Bonjour bonsoir à tous et bienvenue pour ce point culture sur....ah non, zut, c'est pas ça. Je la refais.
Salutations bande de noctambules sadiques avides de lire mon boulot. Voilà, mieux ça. Du coup, je peux enchaîner en vous expliquant que, curieusement, je suis là pour vous poster un OS comme le titre de ce topic le suggère si subtilement.
Cet OS se base sur un épisode de CL, une fois n'est pas coutume. Ainsi, le début vous semblera extrêmement familier, euh, c'est normal. Toutefois, j'ai offert à cette attaque magnifique un petit coup de neuf à la sauce Iko'. Vous savez ce que ça veut dire, non?
*désigne la porte pour les âmes sensibles éventuelles*. Par contre, si vous aimez voir les personnages souffrir, un de mes contacts a résumé l'OS par "Hahahahahahaha (devil)".
Vous savez à quoi vous attendre. Have fun.
(Oh et ai-je besoin de préciser qu'il y aura de l'humour noir? Enfin, d'après une conversation familiale, c'est de l'humour vert....foncé.)
Spoiler
Elle marchait sur le trottoir, en bout de rang. Enfin, on ne pouvait pas vraiment appeler rang cet assemblement de lycéens étalés sur plusieurs (dizaines de ?) mètres qui suivait en traînant des pieds un vieux fou illuminé. C’était à cause de lui qu’ils se retrouvaient à crapahuter dans ces rues. « L’art ça se mérite », « nous irons à pied », et puis quoi encore ? Toute classe normale allait en sortie en bus, non ? Et puis ça laissait plus de temps pour observer les œuvres. Car oui, ils allaient au musée. La plupart de la classe s’en fichait. Elle, ça allait encore. Toutefois, Anaïs Fiquet était probablement en train d’exposer à Priscilla Blaise le pourquoi du lisseur au lieu du fer à friser, et Emmanuel en train de discourir avec qui voulait l’entendre (pour le moment, Caroline SArovari ) que le métal était une terre sonore sainte, gloire à Motorhead, Metallica et autres génies du genre. Yumi n’en avait personnellement rien à cirer.
Son téléphone sonna.
« Allo ? »
Devant elle, William et Christophe avaient entamé une conversation tout aussi dénuée d’intérêt, à savoir les salles qu’ils préféraient au musée. Elle ne fut pas totalement surprise de voir que William ne présentait aucun intérêt pour l’art.
La voix d’Ulrich. Elle sentit un petit raté dans sa poitrine mais se concentra sur ce qu’il avait à dire. Et c’était très important. Tour activée. Elle jeta un œil sur sa gauche : la forêt. Elle pourrait peut-être couper par les bois pour rejoindre l’usine. Oui, elle allait faire ça. Tant pis pour la sortie, le vieux fou et surtout pour William.
Elle entendit sa voix porter un peu plus que d’habitude en s’enfonçant entre les arbres, mais n’y prêta pas attention. Elle sprinta comme elle avait coutume de le faire. XANA aimait leur infliger un peu d’exercice physique, visiblement. Son portable sonna encore. Elle jeta un œil à l’écran pour savoir qui pouvait bien l’appeler (Ulrich ? Jérémie ?) mais c’était William. Une grimace lui échappa. Il était sûrement en train de vouloir découvrir où elle était passée. Pas question. L’appareil retourna dans la poche.
La forêt était sombre, les arbres gris, et l’herbe un peu terne. Elle n’avait pas vraiment l’occasion d’admirer le paysage. Il y avait urgence. Les seuls bruits qui lui parvenaient étaient les battements de son cœur, son halètement et le son de ses pieds frappant l’herbe. Elle avait peur de savoir quelle serait l’attaque de Xana. Un spectre ? Posséder un camarade de classe, voire toute sa classe ? S’en prendre aux civils innocents, aux installations électriques ? Ou allait-il encore trouver autre chose, de plus terrible, de plus cruel ? Oui, ce maudit programme était cruel. Il aimait faire souffrir et répandre la destruction.
Les pensées de Yumi vagabondaient, essayant de la tirer loin de ses poumons en feu et de ses muscles de plus en plus douloureux. Elle dût s’arrêter contre un arbre pour reprendre son souffle. La durée de la pause était minutieusement calculée. Ni trop longtemps pour ne pas perdre de temps, ni pas assez pour ne pas s’effondrer en crachotant dans dix mètres. A force, elle avait appris à adapter.
