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 Auteur Message
Tokurei MessagePosté le: Jeu 13 Aoû 2009 18:48   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 23 Déc 2008
Messages: 18
Kinshii a écrit:
Une dernière chose, quand vous voyez que je suis le dernier à avoir posté, répondez si vous voulez que je puisse mettre la suite ^^


Dans ce cas j'en profite pour laisser un petit commentaire pour signaler que j'ai lu et apprécié ta fic même si elle trop centrée sur lyoko à mon goût (on ne voit jamais assez les attaques sur Terre et il n'y a pratiquement que des activations de Tours).

A part ça bonne continuation et vivement la suite Wink
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Kinshii MessagePosté le: Dim 16 Aoû 2009 23:32   Sujet du message: 6. La vie ne tient qu'à un fil Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
 

La vie ne tient qu'à un fil



Tard le soir, le camion d’une entreprise de plomberie s’arrête sur le pont de l’usine. L’ouvrier qui en descend porte le signe de Xana dans ses pupilles.

Jérémie s’apprêtait à plonger sous ses draps pour une nuit de sommeil bien méritée quand il entend son ordinateur émettre le signal caractéristique du super-scann.
« Oh non, déplore le jeune garçon. Odd va me tuer. Il était crevé, et il piquait du nez toutes les deux minutes pendant le cours d’histoire. »
Jérémie sort de sa chambre sans bruit et entre sur la pointe des pieds dans la chambre de ses amis.
« Ulrich, Odd, murmure Jérémie, on a une tour activée. Levez-vous.
- Xana était plus respectueux du sommeil des autres, grommelle Odd émergeant de sous son oreiller.
- Je jure de mener une expédition punitive sur le cinquième territoire pour me venger, affirme Ulrich en s’habillant.
- Sans moi, se dérobe Odd. Je préfère rattraper mes heures de sommeil perdues.
- J’appelle les filles, prévient Jérémie tandis qu’ils sortent du bâtiment. »

Yumi met du temps avant de décrocher son portable et Jérémie devine au son de sa voix qu’elle dormait déjà.
« Désolé de te réveiller Yumi, Xana a activé une tour sur Lyokô. On se retrouve à l’usine.
- Le temps de m’habiller et j’arrive, répond la jeune fille. »

Il appelle ensuite Aelita qui répond au bout de deux sonneries et, contrairement à Yumi, a l’air parfaitement éveillée.

« Je vous rejoins, annonce-t-elle. »

Les trois garçons courent jusqu’au passage dans le parc et s’engouffrent dans la bouche d’égout. Une fois la plaque refermée, une ombre se détache du tronc d’arbre derrière lequel elle était dissimulée.

L’obscurité des galeries souterraines leur interdit d’utiliser leurs moyens de transport habituel et ils sont contraints de courir à la faible lueur de leurs téléphones portables. Parvenus au bout du tunnel sous le pont, Ulrich s’engage le premier sur l’échelle, talonné par Odd. Mais en haut de l’échelle, le jeune homme aux cheveux bruns s’immobilise, déclenchant des manifestations d’impatience chez son ami.

« Pourquoi tu t’arrêtes Ulrich ? proteste Odd.
- La plaque est bloquée, impossible de la bouger !
- Quoi ? s’étrangle Odd. Mais ce n’est pas possible ! »

Jérémie, qui était resté en arrière pour attendre Aelita – à moins qu’il ne se soit fait distancé – les rejoints au pied de l’échelle à cet instant. Ulrich donne de grands coups de coude dans la plaque, espérant la faire céder, mais n’y gagne que des bleus.

« Redescend Ulrich, l’arrête Jérémie, on va voir si la manière douce est plus efficace. »

Jérémie veut en avoir le cœur net et il grimpe à l’échelle mais ne peut que constater ce qu’Ulrich avait déjà affirmé, la plaque est immuable.

« Je pense qu’il vaut mieux que l’on se sépare, propose Jérémie, on gagnera du temps. Odd, tu passes par le gymnase, Ulrich et moi retournons dans le parc. Si la première issue est bloquée, on tente la seconde. »

Ils ne peuvent pas se permettre de discuter plus longuement. Ce serait prendre le risque de se retrouver enfermés dans les égouts, si ce n’est pas déjà le cas, et ils ne savent pas ce que trame Xana en surface. Ils rebroussent donc chemin vers le lycée Kadic sans un mot de plus.



Yumi arrive en courant et sur le pont menant à l’usine s’étonne de voir Aelita penchée sur la bouche d’égout.
« Tu attends les garçons ? demande-t-elle.
- La plaque a été soudée, lâche-t-elle dans un souffle. Les garçons ne pourront pas nous rejoindre, à moins de trouver une autre sortie.
- Il ne faut pas compter sur eux, répartit Yumi. On commence sans eux, et s’ils le peuvent, ils nous rejoindront. »

Dans l’ascenseur, Aelita Tente d’appeler Jérémie puis Odd tandis que Yumi compose le numéro d’Ulrich, en vain.
« Impossible de les joindre, déplore Aelita.
- S’ils sont dans les égouts, c’est normal que leurs portables ne captent pas, remarque Yumi. Espérons qu’ils sont simplement enfermés et qu’ils ne sont pas en danger, car à deux, je doute que nous puissions désactiver la tour en un délai record. »

Aelita s’installe au clavier et commence les manipulations de virtualisation.
« Descends aux scanner, dit-elle, je te virtualise puis je te rejoins.
- Non, la contredit Yumi, lance deux virtualisations différées, je ne veux pas que tu restes seule ici alors qu’on ne sait pas ce que fabrique Xana.
- D’accord, approuve la jeune fille. La tour activée se trouve sur le territoire de la banquise. C’est parti, nous avons une minute. »

Tandis que les portes de son scanner se referment, Yumi réfléchit à toute allure. Elle tente de trouver une explication au fait qu’Aelita ne se trouvait pas dans les égouts avec les garçons. Yumi s’était tout d’abord réjouie de la présence d’Aelita, nécessaire pour désactiver la tour, mais à présent, elle redoutait un piège de Xana.

Comme si exiger d’Aelita de les virtualiser toutes deux ensembles était une précaution suffisante. La jeune fille cherche à comprendre quel pourrait être l’objectif de Xana en s’emparant de la gardienne de Lyokô, excepté le fait d’empêcher la désactivation de la tour, mais elle ne voit pas d’autres éventualités. La japonaise se dit qu’elle sera très vite fixée de toutes façons.

