternel, je n'ai même pas eu besoin de retoucher les ecchymoses qui ont longtemps orné mon visage et je savais que les photos de pareilles sévices me seraient utiles un jour. Je pense toujours à faire croupir ce porc en prison mais j'ai mieux à faire pour l'instant : profiter de mon chéri le plus possible car c'est lui qui va me permettre d'atteindre mon objectif... et il est d'ailleurs grand temps d'aller le retrouver pour notre rencard nocturne.

Je me faufile dans la salle de bains et me contemple longuement dans le miroir. Constat ? Parfaite comme toujours. J'enfile une robe qui met en valeur ma poitrine et réajuste mon maquillage avec attention. En enfilant une deuxième paire de chaussettes pour tenir mes pieds au chaud, j'éprouve une once de culpabilité à l'idée de ce nouveau rendez-vous secret... bien vite dissipée par l'excitation qui reprend le dessus. Je ferme la porte avec précaution et m'engage à pas feutrés dans le couloir avant de descendre les escaliers en veillant bien à ne pas faire de bruit. À peine arrivée à l'extérieur, je frissonne et regrette aussitôt de ne pas m'être habillée plus chaudement en constatant qu'il neige encore. Pas grave, je vais vite être réchauffée. Je traverse la cour à pas de loup en laissant mes empreintes dans la fine poudre blanche et soupire en apercevant le nouveau distributeur installé par Sissi. Plus moyen d'acheter de boissons chaudes alors que j'en aurais bien besoin...

Un craquement retentit et je m'immobilise immédiatement. Tendant l'oreille, j'entends alors son pas régulier et je sais que ça ne peut être que lui : il est toujours à l'heure... et sincèrement, qui d'autre serait prêt à défier la rudesse de l'hiver ? Cette saison qui bouscule nos habitudes comme aucune autre ne le fait. De la crainte au plaisir, en passant par l’héroïsme et l’ennui, cette période est porteuse d’une forte charge émotionnelle qui transparaît dans ses représentations. Mon copain se rapproche de plus en plus et je ne peux m'empêcher de rougir comme une petite fille. Un souffle chaud vient caresser ma nuque et je le laisse m'enlacer de ses bras musclés avant de l'embrasser langoureusement. Je plante mon regard azur dans ses yeux noisette et, à ce moment précis, je suis fière d'avoir séduit le plus beau garçon du bahut. J'ai réussi à obtenir celui que beaucoup convoitaient, Ulrich Stern est à moi... et je vais le consoler de sa perte comme il se doit.


À suivre : Épitaphe pour un beau gosse

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Dernière édition par Minho le Lun 17 Oct 2016 19:17; édité 1 fois
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Ikorih MessagePosté le: Lun 17 Oct 2016 19:17   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Citation:
et, à ce moment précis, je suis fier d'avoir séduit le plus beau garçon du bahut

J'avais émis la théorie de Katrina lesbienne...
Je ne m'attendais pas à ça...
Seule motivation pour un com'...x)

Bref, ce commentaire sera court. A l'image de ton chapitre. (a)

La confirmation que le nom Ikonov n'est pas une arnaque. Euké. Encore une autre faction qui évolue en environnement clôt (comme Vitaline et compagnie). Et on se doute bien que les scanners où passait Charlotte et qui lui ont fait voir des territoires bien familiers ne sont pas des scanners d'hosto...
La chronologie fout le camp une fois de plus, même si pour une fois tu nous offres des bornes pour nous repérer. Du coup, on a une sorte de flash-forward où Charlotte se tape Ulrich. Je suppute que le Drame a un rapport avec Odd (vu qu'il voulait l'accompagner etc etc etc), mais en ce cas, Ulrich ne m'a pas l'air très affecté...
Et puis euh voilà.
En ce qui me concerne j'ai un peu moins eu une impression de vide qu'avant mais bon, on va pas continuer sur 100 chapitres comme ça hein? D8
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Georgie Enkoom MessagePosté le: Lun 17 Oct 2016 21:28   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 15 Juin 2016
Messages: 163
Localisation: Ici.
Citation:
(...)mais je n'oblige personne à lire Mr. Green


Genre, tu as cru que j'allais m'arrêter de lire pour ça.

Et maintenant que tu t'expliques, c'était plutôt une bonne idée d'avoir fait stagner les choses, ça promet!

Citation:
Chacun ses préférences, c'est pour ça que je varie autant que possible les personnages maniés !


Complètement d'accord.

Citation:
Sur ce, j'en profite pour te dire que je kiffe ton nouvel avatar !


