Salut tout le monde, ici fireinpyjama enfin de retour sur le forum après une longue absence (j'essaierai de passer plus souvent à l'avenir, c'est promis).
Alors, voilà, je me posais une question absolument idiote mais qui a le mérite d'être posée par un potentiel futur GNiste. Est-ce que quelqu'un saurait quel est le nom exact des espèces de "ceintures de jambe" que XANA-William porte dans la série originale ? (On les voit bien sur cette image)
Parce que comme dit, si je veux passer une commande pour des pièces d'armure pour du jeu de rôles grandeur nature (ou GN), ce serait pas trop mal de fournir le terme exact à l'artisan qui me les ferait...
Merci d'avance pour la réponse, que les pancakes soient avec vous,
fireinpyjama
Note de Belgarel, généreusement retransmise :
Spoiler
À l'avant de la scène s'allume une rangée de flammes. Fireinpyjama sursaute violemment, frôlant la crise cardiaque. Dans un coin, coté cour, un corbeau ricane. Le déléguée de la Thaïlande s'avance sur la scène. Ou la délégué, on sait pas bien.
« Mais qu'est-ce que c'est encore que… »
À peine ces mots apparaissent-ils qu'un buisson d’amarante traverse la scène, poussé par un souffle de vent. Ce qui refroidit considérablement l'oratrice. Celle-ci se reprit néanmoins.
« D'un commun accord, les membres de ce forum ont jugé ce topic magnifique. Aussi ont-ils décidé de le laisser indemne.
Il est, en effet, estimé que si une réponse, ou même une piste de réflexion, était offerte à l'auteur dudit topic, ce dernier, ayant eu sa réponse, risquait bien de ne jamais revenir.
Soucieux de garder ses membres actifs, le staff de CodeLyoko.fr recommande conséquemment une politique d'intervention minimale des membres. »
L'oratrice se tut. Et pourtant, tout ne semblait pas encore terminé. Soudain, quelque chose sembla lui revenir en mémoire. Elle se précipita dans les coulisses, et en revint avec un oreiller dans les bras
« Oh, et Thran m'a dit de te donner ça ! »
Belgarel lança pillowpet à fireinpyjama, qui le réceptionna non sans surprise. Malheureusement, ce dernier s'était enflammé au contact des feux de la rampe.
Salut ! Alors, j'ai réussi à régler mon problème, rien qu'en achetant le jeu (et oui, pour les petits malins comme moi qui pensait que c'était mieux en version crackée, ben vous avez tort). J'ai visité rapidement les différents territoires, et sérieusement je trouve ton serveur super cool.
Bref, je pense que tu peux considérer avoir un nouveau membre^^
Et voilà. J'ai enfin réussi à finir cet épilogue. Oui, seulement maintenant, je sais, je suis un peu nul...
Bref, pour te répondre, Icer, moi aussi je me suis rendu compte de mes incohérences. Et j'en suis aussi attristé, si ce n'est plus, que toi. Je pense que je referais une troisième version plus tard, à tête reposée.
Sinon, eh bien voilà, je vous offre enfin les épilogues de cette fic. Je tiens à vous rappeler qu'il y aura une suite à I Need a Hero : Reloaded, intitulée Code Lyoko - Reboot, et qui sera disponible sous peu.
Sur ce, sans vous faire attendre plus longtemps, je vous sers ce... testament ? Non, plutôt cette fin en soi, car on pourrait croire que ces épilogues puissent être la véritable fin de la fan-fiction. Donc voilà, je vous propose directement l'épilogue officiel.
Spoiler
Epilogue – Adieux et rencontres (version officielle)
Je sentais mon corps se dérober sous mon poids. Je ne comprenais pas vraiment comment je pouvais être épuisé, ni comment ces migraines avaient pu m’atteindre. Mon crâne résonnait comme Big Ben dans le clocher de la cathédrale de Westminster. C’est alors, en le voyant, que tout me revint à l’esprit.
Il n’était pas là. Alors que je l’avais vu se dévirtualiser en même temps que moi, il n’était pas là. Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer ?!
Le monte-charge s’ouvrait sous mes yeux embués. Alors comme ça on n’a pu me rematérialiser qu’après la mission ? Weird… La tâche fuchsia des cheveux d’Aelita courait vers moi, tandis que Jérémie se dirigeait vers le scanner dans lequel il devait réapparaître. Il était désemparé. Cette fois j’en étais sûr. Je ne l’avais pas ramené parmi nous. Alors que la fille de Franz Hopper se penchait sur moi, je sombrais dans un sommeil sans rêve, agité par la rage et la stupeur.
Je me réveillais allongé sur mon lit, à l’internat. Les fenêtres étaient fermées, les volets clos. Un coup sourd à ma porte finit de me faire émerger de ma torpeur. Odd et Ulrich étaient entrés les premiers, suivis de près par Yumi, William et M. et Mme Einstein. Je me levais, étirant mes membres courbaturés.
« Alors, comment tu te sens ?, me lança le petit génie.
- Où est-ce qu’il est ?, demandais-je d’un ton inquiet.
- Yann, je suis désolé, mais..., commença Jérémie.
- OÙ EST-CE... QU’IL EST ?!, répétai-je en hurlant, près à frapper mon meilleur ami.
- On ne sait pas ce qui s’est passé. Il est tombé dans la Mer Numérique, Yann... Je suis désolée », finit Aelita d’un ton qui se voulait apaisant.
Je les congédiais en claquant la porte, furieux contre eux, et surtout contre moi-même. J’étais sûr pourtant de l’avoir dévirtualisé... Alors comment se faisait-il qu’il ne soit pas là, en train de dormir sur ma chaise de bureau ?! Je me murais dans un mutisme qui ne me ressemblait pas. J’avais pris une décision : jamais je ne sortirais de cette chambre tant que je n’aurais pas trouvé un moyen de ramener Lloyd.
Mais finalement, ma résolution vacilla, au bout de deux heures. Je m’étais rendu compte que mon comportement était ridicule. Si je souhaitais avoir des réponses, je n’y arriverais qu’avec mes amis. J’ouvris la porte, et tout le monde entra. Apparemment, ils m’avaient attendu depuis tout ce temps.
Et ainsi nous parlions de lui, avant de passer à ce qui aurait sans doute été notre dernière mission. J’avais découvert que William avait éclaté des sortes de crocodiles, les Kaïmans, planqués dans un lac d’eau stagnante, avant de se prendre un coup de pince de Skorpion.
Alors qu’il avait volé sur plusieurs mètres, Odd lui tendit la main tandis que le Combattant pendait au-dessus de la Mer Numérique, et Aelita avait détruit le monstre à grands coups de champ de force. Pendant ce temps, Yumi manœuvrait le Skid vers la tour la plus proche, couverte par un Odd plutôt efficace.
Soudain, un immense fracas partit de la Mer Numérique, semblable à un hurlement, et le reste des monstres du territoire explosèrent ensemble. Ils se firent tous les quatre translater simultanément à Sydney, quand lui et moi nous dévirtualisâmes mutuellement. Au lieu de détruire le Super Calculateur hôte du Réplika Marais, ils avaient lancé un formatage des données, car sa destruction ne serait pas passée inaperçue dans l’université la plus prestigieuse d’Australie.
Simultanément, Jérémie avait réussi à mettre notre rematérialisation en suspens, nous laissant sous forme de données latentes, le temps de décrypter le virus qu’il m’avait injecté deux mois auparavant.