Son avatar se complète progressivement dans les airs, puis, l’esprit de Yumi intègre son avatar avant que celle-ci ne tombe en chute libre. La gymnaste, en tant que telle, exécute une réception parfaite et observe Aelita du coin de l’œil. La jeune fille aux cheveux rose interprète son regard comme une interrogation.

« La tour se situe à l’extrémité du territoire dans cette direction, informe Aelita en pointant du doigt devant elle. Nous y serons dans cinq minutes. »

Yumi se sent obligée de répondre, bien qu’il n’y ait rien à dire.

« Dans ce cas, allons-y »

Ils se mettent en route, courant à une allure régulière qui leur permettra d’arriver sur les lieux en état de combattre efficacement. De temps en temps, Yumi jette des regards discrets vers sa compagne qui, sans que la jeune fille ne s’y attende, entame la conversation.

« Yumi… Je ne t’ai jamais demandé ton impression au sujet de Seven… »

Aelita s’arrête, ne sachant pas comment continuer. Yumi comprend la question informulée de son amie et répond :

« Je ne sais pas vraiment quoi penser de lui. Il est notre ennemi, bien sûr. C’est un fait, et pourtant, j’ai parfois l’impression qu’il aurait pu en être autrement.
- Tu crois que notre première réaction n’a pas été la bonne ?
- Ma réaction, tu veux dire ? la reprend Yumi, amère. J’ai conscience que mon geste a déterminé la suite des évènements et je me le suis plusieurs fois reproché. La vérité est qu’en le voyant j’ai pris peur. »

Ce disant, Yumi sourit tristement à Aelita.

« Ta réaction n’a rien changé à la situation, Yumi. Xana n’aurait pas permis que les choses se passent différemment. »

Aelita aimerait l’assurer qu’elle n’a pas à s’en vouloir, lui dire qu’elle-même aurait agit de manière identique si elle pensait avoir eu une chance d’atteindre une cible aussi lointaine avec un champ de force. Elle sait que ce serait en vain. Le fait est que c’est Yumi qui a ouvert le feu, et les mots n’y peuvent rien. Bien sûr que non, ses amis ne peuvent la tenir pour coupable, mais la jeune japonaise accorde trop d’importance à l’honneur pour se débarrasser du fardeau de ses responsabilités.


Parler soulage Aelita et lui permet de ne pas penser à la lutte imminente. Elle relate à Yumi la scène du couloir, quand Ulrich lui faisait part de ses inquiétudes à propos de Seven et Yumi rit de bon cœur à l’évocation d’Aelita tentant d’asséner à Ulrich un coup d’extincteur.

Elle redevient sérieuse et avoue à Aelita qu’elle aussi a remarqué qu’à plusieurs reprises, Seven semblait s’intéresser de près à la jeune gardienne. Mais elle ne comprend pas ce qui justifie ce comportement.

« Maintenant, Seven est sous le contrôle de Xana, rappelle Aelita pour changer de sujet. Et je ne sais pas si nous ferons le poids contre lui.
- Aie davantage confiance en toi Aelita, l’encourage Yumi en la gratifiant d’un sourire. Et n’oublie pas, nous avons toujours fait le poids. »

Yumi elle loin d’être aussi sûre d’elle qu’elle ne le laisse croire à Aelita. L’issue du combat qui les a opposés tout les quatre à Seven dans le cinquième territoire - si l’on peut appeler cela un combat - ne présage rien de bon pour la suite. Mais la franchise n’est pas ce dont elles ont besoins pour le moment.

Elles interrompent leur discussion à l’approche de la tour.

Cette partie du territoire comporte très peu de reliefs et l’approche de la tour promet d’être difficile, compte tenu des forces en présence. Deux tarentules montent une garde vigilante au pied de la tour et à leur droite se tient Seven.

Les jeunes filles se consultent du regard, et dans un assentiment silencieux, elles s’élancent toutes deux. Les tarentules les repères alors qu’elles sont à une cinquantaine de mètres de la tour et déclenchent aussitôt un feu nourri. Nos héroïne zigzaguent entres les tirs de laser quand trois blocks sortant de derrière la tour viennent aggraver le rapport de force. Il est trop tard pour faire demi-tour et le choc frontal ne peut plus être évité.

Un champ de force atteint le block le plus proche tandis que Yumi envoie son éventail vers une tarentule qui le dévie d’un laser mais le monstre ne peut éviter l’orbe scintillante qui la consume dans une explosion éblouissante.

Seven, qui jusqu’alors n’a pas esquissé le moindre geste, fait un pas en direction d’Aelita. Cette dernière réagit immédiatement et lance vers lui deux champs de force et lui crie :
« Ne m’approche pas ! »
Seven bloque de sa lance le premier champ de force et évite le second d’une torsion du buste.
« Je dois te parler, déclare-t-il.
- Qu’est-ce que tu veux ? demande Aelita sur la défensive.
- Savoir qui je suis. Répond tristement Seven en la fixant dans les yeux comme si la réponse se trouvait dans les pupilles de la jeune fille. »

« Tu n’es rien ! Tu es un programme informatique créé par un autre programme. Tu es un empilage d’octets, une créature virtuelle sans vie. » pense Aelita. Elle veut lui cracher ces vérités à la figure. Elle ne le fait pas. Elle ne se demande pas ce qui la retient, elle le sait. Quelques années plus tôt, c’était elle que Jérémie qualifiait d’intelligence artificielle.
Aelita évite simplement la question.

« Comment pourrais-je te répondre ?
- Pourquoi me ressembles-tu tant ? interroge Seven. »

Aelita ouvre la bouche pour répondre quand Seven est soudain projeté au sol. L’éventail laisse dans son dos une zébrure crépitante. Yumi saute pour rattraper son éventail et se met en garde, attendant la réaction de Seven.

Aelita veut intervenir mais elle n’a que le temps de faire fusionner deux sphères d’énergies jaillies de ses mains pour bloquer les tirs de la tarentule restante. La jeune gardienne observe qu’un deuxième block a été éliminé par sa coéquipière. Il lui reste donc affronter une tarentule et un block… si Yumi ne se fait pas dévirtualiser.

