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[Fanfic] Nouvelle recrue [Terminé]

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 Auteur Message
Shinataan13 MessagePosté le: Mar 16 Juil 2013 21:37   Sujet du message: [Fanfic] Nouvelle recrue [Terminé] Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 12 Avr 2013
Messages: 63
Bonjour à tous et à toutes XD

Après avoir longtemps réfléchit, j'ai décidé de publié ma première Fanfic et peut-être la dernière, tout dépend de vos commentaire.

Comme le titre l'indique, nos héros vont recevoir de l'aide d'un nouveau et étrange Lyoko-guerrier. Bien sûr sa veut dire que la fin sera différente de celle de la série. c'est l'une des fins que j'avais imaginé quand je regardais Code Lyoko à l'époque.

L'histoire est séparé en 4 partie, avec au total un prologue, 7 chapitre et un épilogue. J'attend de vos nouvelles, qu'elles soient positifs ou négatifs car tout est bon pour progresser.

Bonne Lecture





[b]Prologue[/b]

La sueur luisait sur mon front, pourtant je ne pris pas la peine de l’essuyer. J’avais d’autres chats à fouetter ou dans le cas présent des ninjas. Deux ninjas pour être exact qui avaient réussi à me remarquer, nos échanges se firent d’une violence inouïe, mais tout n’était pas perdu. Tant que mes ennemis ne sonnaient pas l’alarme, ma mission continuée. Faisant tournoyer mes armes avec une lenteur exagérée, je changeais de rythme en donnant deux rapides attaques qui déstabilisa l’un de ses adversaires, laissant une brèche dans sa garde. Ne perdant pas l’opportunité qui s’offrait à moi, mon sabre se dirigea vers l’ouverture. Laissant par la même occasion mon côté gauche sans défense. Son camarade crut que l’instant était bien choisi pour me porter un coup, mais au dernier moment mon sabre se retourna et s’enfonça dans le cou du malheureux qui m’avait attaqué. Un sourire apparut sur mes lèvres, mes adversaires n’étaient pas encore des professionnelles. Hors les pros ne baissaient jamais leur garde. Jetant un coup d’œil au dernier ninja debout, celui-ci n’avait pas bougé. Son corps hurlait qu’on lui avait donné une mission et il allait la réussir. Son regard ne me fit, ni chaud, ni froid. J’étais habitué à voir ce regard chez mes adversaires. Ils étaient prêt à mourir pour leur idéaux, leur vie ne valait rien comparer à ce qu’ils protégeaient. Finalement, le silence fut rompu entre les deux guerriers.

- Comment oses-tu te présenter dans ce lieu sacré, enfant des ténèbres ! avait-il dit comme si ces derniers mots étaient la pire insulte.

Et c’était le cas, j’étais un enfant maudit. Mes parents étaient morts assassiné, sans laisser de famille qui pourrait me recueillir. Normalement, j’aurais dû aller dans un orphelinat, sauf que le destin voulu que la meilleure amie de ma mère décide de m’adopter. L’enfant que j’étais n’avait jamais vu la femme et ses parents ne parlaient presque jamais d’elle. Pourtant sa mère lui avait demandé de prendre soin de moi dans un dernier souffle. Cette femme m’avait donné le choix la suivre dans un chemin semé de corruption et de mort ou vivre une vie tranquille et normal. Même maintenant après 9 ans, j’avais fait tant de chose horrible, mais je ne regrettais pas de l’avoir suivit. Black – telle était son nom – était une art martialiste née pour tué. Elle n’avait jamais connu de vie normal, sauf pendant quelque mois quand elle fut dans la même école que ma mère. Depuis une forte amitié les reliait et elles ne se revirent que dans de rares occasions. Empêchant ainsi tout le monde de connaitre leur lien, l’ironie du sort voulut que se soit un simple voleur qui tua mes parents.

Depuis cette nuit, j’avais suivit ma tutrice durant ses missions et devins très vite un excellent assassin. Malheureusement, les autres membres de l’organisation où ma tutrice travaillait, ne voyait pas d’un bon œil que Black entraine un enfant venant d’en dehors de leur rang. Et malgré tous mes efforts rien ne changea. Finalement, je commis une erreur qui coûta la vie de ma tutrice. Le jour de mes 13 ans, durant le rite pour le passage à l’âge de l’indépendance. On m’imposa une dernière épreuve, me battre contre un maître qui avait montré une haine envers moi depuis le premier jour. Le combat s’était éternisé et malgré mes prouesses que je démontrais, le maître ne m’avait toujours pas accepté. Ce ne fut qu’au bout d’un moment que je ressentis le danger de la mort ou plutôt mon corps se rappela que mon adversaire l’avait tué. C’était une sensation étrange comme si mon corps se souvenait de certain danger avant même qu’il se produisait. J’avais déjà connu cette sensation qui avait commencé, il y a presque deux ans. De temps en temps, de manière complètement aléatoire, je ressentais que le temps était revenu en arrière. Des fois d’un jour, allant dans de rare occasion à une semaine, je n’avais pas compris ce que ça signifiait, mais ma tutrice aussi avait ressentit ses changement. « Ses retours vers le passé » m’avaient souvent sauvé la vie. C’est ainsi que je compris que le maître allait me tuer. Je n’eus pas le temps de réfléchir, mon corps pris le commandement et il ne voulait pas mourir. Ce jour-là, j’ai tué un des maitres de l’organisation, au moment où celui-ci allait me porter le coût de garce qui normalement devait me tuer. Mais cet acte était l’excuse que beaucoup attendaient car il est interdit pour n’importe qui de tuer un maitre. Ma tutrice et moi, nous nous partîmes du sanctuaire. Durant des mois nous fûmes traqués par les acolytes du maître. Malheureusement, Black finit par se faire tuer et dans un dernier souffle, elle me dit de vivre une vie normale car rien ne vaut de vrais amis.

Sa perte me brisa le cœur, mais je ne pus respecter la promesse faite à ma tutrice. J’avais une dernière chose à faire. Savoir d’où lui venait mon instinct qui me prévenait à certain moment du futur ! Je cherchais dans de nombreux registres, mais ne trouvais rien. Ce lieu était ma dernière chance et je ne pouvais échouer.

Reprenant le combat contre son adversaire, nous changeâmes de salle pour se retrouver à quelques mètres de l’ordinateur contenant la banque de donnée que je voulais. Dans ce lieu se trouvait tous les renseignements que l’organisation avait obtenu, tout de ce qui se passé dans le monde était répertorié dans cette base de donnée. Sentant ma victoire proche, je me dirigeais vers le gigantesque ordinateur comme mon adversaire. Quand soudain, mon corps se crispa sentant un grand danger de mort et d’un coup, je réussis à me propulser vers l’arrière au moment où des lances empalèrent mon adversaire. Ce dernier me lança un dernier regard plein de surprise car le piège devait être trop bien dissimulé pour que je le remarque. En tant qu’expert dans l’assassinat, je compris que ce piège avait été placé là pour moi et que normalement j’aurais dû mourir. Saluant le courage et le dévouement de mon ennemi, je passais entre les lances pour me trouver devant l’écran de l’ordinateur. Je me débrouillais en informatique ou plutôt j’avais le don de toujours trouvé ce que je cherchais.

Pourtant cette fois, je dû me rendre à l’évidence, il n’y avait rien. Découragé et n’ayant plus la force de survivre dans ce monde, je découvris un dossier, concernant un projet militaire du nom de Carthage. Le projet fini par être abandonné peu de temps après qu’un grand savant du nom de Waldo Schaeffer disparut sans laisser de traces. Il réapparut quelques années plus tard comme professeur au collège Kadic sous le nom de Franz Hopper, mais disparut définitivement cette fois avec sa fille. Le contenu de l’article n’était guère important, mais le nom du collège me pinça le cœur. C’était à l’école où ma mère et ma tutrice s’étaient rencontrées. Les paroles de Black me revinrent et une nouvelle force grandit en moi. Sortant une fiole de ma poche, Je renversai son contenu qui était mon sang sur le clavier de l’ordinateur et j’activai un piège découvert un peu avant que les deux ninjas ne me tombèrent dessus. Une minute plus tard, le bâtiment explosa ne laissant plus aucune trace de son passage à part son sang. L’explosion était trop grande pour qu’un corps soit reconnaissable, ainsi l’organisation pensera que j’étais mort selon leur plan. Adressant une dernière prière à ma tutrice, je me retournais vers mon futur.




[b]Chapitre 1[/b]

Quelques semaines plus tard, je me retrouvais dans le bureau du proviseur du collège Kadic avec un faux bulletin scolaire et le sourire aux lèvres. C’était la première fois que j’allais à l’école, même si ma tutrice m’avait instruit pour que j’ai un bon niveau scolaire, voir excellent. J’avais abandonné mes habits rouges qui me faisait trop reconnaissable, le rouge était clairement ma couleur. À la place, je portais un t-shirt bleu avec un pantalon bon marché et des baskets. L’assassin que j’étais, c’était transformé en un garçon simple et normal. Heureusement, je n’avais aucune cicatrise sur mon visage et de rare sur mon corps qui pouvait se justifier facilement, sans révéler mon passé. À part ça, je m’étais décidé de reprendre la couleur originale de mes cheveux qui est un brun extrêmement foncé et d’enlever mes lentilles. À part en me connaissant très bien, il était impossible de reconnaitre l’assassin que j’étais. En clair, j’avais laissé tomber mon apparence d’assassin super classe et introuvable, tellement il était artificiel, par mon apparence normale. Maintenant, je comprenais pourquoi ma tutrice m’avait ordonné de ne jamais montrer de ne jamais montrer ma vraie apparence, elle avait du planifier mon départ de l’organisation depuis le début. Regardant le proviseur dans les yeux, je le laissais parler.

- Bien, je voie que tout est en ordre pour votre inscription. Ainsi, je voulais vous souhaitez la bienvenu au collège Kadic. Je vous assure que vous vous sentirez comme chez vous. Notre surveillant Jim, vous a déjà montré votre chambre, n’est-ce pas ?

À la mention de ce nom, je ne pus retenir un léger rire. Le surveillant qui en plus était professeur de gym, m’avait expliqué les règles pour vivre en interne. En plus de ça, il raconta sa « fausse » vie en tant que membre d’un projet secret nommé black night ou encore son enquête auprès des ours blancs au pôle sud. Je failli lui dire que ce projet n’avait jamais existé ou que les ours blancs vivaient au pôle nord, mais je m’abstins. Comme les cours étaient déjà commencés, je ne pus être présenté à mon colocataire un certain Jérémie Belpois, mais en voyant son ordinateur ce dernier devait surement être un as de l’informatique.

- En effet, Monsieur Morales m’a montré ma nouvelle chambre. Malheureusement, mon colocataire n’était pas présent, je n’ai donc pas put le rencontré. Peut-être devrais-je moi aussi aller en classe ?

- Oui, bien entendu, je vais vous présenté à vos nouveaux camarades. Par contre, vous n’êtes pas dans la même année que Monsieur Belpois. Vous pouvez me rappelez votre nom ?


- Matt Miguel, lui répondis-je en donnant mon vrai nom. Après tout, j’étais officiellement mort pour l’organisation.

Sur ces mots, nous nous dirigeâmes vers les salles de classe. Chaque pas que je faisais était calculé, comme si c’était un entrainement, je repérais les sortis et les différentes armes pouvant être utilisé sur le chemin. Me remémorant, en même temps, les emplacements des différentes armes placées dans toute la ville, je fini par faire un calcula des chemins les plus sûrs. Tout en écoutant le proviseur qui raconté comment l’école possédair le meilleur niveau d’éducation de la ville. Une petite grimace apparu sur mon visage, je n’étais plus un assassin, pourtant les vieilles habitudes demeuraient toujours. Arrivant dans ma classe, la maitresse de math me demanda de m’asseoir auprès d’une jeune japonaise habillé tout en noir qui selon elle était une excellente élève, ainsi je ne serais pas trop perdu.

- Salut, je suis Yumi Ishiyama, dit-elle en m’adressant un sourire.

- Matt Miguel.


- Bien que vous soyez nouveau, dis la maitresse quand le proviseur partit jouer à ses jeux sur son ordinateur. J’aimerais que vous et toute la classe fassiez un contrôle pour connaitre leur niveau, ainsi je serais le votre et ça me permettra de voir si certain on vraiment fait des efforts ces derniers temps.

Toute la classe poussa une plainte qui fini par disparaitre quand la maitresse leur lança un regard noir. Après tout, ils avaient espéré que le nouveau leur permettrait d’échapper au supplice des maths. À gauche Yumi eut un sourire amusait comme si la situation c’était déjà présenté. Quand à moi, je venais à peine d’arriver dans ce collège qu’on me faisait faire un test de la matière la plus haït au monde, vraiment quel accueil ! Le test dura presque toute la période, mais au bout de 20 minutes, je l’avais déjà fini. À la place de le rendre, mes yeux continuèrent de le fixer sans y prêter attention. En effet, mes sens étudiaient mes nouveaux camarades, certains me plurent tout de suite, comme Yumi, d’autres m’inspirèrent de l’indifférence ou du dégout. Finalement, il y eut un qui attira presque autant mon attention que Yumi, un grand adolescent qui s’appelait William. Il était bizarre comme s’il prenait toujours se qu’on lui disait au premier degré, comme il le démontra en tentant d’utilisé sa tête pour remplir son test. Le reste du cours se finit très rapidement et la maitresse eut le temps de dire à la fin du cours que je n’avais fait aucune faute, ce qui surpris tout le monde, sauf la japonaise. J’adressais un sourire de remerciement à la prof tout en me souvenant des nombreuses heures que ma tutrice avait passé pour que j’aie un niveau scolaire satisfaisant et quand elle disait satisfaisant, c’était au-dessus de 18 sur 20. La pause de midi était arrivée et Yumi m’invita à manger avec ses amis.

Malheureusement, il y eut trop de foule prêt du buffet et Yumi n’arriva pas à passer tout de suite, c’est à ce moment que j’entendis quelqu’un dire « Ah, voilà ta belle Yumi et ton rival ». La voie venait d’une table à côté des fenêtres, leurs regards se posèrent sur moi et l’un d’entre eux me lança même un regard plein de haine. Avant que je comprenne ce qu’ils voulaient, Yumi sortit enfin de la foule et m’invita à la suivre. Elle se dirigea bien vers le groupe qui avait parlé avant.

« Comment savaient-ils que j’étais avec Yumi si elle était cachée par la foule ? »

- Je te présente Aelita, Odd, Jérémie et Ulrich, dit Yumi en s’asseyant sur une chaise libre.

- Enchanté, Je suis Matt.

Ils m’adressèrent tous un salue chaleureux, sauf Ulrich et je fini par m’asseoir en fasse de lui. Très vite, je compris que la bande avait un lien très fort. Aelita était une jolie fille au visage angélique, bien que ses cheveux roses me paraissent bizarres. C’est surtout son regard qui surpris le plus, elle était tellement innocente que je crus d’abord avoir à faire à une enfant de 2 ans. De temps en temps, elle lançait des regards à son camarade Jérémie que même un aveugle aurait compris. Ses deux là s’aimaient au point de tout sacrifier pour l’autre. Ce dernier était à moitié concentré sur son ordinateur ce qui exaspéra un peu la jeune fille. Le dénommé Jérémie était bien maigre et paraissait ne pas avoir dormi de la nuit. Franchement s’il y avait un concours de zombie, il l’aurait gagné haut la main. Puis il y eut Odd qui s’empressa entre deux bouché de rabattre le clappé à une fille qui venait voir « Son » Ulrich. On voyait qu’il était le blagueur de service et aussi dragueur car quelques minutes plus tard, il fit les yeux doux à une fille, puis à une autre. Entre temps, il réussi à finir son plateau et demander un nouveau à la cuisinière. Le plus bizarre était sa coupe de cheveux en pique avec des mèches violettes, mais c’est surtout son appétit qui me surprit. On avait l’impression qu’il avait un trou noir dans l’estomac. Finalement, il y avait Ulrich qui hésita entre regarder Yumi avec des yeux plein d’amour ou me lancer un regard noir. Pourtant, Yumi ne voyait aucun de ses signaux qui disaient combien il l’aimait. Mais bon, lui n’ont plus ne voyait ceux que la japonaise lui lançait, la situation était tellement bizarre que je me concentrais sur mon assiette. J’étais plus grand que Yumi qui elle-même était la plus grande du groupe ce qui me parut bizarre de les regarder de haut. Malgré mon calme et ma patience, je fini par en avoir marre du regard du jeune homme.

- Tu peux arrêter de me lancé ce regard ça me gène, fini-je par lui dire.

- C’est qu’il a peur que tu lui vole sa précieuse geisha, déclara Odd en arriva avec son troisième plateau.


- Odd ! réclamèrent Yumi et Ulrich en rougissant.

La situation était tellement comique que je voulu me venger. M’avançant un peu vers Ulrich, je modifiais l’expression de mon corps facilement, comme je l’ai fait des dizaines de milliers de fois. Je savais tout faire du malade de la fière jaune au regard ardant d’un stripteaseur en passant par l’attitude d’un pauvre clochard. Cette fois j’avais opté pour un côté séduisant et sexy et mes mots firent sursauter l’adolescent.

- Tu sais, je ne vais pas te piquer ta copine car en fait c’est toi que j’aime et en vérité ce regard me rend toute chose.

Avant qu’il ne comprenne le sens de mes mots, je m’étais rapproché et ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Un silence se fit autour de la table tendis que mes lèvres s’approchèrent de ceux du beau brun qui resta tétanisé. Au dernier moment, je lui tirais les joues lui faisant faire une drôle de grimace en lui déclarant que c’était une blague, puis le lâcha. Ulrich ne s’y attendit tellement pas qu’il tomba en arrière. Il eut encore quelques secondes de silence. En fin, le jeune homme se releva choqué sous le rire de ses camarades. Pourtant, une atmosphère gênée régnait sur la table et ce fut finalement Yumi qui demanda voyant qu’Ulrich ne savait pas quoi faire.

- Tu es vraiment…euh…

- Gay ? Je ne sais pas, dis-je tout simplement.

- Comment ça tu ne sais pas ?

- Je n’ai jamais été amoureux et pour moi un homme et une femme, c’est la même chose. Voyez-vous, j’ai beaucoup voyagé pour ne pas dire que je ne restais jamais plus d’un mois dans le même endroit et je ne parlais jamais avec les autres, donc on peut dire que la seule personne que je connaissais vraiment était ma tutrice, mais elle était assez spéciale. Pour elle, un homme et une femme sont pareil se sont leur acte qui importe réellement. Alors, je n’ai connu que sa manière de pensé.

Ça c’était tout moi, subtilité zéro. Ils me regardèrent bizarrement, après tout je venais de leur dire que je n’ai jamais été avec d’autres personnes de toute ma vie, mais je l’avais dis comme on raconte un cours de math à un ami. Finalement, je leur promis que si la balance penché d’un coté ou de l’autre, ils seront les premiers avertit. L’atmosphère gênée finit disparaitre quand Odd demanda.

- Hé, mais tu n’as presque pas touché à ton plateau et en plus tu laisses tout ce qui est bon. Je peux manger ta part si tu veux ?

- Odd, t’es vraiment un ventre à patte ! crièrent tous ses amis.

Mon regard se posa sur la nourriture. En effet, j’avais planté ma fourchette dans tous les aliments sans y montrer beaucoup d’intérêt. À ce moment, je me souvins que la nourriture n’avait aucun gout, comme à l’époque.

- Oui, bien sûr, lui dis-je en lui tendant mon plateau.

- Oh, je t’adore, venais là mes précieuses boulettes.

- Odd, tu ne devrais pas manger autant, tu vas finir par tout vomir, lui dit Aelita avant de se tourner vers moi. Tu es sur que tu te sens bien Matt ? Tu sais Ulrich ne voulait pas te faire de la peine, il était juste… surpris.

- Tu es vraiment innocente Aelita, mais tu sais c’est souvent durant ses moment qu’on connait vraiment une personne. L’autre solution est de la mettre en colère. Lui dis-je en essayant de lui sourire, mais la seule chose que je puis faire était une grimace triste. En fait, ce n’est pas ça c’est juste que depuis peu un ancien traumatisme de mon enfance a ressurgit.

- Tu sais si tu veux parler, on est là. Promis rien ne sortira de cette table, déclara Yumi en regardant ses amis, ses derniers acquiescèrent.

- Bah, pourquoi pas c’est comme ça que j’ai réussit le surmonter la première fois, déclarais-je en imaginant leur réaction, je savais que ses dernier allait me détester, mais je devais le dire à quelqu’un. Bien alors comme vous l’avez surement compris, je n’ai plus de parents. Ils ont été assassiné par un cambrioleur, mais ce dernier ne s’est pas simplement contenté de les tuer, il m’a obligé à les manger. Chaque jour, il me forçait à manger un morceau de leur corps avec lui, mais le pire c’était qu’ils étaient encore vivants à ce moment. Après qu’on m’ait délivré de ses griffes, ma tutrice a prit en charge ma rééducation. J’ai réussit à tout surmonter avec facilité, sauf que pendant des mois, j’avais l’impression de manger du carton. C’est surement mon subconscient qui a enlevé mon goût de peur que ça est la même saveur que mes …

Je ne pus finir ma phrase et des larmes tombèrent le long de mes joues. Je pensais être devenu assez fort pour dire la vérité, mais je m’étais trompé. Le pire était que je venais de dire mon plus grand traumatisme et pourtant, le reste de la cantine continuait de parler comme si de rien n’était. Je compris que je n’étais vraiment rien, part rapport à l’univers. Moi qui quelques mois auparavant tué en me croyant le maître du monde. Des mains se posèrent sur mes épaules, je n’avais pas besoin de lever les yeux pour savoir à qui elles appartenaient. Ulrich s’était levé et s’était assis à coté de moi brisant cette distance qu’il s’était imposé. Aelita me serra contre elle, tout en tremblant, les autres m’entourèrent sans rien dire. Même Odd avait arrêté de manger. Je poussais un petit rire nerveux et leur adressé un sourire. Nous continuâmes de parler et je découvris que Jérémie était mon colocataire.