Spoiler


Merci! C'est moi-même qui l'a fait! (Je vous jure, je ne suis pas égocentrique...)

Passons au chapitre. Tu l'auras remarqué, ce com' sera court...Tyron is coming bitches! J'aime bien cet antagoniste, les dimensions qu'il offre pour les écrivains de fanfics CL sont uniques. Il a tellement de potentiel...

Citation:
Ulrich Stern est à moi... et je vais le consoler de sa perte comme il se doit.


Tout compte fait, dit de cette manière, mieux vaut le laisser pleurer. Pas toutes les consolations sont efficaces.

Voili voilou, fin du commentaire quasi-inutile.

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Dernière édition par Georgie Enkoom le Jeu 20 Oct 2016 08:43; édité 2 fois
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Theoph69 MessagePosté le: Lun 17 Oct 2016 22:34   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 20 Avr 2016
Messages: 142
Localisation: Sûrement devant mon pc, à tuer du kevin !
Yop !
Si la perte d'Ulrich c'est Odd je ragequit !
Bye ^^




Bon soyons sérieux 10 secondes :

Comme dit précédemment, ça stagne un peu, mais c'est bien ça permet de mettre les points sur les I. De plus, l'histoire continue à se diviser au niveau des points de vue, résolvant tout en obscurcissant les questions des lecteurs ( les gens comme moi quoi) Pour en revenir au ''drame'', si on part du principe que c'est lla ''perte'' d'Ulrich, je pense que soit Yumi est morte (NP with that) soit c'est Odd on se rappelle de sin morale dans le précédent chapitre. Au quel cas tu ne me reverra JAMAIS et mon dernier com sur ta fic sera un truc genre "#%@!? "
Du coup n'en profite pas pour le tuer exprès pour plus me voir hein Razz.
Continu comme ça c'est génial
C'était
TheoooooOoooooOoooph69 (il est tard et je commence à 8h demain)

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Repose en paix Nastia, la Lyokofan la plus gentille partie trop tôt. Je ne t'oublierai pas.
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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Mar 18 Oct 2016 16:23   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 14 Sep 2008
Messages: 1329
Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
katrina est une vrai sal*pe manipulatrice, j'espère qu'elle va vraiment souffrir.

Au vu du titre du prochain chapitre, c'est assez évident que celui qui est mort est Odd. Yumi n'est pas un beau gosse, et Ulrich ne va pas chialer comme ça pour william.
En tout cas si Odd est vraiment celui qui est mort, et que tu ne prévois pas de retour dans les prochains chapitres (résurrection, fausse mort, etc) je crois pas continuer à lire sans mon perso préféré dedans.

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Icer MessagePosté le: Mar 18 Oct 2016 20:02   Sujet du message: Répondre en citant  
Admnistr'Icer


Inscrit le: 17 Sep 2012
Messages: 2316
Localisation: Territoire banquise
Presque deux mois écoulés depuis que je n'étais pas passé. L'occasion bien sûr pour moi de réaliser que j'aurais peut-être dû définitivement ragequit de cette fic tellement c'est encore plus le bordel dans les chapitres que je viens de lire. Déjà que quand Vitaline avait remplacé Rosa, on entrait dans le dur...

Voici en exclusivité mon cerveau après lecture, car le Pôle Fanfiction sait faire preuve de transparence :

Spoiler


Sinon :

Citation:
maître de l'humour


Spoiler


Citation:
— Je m'appelle Simon. Tu as sûrement déjà entendu parler de moi...


Vu comme je l'ai défendu sur ce forum c'est évident !

Finalement, je vais me la jouer Idris2000.

Voili voilou, fin du commentaire quasi-inutile.
Mais l'important est dans le quasi bien entendu.


P.S : Quelqu'un arrive à voir la différence entre les deux commentateurs précédents ? Mr. Green

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« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »

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Minho MessagePosté le: Mer 26 Oct 2016 20:16   Sujet du message: Répondre en citant  
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Inscrit le: 29 Jan 2016
Messages: 109
Réponse à Ikorih
Spoiler

Réponse à Idris 2000
Spoiler

réponse à Théoph69
Spoiler

Réponse à *Odd Della Robbia*
Spoiler

Réponse à Icer
Spoiler

Chapitre 20 : Épitaphe pour un beau gosse


CINQ JOURS AVANT LE DRAME


« Je ne sais rien... »

Il venait de détruire les dernières illusions de la jeune fille. Le visage de l'adolescente se referma totalement et elle répondit par trois mots... qui résumaient la relation qu'ils s'efforçaient de maintenir depuis des années.

