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[One-Shot] Porcinet ne sourit plus

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 Auteur Message
Tazz MessagePosté le: Ven 20 Oct 2017 20:35   Sujet du message: [One-Shot] Porcinet ne sourit plus Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 13 Juil 2016
Messages: 15
Hep ! Vu que le #metoo est le débat du moment, j'ai voulu m'y mêler moi aussi et je me suis demandé ce que nos héros pouvaient bien penser de cette polémique. Vous avez ici le côté plus féministe des choses, un autre avis plutôt radicalement opposé au texte d'aujourd'hui suivra peut-être. Pour le moment, voici déjà le coup de gueule so 2017 de William, Sissi et... Jean-Pierre bien évidemment ! Je précise que le vieux Delmas est différent de ma fic, il ressemble plus à celui de l'animé dans ce contexte. Bref, ce one-shot est... particulier, n'hésitez pas à locker si vous trouvez ma démarche incongrue !



PORCINET NE SOURIT PLUS



•William Dunbar•

Moi aussi, j’ai été un porc.
Oh, bien sûr, pas un de ces gros porcs dégueulasses qui pullulent dans les médias. Tout au plus un petit porcelet, presque mignon. Du moins, c’est ce que je préfère me dire. Je n’ai jamais commis la moindre agression sexuelle. Je n’ai jamais, et cela ne me semble pas devoir faire l’objet d’une quelconque fierté, sifflé de manière indécente une femme dans la rue ou mis une main aux fesses à une inconnue, juste sous prétexte que je la trouvais attirante. Je n’ai jamais rien fait de tout cela, je ne dois donc pas être un porc, non ?

Bah si. C’était difficile à admettre, au début. J’ai reçu une excellente éducation, pourtant. Je pense être conscientisé aux enjeux de l’égalité des sexes, et, si j’osais, je me définirais presque comme un féministe. L’égalité des salaires, l’égalité face aux tâches ménagères, l’égalité en tout et pour tout : tout cela, cela fait partie de mon système de valeur. J’ai applaudi des deux mains l’annonce de la baisse de la taxe tampon ; je suis attentif à user de l’écriture inclusive, parce que je pense que le langage structure la pensée ; je me suis efforcé, à ma petite échelle, à inculquer aux jeunes scouts dont on me confiait la responsabilité tous les dimanches qu’une fille n’est pas un bout de viande, que les mots peuvent blesser, tout comme certains actes déplacés. Bref, je ne pouvais pas être un porc.

Et pourtant, si. Il m’est arrivé de glisser, dans des conversations avec des amies, des traits d’esprits salaces, qui leur étaient destinés. Rien de bien méchant, n’est-ce pas ? C’est juste un calembour innocent. De même, certains soirs où je me sentais euphorique pour une raison ou une autre, j’ai poussé la plaisanterie jusqu’à répondre « n’oublie pas de prendre des photos » lorsqu’une amie proche m’annonçait qu’elle serait de retour après sa douche. Dans le métro, parfois, j’ai sans doute lorgné avec une insistance déplacée sur une femme que je trouvais belle. Il m’est arrivé, également, entre amis, de parler de certaines étudiantes en ne mentionnant que leurs mensurations. C’était drôle, c’était anodin…

… Mais pas tant que ça. Je suis un porcelet mignon, un porcelet plein de bonnes intentions. Et c’est avec celles-là qu’on a pu paver l’enfer que révèle aujourd’hui l'affaire Weinstein. Encore que le terme « révéler » ne soit pas adéquat : tout était là, sous nos yeux, depuis le début. Nous préférions juste ne pas regarder. « Cela ne me concerne pas », me suis-je dit lorsque ce fameux hashtag est apparu. Et puis j’ai réalisé tous ces petits gestes, tous ces petits mots que j’avais eus. Une blague, un one-shot, un truc vite oublié. Pour moi, oui. Peut-être pas pour elles.