Au final, la mission avait été un succès, mis à part la plus grosse frayeur de toutes les vies de mes amis. Frayeur dont j’étais malheureusement la cause.
« Tu nous refais plus jamais un coup pareil ! », m’avait lancé Yumi en me donnant un coup de poing dans l’épaule gauche.
C’est vrai que se rendre intangible pour entrer dans le corps d’un sbire de XANA n’était pas la chose la plus intelligente que j’ai faite dans ma vie, mais l’idée m’avait parue bonne, sur le coup… Et le résultat était là : je l’avais libéré.
« Mais finalement, tout ne s’est pas passé comme prévu... Tu l’as bien libéré de l’emprise de XANA, mais il a activé ta Transparence sur lui quand tu devais le dévirtualiser. Et il a fini dans la Mer Numérique... »
Tout le monde garda le silence aux paroles d’Einstein.
« Par contre, faut qu’on fasse un dernier tour à l’usine…, annonça mon meilleur ami après un certain temps. Je n’ai pas eu le temps de vérifier si l’antivirus a bien marché. Et après, on éteint le Super Calculateur une bonne fois pour toutes. »
J’acquiesçai en silence. Au fond, Jérémie avait raison. Il fallait qu’on en finisse. Tourner la page, malgré le deuil que je devrais à nouveau porter. On avait amputé XANA d’un de ses membres les plus importants et détruit son dernier Réplika. Il n’y avait plus aucune raison pour qu’il revienne nous mettre des bâtons dans les roues.
Une fois à l’usine, Jérémie prit une dernière fois place sur le fauteuil devant les trois écrans d’ordinateur. Il alluma la caméra et prit la parole.
« Samedi 3 novembre 2006. Ça y est. Nous allons enfin mettre un terme à notre ancienne vie. Cet après-midi, nous allons éteindre à nouveau le Super Calculateur. Comme quelqu’un l’avait dit l’an dernier, « nous avons des échecs et des réussites. Des heures de colles et des heures de gloire. Il y a eu la vie avec Lyoko. Désormais, il y aura la vie sans… » Nous n’avons plus rien à faire sur Lyoko. XANA ne reviendra pas tenter d’asservir le monde… Coupez. Rideau. Ceux-ci sont les derniers mots d’un ancien Lyoko-guerrier. »
Puis il effectua la commande d’arrêt de la webcam.
Je descendis descendîmes jusqu’à la salle des scanners. Les trois immenses tubes métalliques, interfaces avec l’ordinateur quantique, allaient me manquer, en fin de compte. Je me plaçais devant l’un d’eux, mais m’arrêtais brusquement… Non, nous n’allions pas détruire Lyoko. Pas si vite.
« Jérémie, virtualise-moi sur le Cinquième Territoire…
- Mais… Je devais juste vérifier si j’avais bien réussi à te retirer le virus. Pourquoi tu veux y retourner ?
- J’ai un dernier truc à faire. Enfin… Lloyd et moi avons un truc à y faire. »
Une fois dans la voûte céleste, l’interface s’ouvrit devant moi. Je tapais dessus comme j’avais vu Aelita le faire si souvent. Une photo y apparut. Une photo de nos parents, oncle Allan et nous deux. Dessus, j’y écrivis tout simplement :
In memoriam. Allan Barett (1957 – 2006), Lloyd Beckett (1990-2006). Rest in Peace.
Là, une sphère lumineuse prit place à ma droite. Lloyd venait de me rejoindre.
« Désolé, frangin... Tu sais très bien que c’était la seule solution. Je n’ai plus rien qui me rattache au monde réel : je suis censé être mort, et depuis ce temps à vivre sur Lyoko, je m’y suis lié. Encore désolé. J’espère que tu comprendras mon geste... »
Cette image d’une famille réunie restera gravée à jamais dans les disques durs du Super Calculateur, de même que celle d’Aelita et de Franz Hopper, ensemble avec Anthéa.
J’entonnais une chanson, les larmes aux yeux. Lloyd me suivit pour les back-vocals.
As time passes by, direction unknown
You've left us now but we're not alone
Before you know it your cups overflown
You measured no one that I've ever known
And it's quite alright
And goodbye for now
Just look up to the stars
And believe who you are
Cause it's quite alright
And so long, goodbye
We always knew that it'd come to this
It's times like this I forget what I miss
Matters of heart are hard to address
Especially when yours is full of emptiness
And it's quite alright
And goodbye for now
Just look up to the stars
And believe who you are
Cause it's quite alright
And so long, goodbye
As time passes by, direction unknown
You've left us now but we're not alone
Before you know it your cups overflown
You measured no one that I've ever known
And it's quite alright
And goodbye for now
Just look up to the stars
And believe who you are
Cause it's quite alright
And so long, goodbye.
Une fois notre recueillement achevé, ma gorge finit de se nouer. Tous les événements de ces derniers mois m’avaient fait oublier ma tristesse et ma solitude. Mais malgré tout, je m’étais fait de nouveaux amis, et, par-dessus tout, j’avais retrouvé ma famille. Mais cette famille, je venais à nouveau de la perdre, et ce pour toujours.
Jérémie me rematérialisa, et aussitôt nous nous rendions dans la salle du Super Calculateur. Mais avant qu’Einstein n’abaisse le levier, je me raclais la gorge.
« Oui Yann ? Tu veux dire quelque chose ?
- Oui… Il faut que je le dise...
« Dans la vie, il y a les joies et les peines. Il y a les pleurs et les blessures. Les coups bas, les gens qui nous poignardent dans le dos, les croche-pieds.
« Mais au fond, la vie continue. Chaque jour, nous surmontons des épreuves. Chaque jour, nous allons de l’avant. Chaque jour, on en ressort grandis…
« Et nous ne pourrons jamais oublier notre ancienne vie, tant les souvenirs sont grands pour qu’on puisse les oublier. Lyoko est ancré en nous, on ne peut rien y faire. Mais chaque chose a une fin…
« It’s been fun… But we won’t come back… »
À mesure que je discourais, je me rapprochais de Jérémie, et quand j’eus fini mon speech, ce fut moi qui éteignis l’ordinateur quantique. Avec une boule au fond du cœur.
* * *
Depuis ces trois ans, je n’ai toujours pas réussi à ramener Lloyd. Mais je l’ai tout de même retrouvé à plusieurs reprises. Qui sait, peut-être que ma vie est aussi liée à Lyoko que la sienne ?
Je suis entré en école d’ingénieurs, option électronique quantique. J’ai décidé de reprendre les travaux d’oncle Allan et de Franz Hopper. Pour Lloyd. Pour mes amis. Pour la science. Non, en fait, la dernière phrase est inutile, mais je trouvais ça marrant de la poser, comme ça.
XANA est revenu, lui aussi. Mais pas forcément tout le temps de la façon dont on pourrait l’imaginer. Oui, il est revenu. Mais les Lyoko-Guerriers eux aussi étaient là pour l’accueillir.
Ainsi s’achèvent les Mémoires d’un Cyborg.
FIN
Et voilà pour la version officielle. Ensuite, la version alternative est surtout pour les adeptes de happy end. Sur quoi, je vous l'offre sans tarder.
Spoiler
Epilogue – Adieux et rencontres (version alternative)
Je sentais mon corps se dérober sous mon poids. Je ne comprenais pas vraiment comment je pouvais être épuisé, ni comment ces migraines avaient pu m’atteindre. Mon crâne résonnait comme Big Ben dans le clocher de la cathédrale de Westminster. C’est alors, en le voyant, que tout me revint à l’esprit.
