Pour répondre un peu plus longuement qu'en mode manque de sommeil qui crame mes quelques neurones, ce week-end fut magique
Trajet de 6h de train, passé très vite et pas forcément très intéressant Arrivée un peu en avance à Montparnasse la chance m'a souri vu que j'ai croisé de suite le petit groupe qui attendait la dernière arrivée que j'étais pour éviter de perdre en route l'un des membres de l'IRL Nous voilà donc partis dans l'enfer des transports en commun parisiens, agrémenté d'une petite discussion sur CLE (la seule mention de CL pendant le week-end entier d'ailleurs)
Arrivée au centre, enfin devant le centre, où tout le monde ou presque était déjà là (et hop vingt paires d'yeux sur les cinq huluberlus remontant la rue, les cinq derniers ), s'ensuit la traditionnelle tournée des bisous pour essayer de retenir un minimum de prénom/pseudo (échec total d'ailleurs pour ma part^^), sauf Shaka avec ses béquilles Puis direction le parc pour le pique-nique Très sympa, j'ai même eu le courage de tester la gelée verte bizarroïde avec un goût indéfinissable et...spécial.
L'aprem s'est passée entre des défis divers et variés, notamment un match de foot épique où j'ai personnellement plutôt cherché à me protéger d'un truc rond qui avait une attraction innée pour ma figure qu'à l'envoyer entre les deux sacs qui servaient de poteaux
Discussion avec plein de gens adorables, plein de belles rencontres durant cette aprem, l'ambiance s'est vite détendue et visiblement, nous n'avons pas fait le quart des animations prévues, il me semble
Le soir est arrivé, dîner sur un bout de trottoir pendant que les admins étaient occupés à Dieu sait quoi dans la salle (dire qu'on les attendait pour manger à la base^^) on s'est retrouvés dans cette salle, où il a bien fallu se creuser la tête pour trouver une idée de présentation originale quand le pseudo que tu portes ne dis pas grand-chose à grand-monde Le tournoi des 7 champions fut peut-être un peu long mais a permis de mesurer à quel point certains sont passionnés par la série (et accessoirement, à quel point la mémoire humaine est sélective : certains évènements dans la série d'accord, le numéro et le titre de l'épisode en question...Heuuuuu ) J'ai réussi tant bien que mal à éviter les pouces recouverts de rouge à lèvres de Tyker
Pour la suite de la soirée, je tiens à saluer le fail de Gummy qui a écourté ma partie de loup-garou et surtout changé le cours du destin de nombreux capitalistes en appliquant la potion de mort de la sorcière sur moi au lieu de son destinataire initial (Ikorih si mes souvenirs ne me trahissent pas^^). Mais je tenais à saluer les qualités de l'orateur En discutant avec les uns et les autres autour d'un chocolat chaud (et rassurez-vous, le personnage de maitre Icer est sauf, il n'y que moi qui ait bu un chocolat, Monsieur De Glace s'en est tenu le plus loin possible^^) : musique, études, passions dans la vie. J'ai été plus que agréablement surprise de la manière dont le courant est bien passé avec tous ceux avec qui j'ai discuté (étant plutôt du genre méga timide d'habitude^^) bien que le temps m'ait manqué pour parler à tout le monde. Un grand merci à Immu qui s'est transformé en chat à grands renforts de miauelments très convaincants Je me suis éclipsée à 2h du mat' pour être efficace à la JE le lendemain et non pas en mode zombie après un dernier chocolat, me suis demandée à 5h pourquoi Ellana ronflait si fort (avant de me rendre compte que non, il s'agissait de Gummy ).
Dimanche, (presque) fraiche et dispo pour la journée JE. Ne venant pas trop souvent sur Paris, je voulais en profiter au maximum, j'ai donc filé avec Dudu et Kerian, on a retrouvé les autres un peu plus tard J'ai testé tout un tas de trucs (Dance Dance Revolution, Kingdom Hearts, Tales Of Xillia 2...), récupéré des goodies, mangé un truc japonais plutôt bon (sauf le gingembre à côté^^) partagé mon Bubble Tea avec tous ceux que j'ai croisé le midi (repas de midi à 14h45 bien sûr ), fait une photo avec Ystos de Noob croisé au détour d'un stand, acquis la BO de Bravely Default qui tourne en boucle dans ma voiture... Plus tout ce que j'oublie ! La dédicace de Tatsuro Iwamoto m'est passé sous le nez, mais bon ce fut une super journée quand même. A 16h, on a récupéré tout ceux qui prenaient le RER pour un dernier trajet ensemble. Arrivée chez moi à 1h du matin après un week-end bien rempli
J'ai été très heureuse de vous rencontrer tous et toutes, mettre des visages sur des pseudos connus, en découvrir d'autres. Une seule question demeure : à quand la prochaine ?