L’impression d’être observée lui enserra la gorge comme une main glaciale. Anxieuse, elle jeta un œil derrière elle, craignant de voir un spectre fondre sur elle, la main électrifiée, prêt à la tuer avec ses pouvoirs démesurés. Elle se rappelait ce jour, dans cette même forêt, où toute sa classe l’avait pourchassée. La foudre lui avait transpercé tout le corps en la laissant meurtrie sur le sol. Puis Ulrich était venu à son secours. Certes, William l’avait aidé, mais c’était Ulrich…
Elle ne vit aucun spectre. C’était peut-être encore plus terrifiant. Il y avait une menace cachée qui rampait à l’abri des regards, ici. Une menace « souterraine ».
La respiration presque calmée, elle reprit sa course en tentant d’occulter ces noires pensées. Retour à la monotonie de ses pas, de son souffle, et de son cœur. Non, cette fois, le vent sifflait à ses oreilles et tentait de la freiner, comme s’il était lui aussi du côté de XANA pour un instant. Elle s’exhorta au courage. Même si tout semblait contre elle, même si la forêt elle-même se mettait à vouloir sa mort, elle devrait tenir. Le monde en dépendait, après tout. Et peut-être aussi la survie de ses amis.
L’image d’Ulrich flotta dans sa tête. Bien sûr, Odd, Jérémie et Aelita avaient une petite place aussi, mais moins.
Un mouvement. Elle avait capté un mouvement, et son instinct de survie lui hurla de faire demi-tour avant même que la menace ne soit visible. Elle ralentit, puis vit une racine…remuer ? S’agiter ? A l’image d’un python prêt à la comprimer, ou d’un cobra prêt à lui jeter son venin dans les yeux, le simple organe végétal prit soudain une dimension beaucoup, beaucoup plus effrayante. Elle ne réfléchit pas longtemps et repartit dans la direction opposée. Tant pis pour le monde, là, il fallait lutter pour survivre.
Les racines sortaient du sol derrière elle, les unes après les autres. Elles retournaient la terre et semblaient inépuisables, infinies, et très nombreuses. Pour un peu, on aurait cru voir les forces des enfers en personne se lever. Odd aurait pu dire quelque chose sur la revanche des spaghettis aliens mutants, mais Odd n’était pas là, sans doute déjà à l’usine avec Ulrich et Jérémie pour se virtualiser et régler le problème.
Elle avait juste à tenir. Elle faisait confiance à ses amis comme eux avaient dû lui faire confiance. En attendant, il fallait fuir les plantes.
Elle avait réussi à se mettre à l’abri quelques instants. Cachée derrière un arbre (sans avoir pensé un instant que les arbres possédaient des racines) elle redoutait le moment où une viendrait lui enserrer les chevilles et ne cessait de regarder autour d’elle comme un animal traqué.
Son portable sonna. Si c’était encore William, elle se jurait de l’étrangler.
C’était Ulrich. Encore.
-Oui Ulrich ?
-Yumi, où tu es ? Odd et Jérémie ont été coincés par des racines xanatifiées, dans le parc !
-Oui, pareil pour moi. Ces racines me barrent le passage. Non, ne m’attendez pas, je…argh !
Un instant où elle s’était détendue en entendant la voix d’Ulrich. Un instant de trop. Elle le réalisa un instant trop tard lorsqu’une force inexorable lui étreignit la cheville. Ses pieds se dérobèrent et elle frappa lourdement le sol, lâchant son portable. Aussitôt à terre, elle sentit d’autres racines ramper et l’enchaîner de plus belle. Elles visèrent en priorité les membres, lui ankylosant les poignets et les chevilles, mais elle en sentit une autre lui ressortir par le col. Un instant, elle craignit que XANA ne veuille en finir vite et ne l’étrangle avec cette racine au potentiel meurtrier hautement élevé, mais le végétal se contenta de lui griffer la joue. Elle tira pour tenter de se dégager, en vain : ses tortionnaires étaient aussi fortes que n’importe quel spectre. Si elles avaient voulu, elles auraient pu lui briser les os en un instant, mais le grand chef avait l’air de vouloir jouer, plutôt.
Ses membres étaient tirés de toutes parts. XANA cherchait-il à l’écarteler ? Si oui, il allait bien réussir…il n’était même pas dit qu’elle meure tout de suite une fois ses bras et ses jambes arrachés. Elle pouvait très bien rester là sur le sol à l’état de tronc, à rougir l’herbe et à mourir d’hémorragie dans d’atroces souffrances. Rien qu’à cette pensée, elle sentit sa respiration s’accélérer.
« Pense à autre chose, pense à autre chose… »
Ces paroles tournaient en boucle dans sa tête, sans avoir d’autre effet que la paniquer davantage.
« Résiste, juste résiste, les autres vont désactiver la tour, tout ira bien… »
Les liens de ses poignets et d’une cheville cassèrent. Un instant, elle crut qu’elle allait pouvoir s’enfuir, qu’elle avait réussi à briser ses entraves et à dominer la volonté de XANA. Déjà en train de se redresser, elle réalisa alors qu’une jambe restait accrochée au long câble verdâtre. Pour un peu, elle aurait entendu le programme rire de son espoir stupide.