[b]Chapitre 2[/b]

La semaine passa à une vitesse folle, Odd et Aelita m’enseignèrent le moyen de faire vite partir la peste de Sissi, mais très vite je compris que ce n’était pas mon truc. D’une autre part, deux journalistes me poursuivirent à chaque pause pour que je leur raconte mon histoire. Elles avaient comprit le premier jour en voyant mes nouveaux amis me serraient contre eux que je cachais quelque chose. Heureusement, j’ai toujours réussi à les semer. Yumi et Ulrich m’invitèrent à participer au cours du soir pour pratiquer du Penchak-Silat, ce que je refusais très poliment, ne voulant plus toucher aux arts martiaux de peur de me souvenir de ma tutrice. Les cours se suivirent sans problème, le seul cours où j’avais du mal était en gym. Ça parait bizarre pour un expert en art martiaux, mais la vérité est que j’étais trop brusque avec le matériel qui finissait par se casser. Plus d’une fois, Jim me demanda de rester dans le banc à mon grand soulagement. Bien que je sois ami avec les autres, je compris qu’ils cachaient quelque chose qu’ils ne voulaient pas partager. Il arrivait que des fois, ils arrêtent de parler d’un sujet qui contenait souvent les mots XANA, tour activé ou encore matérialiser William. Jérémie quand à lui, me demanda de ne jamais toucher son ordinateur ce que j’acceptais, mais je découvris qu’il passait presque toutes ses nuits à travailler sur des programmes qui n’avaient rien à voir avec l’école. Pourtant, malgré ma curiosité grandissante, je ne posais pas de question. Préférant garder notre amitié intacte. J’avais retrouvé un peu de mon appétit au désespoir d’Odd, mais je lui laissais toujours de bons morceaux de ce qu’il aimait.

Puis une nuit, Jérémie sursauta quand l’alarme de son portable sonna. Très vite, il pesta contre un dénommé XANA et appela ses amis, avant de partir sur la pointe des pieds. Je me tortillais dans tous les sens, pour finir ne pouvant laisser mes amis courir un danger. Je m’habillais et suivis leur traces. Le chemin qu’ils avaient emprunté passé par les égouts pour ensuite se diriger vers une échelle. Je découvris que je me trouvais sur le pont d’une vieille usine. Examinant les lieux, j’entrais dans l’usine en fuyant le regard des caméras. J’avais beau chercher, je ne trouvais pas mes amis. Il ne manquait qu’un endroit où regarder, l’ascenseur. À peine appuyé sur le gros bouton rouge que la porte se ferma pour me laisser enfermer, c’est alors que je découvris un clavier très usé derrière le bouton. Les chiffres étaient tellement usés que je n’avais pas besoin de réfléchir au code. L’ascenseur descendit jusqu’à ouvrir la porte où un spectacle d’éclair se produisit.

Dans la salle se trouvait un écran à coté d’un hologramme et plus loin se trouvait Jérémie qui était la proie des éclairs lançait par… William ? Je ne rêvais pas c’était bien lui. Mais le plus surprenant était encore à venir, Ulrich vint derrière le lanceur d’éclair et abattit un morceau de ferraille sur le bras de son adversaire. Ce dernier lui lança un regard plein de haine et je vis son bras devenir floue avant de reprendre sa forme antérieure. Attrapant Ulrich par le col, il le lança à travers la salle où il fini sa course encore conscient, mais trop mal au point pour bouger. Ce fût désormais à mon tour, le surhomme se dirigeant vers moi à une vitesse prodigieuse. J’aurais était surpris, si je n’avais pas vu la scène d’avant. Car bien que mes yeux étaient posé sur Ulrich toute mon attention se fixer sur mon adversaire, il avait osé faire du mal à mes amis, il allait souffrir. Quand il leva le poing en arrière pour me frapper, je lui fis un rapide coup de poings du gauche ce qui le déstabilisa un instant. Il n’eut pas le temps de comprendre ce qui se passait que mon poing droit s’abattit sur sa joue, suivit d’un coup de pied sauté qui le propulsa contre l’ascenseur. Avant même que ennemi se leva, je me tenais devant lui pour lui un dernier un coup de coude. Ce que je n’aurais jamais fait s’il avait était un humain normal. Fort heureusement, le coup ne le tua pas. Mais il resta quelques secondes inconscientes, le temps que son corps se régénère. J’eus le temps de voir si Ulrich ou Jérémie étaient gravement blessé, heureusement ce ne fut pas le cas.

- Aller les gars tenaient bon, je m’occupe juste du gêneur et direction les soins pour vous remettre sur pied.

- Attention, réussit à articuler Ulrich.

Mais le William avait fait exactement ce que je voulais à la place de me lancer ses éclairs, il s’était diriger vers moi en marchant et tenta de me frapper avec une attaque rapide comme avant. Ses coups étaient prévisible, mais je devais en finirent rapidement et tant pis pour mon adversaire. Attrapant un tuyau qui trainait par terre, j’esquivais au dernier moment le coup en me laissant tomber vers l’avant. Ce n’était pas un mouvement qu’on pouvait voir car mon corps ne faisait que tomber sous le poids de la graviter. Quand mon visage failli toucher le sol, je me propulsais sur son adversaire en faisant tournoyer mon bras, le tuyau traversa William de part en part et il retomba quelques mètres plus loin. Fière de mes réflexes, je tournais le dos à mon adversaire quand un choc électrique me frappa. Le coup m’engourdit malgré mon entrainement et mon regard se posa sur l’ennemi. Il avait récupéré, d’une manière où d’une autre. Un rire sortit de ma bouche, je ne me souvenais plus de la dernière fois qu’on m’avait prise par surprise. Malheureusement, le fait de me poser la question raviva ma mémoire. Je me souvins qu’on m’avait pris part surprise était le jour de la mort de Black, ma tutrice. À ce moment, si un regard pouvait tuer, alors le mien n’était pas loin de cet exploit. Non seulement, il attaquait mes amis, mais en plus il me faisait me souvenir de mauvais moment. Mon adversaire ne le savait pas encore, mais il était mort.

Grace à un petit saut latéral, je raccourcis la distance nous séparant pour le frapper au ventre avec mon coude. Il avait beau être un surhomme, il restait pas moins humain et un humain doit respirer. Mais je compris trop tard mon erreur car aucun souffle ne sortit de sa bouche comme s’il n’en avait pas besoin. Mon corps voulu m’être de la distance entre ce « robot » et moi, mais il n’eut pas le temps. Je sentie ses mains m’attraper le bras et son poing me frappa si violemment que j’entendis mes côtes se briser. Me narguant de son sourire, je vis que ses yeux avaient un drôle de symbole en forme d’œil. Sans me laisser une seconde de répit, il me lança contre le mur où se trouvait encore Ulrich. Malgré mon état, je réussis à éviter le corps de mon ami. Par contre le choc brisa un os de mon bras. À bout de souffle, j’entendis le bruit de l’électricité et ne pensant qu’à une chose, mon corps se mit entre William et sa cible. Le choc fût pire que l’ancien et beaucoup plus long. Quand tout s’arrêta, je n’avais plus la force me tenir debout et mon corps s’écroula sur celui d’Ulrich.

- Deux minutes et je retourne le buter, dis-je à haute voix autant pour moi que pour Ulrich.

Mais mes yeux ne voulaient qu’une chose se fermer, j’arrivais à peine à entendre les bruits autour de moi. Jérémie avait réussi à se lever pour retourner vers l’ordinateur. Il demandait à Odd et Aelita de se dépêcher de désactiver une tour ? Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais je savais que « robot William » c’était trouvé une nouvelle victime quand la voix de Yumi résonna dans la salle. Tournant un peu la tête, je la vis sortir d’une trappe pour se diriger vers le surhomme. Elle lui frappa de nombreuse fois, mais fini par se faire avoir comme Ulrich et moi. Trop blessé pour bouger, elle ne pût rien faire quand William arriva vers elle. A cet instant, je me revis jeune au moment où mes parents se faisaient tué. Depuis ce jour là, je m’étais juré de ne plus être faible, poussant un cri de rage mon corps se leva et avant que mon adversaire ne puisse se retourner. Ma main valide avait déjà attrapé sa tête et la fit descendre pour écraser son cou contre le rebord de la trappe. À ce moment Yumi fit descendre le couvercle. Levant la jambe, je frappais le couvercle avec le peu d’énergie que j’avais. Je ne pensais à rien d’autre de peur de m’écrouler de fatigue. Les coups répétés auraient dû lui détacher la tête du reste du corps, mais il finit par se relever, nous propulsons Yumi et moi. Après quelques secondes, je fus le seul à pouvoir me mettre debout. Notre ennemi s’avança vers nous d’un pas décidé.

- Oui, hurla Jérémie d’une voix triomphante quand d’un coup William disparut dans une explosion.

Je fus tellement surpris que mes jambes s’écroulèrent ne pouvant plus supporter le poids de mon corps blessé. Plusieurs de mes côtes étaient cassées et mon bras droit aussi comme quoi je n’étais pas au mieux de ma forme. Jérémie fût le premier à arriver vers moi suivit d’Ulrich, ce dernier n’était pas en meilleur forme que moi. Voyant l’étendu de mes blessures, Jérémie paniqua et déclara qu’il fallait envoyer un retour vers le passé. Cette phrase me réveilla et je me suis mit à rire tout seul. Durant des mois, j’ai cherché qui provoquait ses retours vers le passé et je le découvre quand j’arrête de chercher. Pourtant le rire s’effaça quand je compris que j’allais de nouveau tout oublié, mais mes amis eux n’allaient pas oublié, ils sauraient ce que j’avais fait ici. Comment me jugeraient-ils ? Allaient-ils se comporter de manière complètement différente ? Notre première rencontre me vint tout de suite en tête, c’est pour ça qu’Odd avait découvert que j’étais avec Yumi. D’un coup tout me sembla claire et je me sentie idiot de ne pas l’avoir remarqué. Mes yeux se posèrent sur Yumi et Ulrich et un sourire naquit sur mes lèvres. Ils étaient tellement mignon ensemble, pourquoi ne s’avouaient-ils pas leur amour ? C’est alors que j’eus une idée qui me permettrait de me souvenir au moins d’une partie de ce qui c’est passé. Bougeant mes lèvres, des mots sortirent de ma bouche quand soudain une lumière blanche m’éblouie.

À mon réveille, je me trouvais dans mon lit au beau milieu de la nuit. Il n’était que 24 heures, pourtant j’étais déjà réveillé. M’enfonçant dans ma couette, je remarquais que Jérémie faisait semblant de dormir. La preuve, il n’était pas entrain de parler de son douce et belle ange qui s’appelait Aelita. Fermant les yeux, je me mis à dormir d’une nuit sans rêve, ayant l’impression d’oublier quelque chose d’important.




[b]Chapitre 3[/b]

Le lendemain, G.I Jim vint nous réveiller. Dehors, j’entendis des plaintes venant des autres garçons qui étaient encore à moitié endormit. Sur son ordinateur se trouvait Jérémie qui avait décidé une nouvelle fois d’utiliser le clavier comme cousin. Le soulevant délicatement, je l’installais sur son lit avant de me préparer. M’habiller ne me prit que quelques secondes et peu de temps après, Ulrich me retrouva dans les douches avec un Odd aux yeux fermé.

- Alors, on a encore passé toute la nuit à jouer à Battle Galatica ? Tu n’as pas fini ce jeu une bonne centaine de fois ? demandais-je à Odd qui avait une tête de zombie.

- Non, cette fois j’ai joué à aliens invasion, jusqu’à 4 heures du matin, réussit-il à dire sans bailler. Et toi tu as bien dormi ? En passant, il est où Jérémie ?

- Moi, oui, je me suis réveillé à 24 heures sans raison, mais je m’inquiète un peu pour Jérémie. Il n’a pas fermé l’œil de la nuit et quand je me suis réveillé ce matin, il était écroulé sur son ordinateur.

- Comment tu sais qu’il n’a pas dormi ? voulu savoir Ulrich après s’être lavé les dents.

- Il n’a pas parlé pendant son sommeil de sa douce et belle Aelita, ni de la manière qu’il voulait la prendre dans ses bras et lui dire combien il l’aimait.

- Quoi !!! cria un Jérémie tout rouge qui venait d’entrer dans les douches.

- Ah, salut ! J’allais justement demander à Aelita de te donné ton baiser pour te réveiller, lui déclarais-je avec le sourire.

- Euh… je... ne… Je ne parle pas en dormant ! affirma-t-il.

Mon regard croisa celui d’Ulrich et nous confirmâmes tous les deux. Cachant tant bien que mal sa gène, l’Einstein du groupe fonça dans la douche pour être un peu seul. Notre rire ne s’arrêta que quand nous arrivâmes à la cafétéria. Aelita nous avait déjà réservé une table, mais fût surprise de voir un Jérémie encore plus rouge que sa robe. Ce dernier la regarda avec le sourire d’un rêveur quand elle lui demanda si tout allait bien. Il avait le même sourire idiot que quand Yumi s’approchait d’Ulrich ou quand Rosa, la cuisinière, donnait une double portion à Odd. Après un petit déjeuné où Odd avala ma part, ainsi que celle d’un Jérémie qui n’avait pas osé regarder Aelita de nouveau. Nous attendîmes Yumi dans notre coin à nous, le distributeur de boisson. Je commençais à hésiter sur la boisson à prendre ne sachant ce qui allait réellement apparaitre. Quand soudain Odd me dit de ne pas prendre le chocolat chaud car il allait surement avoir le goût de vieilles chaussettes. La surprise dut se lire sur mon visage car il précisa qu’il avait vu quelqu’un tirer une drôle de tête en le buvant. Je continuais à me demander comment il savait ce que j’allais choisir, si moi-même je l’ignorais. Finalement, mes pensées furent interrompu par une voix que nous détestions tous.

- You hou, mon Ulrich, justement je te cherchais, dit la peste de Sissi.

- Bah, moi je cherche justement à t’éviter ! avait raillé le brun.

- En passant, tu as dû le chercher longtemps, parce qu’avec ta mémoire de poisson rouge, c’est pas gagné, déclara Odd ce qui nous fit tous rire.

- Je ne t’ai pas parlé, espèce de sale maigrichon ! En fait, mon Ulrich, je voulais savoir si tu étais libre ce soir, on pourrait voir un film. Justement mon père m’a donné l’autorisation.

À ce moment Ulrich et Odd voulurent dire quelque chose, mais j’ai été le plus rapide. Enlaçant tendrement Ulrich, mon expression se modifia pour se transformer en celle que j’avais montrée la première fois au brun. Ce dernier comprit tout de suite mes intentions et se laissa aller.

- Non, il ne peut pas. Car c’est mon Ulrich et il m’a convaincu de passer la soirée avec lui, rien que lui et moi, déclarais-je avec un sourire malicieux aux lèvres qui s’approchèrent de ceux de mon ami.

Il ne fallu pas très longtemps pour que Sissi commençait à répéter en boucle le mot « mais », puis finalement elle s’évanouit. Remarquant que j’avais eut le résultat espéré, je me séparais d’Ulrich qui me remercia d’un sourire et nous nous esclaffâmes tous de rire à s’en plier en deux. Il ne paraissait plus du tout gêné de mon comportement et semblait même s’amuser autant que moi.

- Zut, moi qui voulais encore une fois rabattre son clapé à cette peste, on dirait que l’élève a encore surpassé le maitre, avoua Odd quand nous avions pût retrouver un peu de notre calme.

Entre temps, Jim était venu porter Sissi à l’infirmerie et Yumi arrivait de chez elle. Après un salut chaleureux, Aelita lui expliqua notre petite blague à la peste, celle-ci s’en voulu de ne pas avoir participé à la scène. Finalement, Ulrich me demanda ce que c’était que cette idée de passer la soirée ensemble.

- Bah, ça fait un moment que vous essayer de me convaincre de participer à votre cours de Penchak-Silat et aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le sang chaud. Ça me dirait bien de voir un bon combat. À moins que vous vouliez être tous les deux seuls ?

- Quoi ? Euh… c'est-à-dire … que, balbutièrent Yumi et Ulrich en devenant tout rouge.

- Pourquoi tu ne participes pas, je suis sur que tu es doué ? demanda Aelita tendis que Odd se moquait d’Ulrich.

- Mais, non, je ne suis vraiment pas si…, commençais-je par dire, mais très vite je me rendis compte que je ne voulais leur mentir. En fait, je me suis juré de me battre que quand des personnes qui me sont cher sont en danger.

Les autres me regardèrent et je vis dans leurs yeux qu’ils me croyaient. Finalement, la sonnerie retentie et Odd parti en direction de la classe de Mme Hertz en se lamentant sur son sort, suivi de prêt par Aelita et Jérémie. Quand à Ulrich, il m’attrapa le bras et demanda d’attendre un instant. Laissant partir Yumi, je me retournais vers le beau brun qui commençait à se toucher tout le visage. C’était le signe qu’il avait quelque chose d’important à me dire. Finalement, il réussit à lâcher ce qu’il avait dans le ventre.

- Pour toi, qu’est-ce qu’on ait ?

- Bah, mes amis ! Pourquoi tu me demandes ça ? Tu sais que je n’ai pas de sentiment aussi fort que toi pour Yumi, répondis-je en éclatant de rire quand il rougit.

- Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Tu es prêt à faire quoi pour nous ? dit-il d’un air sérieux.

- Ulrich, vous avez des problèmes ? lui demandais-je alerté par le ton sérieux de mon ami, je le connaissais suffisamment pour savoir que quelque chose ne tournait pas bien. Tu sais très bien que si tu as des problèmes, tu peux m’en parler. Après tout vous avez fait la même chose pour moi.

- Oui, je sais. En fait, laisse tombé on te dira ça un autre jour, conclu-t-il avant de se retourner. Pourtant il ne bougea pas d’un chouilla et finalement il me demanda une dernière chose. Qu’est ce que ça veut dire pour toi quand tu dis à une personne qu’il est ta sauvegarde ?

À ce moment, il aurait pût me dire qu’il était un extraterrestre venu de la planète Krypton pour gouverner sauver la Terre que je n’aurais pas été plus surpris. Où avait-il entendu cette expression ? Normalement, seuls les membres de l’organisation comme ma tutrice l’utilisaient. Mon cerveau travailla à 200 à l’heure cherchant dans mes souvenirs un moment où j’aurais dit cette phrase pourtant rien ne me vint à l’esprit. Et ce n’était pas le genre de chose qu’on demandé normalement. Puis soudain, il me revint à l’esprit la situation de tout à l’heure où Odd savait déjà ce que j’allais prendre au distributeur. Mais pas seulement ce moment, notre première rencontre où, ils me reconnurent avant de voir Yumi et cette dernière au premier cours de math qui savait déjà ce qu’ils auraient un contrôle. C’est alors qu’une idée naquit dans ma tête, c’était absurde, mais et si c’était eux qui faisaient les retours vers le passé ? Secouant, la tête en me rendant compte de l’absurdité que je venais de pensé, je m’adressais à Ulrich.

- Je ne sais pas où tu as entendu cette expression, mais pour ma tutrice – et pour moi – ça représente une personne pour qui tu pourrais tout faire et que tu lui dis absolument, tout tellement tu as confiance en lui ou elle.

Il parut réfléchir un instant, puis me gratifia d’un sourire avant de partir en entendant le crie de Jim qui l’appelait. Regardant ma montre, je me dépêchais de partir à mon cours de français. Par chance, j’atteins la classe avant la deuxième sonnerie. Cherchant Yumi du regard, je la découvris assis sur un bureau prêt des fenêtres, l’air songeuse. Elle devait surement pensé à son Ulrich, après tout elle le dessinait sur la plupart des pages de son cahier. Je me dirigeais vers elle quand William apparut prêt d’elle lui demandant ce qui semblerais un stylo, ça ne me parut pas bizarre car ce dernier oubliait même sa tête des fois. Pourtant quand il posa sa main sur l’épaule de la japonaise, mon sang se gela. Sans savoir pourquoi j’avais peur que William refasse du mal à Yumi. Me propulsant dans les airs, je le frappais avec un coup de pied sauté ce qui l’envoya s’écraser sur le mur. Le brouha de la classe s’arrêta et je sentie leur regard passer de moi à William. Derrière moi, le professeur commença à demander une explication. Explication que je ne pouvais pas donner. Je n’allais pas lui dire que de temps à autre, il y avait des retours vers le passé et que j’arrivais à reconnaitre les dangers ?!

Le plus étrange c’est que je ne fus pas surpris de voir William se lever sang le moindre dommage, me mettant de nouveau en garde, je me souvins de sa force et sa vitesse surhumaine et… de ses éclairs ? Pourtant il ne fit rien et ce fût Yumi qui me fit signe d’arrêter, elle parut surprise de me voir combattre contre William, mais pas de la même manière que les autres. Finalement, Yumi déclara que ce n’était qu’une mise en scène au professeur et William le confirma en déclara faire semblant d’être William puisqu’il était un clone polymorphe ?! J’avais l’impression de vivre un rêve, l’excuse de Yumi ne put m’empêcher d’avoir 4 heures de colle à faire après les cours. Contrarié que pour une fois, je m’étais trompé sur mon instinct, je remarquais que je ne pourrais pas aller au cours du soir avec Ulrich et Yumi.