EDIT : Et au fait, je ne suis ni blondasse, ni infirmière
J'avais envie de faire un post de 10 km de long... Mais mes petits neurones se remettent doucement de cette IRL de folie, qui se résumera par un petit groupe nominal : oh-my-on-refait-ça-quand-vous-voulez-c'était-un-truc-de-fou.
Merci beaucoup à l'orga, à tout un chacun. C'est le genre de rencontre qui donne envie aux meubles de se remettre à parler (ou en tous cas de venir plus souvent sur Skype^^). J'ai vraiment fait de belles rencontres durant cette IRL, que j'espère consolider durant mes allers-retours sur Paris ou ailleurs cet été
Pour avoir dormi à côté de Léana et PurpleCat, ils sont effectivement restés éveillés longtemps, mais j'ai suivi le doux son de leurs chuchotements A partir de 5h je réponds plus de rien, j'avais replongé dans les bras de Morphée Ellana et Gummy, vous êtes trop mignons, j’ai rien de plus à dire.
Le triangle, on m’en a parlé, j’ai pas vu, enfin presque pas ☺ Je suis un peu bigleuse faut dire. Même chose pour Cyclope et Vivi
Concernant mon propre couple avec Dudu, vous êtes tous cordialement conviés à la galerie des glaces du palais de Versailles samedi prochain à 15h privatisée pour l’occasion pour notre mariage ☺ (oui oui j’assume de priver des milliers de touristes de la galerie des glaces^^) Quitte à se faire troller, autant jouer le jeu jusqu’au bout ☺
Je voterai donc, après moultes hésitations avec l’Amour en miniature, pour Marie et les pieds de Shaka. J’espère surtout qu’ils seront à la hauteur de ton amour ☺
Si la place manquante mentionnée dans les posts ci-dessus est toujours libre, je me ferai un plaisir de la prendre malgré mes deux pieds gauches Sinon, ce n'est pas un souci
Si on peut postuler pour le jury, j'aimerais participer Au vu de mes talents culinaires, il vaudrait mieux que j'évite de participer en tant que cuistot
EDIT : J'essaierai de faire des madeleines si possible juste comme ça, c'est sympa à partager.
Pour ma part, le billet est pris. Venant du Sud, il a fallu composer pour arriver avant midi le samedi comme demandé, ce sera donc arrivée à 11h49 à Montparnasse (train n°8500), impossible d'arriver plus tôt, vu qu'il s'agit du premier train à partir le jour même (départ à 6h du mat', bonjour ! XD !)
Pour le retour, départ à Austerlitz (pourquoi ? Aucune idée...) à 17h52.
Je pense que j'ai tout dit... En tous cas, ça prend forme, c'est chouette
Merci pour cette organisation Shaka. Pour ma part, présence confirmée du samedi (a priori, il y a un train qui arrive juste avant midi à Montparnasse) au dimanche toute la journée (n'ayant jamais mis un pied à la JE, ça fait une super occasion^^). Je ferai passer le paiement par Icer (bien que l'on vienne de la même ville, il parait que j'ai un accent toulousain à couper au couteau, vous voilà prévenus ) En tous cas c'est une super idée que l'on soit nombreux à loger au même endroit
J'ai vraiment hâte d'y être en tous cas, ça va être génial
EDIT : Petite question de logistique... Quid des bagages le dimanche ? Le centre a-t-il une bagagerie ou quelque chose ? Histoire de pas arpenter la JE avec nos valises, si petites soient-elles
Même si peu de gens me connaissent, vous pouvez me rajouter sur la liste (bon sous réserve de trouver un logement pour une nuit, parce que venant du Sud et sans connaissance sur Paris, ça va être un peu sportif à trouver. Mais bon, en cherchant^^). ça fera du bien de pouvoir mettre un visage sur vos pseudos =)
Même si je respecte l'oeuvre du maitre Picasso, j'ai beaucoup de mal à trouver du sens parfois dans ses oeuvres. On dit souvent que dans l'art (moderne ou contemporain, en tout cas lorsqu'il ne correspond plus à la période classique, à l'exception notable du romantisme) l'interprétation du spectateur est primordiale ("qu'est-ce que je vois dans une oeuvre d'art contemporaine ?") et j'ai parfois du mal à trouver du sens. Je ne m'y connais sans doute pas assez, c'est fort probable. Si on regarde le tableau Le violon, je ne trouve qu'il ne rend pas justice à cet instrument. Parce qu'un violon c'est un son mais aussi une harmonie de forme, une couleur définie par le vernis lui-même et le nombre de couches, la parfaite symétrie centrée sur la touche, seulement rompue par la présence de la mentonnière à gauche. Je trouve d'autant plus troublant cette maitrise parfaite de la technique classique qu'il a consciencieusement démonté au fur et à mesure de sa carrière.