Tout d’un coup, la racine se mit à la traîner à même le sol. Un cri lui échappa, mais personne ne pouvait l’entendre. Elle crut que la force allait lui arracher le pied. Ses mains désormais libres tentèrent de s’agripper à quelque chose, n’importe quoi : elle se fit des échardes sur l’écorce des arbres et ne récolta que de la terre et des touffes d’herbe arrachées. La terre s’infiltrait également sous son pull noir, froide et humide. Le frottement lui brûlait la peau, elle cria encore. La peur grondait en elle. Elle ne savait même pas ce que cette racine comptait lui faire, où elle l’emmenait, rien. Elle souhaita tout d’un coup n’avoir pas dit aux autres de la laisser pour s’occuper de la tour. Même si c’était la seule option, endurer ce supplice seule était réellement terrifiant. Elle ignorait si elle allait y survivre, et ce qu’elle allait endurer. Elle savait que son imagination était de loin inférieure à celle de XANA, qui avait probablement des banques de données pleines de façon de tuer les gens. Il leur avait déjà démontré qu’il en connaissait un certain nombre.
Toujours, toujours, la racine traînait. La douleur, le cri sans fin, et puis finalement ses poumons se vidèrent. Elle avait les mains douloureuses, le flanc douloureux, elle avait mal partout et sa cheville empirait. Quiconque aurait regardé dans ses yeux n’y aurait vu que cette douleur et cette peur.
Un arbuste passa à portée de main. Peut-être cette fois serait-elle la bonne ? Elle tendit la main, s’accrocha de toutes ses forces en priant pour que la racine s’arrête. L’infernale traînée se stoppa quelques instants, puis l’arbuste céda et une grosse partie lui resta dans les mains.
Ses mains rencontrèrent ensuite de la poussière. Elle en avait plein ses habits, mais c’était différent de l’herbe. Plus douloureux. Sans comprendre comment, elle se retrouva accrochée au rebord d’une tranchée, un gouffre dans le sol qui ne demandait qu’à l’avaler. Sans prise, ses doigts glissaient. Elle avait le visage égratigné, les cheveux en bataille, comme une naufragée. Mais aucune bouée ne lui serait lancée. XANA, patient, continuait à tirer sans montrer de signe de fatigue, contrairement à elle. Il savait qu’il l’aurait.
Ses bras tinrent plus longtemps que ce qu’elle croyait être possible. Pleins de crampes, brûlants, râpés, brûlés, ils furent fidèles au poste plusieurs secondes qui lui parurent des heures. La désactivation de la tour semblait être un mirage de plus en plus lointain. Peut-être que Odd et Jérémie étaient morts, tués par ces racines infernales. Peut-être Ulrich et Aelita avaient-ils échoué à les sauver tous les trois.
Une pierre salvatrice lui fournit une prise. Elle prit le risque. Elle crut pouvoir s’en sortir. La terre froide qui lui restait dans le cou ne suffisait pas à la refroidir, elle transpirait sous le coup de l’effort et de la chaleur libérée par ses muscles. Elle espéra pouvoir se tracter hors de cette fosse qui l’avalait déjà à moitié. XANA tira encore un peu plus fort, juste un peu, elle manqua de chuter. Les yeux exorbités, elle hurla.
« Au secours ! »
Sa propre voix, enrouée, lui semblait tellement désespérée. Elle avait l’air à bout de force jusque dans ses propres phrases. Sa sueur se teintait de brun en ramassant les diverses poussières qui lui maculaient le visage. Elle devait tenir, à tout prix.
Les racines s’y mirent à plusieurs. XANA devait en avoir assez de la voir se débattre contre la mort. Toujours plus de douleur dans ses chevilles. Elle ne sentait plus ses pieds. Son organisme n’allait pas tenir le choc, c’était une évidence qui s’imposait de plus en plus à elle. La réalité douloureuse. Il n’y avait plus d’espoir, maintenant. Ses oncles raclèrent le sol, elle grogna comme une démente. Et puis tout d’un coup, elle lâcha prise, pratiquement sûre d’entendre un rire satisfait émaner de XANA. Elle se cogna contre plusieurs végétaux durs, la racine lui lia un autre pied. A chaque choc, elle avait l’impression que ses os se brisaient en millions de petits fragments qui lui enfonçaient leurs épines dans la chair et la faisaient saigner.