Durant la pause, mes amis me demandèrent pourquoi j’avais attaqué William. Je leur racontais mon instinct concernant qu’il m’arrivait de ressentir les dangers qui c’était déjà passé. En réalité, si Ulrich ne m’avait rien dit concernant ce qu’est une sauvegarde, je leurs aurais dit qu’il me semblait menaçant à ce moment. Ils parurent surpris de m’entendre pourtant aucun d’entre eux ne se moqua, ils étaient plus inquiet qu’autre chose. Le reste de la journée se passa sans soucis, quand à mes heures de colle, elles étaient assommantes. L’accident fit un peu de bruit et quelque rumeurs sur ma relation avec Yumi naquirent, mais sinon rien ne se passa d’autre. A part que je senti l’urgence de mettre des armes prêt d’une usine désinfecté.

Les jours suivants passèrent sans problème, Sissi, encore traumatisé, ne vint plus déranger Ulrich, ce qui faisait que j’avais battu le record d’Odd. Lui n’avait réussit à la mettre à l’écart que maximum 2 jours. Plus d’une fois mes amis tentèrent de me demander quelque chose. Malheureusement, Jim ne me lâcha pas d’une semelle de peur que je fasse une nouvelle bourde. Il ne m’aimait déjà pas parce que je cassais son précieux matériel sportif, alors si je me mets à me battre contre les autres élèves. C’est alors que tout chamboula, Jérémie m’avait demandé de venir au parc pour me dire une chose très importante. Pourtant à mon arrivé, il n’y avait personne, personne à part Odd qui s’enfuyait devant un chihuahua. La situation me parut comique pourtant le regard plein de terreur d’Odd m’obligea, par réflexes, à m’interposer entre les deux. Le chien fini par tâter ma chaussure pour finir dans un arbre.

- Bah, alors tu as peur d’un petit chien maintenant ? Que va dire Kiwi ?

- Attention, ce n’est pas un simple chien.

Me tournant vers l’animal, celui-ci ne semblait pas plus dangereux qu’avant, pourtant deux choses me firent complètement changer d’idée. La première était le signe en forme d’œil dans les yeux du chien. Ce signe me signifiait un énorme danger comme avec William et la deuxième, c’était que le chien venait de se transformer en un tigre à dents de sabre. Ce dernier se jeta sur nous et failli avoir Odd qui s enfuit à toute jambe, suivit du prédateur me laissant tout seul comme un idiot. Sprintant jusqu’à Odd, je réussis à frapper le tigre pile dans l’œil ce qui eut pour effet qu’il fonce contre un arbre, mais il se releva presque aussitôt.

- Vite par ici, hurla Odd en s’engouffrant dans les égouts.

Je le suivis tout de suite après, le temps de prendre le couvercle métallique qui me permit de l’envoyait dans les dents du tigre. Dans les égouts, je me retrouvais avec un Odd sur une planche de skate qui me demandait de me presser. En effet, le tigre s’engouffra dans le trou et se transforma cette fois en un crocodile, sauf que ce crocodile faisait presque 10 mètres de long et pouvait me manger en entier en deux bouchées. Attrapant une trottinette qui appartient surement à Jérémie, je me mis à suivre Odd qui paraissait connaitre les lieux comme sa poche. Le crocodile failli nous croquer plus d’une fois, heureusement, sa grande taille l’empêchait de prendre des virages trop serrés à la même vitesse que nous. Le parcours ne dura pas très longtemps, mais le prédateur était toujours sur nos talons. Arrivé au bout du tunnel, je remarquais une échelle et compris qu’on aurait un problème. Elle était trop petite pour que deux personnes puissent la monter en même temps. Le dernier avait donc de grande chance de se faire bouffer, Odd le comprit aussi, mais nous n’avions aucun autre plan. Il n’attendit même pas que son skate s’arrête qu’il sauta pour gagner quelques centimètres d’avance. Quand à moi, je fis l’inverse sautant par terre, je lançais la trottinette de Jérémie dans la gueule du monstre. Ce dernier tenta de fermer sa gueule sur mon corps, mais ne put arriver à la fin de son geste. Profitant de ses précieuses secondes, je grimpais à l’échelle en un temps record.

Arrivé en haut, je vis l’usine désinfecté prêt de laquelle j’avais caché des armes. Je failli le dire à Odd quand une forme sorti de la bouche dégout et m’attrapa. Le crocodile gigantesque s’était transformé en un anaconda, ce dernier tenta de m’étouffer en enroulant son corps au tour de moi. J’avais beau le mordre à pleine dent, il ne me lâcha pas, même le blondinet qui avait prit un tuyau ne put rien faire pour m’aider.

- Armes… caché… faux mur, réussis-je à articuler en montrant un point en dessous de pont.

Odd me regarda avec les yeux paniqués, mais fini par m’obéir. Après tout, il ne pouvait rien faire avec le morceau de ferraille qu’il avait. L’étreinte se serra encore plus me força à expirer le peu d’air que j’avais. J’avais l’impression que le temps c’était arrêter. Allais-je mourir ici, tué par une bête polymorphe, alors que durant le reste de ma vie c’était moi le prédateur ? D’un coup, un objet métallique apparu devant mes yeux, il me fallu quelques secondes pour reconnaitre l’arme. C’était une hache que j’avais acheté à de vieux bucherons, elle était suffisamment tranchante pour couper la peau de l’anaconda. Celui-ci se mit à devenir floue et l’air rempli enfin dans mes poumons. N’attendant pas que le serpent se régénère, je sautais en direction de ma cachette pour prendre d’autres armes. Franchement, j’avais l’embarras du choix. Poignards, épées, poisons, shurikens, hallebarde, mais je me contentais de mon bon vieux sabre et d’un sac remplit de lance pliantes. À ce moment, j’aurais aimé avoir des armes à feu, mais comme ma tutrice me l’avait trop souvent dit. « Il faut faire l’impossible avec ce qu’on a ».

En fin armé, je retournais sur le pont pour me retrouver face à un big foot se battant contre Odd. Ce dernier ne menait pas large, surtout qu’il n’avait jamais tenu une hache de sa vie. Sans perdre un instant, je lançais une de mes lances qui alla se loger dans la tête du colosse. Le maigrichon me remercia en reprenant son souffle. Quand le monstre se retransforma, cette fois en ours. Ma patience commençait vraiment à atteindre ses limites. Combien de temps ça allait continuer ? Prenant nos jambes à cou, nous attrapâmes les cordes qui pendaient à l’intérieur de l’usine avant que l’animal ne décide de nous manger. Ce dernier tomba pour s’écraser à l’étage d’en-dessous. Sans perdre un instant, je sautais sur son dos en lui enfonçant une lance ce qui l’immobilisa suffisamment longtemps pour me permettre de l’attacher aux cordes. Odd me regarda faire des nœuds avec la même rapidité qu’il avalait sa nourriture. Sauf que je n’avais pas à faire à un animal normal car il se transforma juste après en Tyrannosaure. Ce qui brisa les attaches des cordes dès son premier mouvement, alors que mes nœuds tenaient encore.

- Waouh, il est plutôt en pleine forme pour un fossile, ne put s’empêché de dire Odd.

- T’inquiète, on va lui rappeler son âge, finis-je dire en laissant mon esprit d’assassin prendre le dessus. Hé, l’ancêtre, le roi des prédateurs c’est moi désormais alors tu dégages.

Bien entendu, le dinosaure ne prêta guère attention à mes propos, mais ma tutrice m’avais fait étudié tous les animaux et leur points faibles au cas où j’aurais à me sortir d’un merdier. J’étais le premier surpris quand on arriva à l’étude des dinosaures, mais désormais je ne pouvais que la bénir. Esquivant sa grosse gueule au dernier moment, j’attachais les cordes de ses jambes, puis les relié à celles de ses bras. Le tout en esquivant facilement les attaquants de mon ennemi. Après tout comme sa taille était énorme, il était lent et prévisible. Dès qu’on a compris qu’il n’avait que deux manière d’attaquer, ses dents et sa queue, ainsi que ses pattes, mais ses dernières étaient solidement attachées. Lui enfonçant des lances dès que l’occasion se présentait, je pus rester accroché à lui sans qu’ils puissent faire quelque chose. Finalement, je lui enfonçais mon sabre dans le crane. Au même moment l’ascenseur arriva, montrant un Ulrich complètement béha, la mâchoire presque disloqué tellement la scène devait être impressionnante.

- Alors, qui veut faire une photo du trophée ? déclarais-je avant de passer à travers de ma proie.

Ce dernier était partie dans une explosion sans me faire de mal, à part aux fesses quand j’atterri dessus. Me massant mes pauvres fesses, je me mis debout cherchant une explication à mes prouesses. Sauf qu’Odd fut le plus rapide et il me demanda de le suivre dans l’ascenseur. Ce que je trouvais à l’ouverture des portes me sidéra, un hologramme montrant plusieurs territoires à côté de plusieurs écrans où se trouvais Jérémie. La situation me parut étrangement familière, quand je vis Yumi sortir d’une trappe suivit de prêt par Aelita.

- Franchement, j’y croie pas, même en layant vu, j’y croie pas, répétais Jérémie en me regardant.

- Qu’est-ce qu’il y a Jérémie, un problème ? demanda Aelita.

- Matt vient de vaincre un Tyrannosaure créé par XANA, sans l’aide de personne, informa Ulrich

- Non ?! s’exclamèrent les filles

- We, la grosse bête n’a même pas eut le temps de s’approcher du magnifique Odd, s’exclama ce dernier. Je vous dis avec lui dans l’équipe, XANA n’aura aucune chance.

- Je me demande toujours pourquoi il t’a choisi comme son casse-croute, me demandais-je en regardant le blondinet. Tu es bien plus maigrichon que moi.

- J’suis pas maigrichon, j’suis svelte !

- Bon les gars, on se calme. Matt vient t’asseoir, tu as surement beaucoup de question à nous posé, dit Yumi.

J’en avais beaucoup en effet, mais je préférais les laisser me raconter toute leur histoire. Je découvris ainsi que ce fut Jérémie qui alluma en premier le supercalculateur et découvert Aelita, puis le virus multi-agent nommé XANA. A la base, l’équipe était composée d’Odd, Ulrich, Jérémie et Sissi. Cette dernière trahie leur secret et c’était Yumi qui était venu à sa place. Je frissonnais en comprenant que Sissi aurait put être à la place de Yumi. Mon Dieu qu’elle horreur ! Depuis ils avaient tenté de trouver une manière de virtualisé Aelita, malgré les nombreux échecs. Et quand ils réussir enfin XANA avait réussit à prendre ce qu’il voulait dans la mémoire d’Aelita et c’était enfuit dans le réseau avec le père d’Aelita, un certain Franz Hopper. Le nom me rappela l’article que j’avais lut dans la base de donné de l’organisation, malheureusement, il ne restait plus rien de ce lieu. Leur combat avait donc continué, cette fois dans le réseau. C’est alors qu’ils demandèrent de l’aide à William ce dernier se fit contrôler par XANA, dès sa première mission et il est désormais son plus puissant pion. Je compris pourquoi mes coups ne faisaient rien sur le faux William, il n’était pas de chair et de sang. Maintenant, ils cherchent un moyen de le faire revenir tout en détruisant définitivement XANA. Quand ils eurent terminé, je me mis à pleuré. L’histoire m’avait ému, ses 5 amis avaient passé plus de 2 ans à se battre au péril de leur vie sans que personne ne sache rien.

- Vous m’avez sauvé la vie, déclarais-je en essuyant mes larmes. Puis ce fut mon tour de leur raconter mon histoire, ça se voyez dans leur yeux qu’ils en mourraient d’envie.

Je leur dis tout, depuis la mort de mes parents, aux entrainements sévère de ma tutrice. Sans oublier mes assassinats tout au long de ma vie. Je leur dis la vérité sur mon instinct qui a permis à mon corps de me sauver à de nombreuses occasions grâce aux retours vers le passé. Pour finalement, leur raconter comment j’ai dû fuir les membres de l’organisation en me faisant passer pour mort. Au bout de mon histoire, j’avais la bouche sèche. Heureusement, Odd avait tout prévu et me tendis une cannette, pendant qu’il commençait son huitième paquet de chips.

- Tu as du en voir de toutes les couleurs durant ta vie, fini par dire Aelita avec son regard plein de compassion.

- Oui et justement, je voudrais vous pressés, mais il se fait tard et je voudrais manger, moi, déclara le gourmand. En regardant avec un air triste son paquet vide.

- Tu as raison, bien, on a voté et on a décidé que ton talent pourrait nous être utiles, dis Jérémie. En fin, si tu acceptes, bien sûr.

- Bien sûr que j’accepte et en plus ça me fait une excuse pour ne pas perdre mon niveau. Et franchement, de toute manière, je vous aurais aidé.

- Ça on le sait, me dit Ulrich en m’amenant à l’ascenseur tendis qu’il me racontait comment je suis venu les sauver, une nuit quand XANA avait pris le contrôle du clone de William.

- Le scanner de monsieur est avancé, dis la voie de Jérémie quand j’arrivais à la salle.

A peine entré que les portes se fermèrent me laissant dans un tube d’à peine un mètre de diamètre. Les lumières s’activèrent, je restais de marbre pendant que le scanner se mit en marche comme me l’informait Jérémie. Le fait de me faire inspecter par des programmes et des bidules vieux de plus de 20 ans, ne m’avait pas enchanté, ce fut la raison pour laquelle Jérémie et moi étions parti sur une discussion scientifique que seul Aelita comprenait. Je n’avais pas peur loin de là, mais j’aimais avoir toutes les informations de mon côté.

- … Ainsi, tu ne seras plus affecté par le retour vers le passé et tu pourras te battre contre les monstres de XANA sur Lyoko, avait-il fini par dire pendant qu’Odd, Yumi et Ulrich faisaient semblant de dormir. Le seul problème c’est que si on meurt, alors je pense que le retour vers le passé ne pourra pas nous ramener à la vie.

Il n’eut aucun problème au niveau du scannage, sauf que je n’aimais pas qu’un fichier contenant tous les renseignements de mon corps se promène dans un ordinateur. A peine sortit que je me fis accueillir par mes amis qui avaient encore quelque chose à me dire

- Par contre, au début, tu ne devras participer au combat. Tu resteras en arrière et tu observeras, dit Aelita avec son air le plus sérieux.

J’acquiesçais en me souvenant que ce qu’ils avaient dit concernant William. Ok, je reste derrière et si une méduse apparaît, je prends mes jambes à mon cou.

- J’ai hâte de voir à quoi tu ressembles sur Lyoko, peut-être que je ne serais plus le comique du groupe.

- Aucune chance ! avions affirmé pendant que nous rentrions au collège.



[b]Suite...[/b]


Dernière édition par Shinataan13 le Jeu 29 Aoû 2013 18:13; édité 2 fois
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Pikamaniaque MessagePosté le: Mar 16 Juil 2013 21:51   Sujet du message: Répondre en citant  
Référent Pikamaniaque


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STOP.
Je verrouille tous tes sujets sauf celui-ci. Si tu as un problème pour poster tes chapitres, comme il est dit dans le Règlement, contacte-moi par MP. Je posterai un message, puis je le supprimerai, ce qui fait que tu imbriqueras tes chapitres dans des messages successifs différents. Mais on ne publie qu'un sujet par récit.

Je supprimerai les sujets d'ici une demi-heure.

_________________
« Il ne faut jamais perdre espoir ! » Alors qu’Alexandre était sur le point de tout abandonner, une voix familière résonna au plus profond de lui-même. « C’est ce que tu dirais, n’est-ce pas ? ».
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Ikorih MessagePosté le: Jeu 18 Juil 2013 12:01   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


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Localisation: Sûrement quelque part.
Bon, j'ai lu les deux premiers chapitres et honnêtement, c'est pas plaisant.
Sur la forme, l'orthographe est assez médiocre, j'ai mal aux yeux, et on a des tonnes de maladresses : dire "la maîtresse de maths" ça donne l'impression qu'on est en maternelle, or nous sommes au collège => professeur de maths. Tout comme "se réveiller à 24h". On dit "à minuit"...
Tu arrives plutôt bien à décrire, toutefois, ce qui est un bon début.
Sur le scénario, rien de bien original, hélas. Un super gosse va devenir un nouveau LG et en plus d'avoir un phénomène de Marie Sue, on a une histoire banale et irréaliste : comment un môme peut avoir été intégré dans une agence d'assassins et en être aussi facilement sorti, les mains dans les poches, avant de reprendre une vie indépendante tout seul?!
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Jeu 18 Juil 2013 15:06   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


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Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
En effet, Matt a tout l'air du Gary Sue (mary sue masculin): il est un as de l'assassinat et des art martiaux, il est doué dans toute les matieres y comprit l'informatique et la biologie préhistorique (sa mère lui a apprit les milles et une façon de chasser le dinosaure, bin voyons!!! sa c'est vachement exagéré).

Par contre Ikorih, tu exagères un peu en disant que c'est irréaliste pour une fiction SF.
Car ce genre de scénario est l'un des plus banal et plus utilisé par les auteurs de mangas et animés japonais.
les gamin(e)s pré-pubères se retrouvant aux commandes de robots/vaisseaux/tanks/etc sur-armé capable de raser une région en quelques heures ou ayant des postes haut placé dans des organisations militaires secrètes d'un quelconque gouvernement sont légions.
Franchement à côté de sa, le recrutement d'enfant dans un groupe d'assassin passe comme une lettre à la poste.

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Shinataan13 MessagePosté le: Dim 21 Juil 2013 21:51   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


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Chapitre 4

Les jours suivants furent une pure bénédiction comme je faisais vraiment partie de la bande, ils me parlaient sans retenu. Quand à Sissi, elle avait de nouveau commencé à harceler Ulrich, mais jamais quand j’étais présent ce qui faisait que le beau brun trouvait toujours une excuse pour rester avec moi quand elle était dans les parages. Noël arrivait à grand pas et aucun membre du groupe ne partait en vacances pour diverses raisons. Que ce soit des problèmes financiers, un problème au travail des parents ou encore le fait de ne pas avoir envie de partir. Ce dernier point était de Jérémie qui ne supportait pas d’être loin d’Aelita. Ainsi le réveillon était presque déjà là, quand nous étions entrain de nous entrainer dans la salle de sport.

- C’est bien, continuait d’attaquer sans relâche. Ne laisser à votre adversaire aucun répit. Si vous ne trouvez ni une ouverture, ni un point faible alors créait-le. Yumi tu réfléchis trop laisse toit aller, sinon…, dis-je en lui montrant se qui pouvait se passer.

Sans perdre un instant j’attrapais Yumi qui pensait à son prochain coup et la plaquait avec facilité par terre, pendant ce moment Ulrich tenta de m’attaquer par derrière. Ce dernier m’avait attaqué avec son pied préférant ne pas trop s’approcher. C’était une bonne technique, mais il ne fut pas assez rapide. J’effectuais un rapide balayage, le faisant tomber en arrière. Ne se laissant aucun répit les deux s’était levés et se jetèrent un regard. Ils avaient un nouveau plan. De mon côté, je me tenais sur une jambe, les regardants avec intérêt. En quelques jours, ils avaient fait des gros progrès. Oh, ils étaient déjà fort et avait de l’expérience grâce à Lyoko, mais ils leur manquaient qu’une petite chose. Un expert qui les poussait à donner tout ce qu’ils avaient et qui savait ce qu’il faisait. Cette fois le brun tenta une attaque directe en essayant de ma frapper le montant avec le pied en faisant une bicyclette. Bien entendu, je prédis sa trajectoire et me mit à bonne distance. Pourtant, je sentie sa chaussure me toucher le menton, c’est alors que je compris. Il l’avait enlevé pour gagner quelques centimètres. À ma gauche, Yumi m’agrippa le bras et mit une main sous mon menton, elle tenta de m’envoyer au tapis d’un coup de pied. Je me laissais aller ce à quoi elle ne s’attendit pas. Le coup marcha, mais elle avait mit tellement de force dans son coup et ne rencontra presque aucune résistance, qu’elle perdit l’équilibre. Posant mes mains par terre, je me mis à attaquer Ulrich avec mes pieds en l’air, ce à quoi il ne s’attendit pas. Parant mes coups comme il le pouvait, il fini par tomber ne pouvant prévoir la destination de mes coups. Yumi qui entre temps s’était relevée, se jeta sur moi, mais ne trouva que de l’air. J’avais profité pour sautiller sur mes mains me retrouvant à la distance que je désirais. Attrapant la jeune fille avec mes jambes, elle ne put que tomber et se trouver à ma merci.

- Ulrich, sa va ? demandais-je en remarquant que le garçon ne bougeait plus.

- Oui, ça va, c’est juste que je ne veux plus bouger d’un centimètre durant les prochaines dix minutes.

- Ah, je commençais à m’inquiéter, tu ne réagis pas alors que je me trouve au dessus de ta précieuse Yumi.

- Quoi ! cria-t-il en remarquant notre position. Remplit d’une nouvelle énergie, il se mit debout prêt à combattre tandis que je me roulais par terre ne pouvant contenir mon fou rire.

- C’était un bon match et une jolie improvisation avec tes chaussures. Par contre la prochaine fois que tu me fais ce coup, tu auras le droit à sentir les pieds d’Odd durant 15 minutes, puis-je en fin dire tandis que le brun fit signe qu’il avait compris, ne voulant en aucun cas subir mon châtiment.

- Ce n’est pas croyable, murmura Tamiya qui était venu nous filmer pour leur journal, sauf qu’elle était tellement étonnée par nos mouvements qu’elle filmait ses pieds. Elle était mignonne avec son regard étonné. Quelques jours auparavant j’avais accepté de leur faire une interview qui résultat complètement banal. Rien de ma fausse vie de ne les intéressait, jusqu’au moment où Ulrich me demanda si j’étais toujours d’accord de les entrainer. C’est ainsi qu’elle est venue avec Milly.