« Je te déteste ! »

Yumi claqua la porte. Le vieil homme se retrouva avec pour toute compagnie le sentiment qui avait grandi en lui ces derniers temps : la nostalgie. En réalité, il n'était pas si âgé mais c'est dans cet état d'esprit qu'il vivait désormais. Vaincu par les événements tumultueux qui avaient forgé son existence, il ne pouvait être qu'un ancêtre. Il s'était habitué à compter les jours, les mois, les années en prenant comme point de repère la tragédie qui l'avait fait peu à peu sombrer dans le regret le plus amer.

Il contempla un bref instant ses mains crevassées et se remémora brièvement le travail dans les rizières qu'il avait accompli pendant toutes ces années. Sa vie passée se mit alors à danser devant ses pupilles qui en avaient déjà bien trop vu. Le vert flamboyant à perte de vue et le repas du soir valaient à peine l'effort fourni. Malgré l'ouvrage sans fin, son enfance restait associée à un bonbon acidulé dans son esprit. À l'époque, tout paraissait simple. L'enfant trapus qu'il était riait à pleines dents et irradiait de bonheur en compagnie de ses frères et sœurs. Sa joie éclaboussait les murs de la modeste chaumière et personne ne pouvait rester de marbre face à son charme. Car, plus que le physique, l'humour désarmant était sa véritable arme, celle qui faisait de lui le « beau gosse » de la région. Bien qu'il était trop jeune pour réellement en profiter.

Adolescent, les choses se mirent à changer. D'une taille raisonnable physiquement, il avait surtout acquis avec le temps une force de caractère et un charisme qui faisaient trembler son entourage. Conscient de ses atouts, il accumula les conquêtes, malgré la culture prude, et ne se fit jamais prendre. Un jour, il alla courtiser sa voisine d'en face. Celui d'après, c'était au tour de cette paysanne aux formes généreuses. C'était un véritable challenge pour lui, se noyer dans le plaisir sans jamais s'attacher. Il continua ainsi pendant de longues années avant de quitter sa campagne pour une terre plus propice au développement personnel auquel il aspirait grâce à une association caritative, désireuse d'éloigner un maximum de personnes de l'enfer sur Terre.

C'est à Tokyo qu'il emménagea. Étudiant en marketing parmi tant d'autres, Takeho passa alors inaperçu pour la première fois de sa vie. Jetant son dévolu sur une fille fréquentant le même bar que lui après les cours, le jeune homme rencontra une résistance farouche alors qu'il avait pourtant utilisé une de ses meilleures techniques d'approche. Sans le savoir, il venait de trouver celle qui allait le changer à jamais.

Elle s'appelait Yoko. Lors de leur première rencontre, elle portait une tunique courte en soie rose agrémentée d'un petit bouquet de fleurs éparses à l'agrafe de l'épaule droite. Son visage reflétait une certaine innocence et aussi un manque d'expérience évident en matière de relations amoureuses. Pourtant, elle écarta les avances de Takeho avec un aplomb bien marqué et ça ne fit qu'attiser le désir du jeune homme qui voulut impérativement la revoir.

C'est ainsi que commença le rituel qui allait marquer le début d'une idylle plus apocalyptique que romantique. Chaque soir, Yoko attendait son preux chevalier pour le rabrouer d'une façon proportionnellement cruelle à la tentative élaborée. Celui-ci passait son temps libre à faire la plonge dans les restaurants – à défaut de réussir sa formation universitaire – pour impressionner sa belle avec des cadeaux relativement luxueux. À chaque fois, elle l'éconduisait avant de conclure la conversation avec une phrase vicieusement bien tournée : « On se revoit demain, Rome ne s'est pas faite en un jour... »

Véritablement obsédée par l'Occident, la demoiselle ne pouvait s'empêcher d'indiquer subtilement à Takeho la seule chose qui aurait pu faire pencher la balance en sa faveur : une escapade dans la plus belle ville du monde. Malheureusement pour lui, l'amoureux désemparé ne pouvait faire autrement que de penser à sa magnifique citadine, ce qui condamnait ses neurones à un état d'activité proche de zéro. Pas facile de décrypter les messages subliminaux des jolies femmes, il l'apprit à ses dépens. Un soir d'hiver, elle ne se présenta pas à un de leurs rendez-vous... et même constat le lendemain. Pendant des semaines, Takeho l'attendit avec une fidélité sans faille avant d'enfin se rendre à l'évidence... Yoko avait – délibérément ou pas – déserté leurs rendez-vous.