Elle se retrouva sur une racine géante, incapable de respirer, le moindre souffle étant chassé de ses poumons. Elle n’avait plus non plus la force de parler. Son dos était définitivement trop douloureux. Ça, et le bras coincé sous elle qui lui semblait faire un drôle d’angle. Un liquide chaud coulait de son front, lui aveuglant un œil. Elle voulait crier au secours, appeler, n’importe qui, même William. Oui, là elle aurait été contente de le voir, qu’il descende, la libère de ces racines et la remonte en lui assurant que tout irait bien. Ulrich ne pouvait sans doute pas venir, mais lui peut-être…
Ce fantasme désespéré ne résista pas longtemps à la réalité.
Sa vision s’obscurcissait. L’approche de la mort, ces bandes qui striaient le paysage, la mince lumière du jour qui pénétrait dans ses abysses douloureuses ? Non. Juste de nouvelles racines venues pour la tourmenter. Elle avait déjà l’impression de baigner dans son propre sang, XANA ne pouvait donc pas la laisser en paix ?
Visiblement, non. Les racines s’étiraient devant elle, l’emprisonnant petit à petit dans un cocon mortel, une camisole de force fatale. Elle était terrifiée, mais trop faible pour pouvoir fuir, ou se défendre, ou faire quoi que ce soit. Un sanglot lui secoua la poitrine lentement immobilisée par les bras végétaux surpuissants de Xana. Douleur, douleur. Sa cage thoracique peinait de plus en plus à se soulever. Elle allait manquer d’air. Une racine s’enroula perfidement autour de sa gorge, répondant à sa crainte précédente, au tout début de son supplice…il y avait des siècles, semblait-il.
Un râle lui échappa. Un mot. Ç’aurait pu être n’importe quoi. Une dernière volonté, un prénom chéri et adoré, une ultime menace à XANA. Mais elle n’avait plus de volonté, personne ne pouvait venir l’aider, et XANA était trop puissant pour qu’elle puisse le menacer.
« Pitié… »
Elle se contenta d’implorer. Toute dignité réduite à néant, elle aurait rampé aux pieds de XANA pourvu qu’il la laisse repartir. Trop de douleur. Trop d’impuissance. Peut-être que dans un film heureux, Ulrich serait descendu dans la fosse, une machette à la main, pour la libérer de ces câbles mortels et la prendre dans ses bras. Oui, peut-être. Dans un film d’amour heureux, il aurait même déposé un baiser sur ses lèvres meurtries.
Bienvenue dans la réalité.
Dans la réalité, elle sentit lentement ses côtes se casser sur la pression des racines. Les éclats lui percèrent les poumons, provoquant une grave hémorragie interne. Elle n’avait même pas eu le temps d’étouffer.
-Hé, où est Yumi ?
Le jour même, à Kadic, c’était la question que posait William à Ulrich lors de la pause de 10h. Ulrich pâlit.
-Comment ça, elle était pas en cours ?
-Ben non, c’est pour ça que je te demande. Je me suis dit que tu saurais peut-être un truc, vu que tu es de sa bande…
-Non, je sais pas. Excuse, faut que j’y aille !
Balbutiée avec précipitation, l’excuse (qui en était à peine une) ne donna pas à William une grande impression de fiabilité. Mais Ulrich était déjà parti en courant pour rejoindre le groupe des Lyokoguerriers.
-Hé Ulrich, t’en fais une tête ! Qu’est-ce qui se passe ?
-Yumi était pas en cours ce matin. Vous croyez que ça peut vouloir dire…
Même Odd ne put rien dire, trop choqué. Jérémie tenta de calmer ses amis.
-On essaiera de voir. C’est peut-être un sale coup de XANA, tout simplement. N’envisageons pas directement le pire.
Et pourtant, chez Yumi, ce matin-là, le pire avait dépassé le cap de l’envisageable pour entrer dans l’univers réel. Tout commençait pourtant normalement. Madame Ishiyama, remarquant que son aînée paressait dans son lit, décida d’aller la réveiller pour qu’elle ne soit pas en retard. Elle ouvrit la porte de la pièce plongée dans l’ombre, et appela doucement :
-Yumi ! C’est l’heure de te lever, tu vas être en retard.
Il n’y eut pas de réponse. Peut-être dormait-elle trop profondément, qui sait ? Dans le doute…
-Tu m’as entendue, chérie ?
Toujours rien. La mère était attendrie devant ce spectacle de l’adolescente trop profondément endormie pour que sa voix parvienne jusqu’à elle. Elle s’approcha donc jusqu’à la forme qu’elle devinait sous la couette et la secoua doucement.
-Yumi ?
Silence de mort. Madame Ishiyama nota alors que sa fille ne respirait pas. Prise d’un affreux doute qui se refermait comme une main glaciale sur son cœur, elle écarta brusquement la couette qui recouvrait sa progéniture.