La contre-attaque de Seven ne se fait pas attendre. Il se fend tout à coup, effaçant en une fraction de seconde les quatre mètres qui le séparaient de la jeune fille.

Yumi s’efface d’un mouvement des hanches et laisse filer dans son dos la lame qui aurait dû lui transpercer le ventre. Elle saisit le poignet de Seven qui tient la lance et le tire en avant vers le haut, le contraignant à poursuivre son mouvement jusqu’au déséquilibre. Dans le même temps Yumi effectue un demi-tour et fléchit ses genoux de manière à engager sa tête sous la taille de son ennemi et attrape la cheville droite de ce dernier, le chargeant ainsi sur ses épaules. La jeune fille se relève en lançant les jambes de Seven par-dessus sa tête, l’envoyant au sol. Seven s’efforce de contrôler sa chute en amortissant l’impact avec ses pieds et en frappant la glace de sa main libre mais ces réflexes sont insuffisants pour échapper à la fureur de la japonaise.

Yumi pose son pied droit sur la poitrine de Seven, le plaquant au sol et, tenant toujours le poignet droit de Seven, elle empoigne la hampe de la lance que ce dernier n’a pas lâchée et lui applique l’extrémité du manche sur la gorge.
La seule chose qui l’arrête dans son geste est le sourire qui s’étend sur les lèvres de Seven. Ce n’est pas un sourire ironique ou forcé, non, c’est un sourire franc, l’expression de la joie qu’elle lit dans ses yeux.

Sans laisser à Yumi le loisir d’achever son action, Seven passe son bras gauche derrière le manche de la lance qu’il écarte de son avant-bras vers la jambe de Yumi et le saisissant, il en frappe l’intérieur du genou gauche de la guerrière. Privée d’un appui, la jeune fille tombe sur les fesses et se relève d’une roulade arrière.

Ils se font face, Seven a toujours le sourire aux lèvres. Agacée, Yumi l’interpelle sèchement.

« Qu’est-ce qui t’amuses tant ?
- Combattre, contre toi, contre vous.
- Nous ne nous amusons pas, nous. Réplique âprement Yumi. »

A la surprise de Yumi, Seven parait troublé, elle ignore si c’est à cause du ton cassant qu’elle emploie ou bien si c’est dû à sa révélation.

« Je m’en rend compte. » Son sourire s’est effacé. Malheureusement, je pense qu’il est trop tard… »

Une voix dans sa tête intime à Yumi de tenter de savoir pour quelles raisons il est trop tard pour quoi, mais la colère qui monte en elle fait taire cette voix.
Elle est écœurée d’apprendre que Seven se plaçait sur leur chemin de son plein gré. Bien qu’elle sache qu’il n’était pas contrôlé par Xana, elle s’imaginait qu’il était tout de même contraint à agir ainsi. Et elle apprend qu’il n’en est rien. Elle repense à tous les risques qu’ils ont pris, les dangers qu’ils ont courus à cause de lui.

Yumi lâche froidement :
« Tu as raison, il est trop tard »

Elle s’élance, ouvre son éventail dans sa main droite, le referme et en écarte sur sa gauche la lame de la lance que Seven pointait vers elle, tentant de l’atteindre d’un coup d’estoc. Yumi ouvre son éventail sous la gorge de Seven mais ce dernier se jette en arrière à temps et posant son avant-bras droit au sol derrière lui il lance sa jambe droite vers le menton de la jeune japonaise puis la seconde jambe et se récupère accroupi sur ses pieds.

Yumi esquive l’attaque en reculant vivement et lance son arme, maudissant la perte de son second éventail. Seven saute de côté pour éviter le projectile, qui après avoir décrit une courte parabole, fonce sur son flanc droit. Le guerrier roule sur l’épaule et se redresse tandis que face à lui, Yumi récupère son éventail.

La jeune fille embrasse la situation d’un regard circulaire. Elle voit Aelita qui vient de se débarrasser de la dernière tarentule se diriger en courant vers la tour activée.

Yumi entame sa course d’élan, elle envoie son éventail, tend ses bras devant elle, pose ses mains au sol, repoussant la glace de toutes ses forces et s’envole au-dessus de Seven. Son ennemi balai l’éventail de sa lame et place sa lance horizontalement devant son visage pour bloquer la jeune fille qui lui arrivait dessus.

Yumi prend appui sur le manche de la lance et saute en se jetant en arrière. Seven bronche sous le poids de la japonaise mais tient bon. Il pivote sur sa jambe gauche en se baissant pour éviter le coup de pied que Yumi décoche pendant sa rotation en l’air et, ayant ainsi exécuté un tour sur lui même en guise de prise d’élan, il prend ensuite appui sur sa jambe droite et frappe la gymnaste, encore suspendue dans les airs. Horrifiée, la jeune fille entrevoit la lance qui fonce vers elle, mais elle distingue surtout l’extrémité du sol à seulement quelques mètres de là.

Yumi reçoit le manche de plein fouet et le coup la propulse au-dessus du vide numérique. D’un coup de reins, elle bascule son centre de gravité et tend les bras pour atteindre le bord du plateau. Elle parvient à agripper la glace du bout des doigts mais la secousse lui fait lâcher prise. Instinctivement, ses doigts glissent le long de la paroi, à la recherche d’une prise. Inexistante.

Au moment où ses doigts ne rencontrent plus que le vide, Yumi voit la pointe de la lame filer vers son front. Son avatar se désagrège pendant sa chute, qui se termine dans un scanner de l’usine, au grand soulagement de la jeune fille. Soulagée et perplexe. Elle se demande si Seven avait conscience de la sauver d’une virtualisation définitive où bien n’était-ce là que de l’acharnement ?

Elle est surprise de tomber nez-à-nez avec Odd en sortant de son scanner

« Comment ça se passe sur Lyokô ? s’enquiert ce dernier »
- Pas trop mal, répond-t-elle en ahanant, essoufflée par la rematérialisation.
- Nous, on s’est fait piéger comme des rats, annonce Odd en riant à sa propre blague, mais il n’y a pas de dégâts. »

Jérémie arrive dix minutes plus tard, épuisé par sa course nocturne. Il s’informe de la situation et rematérialise Aelita.
Tous sont fatigués et ils remettent les explications à demain.


