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| Solarius a écrit: | Désolé, j'ignorais que tu avais des masters en psychanalyse, psychologie et en anthropologie. Effectivement, ça te rends bien mieux placé pour parler 
(Au fait, si tu as réellement un master dans l'une de ces disciplines, je te respecte énormément et j'admets que ton argumentation a plus de valeur que la mienne, néanmoins je pars du principe que ce n'est pas le cas) |
Je m’y attendais un peu à celle là . Non effectivement je ne suis ni psychologue ni anthropologiste. Cependant il n’est pas besoin de master pour faire de la psychologie ou de l’anthropologie. Juste de connaissances en la matière, et si je base mon argumentation sur mes connaissances du fonctionnement de l’empathie et anthropologique force est de constater que ton propre bagage dans ces domaines est très limité  .
Examinons donc tes arguments pour voir les suppositions qu’ils soulèvent sans même que tu sembles tant apercevoir :
| Solarius a écrit: | - Déjà c'est une atteinte à la liberté.
Je l'ai déjà dit, mais je pense que la liberté est mise en péril à chaque fois qu'il y a un attentat, donc pas plus ici que dans un autre cas. Tuer des gens c'est aussi leur refuser la liberté d'exister. |
Là, je note une confusion sémantique. Nous parlions de liberté d’expression, de liberté d’expression dans le cadre de l’idéal et de la législation commune d’une civilisation pour être précis. Et il existe bel et bien des différences fondamentales entre cela et le fait de denier son existence à quelqu’un, et ce autant dans l’aspect culturel que symbolique de la chose.
La liberté d’expression est un idéal, et il a été de nombreuse fois démontré que l’espèce humaine à tendance à faire passer à raison les idéaux avant les vies humaines.
Maintenant, puisque je te sens venir répliquer, oui, un monde où personne ne se ferait tuer est aussi un idéal. Cependant, contrairement à la liberté d’expression celui-ci n’a jamais été même proche d’être atteint et de plus c’est une cause déjà défendue constamment par les plus hautes institutions depuis l’apparition du droit international. Elle n’a pas vraiment besoin de manifestation donc, surtout quand les statistiques nous montrent que le monde tend vers cet idéal plutôt que de s’en éloigner.
| Solarius a écrit: | - Le pays touché était en équilibre politique et cela rend l'attentat choquant
Je comprends ce que tu veux dire, mais je trouve ça malsain d'accorder plus d'importance à un attentat juste parce qu'il se passe dans un pays stable.
On peut même retourner cet argument : pourquoi un cas isolé dans un pays très stable devrait avoir plus d'importance qu'un pays qui souffre quotidiennement ce genre d'événement depuis des années ?
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Celui-ci se base sur une compréhension erronée de l’empathie et de son fonctionnement.
L’empathie n’est pas une construction intellectuel comme la morale, c’est une capacité apparut par évolution afin d’encourager la coopération. Et en tant que telle, celle-ci est avant tout pratique, pas mathématique ou comparatif.
Il en résulte qu’afin de déclencher une réaction émotionnelle envers la souffrance d’autrui, le cerveau va avant tout regarder deux choses :
-La proximité.
-L’identification avec l’autrui.
Tout le reste, que ce soit le nombre ou les circonstances n’est qu’informations statistiques qu’il va traiter non pas émotionnellement mais rationnellement.
Et c’est exactement ce qui s’est passé pour Charlie Hebdo. Les français ce sont sentit proche et se sont identifié aux tués, d’où une énorme réaction émotionnelle. Contrairement aux victimes d’autres attentats à travers le monde desquelles nous ne savons quasis-rien si ce n’est les circonstances et le nombre.
Je le répète, personne ne nie que du point de vue morale ces morts ne sont pas plus importante que d’autre. Cependant, d’un point de vue autant symbolique qu’émotionnelle elles n’ont clairement pas la même signifiance.
| Solarius a écrit: | - ça se passe en France donc les français sont plus touchés
J'ai déjà dit que j'étais d'accord pour ce qui est des français. Pour ce qui est des autres pays, je ne me souviens pas que la moitié des chefs d'états européens se soient déplacés à Boston lors de l'attentat. |
Faut déjà dire que les attentats de Boston n’ont clairement pas eu un impact émotionnel aussi puissant  . (Certainement à cause du contexte géopolitique + la symbolique de la liberté d’expression.)
Ensuite, étant donné leur proximité culturel il me semble pas du tout étrange que les autres pays de la civilisation occidentale aient eu une forte réaction. C’est parfaitement explicable et normale anthropologiquement.
Je conclurais donc que de mon point de vue de « « spécialiste » » (ouaip, double guillemets ) c’est plus qu’un mouvement simplement patriotique, c’est une réaction émotionnel provoquée par la combinaison d’une forte empathie et de l’attaque d’un idéal.
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"In memory of those fallen in the defense of Earth and her colonies. March 3, 2553"
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