C’est alors qu’elle découvrit l’atroce réalité. La jeune japonaise était morte, certains membres pliés à des angles inhumains, des tâches rouges partout sur son lit et des écorchures sur le visage. Elle décida alors de procéder à la technique règlementaire dans les situations d’horreur : elle cria puis s’évanouit pathétiquement sur le sol.
Bien sûr, le cri eut pour effet d’attirer Monsieur Ishiyama et son fils plus jeune. D’abord, ils ne comprirent pas, s’approchant pour voir ce qu’avait la mère de famille. Et puis ils virent ce que l’aînée avait. Ils eurent l’autre réaction : rester médusés et incapables d’en placer une. Hiroki finit par rompre le silence.
-Non !
On brûla et enterra Yumi comme le voulait la tradition japonaise, et conformément au souhait de sa famille de rester en contact avec ses racines. Ulrich ne l’accepta pas et se tailla les veines la semaine suivante.
Note : Edit des fails orthographiques du début et du fail de trombi. ça m'apprendra à écrire tard le soir.. _________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack
Dernière édition par Ikorih le Mer 09 Avr 2014 15:32; édité 1 fois
Inscrit le: 16 Mar 2013 Messages: 1110 Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
Un One-Shot by Ikorih ! Ça faisait longtemps. Bref, j'ai lu cette nouvelle, sous la bande-son de « Let it go », ce qui n'était carrément pas approprié, mais la flemme de changer de piste o/.
Bref. Sur le style, j'ai rien à dire. Des descriptions super bien foutues, notamment côté émotions et douleur. J'ai beaucoup aimé l'évolution de l'état d'esprit de Yumi lorsqu'elle se « bat » contre les racines. Elle passe par plusieurs phases très sympathiques : espoir, combativité, désespoir, résignation, etc... Agréable dans l'ensemble.
Citation:
Non, cette fois, le vent sifflait à ses oreilles et tentait de la freiner, comme s’il était lui aussi du côté de XANA pour un instant.
Superbe référence à ma xanatification d'un jour sur le forum (enfin, je crois o/). J'adore (a).
Côté scénario, une attaque qui a aboutit à la mort d'un héros, ça s'est déjà vu quelques fois. Enfin, quand on voit le pseudo de l'auteur, on sent qu'on aura peut-être droit à des rebondissements imprévus. En fait, ça a pas vraiment été le cas, ça m'a un peu refroidi sur le coup.
Bon, tu as joué sur les paramètres du retour vers le passé. La question étant quelque peu épineuse et complexe, nombre d'hypothèses sont possibles. Enfin, à titre personnel, je serais plus partisan de la théorie selon laquelle le programme remet le corps qui a été blessé dans le même état qu'avant (pour preuve, Ulrich n'a plus de bras cassé après le RVLP dans #14 Piège). Mais passons. Edit : Après relecture, je viens de me rendre compte qu'aucun RVLP n'avait été mentionné (d'ailleurs, il n'y en a pas dans l'épisode en question). J'étais parti du principe que Yumi était de retour dans son lit grâce à ce programme. Mais il est possible que Xana l'y ait placé avec ses racines, ce qui expliquerait pourquoi son corps serait encore sanguinolent et blessé. Et puis, le fait que William parle à Ulrich "le jour même" lors de la récréation de 10h jour là-dessus, même si on peut douter du fait que la visite au musée n'ait duré que deux heures.
Bref, du coup, ça invaliderait ce que je viens de dire et le ferait passer à l'état de fail de lecteur o/.
Ensuite, j'ai un reproche à te formuler.
Il est clair que ton texte se centrait surtout les émotions/sentiments du/des personnages. Si pour la partie Yumi tu as très bien joué ton coup, je pense que tu aurais pu aller beaucoup plus loin avec sa famille et le reste de la bande. La mort d'un personnage, c'est un événement qui n'est pas banal, et à mon sens, c'est une très belle perche pour dépeindre le ressenti de chacun.
De même pour le suicide d'Ulrich, il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Tu avais largement la place pour jouer sur ses propres sentiments et sur le parcours qui l'aurait amené à se suicider. Surtout que pour qu'Ulrich se suicide, il faut quand même y aller. Si jamais Xana parvenait vraiment à tuer Yumi, je le verrai plus être déterminé à la venger (donc poutrer Xana) et après, éventuellement se suicider si il ne trouve rien à quoi se raccrocher. Bien sûr, l'effondrement psychologique est possible avec le personnage, on l'a vu plusieurs fois dans la série, mais je pense quand même qu'Aelita, Jérémie et Odd auraient été là pour le soutenir un minimum. D'où le fait que je trouve que son suicide manque de développement, ce qui est bête, parce qu'il y avait moyen de le torturer psychologiquement (ça m'étonne que tu sois passée à côté de cette occasion).
En somme, je trouve la fin assez incomplète, ce qui est vraiment dommage au vu du beau développement du début.