Comment savoir si mon trait d’humour un peu gras, ce soir-là, n’avait pas résonné en elle comme une trahison, comme un coup venu d’un endroit qu’elle pensait sûr ? Comment savoir que ce n’était pas la quinzième remarque qu’on lui servait, ce jour-là ? Je ne me suis jamais senti harceleur. Mais cela ne signifie pas qu’elles n’ont pu se sentir harcelées. J’ai peut-être été, moi aussi, à mon corps défendant, un porc.
Par mes mots, et par mes silences. Quand je n’ai rien dit lorsque cette femme se faisait vulgairement interpeller dans le métro, j’ai été un porc. Quand j’ai souri à moitié, l’air gêné, face à une remarque sexiste ou un comportement inapproprié, j’ai été un porc. Quand je n’ai pas réagi, quand j’ai, par mon silence, cautionné l’agissement d’un autre porc, j’ai été un porc. Quand j’ai participé, par mes paroles, mes actes, mes silences et mes abstentions, à laisser subsister un climat qui fait de la femme l’épicentre du problème mis en lumière désormais, j’ai été un porc.

Alors oui, je l’admets : j’ai été un porc. Reste maintenant à transformer cette prise de conscience et à ne plus sombrer dans la facilité et la lâcheté d’être un porc.

Mesdames, n’ayez pas honte. Continuez à montrer que ce problème est un problème de société. N’ayez pas honte, car ce n’est pas à vous d’avoir honte. C’est à tous les porcs ; c’est à tous ceux qui n’ont pas encore pris conscience que, d’une façon ou d’une autre, ils ont été des porcs.


•Sissi Delmas•

À huit ans, des gamins de mon école m'ont encerclée pour m'obliger à en embrasser un autre.

À dix ans, un gosse d'un an de plus que moi m'a jetée au sol et m'a forcée à regarder son pénis. Le lendemain, nous allions à Disneyland Paris et il a profité des attractions pour me faire des attouchements.

À seize ans, un responsable d'une formation que je suivais m'a harcelée par messages. Encore un de ces gars qui doit se raser toutes les heures sous peine de ressembler à un putain de mammouth, la comparaison avec l'ours étant encore trop gentille vu son poids. Des perles de cruauté ont émané de sa lourdeur, du genre « Je suis sûr que t'es tellement mouillée que c'est une piste de bobsleigh en bas » ou encore « Si tu bosses bien, je te mettrais peut-être un 20/20 en suçage de bite ». Personne ne l'a jamais su.

À vingt-trois ans, un inconnu est entré dans MON lit, dans MON appartement, alors que j'y dormais complètement saoule. Viol. Mais bon, ça doit être de ma faute aux yeux du monde... C'était quoi le prétexte cette fois ? Ma robe trop courte qui virevoltait dans la soirée ? Mon regard de braise qui suinte le cul et qui aguiche n'importe qui ?

Les situations que j'ai vécues auraient pu se passer dans n’importe quelle famille, dans n'importe quelle classe. Mais si mon témoignage peut favoriser une certaine prise de conscience autour de ce fléau qu’est l'agression sexuelle, ce sera déjà ça de gagné. Il faut absolument que les parents arrêtent de fermer les yeux, de pratiquer la politique de l’autruche par rapport à ce qui se passe autour d’eux, dans la cour des collèges, au sport, dans les soirées, les lieux publics. Aujourd’hui, le sexe brutal et non consenti n’est plus aux portes de nos villes, il y est rentré et est absolument partout.

Certaines doivent "simplement" subir des réflexions désobligeantes. Des regards appuyés pour leur dire "vous êtes belles", mais ce qu'on voit et ce qu'on entend dans notre tête quand on a vécu un traumatisme c'est juste « Cours, loin, et t'as intérêt à aller vite salope. » Il ne restera pas assez de vous, en tant que substance de l'âme humaine, pour ressentir encore quelque chose de sensé après une telle agression.

Après il y a aussi le stress de rentrer seule, on met ses écouteurs, capuche sur le crâne, on avance d'un pas assuré mais à chaque personne croisée on s'imagine le pire et la psychose recommence.

Je ne dénonce personne, aucun nom (même parmi les anciens de Kadic) ne sera balancé ici et les raisons de cela m'appartiennent. Mais je pourrais être ta fille, ta sœur, ta mère, ta copine, ta meilleure amie ou la fille que tu as croisée un jour en cours. Souviens-toi en.


•Jean-Pierre Delmas•

Suite à la vague de #metoo et #balancetonporc, j'aimerais apporter ma pierre à l'édifice. Pas pour confisquer la parole - surtout, mesdames, continuez à vous exprimer, à dire ce qui se passe - mais parce qu'on a tous besoin que les mentalités évoluent.

