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[One-Shot] Je suis allé sur Lyoko

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 Auteur Message
WR104 MessagePosté le: Lun 04 Jan 2016 23:55   Sujet du message: [One-Shot] Je suis allé sur Lyoko Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 19 Juil 2013
Messages: 96
Localisation: Lyon
Bonne année à tous, Wink
Je sais pas si je peux être fier d'être le premier One-Shot de l'année 2016, je sens que je vais prendre cher x) ...
Pour commencer, je tiens à dire que mes notes d'intentions seront placées juste après mon récit (en spoiler).

Bonne lecture

Je suis allé sur Lyokô


Mon activité favorite après avoir pris un bon repas est la sieste. Je ne connais rien de mieux que de digérer couché sur un bon lit, en rêvant à un monde meilleur. J’avais une vie parfaite et bien remplie, que demander de plus. Je pouvais, aller courir dans un parc, jouer avec mes amis, manger à ma faim, dormir toute la journée sans que quiconque ne vienne me déranger, la belle vie quoi.
En cette fin d’après-midi, j’étais tranquillement en train de me reposer sur un lit comme à mes habitudes, lorsque quelqu’un que je connais très bien a débarqué de nulle part avec ses amis. Bon alors en temps normal ça ne me dérange guère qu’ils viennent tous me voir, puisque généralement c’est qu’ils veulent jouer avec moi. Mais cette fois-ci, c’était différent. Pas de sourires aux lèvres, pas de regard attachant ; juste des visages agacés. Je sentais dans ces regards qu’ils allaient me blâmer. Pourtant, j’ai pas fait de bêtise ces derniers temps. Je n’ai pas fait de blagues idiotes. Bon d’accord, si, j’ai peut-être bousillé un ou deux CD d’un ami, mais que voulez-vous, s’il ne range pas ses affaires c’est son problème. Moi j’aime bien les CD, surtout leurs faces brillantes. Je considère que tout ce qui traîne appartient au domaine public. De ce fait, un CD qui traîne, je le prends, c’est pourtant simple à comprendre. D’ailleurs parmi ce groupe d’amis se tenait, le propriétaire des CD qui n’a pas l’air content, de toute façon il fait toujours la tronche. Du coup, c’est pas un type cool. Il est très sévère avec moi, je dirais même plus que je suis un peu son souffre douleur. D’ailleurs en parlant de ça, quand cette personne veut me punir, il le fait toujours par l’intermédiaire de la personne que je connais le plus ici, qui visiblement est son meilleur ami. Pourquoi utiliser un tel procéder ? Remarquez cela m’arrange. En effet, cette personne trouve toujours une bonne excuse pour ne pas me faire souffrir comme le ferait son ami. Lui au moins il me comprend, il m’aime bien, je le sais parce qu’il me l’a dit.
Reprenons, ils étaient tous les cinq à m’encercler. Généralement, quand ils me regardent comme ça, c’est que j’ai fait une grosse connerie. Dommage, cette journée se passait bien jusqu’à maintenant… Ils allaient sans doute me condamner à aller séjourner quelque temps dans leur vieux local tout sombre et froid. Pour anticiper le coup, je me mis à regarder mon ami avec mon air de chien battu que je sais particulièrement bien faire, en espérant qu’il compatisse sur mon triste sort. Sauf qu’ils étaient tous en train de parler sur un sujet que je ne comprenais pas, donc sans vraiment se soucier de moi. Me voilà rassuré, je pouvais tranquillement me rendormir. Soudain, la jeune fille du groupe prononça mon nom, ce qui me força à ouvrir un œil et à écouter leur conversation puisque j’en faisais partie.
– Oh allez s’il vous plaît. supplia la première personne que je considère comme bon bienfaiteur. Vous verrez tout ira bien.
– Odd on a dit non. répliqua Jérémie d’un ton sec en ayant les bras croisés contre son torse.
Ha, ce Jérémie, petit génie comme j’en ai jamais vu, voulant à tout pris tout commander. C’est un peu sa manière de montrer qu’il est supérieur aux autres. Mais là, j’ai comme l’impression que la personne qui lui fait face ne va pas lâcher le morceau si facilement.
– Mais pourquoi ?
– Parce que c’est comme ça ! Rhô tu vas pas nous faire un caprice tout de même.
– Hé bah si ! Et puis d’abord pourquoi tu ne veux pas ! Hein ! je pourrais avoir ne serait-ce qu’une seule bonne raison de ta part. Même si elle est formulée dans un charabia informatico-francophone, je prends… Ah moins, bien sûr…, que tu n’aies aucune bonne raison, dans tel cas, tu me dis non uniquement pour me faire chier, ce qui est plus que probable !
– Et c’est partit, bébé fait son caprice… Tu veux une réponse. Très bien je vais te la donner ; de façon à ce que ta petite tête de cochon puisse bien la piger. T’es prêt ou faut aussi que j'te la marque ? Au cas ou…
– Non ça ira. Cherche pas à faire le rigolo, ça marche pas avec toi.
– Très bien, alors premièrement on ne sait pas comment il réagira une fois qu’il sera là-bas. Ça te va ? Et puis si t’es toujours pas convaincu, personnellement je ne sais pas comment le supercalculateur va interpréter sa séquence moléculaire, ni même s’il va réussir à la virtualiser. Pour finir, je ne sais même pas si le processus de virtualisation a été adapté pour… ton idée…
– Ouais donc en gros t’as pas envie d’essayer. Pourtant c’est bizarre de ta part, puisque si je ne m’abuse, tu demandais toujours un volontaire pour tes expériences informatiques. Ah mais oui c’est vrai, c’était TES expériences et pas celle des autres ! Mais quoi t’es jaloux du génie que peuvent avoir tes potes ? Hein allez dis le ?!
– Moi, j’ai fait des expériences ?! Ah ouais, lesquels ?
– Parfaitement ! Laisse-moi réfléchir, y'en a tellement ! Alors, il te fallait un cobaye pour la première virtualisation sur Lyokô, et le cobaye c’était bibi. Ya aussi pour la première virtualisation sur le cinquième territoire, là c'était Ulrich ; et puis ta translation, là c'était Aelita et encore moi, quoi d’autres ? Ah j’allais oublier, ta Jérémification qui a bien failli me tuer, et aussi le jour où tu m’as gentiment reprogrammé mon avatar virtuel…
– Là Odd tu exagères. coupa Aelita. Jérémie demandait à chaque fois s’il y avait un volontaire pour expérimenter son programme. Certes Jérémie à expérimenter des programmes, mais il l’a fait uniquement dans le but d’améliorer notre lutte contre XANA. Ce que tu nous demandes là, c’est uniquement pour assoiffer ton propre désir personnel. Si tu ne changes pas de ton rapidement on va tous te laisser ici, à attendre que ton petit caprice ne cesse. Je te rappellerais aussi que si Jérémie a modifié ton avatar virtuel c’est uniquement parce que tu voulais un pouvoir supplémentaire dont tu l’as qualifié, plus tard, d’inutile !
