Montgolfière

Brille, astre radieux! Soleil de nos journées,
Tandis que dans tes cieux, s'élèvent nos pensées.

Vole, oiseau de passage! Chante de temps en temps
Convoitise de nos sages, rêve de nos enfants!

Brûle, foyer ardent! Doux feu de nos maisons.
Embrase, malgré le vent, le bois des bûcherons.

Souffle Zéphyr, souffle! Que monte élégamment
Ce lourd ballon des hommes, ce gigantesque éléphant,
Et que de mille poitrines, jaillisse ce cri de joie,
Prouvant au monde entier, que l'homme cette fois,
Contre toute espérance et contre toute attente,
Réalisa son rêve. Ce géant de toile cousue
Ne se fit point en deux jours, mais bien en plusieurs nuits
Blanches ou non – peu importe – dans le vacarme des rues,
Dans le silence des jardins, dans la lueur de la lune
Ou dans un noir grenier. Il n'est point d'attente
Qui ne trouve sa fin, non dans un triste lieu
Mais dans un gai terrain, d'où l'on verra – parbleu! -
S'élever cette montagne, fruit du labeur humain :
De l'orgueil de nos sages et des rêves des enfants,
Prenant d'un coup le large avec un salut de la main.

Maintenant, oiseaux de passage, admirez l'attelage
S'élevant parmi vous, suivant votre long voyage;
Leurs passagers admirant dans une joie profonde,
Après tant d'efforts et de railleries du monde,
ce que vous, admirez depuis que vous êtes nés.

Cuimhnich air na daoine o'n d'thàinig thu
Remember the people from whom you came

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Les ailes de l'imagination

Le garçon s'assit, le dos contre un grand chêne,
Ses yeux bleus se perdant dans le vague, rêveurs.
Reposant au pied du géant majestueux,
La brise soufflant sur la petite colline,
Les oiseaux sifflant leur airs joyeux
Et au loin un air de contine enfantine,
Tout était calme, reposant et paisible.

Le garçon se laissa emporter par la douce brise,
Le chant des oiseaux et la douce contine,
Voyant au loin, parmi les nuages mobiles,
Le vol splendide et harmonieux
De cent oiseaux gracieux.

Et petit à petit, comme l'oiseau fait son nid,
Il s'imaginait que lui poussaient des ailes,
Et sans savoir comment, des ailes lui poussèrent.
Emerveillé par son nouveau trésor,
Il fit battre ses ailes l'élevant de quelques pouces,
Et sous le regard émerveillé des villageois,
S'éleva parmi les oiseaux dans un ciel bleu
Parsemé de blancs nuages,
Prenant place parmi le cortège
Des dignes et magnifiques cygnes.


Une jeune enfant vint à passer,
Sur une petite colline,
Sentant la douce brise
Ecoutant le chant des oiseaux,
Et chantant une contine.
Passant près d'un grand chêne,
Et elle vit contre son tronc,
Un jeune et frêle garçon,
Semblant regarder les nuages du lointain.

Toujours chantonnant,
Elle s'approcha, curieuse.
Le garçon ne dit mot, ni ne tourna la tête,
Et la jeune enfant comprit,
Qu'au pied de ce grand chêne,
Dans le chant des oiseaux et dans la douce brise,
Ecoutant, rêveur, cette contine,
Il s'était endormi.

Cuimhnich air na daoine o'n d'thàinig thu
Remember the people from whom you came