Tous les hommes qui réagissent aux posts de mes amies sont étonnés, choqués, tristes ou dégoûtés. Mais ne devrait-on pas tous faire une petite introspection et se questionner soi-même ?

Je m'explique. Personnellement, il m'est arrivé d'être ce "porc". Ca fait des années que je m'en suis rendu compte, et je pense que je n'agis plus et n'agirai plus ainsi, mais je reste vigilant.

Quand j'avais 13 ans, j'ai mis la main aux fesses d'une fille devant moi, dans la file d'une caisse de supermarché. Et à l'époque, j'en étais content. J'en étais même tellement content que je l'ai balancé avec une pointe de fierté au milieu d'une discussion, des mois plus tard. Petit con.

Plus tard, quand j'étais avec ma première copine, par une nuit arrosée on a voulu essayer la sodomie. (Pour info, n'essayez pas par une nuit arrosée : ça n'ira pas et ça fera juste mal.) Elle m'a dit une fois non, j'ai arrêté... Mais quelques minutes plus tard, j'ai voulu réessayer. On était tous les deux partants pour du cul ; juste pas de la même façon. Ce n'est que quand elle m'a redit non, en pleurs, que j'ai arrêté. Il n'y a pas eu pénétration, mais pas loin. Bon, la situation était sur le moment un poil plus complexe que ça, mais dans l'ensemble c'est l'idée. Sur le moment, je n'ai pas compris que c'était un viol. C'était juste un désir inassouvi, un manque d'écoute de ma part, une erreur passagère aidée par l'alcool. Mais c'est bien plus. Je ne sais pas si elle l'a compris non plus, je ne sais pas si elle l'a verbalisé ainsi depuis. Personnellement, je ne l'ai fait que quand on n'était plus ensemble, après avoir été pas mal sensibilisé au combat féministe.

Si vous vous posez la question, oui je m'en veux toujours, des années plus tard. Je ne lui en ai jamais parlé de vive voix, parce qu'on ne se voit vraiment plus beaucoup d'une part, et parce que je ne sais pas comment aborder la chose d'autre part. Si tu t'es reconnue, sache qu'un jour j'aimerais te (re)demander pardon. En toute connaissance de cause, cette fois.

Je n'ai pas écrit tout ça juste pour déballer mon expérience. J'ai écrit ça parce que je ne me suis jamais considéré comme un connard en général, ni aujourd'hui ni à l'époque. J'ai toujours trouvé normal d'exiger le respect, la parité des salaires, la possibilité pour une femme de s'habiller comme elle l'entend, et si elle le veut de baiser sans être prise pour une salope. Toujours trouvé anormal qu'on commente les fringues ou la coupe de cheveux d'une présentatrice alors que ces commentaires sont quasi inexistants quand il s'agit d'hommes. Pourtant, être convaincu de tout ça, ça n'empêche finalement rien.

Le premier exemple est là pour signaler que c'est un combat de tout instant, qu'il faut parler aux enfants/ados et leur expliquer clairement ce qui n'est pas tolérable. Parce que je suis persuadé de ne pas être le seul à avoir fait ça, ou quelque chose d'approchant ("Eh, t'es mignonne !" gueulé à 2h du mat' en rentrant de soirée, c'est pas glorieux non plus). En fait, je sais, via les histoires d'amis, ou ce que j'ai pu observer, que je ne suis pas le seul.

Le deuxième exemple est plus difficile à aborder. Mais mesdames, parlez de féminisme à vos amis, à l'oral ou en partageant des articles sur Facebook. On apprend tous. Parmi vos amis, sans doute que certains réaliseront certaines choses et changeront certains comportements. Pourvu qu'ils soient de plus en plus nombreux.