Il portait un vieux pull démodé gris, un T-shirt rouge, et son jean noir était soit troué, soit déchiré. Tous ses habits étaient trop petits pour lui, ce qui m’arracha un sourire. Ses longs cheveux auburn, qui n’avaient pas croisés de paire de ciseaux depuis un bon bout de temps, lui tombaient au creux du dos. Son corps était presque squelettique, et sa peau était pâle de n’avoir pas vu la lumière du jour depuis longtemps. Il portait une légère cicatrice sur la hanche gauche, et ses chaussures gisaient, d’au moins trois pointures trop petites, à côté de lui. J’étais heureux, car il avait enfin retrouvé le monde qui était le sien.
Le monte-charge s’ouvrait sous mes yeux embués. Alors comme ça on n’a pu me rematérialiser qu’après la mission ? Weird… La tâche fuchsia des cheveux d’Aelita courait vers moi, tandis que Jérémie se dirigeait vers lui. Cette fois j’en étais sûr. Je l’avais bien ramené parmi nous. Alors que la fille de Franz Hopper se penchait sur moi, je sombrais dans un sommeil sans rêve.
Je me réveillais allongé sur mon lit, à l’internat. Lui, il dormait encore sur ma chaise de bureau. Un coup sourd à ma porte finit de me faire émerger de ma torpeur. Odd et Ulrich étaient entrés les premiers, suivis de près par Yumi, William et M. et Mme Einstein. Je me levais, étirant mes membres courbaturés.
« Alors, comment tu te sens ?, me lança le petit génie.
- À la fois complètement vide, et étrangement plein, m’entendis-je dire. Ça fait du bien de le voir ici, en train de dormir… », finis-je d’expliquer en le pointant d’un signe de tête.
Et ainsi nous parlions de lui, avant de passer à ce qui aurait sans doute été notre dernière mission. J’avais découvert que William avait éclaté des sortes de crocodiles, les Kaïmans, planqués dans un lac d’eau stagnante, avant de se prendre un coup de pince de Skorpion.
Alors qu’il avait volé sur plusieurs mètres, Odd lui tendit la main tandis que le Combattant pendait au-dessus de la Mer Numérique, et Aelita avait détruit le monstre à grands coups de champ de force. Pendant ce temps, Yumi manœuvrait le Skid vers la tour la plus proche, couverte par un Odd plutôt efficace.
Soudain, un immense fracas partit de la Mer Numérique, semblable à un hurlement, et le reste des monstres du territoire explosèrent ensemble. Ils se firent tous les quatre translater simultanément à Sydney, quand lui et moi nous dévirtualisâmes mutuellement.
Au lieu de détruire le Super Calculateur hôte du Réplika Marais, ils avaient lancé un formatage des données, car sa destruction ne serait pas passée inaperçue dans l’université la plus prestigieuse d’Australie.
Simultanément, Jérémie avait réussi à mettre notre rematérialisation en suspens, nous laissant sous forme de données latentes, le temps de décrypter le virus qu’il m’avait injecté deux mois auparavant.
Au final, la mission avait été un succès, mis à part la plus grosse frayeur de toutes les vies de mes amis. Frayeur dont j’étais malheureusement la cause.
« Tu nous refais plus jamais un coup pareil ! », m’avait lancé Yumi en me donnant un coup de poing dans l’épaule gauche.
C’est vrai que se rendre intangible pour entrer dans le corps d’un sbire de XANA n’était pas la chose la plus intelligente que j’ai faite dans ma vie, mais l’idée m’avait parue bonne, sur le coup… Et le résultat était là : je l’avais libéré.
« Par contre, faut qu’on fasse un dernier tour à l’usine…, annonça mon meilleur ami. J’ai pas eu le temps de vérifier si l’antivirus a bien marché. Et après, on éteint le Super Calculateur une bonne fois pour toutes. »
J’acquiesçai en silence. Au fond, Jérémie avait raison. Il fallait qu’on en finisse. Tourner la page. On avait amputé XANA d’un de ses membres les plus importants et détruit son dernier Réplika. Il n’y avait plus aucune raison pour qu’il revienne nous mettre des bâtons dans les roues.
Il bougea sur la chaise. Ce mouvement simple me fit me rendre compte d’une chose, que j’avais oubliée pendant deux mois. Nous étions tous les deux orphelins. Il n’avait donc nulle part où aller. Et comme il était censé être… Il fallait que je trouve une combine pour qu’il puisse rester à Kadic.
« On n’aura qu’à faire comme pour Aelita, répondit William en écho à mes pensées. Ton oncle… » Sa voix se tut, mais j’avais compris ce que l’ex-XANA-guerrier voulait m’expliquer. J’allumais mon ordinateur et l’imprimante sur mon bureau. Bientôt le lycée Kadic connaîtrait Lloyd Barett, mon cousin australien.
Une fois à l’usine, Jérémie prit une dernière fois place sur le fauteuil devant les trois écrans d’ordinateur. Il alluma la caméra et prit la parole.
« Samedi 3 novembre 2006. Ça y est. Nous allons enfin mettre un terme à notre ancienne vie. Cet après-midi, nous allons éteindre le Super Calculateur. Comme quelqu’un l’avait dit l’an dernier, « nous avons des échecs et des réussites. Des heures de colles et des heures de gloire. Il y a eu la vie avec Lyoko. Désormais, il y aura la vie sans… » Nous n’avons plus rien à faire sur Lyoko. XANA ne reviendra pas tenter d’asservir le monde… Coupez. Rideau. Ceci sont les derniers mots d’un ancien Lyoko-guerrier. »
Puis il effectua la commande d’arrêt de la webcam.
Lloyd et moi descendîmes jusqu’à la salle des scanners. Les trois immenses tubes métalliques, interfaces avec l’ordinateur quantique, allait me manquer, en fin de compte. Je me plaçais devant l’un d’eux, mais m’arrêtais brusquement… Non, nous n’allions pas détruire Lyoko. Pas si vite.
« Jérémie, virtualise-nous sur le Cinquième Territoire…
- Mais… Je devais juste vérifier si j’avais bien réussi à vous retirer le virus. Pourquoi tu veux y retourner ?
- J’ai un dernier truc à faire. Enfin… Lloyd et moi avons un truc à y faire. »
Une fois dans la voûte céleste, l’interface s’ouvrit devant nous. Je tapais dessus comme j’avais vu Aelita le faire si souvent. Une photo y apparut. Une photo de nos parents, oncle Allan et nous deux. Dessus, j’y écrivis tout simplement
In memoriam. Allan Barett (1957 – 2006). Rest in Peace.
Cette image d’une famille réunie restera gravée à jamais dans les disques durs du Super Calculateur, de même que celle d’Aelita et de Franz Hopper, ensemble avec Anthéa.
J’entonnais une chanson, la larme à l’œil. Lloyd me suivit pour les back-vocals.
As time passes by, direction unknown
You've left us now but we're not alone
Before you know it your cups overflown
You measured no one that I've ever known
And it's quite alright
And goodbye for now
Just look up to the stars
And believe who you are
Cause it's quite alright
And so long, goodbye
We always knew that it'd come to this
It's times like this I forget what I miss
Matters of heart are hard to address
Especially when yours is full of emptiness
And it's quite alright
And goodbye for now
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And believe who you are
Cause it's quite alright
And so long, goodbye
As time passes by, direction unknown
You've left us now but we're not alone
Before you know it your cups overflown
You measured no one that I've ever known
And it's quite alright
And goodbye for now
Just look up to the stars
And believe who you are
Cause it's quite alright
And so long, goodbye.