- Euh, je pense que tu ne devrais pas filmer tes pieds Tamiya, finis-je par lui faire remarquer.

- Nous… nous avions des questions à vous poser pour le journal. Alors par quoi commencer ? commença Milly en reprenant ses esprits, tandis que Tamiya levait sa caméra en rougissant. Vos entrainements sont-ils toujours aussi intense ?

- Ça dépend de mes envies et de ce que je pense qu’ils ont besoin pour progresser.

- Tu parles, chaque session est une vraie torture, à la fin, j’ai mal à des muscles que je ne savais même pas que je possédais, se plaignit Ulrich.

- Ça prouve que ça marche.

- Comment ce fait-il que vous êtes si fort ? Qui vous a entrainez ?
Continuant de répondre aux questions des filles, nous nous mîmes à faire des exercices d'étirement que j’avais montré à mes amis. Ils devaient les faire après les entrainements pour que leur corps ne se raidisse pas trop vite. Finalement, Tamiya demanda d’une voie timide si on avait déjà quelqu’un pour aller au bal. Levant la tête vers les deux filles, je ne sus quoi dire. Bah, j’avais complètement oublié ce bal, il y a peu je ne savais même pas qu’il existait ! Du côté d’Ulrich et Yumi, ils se mirent à se regarder et commencèrent à rougir. Prouvant qu’il n’avait toujours pas fait le pas.

- Non, malheureusement, il n’y aucune fille qui n’a voulu de moi, mentis-je au moment que Jim venait nous informer que nous devrions déjà être au lit. Coupant par la même occasion Tamiya qui allait demander quelque chose.
Après avoir passé par la douche avec Ulrich, nous nous sommes souhaité une bonne nuit. Le chemin me permit de pensé à un moyen de faire en sorte que les deux tourtereaux s’avouent leur amour. Arrivé dans ma chambre je trouvais un Jérémie qui se lamentait sur son ordinateur. Après une bonne tape dans le dos, je réussis à le faire retrouver un peu le moral. Qu’il perdit tout de suite quand je lui demandais, s’il avait invité Aelita au bal. Ce dernier me lança une excuse qu’il n’avait pas le temps à cause de XANA. Lui jetant un regard noir, je réfléchis à un moyen de lui donné la courage de se lancer.

- Bah, tu sais, je ne pourrais pas empêcher les garçons de lui tourner autour très longtemps, commençais-je par lui révéler en me préparant à dormir. La réaction se fit tout de suite voir et le corps de Jérémie fit un tour de 180 degré oubliant complètement son ordinateur, ce qui était un exploit.

- Ils font quoi ! Est-ce qu’elle a un cavalier ?

- Non, pas encore, je t’ai dis que je faisais de mon possible, mais j’ai entendu que Nicolas voulait la voir cette nuit pour lui demander. Et là je peux rien faire, comme je n’ai pas une bonne relation avec Jim, il risque de me mettre de nouvelles heures de colle.

Ma phrase était à peine finit que Jérémie était déjà sortit battant de très loin tout les chronos qu’il avait fait jusqu’à là. Ne pouvant me retenir, je dus mettre l’oreiller sur ma tête pour ne pas que toute l’étage m’entende rire. Ah, j’adorais faire tourner en bourrique Jérémie et Ulrich. Ce dernier par contre allait être plus difficile à manipuler, mais j’avais déjà une idée derrière la tête. Jérémie revint une demi-heure plus tard le sourire aux lèvres avec son air idiot. Il était tellement dans les nuages qu’il enleva son pyjama pour mettre ses habits et s’endormir sur mon lit. Le monde des rêves l’accueillit très rapidement car il commença à parler de son Aelita. De mon côté, je m’installais sur son lit et ne pris très longtemps avant de m’endormir.

Le lendemain, je mis mon plan à exécution en envoyant un mail à Yumi, puis à Odd. Ulrich me retrouva dans la douche où nous discutâmes du bal. Je lui demandais avec qui je pourrais aller et surtout comment l’inviter. Ce dernier me donna de bon conseil que je ne pris pas en compte. Subtilement, je le forçais à se rendre compte qu’il pourrait très bien inviter Yumi sans problème, s’il trouve le bon moment. Nous arrivâmes à la salle de sport où Ulrich c’était porté volontaire à m’aider pour ranger les matériaux. En effet, après le sixième accessoire de sport détruit cette semaine, Jim m’avait ordonné à ranger la salle comme punition. Ulrich n’eut même pas le temps de me demander ce qu’il fallait ranger que Yumi arriva derrière nous.

- Ah te voila Matt, tu m’as envoyé un message disant que tu avais une super nouvelle à m’annoncer, demanda Yumi sans quitter des yeux son amoureux.

- Oui, justement, je voulais vous…, commençais-je lentement.

- Matt ! ça y est, j’ai un plan infaillible pour que tu trouve une cavalière, intervint Odd qui apparu derrière Yumi comme je l’avais prévu.

- C’est vrai ? Oh, je t’adore. Yumi tu peux me remplacer, il suffit de bien empiler ses tapis, merci.

- Et attend, protesta-t-elle, mais c’était trop tard j’avais déjà fermé la porte à clef.

- Pour si jamais, précisais-je en chuchotant à Odd, puis nous attendîmes que les deux tourtereaux s’avouèrent se qu’ils ressentaient.

Le temps s’écoula, mais rien ne se passa.

- Ils vont prendre encore combien de temps, se pleignit Odd après 25ème « euh » d’Ulrich.

Ce ne fut que quelque minutes plus tard quand ils remarquèrent que tout le matériel était déjà rangé qu’Ulrich se rappela de se qu’on avait parlé et compris la situation. Il invita Yumi, celle-ci accepta en sautant dans ses bras. Le moment aurait surement était magique, si Odd n’avait pas dis à haute voix qu’ils en avaient mit du temps. Ouvrant la porte, je me retrouvais fasse aux deux tourtereaux, toujours enlacé.

- Yumi, sa tombe bien, je voulais vous dire félicitation.

- Oui, par pur hasard, tu arrives au beau moment, remarqua Yumi comprenant mon petit stratagème et me lançant un sourire qui signifiait que j’allais le payer.

- Soldat Odd, repli stratégique ! ordonnais-je avant de subir le courroux de Yumi.

Et nous décampâmes sans demander notre reste, la journée se passa sans problème. À part que Yumi réussi à convaincre Jim de m’utiliser comme partenaire durant son cour de gymnastique artistique. Jamais de toute ma vie, je n’eus aussi honte, le pire était que Yumi nous filma en me souriant. Après cette torture, nous retrouvâmes les autres à la cafétéria. Odd ne quitta pas du regard Annabelle en nous la décrivant à sa manière.

- Non, mais je vous dis cette fille est super drôle, super jolie et super sensible. Alors que les autres trop sont euh... et pas assez…, bref vous voyez ? continuait-il à dire en boucle, sans se rendre qu’on ne comprenait rien.

- Non, justement je vois pas ! En passant, tu n’as pas dis ça de toutes tes ex et au bout d’une semaine tu les laisses tomber ? demandais-je sans recevoir de réponse.

Franchement, j’avais l’impression d’être complètement invisible, bien qu’en réalité c’était plutôt eux qui se trouvaient dans leur bulle. Aelita n’avait pas lâché la main de Jérémie qui était aussi tendu qu’une statue. Du côté d’Ulrich et Yumi, ce n’était pas mieux, les deux se lançaient de rapide regard et quand leurs yeux se croisaient, ils se mettaient à rougir avant de les détourner. Ce soir, on célébrait noël, raison pour laquelle presque tous les étudiants étaient déjà partis. La plupart devait revenir pour le bal de fin d’année, mais ils auraient déjà tous un cavalier ou cavalière. Après tout, c’est l’une des principales règles que le proviseur avait demandé. Seul un couple peut participer au bal. Observant une table un peu plus à gauche, je découvris qu’Hiroki, le petit frère de Yumi, avait lui aussi trouvé une cavalière auprès de Milly. Un soupir s’échappa da ma bouche, j’avais aidé tous mes amis à être avec leur âme sœur, mais je restais sans cavalière pour le bal. Au moins, il y avait pire que moi, en pensant que Sissi sera obligé à inviter Hervé. C’est à ce moment que Tamiya apparu à côté de moi, elle avait changé son pull jaune par un rose qui lui allait tout aussi bien. Elle paraissait gênée ne trouvant pas le courage de parler.

- Euh… je… je voulais savoir… si tu…, balbutia-t-elle se qui me fit sourire tellement je la trouvais mignonne.

Malheureusement, elle fut interrompue par une Sissi en colère. Rien quand voyant sa tête, on devinait qu’elle avait entendu une très mauvaise nouvelle.

- Ulrich ne me dit pas que les rumeurs sont vraies. Tu ne sors quand même pas avec cette chinoise, dit-elle en crachant le dernière mot.

- Elle est japonaise ! Et tu lui arrivas pas à la cheville, répondit Ulrich en souriant à Yumi, sans lancer un regard à Sissi.

- Sauf si on compare les défauts, alors là tu la bats à plate couture, railla Odd.

- Le seul problème c’est que la liste est trop grande pour qu’on puisse la voir, ne puis-je m’empêcher de rajouter une couche. Et toute la table partie dans un fou rire, au point que Sissi devient aussi rouge qu’une tomate.

- Ah, oui, vous verrez je peux sortir avec n’importe qui.

- C’est surtout avec n’importe quoi, dit Aelita en montrant les deux toutous de Sissi.

- Et toi le bébé de quoi tu rigoles. Je suis sûr que personne ne voudra aller au bal avec toi, même ton amie t’as abandonné pour un garçon, lança Sissi à Tamiya ce qui me fit serrer le poing au point de me couper avec mes ongles.
Cette dernière arrêta de rire et une larme commença à couler sur sa joue, elle se tourna vers moi, mais ne dis rien. Je vis dans ses yeux qu’elle cherchait le courage de dire quelque chose. Je lui souris en comprenant enfin ce qu’elle voulait.

- Désolé, Sissi, mais elle a déjà un cavalier et pas n’importe lequel. Il est beau, séduisant, intelligent et te déteste autant qu’elle, déclarais-je en me mettant exagérément en valeur.

- Tu vas sortir avec elle, mais c’est impossible, tu es gay ! affirma Sissi.

- Et tu oses l’appeler bébé, alors que tu es la seule qui n’a pas encore comprit que je faisais semblant ? Sérieusement, je te conseil par te faire pousser un deuxième neurone car là tu fais pitié.

Cette dernière remarque la fit partir en courant. Il ne restait plus que Tamiya qui continuait à me regarder avec des yeux hésitant. Elle ne savait toujours pas si je l’avais invité par pitié ou pour de vrai. Me mettant à genou car sinon, je faisais plus d’une tête qu’elle, je lui demandais officiellement.

- Alors ma petite princesse, veux-tu venir avec moi au bal ?

- Oui, cria presque la jeune fille en me sautant au cou tellement elle était contente.

Génial, j’étais aussi content qu’elle car ça faisait quelque temps que je remarquais qu’elle était réellement séduisante, mais je n’avais jamais osé lui dire, pensant qu’une fille comme elle avait déjà un petit ami. Mais un problème survint très rapidement, je n’avais aucun cadeau à lui offrir et noël était cette nuit !

A peine avais-je finis de manger que je parti aux commerces suivi de mes amis, ses derniers avaient aussi oublié d’acheter un cadeau digne de ce nom pour diverse raison, à part Odd qui avait acheté une boite de chocolat qui bizarrement ne contenait presque plus rien. C’est ainsi que les garçons et les filles se séparèrent en deux groupes. Après une demi-heure de recherche, Odd finit par acheter des boucles d’oreille en forme de cœur. Quand à Ulrich, il trouva juste après son deuxième cadeau – le premier ayant fini dans l’estomac de Kiwi, puis quelque part dans le parc, aucun de nous ne voulûmes savoir vraiment où – c’était une amulette qui pouvait se séparer en deux parti, il grava son nom dans l’une et celui de Yumi dans l’autre. Jérémie n’arriva pas à ce décider et moi n’ont plus. J’avais l’impression que tout irait à Tamiya et en même temps que ce n’était pas assez bien pour elle. Finalement, Jérémie choisi un joli collier rose en forme de cœur qui irait parfaitement au petit ange. Quand à moi, je découvris mon bonheur dans une boutique de luxe, le vendeur crut d’abord que je voulais gagner un pari quand je choisis des boucles d’oreille discrète, mais en même temps d’une valeur exorbitante. Pourtant, j’effectuais la transaction comme si c’était la chose la plus normale du monde et partie du magasin sans le sachet cadeau. Préférant garder secret le lieu où je l’ai acheté.

- J’y croie pas, tu sais combien de repas tu aurais put acheter à la place de ses boucles d’oreille ? fini par craquer Odd quand nous fûmes assez loin pour que personne ne nous entende.

- Ça dépend, la taille du repas et comparé à mon appétit ou au tien ? plaisantais-je.

- Même en comptant la quantité que ce ventre sur patte peut ingurgiter ça fait beaucoup. Tu es sûr que c’est pas un peu trop cher ? contra Ulrich qui pourtant venait d’une famille aisé.

- Bah, mon ancien boulot était très lucratif, il faudrait que j’achète des cadeaux de ce prix à toute la ville avant de m’inquiéter pour mes comptes en banque

Finalement, ils laissèrent tomber tandis que nous affrontâmes à notre deuxième problème. Qu’est-ce qu’on va se mettre pour le bal ? Ce fut moi qui choisit un autre magasin de luxe et qui invitais les autres à choisir. Ses derniers ne purent remarquer que je m’habillais normalement assez simplement, mais je leur souris que c’est justement ce que j’aime, la simplicité. Après une hésitation où ils regardèrent les prix avec des yeux qui faillirent sortir de leur orbite. Exaspéré, je les poussais dans la salle VIP en demandant au vendeur de ne rien dire concernant les prix à mes amis. Le résultat fut spectaculaire, Ulrich se trouva habiller d’un costard tout en noir le faisant paraitre encore plus mystérieux, ce qui allait plaire à sa geisha. Odd préféra ensemble de couleur pourpre presque violet qui lui allait très bien aussi. Quand à Jérémie, je ne fus pas surpris de le voir tout en blanc. Pour m’a part c’était plus compliqué et je passais de longue minutes à parler avec l’expert, qui me mesurait, de ce qui m’irait le mieux. Ce dernier se montra d’une patience à toute épreuve et finalement, nous arrivâmes à trouver mon bonheur un magnifique ensemble rouge foncé avec une chemise blanche qui ressortait. C’était parfait ! Le plus dur restait d’amener ses précieux habits jusqu’à nos chambres sans les froissé. Ce que nous fîmes en avançant très lentement.

Le soir arriva et nous eûmes droit à un repas digne d’un roi préparé par Rosa le matin même car elle fêtait noël avec sa famille. Odd en eut les larmes aux yeux ne sachaant quoi prendre. Il fini par remplir son assiette plus de six fois, jusqu’à ce qu’Ulrich l’arrêta en lui rappelant que nos habits étaient fait sûr mesure. Heureusement, il parla suffisamment bas pour que les filles ne l’entendent pas. Le moment des cadeaux arriva et Annabelle, Tamiya, Milly et Hiroki vinrent se joindre à nous. Après avoir ouvert les cadeaux des parents – même Aelita eut droit d’un cadeau de notre part, contenant une collection complète de livre pour DJ, mais elle ne le savait pas – nous échangeâmes nos cadeau. Yumi avait offert un magnifique bracelet à Ulrich, ainsi qu’un journal intime à Aelita. Cette dernière avait trouvé un petit cadre contenant l’une des rares photos que Tamiya avait prise, la montrant avec Jérémie pendant qu’ils s’embrassaient. Ce qui les fit devenir encore plus rouges. Odd reçu la quatrième saison d’Horreurs aux urgences, il en fut tellement content qu’on dut l’attacher à sa chaise pour qu’il ne parte pas le voir. Hiroki avait trouvé un équipement de journaliste pour Milly qui lui offrit en échange un nouveau jeu. Les filles adorèrent toutes les cadeaux que les garçons avaient choisis et ils eurent tous droit à une récompense supplémentaire. Vint enfin mon tour de donné mon cadeau et les garçons furent surpris que je sorte une grosse boîte. À l’intérieur, mon amour trouva une nouvelle caméra flambeau neuf que j’avais commandé en express avant de partir aux magasins. Elle en eut les larmes aux yeux, puis elle vit les boucles d’oreilles et là elle se mit réellement à pleurer. J’eus juste le temps de l’attraper avant qu’elle ne se lève pour partir.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Est-ce que je me suis trompé sur tes goûts ?

- Non… tu… tu as choisis tout ce que j’aime, mais… c’est tellement beau comparé… à… ce que j’ai fait pour toi, avait-elle réussi à articuler avant de jeter par terre la boîte qu’elle tenait entre les mains.

L’attrapant avant qu’elle ne touche le sol, je me mis à la défaire sous les yeux des autres. À l’intérieur, je trouvais une peluche d’un tigre faite à la main avec une délicatesse incroyable, ainsi qu’un petit poème que je gardais pour moi. Les larmes me vinrent et je ne pus les retenir ce qui surprit tout le monde.

- Désolé, c’est juste que personne ne m’a offert de peluche de peluche quand j’étais petit, avouais-je en embrassant mon âme-sœur, c’est alors pour la première fois depuis la mort de ma tutrice que je ressentis le goût, celui des lèvres de ma bien-aimé. Celle-ci fut tellement contente que son cadeau me plaise qu’elle ne me lâcha pas de toute la soirée.



Chapitre 5

Le jour du bal était en fin arrivait et je commençais à devenir incroyablement nerveux. Sincèrement, plus d’une fois j’ai du tuer une vingtaine de mercenaire tout en protégeant une civile et en désamorçant une bombe dans le noir complet. Mais là j’avais un plus gros problème, je ne savais pas danser ! Yumi me donna quelques cours privé et m’affirma que je me débrouillais bien, mais chaque fois que je dansais j’avais l’impression d’être un pingouin. Ce n’était pas comme me battre où je savais que tout les coups étaient permis, quand on dansait, il fallait suivre le rythme de la musique. Hors ma spécialité était justement de briser le rythme de mes adversaires pour trouver une faille. Je n’étais pas le seul à être inquiet Jérémie n’avait détecté aucune tour sur Lyoko. Ce qui ne présageait jamais rien de bon. Mais une seule chose était sûr si XANA attaquait aujourd’hui, il allait le regretter. Le soir arriva en un éclair et nous attendions les filles dans la chambre de Jérémie qui lança un dernier scan.

- Bon pour si jamais vous gardait vos portables allumé. Ce n’est pas la première fois que XANA nous attaque pile au mauvais moment, nous dis Jérémie qui ne semblait pas du tout tranquille. Peut-être que je devrais rester ici pour garder un œil sur Lyoko.

- Premièrement : Si tu fais ça Aelita sera super triste et on risque de ne pas pouvoir la consoler. Deuxièmement : Je te jure que ma vengeance sera terrible et tu sais que je ne rigole pas. Ce qu’Aelita a vraiment besoin maintenant, ce n’est pas que XANA disparaisse, mais d’avoir une vie normale et avec toi. Troisièmement : Tu vas changer d’idée quand tu la verras dans sa robe, l’informais-je.

- Elle est comment, demanda Jérémie ne pouvant supporter le l’attente.

- Aucune idée, je ne l’ai pas vu, mais toi je te connais. Même si elle porte une simple robe tu ne verras qu’un ange descendu du ciel.

Ce qui le fit rougir. Malheureusement, la soirée ne commença pas comme je l’avais espéré car vint une peste que j’aurais préféré ne pas revoir du tout.

- Alors mon Ulrich, comment tu me trouve, demanda une Sissi portant une longue jupe tout en noir qui irait mieux à Yumi.

- C’est simple, tu es…, avions commencé Odd et moi.

- MAGNIFIQUE ! s’écria Jérémie.

- C’est ça, attend quoi ? demandâmes croyant qu’Einstein c’était frappé la tête. C’est alors que nous vîmes une forme derrière Sissi. Si avant je l’avais trouvé innocente comme un ange alors maintenant, il n’y avait pas de mot pour la décrire. Aelita portait une courte robe de couleur rose pale. Elle avait mit le cadeau de Jérémie et avait juste un peu forcé sur le maquillage, mais ça ne lui donné que plus de charme.

- Waouh, t’es vraiment belle, lui fis-je remarquer pendant qu’Odd sifflait comme s’il avait vu un top model.