Déprimé au possible, le jeune homme reprit néanmoins le chemin de l'école et se démena pour étudier sérieusement. Sa plus belle revanche arriva assez vite : il décrocha un diplôme et un emploi, de quoi subvenir au besoin de sa famille qui lui manquait pourtant de moins en moins avec le temps. Les visages des Ishiyama se dissipaient à la lueur des néons de la capitale japonaise et Takeho voulut oublier leur existence qui faisait tâche dans son passé de petit bourgeois qu'il avait décidé de créer de toutes pièces pour s'assurer un minimum de crédibilité et éviter les faux condescendants. Pour renier ses origines, rien de plus simple que le silence... et c'est ce qu'il fit. Dénués de ressources, les paysans restés au village ne purent jamais reprendre contact avec le jeune homme si souriant qu'ils avaient laissé partir pour un endroit pire encore... Takeho ne connut jamais son neveu et ça ne le gêna pas du tout, qu'est-ce qu'un morveux a de plus qu'un autre finalement ?

L'employé docile finit par gravir les échelons de son entreprise de communication et une véritable rage de vaincre s'installa progressivement au cours de cette ascension. À vingt-neuf ans, il devint le plus jeune sous-directeur du building regroupant une multitude de filiales internationales. C'est à cette époque que lui fut assignée une ravissante secrétaire, Akiko, avec qui il commença sa première vraie relation passionnelle. Quelques années plus tard, ils officialisèrent leur union lors d'une grande cérémonie entre amis. Suite logique de cette décision irréversible, pas un seul membre de la famille des jeunes mariés ne vint souhaiter la bienvenue à la petite Yumi qui pointa le bout de son nez en plein milieu d'une conférence animée par Takeho.

Après cette heureuse naissance, le bonheur du couple était inégalable. Personne ne pouvait rivaliser avec ce ce duo charismatique et attachant qui partageait tout, que ce soit au travail ou dans la vie quotidienne. Jusqu'au jour où une restructuration remit en question le fondement de leur relation. L'agence publicitaire commença à douter de l'utilité de certains employés : à quoi bon payer une secrétaire au sous-directeur quand il peut s'occuper lui-même de l'administratif en passant plus de temps au boulot ? Quand Akiko apprit la nouvelle, elle refusa de se laisser abattre et alla immédiatement trouver le big boss pour lui poser un ultimatum de taille : s'il commettait l'erreur de la licencier, Takeho démissionnerait aussitôt. Impressionné par la détermination de cette frêle employée qu'il ne connaissait que de vue, le directeur accepta de la garder et lui offrit même une promotion exceptionnelle : il lui proposa le poste de déléguée syndicale, fraichement créé, qui « conviendrait parfaitement à une experte des compromis » selon les dires du grand patron. Honorée, Akiko se voyait déjà représenter la centaine de travailleurs qui arpentaient chaque jour le carrelage doré du building.

Par orgueil, Takeho interdit à sa femme d'accepter le poste. Il préférait, en réalité, qu'elle se fasse virer plutôt que de ne plus l'avoir sous son contrôle permanent au boulot par crainte qu'elle ne le surpasse un jour, la montée du pouvoir accordé aux business women l'inquiétait énormément. Il se servit habilement de Yumi pour faire culpabiliser son épouse.

« Maman, si tu acceptes ton nouveau travail, ça veut dire qu'on se verra encore moins alors ? »

Usant de ruses plus tordues les unes que les autres – allant même jusqu'à droguer Akiko à l'aide de somnifères dilués dans son café pour qu'elle s'interroge sur son état de santé –, Takeho fit tout ce qui était en son pouvoir pour convaincre sa femme qu'il valait mieux renoncer à cette responsabilité qui allait l'exténuer et compromettre l'équilibre de Yumi qui se retrouvait déjà bien trop souvent toute seule pour un enfant de cet âge. Mais Akiko n'en démordit pas et, courageusement, elle signa le contrat qui allait détruire son mariage. Takeho vit en cet acte une véritable trahison et c'est précisément à ce moment que Yoko refit surface. Coïncidence extrême ou accident parfaitement orchestré, elle le bouscula dans la rue et il replongea immédiatement dans son regard si expressif. Il la supplia pour obtenir un numéro de téléphone qu'elle lui accorda avant de s'enfoncer dans la foule perpétuelle de la métropole.