Etendue dans son lit, beaucoup de questions se bousculent dans la tête de Yumi. Elle n’a pas voulu interroger Aelita devant les autres sur sa présence hors du lycée dans la nuit. C’est à la jeune fille de se justifier si elle l’estime juste, pas à elle de l’interroger. La vision de la lame de la lance sifflant vers son visage tandis qu’elle est aspirée par le vide lui revient à l’esprit. Elle s’endort en se faisant la promesse intérieure de découvrir les raisons de la conduite de Seven.


Celui qui trouve le double sens du titre gagne un bonbon Wink
C'est encore un peu long, désolé.

_________________
 
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Dernière édition par Kinshii le Sam 05 Nov 2011 12:37; édité 4 fois
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PhilippeKadic MessagePosté le: Mar 18 Aoû 2009 15:24   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


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Je ne me lancerai dans des hypothèses abracadabrantes pour le titre Razz Le ridicule ne tue pas mais bon...

Parlons plutôt du chapitre. Nouvelle scène d'action rondement ménée qui semble apporter cette fois des éléments scénaristiques et davantage d'interrogations de la part des Lyokô-guerriers - le duo qui s'interroge convient d'ailleurs on ne peut mieux aux circonstances et le jeu des non-dits est très intéressants.

Je n'aurai qu'un seul reproche à formuler : Yumi qui affirme à Aelita qu'ils ont toujours fait le poids face à X.A.N.A, j'avoue que cela m'a un peu secoué. D'abord parce que Yumi est probablement avec Aelita celle qui a failli mourir le plus de fois (notamment à cause de la mer numérique). Ensuite parce qu'Aelita ne semble pas plus heurté que ça par la maladresse de son amie qui vient quand même d'éluder le sacrifice de Hopper sans lequel la "contre-attaque" aurait été un fiasco...

En dehors de ce détail, j'ai pris un grand plaisir à lire ce nouveau chapitre que je ne trouve pas trop long. Et puis chaque auteur a ses "dimensions".

Bonne continuation en tout cas Wink Et bien sûr, vivement la suite Smile
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Kinshii MessagePosté le: Mer 02 Sep 2009 14:16   Sujet du message: 7-1. Clouage Répondre en citant  
 


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Messages: 970
Puisque personne n’a envie de chercher, je vais donner ma réponse (tardive).
La vie ne tient qu’à un fil. Ici, c’est par le fil de la lame de la lance de Seven que Yumi est rattachée à la vie.
C’est pas plus mal que si c’était pire, et comme j’avais rien de mieux sous la main…
Et puis
PhilippeKadic a écrit:
Le ridicule ne tue pas.



Merci pour les encouragements, PhilippeKadic. Razz

Pour l’affirmation de Yumi, on peut l’interpréter différemment.
Force est de constater que les Lyokô-guerriers ont toujours réussis à désactiver la tour avant que n’arrive le pire.
Dans l’épisode « contre-attaque », Yumi jouait dans l’usine avec William et elle n’a pas vécu directement la disparition de Hopper, cela excuse un peu son manque de tact. Même si elle n’est pas indifférente à la disparition de Franz Hopper, elle n’en a pas été affligée au même point qu’Aelita.
Et puis comme je l'ai précisé, elle ne pense pas vraiment ce qu'elle dit.

Quant à l’absence de réaction d’Aelita… ben, je n’ai pas vraiment d’explication, mis à part qu’ils sont en face de la tour activée, sévèrement protégée et que se concentrer sur l’instant présent est primordial dans un combat comme celui qui s’annonce.

Je vous laisse découvrir la suite.
(j'ai tenté un zoom, on verra avec quel succès...) Rolling Eyes


__________

Clouage



Le matin, Jérémie se lève de bonne heure et prend son petit-déjeuner sans attendre ses amis avant de se précipiter dans le parc en courant. Arrivé au passage qui conduit aux égouts, il jette un regard autour de lui, mais à cette heure matinale, le parc est désert. Il soulève la plaque d’égout et s’engouffre dans la cheminé d’accès pour ressortir quelques minutes plus tard sur le pont de l’usine. Le jeune homme consulte fiévreusement sa montre. Sept heures quarante-trois. Il a juste le temps de se connecter au super-calculateur et de consulter les enregistrements des transmissions des Lyokô-guerriers avant de rentrer au Lycée pour le début des cours à huit heures. Le garçon trépigne d’impatience pendant que la porte blindée de la salle de commande se descelle dans un grondement d’acier.
Quelle n’est pas sa surprise quand il découvre Aelita au clavier du super-calculateur.

« Aelita ! Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je supprime l’enregistrement de ma discussion avec Seven, répond Aelita en observant d’un air amusé la mine ébahie de son ami.
- Qu’a-t-elle de si compromettant cette discussion ? demande Jérémie suspicieux. »
- J’espère pouvoir te le dire bientôt. »
- Aelita, je veux savoir ce qu'il s’est passé sur Lyokô, la somme Jérémie. Et je veux aussi savoir où tu étais hier soir.»

A ce moment, une fenêtre s’ouvre sur l’écran et le super-scann signale une tour activée.
Aelita adresse à Jérémie un sourire plein de malice.

« Une autre fois. »

Jérémie s’installe rageusement au clavier du poste de contrôle du super-calculateur et pendant qu’Aelita descend dans la salle des scanners par l’ascenseur, il tente de contacter Ulrich sur son téléphone portable, mais son appel n’aboutit pas. Il hésite à virtualiser Aelita sur Lyokô sans renforts mais celle-ci a l’air décidée.

« Je suis prête Jérémie, tu peux me virtualiser. »

Ce dernier s’exécute à contrecœur.

« La tour activée est à soixante-douze degrés Sud, cinquante-cinq degrés Ouest, communique-t-il à la gardienne de Lyokô.
- Je me mets en route répond Aelita. Tiens-moi au courant de ce qui se passe sur Terre. »

La tenir au courant, elle en a de bonnes songe Jérémie. Lui-même ne sait rien de ce qui se trame à l’extérieur de l’usine et Odd ne répond pas non plus. Jérémie sent l’angoisse le gagner. Xana sait déjà qu’Aelita est sur Lyokô et va s’organiser en conséquence. Le garçon estime que seule et sans véhicule, Aelita peut tenir cinq minutes face aux monstres de Xana, dans le meilleur des cas, c’est la dévirtualisation, dans le pire, la chute dans la mer numérique. Cette estimation n’est pas pour le réconforter, d’autant qu’il s’aperçoit qu’il n’a pas prit Seven en compte.