En fait, lorsque j'ai lu cette dernière phrase faisant état du suicide d'Ulrich, j'ai trouvé qu'elle n'était pas nécessaire, superflue. Elle a un peu cassé l'ironie de la phrase précédente : « rester en contact avec ses racines. » (la référence à ce qui l'a tuée est juste excellente). Franchement, je pense que cette avant-dernière phrase aurait été suffisante pour conclure l'histoire. Parler d'Ulrich a selon moi diminué la puissance de cette remarque et l'impact qu'elle pouvait avoir sur le lecteur.
D'ailleurs, sans ladite phrase, je t'aurais pas fait la remarque précédente (a).
Pour finir, remarques stylistiques :
Citation:
on ne pouvait pas vraiment appeler cette assemblement de lycéens
Mon parquet a eu droit à une petite tache de sang : « cet assemblement ».
Citation:
Elle marchait sur le trottoir, en bout de rang. Enfin, on ne pouvait pas vraiment appeler cet assemblement de lycéens étalés sur plusieurs (dizaines de ?) mètres qui suivait en traînant des pieds un vieux fou illuminé.
Je pense qu'il manque un mot dans la deuxième phrase. Parce que telle quelle, elle ne veut pas dire grand chose.
Citation:
On brûla et enterra Yumi
Petit contre-sens non ? Généralement, quand on opte pour l'incinération du corps, c'est plutôt pour disperser les cendres au vent non ? Edit is back : Okay, c'est un nouveau fail de ma part, comme Belgarel le souligne. À ma décharge, je tiens à préciser que ma connexion internet est en carton et que je n'avais pas la patience d'attendre cinq minutes pour que mon navigateur charge. Mea culpa dans tous les cas.
En conclusion : la base de l'histoire est très bien écrite avec les mille tourments que subit Yumi. La fin m'a laissé un goût d'inachevé, de par le côté expéditif du contre-coup de sa mort par ses proches, mais aussi par le suicide d'Ulrich qui ne m'a pas vraiment convaincu.
Bref, tu auras compris que ce One-Shot n'est pas mon préféré parmi ceux tu as écrit. Néanmoins, je suis certain que tu peux nous refaire un coup d'éclat du niveau des épines de sang . _________________
« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. » Un jour, peut-être.
Dernière édition par Zéphyr le Mer 09 Avr 2014 09:17; édité 1 fois
Let it go ? Moi, c'est Ma Préférence. T'imagines pas combien que c'est pire
J'ouvre par une remarque sur la fin :
Ikorih a écrit:
Ulrich ne l’accepta pas et se tailla les veines la semaine suivante.
Rarement efficace. C'est plutôt un coup à perdre l'usage de sa main en se sectionnant un nerf.
VICE : les gens sont nuls en suicide a écrit:
Les films à l'eau de rose sont coupables, quant à eux, de propager le légende qui voudrait que se couper les veines est une méthode efficace pour crever : même si vous réalisez une entaille assez profonde et que vous chopez directement l'artère, vous vider de votre sang prend tellement de temps que généralement, vous flippez avant d'émettre votre dernier souffle. Même si esthétiquement, c'est assez réussi, je vous l'accorde.
En règle générale, rater sa mort est pire que de rater sa vie.
Et voilà pour Ulrich
C'était sympa de chercher à le tuer (et très très surprenant), mais au fond, c'est vrai que ça fait un peu "réflexe cliché adolescent"
Par contre, contrairement à mon prédécesseur, j'estime qu'il aurait été inutile de développer les réactions des autres personnages. Un héros mort, ça c'est déjà vu, mieux vaut laisser le lecteur profiter pleinement de l'effet anxiogène d'une bonne petite séance de torture avec fin brutale pour avancer ses propres conjectures sur la moralité de leur action. Sinon, on se retrouve à dépeindre le deuil des héros lourdement, à…
Petit contre-sens non ? Généralement, quand on opte pour l'incinération du corps, c'est plutôt pour disperser les cendres au vent non ?
Non.
J'aime bien quand les autrices et les auteurs font un petit travail de recherche et m'envoient des pratiques culturelles / termes techniques déroutants. Ça me prouve que je suis pas la seule à m'interrompre en pleine phrase pour rouvrir mon navigateur. ^^
Une dernière note en passant : si, un RVLP a bien eu lieu, sinon Akiko se serait plutôt inquiétée de ne pas voir sa fille rentrer de l'école que de ne pas la voir descendre le lendemain matin.
Donc, pour le texte…rien d'original (sauf "cette assemblement"), mais tout de même sacrément cool, sacrément sympa et toujours fun à retrouver. J'aime bien, notamment, le fait qu'on se situe au cœur du canon, avec des scènes littéralement pompées sur l'épisode.