Takeho regretta aussitôt cette demande et se promit de jeter le bout de papier sur lequel était griffonné la combinaison de chiffres qui pouvait tout remettre en question. Mais il finit par garder le numéro et craqua au bout de trois jours... Yoko décrocha au bout de la première sonnerie et ce qu'elle déclara glaça le sang de celui qui n'avait pas réussi à l'oublier : elle partait. Fleuriste de formation, elle avait réussi à obtenir un stage professionnel dans une boutique française. Le hasard, ou sa bonne étoile comme elle l'appelait, l'avait fait rencontrer une touriste parisienne qui cherchait de nouvelles variétés de fleurs qui dépayseraient totalement les européens et, par la même occasion, une spécialiste du sujet qui serait en mesure d'informer la clientèle. Pour se rapprocher de Rome, Yoko accepta la proposition faite par la vieille dame et, de ce fait, pliait bagage pour un avenir qui ne pouvait qu'être radieux. Le premier amour de Takeho conclut la conversation en avouant qu'elle n'avait eu de cesse de penser à lui avant de mettre fin à la communication. L'âme du garçon éconduit pendant si longtemps resurgit et il rappela immédiatement mais c'était trop tard : le numéro n'était plus attribué.

Après ces quelques phrases échangées, la trajectoire du couple Hishiyama ne pouvait qu'être déviée du sillon initial. Sur un coup de tête, Takeho rédigea une lettre de démission qu'il porta en mains propres à son employeur. Prétextant une dépression due à une charge de travail trop importante, il manipula à la perfection sa femme pour qu'elle finisse par laisser tomber son poste à son tour. Au bout de quelques mois, ils envisagèrent – suite à de nombreuses allusions plus ou moins subtiles de Takeho – d'aller s'installer ailleurs afin de pouvoir recommencer à zéro mais les discussions furent stériles. Dans un instant de folie, le chef de famille décida de vendre la confortable maison de banlieue dans laquelle Yumi avait vécu ses premières années pour aller retrouver celle qu'il aimait... en France. Le jour où Akiko ouvrit la porte de sa maison aux futurs acquéreurs, elle manqua de défaillir. Son mari les avaient quittées, Yumi et elle, pour une destination inconnue et n'avait rien laissé derrière lui à l'exception de cet étrange billet : « On se reverra... »

Folle de rage et d'inquiétude à la fois, Akiko essaya de contacter le père de sa fille par les tous les moyens possibles... mais ce fut un échec monumental. Elle emménagea avec la petite chez Mitsa, une ancienne collègue qui était son dernier rempart face à la précarité qu'elle envisageait chaque jour plus proche du cocon familial créé si laborieusement. Un an, quatre mois et trois jours plus tard, Yumi trouva devant la porte de ce même domicile un petit colis dont le contenu ne faisait aucun doute : IL n'était pas complètement sorti de leurs vies.

Takeho Ishiyama revint à la réalité. Désormais, le vieil homme savait pourquoi sa fille n'avait pas trouvé utile de prêter attention aux garçons qui l'entouraient ni même autorisé son cœur à aimer. En réalité, Yumi n'avait jamais vraiment reçu de tendresse de la part de quiconque. Akiko était trop occupée à détester secrètement son mari et le patriarche de la famille avait cessé d'apprécier le moindre être humain depuis longtemps. Comme ses parents avant elle, la jeune asiatique a fini par s'enfermer dans une cellule aux barreaux imaginaires. Pourquoi donc essayer d'être chaleureux quand le monde ne nous le rend pas ? À quoi bon se faire remarquer dans cette société qui se veut de plus en plus invasive ? La dignité et l'honneur avant tout, c'est le seul crédo qui unifia la petite tribu si désunie.

Si son mental n'était pas d'acier, des larmes auraient mouillé ses joues depuis de longues minutes. Takeko avait détruit sa famille... et il s'en foutait éperdument à vrai dire car il avait finit par comprendre que c'était eux, les monstres de l'histoire. Tout ce qui comptait à ce moment précis, c'était son envie pressante de quitter l'état de larve dans lequel il se trouvait et le simple fait d'imaginer l'éventualité que Yoko l'observait depuis l'au-delà le rendait fou. Sans compter que la véritable raison de son état actuel ne se résumait pas au mot « cancer » mais bien à quelque chose de plus terrifiant encore. Méticuleusement, il avala les cachets qu'il avait récoltés au fil du temps et ferma les yeux une dernière fois pour, enfin, rejoindre celle qui l'attendait depuis si longtemps.


À suivre : Retrouvailles

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Ikorih MessagePosté le: Mer 26 Oct 2016 21:22   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Citation:
Tokio

Nope.

Première réaction : "Aaah mais enculé c'est quoi cette taille de caractères toute petite?.......t'as un chapitre trop court à cacher? D8"

Deuxième réaction : "Merde j'ai pas relancé Twilight Force."