Il tente désespérément un nouvel appel vers le téléphone de Yumi.

« Yumi réponds... S’il te plait…
- Konnichiwa, vous êtes bien sur le portable de Yumi. Laissez-moi un message.
- C’est la galère, se lamente le jeune homme en se tenant la tête entre les mains. »

Il laisse un message sur le portable de Yumi, la prévenant de la nécessité de sa présence pour aider Aelita sur Lyokô mais il redoute que la jeune fille n’arrive trop tard.

D’un côté une entité omnisciente, de l’autre, un garçon aveugle et sourd. Jérémie admet volontiers que, comme le faisait remarquer Aelita quelques jours plus tôt, ils manquent cruellement de donnés sur leur ennemi. Même le terrain sur lequel ils se battent pourtant depuis des années leur réserve encore des surprises. Le cinquième territoire est sous l’emprise totale de Xana et même les territoires de surfaces subissent son influence.

Une pensée vient effleurer Jérémie. Le cinquième territoire, Carthage.
Ils avaient appris grâce au journal de Franz Hopper que le scientifique avait commencé à travailler en 1974 sur le projet Carthage. Toujours d’après son journal, ils savaient que le 06 Juin 1994, Franz Hopper comprend que le projet Carthage est en réalité un programme militaire destiné à bloquer les communications ennemies. Désillusionné, le génie entreprend la construction du super-calculateur, grâce auquel il créera Lyokô et programmera X.A.N.A pour que celui-ci détruise Carthage.

Mais Franz Hopper est dérangé dans ses expériences par des individus l’espionnant, et le scientifique affirme qu’on en veut à sa vie. Divagations d’un misanthrope paranoïaque ou craintes légitimes d’un homme devenu gênant ? Pas facile pour Jérémie de trancher. Toujours est-il que Franz Hopper décide d’effacer toutes traces de ses activités et tente de détruire le super-calculateur.

C’est alors qu’il lui découvre une faculté des plus prodigieuses : Le retour vers le passé. Cette fantastique capacité va véritablement permettre à Franz Hopper de dépasser le futur. Grâce au retour vers le passé, il va disposer du temps nécessaire à la fabrication des scanners et à la création des programmes de virtualisation. Il comptait se réfugier sur Lyokô, le monde virtuel qu’il a créé et qui leur permettra, à lui et à sa fille Aelita, de vivre à l’abri pour toujours.

Jusqu’ici, les évènements s’enchainaient avec logique. Mais il y avait un mais. Carthage se trouvaient maintenant sur Lyokô. Le projet militaire auquel avait contribué Franz Hopper avait pris place au cœur du système du monde virtuel.

Pour Jérémie, il ne fait aucun doute que c’est Franz Hopper qui a choisi de le transférer hors d’atteinte d’utilisateurs potentiels. Mais quand s’était-il emparé de Carthage ? Et pourquoi ne pas l’avoir détruit comme il l’envisageait dans un premier temps ? Mais la question primordiale aux yeux de Jérémie était jusqu'à quel point Xana avait-il accès au programme Carthage ? Un programme militaire destiné à bloquer les communications ennemies. Etait-ce là l’explication de l’omniscience de Xana ?

*


Odd et Ulrich sortent de leur chambre pour aller prendre leur petit-déjeuner et frappent à la porte de Jérémie en passant devant sa chambre.
« Ohé, Einstein, tu viens manger ? l’appelle Odd.
N’obtenant pas de réponse, ils entrent et découvrent la chambre vide.
- Bizarre, d’habitude il nous prévient quand il part déjeuner, remarque Ulrich. »

Au réfectoire, toujours pas de Jérémie et Aelita n’est pas là non plus.
« Ils ont dû manger ensemble, déduit Odd, déçu de devoir se contenter de sa seule ration. »

Odd laisse passer Ulrich devant lui dans la file d’attente sans que ce dernier ne comprenne pourquoi son ami retarde volontairement l’instant béni entre tous. Il comprend la raison de cet élan d’altruisme quand Rosa verse dans son bol le fond épais de la casserole de chocolat chaud. Avant, les élèves se servaient en lait chaud et ajoutaient eux-mêmes le chocolat à volonté, mais désormais, c’était Rosa qui mélangeait le chocolat au lait dans sa marmite. Il en est ainsi depuis qu’une bataille de chocolat en poudre avait éclatée dans le réfectoire quand eux-mêmes étaient en cinquième. Ulrich soupçonna Odd d’y avoir prit une part active quand son ami était entré dans la chambre, du nesquik plein les cheveux.

Ulrich regarde d’un air perplexe le bol tiède dans lequel sa petite cuillère défie les lois de la physique, tenant debout au milieu du bol tant le lait est saturé en chocolat en poudre.
Il emporte son plateau et va s’installer sur une table libre, se disant qu’il pourra toujours tremper son croissant dans le bol d’Odd.

« Eh bien, ce lait chaud ? s’impatiente Odd qui attend que la cuisinière apporte la casserole de lait pleine.
- Il chauffe, répond la cuisinière, sans se formaliser du toupet bien connu de l’élève rebelle. Ah, la flamme s’est éteinte.»

Au même moment, une odeur de gaz chatouille les narines du félin qui réagit immédiatement.

« Ulrich ! Brise les vitres !
- Hein ? Mais t’es fou ! s’exclame l’interpelé. C’est pas un drame si ton chocolat est froid.
- Fais ce que je te dis ! Ordonne le jeune homme d’un ton moins impérieux que paniqué. »

Devant l’air affolé de son ami, Ulrich s’exécute et donne un coup de coude dans la vitre située juste derrière lui qui s’effondre dans un fracas de verre brisé.
Sans tenir compte des cris des élèves, il s’empare d’une chaise et la projette vers une autre fenêtre, au même instant, un éclair court sur les murs et la chaise rebondit sur la fenêtre avec un crépitement inquiétant, sans causer le moindre dégât.

Les élèves regardent tour à tour la vitre puis la chaise qui git au sol. Leur attention est attirée par les couverts qui se déplacent tous seuls, comme tirés par des fils invisibles, pour se coller au mur ou à la vitre la plus proche et les élèves fixent avec incrédulité couteaux et petites cuillères plaqués sur les parois du self.