– Hé bah justement, parlons-en de notre lutte contre XANA. Et pour vous montrer que mon idée n’est pas juste que du désir personnel. Laissez-moi vous dire que ce que je vous propose, c’est la possibilité d’avoir une arme supplémentaire avec nous. Imaginez ce qu’elle pourrait nous apporter ? Un avantage tactique, une puissance supplémentaire et un gain de temps par conséquent.
– Une arme ! Parce que tu appelles ça une arme, laisse-moi rire… sourit Jérémie.
– Absolument, il peut devenir une arme sur Lyokô. Sans doute plus puissant que nous tous réunit !
– Haha… disait Ulrich tout en se moquant. Et comment en lui passant quelques-unes de tes flèches lasers.
– Pourquoi pas. On ne sait pas ce qu’il va développer comme super pouvoir une fois qu’il sera sur Lyokô.
– Et s’il n’en développe pas ? demanda Yumi.
– Hé bah au moins on sera fixé, et vous serrez content.
– Une perte de temps inutile quoi. conclut Jérémie. Si vous avez plus besoin de moi je retourne dans ma chambre, il faut que trouve un moyen pour ramener William, sauf si ton ’’arme’’ est capable de le faire.
– Perte de temps ou pas, faisons l’expérience. Allez Jérémie t’a pas envie de savoir comment va réagir ton supercalculateur ? Je t’offre une occasion unique de pousser un peu plus tes recherches sur la virtualisation. Ha je sais, j’ai trouvé l’argument choc ; dois-je vous rappelez que Kiwi a déjà été pris pour cible plusieurs fois par XANA ? Lui au moins il a compris que mon chien pouvait être une arme puissante. Je suis sûr que s’il allait ne serait-ce qu’une fois sur Lyokô, il serait, tout comme nous, immunisé contre les spectres de XANA.
– Alors déjà primo, ce n’est pas mon supercalculateur, et secundo, il faut plusieurs passages sur Lyokô pour être totalement immunisé contre XANA. Donc non, un point c’est tout. Être KiwOdd ne t’as pas suffit ? Si j’avais su, j’aurais laissé vos ADN se mélanger et là, ouais, j’aurais pu faire une expérience scientifique ! D’ailleurs Odd, tu sais que ton chien ne verra rien sur Lyokô ?
– Comment ça ?
– Les chiens, si tu savais, ne perçoivent ni le vert, ni l’orange. En clair, sur Lyokô il ne verra ni le territoire du désert ni celui de la forêt. En fait, la palette de couleurs des chiens est le vert-jaune et le bleu-violet. Ton chien perçoit ces couleurs grâce à deux types de cônes que contient sa rétine, dite dichromatique. L’homme et certains primates ont trois types de cônes donc une vision dite trichromatique…
– Ouais ça je m’en fous, mais mon chien, y voit comment ?
– Bah je viens de te le dire ! La vision du chien est équivalente à celle d’un daltonien. Sauf qu’ils voient les couleurs de façon plus claire et moins détaillée que les êtres humains.
– Bon bah alors s’il y voit c’est bon, y peut y aller ! T’as encore parlé pour ramener ta science…
– Tu sais Jérémie ce que dit Odd n’est pas totalement idiot… Hum, enfin… Après tout qu’est-ce que l’on risque à virtualiser Kiwi sur Lyokô. Techniquement rien. D’ailleurs je suis sûr que mon père a expérimenté les scanners sur des animaux.
– Oh non ! Pas toi Aelita, tu vas pas commencer à te soumettre aux demandes de monsieur Odd.
– Oh mais ne t’en fait pas ! J’ai bien réfléchi. D’ailleurs, si tu veux pas le faire moi je le ferais.
– Merci Aelita, toi au moins t’es cool. remercia mon maître. Contrairement à Jérémie, qui est trop coincé.
– Moi ! Coincé ! Là franchement Odd tu vas trop loin ! Tu te prends pour qui ? À la personne qui n’a jamais réussi à sortir avec une fille plus de 24h ?
– Temps mort les garçons, trouver donc une arène pour vous battre. Et si ça plante ? qu’est-ce qui se passe ? Demanda Yumi.
– Facile, sois Kiwi restera virtuel à jamais, sois il ne sera ni réel ni virtuel… Au moins on sera débarrassé de ce sac à puce.
– Hé mon chien n’est… Mais attends t’es pas sérieux là ?
– Tiens tu changes d’avis finalement ? Remarque ça expliquerait pourquoi tu n’as toujours pas mué.
À ces mots, mon maître, se redressa, une colère noire commença à se lire sur son visage. Son adversaire, venait de lancer une terrible attaque. Son poing droit se ferma violemment. Heureusement Aelita s’interposa de justesse sinon du sang aurait coulé. Je n’ai jamais vu ces deux amis en arrivé là. Mais en même temps cet idiot de Jérémie avait bien cherché. Aelita engueula sévèrement Jérémie et le menaça de ne plus faire quelque chose, que je ne comprenais pas. Enfin grâce à cette intervention la tension qui régnait dans cette pièce descendue doucement. Mon maître me regarda avec un visage très plissé, et poing fermé. Il ferma les yeux et répondit d’un ton sec avant de les rouvrir :
– Non et je suis prêt à courir le risque ! Je pense surtout à mon chien. Maintenant si ça te plaît pas t’es pas obligé de le faire, Aelita est aussi bien capable de le faire. Et laisse ma voix tranquille.
À courir le risque ? Quel risque ? Je veux pas mourir moi. Ils sont totalement fous, ces bipèdes. Je ferais mieux de m’éclipser tant qu’il est encore temps…
– Tu ne viendras pas nous dire que l’on ne t’a pas prévenu. lança Ulrich. Bon alors on y va quand ? Ce soir après le dîner ou maintenant ?
– Hé bah allons-y maintenant vu que tout le monde est partant. dit Aelita.
Une fois que Jérémie termina de parler, mon maître sauta de joie en prononçant un grand « Yes ». Il me prit dans ses bras (alors que j’avais presque quitté la pièce), comme à ses habitudes lorsqu’il est content. En principe j’aime assez le fait d’être dorloté comme son doudou, mais ce que j’aimais le moins c’était qu’il me lance en l’air. Quelques fois j’ai l’impression qu’il me confond avec un oreiller. Il n’arrêtait pas de dire que j’allais partir sur Lyokô. C’est intéressant, mais je ne sais pas ce que c’est Lyokô. Les amis de mon maître en parlent beaucoup et je n’ai jamais réussi à comprendre ce que pouvait bien signifier ce terme. Pas le temps de lui demander des précisions sur quoi que soit, en même temps, il ne comprend rien à ce que je dit. Pourtant c’est pas du ’’chatois’’ que je dis mais bien du ’’chiennois’’…

Me voilà de nouveau dans ce vieux sac tout dégueulasse ! Entre les feuilles de papiers à moitié froissées et les restes de goûter de mon maître, j’ai plus de place pour mettre mon museau. Mais bon sens, il ne le lave jamais son sac ? « Kiwi ! Arrête de bouger comme ça. Je sais que t’es tout excité à l’idée d’aller sur Lyokô mais c’est pas une raison. » Il ne comprend donc rien. Premièrement, si je bouge tant c’est que les chiens ne sont pas conçus pour voyager dans un sac. Contrairement à vous, on a quatre pattes, et deuxièmement, je ne suis pas excité par l’idée d’aller dans un lieu que je ne connais pas. Tu ne te souviens donc pas ce qui met arrivé chez tante Germaine ?