Réaction post lecture : "Mais il s'est encore foutus de nous, c'est un focus Takeho non assumé -_-"

Bon allez on est partis pour l'explosion d'un élément (de plus) de la série : le gentil mignon couple Ishiyama. Remarque qui me traverse l'esprit à l'instant, vas-tu relier tout ça à l'épisode Crise de Rire où on voit leur couple qui bat de l'aile? Mr. Green
J'avoue que la mention "vieil homme" pour Takeho m'a fait douter de ma chronologie (et évidemment j'avais sauté les quelques mots qui indiquaient que c'était un Piège à Cons de plus) mais au vu du "Après le Drame" qui se passait encore à Kadic, je me suis dit que ça pouvait pas être si loin que ça.
En tout cas, Yumi a l'air d'avoir résolu ses problèmes de kidnapping de frère. A moins que justement elle n'ait parlé avec son père pour essayer d'en savoir plus. Tu nous fais d'ailleurs bien vite oublier pourquoi elle le déteste (a)

Citation:
Lors de leur première rencontre, elle portait une tunique courte

Eh eh, on se demande pourquoi il voulait la revoir!
En ce qui concerne Yoko elle-même j'ai craint un moment qu'elle ne revienne plus tard dans la fic quand on l'aurait tous oubliée mais vu qu'elle a l'air morte, ça devrait le faire.

Concrètement, j'ai aimé la construction de background que tu as opéré ici, j'ai trouvé ça plutôt vivant et ça crache tellement sur le DA que ça va me tirer une larme Mr. Green On dirait que tu aimes bien ce genre d'exercice d'ailleurs, cf l'oncle de William etc etc.
En tout cas, la raison du déménagement des Ishiyama en France est plutôt claire et de même, celle du retour de Takeho dans sa famille est plutôt transparente aussi. J'imagine que sa femme l'a accueilli parce que problèmes de thunes oblige....
J'aimerais également adresser une mention finale et personnelle à la question de la promotion d'Akiko qui a foutu la merde, parce qu'il fallait que Takeho soit un connard de macho réac inquiété par sa place de mâle dominant pour finir de pourrir le tableau (a)
...
...
Et après on se demande pourquoi sa fille est une salope! (a)

Bon par contre la fin nous laisse penser à une tentative de suicide (coucou je détourne des cachets depuis une plombe). Déjà, c'est pas ça le Drame (sauf s'il agonise cinq jours dans son lit mais j'en doute), et ensuite euh...bah chaipa, j'imagine que ça aura un impact mais bon c'est Yumi quoi, y a des trucs plus passionnants dans la vie :/

Edit : Réflexion de dernière minute, avec un couple dans cet état, comment se fait-il qu'on ait eu droit à Hiroki du coup? Quand bien même il aurait été adopté ou quoi, y a quand même une mince once de "bon bah on a un deuxième enfant ensemble"....encore des imigrés venus voler nos allocs???
Spoiler


Citation:
Disons que tout sera plus clair dans la tête du lecteur quand le Drame aura lieu !

Ha. Ha. Ha.
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"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Dernière édition par Ikorih le Mer 26 Oct 2016 21:34; édité 1 fois
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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Mer 26 Oct 2016 21:24   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


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Messages: 1329
Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
interessant chapitre avec un soupçon de tragédie.
Donc si je comprend, ce chapitre raconte le passé des ishiyama avant qu'ils viennent en france?

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Minho MessagePosté le: Dim 06 Nov 2016 23:49   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 29 Jan 2016
Messages: 109
Réponse à Ikorih
Spoiler

Réponse à *Odd Della Robbia*
Spoiler


Voilà, c'est le moment de poster ENFIN le prologue de cette fanfiction... à la place du chapitre 21 ! Promis, ce n'est pas une énième manœuvre pour repousser les révélations promises car Retrouvailles va tout éclairci... compliquer encore un peu plus la situation en fait. Ce qui va suivre a vraiment été écrit au début, en même temps que le chapitre 1, même si je l'ai un peu remodelé depuis. En espérant que vous aimerez, ça explique (en partie) pourquoi ma fanfic est un peu bizarre.


PROLOGUE : Retrouvailles


-?-

La lune est pleine, c'est le moment d'agir. Avant de pénétrer dans le sanctuaire, cet endroit si superficiel et dénué d'intérêt qui va devenir le décor de mon dernier massacre avant la liberté promise, je contemple lentement, trop lentement d'ailleurs quand on connait les exigences du Maître, la villa ultra branchée du couple dont tout le monde parle. Baies vitrées et cloisons immaculées qui vont bientôt s'ensanglanter, quel gâchis... Une immense piste de danse attend les invités et une déco kitsch à souhait enlaidit la somptueuse piscine. Sorcières et squelettes se côtoient pour célébrer la fête la plus flippante de tous les temps... tout en célébrant le mariage le plus attendu de l'année, ce qui reflète bien l'excentricité du propriétaire des lieux. Sincèrement, qui voudrait officialiser son amour le 31 octobre ?

Il faut dire que ce gringalet a fini par réussir. Et tout le monde sait que les fortunés peuvent vraiment tout se permettre... Ça me fait mal de l'avouer mais il a vraiment bossé cet enculé. « Se tuer à la tâche » est sans doute une hyperbole pour la plupart des gens mais pas dans son cas. Une fois sa voie trouvée, il n'a jamais dévié de sa trajectoire une seule seconde, sauf pour nous mettre tous en péril... et c'est pour ça qu'Odd Della Robbia doit se vider de son sang, je me réjouis d'avance de le boire jusqu'à la lie. Après tout, ce n'est pas la veille d'Halloween tous les jours...

En plongeant mon regard au plus profond de l'eau chlorifiée à souhait, je repense au blondinet, éternel blagueur insolent, que j'avais pourtant fini par apprécier, il y a bien longtemps de cela. Je dois avouer que je n'y croyais pas mais ses vidéos humoristiques ont engrangé une renommée non négligeable pour tout artiste qui se respecte. Après le Drame, Ulrich lui a tourné le dos et il s'est retrouvé désespérément seul... vu que le dernier membre de la bande endeuillée croupissait en prison pour le meurtre d'Élisabeth Delmas. Une bonne garce emporte toujours quelqu'un dans sa tombe et, pour le coup, ce caveau avait pris l'apparence d'une cellule misérable que je n'attribuerais même pas à mon pire ennemi.

Pour retrouver le sourire et sans doute panser ses blessures par la même occasion, Odd a tourné sa première caméra cachée et, d'une simple "thérapie" conseillée par sa psy qui avait tout intérêt à le stabiliser, il a progressivement percé dans le milieu. Après de multiples coups de fil, il a finalement débarqué dans une agence réputée – qui s'en mord les doigts aujourd'hui – et a lamentablement foiré son premier casting suite à un manque de préparation évident. Trois jours plus tard, un producteur le contactait et le blondinet a perçu cette offre comme celle de la dernière chance... et il eut le succès que tout le monde envia.

D'abord cantonné à des rôles de play boy, comme DiCaprio à ses débuts, il finit par sublimer le genre dramatique. Personne n'a oublié son émouvante interprétation de Charles Bovary dans le remake cinématographique du plus grand livre classique français. Après ce long métrage qui fut numéro un au box office pendant de longues semaines, la célébrité lui tendait les bras... Je vois d'ici les fans, sanglotant devant la pierre tombale de cet homme qu'ils ne connaissaient pas personnellement, organiser la plus grande chasse aux sorcières de tous les temps pour retrouver l'assassin. Pas de bol pour eux, je serai déjà bien loin dans quelques heures...

Il aurait pu survivre, peut-être qu'il aurait eu des noces magnifiques comme prévu, s'il n'avait pas fait le con. Mais les stars, il leur en faut toujours plus. Après avoir monopolisé les affiches de films, il s'est attaqué au petit écran. Jusque-là, tout va bien. Mais après, il a commencé à danser et même chanter (sans grand succès), tout ça pour se faire remarquer ! Mais se mettre à écrire, c'était l'erreur fatale. Ce crétin a connu un succès inégalable en racontant la vie de cinq adolescents combattant une intelligence démoniaque sur un monde virtuel programmé par le savant fou du coin... Original, n'est-ce pas ?

Seuls les noms avaient été changés... Pour une célébrité éphémère et du fric superflu, il avait vendu notre histoire... ou plutôt son histoire puisqu'il avait tout raconté de son point de vue. Une biographie vendue comme une fiction. Acclamé par la critique, le bouquin a fait le tour du monde et j'imagine que certaines personnes ont dû grincer des dents... car tout le monde n'est pas encore mort. Sans compter la dédicace très explicite pour ceux qui connaissaient l'écrivain du siècle dans sa jeunesse : À mes camarades, partis bien trop tôt... Même six pieds sous terre, ils ont dû haïr celui qu'ils avaient tant aimé.

Parfois, je revois leurs visages. Ceux qui sont décédés de leur plein gré ou ceux que j'ai dû un peu forcer, le résultat est le même. Au fond, je me demande si ce n'est pas ce que j'ai toujours voulu : vivre sans refouler mes instincts primaires.


-Le Maitre-

Après avoir pénétré dans la villa dont le système de surveillance venait de sauter, mon tueur à gages étouffe Odd avec un coussin, classique mais efficace. À chaque coup d'éclat, un caméraman me permet de voir la scène en live. Comme quoi, il n'y a pas que Della Robbia qui passe sa vie à se faire filmer. L'agonie du jeune homme à la mèche violette, qui se débat inutilement, est jouissive... Toute résistance est inutile, mon cerbère aura bien évidemment le dessus. Le dernier Lyoko-guerrier originel vient de rendre son dernier souffle.

I was waiting for this moment... So many nights, full of terrors, and now...

Joie, excitation, contentement, bonheur, harmonie, extase, tant d'inventions de l'esprit qui devraient tournoyer en moi mais, pourtant, rien de plus que ce vide incommensurable. La certitude que je vais dans la bonne direction, c'est eux qui la construisent au fur et à mesure de leur décrépitude. Le malheur des uns fait le bonheur des autres ? Disons que les hurlements de douleur m'importunent moins de l'autre côté. Comme toujours, il a fallu la guerre pour obtenir la stabilité.

Après un conditionnement réalisé en bonne et due forme, William est devenu ma chose, mon jouet préféré qui obéit à n'importe quel ordre. Comme quoi, il était bel et bien destiné à devenir un laquais... J'admire la perfection avec laquelle Dido a réussi à se jouer de ce "Dunbar" qui n'a rien vu venir. Avec le fric accumulé au fil des années, elle a décidé de s'offrir une cure de jouvence. Pour rentabiliser au mieux ce désir de jeunesse éternelle, elle a tout fait pour ressembler à Amy et, après multiples coups de scalpels, l'illusion était parfaite. Il ne lui restait plus qu'à passer de l'autre côté pour enrôler William et le faire délirer jusqu'à un point de non retour.

Est-il possible de changer la nature profonde d'un être humain ? La réponse est toujours floue. N'étant pas un garçon très stable à la base, cela ne prit pas longtemps. Mais, pendant toutes ces années de bons et loyaux services, je me suis toujours demandé si William m'était totalement dévoué. Il me l'a prouvé maintes et maintes fois bien évidemment, lors de l'exécution d'Ulrich notamment, mais je ne peux m'empêcher d'émettre cette interrogation : a-t-il encore une conscience ?

Je dépèce sans trembler les restes de l'immonde pourceau, l'ignoble rat qui a fauté en rejoignant les rangs ennemis. Les doigts désormais ensanglantés, je sais que je vais salir les touches du clavier mais je n'ai guère le temps d'y accorder la moindre importance : la Cité est déchirée par les déflagrations qui résonnent ici et là. Les corps de mes citoyens sont mutilés ou démembrés dans le meilleur des cas et cette vision m'est insupportable. Depuis ma création, je ressens les aléas de ma terre, et ce, même à grande distance de celle-ci. Dans quelques heures, une des armées sera en déroute. Et il ne faut pas que ce soit la mienne, ça ne peut arriver. Je ne laisserai pas XANA gagner, pas après ce qui s'est passé...

Sans hésiter, je prends place devant le Superordinateur et lance le retour vers le passé pour lequel j'ai accumulé tant de puissance. Ce ne sera pas un petit saut dans le temps de quelques jours cette fois. Lorsque je me réveillerai, des années auront défilé en arrière... pour le meilleur comme pour le pire. Grâce à mon programme, les Lyoko-guerriers ne reviendront pas sous une forme différente mais bien dans des corps semblables. Leurs personnalités risquent bien d'être altérées à tout jamais, dommage collatéral.

En dactylographiant soigneusement la dernière ligne, j'enclenche le processus qui va ramener la civilisation humaine peu de temps avant l'entrée de William dans la ligue des justiciers virtuels. De cette façon, même si Einstein découvre la vérité, il ne saura jamais si ce n'est pas un proche, doté d'un nouveau visage, qui se cache dans la peau du nouvel arrivant de la tragédie kadicienne... Au lieu de simplement remplacer les êtres disparus, la bande devrait être en mesure de revenir... et j'espère qu'il n'y aura qu'eux. Dans cette nouvelle réalité où tout va être redistribué, quiconque apparaitra par magie pour chambouler le destin des autres est plus que suspect. Pourquoi une vieille connaissance se priverait-elle de revenir à la vie ?


À suivre : Au nom du Père


Spoiler

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