Ils sont tirés de leur indolence par Odd qui leur crie :

« Tout le monde dehors ! Alerte au gaz ! »

Le jeune homme se rend compte trop tard de son erreur. Les élèves paniqués se ruent vers les différentes portes, se bousculant pour sortir les premiers, piétinant les règles du plus élémentaire bon sens.
Le premier élève qui saisit la poignée tente désespérément d’ouvrir la porte, la secouant de toutes ses forces, mais celle-ci demeure hermétiquement fermée, comme soudée au battant. Il est bientôt écrasé contre la porte par ses camarades qui pressent pour sortir.

Odd grimpe sur une table et frappe entre eux tels des cymbales les deux couvercles dont il s’est saisit afin de capter l’attention de ses camarades et leur indiquer la fenêtre brisée par les soins d’Ulrich et par laquelle il leur faut évacuer le réfectoire.

Odd s’aperçoit à quel point il est facile de manipuler d’un groupe d’individus désorientés, et qui face à situation qui les dépassent, perdent toute personnalité.
Les élèves qui ont été comprimés contre les parois sont un peu secoués mais l’étouffement a été évité, et cela grâce aux multiples issues qui s’offraient aux élèves et qui ont divisé d’autant la pression.
Un pont constitué d’une table placé devant la fenêtre ainsi que d’une seconde jetée à l’extérieur est rapidement mis en place et Odd et Ulrich commencent à vider le bâtiment de ses occupants.

L’odeur du gaz se fait de plus en plus forte malgré l’apport d’air qui s’effectue par la fenêtre.
Ulrich essaye d’appeler Jérémie mais son portable ne capte pas, ce qui ne manque pas de surprendre le jeune homme car l’antenne relais du lycée lui assure une couverture de réseau constante en temps ordinaire.
Pensif, il range son portable dans sa poche quand un élève pressé de sortir le bouscule sans ménagement. Ulrich s’apprête à lui expliquer sa façon de penser mais il renonce en voyant Odd s’approcher avec intérêt de la casserole de lait.

« C’est pas vrai, comment il peut penser à manger dans un moment pareil ? pense le garçon. Il se dit qu’une armée de Xanatifiés ne pourraient pas empêcher Odd d’apprécier un couscous-boulettes. Mais cette fois-ci il se trompe. Odd trempe son bras dans l’énorme casserole et cache son nez dans le creux de son coude sans doute pour éviter de respirer du gaz. Ulrich se demande si cette technique, efficace contre la fumée, l’est autant lorsqu’il s’agit de gaz.
Il n’a pas le temps de l’expérimenter, les derniers élèves sortent et ils vont bientôt pouvoir mettre un terme à cette épreuve. Il ne s’est pas écoulé deux minutes depuis que l’évacuation a commencé mais ils ont l’impression d’être resté une éternité dans le réfectoire.


« Qu’est-ce que tu cherches Ulrich ? s’impatiente Odd en apercevant son ami regarder sous les tables et entre les chaises.
- Mon portable, répond l’interpellé. J’ai dû le faire tomber par là. »

Odd soupir et se dirige vers lui pour l’aider. Maintenant que le danger de mourir asphyxié est écarté, songe Odd, il ne…
Le garçon se fige.
Pourquoi avait-il cru jusqu’ici que Xana comptait les asphyxier ?

« Ulrich, on dégage, tout va exploser ! »

Odd saute sur la table disposée devant la fenêtre brisée et franchit le cadre vide d’un bond, suivit de près par Ulrich et les deux garçons s’élancent dans la cour de toute la vitesse de leur jambe.


Un observateur aurait cru qu’ils fuyaient l’enfer, et il ne se serait pas trompé.

Les deux garçons entendent dans leur dos le hurlement du gaz en combustion. Le sifflement les rattrape et derrière eux, l’air s’embrase. Ils sont projetés avec une violence inouïe et plaqués au sol par une atmosphère incandescente. Odd s’enfouit instinctivement la tête dans les bras et il sent une langue de feu lui lécher les oreilles et la nuque.
__________

On s’arrête là pour aujourd’hui.

Publier un épisode en une seule fois ne me permettait pas d’exploiter suffisamment le récit, sous peine d’un post de dix pages word.

Donc la suite est pour plus tard ^^

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Dernière édition par Kinshii le Jeu 04 Mar 2010 14:40; édité 4 fois
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Evana MessagePosté le: Mer 09 Sep 2009 13:28   Sujet du message: Répondre en citant  
Spectatrice


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Messages: 468
AAAAH!!

Je hurle bien fort parce que:
- Quelle explosion!
- Odd va en avoir des séquelles?! Noon!
- Je suis dégoûtée de n'avoir pas commenté depuis aussi longtemps!
- Où sont les coms?! T'y crois pas! Mais que font les gens? >T'es mal placée pour parler!< Mr. Green

Alors, j'ai pas mal de choses à dire. Premièrement, la syntaxe. Toujours peu de fautes et une belle présentation, le maximum de tes fautes réside dans la grammaire. Mais j'ai cru comprendre que ta tasse de thé, c'était plutôt la physique...
En passant, je n'ai rien compris à la plupart des charabias de Jérémy, comme les lyokô-guerriers, pour changer^^
Par contre, j'aimerais bien savoir comment Odd a fait pour réagir aussi vite, et se rendre compte qu'il s'agissait d'une combustion. En général, à son âge, on n'est pas trop capable de reconnaître une fuite de gaz... Enfin, avis personnel bien sûr. En tout cas, moi, j'en suis pas capable Mr. Green

Steven.
Ce type m'intrigue - ça t'étonne, hein? *sort*
Je pense qu'il n'est pas l'ennemi des lyokô-guerriers, parce qu'il n'a pas l'air de vouloir les tuer. A mon avis, il ne s'agit pas d'un nouveau personnage, et j'ai une idée sur son identité. De plus, je le soupçonne d'être amoureux de Yumi, mais ça c'est moins vraisemblable - sauf s'il est la personne à laquelle je pense.
Je n'en suis pas sûre parce qu'il a l'air de connaître Aelita.