Et quelques touches d'ironie qui font toujours plaisir.
Style "discourir avec qui voulait l’entendre (pour le moment, Emilie Leduc) que le métal" > discourir que :s Pour info, discourir est intransitif : pas de COD, qu'il soit groupe nominal ou proposition subordonnée conjonctive pure.
Orto "Elle dût s’arrêter contre un arbre" > dut
Ortho "A force, elle avait appris à adapter. " > À
Style "Pour un peu, on aurait cru voir les forces des enfers en personne" > On dit Monsieur, Madame ou Monseigneur les Enfers ?
Style "Un instant où elle s’était détendue en entendant la voix d’Ulrich. Un instant de trop. Elle le réalisa un instant trop tard" > Ellana Mode : un instant de trop, en effet.
Poil de Cul "XANA, qui avait probablement des banques de données pleines de façon de tuer les gens. Il leur avait déjà démontré qu’il en connaissait un certain nombre." > À part Olivia, je vois pas ; mais ça compte pas, puisqu'ils s'en souviennent pas.
Style "La douleur, le cri sans fin, et puis finalement ses poumons se vidèrent. Elle avait les mains douloureuses, le flanc douloureuses, elle avait mal partout et sa cheville empirait. Quiconque aurait regardé dans ses yeux n’y aurait vu que cette douleur et cette peur. " > Ellana Mode : je crois qu'Ikorih essaye de nous faire passer un message…Non, ce n'est certainement pas "souffrances", "tourments", "tortures" et autres "supplices" ! Pourquoi écrire un texte quand un mot suffit (je suis injuste, ces synonymes apparaissent effectivement dans le texte) ?
Style "L’infernale traînée se stoppa quelques instants" > La traînée, c'est le fait d'être traînée ? Cette acception n'existe pas.
Je sors un petit commentaire de mon Œil de Faucon parce qu'il est trop pointilleux et compliqué pour appartenir à une liste de remarques courantes. C'est un point de grammaire avancée.
Ikorih a écrit:
Cachée derrière un arbre (sans avoir pensé un instant que les arbres possédaient des racines) elle redoutait le moment où une viendrait lui enserrer les chevilles
Une des raisons pour laquelle on n'aime pas les parenthèses, c'est parce qu'elles sortent le lecteur du récit (on parle de rupture énonciative). Un peu comme si c'étaient des commentaires manuscrits dans la marge. C'est ta manière d'écrire et de rendre le texte encore plus amusant et c'est cool, mais le fait est que l'intérieur de la parenthèse est dit par une autre voix, en l'occurrence en-dehors de l'univers du récit. Par conséquent, le mot "racines" qui se trouve à l'intérieur de la parenthèse ne peut pas être repris par "une" dans la phrase principale.
Hé ouais. Une autre raison pour laquelle on n'aime pas les parenthèses, c'est parce que c'est pas simple à utiliser correctement
Voilà. Tchuß. _________________
Premier commandement :Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Troisième commandement :Tout individu a droit à la vie Quatrième commandement :Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Dernière édition par Belgarel le Mer 09 Avr 2014 01:19; édité 1 fois
Inscrit le: 14 Sep 2008 Messages: 1329 Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
Intéressant, un what if sur un épisode qui fini en désastre.
Le suicide d'Ulrich était assez prévisible
Tu devrais en faire d'autres One-shot:
-Yumi ne sauve pas Odd de la noyade
-Jérémy ne reprend pas le contrôle de la tour de super-Odd
-Le dioxyde d'azote fait plus de dégats au corps d'Odd que prévu (problème de fusion)
-Aelita se décide trop tard dans l'épisode ou Odd, milly et Tamia sont coincé à Kadic en ruine
-Les médecins échouent a réanimer Aelita dans le remplacement de la pile nucléaire
-Ulrich meurt de froid dans "guerre froide"
-yumi et ulrich se noient dans le monte charge
etc _________________
Inscrit le: 03 Avr 2014 Messages: 84 Localisation: Entre les ombres.
Du classique, mais du classique efficace!
C'est vrai, la mort d'un personnage, c'est un sujet traité de nombreuses fois, au début, j'ai même pensé un court instant qu'elle allait s'en sortir et que cet os était juste basé sur les ressentis de Yumi, et puis juste après je me suis dis: Non quand même pas, t'écris pas comme ça et juste pour ça ^^
Donc, cet os, ben il était très sympa, tu décris bien les ressentis de la japonaise, et c'est d'ailleurs appréciable de retrouver malgré le fait que tu n'aimes pas le personnage, les sentiments qu'elle éprouve pour Ulrich.