Messieurs, regardez derrière vous et posez-vous sincèrement la question. Peut-être (j'espère) ne trouverez-vous pas d'expérience similaire à la deuxième... Ni même à la première oû j'agrippais "simplement" les fesses d'une fille. Peut-être que tout ça date, peut-être que vous êtes au-delà de ça, peut-être que vous vous êtes pardonnés ces écarts de votre adolescence... Mais finalement, êtes-vous sûrs que tout ça ne concerne vraiment "qu'une minorité d'hommes" ? Car peut-être aussi, qu'avec le recul, vous finirez par vous rendre compte que certains comportements, en soirées ou non, posent problème. C'est d'une prise de conscience collective dont on a besoin. À Kadic, le changement c'est maintenant.
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La chair humaine, c'était comme du porc en fin de compte, gras à souhait en fonction de la zone désirée.
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Minho MessagePosté le: Sam 21 Oct 2017 03:22   Sujet du message: Répondre en citant  
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Inscrit le: 29 Jan 2016
Messages: 109
Insomnie du soir... bonsoir ! Heureusement que tu nous as sortis ces trois petites réflexions pour que je puisse faire une pause entre de nombreuses lignes à écrire à nouveau.

Ce qui est dramatique dans ce que tu as raconté, c'est que c'est les gens les plus corrects et les plus moralement éduqués qui vont porter l'autocritique suffisamment loin pour pondre ce genre de réflexion, et penser qu'ils font partie du problème. Les gens qui auraient vraiment besoin de pratiquer cette autocritique ne le feront jamais.

C'est ceux qui ont le moins besoin de se remettre en question qui le font le plus, pendant que les vrais salauds continuent à agir en toute ignorance. Le « miracle de la nature » qu'est l'Homme n'est en fait qu'une créature pleine de sang et de larmes et ça, je pense que tu l'as très bien compris.

Sache, inconnu de l'Internet, que si tout le monde pratiquait l'autocritique à cette échelle-là et avec cette honnêteté-là, comme tu as pu le faire avec ces trois personnages, le monde irait sans doute beaucoup mieux... ou pas, mais ça c'est une autre histoire.

En tout cas, j'ai vraiment aimé. Il y a des défauts, comme partout, mais tu as eu le mérite de me chambouler un minimum. Après, c'est certain que chaque personne a un passif différent et sera donc plus ou moins sensible à cet écrit. Pour ma part, c'était plutôt bien visé.
En plein cœur (oui j'en ai un). Keep writing !

Faudra que je passe sur ta fic aussi, un jour peut-être...
_________________
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Ikorih MessagePosté le: Sam 21 Oct 2017 09:19   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Personnellement, j'suis sceptique sur l'intérêt du texte.
Au vu de la longueur et du sujet assez évident, ça sent l'OS écrit exprès pour les circonstances. Un peu comme quand tout le monde se réclamait Charlie après les attentats : regardez où ça en est aujourd'hui, plus personne ne monte quotidiennement au créneau pour défendre la liberté d'expression. Ce sera pareil avec cette affaire. C'est bien beau de surfer sur la vague féministe du moment pour sortir un texte servant exclusivement à défendre ces valeurs, mais du coup ça fait juste opportunisme. Ton texte, et même si ce n'était pas forcément le but à la base, se retrouve englobé dans la vague : "Oh tiens en ce moment on défend les droits de la femme? Mais oui bien sûr, faisons un OS dessus! Le mois prochain c'est quoi?"
En soit, rien de ce qui n'est raconté n'est faux. Mais ça fait démago' au possible, et la visée du texte, qui était un peu le seul truc qui le justifiait, tombe à plat. Parce que concrètement, on aurait pu prendre n'importe qui à la place des personnages de Code Lyoko, ça passait. Finalement il reste quoi?
J'suis ptête un peu sèche mais bon je pense qu'un auteur comme toi peut mieux faire, donc....Retourne sur ta fic Mr. Green
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Georgie Enkoom MessagePosté le: Sam 21 Oct 2017 14:10   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 15 Juin 2016
Messages: 163
Localisation: Ici.
Bonjour.

Dans un premier temps, je suis de l'avis d'Ikorih. Comprends donc aussi que ce commentaire sera court.

J'aimerais cependant ajouter quelque chose. Il n'y a, certes, pas de réel lien avec les personnages. Mais dans ce sens-là, je pense que tu aurais pu reprendre les défauts de Dunbar et de Delmas par rapport à leur amour envers l'hypocrite et le con respectivement. Mr. Green Ça aurait mieux marché...

J'ai aussi du mal à comprendre la présence de Delmas père. J'aurais mieux vu Ulrich, personnellement. Au fond, il est limite le clone de Delmas fille en termes de personnalité (con, moralement douteux, collant, stalker...)

C'est tout ce que j'ai à dire, ciao!

_________________
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Silius Italicus MessagePosté le: Sam 21 Oct 2017 14:46   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 03 Fév 2015
Messages: 252
Localisation: à l'Est d'Eden
Bonjour,
Ainsi vous prenez la plume pour la circonstance ?

Non que ce soit sujet à reproche. Il y a eu en ce royaume des écrits de circonstances. leurs inégales qualités montrent bien que le caractère opportun ou non d'un écrit n'est qu'assez peu lié à sa qualité littéraire réelle.

Pour autant, ce texte tombe dans certains travers du fait de ce caractère circonstancié. Sa brièveté fait ressortir ces points. Être bref n'est pas en soi un souci. On peut être bref et percutant, être bref et dire tout ce qu'il y avait à dire. Le problème ici est ailleurs, comme l'a bien souligné Ikorih.

Un vieil adage en logique dit qu'un exemple gagne en intension ce qu'il perd en extension : une image de saule pleureur représente mieux, permet une appréhension sensible du concept d'arbre mais en restreint la portée. Ici on retrouve cette même idée : les trois voix qui s'expriment sont des plus générales, abstraites, pour parler d'un concept.

Autrement dit, pourquoi Code Lyokô ici ? Et au sein de Code Lyokô pourquoi William, Sissi et Jean-Pierre, et pas Jim, Tamiya et Jérémy ? Ce texte n'apporte aucun élément qui nous permette de justifier le choix de cet univers et de ces personnages au sein de cet univers.

Ce faisant, il fait bien ressortir le caractère courant, intemporel d'une certaine manière de ce qui est dénoncé. En revanche, il perd en intension, en charge dramatique, en relief, en expressivité… Évidemment, plus de précisions, plus d'intensité narrative nous aurait placé toujours plus dans le cas particulier, loin d'une situation universelle à dénoncer. C'est la tension propre à l'exemple.

Mais une œuvre littéraire n'est pas une démonstration ou un manifeste. Ce texte ressemble d'ailleurs beaucoup à un manifeste ou un essai.

Alors que l'univers de Code Lyokô offrait des possibilité de développement du thème du harcélement, de la domination patriarcale, de la culture du viol. Chair aimé donnait un bon exemple en la matière.

En fait, le peu d'approfondissement des personnages est ici regrettable. Chez William par exemple, il est masqué au travers de l'usage du terme « conscientisé », sans montrer ce que cela implique en terme de psychologie et de comportement de William par rapport à d'autre, notamment dans la mesure où le reste du passage montre justement que sa conscientisation était illusoire, en papier mâché. Il y a quelque chose d'inachevé dans ce texte, comme s'il s'arrêtait au frontière de ce qui n'est pas encore tout à fait un lieu commun.

Sissi semble figé dans une inaction, quand à Jean-Pierre Delmas, il est dommage de ne pas exploiter le fait qu'il est justement dans une position d'autorité, et éventuellement de pouvoir. Entre son témoignage et celui de William, la différence est double mais assez mince : elle est celle du temps. Jean-Pierre a grandi dans des époques précédant la prise d'ampleur des réflexions sur le harcèlement, et a eu plus de temps pour fauter.

C'est bien dommage, on a un texte qui n'est pas mauvais, mais l'angle pris et les circonstances amenant le thème empêchent la plume de briller, que ce soit en terme de style ou de narration.

À tout prendre, vous pourriez considérer ce texte comme une première armature en vue d'un écrit de plus d'ampleur ou d'une intégration de réflexion poussées à partir d'ici dans votre autre récit. En rebondissant sur les remarques de Minho, il y aurait de la matière supplémentaire à exploiter.

Au plaisir de vous voir approfondir et écrire.
_________________
AMDG

Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
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Icer MessagePosté le: Sam 21 Oct 2017 15:59   Sujet du message: Répondre en citant  
Admnistr'Icer


Inscrit le: 17 Sep 2012
Messages: 2316
Localisation: Territoire banquise
Citation:
Tout au plus un petit porcelet


https://i.imgur.com/hpS4xTv.jpg
Je... suis... un... petit... porcelet !? HEY !


Citation:
Je n’ai jamais commis la moindre agression sexuelle.


Si ça avait été l'époque, il aurait fini sur Twitter avec #BalanceTonPorc suite à l'épisode #59 XD

Et au passage, une petite réaction vis-à-vis d'Ikorih :


Citation:
Parce que concrètement, on aurait pu prendre n'importe qui à la place des personnages de Code Lyoko, ça passait.


Ah non je suis pas d'accord. N'importe quelle fille n'aurait pu pas assumer le rôle de Delmas. Globalement, le physique de Sissi lui a valu cette nomination. En étant mesquin, on pourrait dire que Tazz contribue lui-même à perpétuer les clichés patriarcaux, puisqu'il prend les bonasses.

Après sur le reste, évidemment, tu surfes sur la hype mais moi ça me plait l'idée de politiser les enjeux, même si pour moi ce texte reste encore un peu trop superficiel (mais je comprends la nécessité d'aller vite cela dit).

La différence de fond qu'à #BalanceTonPorc avec les indignations lambda, c'est que les femmes opèrent ici une alliance de circonstance avec la frange la plus rigoriste de la religion musulmane, qui n'a pourtant jamais été connue pour son respect des droits de la femme, mais qui est malgré tout ravie que ces dames les aide à repérer les porcs qui se dissimulent dans le public, parce qu'ils n'aiment que moyennement être pris pour un jambon. Alors peut-être que les mentalités vont évoluer... Razz

Bon, la prochaine fois, essaye de voir un peu plus grand avec le clash nucléaire USA/Corée du Nord, parce que s'indigner sur la condition de la femme dans des multiples de 140 signes, n'importe qui peut le faire. Disons que je vais considérer ce texte comme un échauffement !

_________________
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« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »

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Tazz MessagePosté le: Mar 24 Oct 2017 21:16   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 13 Juil 2016
Messages: 15
Bonjour à tous, je me permets de répondre à vos commentaires, en vous remerciant d'ores et déjà pour tous les avis formulés ici.

Ce que je peux en tirer, c'est que l'opinion générale est plutôt mitigée, je n'en attendais pas moins pour un premier one-shot, surtout vu la brièveté de Porcinet ne sourit plus. J'ai écrit ce texte non pas simplement pour surfer sur la vague du moment mais plutôt en profiter pour créer un petit effet miroir par rapport à la suite de ma fic qui devrait arriver d'ici peu. C'était donc une écriture plus spontanée, prise sur l'instant, extrêmement moins « calculée » qu'un chapitre classique et je pense que ça ne pouvait que vous sauter aux yeux. Étant donné que l'atteinte à la pudeur féminine est un thème central de Numéro 3 ~ Ruth, un petit background fictif des personnages à ce sujet ne pouvait pas être de trop. C'est pour cela que j'ai gardé les Delmas, et William c'était bonus puisqu'il n’apparaîtra pas dans ma fanfic (sauf bouleversement de scénario extrême qui ne devrait pas arriver).

Donc à la base, c'était ça mon projet : mettre en scène certains événements du passé qui permettraient de mieux comprendre l'attitude présente des persos de la fic. Néanmoins, j'ai par après fait le choix de dépersonnaliser au maximum chaque petit passage pour que tout le monde puisse facilement s'y identifier. C'est bizarre, je l'avoue. Un choix très particulier, certainement. Une erreur, peut-être. Pour ceux d'entre vous qui lisent la fic, l'écho à l'affaire Weinstein et à ce one-shot sera visible dès la prochaine publication.

Icer a écrit:
Bon, la prochaine fois, essaye de voir un peu plus grand avec le clash nucléaire USA/Corée du Nord


http://zupimages.net/up/17/43/verf.jpg
C'est de ce conflit-là que tu veux parler ? Razz


Une fic CL à tendance politique est en cours d'écriture de mon côté, c'est un terrain plutôt miné sur ce forum mais qui me tentait bien et sur lequel je gratte depuis fin juillet...
On en reparle bientôt (2018 sûrement), encore merci à tous !
_________________
http://zupimages.net/up/17/21/kfni.gif
La chair humaine, c'était comme du porc en fin de compte, gras à souhait en fonction de la zone désirée.
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