Les descriptions de combat sont formidables. J'adore, on s'y croirait, et on ne se perd pas. En revanche, il faudrait que tu te concentres sur d'autres points importants de la série (amitié, rigolade, amour) plutôt que de ne t'occuper que de l'action, du suspense et des révélations. Non qu'il faille changer ces points-ci, ils sont parfaits.

Pour finir, je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée de ce retard --"
Et... vivement la suite!
Odd, ne meurt pas!
*sort* Mr. Green
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Kinshii MessagePosté le: Dim 04 Oct 2009 12:42   Sujet du message: 7-2 Clouage Répondre en citant  
 


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Messages: 970
Désolé pour ce retard, mais n’ayant pas accès à internet dans la semaine, il m’est difficile de répondre rapidement. De plus, mon rythme d’écriture a été sacrément ralentit par la rentrée.
Avant d’envoyer la suite, j’ai pas mal de réponses à donner.


Spoiler

__________


Des débris calcinés du bâtiment préfabriqué retombent dans la cour. Les fenêtres ont été soufflées et une partie du toit s’est trouvée arrachée par l’explosion.

Odd roule sur le côté et dresse un rapide bilan de son état. Il a les paumes arrachées et un genou en sang, mais il est entier.


Ulrich, à côté de lui, tente de se relever mais l’effort lui arrache un cri de douleur. Son bras droit est engourdi et son épaule le lance douloureusement.
Il porte sa main valide à son oreille droite et frémit en touchant son oreille ensanglanté. Sa joue est également profondément éraflée et le col de son t-shirt commence à s’imbiber de sang.

Odd s’approche pour l’aider à se mettre debout.
« Ben mon vieux, t’es salement amoché. Je crois que t’as des éclats de verre dans l’épaule. Quelle idée aussi de casser des vitres à main nues, ne peut s’empêcher de plaisanter Odd.
- Ça m’apprendra à écouter mon copain quand il me demande de faire des trucs idiots, ironise Ulrich. »

Odd pose sa main sur l’épaule indemne de son ami et plonge son regard dans le sien.
« Ouaip, si tu ne m’avais pas écouté, on y passait tous.
- Va aider Aelita sur Lyokô au lieu de dire des bêtises, rétorque Ulrich, gêné. »

Le garçon suit Odd des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse entre les arbres. Il reste un moment ainsi, le regard perdu dans le vague, songeant à la scène qui vient de se dérouler.


Cela devient ridicule. Son meilleur ami utilise un ton de reproche pour le remercier par sous- entendus et lui le congédie plutôt que de supporter son regard.
Il se sentait coupable vis-à-vis d’Odd. C’était tout autant à lui de remercier son ami. Il ne l’avait pas fait. Mais ce n’était pas le pire, il devait la vie à Odd et lui-même lui avait déjà sauvé la vie à plusieurs reprises. Les mots allaient-ils aussi loin ? Pas ceux qu’Ulrich connaissait en tout cas.

Non, ce dont il ne pouvait se pardonner, c’était d’avoir refusé la reconnaissance de son ami.
Pourquoi agissait-il ainsi ? Pourquoi vouloir cacher ses sentiments, tenir absolument à sauver les apparences au détriment de ses émotions ? A quoi cela le menait-il de feindre l’impassibilité en tout temps et en toutes circonstance ?

Ulrich avait conscience que grâce au supercalculateur, sa vie avait prit un tournant décisif et il avait eu la chance de rencontrer Jérémie, Odd, Yumi puis Aelita. Mais il gâchait cette chance chaque jour.

Même avec ses amis, il était distant.
La tournure employée par Odd était tordue, mais la lueur qui dans son regard en disait plus long que n’importe quel remerciement. Ulrich avait reçu cette lumière sans rien donner en échange.


Ulrich n’avait jamais été doué pour s’exprimer. Il avait beau essayer de cacher l’origine de son introversion derrière son égocentrisme, c’était tellement plus facile de se dire que si les autres ne le comprenait pas, c’était plus dommage pour eux que pour lui, il était suffisamment intelligent pour savoir que la vraie cause de son enfermement n’était pas sa fierté mais bien son refus de s’ouvrir aux autre.
La raison était simple. Il avait peur. Peur des autres, de leurs regards, peur de ses erreurs possible.

C’est cette peur incontrôlée d’aller vers les autres, nourrie par son incapacité à s’ouvrir aux autres, l’avait entraîné dans une spirale sans fin, provoquant son introversion et favorisant ainsi le développement démesuré de son ego qui lui interdisait maintenant de sortir de cet isolement.


D’habitude, Ulrich faisait taire la voix de sa conscience en s’entraînant jusqu’à ce qu’il tombe de fatigue. Mais maintenant qu’il ne pouvait que réfléchir, il était assailli par le doute et une foule de question le submergeait.


Il ne connaissait pas la solution au mal qui le rongeait et aux questions qui le taraudait, mais il savait où la chercher.
Il lui fallait trouver un gourou.

*

Après sa virtualisation sur Lyokô, Aelita se met en route vers la tour activée, guidée par Jérémie sur les sentiers vertigineux du territoire Montagne. La tour est ceinte d’une imposante couronne de roche et Aelita ne peut distinguer que le sommet de la tour et son éloquent halo rougeâtre.


La jeune fille débouche sur une large plate-forme où aboutissent plusieurs chemins. Elle repère rapidement celui qui mène à la tour et s’y engage avant de rebrousser vivement chemin.
Elle avise trois kankrelats qui montent la garde devant l’entrée de la muraille de roche et l’étroit sentier ne présente aucun relief derrière lequel elle pourrait s’abriter. Il lui faudra parcourir plus de trente mètres sous le feu des kankrelats qui n’auront qu’un seul axe de tir à couvrir.
Infaisable.

Aelita ne se décourage pas. Tant qu’elle aura du temps, de nombreuses possibilités lui seront ouvertes.

Aelita ajuste soigneusement un premier champ de force vers les monstres situés à l’extrémité du sentier. Serrés comme ils sont, ce serait vraiment un manque de chance si elle n’en touchait pas un sur trois. Elle retient sa respiration, et lance la sphère scintillante. La trajectoire est parfaite et le kankrelat du milieu disparaît dans une explosion, ce qui ne manque pas d’affoler ses congénères qui se dispersent à la recherche du tireur.