La vieille usine. Voilà où ils m’ont emmené, j’aurais dû m’en douter. Bon sang qu’ont-ils à tant aimer ce lieu sinistre, sombre et froid ? Même moi je ne viendrais pas y mettre les pattes. Mon maître me fit signe de le suivre, lui et ses amis, dans une grande boite métallique. J’étais à peine rentré à l’intérieur qu’un grand rideau se fermait derrière moi. Je sentis que l’on descendait dans les bas fond de ce lieu. À l’ouverture de cette grande boite, je vis trois grands tubes métalliques ouverts et vide de l’intérieur. Les humains se dirigeaient vers le centre de cette pièce. Moi, je ne bougeais pas, je me contentais de les regarder. Mon maître avait beau de me dire de venir, je restais assis. J’avais vraiment pas envie de me rapprocher de ces gros tubes inquiétant, j’avais un mauvais souvenir. Pourtant, mon instinct animal ne me dit pas de fuir, en même temps je ne pouvais pas fuir cette pièce. Visiblement, mon maître voulait absolument que je vienne les rejoindre. Il se décida de venir me chercher. Pour cela, rien de plus simple, il lui suffisait de se baisser et de prendre dans ses bras, c’est dans ce genre de situation que j’aimerais être comme Barry, le Saint Bernard de l’oncle de mon maître. En une fraction de seconde je venais de gagner plus d’un mètre de haut. S’il y a bien une chose que je vous envie à vous les humains, c’est bien votre taille. De là-haut, vous voyez, d’abord mieux que moi, mais aussi et surtout plus loin. Ça c’est un bon avantage quand il faut marcher dans de l’herbe haute. Le voyage fut court. Ho, mais qu’est-ce que je raconte, je me rapprochais dangereusement d’un de ces tubes. Trop tard, Je fus déposé au centre d’un de ces gros cylindres, celui du milieu si je me souviens bien. C’était la deuxième fois que je me retrouvais là-dedans. En fait la troisième fois, si je compte le jour où j’y étais sous la veste de mon maître. Mais bon sang, que veulent-ils que je fasse dans cet espace minuscule. Pendant que je me posais toutes ces questions, je n’avais pas remarqué que les humains parlaient entre eux :
– C’est bon Jérémie. disait mon maître. Kiwi est dans le scanner. T’inquiète pas Kiwi, c’est sans danger, incolore, indolore et inodore…
J’étais tétanisé, je tremblais et commençais à couiner.
– Odd, t’es bien sûr de vouloir faire ça ? demanda une voix qui sortait de nulle part. Je te rappelle qu’une fois la procédure enclenchée je ne peux pas l’arrêter. Odd, tu nous confirmes que s’il arrive le moindre problème tu seras le seul responsable.
– T’inquiètes Einstein. Pourquoi veux-tu qu’il y ait une merde. Tu connais par cœur les commandes que tu tapes.
– Aelita me demande de te dire qu’en aucun cas nous te forçons à le virtualiser.
– Ouais ouais, je sais. Bon moi je me mets dans celui de droite. Jérémie essaye de nous envoyer en même temps. Ah si possible sur le territoire de la banquise. Kiwi n’aime pas le sable, il préfère la neige.
Moi, aimer la neige, ce truc blanc et froid ? Non, moi je préfère les espaces naturels, là où il y a plein d’arbre pour lever la patte et là où on peut courir sans avoir mal aux coussinets. La neige, le froid, non mais j’suis pas un humain… vous, vous pouvez protéger vos pattes arrières avec des chaussures et des pantoufles mais pas moi. Des fois je me demande si cette personne est bien mon maître…
– Aelita, je pense que je ne vais pas demander au supercalculateur d’enregistrer la structure moléculaire de Kiwi. Je n’ai pas envie de voir des effets secondaires dû au retour dans le temps chez ce chien. Qu’en dis-tu ? … Ouais tu penses comme moi. Bon qui veut accompagner ce cher Odd sur Lyokô ? Minium, ou, Ulrich peut-être ?
– C’est bon Jérémie, j’y vais. répondit la personne qui partage la niche de mon maître. De toute façon j’avais rien à faire.
– Comme tous les autres ! envoya mon maître en souriant.
Zut, j’étais tellement absorbé par leur conversation que j’avais complètement oublié que j’étais dans ce grand tube. Il semblerait ce tube est un scanner. Trop tard pour le quitter, les deux portes du scanner venaient de se fermer. J’étais prisonnier, pris comme un rongeur. « Laisser moi sortir ! » jappais-je. Mais les portes ne s’ouvraient pas. « Maître ! Au secours ! » aboyais-je. Mais il ne venait pas. Une vive lumière commençait à remplir ce scanner. Jamais je n’ai vu pareil lumière. Coucher, j’essayais de me protéger les yeux avec mes pattes, comme le font ces fous d’humains. J’allais me mettre à couiner quand je sentis que je tombais dans le vide.
La chute fut assez brève.

« Où suis-je ? »

Autour de moi s’étendait une vaste étendue de neige ; bien insolite. Elle en avait juste la forme et la texture. Je ne ressentais pas le froid habituel de la neige. Effectivement, si la neige est de cette façon, alors oui j’aime la neige. Le ciel, aussi était étrange. Il avait une texture bleue foncée, semblable à une sorte de nuit plus claire que la normale. Le plus impressionnant de ce lieu est qu’il n’y a pas un humain. Personne, aucun autre animal, à part moi… me voilà seul, dans ce monde étrange. Pourquoi n’y avait-il personne ? Je ne comprends pas, il y avait à peine quelques instants j’étais entouré de mon maître et de ses amis. Oh maître, où es-tu ? Comment veux-tu que je joue avec toi, si tu n’y es pas ? Comment veux-tu que je te protège, si tu n’y es pas ? Maître où es-tu ? Ce lieu a l’air hostile, j’ai l’impression d’être sur un autre territoire que le mien. Oui, mais faut-il encore savoir chez qui je suis… J’essayais de sentir le lieu, mais je n’y arrivais pas. Pourquoi je ne sentais rien ? Je ne comprends pas, en temps normal j’arrive à suivre l’odeur de mon maître pendant plusieurs jours. Mais là dans ce lieu, je sentais rien. Avais-je perdu mon sens de l’odorat ? Pourvu que non… Mon odorat, n’était pas le seul sens qui avait subit une modification. Ma vue, avait changée. Elle s’était améliorée. Jamais je ne voyais aussi bien et loin. J’arrivais à percevoir des détails lointains. Les objets inertes je les percevais nettement. En principe, je ne vois pas si loin, je ne perçois pas les détails des objets lointains, en temps normal, seuls les objets en mouvements me paraissent nettes. Ici, là où il n’y a personne, pas une odeur, pas un bruit ; j’étais là, moi Kiwi, mini Bull-Terrier.
En ce lieu tout semblait différent. Mon odorat, ma vue, avaient changée, qu’en étaient-ils pour mes autres sens ? Pour l’ouïe, je n’entendais rien ; en même temps s’il n’y a rien à entendre, c’est normal. Il me reste le toucher. Je baissais le museau, pour regarder mes petites pattes, et la, surprise, en les voyant, je poussais un couinement… et je l’entendis, miracle je n’étais pas sourd. Mes pattes s’étaient transformées. Tous les côtés de mes deux avants-bras étaient recouverts d’une protection. Une sorte d’armure bleue qui brillait comme certains CD d’Ulrich. Mes orteils étaient également protégés par cette armure. Ils étaient prolongés par des longues griffes, jamais je n’ai vu d’aussi longues griffes grises. À propos de ça, je remarquai que mon ergot était lui aussi doté d’une petite griffe semblable aux premières. Je tournais le museau pour voir si mon corps était lui aussi protégé par une armure ; et ce fut le cas. L’armure corporelle était de la même couleur que celle de mes pattes antérieures, à la différence qu’elle possédait quelques rayures grises. Mes jambes et mes jarrets étaient équipés de la même manière que décrite précédemment. Seul ma queue était restée telle qu’elle.
Pour résumer, je suis tombé dans un lieu totalement inconnu, sans doute hostile, je voyais certes mieux qu’avant, mais je ne sentais rien, je n’étais même pas sûr si je pouvais percevoir les éventuels bruits, et pour couronner le tout, j’étais équipé d’une armure bleue brillante munie de longues griffes.

Un bruit attira mon attention sur mon côté droit… au moins, maintenant je suis sûr que j’entends. C’était un drôle d’animal violet qui venait lui aussi de tomber. Fait notoire, il était debout sur ses deux pattes arrière. Contrairement à tous les animaux que je connaissais seul l’humain était capable de tenir sur ses pattes arrières. D’accord mais pourquoi celui-ci avait-il une longue queue, violette ? Instinctivement, j’essayai de le renifler, mais en vain. Par réflexe, je me suis mis à grogner et à montrer mes crocs. Le but du jeu était de faire voir que je pouvais devenir féroce, alors étranger sois prudent. Ce dernier ne bougeait plus, il se contenta même de mettre ses deux pattes devant lui pour se protéger. En faisant ceci, je pus compter le nombre d’orteils qu’il avait : huit en tout donc quatre pour chaque patte. Uniquement quatre orteils, pas d’ergot. Ce n’est pas un canidé. Serait-ce alors un félidé ? Je devais rester à l’affût et guetter ses faits et gestes, ne sachant pas de quel type d’espèce ce guignolo provenait. De toute façon, j’allais être fixé puisqu’il prit la parole :
– J’y crois pas, hé Kiwi… c’est moi Odd… Ho allez… Kiwi, tu vas arrêter de grogner et rentrer tes dents… Jérémie y’a un problème.
Comment connaît-il mon nom et celui de mon maître ? Serait-ce possible qu’il soit en réalité….
– Odd c’était ton idée d’amener Kiwi sur Lyokô, alors maintenant tu assumes. Au pire il te dévirtualise et on n’en parle plus.
– Ulrich tu veux pas m’aider ?
Tiens cette fois il venait de prononcer le nom de l’ami de niche de mon maître.
– Pour dresser ton clébard ? Non merci. Je ne suis pas César Millan !
Hé, mais je l’avais pas vu tomber celui-là. Encore un guignolo. Oui, mais cette fois pas de doute, c’est un humain. Qui en revanche ? Ne sentant rien je ne pouvais pas savoir.
– Ha bah c’est toujours sympa d’avoir des amis. Enfin Kiwi, c’est moi, Odd. Tu me reconnais pas ? Et puis lui là-bas c’est Ulrich… Pourquoi tu grognes sur moi ?
– À mon avis, il te prend pour un gros chat violet, met toi à quatre pattes pour voir. rit le guignolo qui ressemblait à Ulrich.
Réfléchissons cinq minutes, devant moi se tenait deux guignolos. L’un se prétend être mon maître et l’autre est prétendu être l’ami de mon maître. Bon admettons. De toute façon ils n’ont pas l’air méchant. Je vais m’approcher doucement du premier qui se prétend être mon maître et on verra bien.
Méfiant, j’avançais pas à pas. Plus j’avançais et plus le premier guignolo violet, souriait. Une fois que j’étais à sa hauteur, il a dit « Voilà c’est bien mon toutou à moi ! » ; puis il a tendu sa grosse patte vers moi. Visiblement, c’était pour me caresser, voilà donc un guignolo qui ne me veut pas de mal. Je me prêtai à son jeu et c’était uniquement à ce moment-là, que je reconnus mon maître. Bah oui y en a pas deux à me caresser le poil de la sorte. Mais alors pourquoi était-il vêtu de la sorte ?
– C’est bon Jérémie, mon Kiwi m’a reconnu. Hein Ulrich ça t’embouche un coin !
– Super… Bon va falloir songer à rentrer. T’es content Odd ? Oh et par curiosité Kiwi ressemble à quoi sur Lyokô ? demanda une voix semblable à celle de Jérémie qui provenait du ciel.
– Tout bêtement à Kiwi, protégé par une magnifique armure de métal bleu avec des rayures oranges. Et le kif dans tout ça, c’est qu’il est muni de grosses dents et de super griffes ; sans oublier l’espèce de griffe ou de corne bien pointu sur son museau, j’dirais cinq centimètres. J’vous l’avez dit Kiwi sur Lyokô, c’est une bête de guerre… Qui ya-t’il mon chien t’as sentit quelque chose ?
Mais non maître, ici je ne sens rien, mais j’entends un bruit qui se rapproche. Je dirais trois bêtes à quatre pattes et d’une personne assis sur la bête du milieu… Incroyable, mon ouïe est devenue extrêmement développée… « Hein maître t’as vu, j’ai une excellente ouïe. »
– C’est bon arrête d’aboyer comme ça, j’ai compris. Jérémie, Kiwi a sentit William et ses trois chiens de gardes.
– En effet, ils viennent juste d’apparaître sur mes écrans, vous devriez les voir d’ailleurs. Bref, pas le temps de traîner je vous ramène.
– Non Jérémie attend, je veux voir Kiwi en action.
– Odd, c’est non, Kiwi rentre et vous vous occupez de William et des deux tarentules.
– C’est trop tard Jérémie, ils sont déjà sur nous.
– Hein, c’est quoi ça… Aelita vient voir. Y'a comme un bug…
– Alors Einstein t’as changé d’avis ? Tant mieux ! Bon écoute Kiwi, tu vois ces trois affreux monstres… et bah attaque les ! Fait comme moi.
Que j’attaque, non mais il est pas bien ou quoi. Il me dit ça et il part vers ces monstres en criant, non pas sur ses deux pattes comme l’aurait fait un humain mais sur ses quatre pattes, j’aurais jamais pensé qu’il en était capable. Est-ce vraiment mon maître ? Et puis, il veut et que j’attaque qui ? La bête qui est en train de l’attaquer ou celle qui me fixe du regard ?
J’allais rapidement être fixé puisque cette bête venait de me faire mal. La douleur qui en suivie était assez particulière, plus qu’étrange, elle semblait irréelle…
– Kiwi… évite les lasers de la tarentule… et attaque-la ! Mais reste pas immobile ou tu seras dévirtualisé !
Les lasers ? De la tarentule ? Dévirtualisé ? Voici un exemple qui illustre parfaitement le fait que je ne comprends pas les conversations des humains. Bon et puis de toute façon cette bête ne me regarde plus.
– Ulrich tu veux pas m’aider, j’ai deux tarentules aux bask.
– Désolé Odd, mais j’ai William au bout de mes lames !
Je comprenais plus rien. Qu’est-ce qui se passe ici, dans ce drôle de monde qui était pourtant vide et calme ? Pourquoi mon maître saute dans tous les sens en criant : « flèche-laser » et aussi pourquoi Ulrich se battait avec un autre humain. Qu’est-ce que je fais ici ?
Tiens revoilà le monstre, il me faisait face. Tout en prenant appuie sur ses deux espèces de pattes arrières, il me pointait avec deux tubes rouges qui lui servait également de pattes avant. Finalement, dans ce monde, je suis bizarre, les humains sont plus que bizarres et les animaux j’en parle même pas. Très rapidement, je vis que ces deux tubes se mirent à expulser plusieurs traits grisâtres qui se dirigeaient vers moi à vive allure. J’en reçus plusieurs. La douleur ressentie fut la même, foudroyante sur le choc et qui laissait place à des étincelles indolores, c’était irréel. Visiblement cette chose arrivait à me faire mal sans me toucher directement… là c’en était trop.
Je grogne, je prends appuie sur mes deux pattes arrières et je fonce au galop vers cette chose que mon maître appelle tarentule. La distance était courte, mais elle paraissait terriblement longue du fait qu’il fallait que j’évite les nombreux traits qui font mal. Pour cela je faisais tantôt des sauts à droites, tantôt des sauts à gauches. Encore quelques pas, un trait, une esquive sur la droite, un autre pas, ça y est je suis juste sous son cou. J’ai décidé en une fraction de seconde de la zone où j’allais mordre cette chose. Je bondis, j’ouvris ma gueule et je la refermai avec force dès que je sentis que je venais de la toucher. Suite à la violence de la morsure, la tarentule poussa un cri de douleur. Ses deux tubes avant lui servait maintenant d’appuis. Elle remuait son museau dans toutes les directions pour tenter de se délivrer. Je dis bien, tentait de se délivrer, car j’étais fermement accroché à son cou. Par réflexe, je contractais d’avantage ma gueule, pour serrer encore et encore. Je dus arrêter lorsque je pris conscience que ma gueule était complètement fermée et que je n’avais plus rien à mordre. Je tombais au sol en même temps que le museau de la tarentule. Là où il y avait un museau, il y a maintenant un trou béant laissant apparaître une vive lumière blanche, qui disparut avec l’ensemble du corps de la tarentule dans une explosion qui projeta plusieurs carrés du corps de cette tarentule sur plusieurs pas à la ronde.
Je venais de réaliser un acte qui m’était totalement inconnu, jamais j’aurais réussi un tel coup. C’était sans doute ce monde étrange qui faisait ça. Suite à ce duel, mon maître me félicita et m’encouragea à continuer. C’est tout de même étrange, d’habitude mon maître m’interdit d’attaquer qui que se soit, pire, si je commence à devenir violent, mon maître me punit sévèrement. Mais là c’était différent, il est différent, cet endroit est différent et moi aussi. Si je me souviens bien, plus tôt dans la journée, mon maître et ses amis ont dit qu’ils m’emmèneraient sur Lyokô. Serais-je donc sur Lyokô ? Après tout pourquoi pas…
De toute façon, je n’ai plus le temps de réfléchir, un nouveau monstre grisâtre se dirigeait vers moi. Ce n’était pas une tarentule. Il avait quatre longues pattes articulées à une sorte de gros plateau cylindrique munie de trois yeux. Le problème était qu’il était beaucoup plus grand que la tarentule. De ce fait, il m’était difficile de trouver une surface à mordre. Il s’arrêta, me fixa et ses trois yeux créaient chacun une ligne qui se rejoignait en un point. La réunion de ces lignes provoqua la création d’un symbole, qui ressemblait à celui qui s’affichait parfois sur l’ordinateur de Jérémie. Ce symbole mystérieux disparu pour laisser un seul trait qui se dirigea vers moi. Vu qu’il n’y avait qu’un trait l’esquive de celui-ci fut très simple. Une fois que mon saut fut terminé et rattrapé, je me précipitai sur lui en bondissant une nouvelle fois. Je mordis la seule chose qui était à ma portée, c’est-à-dire une de ses pattes. Le coup fut bref et violent. Je venais de lui couper la patte en un seul coup de gueule et en étant dans l’élan procuré par mon saut. Je me réceptionnai et je me tournai vers ce monstre tout en grognant. Il était déséquilibré, mais il restait agile. Il venait de rééquilibrer son poids sur l’ensemble de ses trois pattes restantes. Il ne tarda pas à réessayer de me toucher avec un trait qui fait mal. Comme pour le premier, je l’esquivai aisément. Toujours dans la même action, je bondis pour tenter de mordre à nouveau une patte. J’allais refermer ma gueule quand je sentis sur mon flanc la douleur provoquée par de ces nombreux traits qui font mal. Par la force de l’impact, je venais d’être d’évier de ma cible, projeté loin en face de lui. J’étais de nouveau au sol, glissant sur cette neige étrange mais très rapidement je pus me remettre sur mes pattes. Mes nouvelles griffes et plus particulièrement mon ergot me donnaient une meilleure stabilité. Il s’en est fallu de peu, car le monstre à trois pattes venait d’enfoncer une de ses pattes acérées là où j’avais chu. Il voulait me tuer en me transperçant. Pendant qu’il essayait de retirer sa patte du sol glacer de Lyokô, je bondis de nouveau et cette fois je lui coupai la deuxième patte. Il essaya de retrouver l’équilibre mais en vain. Il ne pouvait rester en équilibre sur deux pattes, c’est pas un humain mais un monstre. Il tomba, et ses yeux furent face à la glace, il ne pouvait plus tirer. Ceci révéla le haut de sa carapace. J’y découvris toujours ce même symbole étrange. Quelques secondes plus tard, quelque chose vint percuter le centre de ce symbole qui fit exploser ce monstre. Je me tournai pour savoir d’où provenait ce mystérieux objet pointu. Je n’en croyais pas mes yeux, c’était mon maître qui venait de tirer debout dans les airs sur un de ses skates :
– Yahoo ! s’exclama-t-il. Hey Jérémie !? Qui avait dit que mon Kiwi serait inutile sur Lyokô ? Il vient de dézinguer une tarentule et un Krabe à lui tout seul !
Oh alors, ce monstre à quatre pattes était un crabe. Bon pourquoi pas et celui-là c’est qui ? Ce nouveau monstre qui se rapproche de moi ? Cette fois si, aucune patte, pas de pied, pas de tête, pas de bras, juste un corps avec plein de tentacules qui bougeaient dans tous les sens, sans oublier le même symbole qui était présent sur la partie supérieure du corps de ce nouveau monstre. Certains tentacules se rapprochaient de moi pour m’encercler. Je tentais tant bien que mal à mordre ces horribles choses, mais cette bête était plus rapide que moi, elle esquivait mes coups de gueule. Finalement, elle m’attrapa m’empêchant de bouger, elle m’avait complètement paralysé. Incapable de me défendre, je la regardais en grognant. Trois tentacules s’approchaient de ma tête.

– Jérémie la méduse vient de relâcher Kiwi. On fait quoi ?
– Oh démerde-toi Odd, maintenant c’est ton problème. Je ne peux pas ramener Kiwi sous l’emprise de XANA. Alors tu le shot et puis c’est tout.
– Que je shot Kiwi. Hey oh ! Jérémie, on parle de mon chien là.
– Sauf si tu préfères que Kiwi change de maître pour XANA ! Je vous envoie Aelita et Yumi en renfort.

Que venait-il de se passer ? Je me souviens de cette bette qui m’a attaqué, et puis plus rien, le vide le noir. Pourquoi je ne peux plus bouger ? Pourquoi est-ce que je regarde mon maître en grognant ? Je ne peux pas bouger, même en forçant je n’y arrive pas. Si je bouge, enfin, mais ce n’est pas moi qui aie voulu bouger dans cette direction. Encore moins courir en direction de mon maître tout en grognant. Me voilà à présent dans les airs, propulsé par un saut involontaire. Que se passe-t-il ? On dirait que quelque chose me contrôle mais quoi ? Oh non qu’est-ce que je viens de faire ? Je ne voulais pas et pourtant, je viens de percuter mon maître et le fis tomber de sa planche volante. Désolé Maître ! Je ne peux pas japper non plus. Nous tombons tous les deux au sol. Je me rattrape aisément mais maître ne pu faire de même. Alors qu’il n’est pas encore debout, la chose qui me contrôle me pousse à attaquer mon maître. Je le mordis au cou. Je le voyais hurler de douleur, il essaya de me repousser quand il disparut comme ces monstres que j’ai mordus. Je venais de tuer mon maître, pourquoi ?
« Odd ! » Cria Ulrich qui en ayant vu la scène. Il courut vers moi, me menaçant avec ses deux sabres. « Toi le toutou, je vais te renvoyer à la niche ! » Oui, Ulrich fait ça, s’il te plaît, je veux rentrer, je veux quitter Lyokô et ses dangers. Au même moment, deux autres personnes tombèrent du ciel. Elles ressemblaient à Yumi et à Aelita mais dans des tenues différentes.
– Ulrich, on doit dévirtualiser Kiwi, avant que XANA ne le retienne prisonnier comme William. dit Aelita.
– Je sais mais ça va pas être simple. Odd avait raison Kiwi est fort ici. Méfiez-vous de sa gueule, elle est aussi rapide et puissance que celle d’un alligator !
– Et ses griffes ? Demanda Yumi.
–  Il ne s’en est toujours pas servit, alors restez sur vos gardes. Il bondit très vite. Les filles couvrez-moi ! Si j’ai réussi à battre Odd plusieurs fois, je ne devrais pas avoir de peine à en faire de même avec son chien. À nous deux XANA ! cria-t-il avant de se jeter sur moi muni de ses deux sabres.

Un combat venait de s’engager entre moi et Ulrich. Je sentis en moi cette chose me pousser à combattre avec elle contre celui qui me fait souffrir quand mon maître n’est pas là « tu vas payer pour tout ce que tu m’as fait subir… »… Je venais de japper ceci, je… c’était inexplicable cette chose a jappé à ma place. Elle me contrôle et m’incite à me venger. Dois-je la suivre ? Elle me dit que oui. Pourquoi lui obéirais-je ? Elle me dit qu’on est sur Lyokô et qu’ici c’est elle qui y règne. Elle me manipule… et… trop tard Ulrich abattit sa lame sur moi, je me défendis à l’aide de la corne qui était sur mon museau. Son épée fut stoppée, je rassemblais suffisamment de force pour qu’en un coup de museau je puisse renvoyer le sabre d’Ulrich. Le sabre hors de portée, je riposte par une hyper-extension de mon cou ; pour esquiver le coup, Ulrich recule. C’est un terrible corps à corps qui s’annonce. Pour m’intimider, mon adversaire c’est contenté de faire tournoyer ses sabres, quant à moi, je lui ai montré mes crocs. J’ai pas attendu plus longtemps, je me suis jeté sur lui en ouvrant la gueule. Son esquive fut difficile, mais il a put échapper de justesse à ma morsure mortelle. Nous revoilà face à face. Il se précipite sur moi avec ses deux sabres pointés sur moi. Me voilà mal. Soit j’esquive par un côté risquant de me faire trancher par une de ses lames. Soit j’esquive en passant sous ses jambes. La dernière proposition me semble plus adaptée à la situation car cela nous mettra dos à dos et le plus rapide à se retourner sera gagnant. Prise d’élan, corne en position offensive. Il donne un coup de sabre que je bloque une nouvelle fois par ma corne. Il tente de se servir de sa deuxième lame mais trop tard je suis déjà passé. Sans lui laisser la moindre occasion de faire quoi que se soit, je me retourne violemment en lui donnant au passage un terrible coup de griffes dans sa jambe. L’effet fut immédiat, il était contraint à poser ses genoux au sol. Il était désarmé, son cou à ma portée. L’action suivante, était simple à comprendre. J’ouvris ma gueule et la referma. Il ne restait alors plus qu’un avatar dans ma gueule en train d’être dévirtualisé. Une nouvelle fois, la loi de la nature fut appliquée : manger ou être mangé. Fier de moi, je cherchais désormais ma nouvelle proie. J’avais le choix entre Yumi ou Aelita.
Mon nouveau maître me dit que je devais lui laisser Aelita. Qu’il en soit ainsi, j’avançais en grognant face à la japonaise. Elle comprit qu’elle était ma nouvelle proie. Pour se défendre, elle lança deux éventails dans les airs. Je reconnais que leurs esquives étaient beaucoup plus difficiles, mais il suffisait d’en gérer un à la fois pour l'esquive redevienne simple. Le premier fut renvoyé directement sur la nippone suite à une frappe répulsive de ma corne. Le second était pour moi un simple frisbee. Odd m’en lançaient régulièrement, de ce fait, je savais exactement comment les rattraper. Un bon dans les airs, une récupération et une réception. Son éventail était à moi. Une forte pression de ma puissante gueule fit disparaître son jouet, « Jérémie. Kiwi vient de détruire un de mes éventails ». Alors que je continuais d’avancer vers ma proie, je n’ai pas remarqué qu’Odd était de retour.

J’avais laissé le sort de Yumi à mes monstres alliés pour m’occuper personnellement de mon ancien maître. Là encore, un corps à corps était inévitable. Il se tenait devant moi, à quatre pattes, il se prenait pour un félin, il me fixait, il était en réalité en train de me défier, je le défiais. « Je vais te dresser, tu vas voir ! » en guise de réponse je lui envoyais un grognement et je lui montrais mes crocs. « Ha tu grognes, hein moi aussi je sais grogner ! Grrr... », effectivement il grognait, mais comme un vulgaire chaton. Nous nous sommes mis à tourner en rond, toujours en se fixant et à grogner mutuellement. On attendait le premier coup qui allait bientôt commencer. Lui ou moi, qui serait le premier : l’ancien maître ou la nouvelle bête ?
Il s’élança sur moi, je fis de même. Arrivé à moins de deux mètres l’un de l’autre, nous avons bondit chacun sur son adversaire. Lui, avec ces griffes ridicules. Moi, en ouvrant grand la gueule. Nous nous sommes percuté mutuellement, le premier réflexe qu’il a eu, a été de me fermer ma gueule en me la plaquant sur son épaule, solidement maintenue par ses mains. Nous retombions au sol. De nouveau sur mes appuies arrières, je lui envoyai un coup de patte directement dans son flanc. Il l’a pas vu venir, il fut projeté à quelques pas de moi. Sans perde une seconde, je me suis mis à canter vers lui. J’allais en finir avec lui, mais il eu le temps, de réaliser sans grâce un roulé boulé qui lui a permis de se remettre sur ses appuis. Il bondit sur moi, nos griffes étaient chacune dans le corps de l’autre ; enfin, mes griffes en partie dans son corps et les sienne qui essayent de rayer mon armure. Voyant que ça ne me faisait aucun effet, il changea de tactique. Il me frappait à coup de main dans ma tête, j'en faisais de même avec mes pattes. Il finit finalement par frapper au dos avec son point, ceci me replia sur moi même. Il était maintenant sur moi. Je me débattais, mais il me tenait, il avait passé son bras sous mon abdomen qu’il tenait fermement avec son autre bras. Il se servait de son propre poids pour ralentir mes mouvements, en me bloquant au sol notamment. Je ne pouvais plus rien faire. Je donnais des coups de museau à droite à gauche en espérant qu’il s’en prenne un, mais en vain. La dernière solution qui s’offrait à moi était d’essayer de le dégager en me servant de la force procurée par mes pattes arrières. Mais avant je devais me coucher au sol, afin de rendre possible les mouvements de mes pattes. Une fois complètement au sol, il me tenait toujours, mais cette fois, je pouvais me servir de mes pattes arrières. Je les pliai sur mon abdomen et je les dépliais avec violence en espérant que mes griffes saisissent mon agresseur et le fassent valser. Je dus répéter l’opération une bonne dizaine de fois pour le faire lâcher prise. J’y été arrivé et c’était l’essentiel. Aussitôt, je me remis sur mes pattes, et je voyais qu’il en avait fait de même.
Nous étions à nouveau face à face. Mais cette fois j’allais pas attendre qu’il se décide à bouger. Sans crier garde, je me jetai sur lui, toujours avec ma gueule grande ouverte. Il se contenta de braquer son poing fermé sur moi, sans faire le moindre geste. Au moment où j’allais refermer ma gueule et ainsi porter le coup final, je sentis une vive douleur qui me traversais de part en part. Je lui avais arraché le bras, il m’avait transpercé d’une de ses flèches-laser.

Mon maître disparaissait sous mes yeux… Je ne savais pas vraiment ce qu’il venait de se passer. Néanmoins je sentais que je disparaissais. Intrigué par cet étrange phénomène, je regardais mes pattes se transformer en petits carrés colorés qui laissaient place à un maillage tout aussi étrange. Le décor du monde de Lyokô devenait flou puis entièrement blanc ; ce même blanc s’atténuait progressivement ce qui me permettait de distinguer à nouveau l’intérieur du scanner. J’étais rentré. La porte du scanner s’ouvrit et me permit de voir mon maître qui attendait les bras ouverts, souriant. Je ne me fis pas prier pour me jeter dans ses bras. J’étais content de le retrouver et lui aussi était content de me revoir.

J’étais toujours dans les bras de mon maître, entouré de ses amis qui discutaient entre eux :
« Bon Odd, on a tous vu Kiwi à l’œuvre sur Lyokô. Je pense que tout le monde ici présent est d’accord, pour dire que Kiwi peut faire un excellent combattant sur Lyokô. De ce fait, il devient une cible privilégiée de la méduse. C’est pourquoi, je suggère que Kiwi reste sur Terre. Qu’en dis-tu ? » dit Jérémie toujours avec son habituel ton sérieux. Mon maître confirma cette décision. Quant à moi, j’aboyai un coup pour montrer que moi aussi j’étais d’accord avec Jérémie. J’avais un mauvais souvenir supplémentaire de cette usine, je n’en veux pas plus.

Spoiler

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Roi Yann MessagePosté le: Mar 05 Jan 2016 18:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 26 Sep 2015
Messages: 220
Localisation: Carthage
J'aime assez bien cette fanfic du fait que cela pourrait être un épisode intéressant, seulement il y a quelques incohérences, comme le fait que Odd revienne sur Lyoko après avoir été dévirtualiser...

Kiwi est peut-être très fort sur Lyoko mais faut pas déconner, à la vue d'un monstre qui lui tire dessus, Kiwi se sauve comme il peut... Quoique, avec la découverte de ses nouvelles compétences, il peut prendre du courage ? Mouais... Et pourquoi est-il aussi puissant ? Le fait aussi que les héros sont un peu vulgaire sur les bords au point d'en arriver à vouloir se cogner.

En tout cas, moi je me suis bien amusé devant cette fanfic, il y a juste un truc que j'aimerai comprendre:
Citation:
Aelita engueula sévèrement Jérémie et le menaça de ne plus faire quelque chose, que je ne comprenais pas.


Qu'a-t-elle dit ? Twisted Evil

Et puis j'imagine trop la tête de Kiwi en découvrant Odd sur Lyoko Laughing

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WR104 MessagePosté le: Mer 06 Jan 2016 21:36   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 19 Juil 2013
Messages: 96
Localisation: Lyon
Bonsoir Roiyann,
Merci pour ton commentaire Smile

Je vais éclaircir certains points que tu trouves incohérents, en espérant qu’après les explications que je donnerais ces mêmes points seront plus clairs pour toi et les futurs lecteurs.
Spoiler

@+


EDIT DU 20/4/2017 :

J'édite mon message pour répondre à Pikamanique. Je sais si après plus d'an sans réponse, "réuper" mon sujet serait bien vu... enfin bref, mieux vaut tard que jamais.
Spoiler

Encore désolé pour ce si long retard. Crying or Very sad

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Dernière édition par WR104 le Dim 23 Avr 2017 21:36; édité 1 fois
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Pikamaniaque MessagePosté le: Ven 08 Jan 2016 17:43   Sujet du message: Répondre en citant  
Référent Pikamaniaque


Inscrit le: 30 Jan 2011
Messages: 491
Localisation: Norende.
Bonsoir à toi WR104,

Je te croise régulièrement depuis ton inscription sur le forum, du moins, de temps à autres. Je ne sais pas pourquoi tu dis que tu vas prendre cher, je pense pas que notre but soit de casser pour casser, on essaie juste de voir quel est le meilleur parti à prendre pour rendre vos textes encore meilleur. Personnellement, en tous cas, c’est uniquement dans cette optique que je poste sur une œuvre, et je n’insiste pas si l’auteur me semble réticent.
Enfin nous allons voir tout ça.

Bon alors juste avant de commencer à attaquer le « fond » du texte (attaquer au sens lire, je vais faire cela, pas dans une ambition destructrice), je voudrais juste te dire que je trouve l’agencement déplorable et vexant pour les yeux. C’est désagréable à lire, c’est un bloc-note compacte, hyper dense, avec seulement quelques sauts de ligne sélectionnés pour « l’honneur » plus que pour l’utilité. Un paragraphe = une idée, ça c’est la base. Du coup, quand je vois quelque chose comme cela, je n’ai pas envie de lire plus loin. Pense-y pour le futur, si tu dois reposter des textes parmi nous.
Par ailleurs, je suis un petit peu fâché avec cette tendance ésotérique qui veut que l’on pose un dialogue avec un tiret sorti au derrière des fagots, en lieu et place du cadratin — en bonne et due forme.
La régence des dialogues s’organise d’une manière très particulière en français, et ce n’est pas non plus la méthode anglophone. Tout au plus un espèce de barbarisme propre à l’univers des Fanfictions, qui du coup atteint assez gravement la qualité textuelle de l’œuvre dont il est question.
Ces précautions faites, je vais aller un peu plus loin.

La chose qui m’a le plus frappée lorsque j’ai parcouru la nouvelle, c’est cette omniprésence de virgules à n’en plus finir, cette syntaxe maladroite placée là où il ne faut pas, comme il ne faut pas. Tu mets des virgules là où l’on n’en a pas besoin, et tu ne mets pas de virgules là où il en faudrait. C’est juste délirant. Je pensais que c’était juste au début du texte, mais non, de partout. C’en est pire que le fétichisme du chien ! Blague mise à part, cela m’a plusieurs fois arrêté dans ma lecture, je ne rappellerai jamais suffisamment l’importance de la syntaxe dans un texte, quel qu’il soit, amateur ou professionnel.
Un peu plus sur le fond, en revanche, tu caricatures un peu trop l’esprit du chien à mon goût. Tu pratiques de l’anthropomorphisme, c’est-à-dire des réactions humaines dans un petit animal à quatre pattes, et autant cela fait sourire à certains moments parce que la patte de l’auteur est suffisamment subliminale, autant à des moments cela fait très lourd.

Citation:
chien battu que je sais particulièrement bien faire


Après je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, j’admets.

Pour autant, à mesure qu’on avance, on se rend compte qu’il y a de bonnes idées globalement mal gérées. Il y a du potentiel là derrière, dans la mesure où l’idée est originale – quoi qu’un peu pompée de Kiwodd –, mais la manière dont tu l’amènes, fidèle au DA original, reprend bien un synopsis de base à étoffer par toi-même.
Cela ne suffit malheureusement pas pour pallier les failles de la narration. Outre des fautes abominables à des moments, la focalisation interne – censée être le chien, donc – est totalement oubliée pour se concentrer sur un pavé indigeste de récits où, certes, on sait qui parle, mais en oubliant le thème même de ce pourquoi « Je suis allé sur Lyokô » est apparu : une histoire centrée sur Kiwi. Je le trouve protagoniste secondaire, au moins dans une bonne moitié de l’OS, et c’est un problème.
En revanche, même si les capacités de Kiwi me semblent surestimés, la fidélité au dessin animé se ressent par la structure classique de la partie virtuelle, finalement assez bien gérée. Il y a de l’idée, c’est un peu torturé, mais je dirais que c’était intéressant pour se divertir une petite demi-heure en fin de journée. En cela tu réussis plutôt bien ton pari, même si l’indigestion provoquée par tes blocs-notes de lecture ont eu raison de mon attention sur la fin.

En synthèse, je dirais ainsi une écriture mal gérée, avec des idées en continuité avec Kiwodd, qui s’inscrivent bien avec le contexte du dessin animé. Malheureusement, il y a un manque d’ambition associé à une large surestimation des capacités d’un canidé sur Lyokô, qui font simplement sourire plus que palpiter à la lecture de l’OS. Malheureusement, la présentation exécrable, les fautes assez choquantes (bettes au lieu de bête, pour n’en citer qu’une) et la syntaxe catastrophique finissent d’achever un OS qui partait pourtant avec une idée sincère, mais qui se perd dans son propre sens.
À retravailler, mais la base est là, le niveau peut l’être aussi. (-;
Essaie de sortir un peu des schémas caricaturaux ridicules, notamment sur les remarques du chien au début.

Bien chaleureusement,
Pikamaniaque.

_________________
« Il ne faut jamais perdre espoir ! » Alors qu’Alexandre était sur le point de tout abandonner, une voix familière résonna au plus profond de lui-même. « C’est ce que tu dirais, n’est-ce pas ? ».
Chapitre 26, Le Héros Légendaire.
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