Entre temps, je vis derrière Aelita, une Yumi portant une magnifique robe ressemblant à celle de Sissi à la seule différence qu’elle était bleu ciel. Elle avait décidé de s’attacher les cheveux ce qui révéla un peu plus son visage. Tout comme Aelita, elle portait le cadeau de son amoureux et il émanait d’elle une sorte de halo qui éblouissait le pauvre Ulrich. Les deux couples s’était rapprochait et nous commencions à être serré dans ma chambre. Surtout que ce fut le tour d’Annabelle de venir voir Odd, celle-ci avait choisis une robe tout en blanc. Pendant que les filles complimentait les garçons sur leur superbe tenue et vice-versa. Je sortis de ce monde rose et magique pour reprendre mon souffle. Cette année choisir le couple de l’année sera pas de la tarte pour les jurys. À ma droite, je vis l’ombre de Sissi qui c’était enfuit, ses pas résonné dans tout le couleur. Elle n’avait pas supportait qu’on l’oublie si facilement. Mais ce fût la. Habillé superbe créature à ma gauche qui m’intéressa réellement tout en noir, mon âme sœur me dévora des yeux. J’aimais sa manière de me détailler de haut en bas, sans oublier le moindre recoin. Elle ne sortit de sa rêverie que quand mes lèvres se posèrent sur les siens. Je me reculais un peu pour admirer ma cavalière. Sa robe était simple comme je les aimais sans froufrou, ni tape à l’œil, les boucles d’oreille lui allaient à la perfection. S’approchant de moi, elle attrapa le bras que je lui présentais et nous fûmes tous les huit en direction du bal.
La fête avait déjà commencé à notre arrivé, à peine entré que le groupe se sépara. Odd partie se remplir l’estomac, sous le regard sévère de sa cavalière, Aelita alla se présenter à Jim pour faire le DJ. Tandis que Jérémie, Ulrich et Yumi s’assirent dans une table, trop gênée pour aller danser quand à moi j’hésitais. Et ce fût Tamiya qui m’amena sur la piste de danse, ce fût un moment merveilleux et pour une étrange raison, je ne fis pas attention à ma manière de danser. Après la septième danse, nous nous joignîmes au reste du couple en attendant Aelita. Celle-ci vint en nous montrons un couple un peu loin. C’était Hervé et Sissi qui étaient venu ensemble, je ne pus qu’avoir de la peine envers la peste. Finalement, je me tournais vers les couples pour leur demander d’aller danser car ils ressemblaient à des prisonniers allant à l’abattoir – et je savais de quoi parler. Les garçons m’ignorèrent, sauf Odd qui amena Annabelle à la piste de danse.

- Bon, les gars, je sais que vous voulaient pas aller vous humilier, mais si ce n’est pas vous qui allez ça sera d’autres qui inviterons les filles, les informais-je. À peine fini qu’ils attrapèrent la main de leur cavalière pour suivre Odd.

Après avoir but un verre, je me tournais de nouveau vers ma princesse, qui avait encore envie de danser. Ce à quoi je m’exécutais en faisant une petite révérence. La soirée ce passa dans la joie la plus totale. Même si Sissi essaya à plus d’une reprise de danser avec Ulrich, ce dernier n’avait d’yeux que pour Yumi et ne la remarqua même pas. Finalement, le plus beau couple de la fête fût annoncé. Personne ne fût surpris à part les gagnants quand le proviseur désigna Yumi et Ulrich, roi et reine du bal. On apprit qu’Aelita et Jérémie était arrivé deuxième. Quand à Odd et Annabelle, ils avaient perdue de nombreux points quand le jury vit sans surprise que le blondinet dansait avec toutes les filles qu’il pouvait ce qui mit sa partenaire encore plus en rogne. Tamiya et moi n’étions pas très bien noter du fait de la très grande différence de taille, mais ça ne me dérangea pas pour le moins du monde. Ce que pensent les autres ne m’intéressaient pas vraiment, ce qui comptait était que je me sois amusé avec mon amour. Pourtant, j’eus la surprise d’être désigné comme le meilleur danseur de la fête. Franchement, rien ne pouvait gâcher cette nuit magnifique, jusqu’à ce que mon téléphone sonne.

- XANA a activé une tour, avertit la voie d’Ulrich.

- Merde ! Il a osé, me lamentais-je tandis que je marchais avec Tamiya le long de la cour. Euh, en passant comment tu sais ça ?

- Bah, Yumi et moi, on avait décidé d’aller… euh dans ma chambre et on a remarqué l’alarme du scanner…, répondis le brun.

- Bref, tu sais ce qu’il nous a envoyé cette fois ?

- Selon Jérémie, XANA a créé une tornade qui ce dirige vers nous.

- Il est capable de faire ça ?

- Tu ne sais pas encore de quoi est vraiment capable XANA, affirma le garçon.

- Bon avant que tu demandes, je ne pourrais rien faire pour l’arrêter.

- T’inquiète, on n’allait pas te demander de te battre contre une tornade. On va avoir besoin de toi sur Lyoko. On se retrouve dans l’usine.

- A plus, concluais-je avant de me tourner vers Tamiya. Cette dernière était resté un peu à l’écart pour je puisse avoir un moment de privé. La voyant tellement belle sous la lune qui commençait à disparaitre sous les nuages, je me dis que le monde était cruel et que sa vengeance sera encore pire.

- Tamiya, je dois aller aider mes amis, mais je te promets de revenir le plus vite possible. Lui dis en m’approchant voyant dans ses yeux une grande tristesse apparaitre.

- Pourquoi ? Ne peuvent-ils pas ce débrouiller sans toi ?

- Non, il faut que je sois avec eux pour les aider au cas où ça dégénéré.

- Tu n’as pas besoin de me mentir, je sais que tu as honte d’être avec une fille trop jeune.

- Comment peux-tu dire ça après la soirée qu’on a passé ensemble. Je te jure que jamais auparavant, je n’aie senti ce que je suis entrain de ressentir en se moment pour toi.

- C’est vrai, demanda-t-elle en posant son beau regard sur moi.

- Je suis raide dingue de toi, Tamiya Diop, mais tu dois me promettre de te mettre à l’abri.

- D’accord.

- Je t’aime, lui déclarais-je en partant en direction du parc.

Courant comme si ma vie en dépondait, toute mon attention était fixée sur ma respiration. La contrôlant comme ma tutrice me l’avait appris. Je réussis à arrivé en même temps que Ulrich et Yumi prenant l’ascenseur, sans être trop essoufflé. Le couple me questionna sur la soirée.

- Alors prêt pour massacrer du XANA.

- Et comment, il va regretter d’avoir choisis ce jour.

- C’est le défaut d’être un lyoko-guerrier, on ne choisis pas quand XANA nous attaque. En fait, tu dors vraiment tous les jours avec le cadeau de Tamiya, me questionna Ulrich quand les portes s’ouvrir sur le reste de la bande.

- Tu dors bien avec la photo de Yumi sous ton oreiller, lui rappelais-je.

- Comment tu… ODD ! Tu as osé... hurla le brun en jetant un regard noir sur son colocataire.

- Pas le temps de discuter. Allez dans les scanners, Odd, Ulrich et Aelita vous sautez en premier.

- Chef, oui, chef.

Arrivé sur la salle des scanners, nous attendîmes que les premiers se fassent virtualiser par Jérémie qui récitait en boucle la séquence de virtualisation pour chacun d’entre eux. Ce fut alors à notre tour. À l’intérieur, je sentie de nouveau le scanner m’examiner, ce fut au moment que Jérémie dit virtualisation qu’une bourrasque de vent défit mes cheveux soigneusement coiffer. Puis mon corps fût comme téléporter dans les câbles du supercalculateur. Peu de temps après, je me sentie réapparaitre commençant d’abord par la tête, puis finissant par les pieds. C’est alors que je remarquais que je n’étais pas sur la terre ferme. Me réceptionnant pour ne pas tomber sur les fesses, je découvris que je me trouvais dans un désert suspendu au vide.

- Euh, j’ai pas prit mon maillot de bain, moi, dis-je en voyant la mer en dessous du territoire flottant.

- Fait attention, si tu tombes dedans c’est foutue, on ne pourra plus te ramener, déclara Aelita. En passant bravo, tu es le premier qui ne tombe pas sur ses fesses pour sa première virtualisation.

La gratifiant d’un sourire, je remarquais qu’elle avait changé de vêtement comme tous les autres. Aelita portait un ensemble futuriste avec une petite jupe transparente, ainsi qu’un bracelet en forme d’étoile. Elle ressemblait à un elfe sortit d’un compte de fée. Yumi était aussi habillé de manière futuriste de couleur violette avec de jolie épaulette. Quand à Ulrich, je ne fus pas surpris de le voir en tenu de samouraï, portant deux sabres dans le dos. Odd quand à lui était habillé en chat avec une queue et des oreilles ce qui lui donné vraiment un air ridicule, la photo de kiwi entrain de faire ses besoin n’arrangeait pas son image. Je découvris alors que j’avais moi aussi changé de vêtement, je portais désormais un chapeau de paille rouge avec une écharpe rouge qui cacher la partie inférieure de mon visage. En guise de vêtement j’avais un énorme drap de couleur rouge sur une tunique de combat, attention… rouge ! J’avais l’air de sortir d’un filme de cowboy, mélangé à un ninja et au chaperon rouge. Ce ne fût pas la seule chose que je remarquais, mon touché avait disparut ainsi que mon odorat et j’imaginais que le goût aussi, mais ça faisait longtemps que j’en avais plus.

- C’est normal que personne à part Ulrich n’ait d’arme ?

- Odd a une super agilité et possède des fléchettes, Yumi manie deux éventails et a un pouvoir de télékinésie. Quand à Ulrich, il peut aussi se déplacer très rapidement. Aelita est la plus importante, elle peut lancer des champs de force et utiliser un pouvoir de création. Elle est aussi la seule qui peut désactiver une tour alors il faut la protéger, m’informa rapidement Jérémie depuis son ordinateur surement. Je vous ai envoyé vos véhicules.

Les véhicules étaient un overboard, une moto et une sorte de soucoupe volante avec un volant. Mes amis montèrent sur leur véhicule respectif et je choisis de me mettre avec Ulrich. Einstein nous indiqua le chemin à suivre et me rappela de ne pas fonçait dans le tas. Mon travail était de protéger Aelita et d’observer.

- C’est pour ça que je n’ai pas d’arme, lui demandais-je.

- Euh non, normalement tout le monde a une arme sur lyoko, il te faut juste trouver la tienne.

Ce que je fis durant tout le trajet, sans pour autant trouver quoi que se soit. Le chemin était calme les 3 premières minutes, puis nous tombâmes sur les gardes. Se fût Jérémie qui nous informa du nombre d’ennemis. 10 Krankrelats, 6 Frolions, 7 Krabes, 4 Tarentules et un william tout en noir, bien entendu je ne comprenais rien à son charabia, c’est alors qu’un tir atteint notre véhicule, nous faisons tomber. Réceptionnant notre atterrissage, Ulrich s’écria « Super-sprint » avant de partir comme un éclair vers les ennemis, suivit d’Odd et Yumi. Quand à moi, restais à bonne distance des combats avec Aelita. Ulrich ne réfléchit pas à deux fois et fonça sur le beau ténébreux, ce dernier fit tournoyer son épée pour l’atteindre, mais ne frappa que du vent – ou je ne sais pas comment appeler ça puisque sur Lyoko, il y a pas de vent. Odd commença à faire des acrobaties super dangereuses sur sa planche en bombardant les ennemies. Il fini par se faire tirer dessus par une grosse araignée que j’imaginais être une Tarentule. La geisha quand à elle semblait avoir du mal avec les Krankelats qui ressemblaient à des poux. Si j’avais été sur terre, je me serais rué sur eux avec seulement mes poings, mais ici les règles étaient différentes et à moins de les jeter dans la mer, je n’étais qu’une cible. Pourtant, je ne manquais rien des combats qui se déroulaient devant moi, je pris même quelque note utile qui pourrait améliorer leurs techniques de combat. C’est alors que j’entendis un bruit strident derrière, moi et découvris une méduse géante tendre ses tentacules autour d’Aelita. Je me souvins tout de suite du conseil que mes amis m’avait dis. Pourtant, il fallait bien que je sauve Aelita.

- Jérémie, pourquoi tu nous as pas prévenu que la méduse était derrière nous ? hurlais-je en esquivant le tir d’un Krankelat qui apparut au pied du monstre.

- Parce ce qu’elle n’était pas dans le radar. XANA a du la cacher sous la terre. Vite faite quelque chose, sinon elle va prendre le contrôle d’Aelita.

- Hé, on fait de notre mieux ici, se plaignit Odd qui venait de recevoir un nouveau tir en plein torse.

- Odd, moins 20 points de vie, il te reste 30, nous informa notre informaticien. Merde vite faite quelque chose.

On aurait bien aimé, mais je devais l’avouer XANA avait bien calculé son coup. Si un membre du groupe venait aider Aelita alors les deux autres seront en mauvaise posture et risquaient d’être dévirtualisé. Regardant la méduse, je me senti impuissant dans cette situation, si au moins j’avais mon sabre, l’imaginant dans ma main. C’est alors que je senti un objet. Ce n’était pas croyable, c’était mon sabre, il avait les mêmes marques et entailles que j’avais faites durant le combat contre le tyrannosaure. Et ça ne pouvait pas être Jérémie qui me l’avait envoyé, ce dernier continuait de se lamenter. C’est alors que j’eus une idée, me concentrant sur ma main gauche, je désirais qu’un autre sabre apparaisse, mais ce dernier n’était pas le mien, c’était celui de ma tutrice. Et il commença à apparaitre devant mes yeux, c’était belle et bien l’arme de ma tutrice. Faisant fasse à la méduse, je courais à toute vitesse avant de lui trancher les tentacules. Comme elle n’était plus retenu prisonnière, Aelita tomba part terre. Ayant été blessé, la méduse retourna se cacher sous terre pour se régénérer. Le pou qui avait voulu me tirer dessus quelques secondes avant, ce tourna vers la jeune fille encore étourdit, mais d’un coup de pied, je le lançais dans les airs.

- Aelita, je voudrais pas te presser, mais on est en mauvaise posture et il faudrait vite désactiver la tour, lui fis-je remarquer en jonglant avec la bestiole avant de la jeter dans la mer.

- Matt, tu as réussi, mais comment ? Et d’où tu sors ses sabres ? demanda Jérémie qui avait vu mon exploit.

- Bah, on dirait que mon pouvoir, c’est justement de créer des armes, mais je ne sais pas encore qu’elle est ma limite. Bref, vite il faut aller aider les autres.
Et sans attendre de réponse, je fonçais dans le tas d’adversaire, mon choix ce fit sur les Krabes. Sautant presque aussi agilement qu’Odd, je me trouvais très rapidement sur le crane du premier. Levant mes lames, je les enfonçais dans le symbole de l’œil que tout le monde visait. Le Krabe explosa en millier de pixel et je m’attaquai au deuxième, mais cette fois j’avais laissé tomber mes sabres pour faire apparaitre une gigantesque hallebarde qui coupa le Krabe en deux. Voyant que Yumi prenait de la distance, je lançais une grenade qui emporta 3 Krankelats. Un sourire était apparu sur mes lèvres, ce monde commençait réellement à me plaire. Très vite le combat tourna à notre faveur et la voie était presque libre pour le passage d’Aelita. Malheureusement, un tir survint de derrière nous dévirtualisant Odd, je m’étais retourné et vit une énorme boule en fer se concentrer cette fois sur moi. Sans réfléchir, je créais un énorme bouclier qui s’enfonça sur le sol et réussit à parer le tire adverse. C’est alors que je vis William arriver derrière Yumi, Ulrich n’eut pas le temps de l’avertir qu’elle reçu un coup de pied l’envoyant dans le vide. De ma position je vis à travers un trou notre Yumi tomber en chute libre. Je n’eus pas le loisir de pensé qu’un sniper se créa dans mes mains et lui tirait dessus sans attendre. Je ne pus voir si j’avais réussi car un nouveau tir venait me percuter, faisant tomber mes points de vies à zéro.

À mon réveille, je me trouvais dans le scanner, fracassant mon poing sur le béton. La peur me submergea, croyant que je n’avais put sauver mon amie, mais je n’attendis pas très longtemps pour avoir ma réponse car elle apparu dans le scanner d’en face. Ses mains étaient posées sur chaque paroi du scanner, l’empêchant de tomber. Sans pourvoir me retenir je me jetais dans ses bras ne pouvant retenir mes larmes. La japonaise resta un moment sans réaction, puis me serra contre elle. Peu de temps plus tard, deux scanners s’ouvrait pour faire sortir Ulrich avec la tête la plus paniqué que je n’ai jamais vu sur son visage et Aelita.

- Les amis ont a réussi, venez me rejoindre, déclara Jérémie depuis son siège à l’étage. Ce que nous fûmes sans plus tarder.

- Franchement, il est génial ton pouvoir. Mais question habit, c’est pas trop ça, monsieur le chaperon rouge, plaisanta Odd en mangeant un paquet de chocolat.

- Tu peux parler le chaton violet, lui répondis-je. Au fait, c’est pas ses chocolats que tu allais offrir à Annabelle ?

- On a rompu quand j’ai dû choisir entre elle et venir sauver le monde. Franchement, c’est dur la vie d’héros.

- Oui, murmurais-je tristement en me souvenant de Tamiya. Jérémie, et pour la tornade, elle a fait beaucoup de dégâts.

- Non, on a fait vite cette fois.

Ça aurait dû me mettre de bonne humeur, mais au font de moi, j’avais espéré être obligé de faire le retour vers le passé. Yumi posa une main sur mon épaule comprenant ce que je ressentais, c’est ainsi que nous retournâmes calmemant à l’école, sauf moi qui parti en avance ne pouvant faire attendre Tamiya. Je réussi à trouver cette dernière dans ma chambre entrain de dormir avec ma peluche. Ses yeux montraient qu’elle avait un peu pleuré. Me laissant tomber à côté d’elle, je me laissais emporter par le sommeil.


Suite....
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- Invasion
- Transfert
- Le secret des jumeaux
- Voyage vers le passé
- Nouvelle recrue

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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Dim 21 Juil 2013 22:10   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


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Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
beaucoup d'action et de romance dans le chapitre, tout le monde est en couple grace au super cupidon Matt (sauf pour Odd, qui comme on pouvait le soupçonner allait subir l'habituelle malédiction du "lyoko va détruire toutes tes relations amoureuse")

Par contre comme on le soupçonnait, Matt est un vrai Gary Sue, c'est le gars parfait sans le moindre défaut.
Il s'y connait en romance, en gout, il est riche et il a un pouvoir complétement cheaté (faire apparaitre toute les armes qu'il veut a volonté c'est abusé).
Bref meme si l'histoire semble intéressante, par sa perfection Matt l'est beaucoup moins.

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Shinataan13 MessagePosté le: Lun 22 Juil 2013 17:54   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


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Messages: 63
Merci des critiques

Je vois toujours pas qui est Gary Sue, après tout j'ai pas la mémoire des noms, la raison pour laquelle j'ai pris des noms simple. Mais tu as parfaitement raison, dès mon premier paragraphe d'écrit, j'avais imaginé un assassin parfait, c'est cliché, banal et on voit dans tous les endroits, je sais. Mais franchement, je l'ai créé comme ça parce que ça fait du bien d'écrire ou lire une histoire banal de temps en temps (Bon, c'est la première histoire que j'écris, raison pour laquelle je suis parti dans mon délire, mais j'ai imaginé et fait les résumé de beaucoup d'histoire différente et au bout d'un moment, on en peut plus. XD)

Quand au pouvoir, moi je l'adore XD. C'est mon troisième sur ma liste de pouvoir que je voudrais.

bref, je vous laisse avec la suite.




Chapitre 6

Une demi-heure plus tard, je me réveillais en entendant, un bruit régulier qui n’était pas le clavier de mon colocataire. Quand mes yeux devinrent trop curieux pour rester fermé, je vis d’abord une forme noire. Peu à peu, je compris qui c’était et un sourire apparu sur mes lèvres en me souvenant ce qui s’était passé, pendant la soirée. J’avais peur de connaitre la réaction de la jeune fille et en même temps, la voir dormir était un spectacle qu’on ne pouvait acheter.
Derrière, je ne trouvais personne ce qui signifiait que Jérémie avait dû rester avec Aelita. Malheureusement, je ne pus continuer à voir ma princesse dormir car c’était génial d’avoir acheté des super habits fait sur mesure, mais courir avec dans tous les sens fait obligatoirement transpirer. Ce qui fait que je fouettais un peu. Changeant rapidement de vêtement, je me dirigeais vers les douches après avoir soigneusement ranger mes habits. Le couloir était complètement vide, ainsi personne ne me vit me diriger vers la douche.
Je ne sus combien de temps, j’étais resté sous l’eau la laissant couler sur mon corps me remémorant notre aventure de la nuit. J’avais beau dire le contraire, j’étais née pour ça ou plutôt j’avais été créé pour tuer. Chacun de mes mouvements, chacune de mes pensées étaient destiné à mieux tuer. J’avais pensé que vivre une vie normale avec des amis normaux m’avait changé, mais ce n’était pas le cas. La vérité était que j’avais adoré détruire les créatures envoyé par XANA. Pire chaque fois que j’en détruisais une, j’imaginais que c’était une vraie personne qui peuplé une ville et que mon objectif final était justement de détruire toute la ville. J’étais un meurtrier et ça ne me faisait ni chaud, ni froid. Pourtant plus je me repassais la scène dans ma tête plus je me disais qu’il y avait quelque chose de différent de quand je faisais parti de l’organisation. Là-bas, je me battais pour être avec Black, rien ne m’importait, j’étais prêt à toutes les sales besognes tant qu’elle ne me laissait plus jamais seule. Ici, je me battais pour mes amis et n’ont pas pour un désir égoïste. Je ne voulais que leur bonheur, le bonheur qu’ils n’ont pas eut à cause d’un stupide virus. Avant, j’aurais tout simplement détruit tous les monstres sans me poser de questions. Maintenant, je me battais avec des amis qui croyaient en moi, nous nous protégions les uns aux autres en nous faisons une confiance sans limite. Je me souvins quand Yumi était tombé, l’ancien moi aurait simplement profité que mes ennemis seraient concentré sur quelqu’un d’autre pour les tuer, et je n’aurais sauvé personne.
Me souriant à moi-même, je fini par me laver pour retourner dans ma chambre. Comme pendant mon allé, mon retour se passa sans rencontrer la moindre personne à part les gloussements venants des chambres. Entrant dans ma chambre, je me défis de mon peignoir pour mettre mon pyjama propre. Ce fût un petit cri qui me rappela que je n’étais pas seul dans la chambre. Tournant la tête, je vis Tamiya tenter de cacher ses yeux pour ne pas me voir à poil. Je ne pus m’empêcher de sourire, même après l’avoir observer durant des semaines, je continuais à découvrir de nouvelles expressions qui rendaient son visage si mignon. Enfilant rapidement un pantalon, je m’assis à côté d’elle quand elle finit par me demander.

- Tu es là depuis longtemps ?

- Non, je suis arrivé il y a peu. J’ai commencé par m’endormir à côté de toi, tellement j’étais fatigué, puis à mon réveille, ton visage m’a parut tellement croquant que je n’ai pas arrêté de te regarder. Jusqu’à ce que je remarque que courir comme un dérapé dans toutes la ville, ça fait transpirer et me voilà de retour des douches.

- Euh, oui… je désolé… je voulais… te déranger…

- Aucun problème, c’est plutôt moi qui devrais m’excuser. Je me suis comporté comme un idiot.

- Non, dit-elle avant de m’embrasser ce qui fût notre premier baisé où elle prenait l’initiative. Je ne t’en veux pas. C’est justement, parce que tu aides tes amis comme tu peux que je suis tombé amoureuse de toi.

Et c’est dans un dernier baiser que nous nous sommes endormi. Retournant dans le monde des rêves. Les semaines qui suivirent furent comme qui dirait identique les uns des autres. Je passais le plus clair de mon temps avec mes amis à rigoler et à rabaisser Sissi en public en faisant un tournus avec Odd et Aelita. Puis après les cours, je me promenais avec Tamiya où l’accompagner quand elle faisait un reportage avec Milly. Juste après nous nous faisions une sortit au ciné ou simple buvions une boisson dans une terrasse. Bien entendu, il n’y avait pas que ça les vacances venaient de finirent et les cours recommençais nous obligeons à nous voir moins souvent. Mais nous avions appris à profiter du maximum de temps et notre relation ne parut plus aussi bizarre auprès des autres. Malheureusement, il y avait toujours le problème avec XANA, ce dernier avait lancé des dizaines attaques de moindres envergure ce qui nous obligeait à ne pas faire de retour vers le passé. Bon c’est vrai que comme ça, on risquait de ne pas rendre plus fort notre ennemi, mais mentir à Tamiya me brisait le cœur. Sans oublier, que ses nombreuses attaques ne me disaient rien qui vaille, Odd avait suggéré que XANA perdait de la puissance. Hors Jérémie et moi, nous nous sommes penché sur la question et la seule chose qu’on a put tirer de nos recherches étaient qu’il manigancé quelque chose.

Le nombre de nos missions avaient aussi augmenté et le 16ème Réplika venait d’être détruit, le jour d’avant quand j’eus un mauvais pressentiment. Le genre de pressentiment que je n’avais pas eux depuis des mois, je ressentis la mort comme si elle me piquait la peau. Mais je ne fis guère attention, aujourd’hui était le premier rendez-vous avec mon âme-sœur depuis des jours. Je n’allais quand même pas laisser une peur me le gâcher ? Bah en faite oui, j’avais même demandé à Ulrich de surveiller les horizons pendants mon rendez-vous et avais informé les autres d’être très prudent. Il accepta à condition que je lui dégoté des places pour une exposition japonaise hors de prix pour un collégien pour lui et Yumi. Je me sentis bête quand après 2 heures, rien ne se produisit. C’est alors qu’il apparut devant moi et que pour la première fois depuis la mort de Black, je priais pour que se soit un cauchemar. Le maître que j’avais tué se trouvait devant moi, mais ce qui me terrifié réellement ce n’était pas qu’il était en vie, ni qu’il m’avait retrouvé, mais que dans ses yeux se dessinais le signe de XANA. Tout mon corps réagit à la menace au quart de tour.

- Ulrich ! Planque numéro 23, sac rouge, vite ! avais-je hurlé en me saisissent d’un tuyau qui trainé par là.

- Qu’est-ce qui se passe, demanda Tamiya qui était effrayé par mon comportement et avait vu Ulrich partir en courant.

- Je t’expliquerais tout, mais pour l’instant ne me quitte pas. Ce gars veut ma mort et il n’hésitera pas à t’attaquer.

- Mais il faut appeler la police, dit-elle en tremblant.

- Ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout. Tu as confiance en moi ? lui demandais-je ce qu’elle répondit par l’affirmatif avant de m’embrasser pour me souhaiter bonne chance. Bien, mon vieux on a des comptes à régler.

Je n’eus pas le temps de bouger qu’il se défit de son manteau, ce qui me permit de voir six bras métallique sortant de son corps qui était recouvert de métal. XANA n’avait pas chômé, il avait carrément rafistolé le maitre qui devait être entre la vie et la mort pendant tout ce temps. C’est au moment qu’il attaqua et que je compris que j’étais vraiment dans la merde. À la base, le maitre et moi avions plus ou moins le même niveau, ce qui nous avez différencié pendant le combat qui normalement aurait du le tué, était l’instinct qui me permit discerné le retour vers le passé et en même temps ma mort potentiel. Sans oublié que contrairement à lui, je m’étais entrainé pour pouvoir le contrer, alors que lui pensé que je ne valais pas le temps de se préparer. Mais désormais, c’était moi qui étais désavantagé. Premièrement : Tamiya était là et je devais la protégé. Deuxièmement : à l’époque, j’avais tout un arsenal que j’avais mit plusieurs mois à préparer pour l’occasion. Troisièmement : Mon adversaire avait six bras supplémentaires qui pouvait facilement me briser les os. Et dernièrement : Il était dopé par un programme multi-agent qui inspirait à détruire tous les être humains de la planète. En bref, j’étais dans la merde, si Ulrich ne me ramenait pas mes armes.

Notre combat se changea très rapidement en combat pour gagner du temps. Après tout, je ne pouvais le blesser tant que la tour n’était pas désactivée. Mes coups lui frappèrent aux endroits les plus facile d’immobiliser, mais il avait réussit à me porter des coups qui me causèrent de grave dégâts. Pourtant, il gagnait de plus en plus de terrain, jusqu’au moment où il m’arracha le bras comme si j’étais une marionnette. Le sang s’écoula de mon bras tendis que je me retrouvais à la merci de mon adversaire. C’est à ce moment qu’Ulrich décida de faire son entré de héros. Me lançant mon sac, j’en ressorti des minis bombe qui foncèrent sur le maitre, ce dernier ne chercha pas à les esquiver. Profitant des précieuses secondes que je venais de gagner, je m’injectais une drogue pour surmonter la douleur et dépasser mes limites. Ulrich quand à lui était parti ave Tamiya à l’usine après que je lui aie fait un signe. C’est alors que mon portable sonna, désignant que c’était un appel de Jérémie.

- Jérémie quand je t’aie dit de m’appeler quand tu voulais, ce n’était pas exactement à ça que je pensais, essayais-je de plaisanter tandis que je plantais des poignards dans les genoux avant de recevoir un coup de son bras métallique.

- Ulrich m’a dit que tu t’en sortais pas génial. Ça va ?

- Mais oui t’inquiète, je suis à ma troisième dose de drogue car sinon mon corps se serait, soit fait démanteler par le maitre que j’ai tué, il y a des mois, soit écroulé à cause des blessures que j’ai déjà reçu. Ah, j’ai précisé que ce produit était nocif pour ma santé ? ironisais-je en me disant que plus tard, je devrais m’excuser, si je survivais.

- Ok, dit-il en comprenant la situation. T’inquiète, je vais t’aider. Je vais te Jérémifier !

- QUOI ? lui demandais-je quand d’un coup une forme spectrale sortit de mon téléphone pour me posséder. Qu’est-ce que… waouh, je me sens revivre. Okay, prêt pour la une revanche !

La situation me parut bizarre, je voyais le monde au ralentit et au même temps, je voyais que mes membres repoussait. Prenant une grande inspiration qui ne me servit pas à grand-chose maintenant, je dégainais deux lames jumelle et me préparé à tailler mon adversaire en pièce. Le combat commençait à s’éterniser pour nous, alors que je savais que pour les humains normaux, seulement quelques minutes s’étaient écoulées. Un grand nombre de film qu’Odd m’avait montré, m’était revenu à l’esprit où on voyait le monstre se faire criblé de balle pour se relever sans problème. Sauf que dans le cas présent, c’était les deux adversaires qui étaient invincible. Mais peu à peu, je voyais que mon énergie commençait à disparaitre peu à peu, me laissant sans la même résistance face à ses attaques. Puis vint le moment où mes batteries se retrouvèrent à plat.

« Jérémie, tu aurais put me dire que ce pouvoir n’était pas illimité »

En jetant, un regard autour de moi, je vis que j’étais retourné dans l’usine sans me rendre compte. J’avais beau ordonner à mon corps de bouger ce dernier n’avait rien à faire de mes ordres. Le maitre arriva lentement, portant le même sourire que la dernière fois. Des larmes coulèrent de mes yeux, je n’avais pas peur de mourir, mais s’il me tuait il s’en prendra ensuite à Jérémie puis aux autres. Et je ne pouvais rien faire. C’est alors qu’un cri de rage retentit dans l’usine et que mes yeux virent Tamiya courir avec un sabre trop grand pour elle. Mon meurtrier lui jeta un regard et prépara ses bras métallique pour la transpercer. J’aurais voulu crier, supplier n’importe qui pour qu’elle parte se mettre à l’abri, mais mon corps fût le plus rapide. À un moment, j’étais par terre entrain de mourir, puis à l’autre je me retrouvais devant Tamiya avec six bras planté dans le corps. Un regard derrière moi et je vis que mon amour n’avait rien, prenant son sabre je le levais pour le rabattre dans un dernier effort. Pendant que la lame descendait, ses yeux changèrent pour redevenir ceux d’un homme normal, un homme qui voyait sa mort et ne pouvait rien faire cette fois. Le coup le trancha en deux, me laissant avec six trous dans le ventre. Le sang tomba à flot et je savais qu’il fallait attendre le retour vers le passé. Pourtant, il n’arrivait pas et ce fût un Jérémie affolé qui arriva depuis l’ascenseur. Je ne me souviens plus du reste à part que je m’étais réveillé dans un cinquième territoire avec les fesses par terre.

- Matt, tu m’entends ? demanda Jérémie et Tamiya en même temps.

- Oui, mais pourquoi tu m’envois sur Lyoko ? Je pensais que la tour a été désactivée ?

- Oui, sauf que XANA nous a bernés. Toutes ses petites attaques où on n’a presque pas utilisé le retour vers le passé, lui ont permis de créer un autre supercalculateur et pour couronner le tout, il a maintenant des soldats avec lui aussi puissant que William. Les autres se dirigent déjà vers le cœur de ce Lyoko pour le détruire définitivement, mais ils sont pris au piège, tu dois les tirer de là.

- D’accord, je comprends mieux pourquoi il y a le Skid à l’intérieur de la zone de départ du cinquième territoire, remarquais-je.

- Mais j’ai une mauvaise nouvelle, le Skid ne pourra pas bouger et je n’ai aucun véhicule actuellement, tu devras y aller à pied. Alors grouille-toi !

- J’ai peut-être une autre idée, déclarais-je tendant les mains vers un espace vide.

Je savais que la situation était urgente, mais si je commençais à aller à pied, il sera trop tard. Suivant mon instinct, je me remémorais un véhicule. Contrairement aux armes, créer un véhicule me prit plus de temps, surtout que c’était la première fois que je tentais de faire cette manœuvre. Après une dizaine de seconde, mon véhicule était fin prêt. C’était une machine de guerre tout terrain contenant des armes fixées pour chaque passager. Et quand je disais tout terrain, je voulais dire volante comme le véhicule d’Ulrich. Me mettant à la place du conducteur, j’appuyais sur le champignon et le résultat fût immédiat. Elle ne bougea pas ! Me fracassant la tête sur le volant, je compris où était l’erreur, mon véhicule n’avait pas de moteur. Réglant le problème en peu de temps. Jérémie me félicita de ce prodige, mais me fit remarquer qu’un tel travail m’avait vraiment épuisé. Il n’avait pas besoin de me dire, je remarquais que je ne pouvais faire ça qu’une seul fois par mission et encore si j’avais le temps. Le véhicule se propulsa dans le couloir avec facilité.

- Bon tu peux me dire quoi sur les nouveaux esclaves de XANA ?

- Bah, ce n’est pas ses esclaves, ils ont leur propre volonté et pour l’instant les autres arrivent à tenir le coup, mais ça ne va pas durer. Ils ont environ 2 minutes d’avance sur toi. Ils ne sont pas bavards, mais l’un d’entre eux a dis que les alliés de l’enfant des ténèbres doivent mourir. Et je viens de découvrir que XANA a encore piraté nos scanners pour nous tuer si on se fait dévirtualiser.

- Merde, ça ne pouvait pas être pire. Bon on n’a pas le choix, Jérémie, on va faire la même chose avec eux.

- Quoi ! Mais tu sais que ceux qui vont sur Lyoko ne sont plus affecté par le retour vers le passé. Tu veux les tuer !

- On n’a pas le choix, si on ne les tue pas maintenant, ça sera eux qui nous auront plus tard. J’ai travaillé pour eux, je sais comme ils sont impitoyables. Le mieux qu’ils puissent nous donner c’est une mort rapide.

- Je… Tu as raison, je vais lancer le même programme que XANA et en même temps réparer les scanners, toi, tu vas aider les autres, il faut que tu prennes à gauche, puis à droite…

Me laissant guider par Jérémie, je me disais que le destin était bien cruel. XANA avait contacté les seuls personnes qui avaient une haine encore plus grande contre moi que lui-même, s’il pouvait haïr bien sûr. Le temps me parut être trop lent, pourtant mon véhicule ne pouvait pas aller plus rapidement. Pire, je réussissais à prendre les virages à la limite de la catastrophe. De son côté, Jérémie lessa Tamiya me guider pendant qu’il s’occupait de la réparation. C’est alors qu’elle s’écria de prendre à gauche et je me trouvais dans un vrai champ de bataille. Mes amis s’étaient caché derrière un mur et tentait d’empêcher ceux de l’organisation d’approcher, mais ses derniers avaient l’expérience du champ de bataille de leur coté et avançait rapidement. Pourtant quand je les vis, je soupirais de soulagement. Toute l’organisation n’est pas identique et seul ceux qui était sous les ordres du maître se trouvaient devant moi. Ils étaient plus d’une trentaine de combattant, je n’avais pas besoin de chercher qui ils étaient. Chacun d’entre eux m’avait ouvertement insulté et attaqué plus d’une fois pendant mes entrainements. Ça voulait aussi dire que je connaissais tout leur point faible. La situation semblait s’arranger légèrement. Appuyant sur le champignon, Jérémie m’informa que le programme était lancé. Fonçant dans le tas, je me mis à couvert derrière mes amis qui ne cachèrent pas leur surprise.
- Le véhicule de mesdames et messieurs est avancé.

- Cool, Jérémie, pourquoi on a pas ça nous, demanda Odd en s’assaillant derrière moi pour prendre une mitrailleuse.

- Désolé, Odd, mais ça c’est fabrication maison, lui répondis-je en souriant. Quand ils furent tous monté et armé. Je me dirigeais vers l’extérieur suivi par mes anciens alliés qui avaient reçu des véhicules eux aussi. À ce moment, je remerciais Odd pour m’avoir instruit aux jeux vidéo me permettant d’esquiver tout leur tir.

- Bien écoutez-moi, je ne vous dirais qu’une seule fois. Ces gars sont des pros, quand ils ont un objectif – qui actuellement est de nous tué – ils ne s’arrêtent pas avant de l’avoir atteint. Ils n’hésiteront pas à se jeter sur vos armes pour vous gêner. Et faites attention, à leur attaques coordonné la plupart du temps l’un d’entre eux baisse sa garde pour que l’autre vous égorge par derrière. Mais on a encore de la chance, ils ne sont pas habitué à Lyoko donc on a l’expérience de notre côté, leur informais-je tout en esquivant les tirs venant de derrière à la dernière minute comme me l’avait enseigné Odd, ce qui eut pour effet de faire crier Jérémie de désespoir. Et un nouveau suicidaire dans l’équipe !

Arrivé à la porte qui mène au cœur, je ne pus me dire que XANA n’avait vraiment pas d’imagination. À la place de créer un autre Lyoko différent, il avait juste copié le notre à la rayure près. Pendant que Yumi me répétait en boucle qu’on n’allait pas passer la porte qui était entrain de se fermer, je poussais une dernière fois le turbo. La chance fût de notre côté en partie, on avait belle et bien passé, mais la porte avait éraflé l’arrière du véhicule me faisant perdre le contrôle. Réussissant à me poser sans crasher le véhicule, nous regardâmes, le corps de ce Lyoko. Comme le notre il avait 2 boucliers, c’est alors qu’Ulrich nous dis.

- Allez-y, je m’occupe de les retenir.

- Ça va pas, Jérémie n’a toujours pas réussit à réparer les scanners, si tu meurs c’est définitive, lui rappelais-je.

- Mais si personne ne reste pour les retenir alors c’est nous tous qui sommes foutue, dit-il en tournant un lance grenade du véhicule vers la porte qui recommençais à s’ouvrir. Pestant entre les dents, je le regardais sans savoir quoi répondre. Il avait raison et j’avais horreur de ça.

- Allez-y, Ulrich et moi on les retiendra le temps qu’il faudra, dit Yumi en se mettant à côté d’Ulrich. Ce dernier ne parut pas d’accord, mais un baisé de sa belle geisha, lui empêcha de le faire. Il est hors de question que je perde mon petit copain, alors que notre relation a à peine commencé.

- C’est pas trop tôt, je commençais à me dire que j’aurais jamais mon gendre, lâcha Odd.

- Pour ma part, je pense plutôt que ça sera une fille, lui répondis-je.

- ODD, MATT !!! Vous vous souvenez de votre mission ? cria Jérémie, Yumi et Ulrich en même temps.

Escaladant les marches en direction du cœur tout en riant de la situation, nous nous mîmes à tirer sur les barrières du cœur, dès que nous avions l’occasion. Finalement, la première barrière céda quand nous arrivâmes au quart du chemin. Jetant un regard vers le bas, je vis avec horreur que mon véhicule était détruit. Heureusement, mes amis continuaient toujours de se battre avec leur bonne vieille arme. Mes conseils leurs avaient été d’une grande aide et surtout les membres de l’organisation pensaient avoir à faire à de simple enfant. Au même moment, un tir me toucha l’épaule. Derrière nous avançait une dizaine de combattants de toutes sortes. J’eus à peine le temps de poser quelques pièges qu’ils étaient presque sur moi. Je n’eus la vie sauve que grâce à un coup de pied d’Odd qui me propulsa dans le vide.

- Allez-y, je m’occupe de ceux-là, dit-il en montant de quelques étages pour être hors d’atteinte de mes pièges.

- Fais attention, cria Aelita en m’attrapant tandis qu’elle sortait ses ailes.

La monté me parut encore plus interminable, à chaque seconde, je voulais jeter un regard en dessous moi, mais en même temps j’avais peur de ne plus voir mes amis. Tirant aussi vite que mes doigts le pouvait, nous arrivâmes au dernier étage. À ce moment, Aelita créa ses champs de force pour bombarder le corps. La dernière barrière céda quand Jérémie hurla le nom de son amour. Venant de nulle part, un combattant c’était jeté sur elle. Je tendis ma main pour la rattrapé, mais il était trop tard. Hurlant son nom, je vis comment le ninja habillé tout en bleu lui enfoncé une lame dans le cœur. Je me laissais écrouler pensant que j’avais perdu mon amie pour toujours quand une voie retentit au loin

- C’est bon, j’ai eu le temps de réparer les scanners. Aelita est avec Tamiya. Occupe-toi du cœur que je puisse vous ramener.

Reprenant du poil de la bête, je créais un fusil qui pointa son canon sur le cœur. Le coup n’eut pas le temps de sortir qu’une flèche se planta sur mon épaule. Jérémie m’informa des points de vie qui me restaient, 40. Ce n’était pas brillant, mais on n’allait pas perdre si prêt du but. Fermant les yeux, j’imaginais ma carte maitresse. Depuis tout petit, ma tutrice m’avait demandé qu’elle était, selon moi l’arme avec laquelle, je serais le plus à l’aise. Quand je lui aie montré mes croquis, elle avait déclaré que la technologie actuelle ne permettait pas de la créé. Mais nous n’étions pas sur terre et mon pouvoir était justement de créer des armes. Sentant mes armes prenant forme, je ne puis éviter le tir qui m’était destiné en plein ventre, 10 points de vie.

Mais il était trop tard, j’avais fini poussant un cri de guerre, l’une de mes armes se pointa sur mon adversaire. C’était une sorte de cercle coupant d’où sortaient huit canons, j’en avais un dans chaque main. Tournant mon arme comme si c’était la chose la naturelle du monde, elle dévia la flèche qui m’était destinée. Mon regard ne se posa que brièvement sur mon adversaire, mais je vis qu’il était furieux d’avoir manqué. Autour de moi, 4 nouveaux combattants étaient apparu. Mon attention, ne s’attarda sur aucun d’eux, j’avais juste besoin de connaitre leur position. Tirant en rafale tout en tournoyant mes armes pour me protéger des projectiles, lames et tout autres trucs qu’ils pourraient m’envoyer. J’en avais tué trois quand le cœur fini par craquer sous la puissance de mes tirs. Un sourire aux lèvres, je vis le sol disparaitre sous le regard colérique de mes ennemis et nous tombâmes. Jetant un regard aux alentour, je vis Odd et Yumi tombé quelques dizaines plus bah, mais aucun signe d’Ulrich. N’attendant pas que Jérémie nous dévirtualise, je pointais mes armes sur Odd qui entre temps avait dévirtualisé Yumi. Il disparut dans un nuage de pixel, puis je dépliais mon corps pour ralentir ma chute. Tournant mon corps, je vis un ennemi foncer sur moi une épée pointé sur mon cœur, sans rien faire je me fis embrocher. Je le regardais avec le sourire, ils avaient eut leur vengeance, mais ils ne feront plus de mal à mes amis.

Quelques secondes plus tard, j’apparaissais dans un scanner et je me sentie un peu idiot. Sur Lyoko, mes blessures ne m’avaient pas affecté, mais de retour à la réalité mes blessures étaient réapparut. Mes amis me regardèrent avec horreur voyant l’étendu des dégâts, il était trop tard, seule une chose pouvait me sauver et il apparut nous enveloppant dans sa lumière blanche. Le retour vers le passé.
De retour dans ma chambre, je discutais avec mes amis des évènements qui étaient survenu. Après une dizaines de minutes, nous étions tous d’accord, il nous fallait plus d’alliés. Nos choix se firent sur plusieurs personnes. Sissi et ses 2 chienchiens furent mis de côté dès le début, vraiment pas digne de confiance. La plupart des filles aussi au grand dam d’Odd qui espérait les draguer sur Lyoko. Sam fut l’une des rares sélectionné, elle avait été le plus grand amour de notre Don Juan et était venu à Kadic après s’être fait renvoyer de son école. Hiroki et son ami Johnny furent aussi choisis, même si Yumi n’était pas contente. Puis finalement Milly et Tamiya furent, elles aussi accepté. Cette dernière avait montré un grand courage durant le combat contre le maitre et pourtant, elle n’avait pas cherché à connaitre plus en détail notre histoire pour faire un scoop. Contrairement à la dernière fois.

Quelques jours plus tard, nous étions tous réunis dans le laboratoire. Devant le regard ahuri des nouveaux venus, après les faire jurer de garder le secret, nous avons laissé passer un jour pour vérifier leur sincérité. Heureusement aucun d’entre eux ne trahi notre confiance. C’est ainsi que nous les passâmes dans les scanners. Les semaines suivantes furent totalement utilisés pour l’entrainement sous ma tutelle, ainsi que sur Lyoko pour les habituer à l’environnement. Je les avais tous poussé au-delà de leur limite, mais les résultats étaient là, nous avions enfin de l’espoir de vaincre définitivement XANA. Surtout depuis notre dernière découverte sur un Réplika. Ce qu’Aelita trouva était inestimable, c’était l’ADN de William. Jérémie, Aelita et moi avons passé de nombreuses nuit à créer une manière de ramener le lieutenant de notre ennemi. Il ne manquerait plus que vaincre le virus pour avoir enfin notre vit tranquille.

- Je suis justement en train de créé un programme qui pourrait complètement détruire XANA, déclara un jour notre Jérémie.

- Ahem !

- Euh, oui, je disais Matt, Aelita et moi avons créé un programme qui pourrait vaincre XANA.

- Mais ? dit Ulrich qui détacha son regard de Yumi pour la première fois de la journée.

- Euh, il y a 2 solution, soit on le lance dans le réseau pour qu’il pourchasse toutes les créations de XANA, soit…

- On le détruit en un coup en le forçant à être à un seul endroit, terminais-je pendant que Tamiya me serra dans ses bras pour me féliciter.

- Et on va faire comment ? demanda Odd qui s’emblait intrigué par mon idée, tandis que Jérémie essaya de trouver le bon mot.

- Quand on a trouvé l’ADN de William, on a aussi remarqué ce qui semble être le code XANA.

- Comment ça ? demanda Yumi.

- Pour contrôler quelqu’un, il doit mettre une partie de lui-même dans la personne, sinon la personne fini par être libéré s’il est dévirtualisé. Mais ce code qu’il insère en son hôte est son vrai euh… ADN, informa Jérémie après un long moment.

- Oui, bon, mais ah quoi ça peut nous servir ? dit Hiroki qui commençait à s’ennuyer.

- Avec ce code, on peut identifier toute les créations de XANA et aussi les forcer à se rassembler dans un même lieu.

- C’est là que notre programme intervient en détruisant tout d’un coup sans que XANA puisse trouver une solution à temps, poursuivis Aelita.

- Je sens un énorme mais qui arrive, devina Yumi.

- Le contrecoup fera imploser Lyoko, lâchais-je avant que les deux autres puisse trouver une manière de répondre plus diplomatique.

- QUOI ! s’écrièrent tous au tour de la table. MAIS VOUS ÊTES FOUS !

- Hé, vous la bande de chenapan, vous montez tous d’un ton c’est compris ou ça sera moi qui vous le baise, s’écria Jim à son tour, sans qu’il ne se rende compte qu’il s’était trompé dans la formulation de sa phrase.

- Mais si ça marche pas, on sera sans défense sans contre XANA, dit Odd.

- On pourra toujours le reconstruire en 3 semaines je pense si on s’y met tous ensemble. Par contre, si on loupe notre attaque avec le premier moyen, alors on sera retourné à la case départ et avec un XANA de plus en plus puissant, les informais-je en rappelant à tous les 4 spectres qu’il nous avait envoyés la dernière fois.

- Bon, le mieux c’est de voter, mais avant tout Jérémie, trancha Yumi. Je sais que c’est l’idée de Matt et je lui fais totalement confiance, mais je voudrais connaitre ton opinion. De nous tous tu es celui qui a combattu XANA le plus longtemps avec des programmes.

Tous autours de la table se tournèrent vers Jérémie, ce dernier commença à avoir le trac. Sa voix allait décider du futur de nous tous. Il me regarda un instant et je lui souris quoi qu’il choisisse je lui faisais confiance. C’est quand il sentie la main d’Aelita qu’il se calma, cette dernière lui dit que tout ira bien. La situation paraissait ironique, ils s’étaient battus pendant 3 ans pour protéger Lyoko et la Terre de XANA et maintenant, il fallait en sacrifier un pour sauver l’autre.

- Je... oui à long terme nous n’auront plus la force de combattre XANA et c’est surement notre meilleur chance. Sans oublier que nous avons toujours le Skid, je peux vous virtualiser sur lui directement au cas où, il suffit que je le fasse sortir avant d’enclencher le programme.

- D’accord, tout le monde écrit sur un bout de papier son choix, s’il vous plaît, déclara Yumi dans un ton autoritaire ce qui fit marrer Odd en disant bonne chance à Ulrich pour la suite.

Le vote fut unanime, XANA allait disparaitre avec Lyoko.





Chapitre 7

Finalement, le jour J était enfin arrivé, nous allions vaincre XANA et sauvé William, enfin pas exactement dans cet ordre. À ce moment là, Hiroki, Johnny et moi étions entrain de demander à Odd l’apparence de Jérémie sur Lyoko.

- Je parie que c’est un chevalier tout en armure avec une énorme épée, avait dit Johnny.

- Non.

- Un informaticien qui utilise son ordi pour se battre ? tenta Hiroki.

- Non.

- Soit c’est Einstein avec la moustache qui lance des craies sur ses adversaires, soit c’est un apprenti sorcier et il a ajouté un programme pour utiliser la puissance de Lyoko, essayais-je.

- Désolé, les gars, mais je l’ai promis de rien dire en échange, il me donne chaque jour sa part du déjeuner, fini par dire Odd, mais je remarquais qu’il n’avait pas dit non à ma réponse.

C’est à ce moment que nous reçûmes tous le message qui annonçait le début de notre attaque. Courant en direction de l’usine, nous ne fûmes arrêtés que par un Jim qui sérieusement commençait à nous gonfler à jouer les Sherlock.

- Alors, bande de sale chenapan qu’est-ce que vous allez faire aujourd’hui. Mettre un poisson pourri dans mes chaussures ? Maquiller tous les squelettes de la salle de science ? Ou alors faire encore une farce à Sissi et ses deux macaques ?

- Euh, non, on allait détruire un virus multi-agent qui désire tuer tous les humains de la planète pour une raison inconnue, répondis-je.

- C’est ça, vous me prenez pour un idiot !

- Bah, oui. Pourquoi ? annonçâmes tous ensemble.

- Que… Allez ouste et que je ne vous vois plus dans les parages, ordonna le surveillant. Ah, ces sales gamins, ils me rappellent moi quand j’étais jeune, avait-il fini par dire en nous regardant partir.

A l’usine, Jérémie rappelait notre plan à tout le monde.

- Bien l’équipe Alpha qui est constitué de Yumi, Ulrich, Aelita, Odd et Matt va lancer la matérialisation de William, mais seulement au moment où ce dernier sera mit dans une salle que j’ai créé pour ça à l’intérieur de Lyoko. Ça sera à l’équipe Omega – donc Hiroki, Johnny, Sam, Milly et Tamiya – qui se chargera de l’amener là-bas, grâce à un autre programme que j’ai concocté pour l’amener environ où je veux. Après l’équipe Alpha, lancera le programme qui détruira complètement XANA. Des questions ?

- Qu’est qu’on mange se soir ? demanda le glouton du groupe.

- Des questions intelligentes ?

- Pourquoi je dois être dans l’équipe des nabots ? demanda Sam.

- Des questions intelligentes et pas méchantes ?

- C’est quoi ton avatar sur Lyoko, demandâmes Hiroki, Johnny et moi en même temps.

- Est-ce que l’un d’entre vous à de vrai questions ? fini-t-il part hurler.

- Pourquoi l’équipe Alpha est aussi grande s’il ne faut qu’activer un clavier ? demanda Milly.

- Parce que quand XANA sera complètement sur Lyoko et non divisé dans tout le réseau. Il sera donc surpuissant et virtualisera des centaines de monstres, informa Aelita.

- Bon, vous êtes prêt ?

- WE !!!

- On peut manger quelque chose avant ?

- ODD !!!

- Bon, sa va, je posais juste la question.

Notre virtualisation ce fit assez lentement, c’était la première fois que tout le monde ce faisait virtualisé en même temps. Arrivé sur Lyoko, je vis les autres Lyoko-guerriers, notre petite bande c’était bien agrandi avec le temps. Sam avait un overboard super coupon qu’elle utilisait pour combattre. Hiroki était le samouraï junior du groupe. Johnny était un policier de l’espace qui ressemblait à son dessin animé préféré. Milly était une journaliste et pouvait connaitre les défauts et attaquent de l’ennemi et trouvé leur point faible. Tamiya était aussi une journaliste qui copié les créatures et objets alentour pour les utilisais plus tard. Les premiers Lyoko-guerriers paraissaient aussi heureux de voir autant de monde, eux qui ont combattu XANA pendant plus de 2 ans, sans l’aide de personne. Maintenant, nous étions tous là pour en finir ensemble.

- Équipe Omega, je vous envoie vos véhicules. Matt, tu t’occupes de l’équipe Alpha, ordonna Jérémie en tapant sur son clavier.

- Pourquoi tu ne viens pas te joindre à nous ? demandais-je. Ça pourrait être notre dernière aventure sur Lyoko.

- Il faut que quelqu’un reste ici pour vous guider et on ne sait pas si XANA a prévu de nous attaquer depuis le monde réel.

« Bref, t’as honte de ton apparence sur Lyoko, pensais-je suffisamment fort pour que ça se voit sur mon visage ce qui fit rire Johnny et Hiroki. »

- Bon, c’est là que nos routes se séparent, dis-je à l’autre équipe, puis en me tournant vers Tamiya je l’embrassais. Fais attention à toi et en cas de problème n’hésite pas à m’appeler.

- Ne t’inquiète pas, tu m’as bien entrainé, répondit-elle en souriant.

Les autres se séparaient aussi les uns des autres, on savait qu’on se reverra dans le monde réel, mais ça ne sera plus pareil. Après avoir créé mon véhicule, il fallu choisir un pilote. La solution la plus simple fut de jouer à pierre-feuille-ciseau ce qui eut l’effet d’exaspérer notre Einstein. Le privilège vint à Odd qui s’empressa de faire tourner le moteur pour frimer un peu devant sa petite amie. Assis à l’arrière pour avoir une vue d’ensemble, je regardais le décor défiler. Nous avions passé des nuits à peaufiner cette bataille, même moi j’ai passé des heures rien que pour changer un petit détail. Il fallait qu’on réussisse, non, nous allions réussir. Arrivé à la tour de contrôle, le véhicule se transforma en petit véhicule qui pourrait nous aider à combattre les monstres que XANA nous enverra.

- Jérémie, nous sommes arrivé, tu peux envoyer le programme, informa Aelita.

- Je te le transmets, l’équipe Oméga est sur place. Vous pouvez y aller quand vous voulez.

Prenant une bouffée d’air imaginaire, Aelita regarda le tableau de bord. Il ne lui fallait qu’un seul geste pour détruire le travail de toute une vie de son père. Pourtant, on ne voyait dans son regard aucune hésitation quand elle inséra. Au début, il ne se passa rien, pendant de longues minutes rien ne changea au point qu’Odd ne put s’empêcher de parler.

- C’est fait, on a détruit XANA ? Franchement, j’aurais pensé à plus de résistance. Elle est où sa grande armé qu’elle devait nous envoyer pour nous dé… truire ? dit-il en finissant avec une petite voie.

- Odd, t’étais vraiment obligé de demander ! railla Yumi en fusillant son ami du regard.

En effet, Jérémie et moi avions compris que forcer XANA à être dans un seul lieu restreint, le rendrait immensément plus puissant sur le monde virtuel. Sauf que cette fois, j’aurais préféré que nous nous trompions car autour de nous ne se trouvait pas une armée quelconque, c’était l’Armée avec un A majuscule. Le seul point positif que je pouvais trouver était qu’ils étaient trop nombreux donc on avait une chance qu’ils se tiraient dessus. Je ne pris pas la peine de les compter, mais j’avais l’impression qu’il y avait autant de Manta dans les airs que de poisson dans l’océan. Personne ne parla, ni ne fit de signe, pourtant nous avions bougé comme une seule personne montant sur nos véhicules. La première slave fût tirée, mais nous étions déjà sur eux. Aucun de nous ne prîmes le temps de viser, ça ne servait à rien puisque le moindre de nos mouvements nous faisait toucher un monstre. J’entendis le véhicule d’Ulrich être détruit, ainsi que celui d’Odd, mais mon inquiétude ne fut que de courte durée car un peu plus loin je les revis sauter entre les monstres volants et attaquant tout ce qui pouvait être à leur porté.

- William est arrivé, l’équipe Oméga est sous les tirs ennemis, mais pour l’instant ils arrivent à le faire bouger là où ils désirent. Il faut tenir encore quelques minutes.

- Et à quoi tu veux qu’on se tienne, lui demandais-je en faisant tournoyer mes armes dans tous les sens.

- Si tu veux, je peux te prêter Annabelle, moi je vais voir Heidi, Amandha et Isabelle, elles sont hyper jalouses.

- Odd, qu’est-ce qu’on avait dit à propos des stupides noms ! hurla Ulrich en tranchant ce qui était Annabelle ou Heidi ou je ne sais pas qu’elle nom Odd lui avait donné.

- T’es pas drôle, c’est pour ça que tu n’as jamais eu de succès auprès des filles.

- Et moi je suis quoi ? demanda Yumi en utilisant son pouvoir télékinésie pour se faire un peu de place.

- Oh, Yumi, tu connais les garçons, même s’ils sont un peu idiots, on ne peut pas vivre sans eux, lui dis Aelita en apparaissant à côté d’elle sous sa forme d’ange.

- Les filles, vous serez gentils de ne pas me confondre avec ses deux là, excisais-je outré.

- Vous avez fini votre petit discussion, on n’est pas là pour boire le thé ! Attendais, ça…, lâcha Jérémie, puis après une petite pause. Ça a marché William est revenu à lui. Maintenant, vous n’avez qu’à insérer notre programme et tout est fini.

- YES ! nous écriâmes tous en même temps.

La marche arrière se fit sans gros problème Xana avait fait une énorme erreur en envoyant autant de monstre sur nous. Pourtant, je ne pus m’empêcher d’avoir un malaise, comme si on n’avait vu que la parti émergé de l’iceberg. Utilisant le véhicule de Yumi et le mien comme bouclier, nous protégeâmes Aelita qui se dirigea vers la console pour insérer notre carte maitresse. Pourtant, aucun tir ne survint. Jetant un regard par-dessus, mon bouclier improvisé, je ne vis qu’une forme. Une seule et unique forme. Là où toute une armée ce trouvait, il n’y avait plus qu’un seul monstre immense. Pourtant j’avais vu le Kolosse, mais comparé à ce qui se trouvait devant nous c’était une fourmi. Sa forme exacte était étrange, il possédait une queue surpplanté d’une lame. À la place des doigts, il avait d’énorme griffe aussi longue que le Skid. Quand à sa tête, je n’avais jamais vu d’animaux possédant autant de dents prêt à nous déchirer. Mais le pire était que je ne voyais aucun symbole. Le seul et unique point faible que tous les monstres de XANA avaient, lui ne le possédait pas.

- Les amis dépêchaient vous se truc est surpuissant, un seul coût et vous êtes mort et je ne vois même pas le total de ses points de vie, s’alarma Jérémie.

À ce moment, j’aurais voulu lui lançais une vanne pour le calmer car Aelita venait d’arriver au tableau de bord. Pourtant, je n’eus pas le temps, le monstre attaqua avec sa queue attaqua, détruisant la partie supérieure du dôme de Lyoko. Franchement, là on était dans la merde jusqu’au cou. Je n’eus pas le temps de penser à un plan que le cri de Tamiya retenti d’en haut. L’attaque avait détruit la salle où se trouvait l’autre équipe, heureusement ses derniers avaient par miracle survécu et était tombé à côté de nous sans trop de dommage. Mon regard se posa alors sur Aelita qui était sur le point d’entrer la clef de notre salvation. Sauf que XANA n’était pas d’accord ouvrant la bouche, je vis un rayon se concentrer, puis il tira sur nous, nous emportant tous. La bourrasque nous fit voler jusqu’à l’autre bout du globe, mais nous étions en vie. Je ne sus par quel miracle, mais nous avions survécu à la puissance de l’attaque. Levant les yeux, je vis une énorme barrière qui avait réussi à tenir le coup fasse au choc. C’est alors qu’une silhouette apparu devant nous. Elle était habillé tout en blanc avec un chapeau pointu sur la tête et un bâton tordu dans la main droite. Il avait l’air épuisé comme si son effort venait de le vider de toute son énergie. Il était classe, le seul détail qui gâchait le spectacle était sa moustache. Mon cerveau mit quelques secondes à comprendre ce qui se trouvait devant nous. C’était l’avatar de Jérémie.

Sens que je puisse rien y faire, je me pliais en deux et me mit à rire, suivit très vite d’Odd, puis de Hiroki et Johnny. Il y avait une seconde, nous étions tous mort de trouille et maintenant, Jérémie s’était virtualisé pour nous sauver et nous étions plié en deux tellement la situation était marrante. Heureusement, qu’on était sur Lyoko car sinon Jérémie aurait depuis longtemps viré au rouge.

- Ça suffit, je savais que vous alliez vous moquer, hurla-t-il.

- Mais non, tu es très beau comme ça, sauf t’as moustache. Si tu veux qu’on continue à sortir ensemble tu devras me jurer de ne jamais la laisser pousser, dis Aelita en l’embrassant.

- On t’attendait, Jérémie. On n’allait pas détruire XANA sans toi, lui dis-je en souriant suivit de tous les autres.

- Attendais, vous pouvez me dire ce qui ce passe. Je me souviens d’avoir été attrapé par la méduse, puis c’est le noir total à part quelques moments où je me voyais combattre contre vous. Puis je me réveille dans une salle avec les petits cinquième qui ont tout à coup eut une poussée de croissance et une inconnue habillé en Lyoko-guerriers. Et juste après le sol est détruit et je me trouve avec vous tous et ce monstre. Et d’abord c’est qui lui, demanda William énervé en me désignant.

- Toi, tu la boucle et tu te prépare à te battre, lui répondis-je sèchement. Pour faire simple, voilà XANA dans toute ça puissance, il a prit le contrôle de toi et tu nous as fait chiez pendant des mois. Alors maintenant, tu nous aide à le détruire. Et c’est un ordre !

- Matt a raison, la mission n’est pas fini, on peut encore gagner, il suffit qu’Aelita arrive au tableau de bord, nous rappela Ulrich.

- Non, il n’y a plus besoin que se soit elle, j’ai inséré le programme à chacun d’entre nous, il suffit qu’un seul atteigne le tableau et c’est bon, nous informa Jérémie. Vous êtes prêt ! Lyoko-guerriers en avant !

Et nous partîmes tous à la charge du monstre, ce dernier ne perdit pas le temps et commença à détruire tout autour de lui. Je compris sa stratégie. Il pouvait nous détruire quand il le voulait, mais dans le pire des cas nous retournions sur Terre pour continuer le combat. Sauf si nous tombions dans la mer numérique alors là, c’était fini de sa plus grande menace. Comme tout ceux qui possédais des armes à distance, je me mis à lui tirer dessus pour l’empêcher d’arrivé à ses fins. Nous arrivâmes à concentrer nos tire sur sa main gauche l’arrêtant dans son élan, mais la deuxième fonça directement sur nous. Nous serions morts, si un Kolosse n’était pas apparu pour stopper l’attaque. Regardant un peu derrière, je compris que c’était Tamiya et Jérémie qui l’avait amené ici. Pendant ce temps, Ulrich et Hiroki fonçait en direction du panneau. Sentant le danger Xana fit tournoyer sa queue dans leur direction et ils ne purent l’esquiver que grâce à William qui apparu pour les aider à dévier l’attaque. C’est alors que Milly s’écria. Elle avait trouvé le point faible du monstre. Sa marque était à l’intérieur de lui-même. Comprenant ça, je balançais mes deux armes dans sa bouche au même moment où un deuxième tir sortit pour percuter le reste de Lyoko. Nos pieds traversèrent le sol quand mes armes tirèrent à l’intérieur de XANA. Ça ne le tua pas, mais il fut immobilisé pendant une seconde. La seconde qui fallu à Aelita pour voler en direction du tableau de bord et insérer le programme.

Un flash lumineux rempli Lyoko et le cœur commença à grandir pour englober XANA. Ce dernier essaya de résister à sa destruction en fragmentant son corps, mais il n’eut pas le temps. Si on avait utilisé le programme de l’autre manière alors il aurait put s’échapper, mais là il était prit au piège. La menace la plus dangereuse que l’humanité avait connue, fut vaincue par des enfants. C’était ironique et personne ne le saura jamais. Reprenant mes esprits, je recréais mes armes prêtes à tirer. Nous avions gagné, mais il était hors de question que nous mourions, maintenant que nous étions libres d’avoir une vie normale. Tirant sur tout ce qui bougeait, je ne sus que j’avais fait mouche, seulement quand les formes se transformèrent en pixel. 1, 2, 3, nos corps s’approchaient de la mer dangereusement. 4, 5, 6, 7, ils nous restaient plus que quelques secondes avant l’inévitable. 8, 9, 10, tournant la tête dans tous les sens, je cherchais la dernière personne qui manquait à sauver. C’est alors que j’entendis une voix, je savais de qui elle provenait, c’était ma tutrice.

- Tu n’as pas besoin de chercher dans tous les sens la personne que tu aimes, tu n’as que la sentir, me disait-elle.

Levant mes deux armes, je pointais devant moi. Là se trouvait Tamiya, je ne sus comment j’avais réussis à la manquer, alors qu’elle était là depuis le début. Dans ses yeux, je vis la peur transparaitre, je lui souris et lui avouait une dernière fois mon amour pour elle. Le tir vint tout seul, pourtant c’était comme si quelqu’un m’avait aidé a appuyer sur la gachette. 11, il ne restait plus que moi. Pointant les armes sur moi-même je tirais. Une fois, deux fois, trois fois, mais il était trop tard, mon corps tomba dans la mer numérique pour être dispersais à tout jamais.



Ne partez pas, il y a une suite...
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Wolverine MessagePosté le: Mer 24 Juil 2013 00:30   Sujet du message: Répondre en citant  
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Localisation: Dans les tréfonds de la folie
J'adore ta fic, ton style d'écriture est bon même si c'est un peu chaotique.
Et effectivement tu as éxagéré la force de Matt, mais sinon j'aime bien et j'attends la suite. Bon courage.

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Tout être mourra un jour, ce qu'il nous faut c'est décider quoi faire du temps qui nous est impartie.

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Shinataan13 MessagePosté le: Mer 24 Juil 2013 19:01   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


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Messages: 63
Merci Wolwerine,
Voici la dernière partie !

Et je suis en train de penser sur une autre fic, après avoir lu plusieurs sur le site.
Celle-ci par contre et original xD




Epilogue

Le temps continua de s’écouler, je me souvenais encore et encore de ma vie, de mes amis, de nos aventures et de ma chute. Le lieu où j’étais m’était inconnu, mais ce n’était pas la mort. Mon corps était encore vivant, bien que dispersé dans tous les sens. Je ne pouvais rien faire à part me souvenir, j’avais perdu la notion du temps. Mes amis étaient-ils heureux ? C’était la seule question qui me trottait sans cesse l’esprit. Puis un autre souvenir survint mettant les autres de côté. La mort de Black, elle qui m’avait élevé pour que je puisse survivre. Peut-être que toute ma vie et mon entrainement n’avait était prévu que pour ce jour où je suis tombé dans la mer numérique en sauvant les autres.

- Promet-moi que tu abandonneras cette vie de sang et de mort ! Promet-moi que tu te feras des amis, que tu riras et pleureras avec eux ! Promet-moi que tu vivras la vie normale que je n’ai pas pu avoir ! avait-elle dit le jour de sa mort et je me souvenais comme si elle me les redisait à l’instant même.

- Black ! Es-tu satisfaite ? Ai-je répondu à tes attentes ? fini-je par me demander sans pour autant attendre de réponse.

- Non.

Mon corps sursauta. Etait-ce mon imagination ou c’était belle et bien la voix de ma tutrice ? Est-ce que c’était réellement la mort finalement ou juste un monde entre deux ? Je n’eus pas le temps de le savoir car la voix retentit une nouvelle fois.

- N’abandonne sous aucun prétexte. Ta vie t’appartient. Rejoint tes amis. Fonde une famille. Élève tes enfants. Soutiens-les pour qu’ils puissent surmonter tous les obstacles. Et le moment venu laisse-les s’envoler comme tu l’as fait.
Si j’avais pu pleurer à ce moment, j’aurais versé des larmes de joies. C’était belle et bien ma tutrice qui me parlais. La voix m’avait semblé si loin, mais en même temps si proche. Je voulu lui répondre, lui demander comment, mais je n’eus pas le temps. Mon corps éparpillé se mit à s’assembler petit à petit, je me sentais revenir à moi. C’est alors que mon corps se fit enveloppé par un autre. Je ne voyais rien, ni ne sentais la moindre chaleur. Pourtant, je sus que c’était Black, on n’oublie pas m’étreinte d’une mère et c’est ce qu’elle avait été pour moins.

- VIE ! furent ses derniers mots et tout disparut.

La première chose que je senti à mon réveille fut le sol froid du scanner. « J’étais vivant » me suis dit. Peu à peu mes sens revinrent d’abord, me permettant de constater que j’étais belle et bien dans la salle des scanners. Un homme me regardait l’air satisfait comme si toute une vie de travail venait de porter ses fruits. Son visage m’était très familier, il portait une vieille bouse blanche, ainsi que des lunettes. Ses cheveux était gris, mais on voyait quelques cheveux blancs poussaient un peu partout. Sa barbe et sa moustache lui donnait un air un air d’Einstein. Einstein ?

- Jérémie, c’est toi ? demandais-je l’air paniqué. Combien d’année, je suis resté « mort » ? Comment vont les autres ? Sont-ils encore en vie ?

Je le mitraillais de question, sans pour autant lui demander des renseignements sur Tamiya. Mon cœur n’allait pas le supporter. J’avais perdu les plus belles années de mes amis, ils avaient fini, leur écoles s’étaient surement marié, avaient eut des enfants, puis des petits enfants et moi. Je regardais mes mains, elles n’avaient pas changé j’étais toujours l’adolescent qu’il avait connu ce jour à la cafétéria. Les larmes commencèrent à tomber le long de mes joues. J’étais vivant, mais ma vie avec eux avait disparut.

- Désolé, jeune homme, mais je ne suis pas Jérémie. Mon nom est Franz Hopper, fini par dire le scientifique.

Franz Hopper ? Waldo Schaeffer ? Le père d’Aelita ? Il avait survécu ! Levant ma tête, je vis Jérémie apparaitre devant moi, il n’avait pas changé. Les mêmes habits mal entretenu, le même regard fatigué à cause des heures passé devant son ordinateur. Il me lança un sourire et fini par dire en plaisantant.

- Génial, je me casse le cul pour te ramener et tu me confonds avec le premier gars que tu vois.

- Tu… Tu es jeune ! Ne fait plus de blague comme ça, j’ai cru mourir de peur. Mais comment as-tu fait pour me ramener ? demandais-je avant de sursauter en entendant une voix très familière.

- MATT !

- Tamiya ?

Ce fût tout ce que je pus dire car la jeune fille sauta sur moi faisant tomber par terre tout ce qui se trouvait dans son chemin, dont Jérémie. Nos lèvres entrèrent en contact et sa saveur me parut encore plus délicieuse qu’avant. Refusant de la lâcher, mes bras l’agrippèrent avec force. Notre baiser parut durer des heures, pourtant je me rendis compte qu’il ne s’était écoulé que quelques secondes car Jérémie prit la parole en se relevant.

- Tu n’imagine pas le travail qu’on a dû faire pour te ramener. Déjà il a fallu ramener Franz dans le monde réel, puis avec ses connaissances, on a commencé à scanner le réseau à la recherche de tes particules qui c’étaient éparpillées dans tous les sens. Et ce n’était que le début car…

- Einstein ! Tu permets, je suis avec ma petite amie, lui lançais-je pour le faire taire. Ce qu’il fit à contrecœur, les explications pouvaient attendre. À ce moment, seul ce que j’avais entre mes mains comptait.

Continuant d’embrasser mon âme sœur, je me rendis compte au bout d’un moment que de nombreux regards étaient posés sur nous. Les ignorants, mais Tamiya fini par rompre notre baiser à contrecœur et aussi à bout de souffle pour se blottir contre moi. Levant finalement les yeux, je vis toute l’équipe me regardant d’un regard étonné. Sur leurs yeux, on voyait qu’ils n’avaient qu’une question en tête. On peut vraiment embrasser autant de temps sans respirer ?

- Bienvenu à la maison, finie par dire Aelita

- Alors bien dormi la belle au boit dormant ? plaisanta Odd qui fini par garder la question pour plus tard.

- Tu ne serais pas un peu jaloux, Odd ? demanda Ulrich en me tendant une main pour m’aider à me lever.

- Franchement ne me dite pas qu’aucun de vous ne veut être réveillé tous les jours comme lui ! protesta Odd pendant que tout le monde fini par affirmer en rougissant.

Éclatant de rire, je jetais un regard autour de moi. Je n’étais pas parti très longtemps. Pourtant certain avait eut entre temps une petite croissance, dont Milly et Tamiya qui avait gagné un bon centimètre.

- Alors on a gagné ? fini-je par demander au groupe.

- Complètement sûr, votre plan a marché à la perfection. Ça fait 3 moi qu’on l’a vaincu, dis Yumi en se blottissant contre Ulrich voulant que ce dernier lui porte la même intention que moi à Tamiya.

- Par contre, on a deux très, très, très mauvaises nouvelles, déclara Odd en baissant la tête. Les examens commencent cette semaine et la pire, c’est que Rosa est malade ! À la place, on a Jim qui a failli nous intoxiquer.

- Bof, je te rappelle que je n’ai plus de goût, enfin ça dépend pour quoi, rappelais-je en regardant Tamiya. Et ma pire note c’est 17/20, sans étudier.

- Jérémie tout compte fait, tu veux pas le renvoyer dans le réseau, lâcha Odd.

- Désolé Odd, on ne choisi pas ses vrais amis.

Sortant de l’usine, Jérémie fini par demander comment j’ai pu le confondre avec le père d’Aelita. Je le regardais en lui disant ce que j’ai appris de ma mère.

- Une petite fille se marie toujours avec son père.

Il n’eut pas l’air de comprendre, mais tout le monde éclatèrent de rire en comprenant. Au loin, le soleil commença à se coucher quand j’eus une pensée pour ma tutrice. Je ne sus jamais, si j’avais rêvé de ses paroles à ce moment, pourtant elles m’avaient donné un nouvel objectif dans la vie.




17 ans plus tard

C’était un jour d’été ou plutôt c’était LE jour d’été. Le jour où XANA avait été détruite. Comme chaque année, j’étais venu sur la tombe de ma tutrice. Les secondes se transformèrent en minutes, puis quand je me rendu compte une heure s’était écoulé. C’était une tradition que je m’étais imposé. Elle m’avait offert sa vie et m’avait aidé à surmonter toutes les épreuves, ce petit sacrifice n’était pas cher payé. À ma gauche, un petit garçon jouait à attraper les papillons, il avait fini par attraper son 23ème de suite quand il tomba par terre. Se relevant d’un bond, il continua son jeu, sans prêter attention à sa blessure. Il fût arrêté par un autre garçon plus grand qui nettoya la plaie avant de mâcher des herbes soigneusement choisi pour y mettre la mixture sur la plaie. Si une personne était passé par là, il aurait été choqué. À moins qu’il soit un expert des plantes car le grand garçon venait de désinfecter la plaie comme l’aurait fait n’importe quel professionnel ou n’importe quel assassin.

« Bien Blade, tu te débrouilles de mieux en mieux, pensais-je en souriant à mes enfants. »

Beaucoup de chose, c’était passé depuis la destruction du virus. William avait fini par redoubler à cause qu’il avait loupé une année entière de cours, allant dans la classe des autres et il fini par tombé amoureux de Sissi. Ils s’étaient rendu compte qu’en fait, ils avaient vraiment beaucoup en commun. Quand on a fini notre dernière année à Kadic, Yumi et moi avions passé une année à ne rien faire à part étudié. Pour que l’année d’après, on puisse aller à la fac avec les autres, ce qui ne plut pas à son père. Presque aucun de nous avions prit les même branches, pourtant on venait tous à la même heure pour passé du bon temps avant les cours des premiers. Même Odd faisait cet effort avec l’aide de Sam. Bien entendu, durant ces années de fac, il y eut des problèmes de jalousie des autres garçons et filles car Ulrich et Yumi faisait le couple parfait et tout le monde voulais avoir l’un ou l’autre. Il fallu des fois que j’aide Ulrich à mettre une raclée un groupe trop insistant. Jérémie dû faire de gros effort et nous demanda souvent de l’aide pour qu’on l’aide à faire plus attention à Aelita. Il n’avait toujours rien comprit au romantisme et ne savait rien faire d’autre qu’être devant son ordinateur. Bien que ça paraisse impossible, Odd ne dragua aucune autre fille à part Sam. Et encore plus incroyable, Sissi était devenu une studieuse, surement au fait qu’elle voulait plus que tout être avec Son William.

Milly et Tamiya nous rejoignirent une année plus tard et devinrent très célèbre auprès des garçons. Plus d’une fois, je dus mettre les points sur les i pour qu’ils arrêtent de les draguer et Hiroki me demanda des cours privé pour mettre la raclé à quiconque touche sa petite amie. Même s’il était encore à Kadic pour une année.

Les années passèrent pourtant nous restions toujours en contact. Pour pas dire qu’on était presque des voisins grâce à mon investissement en immobilier pour trouver de bon appartement. Seul Sissi et William sont partis à l’étranger à cause de leur travail, mais ils continuent de nous appeler toutes les semaines et viennent de temps en temps nous voir pour passé du bon temps.

Yumi parti un temps au Japon pour finir ses études dans une grande école prêt de chez elle au grand désespoir d’Aelita. Elles s’appelèrent tous les jours pour avoir des nouvelles. Ulrich la suivie ne pouvant rester loin d’elle, il continua son entrainement au Penchak-Silat avec le grand-père de Yumi qui ne le ménagea pas. Ils furent les premiers à se marier, dès leur retour du Japon et 7 ans après avoir vaincu XANA. Ils eurent une petite fille qu’ils appelèrent Hitomi âgée de 10 ans, elle ressemblait fortement à sa mère, mais en même temps avait le caractère de son père.

Jérémie devint scientifique et actuellement il travaille sur les nanotechnologies. Ses collègues l’ont vite considéré comme un génie de son temps et on peut dire que c’est surtout parce qu’il a travaillé pendant son enfance avec un supercalculateur quantique. Aelita a prit le travail de son père comme professeur d’informatique au collège Kadic. Ils s’étaient marié quelques mois après Ulrich et Yumi, mais il fallu qu’Odd et moi forcions un peu la main de Jérémie qui n’osait pas demander. Ils eurent aussi une fille qui s’appelle Mélanie âgée de 9 ans. Elle me fait rappeler à Aelita la première que je l’ai vu, mais avec les cheveux blond. Actuellement, ils attendent leur deuxième enfant.

Quand à Franz Hopper, il chercha pendant des années sa femme avec mon aide. Je fini par découvrir qu’elle fut tué quand Franz disparue dans Lyoko. À la base, il voulait sauver sa femme depuis là-bas, mais la rébellion de XANA l’en avait empêché. Il a abandonné son travail de professeur à Kadic et passe son temps avec sa petite-fille et attend le deuxième enfant avec impatience.

La carrière d’Odd fut semée d’embûche, il commença par s’intéresser à l’art à la fac, mais fini par s’ennuyer considérant que les professeurs ne lui donnaient pas assez de liberté. Il voulu continuer dans la musique sans plus de succès. Finalement c’est dans les films d’horreurs qu’il décrocha le jackpot. Quand à Sam, elle continua ses compétitions de skate dans tout le monde et devint très vite célèbre ce qui faisait rager Odd quand il voyait des jeunes hommes la draguer. Il fallu à Odd beaucoup de temps pour demander en mariage à Sam, pour dire vrai elle fini par trouver la bague pendant qu’elle faisait ménage. Il l’avait acheté 3 ans auparavant, mais n’eut jamais le courage de lui demander sa main. Ils se marièrent le mois même. Eux aussi eurent une fille qu’ils nommèrent Annabelle agée de 7 ans, du nom de la dernière conquête d’Odd. Cette dernière devint très vite une farceuse encore pire que son père.

Sissi devint comme elle avait prédit l’une des plus grandes actrices d’Hollywood, elle eut même la plupart des rôles principales dans les films d’Odd. Elle se maria avec William juste après Odd et Sam quand elle se sentie prête à sauter le pas. Ce dernier devint propriétaire de nombreux hôtel dans toutes la Frances et aux Etats-Unis. Pour l’instant, ils n’ont pas de projet pour faire d’enfant. Et franchement, je ne veux même savoir ce qui sortira de leur union.

Hiroki suivit les pas d’Ulrich et plus d’une fois, ils s’affrontèrent durant les championnats de Penchak-Silat. Mais contrairement à ce dernier Hiroki me demanda à moi de l’entrainer pensant qu’ainsi il rattrapera son retard plus facilement. Il eut raison, mais le regretta à plusieurs reprises. Il se maria avec Milly après son rentré dans le monde des arts martiaux. Ils ont un garçon du nom d’Ulrich âgé de 7 ans.

Milly et Tamiya continuèrent à travailler comme journaliste d’abord dans les informations locales pour finir comme reporter dans tout le monde. Il me fallu un moment avant d’accepter que ma fiancé partent dans le monde avec seulement sa meilleure amie. Mais je fini par abandonner à condition que je leur enseigne à se battre. Nous nous sommes mariés en même temps que Milly et Hiroki. Et pour l’instant, nous avons deux garçons et une fille du nom de Blade âgé de 10 ans et Mathieu âgé de 5 ans et Black âgée de 2 ans. Un autre arrive en chemin et je suis déjà entrain de construire un allongement de notre maison.

Sortant de mes souvenirs, j’entendis des personnes m’appeler au loin c’était mes amis qui venaient me chercher. C’était notre tradition de chaque année pour nous souvenir de nos aventures.

- Alors vous êtes finalement arrivé ? demandais-je en observant mes amis qui avaient bien grandit depuis la première fois que je les ai vu. Où sont vos enfants ?

- On a préféré les laisser chez toi pendant qu’on venait te chercher, déclara Ulrich.

- Vous avez laissé vos chipies avec ma femme seule ? hurlais-je. Ce n’est pas que je détestais leur enfants, mais il fallait le reconnaitre, elles étaient pire que nous à leur âge.

- T’inquiète, je leur ai donné du somnifère pendant qu’ils avaient le dos tourné, plaisanta Odd.

- ODD !

- Quoi ? Je plaisantais !

- Dommage, ne puis-je m’empêcher de dire.

- MATT !

- Ne t’inquiète pas, Hiroki et Milly sont là-bas pour aider, ainsi que Johnny qui a arrêté Sissi et William pour excès de vitesse, me rassura Aelita en déposant un bouquet de fleur sur la tombe de ma tutrice.

- Je serais rassuré quand je serais là-bas pour les surveiller. Non pas que je n’ai pas confiance, mais la dernière fois Annabelle a quand même réussit à mettre le feu à la chambre de Mathieu. Quand à Hitomi, elle a réussi à trouver les clefs de votre voiture et est rentré avec dans le salon. Et je ne parle même pas de Mélanie qui a réussi a inondée la cuisine en essayant de faire des crêpes. Blade ! Mathieu ! On rentre à la maison.

Jetant un dernier regard à la tombe, je sentie un vent me caresser le visage. Ouvrant la bouche, je dis la même formule que chaque année.

- Voilà, ma vie et elle n’est pas encore finie. Es-tu satisfaite ? demandais-je avec un sourire.

- Oui, me murmura le vent dans les oreilles. Avant que je fasse demi-tour vers mon avenir encore long et normal.





Fin
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Wolverine MessagePosté le: Mer 24 Juil 2013 19:38   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


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Localisation: Dans les tréfonds de la folie
C est une bonne fin, même si tout le monde trouve un job un peu trop rémunéré. Je veux dire, ta vu la société dans laquelle on vit? Enfin bref, j'ai en revanche une remarque à te faire, tu ne t'es pas relu. Plusieurs fois j'ai du déchiffrer certains passages. Sinon dans l'ensemble c'est bien, en revanche tu pourrais m'expliquer le sens de la phrase de Matt quand Jérémy lui demande comment il a fait pour le confondre avec Franz Hopper. Je l'avoue je l'ai pas pigé. Sinon beau travail et bon courage pour ta prochaine fic.
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Tout être mourra un jour, ce qu'il nous faut c'est décider quoi faire du temps qui nous est impartie.

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Shinataan13 MessagePosté le: Mer 24 Juil 2013 20:56   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 12 Avr 2013
Messages: 63
bah, tous les petites filles se marient avec leur père.

ça veut dire ce que ça veut dire. Si ton père te maltraite, il y a de grande chance pour que le petit copain que tu trouves te maltraite aussi. c'est la même chose pour les garçons. On se focalise tous sur le premier sexe avec qui on est le plus durant notre enfance.

en tout cas c'est ce que j'ai remarqué, mais il y a toujours des exceptions
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