Une fois notre recueillement achevé, ma gorge finit de se nouer. Tous les événements de ces derniers mois m’avaient fait oublier ma tristesse et ma solitude. Mais malgré tout, je m’étais fait de nouveaux amis, et, par-dessus tout, j’avais retrouvé ma famille.
Jérémie nous rematérialisa, et aussitôt nous nous rendions dans la salle du Super Calculateur. Mais avant qu’Einstein n’abaisse le levier, je me raclais la gorge.
« Oui Yann ? Tu veux dire quelque chose ?
- Oui…
« Dans la vie, il y a les joies et les peines. Il y a les pleurs et les blessures. Les coups bas, les gens qui nous poignardent dans le dos, les croche-pieds.
« Mais au fond, la vie continue. Chaque jour, nous surmontons des épreuves. Chaque jour, nous allons de l’avant. Chaque jour, on en ressort grandis…
« Et nous ne pourrons jamais oublier notre ancienne vie, tant les souvenirs sont grands pour qu’on puisse les oublier. Lyoko est ancré en nous, on peut rien y faire. Mais chaque chose a une fin…
« It’s been fun… But we won’t come back… »
À mesure que je discourais, Lloyd se rapprochait de Jérémie, et quand j’eus fini mon speech, ce fut lui qui éteignit l’ordinateur quantique. Il semblait soulagé.
* * *
« Chers élèves, je vous présente Lloyd Barett, le cousin d’un élève de seconde B. Il est australien et a quelques problèmes à s’exprimer en français. Sinon, son père vient tout juste de nous quitter, donc je vous prie de bien vouloir respecter son deuil… »
Un garçon aux cheveux auburn en bataille, les yeux d’un bleu azur caractéristique et portant un hoodie noir sur un jean noir se tenait devant la classe des troisièmes B, à la gauche du proviseur Delmas. Il aurait sans doute du mal à s’adapter à sa nouvelle vie.
Le nouveau se dirigea vers une table derrière deux filles, l’une à la peau pâle et aux cheveux rouges coiffés en deux couettes, et l’autre à la peau hâlée et dont les cheveux étaient tressés. Mme Meyer se retourna vers le tableau.
« Diop, Solovieff, je compte sur vous pour qu’il s’intègre bien. Faites bien attention à lui… »
Et voilà, il est maintenant temps de vous montrer la surprise que je vous avais annoncée.
Mais que de baston et de sentiments dans ce chapitre ! Tu as très bien décris les actions (même si un peu plus descriptifs pour le paysage du "Réseau Blanc" aurait été sympa [je sais, je chipote]), et le coup de la puce aurait pu être prévisible si tu ne nous avait pas mené en bateau jusque là. Et un rebondissement, un !
Je ne sais pas trop si Odd va à nouveau être avec Léopold... D'un côté, il y a les raisons énumérées plus haut. Mais d'un autre côté... Eh ben, avec ce qu'ils ont tous les deux vécus ensemble, je ne vois pas les raisons d'un éternel rejet.
Réconciliation. Mais c'est quand même un peu moche pour Ulrich, lui qui venait juste de pardonner à Jérémie. Mais je m'y attendais, venant de toi et aussi parce que tu me l'as dit sur Skype....
Autrement, je t'ai mis les diverses fautes sur Skype (oui, j'ai Pika dans mes contacts sur Skype)
Plus que 5 chapitres. *snif snif... Passez-moi un Kleenex. Snurfl... Merci* C'est dommage. Mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin. Et te connaissant, tu vas faire un magnifique bouquet final. Donc bonne chance.
P.S. : bizarre, que Kiichi puisse contrôler la glace sans même être translatée. Ç'aurait expliqué le coup de la faux... Normal ?
Je trouve enfin le temps de commenter ta fic. Sérieusement, je trouve ta suite encore plus épique que les précédentes, malgré le manque d'action. Mais je ne t'en tiens pas rigueur, car tu maîtrises parfaitement les sujets psychologiques.
Place aux corrections que je peux te proposer.
"saute d'humeur" -> il faudrait rajouter un "s" à "saute", parce qu'ils n'ont pas une qu'une seule saute d'humeur
"fougue jeunesse" -> "fougueuse jeunesse"
"où on" -> "où l'on", simple amélioration grammaticale plutôt inutile mais qui assouplit la lecture
"resta las" -> tu ne voulais pas plutôt écrire "resta là" ?
"la paire de scientifique" -> vu qu'il s'agit d'un groupe, "scientifique" prend un "s"
"Ils gravèrent les décombres" -> là, il s'agit du verbe "gravir", et non du verbe "graver"
"le seul à payer les aventures qu'ils venaient de vivre" -> alors là, tu as plusieurs options. Soit tu mets "le seul à payer pour (...)", soit c'est "le seul à payer le prix des aventures (...)". À toi de choisir.
"son bracelet se mit à reluire" -> non, là, le bracelet luit, mais ne reluit pas...
Pour ce qui est de ta dernière partie de chapitre, je n'ai rien noté, mais je t'avais déjà aidé à le corriger via Skype.
Autrement... Un couple se rompt, un autre se forme... Tu as très bien fait de mettre des bâtons dans les roues de l'idylle Odd-Léopold, bien vu. Et pour Ulrich-Yumi, ça se voyait gros comme une maison, mais tu as très bien su le retranscrire.
Sinon... Léopold en mode Nick Fury... J'espère que malgré sa blessure, tu vas nous le rendre sacrément badass, du genre qui botte le cul de Carthage après tout ce qu'ils ont fait subir au groupe. Mais vu que tu n'es pas du genre à faire dans le fan-service, je te laisse à ta suite.
Enfin, je trouve que tu ferais bien de mieux décrire les bastons, mais c'est un avis personnel.
Sérieusement, continue comme ça.
PS : La vache, c'est la première fois que je first une fic...
Ça peut montrer qu'ils sont humains, et un peu concons par la même occasion ? *Je sors* *Clac*
*Clic*
Je suis de retour. Je suis de l'avis de GoldBär sur la question (ourson gélatineux -> GoldBär). Avec toutes les fonctions du SC, comment feraient-ils pour se faire avoir ? Et ils ont Jérémie, Aelita et Laura avec eux, la belle brochette de grosses têtes, alors ils auront toujours un plan sous le coude (malgré les dissensions). Même si Tyron a trouvé la zone dans laquelle se trouvait le SC, il y en aura toujours un qui trouvera un moyen d'en écarter le problème.
Donc le problème est résolu et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Très cher Café Noir, je tiens à te préciser que même si Icer considère Laura comme un personnage douteux, je ne me fais point parjure au sein de notre propre cause. Je soutiens Icer dans la diffamation dont il est le sujet. Ce n'est point la même chose. Je ne souhaite aucunement baisser dans ton estime, et je ne me fais pas "lèche-cul", je soutiens juste, car apparemment seule Ikorih tient ce rôle en ce moment.
Citation:
un vrai fan n'aurait pas accepté de parler à Ulrich, ni-même de lui serrer la main
Non, c'est finement mené. N'as-tu jamais vu Nadal et Federer se serrer la main avant un match de tennis alors qu'ils sont rivaux ? Deux karatékas se saluer avant le combat ? Ou même deux escrimeurs se lisser la moustacheavant de croiser le fer... Oublie la dernière phrase. Eh bien c'est la même chose ! En lui serrant la main, Icer jauge ses défenses, pour mieux préparer son attaque. Il salue son adversaire avant la grande bataille.
Je suis d'accord qu'il faut faire la distinction entre incarnant et incarné, d'ailleurs, je l'ai dit précédemment.
Citation:
Quentin Mérabet n'est pas Ulrich Stern, mais un vaisseau, le vecteur qui nous donne l'illusion qu'il l'est alors que non.
Il n'a pas trahi ses convictions en serrant la main de Quentin, il n'a fait que servir les intérêts de CL.fr
Scandale au sein du staff de CodeLyoko.fr ! Demandez le numéro spécial du Times pour de plus amples informations !
Je m'approche du petit garçon à la casquette beige qui criait pour vendre son canard. Ses cheveux châtains étaient soufflés par la brise, alors qu'il ne cherchait qu'à vendre son journal, dont apparemment personne ne voulait. Sortant mon escarcelle de ma poche, je cherche la dernière livre et le moindre penny à donner au marmot.
Merci, m'sieur FireInPyjama, me dit-il en me tendant le hors-série.
Alors comme ça, Icer aurait trahi ?
Il aurait pactisé avec l'ennemi ?
Mais bande de gnoufs, avez-vous pensé un seul moment
Que c'était seulement pour prendre des renseignements ?
En effet, voir Merabet, ça fait pas de toi un fan intégral.
Il était bien obligé, Ic', c'était votre représentant, d'ailleurs c'est pas banal.
Arrêtez de crier au scandale, bande de vandales, il a fait que vous rendre service.
Il n'a jamais pactisé avec le Diable, alors ne criez pas aux sévices.
Je ne fais pas partie de la MANTA, mais je comprends leurs actions. Devant l'apparente disparition de la badasserie d'un certain personnage que je ne citerais point, mis à part que son prénom commence par un U, il fallait un dérivatif. À savoir un autre personnage dont le prénom commence par la deuxième lettre située après l'initiale du précédent. Mais ce personnage est désormais incarné par un acteur moins crédible que le précédent.
Non, la MANTA n'a subi aucun coup dur. Comme dit plus haut, Quentin Mérabet n'est pas Ulrich Stern, mais un vaisseau, le vecteur qui nous donne l'illusion qu'il l'est alors que non. Une poignée de main au nom d'une flopée de Lyoko-fan ne peut être qualifiée de trahison envers ses propres conviction. Et peut-être qu'Icer n'aime pas CLE, mais il représente toute la communauté. Il est donc pieds et poings liés.
Même si j'ai aimé cet article, je crie à la diffamation du référent FanFictions, qui a tout mon soutien dans cette affaire.
Je trouve le projet de faire des AMV de Code Lyokô pas mal, mais... comme il a été dit plus haut, il faut aussi faire le bon choix au niveau des musiques. Là, tu nous sers le sempiternel Un Monde sans Danger qui, bien qu'elle rentre facilement en tête, ne remplit pas la base même de l'AMV d'une série comme CL : l'action.
Il te faut vraiment des musiques beaucoup plus punchy. Là, je te donne les musiques que j'ai en tête pour un bon petit AMV.
- Open Your Eyes, de Sum 41
- Given Up, de Linkin Park
- The Pretender, de Foo Fighters
- Bring Me To Life, d'Evanescence
- The Courtesy Call, de l'OST de Portal 2
- Battle of Jericho, par Hugh Laurie
Evidemment, y en a plein d'autres. À toi de faire avec tes goûts, en pensant à bien sélectionner ta musique avec le thème principal de ton AMV. C'est sûr que tu ne vas pas mettre Utopia de Within Temptation sur une grosse baston, comme tu ne mettras pas Screaming Bloody Murder de Sum 41 sur un truc plus mélancolique.
Eh oui, faire un AMV demande plus de réflexion qu'il n'y paraît.
@pb_du_64 : À vrai dire, Movie Maker est plutôt pourri pour ce genre de projet. J'ai déjà essayé de faire un AMV avec, mais il ne te permet pas de découper tes vidéos. Donc tu dois bien choisir ta séquence pour ta vid' et la musique passera tout du long dessus.
Je la connaissais pas, celle du menu maxi best-of^^. Alors, oui, je sais, et tu l'as très bien dit, changer totalement mon personnage à la moitié de ma fic, ce serait comme... je sais pas, moi... oublier le ketchup sur ses frites ? (pour rester en mode Grand M tout jaune). Et je l'ai marqué sur mon tout premier message, il s'agit de la deuxième version de ma première fic. Je ne m'étais pas avancé à ce point dedans, et après, comme je n'ai fait que réadapter mes notes, ça restait quand même en mode Captain America, le mec le plus balèze qui soit après Chuck Norris et Dieu le Père...
Dans ma fic suivante, que j'ai déjà commencé à écrire, je vais tenter de corriger ça. D'ailleurs, y a déjà pas mal de monde qui m'aide ! Y en a un dont les initiales sont les mêmes que Cartoon Network, et une qui a pratiquement le même pseudo ici que sur CL RPG... Ils m'aident à remettre les pieds sur Terre. Merci à eux, d'ailleurs.
Mais je ne viens pas ici exprès, juste pour parler du futur. Parlons plutôt du présent. Carpe Diem, comme diraient les Romains. J'aurais voulu le faire la semaine dernière, juste pour la blague, mais j'ai complètement oublié... Voici enfin le pénultième chapitre d'I Need a Hero : Reloaded...
Spoiler
Chapitre 13 – Deux Brasiers
They'll see your fire through the dark night sky,
I hope you're home when I arrive,
If the there's a fire in the afterlife,
I'll be there again to light the match Silverstein, I am the Arsonist
* * *
Le ciel se faisait plus sombre, alors que Yann tirait Lloyd en haut de la falaise. Il ne restait plus rien des nuages pâles, ni de la végétation, et la mer avait fait place à une immense plaque de roche lisse. Le sol était tellement aride que cet univers semblait être la Désolation même.
« Ouais, frangin, dit le jeune homme à la prothèse. Je te laisserais jamais tomber. »
Lloyd avait l’apparence d’un jeune homme de quatorze ans. Il avait des yeux d’un bleu profond et des cheveux auburn qui lui tombaient dans le creux du dos. Son corps nu était émacié, le faisant paraître à la diète depuis un temps incertain. Ses yeux étaient creusés, lui donnant des airs de héros de film de Tim Burton, aspect renforcé par la pâleur de sa peau. Mais sa ressemblance avec le Cyborg était indéniable. Malgré l’apparente différence d’âge, on pouvait deviner qu’ils étaient de la même famille.
Les yeux du plus jeune des deux Beckett s’étaient mis à briller du même éclat intense que les bandes bleu fluo de son frère au moment même où il lui avait une nouvelle fois sauvé la vie. Il n’avait pas remarqué que ses propres yeux luisaient eux-aussi.
Soudain, l’image du corps de Lloyd se brouilla, pour se rétablir sous une toute autre forme. Il portait une tenue similaire à celle de Yann, sans le bras mécanique ni l’anneau électronique, et d’un bleu plus clair.
« Mais… Qu’est-ce qui s’est passé ?, demanda-t-il.
- J’ai fait comme toi, je t’ai lié au Super Calculateur avec le même virus que tu m’as injecté… »
Mais soudain, rompant la conversation, un gigantesque éclair rouge frappa, aveuglant, l’infini du sol rocheux en contrebas. Les cieux passèrent des ténèbres à la couleur du sang, et un rugissement emplit les airs comme les riffs de guitare lors d’un concert de Sum 41.
« ORPHEE !!! »
Les deux frères, les tympans en feu, descendirent de la falaise pour se diriger vers ce qui semblait les avoir interpelés. Celui-ci reprit en hurlant de rage.
« Son plan était infaillible, et tu vas détruire Son destin. Laisse Ulysse là où il est, ou meurs par Sa main ! »
Les jumeaux sautèrent chacun d’un côté pour esquiver la foudre écarlate qui leur était destinée. Plus ils se rapprochaient de leur assaillant, plus ils pouvaient en distinguer la forme.
Ce corps pouvait être nommé le Chaos, tant ses membres étaient anarchiques. Monté sur huit pattes noires luisantes et striées de rouge, cet avatar de l’Apocalypse possédait un corps long et élancé, d’où pointaient dans toutes les directions une quantité incalculable de pinces, d’aiguillons, neuf queues pourvues de lames ou de masses, à la manière de certains dinosaures, une carapace couverte d’épines, … On aurait pu croire à un mélange de manticore, d’échidné, de scorpion et de plein de choses bien répugnantes en une créature immonde. Et cette chose renfermait en son cœur une boule de fumée noire. L’essence que XANA avait instillée dans l’esprit de Lloyd.
« Ensemble ?, demanda Yann d’un ton confiant.
- Ensemble, confirma son frère.
* * *
Je l’avais retrouvé ! Enfin ! Deux ans qu’on s’était perdu de vue, et j’ai retrouvé Lloyd ! Il courait sur la droite de ce… machin, et moi sur sa gauche. On allait prendre ce truc en tenailles.
Ah, d’ailleurs, en parlant de tenailles, il m’envoyait ses pinces les plus proches en direction de mon plexus. Il devait espérer faire du surimi saveur Beckett, même si les rivets craquent un peu trop sous la dent. Je repoussais les impressionnants appendices d’un grand coup de Tech-Labrys. Je priais pour que Lloyd réussisse lui aussi à s’en sortir.
* * *
Tiens ? On parle de moi ? Et pas au passé ? Qu’est-ce que ça fait du bien…
Alors, vous devriez à peu près me connaître : Lloyd Patrick Beckett, euh… quatorze ans je vais devoir dire ?... Vous savez sans doute l’essentiel sur moi. Mais il y a que je n’ai jamais révélée à quiconque, pas même à Yann… Enfin, j’ai jamais vraiment eu le temps de le lui dire, vu que je suis tombé dans la Mer Numérique… Mais je digresse (graisse, graisse, graisse, ...)… In fact, j’ai jamais été un Cyborg sur Lyoko.
Oui, la combinaison bleue, les haches et tout ça… C’était juste pour le style ! Vous croyez qu’une combi marron moche en Lycra façon Power Rangers, c’est sexy ? Alors là, je vais vous répondre franchement, c’est la chose la plus immonde qui soit. Et si vous vous demandez encore où je veux en venir, je vais vous le dire. Sur Lyoko, je suis un Métamorphe. Non, pas comme le Pokémon, un vrai Métamorphe. Mode « C’est pas sorcier » activé.
Le… gros bidule moche m’envoyait l’une de ses queues pourvues de grosses bouboules façon ankylosaure droit dessus. Je me concentrais plus que d’habitude (j’ai passé deux ans en stase dans une tour, donc normal, je dirais), et, juste avant l’impact, la combinaison qui me couvrait fit place à une armure faite du même métal que la coque des Mégatanks. Le coup me fit reculer a lot, mais je ne me pris aucun dommage. Aussi ai-je grimpé sur sa queue pour avoir un meilleur point de vue.
* * *
La pince de ce mastodonte se planta au sol, et alors je remarquais qu’à sa base luisait d’un rouge sang le sceau de l’infamie. Cette chose difforme était donc une créature de XANA, et sans doute l’une des plus puissantes qui ait jamais existé. Mais heureusement, avec Ça, on vérifiait l’adage vieux comme le monde « Plus c’est gros, plus c’est con ».
Il semblait aveuglé par la rage, vociférant et tempêtant contre un certain Orphée. Mais… Oh my gosh…
Tout devenait logique ! Dans la mythologie grecque, Orphée était le seul type à avoir franchi les portes du Tartare vivant. Quant à Ulysse, il a mis presque deux ans avant de pouvoir retourner en Ithaque ! En suivant la logique de ce monstre, j’étais donc Orphée, et Lloyd était Ulysse. Et donc ce monstre serait… Cerbère.
J’abattais ma hache à double tranchant dans l’œil de XANA, puis je la séparais en mes deux hachettes fétiches. Je plantais mes haches cybernétiques dans le bras du monstre pour grimper sur son dos, comme on escalade une paroi de glace avec des piolets.
* * *
Des tremblements parcoururent la méphitique carcasse du Cerbère. Des cris parcourant les airs. Des mains qui s’attrapent, puis se lâchent. Des corps qui roulent, boulent, se heurtent, glissent, pour finir par gire au sol. Un orage rouge comme une plaie à vif et infectée. Un râle, puis un gémissement. Le courage qui les quitte. L’espoir qui demeure.
Yann et Lloyd gisaient côte à côte, sur le sol de granit. Des étoiles pâles voletaient devant leurs yeux encore embués par la douleur. Leurs membres les faisaient souffrir, si bien qu’ils ne pouvaient se redresser pour faire le constat du carnage qu’ils avaient engendré.
Cerbère avait perdu deux queues et trois pinces. Une partie de sa carapace manquait, brisée à grands coups de hache, tandis que la majorité des pointes qui la parcouraient avait été réduite en miettes. De ses cornes ne subsistait qu’un lointain souvenir. Mais malgré les dommages qu’il avait subis, il riait à la victoire alors que la plaque rocheuse devenait flasque, manquant d’engloutir les jumeaux.
« Et le Maître pensait que deux êtres aussi insignifiants que vous pouvaient le mener à la victoire ? Que vous étiez dignes de mener Son armée ? Et toi, Orphée ! Jamais Il ne m’avait dit que tu étais aussi ridicule ! Tu n’arriverais même pas à la cheville d’Héraclès ! »
Son ricanement était semblable à un rugissement. Mais, trop occupé à crier victoire, il n’avait pas remarqué ce qui se passait au sol. Il n’avait pas remarqué que désormais les deux frères brillaient comme deux soleils.
* * *
Mes os qui craquaient. C’est le seul souvenir que je gardais de mon escalade sur le dos de ce truc.
Yann et moi devions lui avoir mis cher, puisqu’on lui a réduit en partie sa carapace en bouillie… Mais il continuait de rire comme un dément. Comme si les blessures que nous lui avions infligées n’étaient que des égratignures.
Je me redressais sur un coude, bien qu’il ait été encore douloureux. Mon frère brillait comme jamais, et mon armure de Mégatank avait des reflets bleu électrique. Ce machin n’avait pas semblé le remarquer, mais le sol commençait à redevenir liquide. Il pensait nous avoir vaincu, donc il voulait nous refaire plonger dans la Mer des Mensonges…
Etrangement, Yann se releva sans encombre, comme si toutes ses blessures avaient disparues… ou plutôt, avaient été effacées. Il me prit par la main et mis son répulseur à charger.
* * *
Chargement à 457%. Puissance critique atteinte. En attente de la procédure J.A.R.V.I.S., indiquait mon écran oculaire.
Mais ce tir ne serait pas suffisant à réduire Cerbère en poussière. Il fallait quelque chose de plus… punchy. Je courais sur le granit mou, vers la jetée désormais brisée. Lloyd s’était relevé et faisait face au monstre. Tandis que je grimpais vers la falaise, il l’attirait vers moi en lui flanquant de violents coups de poing. Ses aiguillons traînaient au sol. (Tiens, j’avais oublié à quel point on l’avait amoché…)
Une fois que mon frangin l’avait amené à une distance suffisante, je pris mon élan et mon courage à deux mains. Toutes sortes de questions m’envahissaient l’esprit : pourquoi est-ce que j’avais aussi peur ? Est-ce que je serais à la hauteur ? Comment XANA pouvait-il me redouter alors que ça ne faisait que deux mois que j’étais vraiment un Lyoko-guerrier ? Est-ce que Cerbère était aussi puissant qu’il en avait l’air ?
Mes pieds quittèrent le sol. J’écartais les bras, me mis de profil et tenais mes haches en sens inverse. Les lames se mirent à rayonner.
Spoiler
[Lien vers Shine With Me]
Je sais pas comment j’ai eu cette idée, mais j’en comprenais le principe assez vite : paratonnerre inverse, ou condensateur, pour les scientifiques. En gros, je déchargeais l’énergie répulsive latente de mon avatar dans mes haches, me faisant atteindre une masse critique de 1029%. Je me mis à tournoyer, bras toujours tendus pour le style, et m’attendais à une lourde réception.
* * *
Oh, la belle bleue !
* * *
Un anneau d’énergie répulsive entourait le Cyborg qui faisait comme une toupie fluorescente, dont le turquoise tranchait sur le ciel cramoisi.
Trois secondes. Ce fut le temps qu’il mit avant de tomber sur Cerbérus. Trois secondes de chute interminable, et qui se finirent en un impact fulgurant.
L’une des haches cybernétiques se planta au milieu du crâne du fragment de XANA. Aussitôt, une ligne bleue ciel se propagea sur le monstre en suivant un plan qui le traversait dans la longueur. Puis, l’énergie se déversa en cette chose. Alors que Yann retomba au sol en un three points landing, la ligne bleue brilla de mille feux tout autour de l’ancien taulier de Lloyd. Puis, dans un immense fracas d’enfer, son corps se craquela, pour finir tranché en deux. Ç’en était fini de Cerbère. Comme dans le mythe. Orphée l’avait vaincu, bien que d’une façon beaucoup plus brutale que dans le mythe.
Le ciel s’éclaircit et prit une somptueuse teinte azur. On y voyait enfin le Soleil qui perçait le peu de nuages à l’horizon. La dalle rocheuse laissa place à une immense prairie d’herbe verte, couverte de collines et d’arbres, et parcourue de rivières. Le seul élément qui jurait dans ce havre de paix était une boule de fumée noire, pas plus grande qu’une boule de pétanque, et parsemée de fins éclairs écarlates.
Lloyd et Yann se tenaient côte à côte, haletants, puis se regardèrent droit dans les yeux.
« Il est grand temps de retourner à la maison… », dirent-ils à l’unisson.
Lloyd prit ce qui restait de Cerbère dans sa main, et serra le poing. La sphère disparut au moment même où l’esprit du garçon au bras d’acier se retirait de celui de son frère.
* * *
C’était comme si le temps s’était figé, comme suspendu à l’issue de notre combat contre XANA. Lloyd tombait à pic, tout comme moi, à deux mètres de mon avatar. Il portait toujours la combinaison de sa version XANA-guerrier, mais ses traits s’étaient adoucis.
« Jérémie, prépare l’antivirus, dis-je tout haut. Je ramène de la compagnie… »
Il me tenait en joue avec ses canons laser de poignet. Mais je lisais dans ses yeux, comme je pouvais le faire deux années auparavant.
On se retrouvera en haut…, disait son regard.
Je lui pointais à mon tour mon répulseur, et nous tirâmes simultanément.
Et voilà, il ne reste plus que les épilogues à poster. Et une petite surprise vous attendra en plus.
Je te comprends parfaitement, je sais, je suis un gros naze. Le seul problème, c'est que j'ai créé une police d'écriture juste pour l'occase, et que je ne sais pas comment faire pour l'héberger sur un site pour pouvoir l'utiliser sur CL.fr par la suite... Par contre, normalement, tu peux imprimer des textes directement depuis Calaméo (du moins, les PDF en tout cas...). Et si ce n'était pas le cas avant, je viens juste d'y remédier. Bref, tu peux désormais télécharger et imprimer le chapitre 3 sur ton ordi^^
Et voilà, avec pas mal de retard dû aux études et au manque d'inspiration, je vous sert enfin le troisième chapitre (de transition je tiens à préciser) de mon tome 9 fan-made.
Alors, je vais répondre aux commentaires, tout de même, le temps de vous faire marronner (sadique ? moi ?).
@Dînloss : Ravi que le premier chapitre te plaise. Pour te répondre, oui, j'écris depuis pas mal de temps (genre 8 ans ? je compte même plus^^). Pour ce qui est du rythme des premiers chapitres, oui, c'est normal que le rythme soit aussi rapide, je ne fais que reprendre les codes de la série. Et merci de ta comparaison avec Bottero, sérieusement ça me va droit au coeur, même si je ne vois pas où tu trouves les tournures "Botteriennes". Pour l'univers, c'est exactement le même que celui de la série originale. Tu n'as qu'à remercier Erik L'Homme et Pierre Bottero (ne serait-ce qu'en esprit).
Pour ce qui est de la Métamorphie de Frank, c'est normal qu'il maîtrise, vu que c'est de naissance. Ce n'est pas encore parfait (on pourra le voir par la suite), mais c'est tout de même déjà pas mal pour un mec de 17 ans.
Pour ce qui est des descriptions, j'y ai passé plus de temps sur ce chapitre, et c'est promis, j'y passerais plus de temps par la suite.
@Café Noir : La moyenne de deux phrases par paragraphe, pas ma faute : je l'ai dit plus haut, je ne fais que reprendre les codes de la série. Dans le tome 2, il y a bien deux chapitres qui chacun ne sont que "Aïe !"
Je ne suis pas à blâmer, je ne fais que reprendre le style des auteurs à ma propre sauce...
Post-it : Désormais, je publierais mes chapitres sur Calaméo pour des besoins techniques, et peut-être même que je vais l'envoyer sur le site officiel d'A comme Association une fois terminée. Affaire à suivre, donc.
Et voilà, après ce chapitre, plus qu'un seul et l'épilogue et cette partie sera terminée. D'un côté, ça me fait super plaisir, parce que j'ai pu partager cette aventure avec vous... Mais d'un autre côté, je suis triste, parce qu'il y aura toujours quelque chose à changer... Bon, sur ce, je vous envoie le chapitre 12.
Spoiler
Chapitre 12 – Une petite Flamme…
I need a hero, to save me now.
I need a hero to save me now.
I need a hero to save my life
A hero will save me just in time!
Skillet, Hero
* * *
Je me ruais sur lui, bien décidé à lui faire payer. Finalement, XANA avait plutôt raison : Yann ne m’avait jamais vraiment aimé. Mais une petite voix au fond de ma tête me hurlait que ce n’étaient que des mensonges, que je me leurrais. Sans y prêter la moindre attention, je courais vers mon frère et lui envoyai un violent direct du gauche dans le ventre. Il ne brancha même pas.
Des arbres invisibles nous projetaient leurs racines dessus, alors que Lloyd me prenait pour un punching-ball. Ignorant pour rouage de coups, je dégainais mes haches cybernétiques, pendant à ma ceinture. Je donnais un coup de coude à mon frère pour l’éloigner des racines. J’abattais mes hachettes.
Et voilà qu’il se prend pour un bûcheron, le manchot ! Je ferais mieux de retourner dans l’eau, au moins là-bas j’étais tranquille et personne ne venait me faire chier ou voulait me tuer… Mais alors que je me rapprochais du bord de la jetée, des racines m’enserrèrent les chevilles, les épaules et les poignets. Mais c’est pas normal ! Si XANA voulait me protéger, il me laisserait tranquillement plonger ! Mais qu’est-ce qui lui prend ?
Hey ! Pas si vite, frangin ! Alors qu’il est en train de s’enraciner sur cette jetée, je casse les branches qui l’emprisonnent et lui attrape le poignet avant qu’il ne retourne à la flotte.
« Tu retourneras pas au bouillon tant que tu te souviendras pas… »
* * *
Ils se tenaient là, l’un en face de l’autre, les yeux dans les yeux. C’était comme si le reflet du premier était sorti du miroir. Sauf que le reflet avait un bras en métal et portait une tenue étrange, et que l’autre était nu comme un ver. Les deux se toisaient comme deux chats prêts à s’écharper, exactement comme Il le souhaitait. Depuis le début, Il voulait en arriver là. Savoir lequel des deux était le plus fort, telle était la chose qu’Il voulait savoir. Si Son champion était réellement la plus puissante des armes qu’Il possédait pour assouvir Son plus grand désir.
L’autre encaissait les attaques sans broncher. On aurait dit qu’il était aussi déterminé qu’endurant. Au fur et à mesure que le premier, Son Champion, déversait ses coups de pieds et de poings, feintait, estoquait, celui avec le bras de métal demeurait immobile. Il avait comme une petite flamme dans les yeux. Chaque fois qu’Il faisait surgir un danger, il restait sur place, imperturbable, et se débrouillait pour que tous deux restent en vie.
Et à chaque coup qu’il recevait, et à chaque péril qu’il prévenait, ses yeux brillaient chaque fois un peu plus. Cette faculté à rester de marbre semblait L’effrayer. Comment un tel être pouvait-il exister ? Comment un insignifiant… humain osait-il le défier ainsi ? Lui ? Le Grand Fléau ? Sa rage montait de plus en plus, alors que celui au bras de métal restait immobile.
Malgré la colère qu’Il insufflait à Son Champion, celui-ci semblait faiblir. Il ne frappait plus aussi fort qu’à sa sortie de la Mer d’Encre, et son adversaire semblait s’en être aperçu. Mais il ne passa pas à l’attaque. Au contraire, il restait planté là, haches en main, mais ne s’en servait pas.
* * *
Il commençait à faiblir. C’était bien, je pouvais réussir mon plan sans accroc. Et j’aime quand un plan se déroule sans accroc. Après plusieurs minutes où je restais debout, immobile, je m’approchais de Lloyd, prostré. Il pleurait.
Mais que se passe-t-il ? Je bouillonnais de colère, et je ne pouvais plus rien lui faire. J’étais à genoux, à sa merci, et il ne se vengeait même pas ? Pourtant, j’étais sûr qu’il en rêvait… Mais la petite voix au fond de moi prenait de l’ampleur, et devenait plus présente. Elle me faisait douter. Elle me faisait pleurer.
* * *
Ils ne se battaient plus. Cela Le rendait de plus en plus instable. Sa colère allait bientôt atteindre son paroxysme. Son Champion et l’autre se dirigeaient vers la falaise. Finalement, si jamais Son plan marchait, peut-être réussirait-Il à avoir deux armes pour le prix d’une ?
* * *
« Frangin, dis-je. Regarde-moi, frangin ! »
Il pleurait toujours.
« Il te ment. Je ne t’ai jamais voulu de mal, et tu le sais très bien », repris-je d’une voix calme et douce.
Je lui racontais nos souvenirs, ma vie sans lui, mes sentiments. Depuis deux ans, deux longues années où je ne m’étais confié à personne, je m’ouvrais à lui. Il pleurait encore comme une madeleine, mais au fond de moi, je savais qu’il m’écoutait. Comme il tremblait comme une feuille, je parcourais les quelques pas qui nous séparaient.
« Ne m’approche pas… », gémis-je entre deux sanglots.
Il ne m’écoutait pas, et me pris dans ses bras. Le contact du métal froid sur ma peau humide me semblait tellement… irréel, mais pourtant, comme il me l’avait dit juste avant, il était venu pour me sauver. Nos esprits en contact, je pouvais voir en lui comme dans un livre ouvert. Il avait raison : je me mentais à moi-même.
* * *
La fureur et l’effroi montaient en Lui. Personne n’avait osé Lui tenir tête aussi longtemps. Personne, sauf ces enfants. Et lui, qui n’était arrivé que deux mois auparavant, semblait en savoir bien plus sur Lui que les autres. Seul… Seul l’un des Bâtisseurs pouvait en connaître autant sur le Grand Fléau ! Il avait détruit le Premier, Achille, mais le second, Prométhée, Lui avait toujours échappé… Et seule Arianne Lui avait autant fait peur et était capable de faire tant monter Sa rage. Mais alors, est-ce que celui au bras de métal était la seule autre personne à Lui avoir fait cet effet ? Serait-il… Orphée ?
* * *
Ce fut comme si les dernières barrières de ma mémoire altérée se brisaient. Je l’avais ramené. J’avais ramené le vrai Lloyd !
« Pleased to see you, frangin, me dit-il les yeux encore mouillés de joie.
- Plaisir partagé », lui ai-je répondu.
Et à nouveau nous nous étreignîmes, comme les deux frères qui ne s’étaient pas vu depuis deux ans que nous étions.
Ça me choquait, la façon dont je venais de me comporter avec mon frère. J’avais été dupé. XANA me mentait depuis le début, et moi je l’écoutais, like a stupid moron. Je me dégoûtais moi-même. Mais j’étais de nouveau moi, et rien ne pouvait me faire plus plaisir. La mer en contrebas commençait à s’assécher, et bien vite la surface de l’océan laissait place à une infinie plaque de granit.
Un bruit sec venant des fourrés mit fin à notre étreinte. Une racine fondit sur nous. Je réfléchis à une vitesse folle. Je poussais Yann et me pris le végétal de plein fouet. J’avais remboursé ma dette envers lui.
Tout s’était passé si vite. Une racine était partie de je-ne-sais-où, et Lloyd m’avait poussé. Il m’avait protégé ! Je courus vers la falaise, et je l’y vis, pendant par la main gauche dans le vide. Je lui tendis la mienne. Il la prit, et c’est alors que je la remarquais.
Ses yeux brillaient de la même lueur que les motifs de ma combinaison. Comme une petite flamme…
Et voilà, l'avant-dernier chapitre est publié. Et comme à mon habitude, le titre du chapitre suivant, qui ici sera l'épilogue
Je pense qu'il y aura une saison 2, ce que je souhaite particulièrement. Je m'explique : au vu de l’Audimat de la première moitié de cette saison, ainsi que l'engouement toujours grandissant des fans, ils ne peuvent que réfléchir à l'éventualité d'une saison 2. Et connaissant Moonscoop, même s'ils ne sont pas du genre à faire dans le fan-service, ils devraient se dire que continuer l'une de leurs séries les plus rentables... enfin, vous devriez voir ce que je veux dire...
Enfin bref, nous ne saurons rien avant la fin de l'année, et si saison 2 il y a, ce sera sans doute soit à la mi-2014, soit en 2015, donc faudra attendre.
Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
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