Il est malheureusement trop courant de trouver des fictions où un auteur nous place un personnage qu'il n'aime pas comme un énorme connard ou l'éjecte en cinq secondes. Je ne compte plus le nombre de catastrophe que j'ai pu lire, comme William qui viole Yumi (oui réellement!) ou Aelita qui quitte Jeremy du jour au lendemain et sort avec Odd ou Poliakoff (sans commentaire...)
Bref, revenons à nos racines, le fait de décrire la scène où elle meure et bien évidemment un point que j'apprécie, j'aime l'horreur, j'aime quand y'a du sang, j'aime quand les personnages souffrent (même quand c'est mon personnage favoris, je couperais Ulrich en deux un jour! x) Même si ce point n'est pas partagé par tout le monde, en tout cas, moi j'adore.
La fin est peut-être un poil trop "facile", j'aurais bien vu Ulrich justement souffrir et se renfermer totalement sur lui-même, sombrer dans une espèce de dépression tant il est malheureux, mais continuer à se battre contre X.A.N.A malgré tout, c'est bien connu, le meilleur moyen de se venger, c'est de démolir la tronche de celui responsable de son malheur, en l'occurrence X.A.N.A...Après il se suicide par contre!
Bref, la phrase: Ulrich ne l'accepta pas et se tailla les veines la semaine suivantes, c'est peut-être un peu expéditif comme façon de zigouiller quelqu'un
Quoiqu'il en soit, cet os reste très agréable à lire, et j'attends de voir les autres os sadiques que tu nous réserves!
Ps: Le jeu de mot avec le titre et l'épisode est, comme l'a dit Zéphyr, juste "excellent" _________________ Il n'y a pas de victoires, il n'y a que des batailles...Roy Montgomery, Castle 3x24.
My puddin's a great kidder, but he loves me, really... Harley quinn, comics.
Réponse rapide aux commentateurs.
Zèph : Ce que tu dis sur le suicide d'Ulrich est tout à fait juste toutefois j'avais souhaité centrer l'OS sur Yumi. En fait, le suicide d'Ulrich est juste là pour remettre une petite couche d'humour noir qui se réfère cash à l'OS d'Oddye "l'acceptes-tu". Ce n'était peut-être pas très adroit de ma part mais j'ai pas pu résister à l'opportunité de placer la référence.
Le RVLP est implicite, mais bien présent. J'ai pensé que ce serait trop "lourd" de préciser "les LG lancèrent le retour vers le passé lalala", du coup je l'ai jarté de mon propos explicite.
Belgarel : Bien sûr que c'est rarement efficace. Mais, Ulrich quoi. Il a pas écouté ses cours de SVT, il l'ignore totalement, bref, il est con et cette fin n'est que trop réaliste. Merci d'avoir remis Zéphyr sur la bonne voie, il le mérite.
Rapide réponse au FalconEye.
Spoiler
Ortho 2 : Flemme de faire une majuscule accentuée. o/
Style 2 : Ce sont les forces des enfers qui sont en personne, pas les enfers.
Style 3 : Woops. Le troisième était carrément pas volontaire. J'arrangerai ça, un jour.
Dernière remarque sur la traînée : Il est évident ici que la traînée, c'est Yumi. *pan*
*ODR* : Merci de tes suggestions mais je pense que je peux encore choisir moi-même sur quoi je veux écrire. Cet OS n'a pas vocation à être la tête de file d'une série, c'est juste que j'avais carrément adoré l'attaque et décidé de lui donner une meilleure dimension.
Brouillard : T'inquiète, le William violeur, j'ai vu *regard à Belgarel*. Par contre, j'approuve les fics où Aelita sortira avec Nicolas (a). J'avais cru remarquer que tu aimais bien faire dans le gore/horreur (moi, passer sur ta galerie? absurde voyons). Pour Ulrich, cf Zèph. _________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack
Inscrit le: 03 Avr 2014 Messages: 84 Localisation: Entre les ombres.
J'ai toujours trouvé que Poliakoff avait un faible pour Aelita (on le voit très clairement dans l'épisode 26 où il est littéralement gaga devant sa beauté.)
Nicolas ne possédant pas un physique ingrat (il est musclé, et il s'en tire pas mal au niveau du visage dans le design) ce ne serait pas illogique, il faudrait juste qu'il enlève son air stupide ^^
J'ai moins de mal à me dire qu'Aelita puisse sortir avec Nicolas qu'avec Odd, leur relation se rapprochant plus d'une relation fraternelle, les deux se comportant un peu comme des frères et soeurs, je trouve ça plus tiré par les cheveux que faire sortir Aelita avec Nicolas (ou même William si ça te dit quelque chose... :b) _________________ Il n'y a pas de victoires, il n'y a que des batailles...Roy Montgomery, Castle 3x24.
My puddin's a great kidder, but he loves me, really... Harley quinn, comics.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum