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[One-Shot] William Dunbar quitte la scène

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 Auteur Message
Draynes MessagePosté le: Ven 15 Jan 2016 22:02   Sujet du message: [One-Shot] William Dunbar quitte la scène Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 06 Oct 2013
Messages: 166
Spoiler


William Dunbar quitte la scène


Quartier Alan Meyer – Paris, Capitale des Terres Ancestrales – 12h00


L'homme termina de fumer sa cigarette au fond d'une des nombreuses ruelles sombres de la Ville et jeta un coup d’œil à sa montre : c'était l'heure de la Prière.
Soupirant bruyamment, il posa son épais chapeau noir pour masquer ses cheveux de la même couleur, s’emmitoufla dans son gros manteau de la couleur de la nuit sombre et se dirigea rapidement vers son appartement. Tout était évidemment prévu et calculé pour passer inaperçu, d'autant plus que les Xadraks n'étaient pas programmés pour voir les couleurs sombres : il serait donc invisible.
Malgré cette protection, il ne pouvait s'empêcher de rester aux aguets, guettant le moindre bruit suspect et notamment le grincement retentissant qui annoncerait la venue des Deckardiens... En effet, ces satanés robots étaient les seuls à pouvoir briser éventuellement sa protection et le dénicher...

Perdu dans ses pensées, William Dunbar ne pouvait s'empêcher de se demander comment tout cela avait pu dégénérer : dix ans auparavant, ils avaient réussi à enfermer X.A.N.A. dans le Supercalculateur de Lowell Tyron et à condamner les deux camps. Le calme qui avait suivi leur avait fait croire que tout irait mieux... jusqu'au début de l'année 2016, exactement trois ans plus tard.
Il se souviendrait toujours de cette allocution télévisée du Président de l'époque pour la nouvelle année, de ce moment troublant où les premiers Xadraks avaient attaqué devant des milliers de téléspectateurs médusés et surtout ce sentiment de peur panique qu'il avait ressenti en voyant le symbole du virus briller dans les yeux du futur dictateur Tyron, qui annonçait avec fierté son Coup d''État et la dissolution immédiate de la République...
De fait, la vie avait été profondément chamboulé pour la population française : de création de robots de plus en plus puissants pour surveiller la population à guerre incessante avec ses anciens alliés européens, le larbin de X.A.N.A. avait conquis peu à peu le monde, jusqu'à ce que les Traités de Pékin, Tokyo et Moscou soient signé en août 2017 et que le statut des Terres Ancestrales fut reconnu... Il ne fallut qu'une année et demie au virus pour gagner, aucun pays n'était préparé à cette puissance de feu...
Évidemment, les autres continents se dépêchèrent de conclure des accords avec Tyron pour qu'il ne les attaque pas et depuis ce jour, tout le continent européen et asiatique se trouvait entièrement sous le contrôle de la dictature de Deckard Industries...

Un grincement retentit dans la rue principale, ce qui fit réagir immédiatement l'homme le plus recherché de l'ancienne France qui se plaqua contre le mur. Sachant pertinemment que les robots de Tyron détectaient grâce à l'empreinte thermique, il s'empressa d'activer le cadeau posthume de Jérémie qui le rendit complètement invisible... Heureusement qu'il avait pensé à le prendre pour aller chercher ses provisions...
Sans se départir de son calme, il vit passer devant lui les gardes. Toujours par trois minimum, leurs bras robotiques plaqués contre leurs torses. La lumière se reflétait sur leurs torses. Ils ne faisaient aucun effort pour paraître humain, après tout ils avaient gagné.
William attendit que la patrouille soit très loin avant de repartir en marche rapide vers le lieu de son appartement : ne jamais courir, c'était la règle d'or... Vu que les Limiers des sanguinaires Xadraks se repéraient au son.

Il ne s'étonna pas de l'absence de gens dans la rue, qui continuaient à vivre malgré le fait que le Régime les surveillaient en permanence : à midi pile, il n'était pas question de manger. Toute la population était rassemblé à l'église la plus proche, pour prier de force le Grand Prêtre... Qui n'était évidemment que ce bon vieux Tyron.
L'homme s'était arrogé un nombre incalculable de titres et Dunbar ne manquerait pas de se foutre de lui quand il se ferait arrêter. Malgré tous ses efforts, il savait pertinemment que cela arriverait bientôt.
Il sortit cependant de ses noires pensées quand il arriva devant son immeuble, entièrement peint en vert kaki qui faisait mal aux yeux des humains, mais servaient uniquement à la première génération de robots pour bien voir. L'homme ne put s'empêcher de sourire en se disant que malgré leur immense savoir, Lowell et ses sbires n'avaient pas su fabriquer des troupes parfaites... Enfin, elles savaient se battre contre une armée, mais dès qu'il s'agissait de groupes désorganisés, c'était déjà un peu plus compliqué.

Quand il entra dans la pièce et referma gracieusement la porte derrière lui, son premier réflexe fut de fermer les quatre verrous... avant de finalement les enlever. Cela pouvait paraître suspect, mais n'importe qui dans la population le faisait, peu importe l'heure de la journée.
Après quelques instants de réflexion, il s'installa rapidement sur son canapé et enleva ses vêtements de camouflage pour se dévoiler un instant : ses yeux bleus glaciers témoignaient du fait qu'il avait vécu de nombreuses épreuves et il était complètement dépravé. Une barbe de trois jours commençait à s'installer, mais il ne voulait pas la raser. Cela faisait partie de son identité à présent. Celle d'un rat. D'un fugitif. D'un condamné.

Soudain, sans qu'il eut le temps de faire quoi que ce soit, la télévision devant laquelle il s'était placé s'alluma d'elle-même et le moment le plus éprouvant de la journée débuta : la Purge.
C'était le moment où tous les criminels ou opposants au Régime arrêtés étaient exécutés, tous d'une façon différente et horriblement sanglante par les Nantis, les pires ordures que Lowell avait pu créer.
Bizarrement, il ne pouvait s'empêcher de regarder ce programme tous les jours, peut-être parce que les larmes coulaient toujours et que ça le détendait de repenser un instant à ces amis combattants, qui étaient morts pour la liberté, pendant qu'il observait avec un mélange d'horreur et de fascination cette émission...
Ils avaient rapidement repris contact et profité du fait que les troupes de Tyron étaient mobilisés ailleurs pour débuter une lutte... Lui, Ulrich Stern, Odd Della Robbia, Yumi Ishiyama, Jérémie Belpois et Aelita Schaeffer accompagné d'une centaine d'adeptes. Ils croyaient dur comme fer au succès. Les Kadiciens, comme ils s'étaient appelés, pensaient pouvoir vaincre l'homme encore une fois.. Mais ils tombèrent un à un.

Le premier fut Ulrich Stern, lors d'un raid dans une usine d'armement. Il avait été déchiqueté par les Limiers en tentant de s'enfuir. Il n'avait même pas eu la possibilité de figurer dans la Purge. Les Xadraks n'avaient retrouvé que sa tête.
Évidemment, la famille Ishiyama s'était exilée au Japon avec la fille pour avertir les Japonais, mais malheureusement, l'armée robotique avait comme cible prioritaire cet archipel : un bombardement et hop... Le deuxième leader de la rébellion venait d'être éradiqué.
Odd Della Robbia... Sûrement le membre de la bande que Dunbar appréciait le plus... Deux mois après la fin de la Conquête, ils l'avaient arrêté dans son appartement... Un des Kadiciens capturés l'avait dénoncé... Ce fut l'unique chef rebelle à participer à la Purge : les Nantis l'avaient écartelé en direct et il se souvenait parfaitement des sanglots incontrôlés émanant de la bouche d'Aelita devant ce spectacle insoutenable. Et tout cela en moins de deux ans.

En voyant en direct les multiples exécutions toutes plus originales les unes que les autres, William se remémora la fin de la lutte : elle aura duré... dix ans environ. Le trio qui restait faisait ce qu'il pouvait, mais Tyron était déjà un acharné à la base... Possédé par X.A.N.A. il devenait un véritable fléau. Un tueur. Un dictateur. Un monstre.
Il n'hésita pas à faire assassiner sa femme lors de la Purge, à savoir la mère d'Aelita, quatre ans après le début de la rébellion. La jeune femme se livra aux Deckardiens de tristesse et mourut quelques mois plus tard. D'après Jérémie, son exécution avait eu lieu hors antenne.
Six ans continuèrent et la rébellion mourrait de plus en plus rapidement... jusqu'à ce jour fatidique, en 2025, quand Belpois lui avait confié son ultime invention en priant à Dunbar de rester en vie pour perpétuer son héritage. Il s'était ensuite jeté sur les Xadraks qui assiégeaient la base pour lui permettre de fuir. Il ne l'avait jamais revu.

Les larmes habituelles coulèrent sur ses joues et il se détacha de l'écran de télévision pour aller s'installer dans son lit. Il n'avait décemment pas respecté le souhait de Jérémie. Les Kadiciens étant morts, il était la dernière personne opposée ouvertement au Régime de Tyron.
Et l'ancien scientifique était activement à sa recherche. Les Nantis, les Xadraks, les Limiers, les Deckardiens... Ils avaient tous acceptés ou avaient été reprogrammés pour traquer le moindre signe de l'homme. Il aurait pu quitter le pays, mais il ne le voulait pas. Plus maintenant.
Au fond de lui, il avait vu le regard de la marchande quand il avait pris sa subsistance. Il s'était bien aperçu du coup de téléphone. L'ancien chef de la résistance savait pertinemment que même son déguisement ne pourrait pas tromper les Nantis et qu'ils l'avaient sûrement suivi.
Aussi, il ne fut pas étonné quand il se retrouva en moins d'une minute encerclé par une dizaine de robots braquant leurs armes sur toutes les parties de son corps. Cependant, il ne s'attendait pas à voir au milieu des soldats la chevelure blonde de l'homme qui avait scellé son destin à l'époque et qui lui braquait un pistolet entre les deux yeux.
La voix rauque de Jérémie Belpois résonnait encore dans ses oreilles quand il fut assommé et emmené sur le lieu de sa probable exécution :
« Fais de beaux rêves, William... On se reverra dans ta cellule, ne t'inquiète pas... »

Cellule n°2025 – Bucarest, Prison de Détention des Criminels Kadiciens – Heure Inconnue


Le nouveau prisonnier examina attentivement la petite cellule dans laquelle il se trouvait : des murs sombres remplis de taches rougeâtres séchés, une table en acier devant laquelle il se trouvait, une unique lampe située au centre de la pièce, mais ayant assez de lumière pour tout éclairer. Ces lieux de torture étaient auparavant une légende vu qu'aucun Kadicien ayant été emprisonné n'avait pu témoigner. Dunbar pouvait cependant s'apercevoir que l'endroit portait bien les stigmates de sa renommée : c'était lugubre, malsain et inquiétant.

De plus, en examinant attentivement l'endroit, tout le bestiaire créé par Deckard Industries se trouvait là.
Le Limier, cette horrible bête. Un mélange de chair animale et d'éléments robotiques. Conçue pour traquer et tuer. Elle reniflait inlassablement et avec intérêt le mollet de William, n'attendant qu'un signal pour attaquer.
Le Xadrak, le maître. Il ne ressemblerait jamais à un humain vu son absence de visage. Corps noir translucide. De longs membres sombres et des gestes étranges, hypnotiques. Une créature de cauchemar.
Le Deckardien, la définition même des créations robotiques. Uniquement composé de métal et porteur d'une arme. Yeux plongés dans ceux du prisonnier, d'un gris totalement impersonnel et effrayant pour la population.
Et enfin, le Nanti, le plus horrible car humain. Celui situé devant lui avait des cheveux blonds coiffés en brosse. Des yeux aussi bleus que les siens, calculateurs et amusés. Des lunettes de vue bien ramenés sur son nez. Et un nom : Jérémie Belpois.
Son ancien meilleur ami.
Son ancien chef.
Qui était aujourd'hui devenu son ennemi.

Arrachant Dunbar à sa contemplation, le traître se racla la gorge et commença avec un ton légèrement amusé :
« Vas-y, as-tu une question à poser avant qu'on démarre l'interrogatoire ?
– Non, répliqua William en avançant calmement sa tête, à part constater que tu n'as pas participé à la Purge. »
Le robot s'avança d'un pas menaçant, mais le Nanti l'arrêta d'un geste brusque de la main. S'arrêtant de parler, il observa sa tenue blanche immaculée, caractéristique des Nantis. D'ordinaire, elle était recouverte de rouge, souvenir de la période de joyeux massacre qu'ils effectuaient tous les jours.
Sans se départir de son calme, l'ancien Kadicien se contenta de hausser les épaules et de répondre :
« Cette émission ne m'a jamais attirée et puis, Lowell m'avait affublé d'une tache précise... C'est étrange, je pensais que tu allais me demander pourquoi je suis passé du côté des Nantis...
– Je n'allais pas te laisser ce plaisir. rétorqua le prisonnier avec un sourire amusé. »
Un léger ricanement sortit de la bouche du blond qui raconta malgré tout :
« Tu sais, après avoir été capturé par les Xadraks, j'ai tenu deux semaines... Bucarest est une très belle ville que j'ai pu visiter un nombre incalculable de fois après avoir été libéré, avant d'être renvoyé dans la Capitale.
– Qu'est-il arrivé à Aelita ?
– Elle avait refusé ce que j'ai eu la bonté d'accepter, expliqua avec arrogance le traître, du coup... Elle n'a pas vu arriver le Limier en se dirigeant vers sa cellule... Je te laisse imaginer la suite, ce n'était pas très ragoutant...
– C'est bizarre, constata William, tu sais pertinemment que je ne vais pas accepter de devenir un de ses salopards de Nantis et pourtant, tu essayes quand même de me convaincre. »

Un claquement de doigts sonore suivit cette énième provocation et la mâchoire immense du Limier se referma sur la jambe nue de Dunbar. Ce dernier étouffa un cri et encaissa sans broncher : il ne voulait pas donner l'impression à son geôlier qu'il prendrait le dessus.
Ce dernier observait la scène avec contrariété. Au bout de quelques secondes, il fit un léger bruit agacé de la bouche et le molosse robotique lâcha prise. Le Kadicien ne put s'empêcher d'émettre un léger soupir de soulagement, qui n'échappa pas à Jérémie qui rétorqua en souriant :
« On ne peut pas résister éternellement à la torture du Limier, William... Et non, je n'essaye pas de te convaincre de devenir un Nanti vu que je te connais par cœur...
– Alors, pourquoi je ne suis pas déjà mort dans ce cas-là ?
– Tyron s'y opposait malgré la volonté de X.A.N.A. (Jérémie se leva et fit les cent pas en terminant sa phrase), mais il a malgré tout consenti à ces... retrouvailles amicales !
– Vu que tu me connais par cœur, tu sais parfaitement ce que j'ai envie de te faire ! s'évertua l'ancien chef de la résistance avec sarcasme.
– Mais tu ne le fais pas, compléta Belpois, parce que tu mourrais à la seconde où tu te lèverais... »
Dunbar clôtura donc cette ébauche de dialogue d'un geste sec de la tête suivi d'un autre geste, beaucoup moins distingué. Son ancien ami esquissa une grimace et continua avec un ton sérieux et procédurier :
« Bon, pour que tu comprennes pourquoi le Xadrak ne te torture pas comme il l'a fait avec moi (la bête ondula légèrement dans le fond en entendant cette phrase), tu dois savoir que j'ai personnellement demandé à Lowell une possibilité de te laisser en vie...
– En te rejoignant, c'est ça ? Que c'est cliché... »

Cependant, malgré cette ironie à peine dissimulée et comme le traître l'avait deviné, Dunbar réfléchissait sérieusement à cette proposition. Il pouvait accepter évidemment, mais cela reviendrait à accomplir de nouveau la volonté de Belpois.
Dès qu'il l'avait vu lors de son arrestation, il savait que le génie se doutait qu'il ne reprendrait pas la tête des Kadiciens : William avait le talent d'un combattant, mais il n'avait pas l'ébauche du chef malheureusement pour la rébellion. Donc, ce que Jérémie lui avait dit de faire, il ne l'avait pas accompli... Il avait malgré tout réussi une volonté : celle du Nanti et non celle du rebelle.
À partir du moment où il avait vu le numéro de sa cellule, à savoir le numéro de l'année où Jérémie avait disparu, que toute cette petite mise en scène avait commencé, il se doutait que Tyron le testait, mettait ses convictions à rude épreuve... Et il savait donc ce qu'il fallait répondre.
Ce fut donc avec un ton rauque qu'il répondit :
« J'accepte...
– De quoi ? répondit avec surprise le génie en se penchant.
– De mourir. »

Le traître Nanti se mit à sourire, se leva avec grâce et se dirigea avec les troupes de Deckard Industries vers la porte en disant :
« Je participerai à ma première Purge et donc, à ton exécution... Tu me rends heureux, Dunbar !
– Tu mens, répliqua le condamné avec calme et un sourire gravé sur les lèvres, le Kadicien en toi est fier et l'homme de Tyron est furieux ! »
Jérémie ne répliqua pas, mais le ténébreux vit en apercevant son corps tressaillir que sa phrase avait fait son effet : content d'avoir enfin rabattu son clapet au Nanti, il s'affala comme une loque sur sa chaise et ferma les yeux, attendant son heure...

Quartier Carthage – Pékin, Ancienne Capitale Chinoise – 30 Minutes avant la Purge


Pendant tout le trajet en avion qui avait suivi leur petite entrevue, Dunbar avait pu observer son ancien ami réfléchir intensément comme il avait l'habitude de le faire auparavant. Évidemment, William espérait que le Nanti reviendrait à la raison et tenterait de le faire évader, mais il savait que les chances étaient minimes.
Arrivés à Pékin, l'avion privé atterrit directement devant un immense bâtiment auréolé d'une insigne rougeoyante et clignotante indiquant « Bâtiment de la Purge : Réservé aux Nantis et aux Condamnés ! ». Le chef des rebelles, pour avoir déjà attaqué des immeubles contenant les arènes d'exécution, savait qu'il en existait un dans chacune des grandes villes. Celui de l'ancienne capitale chinoise était cependant de loin le plus spacieux et celui où les meurtres étaient les plus horribles.
Généralement, elles étaient censurées : les deux seules qu'il avait pu voir provenant de ce plateau était celle d'Odd et celle d'un homme politique allemand, coupé en deux par une tronçonneuse et dévoré par des piranhas devant la caméra. Il se souvenait même avoir vomi ce jour là.

La voix de Jérémie, légèrement tendue, retentit dans son dos :
« Allez, avance... On va à l'Arène Numéro 1, la principale ! Tu seras le premier à mourir, c'est un honneur ! »
Dunbar ne daigna pas répondre et remarqua du coin de l'oeil qu'ils se trouvaient dans le Quartier Carthage et des souvenirs de son adolescence lui revinrent en pleine face. Il chancela brusquement, ce qui fit ricaner le Nanti qui railla :
« Allez, faut pas se dégonfler maintenant ! C'est toi qui t'étais proposé !
– Ta gueule, sale traître ! »
La remarque fit apparemment mouche : la jambe gauche du génie tressaillit et il se mit à baisser les yeux une seconde avant de saisir brusquement son prisonnier pour le jeter dans l'entrée.
L'intérieur du bâtiment contrastait complètement avec la façade : là où la sobriété primait dans Pékin, William crut rentrer dans un palais en voyant les Nantis recouverts de sang de bêtes probablement boire tranquillement des verres de champagne en susurrant des atrocités à la tête de leurs futures victimes, qu'il vit distinctement frissonner d'horreur.

Tous les larbins de Tyron se turent brusquement en apercevant le dernier chef vivant des Kadiciens, qui bomba fièrement le torse par moquerie avant de se faire traîner par son ancien boss en direction des arènes. Dunbar observa tranquillement les Deckardiens prendre position dans l'entrée, sûrement en préparation de la rediffusion de la Purge.
En voyant son guide sortir seul de la salle sans adresser un regard à ses condisciples, il demanda avec son ironie habituelle :
« Je suppose que mon exécution va être effectuée hors antenne ?
– Lowell, expliqua Jérémie en traînant son prisonnier rapidement, souhaite que ma... première fois se fasse en dehors de la Purge...
– Il n'y aurait pas assez de sang, c'est ça ? railla une fois de plus le condamné. »
Le tortionnaire soupira et arriva finalement devant une grande porte au fond du couloir, qu'il poussa avec un grand geste de la main.
Derrière cette dernière se trouvait... une scène. Dunbar haussa un sourcil étonné en se demandant pourquoi on appelait cet endroit une Arène, puisqu'il s'agissait en réalité d'un théâtre : l'entrée permettait d'arriver à l'arrière, dans les coulisses. Ils montèrent sur la scène du côté jardin et s'installèrent calmement devant une petite caméra éteinte pour l'occasion, qui servait notamment pour la diffusion en temps réel.
Cependant, une chose différait totalement de l'aspect presque religieux du lieu : un chariot posé en dehors du champ de vision de Belpois pour l'instant, sur lequel trônait une quantité astronomique d'armes en tout genre, allant de la hache au fusil de chasse en passant par un flacon d'acide... Tout y était.
C'est à cet instant que le chef des Kadiciens commença à soupçonner que les Nantis concouraient entre eux pour commettre le meurtre le plus atroce... Mais bon, vu qu'il allait mourir dans quelques minutes, il ne servait plus à rien de se poser ses questions.

Un soupir de découragement retentit derrière lui et il se fit plaquer au sol par le Nanti. En faisant cela, le ténébreux sentit un liquide chaud et rougeâtre couler de son nez pour se répandre sur ses lèvres. C'était une bien maigre souffrance quand on voyait ce qui arriverait...
Quand Jérémie se pointa derrière lui et que le condamné releva la tête pour fixer l'écran de la caméra, il aperçut le reflet d'un énorme couteau de chasse dans la main de son ancien ami.
Ce dernier se mit à dire avec un ton morne :
« Tu sais, je devrais te laisser faire un discours d'adieu... Mais ça me découragerait, je pense... Et si je ne le fais pas, Tyron me tuerait... Ce n'est pas contre toi, mon ami ! »
Ses belles paroles donnèrent du courage au bourreau et firent soupirer le condamné, qui sentit le couteau pénétrer dans sa peau et l'égorger sans détour. Il ne s'effondra pas au sol tout de suite : il eut largement le temps de voir le sang s'écouler à flot de la plaie que son ennemi lui avait forgée et forger une énorme flaque sur le parquet en bois de chêne.
Cependant, avant de rendre son dernier souffle, il eut le temps de glisser un rapide :
« Connard de Nanti... J'espère que tu vas crever dans d'atroces souffrances »
Puis il mourut.
Le dernier chef des Kadiciens venait de décéder.
En quittant la scène, il venait de faire mourir avec lui la dernière ébauche de liberté que pouvaient connaître les peuples soumis.


De son côté, l'autoproclamé bourreau grimaça en voyant le corps de son ancien ami étendu comme une loque sur le sol et baissa les yeux : aucune trace de sang ne figurait sur son manteau, hormis un peu sur sa manche droite. Les autres Nantis n'hésiteraient pas à se foutre de lui, mais il s'en moquait : il aurait le prestige d'avoir tué un Kadicien, ce qu'ils ne peuvent plus faire désormais.
Soudainement, des cris se firent entendre à l'autre bout du bâtiment, rapidement supplantés par des tirs d'armes automatiques.
Jérémie Belpois, les yeux soudainement en panique, se redressa et recula de deux pas, mais n'eut pas le temps de fuir.

La porte sortit brusquement de ses gonds et deux Deckardiens se dressèrent dans la fente.
Les robots étaient couverts de sang humain.
D'un geste synchronisé, ils levèrent leurs armes et tirèrent comme sur un peloton d'exécution.
Le Nanti traître fut donc trahi de nouveau et s'écroula avec un hoquet de surprise.
Il mourut avant d'avoir le temps de toucher le sol.
Sa dernière pensée fut qu'il avait quitté l'enfer de la rébellion.
Pour en arriver dans un autre.

Quartier Waldo Schaeffer – Paris, Capitale des Terres Ancestrales – Heure de la Purge Suprême


Assis tranquillement devant une multitude d'écrans filmant les lieux abritant des Nantis aux quatre coins du monde, le dictateur Lowell Tyron souriait imperturbablement en tripotant ses cheveux blonds.
Il avait planifié ce plan depuis bien longtemps : une fois les Kadiciens morts, les humains à sa solde ne lui servait plus à rien. Une fois qu'il aurait éradiqué les Nantis, le peuple le remerciera de nouveau. Il avait déjà appelé ça « La Purge Suprême ».
Dans sa tête retentit alors la voix de son associé de toujours :
« On dirait que tout marche à merveille !
– Dans un peu plus d'une heure, rétorqua l'homme en se levant pour se diriger vers la fenêtre, tous les hommes à notre solde seront morts !
Effectivement, tu raisonnes bien... Enfin, il en restera un... Toi !
– On en a déjà discuté, sourit Lowell en se dirigeant vers son ordinateur, nous dépendons l'un de l'autre... Et le peuple nous soutient pleinement sur ce coup-là ! »
Son interlocuteur ne daigna pas répondre, sauf pour soulever une légitime question :
« On ne va pas se contenter des Terres Ancestrales, on est d'accord ?
– Un jour peut-être, soupira l'humain en se retournant pour admirer le massacre qu'il avait instigué une fois de plus et en faisant un signe de tête à son garde du corps Xadrak, mais pour l'instant... J'ai juste sommeil...
Je peux te le confirmer... »
_________________
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Icer MessagePosté le: Dim 17 Jan 2016 20:13   Sujet du message: Répondre en citant  
Admnistr'Icer


Inscrit le: 17 Sep 2012
Messages: 2316
Localisation: Territoire banquise
Quand tu as parlé de texte spécial, j'ai cru que t'allais encore nous sortir un Délire style Entretien, mais c'est pas mal du tout finalement !

Le genre de thème original a explorer qui convient parfaitement au format One-shot. Je trouve le rendu plutôt réussi, même si on regrettera l'absence de précision sur le régime politique (Mais tu as tenté quelques trucs qui montrent que tu es en progrès, ce qui est positif !). Par contre, va falloir faire un effort sur les titres, c'est à peine au niveau de GriphusRazz

Le boulier arrive pour alourdir cette analyse.

Bon on a bien rigolé, maintenant retourne bosser ta fic.

_________________
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« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »

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Pikamaniaque MessagePosté le: Dim 17 Jan 2016 23:55   Sujet du message: Répondre en citant  
Référent Pikamaniaque


Inscrit le: 30 Jan 2011
Messages: 491
Localisation: Norende.
C’est l’histoire d’un One-Shot qui commence très bien. Paraphrasant à sa sauce le titre du dernier ouvrage d’Agatha Christie (à titre posthume), Hercule Poirot Quitte La Scène, Draynes choisit alors un titre audacieux, qui lui suscite immédiatement le respect de ses pairs. Après, à voir si c’est dû au hasard, ou aux différents regards portés à droite à gauche au Pôle Fiction. Quoi qu’il en soit, c’est singulier, cela attire l’œil, alors maintenant que Pikamaniaque est installé, on va voir ce qu’il en est plus en détails.

Bon alors qu’est-ce que c’est le traité de Pékin, Tokyo et Moscou ? Je veux bien que cela soit un One-Shot, cela dit, tu portes une révolution politique à ton pays, je me dis que cela mériterait un petit paragraphe en plus. Quelques lignes, pas de quoi faire trop, mais qui pourrait déjà rendre plus « palpable » la dictature dans laquelle on est.
Ce qui, d’ailleurs, est assez original en soi, parce que peu de textes vont aussi loin dans les tenants et les aboutissants dans leurs œuvres, dans la mesure où on préfère tout détruire que tout dominer. Cela, je pense, est suffisamment singulier pour être relevé ; quoique la narration aille vraiment trop vite par moments.
Mais enfin, je pense que cela demeure dans la continuité par laquelle tu fondes tes récits. De plus en plus, on voit que tu essaies d’installer une intrigue politique. Ce n’est pas toujours très réussi, mais il y a l’idée, et je crois que c’est là le plus important pour cet OS.

Par ailleurs, je constate aussi avec plaisir un réel effort dans la forme. Pas de bloc-notes hideux, une appropriation du vers langagier par la présence des ponctuations adéquates.
Reste l’usage du cadratin, mais je pense que c’était par incapacité à le mettre plus que par volonté à utiliser le symbole de la soustraction. Auquel cas, le voici : —. Cela fait plaisir de voir quelque chose qui prend le temps de considérer son lecteur, qui n’écrit pas que pour soi. Je veux dire, cela se voit tout de suite.
Il y a toutefois des problèmes derrière lesquels je ne peux pas fermer les yeux, parce qu’ils nuisent à la compréhension de l’OS. Ces problèmes relèvent du détail, mais mis bout à bout, ils perpétuent cette impression d’être « perdu », alors même qu’un contexte clair, développé, qui prend peut-être plus de temps, n’aurait pas nécessairement desservi ta nouvelle.
J’en veux pour exemple le vert kaki. Je n’ai pas du tout compris la mention de cette couleur au sein du développement des idées, je voudrais bien que tu me l’expliques. Si cela fait référence à d’autres éléments, tout le monde n’est pas forcément au courant, d’où l’intérêt d’expliquer !

Et pour en revenir à ce que je disais plus haut, je me pose des questions sur la portée des enjeux proposés. Alors je trouve qu’il y a du niveau, c’est assez rare pour le relever. Cela dit, je me pose quand même beaucoup de questions sur la probabilité de tels événements. Je me dis que d’un point de vue philosophique et politique, il y a là à mon sens un contresens majeur, incohérent au regard de ce qu’est le monde, et qui répond à de la mégalomanie sadique sensationnelle, sans aucun autre but que cela justement.
Ce que je veux dire, plus prosaïquement, c’est qu’on suit les derniers moments de William Dunbar, mais les implications émotionnelles ne suivent pas, parce qu’on n’a pas idée de son combat, on n’a pas idée d’à quel point cela a pu être difficile, et cela fait l’effet de Star Wars 4, quand on détruit Naboo, mais qu’on ne le voit pas de l’intérieur, donc qu’on a une certaine distance vis-à-vis de cela.
Là est la faille. Je pense que l’idée aurait mieux gagné à être une Fanfic séparée qu’un OS isolé, parce que tu t’es retrouvé à tout condensé, sans forcément réussir à avoir le rendu escompté. C’est à ce niveau que c’est très mauvais.

J’imagine mal un peuple tel que la France se laisser dominer par un sadique doublé d’une intelligence artificielle, sans conséquences derrière. J’imagine mal les autres notions ne pas sombrer dans la guerre civile, à balancer des bombes atomiques en veux-tu en voilà, pour répondre à la menace que représente les Terres Ancestrales. Il y a beaucoup d’incohérence à mon avis, tant pratique, que militaire, tant économique que sociologique, qui conduisent à nuancer ce constat de crédibilité, et à rester, quand on y réfléchit plus d’une minute, dans le cadre du délire.

Cela se voit par l’acide avec lequel les piranhas dévorent le vieux politique allemand. Cette exultation de violence ne fait pas que peur, elle dégoûte aussi, et elle pousse aux révolutions. Ce sont ces connaissances qu’ils te manquent pour mener à bien un vrai récit épico-politique, je pense savoir ce que j’en dis vu Bataille pour l’Espoir. Cela constitue d’ailleurs une des clefs de lecture de ce commentaire, l’expérience mise à profit pour t’aider.
L’ensemble demeure encourageant.

Citation:
Bon on a bien rigolé,

La calculatrice a tout dit.

Bien chaleureusement,
Pikamaniaque.

_________________
« Il ne faut jamais perdre espoir ! » Alors qu’Alexandre était sur le point de tout abandonner, une voix familière résonna au plus profond de lui-même. « C’est ce que tu dirais, n’est-ce pas ? ».
Chapitre 26, Le Héros Légendaire.
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Draynes MessagePosté le: Lun 18 Jan 2016 20:31   Sujet du message: Répondre en citant  
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Eh, les deux membres fondateurs du Pôle dans la continuité, si c'est pas génial ça Mr. Green.
Du coup, c'est parti pour l'habituelle réponse aux commentaires x).

Icer


Citation:
Quand tu as parlé de texte spécial, j'ai cru que t'allais encore nous sortir un Délire style Entretien


Honnêtement, j'aurais pu Mr. Green mais c'était plus amusant de façonner un nouvel univers un peu dystopique et étrange x).

Citation:
Je trouve le rendu plutôt réussi, même si on regrettera l'absence de précision sur le régime politique (Mais tu as tenté quelques trucs qui montrent que tu es en progrès, ce qui est positif !)


Il est vrai que j'aurais peut-être pu plus accentuer l'aspect dictature de l'ensemble x) mais, pour moi, il s'agissait d'un contexte plus que le sujet même du OS, qui se centrait sur les dernières heures d'un homme dans un régime autoritaire Smile.
Mais j'espère vraiment réussir à m'améliorer sur ce point-là, à concevoir des intrigues "centrées" sur ça... Ce serait dans très longtemps dans ce cas XD.

Citation:
Par contre, va falloir faire un effort sur les titres, c'est à peine au niveau de Griphus là Razz


Oh, je pensais pourtant avoir réussi à faire tilter la référence Mr. Green mais bon, c'est vrai que moi et les titres, les noms de personnages etc... Ça fait un peu deux XD.

Citation:
Bon on a bien rigolé, maintenant retourne bosser ta fic.


Oh c'est en cours, je voulais juste faire une petite parenthèse en exploitant une idée à laquelle je pensais depuis très longtemps (déjà du temps de "La Famille" XD).


Pikamaniaque


Citation:
C’est l’histoire d’un One-Shot qui commence très bien. Paraphrasant à sa sauce le titre du dernier ouvrage d’Agatha Christie (à titre posthume), Hercule Poirot Quitte La Scène, Draynes choisit alors un titre audacieux, qui lui suscite immédiatement le respect de ses pairs. Après, à voir si c’est dû au hasard, ou aux différents regards portés à droite à gauche au Pôle Fiction.


Il faut savoir que je suis un fervent admirateur des écrits d'Agatha Christie et effectivement, ce n'était pas un hasard x), ce titre symbolisait bien à mon sens le thème central du OS qui est la fin d'une vie Smile.
Bah, vu que je lis tous les textes paraissant sur ce sous-forum, il est vrai que j'aurais pu voir cette référence quelque part... Par exemple dans BpE Mr. Green, mais bon, j'adorais déjà le bouquin à la base x).

Citation:
Bon alors qu’est-ce que c’est le traité de Pékin, Tokyo et Moscou ? Je veux bien que cela soit un One-Shot, cela dit, tu portes une révolution politique à ton pays, je me dis que cela mériterait un petit paragraphe en plus. Quelques lignes, pas de quoi faire trop, mais qui pourrait déjà rendre plus « palpable » la dictature dans laquelle on est.


Ces trois traités témoignaient de l'avancée du conflit, étant signés successivement sur un mois et étant des traités de soumission, un peu comme le traité de Versailles imposait ses conditions aux vaincus x).
Mais il est parfaitement vrai que j'aurais pu apporter quelques petits détails en plus... x).

Citation:
Ce qui, d’ailleurs, est assez original en soi, parce que peu de textes vont aussi loin dans les tenants et les aboutissants dans leurs œuvres, dans la mesure où on préfère tout détruire que tout dominer. Cela, je pense, est suffisamment singulier pour être relevé ; quoique la narration aille vraiment trop vite par moments.
Mais enfin, je pense que cela demeure dans la continuité par laquelle tu fondes tes récits. De plus en plus, on voit que tu essaies d’installer une intrigue politique. Ce n’est pas toujours très réussi, mais il y a l’idée, et je crois que c’est là le plus important pour cet OS.


Ce texte étaient en substance un hommage profond à un genre que j'adore qui est la dystopie x) je n'allais pas détruire tout, même si j'aime bien les fics qui le font (comme celles qui ne le font pas, du moment que ce n'est pas niais XD).
La narration qui va vite alors... J'ai encore un peu de mal à m'adapter au format même du OS, je préfère avoir bien le temps de développer dans une fic x), ce qui ne m'empêchera pas d'essayer de rentrer plus dans les détails dans de prochains écrits... S'ils arrivent un jour évidemment x).
J'aimerais bien effectivement réussir à faire une intrigue politique et je commence doucement à m'y entraîner, mais en faire une complexe je n'en ai clairement pas le niveau à l'heure actuelle :/ après, du moment qu'il y a du progrès...

Citation:
Par ailleurs, je constate aussi avec plaisir un réel effort dans la forme. Pas de bloc-notes hideux, une appropriation du vers langagier par la présence des ponctuations adéquates.
Reste l’usage du cadratin, mais je pense que c’était par incapacité à le mettre plus que par volonté à utiliser le symbole de la soustraction. Auquel cas, le voici : —. Cela fait plaisir de voir quelque chose qui prend le temps de considérer son lecteur, qui n’écrit pas que pour soi. Je veux dire, cela se voit tout de suite.


Je commence à m'intéresser petit à petit à la forme, même si je t'avoue que je privilégierais toujours travailler le fond quand même x) mais ça fait plaisir que les gens constatent des améliorations.
Le cadratin... Honnêtement, je n'arrive tout simplement pas à le faire sur Open Office, je n'arrive pas à trouver la manipulation x) donc bon, si tu pouvais m'expliquer comment faire précisément par MP par exemple, ça serait vachement sympa Smile.
Quand tu écris et mets le fruit de ton travail sous les yeux de personnes, c'est à mon sens la moindre des politesses de prendre en compte les conseils et/ou remontrances de ses pairs pour améliorer son style et l'écrit en règle générale x).

Citation:
Ces problèmes relèvent du détail, mais mis bout à bout, ils perpétuent cette impression d’être « perdu », alors même qu’un contexte clair, développé, qui prend peut-être plus de temps, n’aurait pas nécessairement desservi ta nouvelle.


Améliorer le contexte, j'aurais peut-être réussi à le faire x), mais pour l'impression de "perdu", c'est voulu et en même temps craint : on se retrouve dans un monde qu'on ne connaît pas et dans lequel on n'aimerait pas vivre x).
C'était censé renforcer l'immersion... Enfin en tout cas, de mon point de vue x), même si d'un autre côté, le lecteur aurait pu ne pas comprendre certaines choses... Ah bah, on y arrive Mr. Green.

Citation:
J’en veux pour exemple le vert kaki. Je n’ai pas du tout compris la mention de cette couleur au sein du développement des idées, je voudrais bien que tu me l’expliques.


En fait, cette mention du "vert kaki" était là pour développer un peu l'univers parce qu'en fait, les Xadraks (qui sont inspirés par TP d'ailleurs XD) ont la particularité d'être complètement aveugle dans le noir.
Donc, à mon sens, peindre les immeubles dans des couleurs voyantes permettrait aux créations de Tyron de pouvoir se repérer la nuit... J'aurais du l'expliquer plus que grâce à trois mots XD.

Citation:
je me pose des questions sur la portée des enjeux proposés. Alors je trouve qu’il y a du niveau, c’est assez rare pour le relever. Cela dit, je me pose quand même beaucoup de questions sur la probabilité de tels événements. Je me dis que d’un point de vue philosophique et politique, il y a là à mon sens un contresens majeur, incohérent au regard de ce qu’est le monde, et qui répond à de la mégalomanie sadique sensationnelle, sans aucun autre but que cela justement.


C'est sur que, statistiquement parlant, cela a très peu de chance d'arriver x), mais une intelligence artificielle doublé d'un génie de l'informatique et d'une armée de robots, je ne pense pas que les pays aient pu le voir arriver XD.
Non plus sérieusement, on va dire que les méchants ont juste un but classique de "conquête du monde", et que ce sont effectivement des mégalomaniaques sadiques... x).

Citation:
Ce que je veux dire, plus prosaïquement, c’est qu’on suit les derniers moments de William Dunbar, mais les implications émotionnelles ne suivent pas, parce qu’on n’a pas idée de son combat, on n’a pas idée d’à quel point cela a pu être difficile, et cela fait l’effet de Star Wars 4, quand on détruit Naboo, mais qu’on ne le voit pas de l’intérieur, donc qu’on a une certaine distance vis-à-vis de cela.
Là est la faille. Je pense que l’idée aurait mieux gagné à être une Fanfic séparée qu’un OS isolé, parce que tu t’es retrouvé à tout condensé, sans forcément réussir à avoir le rendu escompté. C’est à ce niveau que c’est très mauvais.


Ah oui, vu comme ça, je comprends quand même le problème... Le récit des différentes morts des LG était simple et brut, ce qui enlève évidemment de l'émotionnel... Mais dans une société dirigée par une intelligence artificielle et contrôlée par des robots Mr. Green.
Non, pour arrêter deux secondes de déconner, il est vrai qu'une fic aurait été peut-être un peu plus adapté, mais je pensais un OS plus adapté dans le format, pour raconter simplement : la fin d'une vue dans un contexte dystopique x). C'était juste ça (je précise que j'étais complètement déprimé quand j'ai écrit cet essai XD).
Peut-être que j'écrirai une fiction sur cet univers plus tard, si j'ai les idées, le temps et surtout l'envie Mr. Green.

Citation:
J’imagine mal un peuple tel que la France se laisser dominer par un sadique doublé d’une intelligence artificielle, sans conséquences derrière.


Certaines personnes ont tenté de se rebeller et se sont faits massacrer jusqu'au dernier x) : honnêtement, sans dénigrer le peuple français, je ne les vois pas tous... Bon, y a eu la Révolution, c'est vrai x).
Ce serait un point intéressant à développer ça, si une fic serait à venir (ce qui n'est pas en projet pour l'instant XD).

Citation:
J’imagine mal les autres notions ne pas sombrer dans la guerre civile, à balancer des bombes atomiques en veux-tu en voilà, pour répondre à la menace que représente les Terres Ancestrales.


Là, pour le coup, je n'ai rien à redire parce que je n'y avais même pas pensé... Quoi que, Tyron possédant tout le continent européen et asiatique, il doit avoir largement la puissance de feu nécessaire pour éradiquer l'humanité... Les autres nations doivent tout bonnement avoir peur : une seconde Guerre Froide en gros x).
(Je viens d'improviser une réponse, mais cette critique est parfaitement juste et je la comprends parfaitement Smile).

Citation:
Il y a beaucoup d’incohérence à mon avis, tant pratique, que militaire, tant économique que sociologique, qui conduisent à nuancer ce constat de crédibilité, et à rester, quand on y réfléchit plus d’une minute, dans le cadre du délire.

Cela se voit par l’acide avec lequel les piranhas dévorent le vieux politique allemand. Cette exultation de violence ne fait pas que peur, elle dégoûte aussi, et elle pousse aux révolutions. Ce sont ces connaissances qu’ils te manquent pour mener à bien un vrai récit épico-politique, je pense savoir ce que j’en dis vu Bataille pour l’Espoir. Cela constitue d’ailleurs une des clefs de lecture de ce commentaire, l’expérience mise à profit pour t’aider.


Un délire... C'est vrai qu'on peut voir ça comme ça, même si j'aime bien qualifier ça de "dystopie", aussi horrible puisse-t-elle être x). Mais les incohérences... Bon, avec mon niveau de connaissance, je n'en vois pas forcément des masses, c'est cohérent avec ce que tu dis x).
Ah vu comme ça... Je n'avais pas envisagé la Purge comme ça : je voyais plus un moyen d'éviter de nouvelles révolutions, car en voyant les gens qui ont tenté de s'opposer au Régime se faire exécuter de manière atroce, cela les découragerait de se révolter... Après, ce n'est que mon opinion x).
On ne peut pas dire que tu manques d'expérience dans les intrigues politiques, c'est sur x), et je suis content que des gens mettent leurs expériences de tous bords à profit pour m'aider à m'améliorer x).
Je continuerais à suivre les conseils et inclure les remontrances dans mes futurs écrits Smile (en même temps, c'est la base XD).


En tout cas, pour conclure, je vous remercie d'avoir pris du temps pour répondre à ce OS (et j'en profite pour remercier aussi le fait d'être présent dans les NCADT, ça me touche et me fais vachement plaisir Smile).
J'espère que mes prochains écrits et/ou que la suite de ma fic (coucou Icer Mr. Green) vous plairont... Et je vous souhaite une bonne soirée Wink.
Voilà voilà, c'est tout ce que j'avais à dire XD
_________________
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