Van Gogh... On dit qu'il aurait souffert de dyschromatopsie (un trouble de la vision des couleurs) ce qui donne cette atmosphère si particulière aux tableaux de Van Gogh. A la différence de Picasso, je le crois plus accessible aux néophytes car un certain cadre logique proche de la vie réelle est respecté avant de se fondre dans les méandres de son imagination (si l'on prend la célébrissime chambre de Van Gogh on se rend compte que al perspective n'est pas du tout respectée et c'est pourtant une chambre), et ce cadre permet à chacun de donner une direction dans son interprétation. J'ai eu étant plus jeune un jeu appelé "Mission Soleil" qui consistait à se promener dans les tableaux de Van Gogh modélisés en 3D, permettant au passage de découvrir des détails de ses tableaux : un peu régal !
J'attends les autres avis avec impatience, étant complètement néophyte, il y a sans doute une manière d'interpréter les tableaux de Picasso que j'ignore totalement.
J'ai eu envie de participer à ce sujet, parce qu'il me semble que les anecdotes de chacun peuvent aider tout le monde à ouvrir les yeux.
(blague à part, je rejoins Cyclope, Zéphyr et Baptoou : sans mes lentilles, je suis un vrai danger public. Quel est le jeu super spécial pour embêter un myope : "dis-moi combien j'ai de doigts levés". Quand tu n'y vois rien, c'est juste insupportable. Il y aussi le calvaire de la piscine avec l'école : non seulement tu ne reconnais pas les gens parce que tout le monde en maillot et bonnet ça n'aide pas, mais quand alors la seule chose qui pourrait te permettre de les différencier c'est la couleur des maillots parce que le reste, tu ne le vois pas... Que d'agréables souvenirs)
Zéphyr a cité la définition du handicap dans la loi de 2005. Plus que cela, le handicap résulte de la confrontation d'une limitation d'activité à l'environnement. Je m'explique... On évalue les compétences d'une personne handicapée sur différentes échelles (pardonnez ma formulation affreuse, mais c'est ainsi qu'elle nous a été donnée par notre cours sur le handicap) où l'on va distinguer la capacité et la performance. Par capacité, on entend la vie en milieu adapté/standardisé et par performance, la vie en milieu réel. Sans surprise, lorsqu'un patient est pris en charge dans un service de soin de suite et de réadaptation, on considère que ses capacités sont à 100% de ce qu'elles peuvent être : dans le service toutes les portes sont larges, tout est aménagé. Par contre, quand celui-ci rentre chez lui, bien le bonjour ! Les pièces les moins accessibles à une personne handicapée moteur sont la cave et la chambre (à cause des escaliers le plus souvent) ainsi que les toilettes (c'est pas pour rien que l'on appelle ça le petit coin). Après je me souviens d'un cas présenté par un professeur que nous avons eu un jour : un homme ayant perdu une jambe dans un accident de moto, mais qui a pu par diverses aides, une volonté du tonnerre ainsi un entourage très présent se reconstruire une vie tout à fait normale, aménager son domicile. Et le professeur lui a posé directement la question de comment il vivait le fait d'être handicapé, ce patient lui a répondu qu'il avait un handicap mais qu'il ne se sentait pas handicapé. Il se considérait même comme très autonome. Je trouve que cela fait réfléchir. On pourrait aussi disserter sur le rôle de l'entourage dans l'acceptation du handicap, qui est aussi très important.
J'ai un autre exemple qui me vient à l'esprit. C'est l'histoire d'une jeune fille de 17 ans maintenant, en classe de 4e. Première fois que j'ai eu son père au téléphone, qui m'avait contacté pour que je lui donne des cours particuliers, je n'ai pu m'empêcher de penser "ouille, elle a du redoubler un nombre certain de fois". Et en fait même pas. Pourquoi ? Parce qu'effectivement, vivre une vie normale en ayant que neuf doigts et un avant-bras mesurant 10 cm d'un seul côté, ce n'est pas facile. Parce que lorsque les enfants sont en âge de découvrir la vie, elle a découvert les hôpitaux, les médecins, les douleurs. Et parce qu'en plus du handicap, elle souffre de troubles cognitifs sévères qui font que dès qu'elle est un peu fatiguée ou sujette à une forte émotion elle oublie tout ce qu'elle a appris. Alors on répète, inlassablement. On reprend les tables de multiplication, les opérations, les gros chiffres. On essaye de transformer en béton le sable dont sont constituées les fondations de ses connaissances. Parfois c'est pas facile, parce qu'il faut des trésors de patience quand on remarque qu'elle ne se souvient de rien concernant ce que l'on a pu voir deux jours auparavant, parce qu'il faut des trésors d'imagination pour ré-expliquer les choses de 10 façons différentes. Et pourtant c'est l'une des plus jolies rencontres qu'il m'ait été donné de faire...
Je crois sincèrement qu'être en contact avec une personne handicapée permet de porter un autre regard sur le handicap (on peut être tout à fait tolérant et bien pensant, on aura pas le même regard regard que lorsqu'on le voit de près. On ne pense pas aux choses de la même manière : on essaie de faire plus attention quand on a gaffé en lui demandant si elle aurait des béquilles pour son entorse et qu'elle répond avec un sourire qu'elle ne peut pas vu qu'elle a un bras plus court que l'autre pour reprendre l'exemple que je citais plus haut. Et pourtant cela montre une chose, c'est qu'elle n'est pas définie par son handicap). (j'ai pour projet cet été de partir avec l'association des paralysés de France, j'espère que cela pourra se faire) Et cela permet aussi de se rendre compte que finalement ta petite vie tranquille sans autre problème que de s'être levé du pied gauche ou le complexe du "je peux pas me regarder dans un miroir", face à la sienne, elle est vraiment cool. Et l'ironie dans l'histoire, c'est que cette jeune demoiselle qui aurait 10 000 fois plus de raisons que tout le monde d'être déprimée est la personne la plus optimiste et la plus drôle que je connaisse. ça fait de suite relativiser la mauvaise humeur du "j'ai pas assez dormi" et la petite déprime quand le miroir renvoie une image qui ne nous parait pas assez jolie à notre goût. La formulation d'atab m'a quelque peu surprise : "ces gens qui n'attendent qu'un peu de joie dans leur malheur". On remarque souvent que justement une personne handicapée sera beaucoup plus optimiste qu'une personne sans handicap. Alors peut-être ces personnes ont besoin d'un peu plus de joie que la moyenne mais je ne crois pas du tout au fait qu'elle soit en grande majorité définies par leur malheur.
J'aimerais utiliser son exemple pour discuter un peu de quelque chose que j'ai vu passer : les classes spécialisées. Au départ la norme, elles ont commencé à s'effacer au profit d'une intégration d'élèves handicapés dans une classe classique (HS : j'essaye au maximum d'éviter d'utiliser le mot normal quand je le peux, parce que cela signifie "défini selon une norme" et on ne peut pas dire qu'une personne handicapée n'a pas de norme, c'est simplement que sa norme est différente de celle de la majorité des gens). Soi-disant au départ pour "sensibiliser les élèves à l'acceptation du handicap". Et bien les rares fois où cette petite a parlé de ses années en collège valide, elle en a eu les larmes aux yeux. Parce que tout simplement, loin de favoriser l'intégration (comme charon), cela a favorisé dans son cas un rejet du fait de sa différence, qu'il a fallu apprendre à gérer en plus de son handicap. Et depuis qu'elle est dans ce collège spécialisé, ils ont tous des soucis, des soucis différents, mais ils se comprennent. C'est une véritable libération pour elle. Alors l'intégration oui, mais pas à toute force. Attention cependant, je ne tiens pas à tirer de généralisation abusive, il existe certainement des personnes handicapées parfaitement intégrés au sein de classes valides. Se pose alors le problème de la définition même du handicap : il est personnel et unique. Tout ce qui s'en suit doit l'être aussi.
J'ai eu la chance une fois d'aller organiser un goûter au sein d'un service à l'hôpital qui prend en charge les enfants sur la journée. Des enfants avec ce que l'on appelle des TED (troubles encombrants du développement). Leur programme est aménagé car comportant de nombreux rendez-vous avec les psychiatres de l'hôpital (le grand professeur responsable de ce service nous a fait cours un jour et c'est le genre de personne qui te rappelle pourquoi tu as choisi médecine) et autres séances avec des praticiens spécialisés. Ces enfants n'arriveront jamais jusqu'au bac selon les éducateurs. Après avoir discuté avec l'un d'eux, celui-ci nous a expliqué que le plus dur est en fait pour l'entourage, notamment les parents qui doivent revoir à la baisse leurs ambitions pour leurs enfants. Parce que tout parents rêve de voir son enfant réussir dans la vie, et que lorsque celui-ci souffre d'un TED il est rarissime qu'il arrive à suivre un parcours amenant une réussite classique. Alors on change les objectifs : plutôt que le bac, les parents vont fixer le brevet des collèges qui amènera une formation professionnelle ensuite pour permettre à leur enfant de vivre de manière autonome, et si c'est impossible, on descend encore pour l'accompagner jusqu'au plus haut possible. Parce que la réussite n'est pas un niveau ou un diplôme mais la récompense d'un effort. Et que pour certaines personnes, un effort plus important est demandé pour arriver à quelque chose que la majorité fera plus facilement.
Les éducateurs au sein de ce service d'hôpital de jour m'ont étonnée. Des trésors de patience, de gentillesse et de fermeté, tout un juste équilibre centré sur le jeune enfant qui nécessite plus de temps pour se développer que les autres. Discuter avec eux fut très instructif, ne serait-ce que pour mon futur métier. Ce genre d'expérience permet de montrer que malgré nos sociétés aseptisées (il y aurait moyen de lancer un chouette débat là-dessus) chacun fonctionne selon sa norme. Un éminent neurologue nous a fait cours un jour, et nous a mentionné l'autisme en passant. Il a nous a expliqué sa vision des choses : les autistes ont juste d'autres codes de vie que ceux de la société classique (ils flappent de temps en temps et s'en portent bien; il leur est difficile de regarder les gens dans les yeux lorsqu'ils serrent la main de quelqu'un alors pourquoi les forcer ?). Sauf que vivre en société c'est vivre avec les codes et les usages qui sont parfois un peu durs à suivre lorsque son fonctionnement n'est pas similaire à celui de tout le monde.
Je ne suis pas d'accord avec le fait que tout le monde ait un handicap, je me trompe peut-être. Parce qu'un handicap se doit d'avoir ou d'avoir eu un retentissement sur la vie quotidienne pour être évalué comme tel. Cela rejoint ce que je disais plus haut : si l'environnement est adapté, on ne ressent pas de décalage dans la vie quotidienne, le handicap ne pèse pas.
Les petites eaux font les grandes rivières comme on dit. C'est en changeant son propre regard sur le monde qui nous entoure et les gens qui le composent qu'un jour peut-être nous pourrons tous vivre en harmonie. Qui sait ? (utopie du soir quand tu nous tiens)
Qui dit retour sur le forum dit aussi passage sur le topic de Cher Journal. Je tenais à remercier tous ceux qui ont pris le temps de lire cette fic que ce soit lors de sa publication ou plus récemment, et ceux qui ont posté un petit quelque chose.
En toute honnêteté, l'idée d'une suite me trottait dans la tête, d'autant plus maintenant avec un retour plus régulier sur le forum, ne serait-ce que pour démêler les fils entremêlés lors de ces 18 chapitres. Mais tous ceux qui se sont un jour attelé au défi d'écrire un fic sauront qu'il est bien difficile de reprendre quelque chose abandonné en cours de route. Double problème : comment écrire une fanfic quand on est plus vraiment fan ? Une seule solution : le redevenir (ou du moins essayer). Ainsi donc, une suite est programmée mais elle nécessitera d'abord une intégrale de CL pour me remettre dans le bain. N'ayant pas beaucoup de temps, il va falloir ruser. Donc une suite oui, mais pas tout de suite...
Je tenais à poster ceci, ne serait-ce que pour répondre aux messages précédents...
A propos des diverses options suggérées par Shaka :
- Le faire mourir... Même suggéré, j'y crois pas une seconde. On est dans un dessin animé. Le cliché le plus commun le tranformerait un "un peu moins méchant" (à défaut de gentil) suite à une scène pleine d'émotion dans laquelle il se repentirait. Double bonus : s'il n'y qu'une saison, tout est bien qui finit bien, s'il y en a une autre : "mwahahaha ! vous me croyiez vraiment devenu gentil ? Sauf qu'entre les deux saisons je suis allé faire un tour et j'ai réfléchi et j'ai absolument pas supporté de me faire mettre à terre par une bande d'ados boutonneux (ou du moins qui devraient l'être)"... So natural ! Après, je suis peut-être légèrement sarcastique, et ne demande qu'à avoir tort.
- En taule ? C'est curieux mais j'y crois pas non plus. Plus sérieusement un super gros méchant qui est resté planqué tout ce temps, qui a échappé à tous les contrôles finirait en prison comme un vulgaire délinquant de la route ou un meutrier ? Mmmmmmh... A moins d'une fin de saison terrible, je ne vois même pas pour l'instant quels seraient les motifs pour l'y envoyer. Objectivement, il n'a pour l'instant (encore) rien fait à part envoyer ses sbires dans un coin virtuel pour zigouiller une bande d'ados dans un jeu vidéo à taille réelle. On suppose que son but est de faire du mal au monde entier sauf que pour l'instant, on en sait trop rien. Tiens et si on se gourrait complètement et que ce n'était pas du tout son but ? Piste scénaristique à creuser (ou pas)
- La fuite... Ouiiiii ! Bénéfice de fin ouverte, et puis franchement le super méchant qui disparait et plus personne ne trouve sa trace jusqu'à la saison suivante, n'est-ce pas la classe ?
- Dans la nature avec ses remords ? Qui sait de quoi un bon gros super méchant assoiffé de vengeance est capable ? Rien ne l'empêchera de changer de pays et de recommencer depuis un autre endroit. A moins de lancer un mandat international contre lui
Problèmes d'audience avec CLE ? C'est drôle, j'ai toujours eu du mal avec ces grosses coupures, je vois pas l'intérêt ! Plus elles sont longues plus il y a de risques que le public passe à autre chose, en particulier un jeune public comme celui visé par CLE. Pour le noeud avec les audiences, si c'est vrai, c'est dommage, même si on peut espérer que la deuxième partie de saison relève le niveau et les fasse rebondir, si elle suit la direction engagée...
Tout le monde en place, on va procéder aux derniers tests de micro avant le direct.
"un, deux, un, deux, ça marche ? Vous êtes sûrs ?"
"On est bon ! Tout roule ! Direct dans 2 minutes !"
Dernier ballet de maquilleurs et coiffeurs, dernier époussetage de caméra (au cas où un grain de poussière aurait eu l'idée saugrenue de venir se mettre là), extinction des lumières en-dehors du plateau lui-même et... c'est parti !
*générique un peu pourri, mais pas trop quand même*
PRESENTATEUR : Bienvenue à tous pour notre numéro de "En Direct Du Petit Micro" (oui je sais c'est assez pourri comme nom, mais j'ai pas pu trouver mieux) Nous accueillons ce soir une nouvelle recrue... En fait pas si nouvelle que ça mais je la laisserai vous en parler d'elle-même, je vous demande de réserver un accueil chaleureux à Kay !
La caméra se tourne vers une jeune fille assise en face tandis que le public applaudit poliment.
PRESENTATEUR : Bonsoir Kay ! Bienvenue parmi nous ! Comme vous le savez, la tradition du Petit Micro est de soumettre ses invités à une petite série de questions, afin d'apprendre à vous connaitre. Même si vous faites partie de cette communauté depuis quelques temps déjà, peu de gens vous connaissent... Commençons tranquillement, pourquoi "Kay" ? "Key" j'aurais compris à la rigueur, vu ce que vous avez dans les cheveux, mais Kay ?
KAY : Bonsoir et avant tout merci de m'avoir invitée. Pourquoi Kay ? Vous connaissez peut-être, pour les amateurs de jeux vidéos, la série de jeux sur DS des Ace Attorney avec Phoenix Wright. Il se trouve qu'un spin-off a été réalisé, mettant en scène le procureur Miles Edgeworth, et son assistante ("Legendary Great Thief" auto-proclamée) s'appelle Kay Faraday, je lui ai juste piqué son prénom.
PRESENTATEUR : Nous en déduisons donc que vous aimez les jeux vidéos. Avez-vous d'autres passions dans la vie ?
KAY : Plus d'une ! La musique (violoniste depuis plus de 10 ans), les livres (bien que mes études consomment la plupart de mon temps), voir mes amis, rencontrer des gens...
PRESENTATEUR : Parlez-nous un peu de vous... Quel âge avez-vous ? D'où venez-vous ?
KAY : J'ai 20 ans et j'habite en France. Je suis actuellement en 2e année de médecine dans une des nombreuses facs de médecine de France (non vous ne saurez pas laquelle). J'aime vraiment mes études même si certains domaines sont plus intéressants que d'autres...
PRESENTATEUR : Oh c'est intéressant ! Savez-vous ce que vous souhaiteriez faire déjà ?
KAY : J'ai bien quelques idées. Neurologie, Neurochirurgie, chirurgie plastique reconstructrice... Mais je connais si peu de choses par rapport à l'éventail des possibles...
PRESENTATEUR : Fan de Code Lyoko ?
KAY : Je redoutais votre question... Je ne serai pas là si je n'aimais pas Code Lyoko. Je pense que fan est un bien grand mot, je l'ai été mais ma Lyokopassion, comme j'avais coutume de l'appeler, a disparu depuis bien longtemps (mes études se sont mises en travers du chemin notamment. J'ai cependant ouï dire qu'une intégrale du DA se ferait bientôt). Donc fan non, mais je suis de loin CLE et les nouvelles. J'ai aussi rencontré des gens chouettes grâce à ce forum envers lequel j'ai toujours gardé une tendresse particulière (certains anciens me reconnaitront peut-être)... Je me définirai plutôt comme "jamais partie passée dans l'ombre", j'ai arrêté de poster tout en suivant ce forum et son évolution. Il est bien agréable de voir tout ce regain d'activité suite à l'arrivée de CLE d'ailleurs...
PRESENTATEUR : D'ailleurs, votre avis sur CLE ?
KAY : Je me réserve pour répondre dans les sujets appropriés et ne pas tout dévoiler ici !
PRESENTATEUR : Je comprends tout à fait. Parlez-nous un peu de votre activité au sein de la communauté...
KAY : A l'époque où j'étais membre active, j'avais une fanfic (qui n'a pas survécu à la fin de ma Lyokopassion même si je commence doucement à envisager une suite, ne serait-ce que pour ne pas la laisser en l'état) et une galerie (Photofiltre n'a pas survécu au passage sous Mac). A dire vrai, j'aspire aujourd'hui simplement à rejoindre cette communauté.
PRESENTATEUR : Quels sont vos qualités et vos défauts ?
KAY : Je laisse le soin aux gens de se faire leur propre idée, il est parfois mieux de ne pas chercher à influencer le jugement des gens.
PRESENTATEUR : Voilà une bien juste parole ! Un petit mot pour la fin ?
KAY : Merci de votre accueil en tous cas et à une prochaine fois j'espère...
PRESENTATEUR : Je n'en doute pas ! (se tourne vers la caméra) Sur ce, mesdames et messieurs il en me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne soirée et vous donner rendez-vous demain pour un nouveau numéro de "En Direct Live Du Petit Micro"
Nous voilà donc partis dans l'enfer des transports en commun parisiens, agrémenté d'une petite discussion sur CLE (la seule mention de CL pendant le week-end entier d'ailleurs)
), s'ensuit la traditionnelle tournée des bisous pour essayer de retenir un minimum de prénom/pseudo (échec total d'ailleurs pour ma part^^), sauf Shaka avec ses béquilles 
Puis direction le parc pour le pique-nique 
Le tournoi des 7 champions fut peut-être un peu long mais a permis de mesurer à quel point certains sont passionnés par la série (et accessoirement, à quel point la mémoire humaine est sélective : certains évènements dans la série d'accord, le numéro et le titre de l'épisode en question...Heuuuuu 