Ne découvrant personne, les deux kankrelats se replacent devant la brèche.
Encouragée par ce premier succès, Aelita qui s’était dissimulée derrière le tronc de l’arbre situé à l’entrée du sentier, répète la même manœuvre, espérant pouvoir se débarrasser à distance de deux gêneurs.

Mais cette fois, elle manque son coup et est repérée par les monstres qui ouvrent immédiatement le feu. La gardienne de Lyokô se rabat dos à son arbre et peste contre sa maladresse. Ce n’est pas normal qu’à l’arrêt, elle manque une cible immobile.


Dire qu’avec les ailes que lui avait programmé Jérémie, elle serait passée en virevoltant entre les deux monstres, réduits à quantité négligeable. Mais elle n’avait pas le loisir de s’apitoyer sur ce qui n’était plus, elle devait passer avant que de nouvelle créatures ne viennent grossir les rangs de ses adversaires.

Si Xana lui avait arraché ses ailes, son don de création, bien qu’amoindri était toujours présent.

Aelita s’assied sur ses talons et, les mains jointes, elle façonne un rocher quelques mètres devant les kankrelats.

Heureusement pour elle, les monstres n’ont pas le réflexe de s’avancer pour dépasser l’obstacle ou de le détruire à coups de laser.

Créer ce rocher a entamé ses points de vie et, s’il devait lui en rester plus des deux tiers, elle devrait être vigilante. Les autres ne pourraient peut-être pas la rejoindre et sans véhicules, échapper au monstres ne sera pas chose aisée.

Aelita prend une inspiration, et se précipite hors de sa cachette en courant de toute la vitesse de ses jambes vers l'abri qu'elle s'est aménagée. Les lasers fusent autour d’elle, laissant des traînées lumineuses dans son champ de vision par persistance rétinienne. Pourquoi la distance qui la séparait du rocher ne se réduisait-elle pas ?

Un tir atteint soudain la jeune fille au bras. Aelita ferme les yeux sous l’impact qui manque de la déséquilibrer. Elle poursuit néanmoins sa course, qui est stoppée nette trois enjambés plus loin, au moment précis où sa tête rencontre le rocher.
« Qui parlait de vigilance ? songe-t-elle, assise sur les fesses, en se massant le front. »

Les créatures n’ont pas l’air de vouloir venir la déloger, elles se contentent de tenir leur position. Ce n’est pas bon signe. Si ces monstres sont affectés à la seule garde du passage, cela veut dire, dans un premier temps, que Xana à l’intention de défendre fermement sa tour, mais aussi que d’autres monstres vont arriver en soutien pour la gêner.
C’est la base de la défense. Un ennemi contraint à parer les coups n’est pas en position d’attaquer. Et si Aelita veut désactiver la tour, elle doit se dépêcher avant d’être débordée.

Aelita jette un rapide coup d’œil pour localiser sa cible, déclenchant une salve de lasers, et se rabat prestement contre le rocher. Elle génère un champ de force et se remémorant la position des monstres, elle se penche sur flanc du rocher et lance son champ de force.

Le kankrelat s’attendait à cette manœuvre et il parvient à toucher Aelita au bras d’un laser avant d’exploser, frappé par la sphère d’énergie.

Aelita grimace en se tenant le bras. Il vaudrait mieux pour elle qu’elle trouve quelque chose d’un peu plus original, car se faire toucher à la tête par un laser la renverrait dans les scanners de l’usine, laissant le champ libre à Xana. Et elle préfère ne pas penser aux conséquences d’une telle catastrophe.

« Bien, quand la porte est fermée, passer par la fenêtre. »

Elle fait fusionner deux orbes d’énergies en guise de bouclier, recule de quelque pas et s’élance.
Elle saute sur le sommet du rocher et bondit au-dessus du kankrelat.
Surpris, le monstre a néanmoins le temps de tirer un laser vers la jeune fille, mais le tir est absorbé par le champ de force qu’Aelita tient dans ses mains. La jeune guerrière atterrit accroupie derrière le kankrelat sans dommages et, avant que ce dernier ne se retourne, elle déporte le poids de son corps sur sa jambe gauche et envoie son pied droit dans le monstre qui est éjecté de la plate-forme et tombe dans le vide.

Satisfaite, elle se redresse et entend Jérémie qui l’informe
« Les renforts arrivent, Aelita.
- Ils arrivent trop tard, rétorque malicieusement la jeune fille. »


Aelita se précipite vers la tour quand tout à coup, surgissent par la brèche deux mégatanks.
La gardienne se fige devant les deux monstres qui accumulent de l’énergie pour tirer.
Aelita sait qu’elle a perdue.
Surprise en terrain découvert, elle n’a aucune chance d’éviter les deux tirs, dont un seul suffirait à la dévirtualiser.

Il est trop tard pour réfléchir, le premier assaillant déclenche son tir. Aelita plonge et évite de justesse le rayon qui frôle ses pieds. Mais elle n’a pas le temps de se relever que déjà, le second mégatank fait feu à son tour.

Un éclair de lumière blanche passe devant ses yeux et l’instant suivant, Yumi est devant elle.

C’est la jeune japonaise qui encaisse le tir. Aelita voit la texture de l’avatar de son amie voler en éclats avant que la structure en fil de fer ne s’efface définitivement. C’est alors qu’elle comprend.
L’éventail lancé par Yumi juste avant qu’elle ne s’interpose a prévenu le tir du deuxième monstre en fracassant le disque d’énergie au moment où celui-ci allait frapper la gardienne de Lyokô.

Profitant de la confusion créée par la présence – malheureusement éphémère – de Yumi, Aelita lance un champ de force vers le mégatank le plus proche qui explose avant d’avoir eu le temps de refermer sa carapace.

Mais Aelita n’est pas tirée d’affaire et l’autre mégatank lui fait toujours face.


La carapace blindée de la créature s’entrouvre, laissant apparaître son organe interne ainsi que l’œil de Xana, visant la jeune fille. Aelita ferme les yeux et s’agenouille, les mains jointes. La structure d’un pilier rectangulaire se modélise devant elle et se pare d’une texture similaire à la roche violette qui compose ce territoire.

Le mégatank déclenche son tir et pulvérise le frêle obstacle qui explose dans une cascade de pixels.
Il s’apprête à faire feu une nouvelle fois, quand une orbe d’énergie surgit des débris du pilier et l’atteint en plein sur l’œil de Xana fixé sur l’armature intérieure du monstre.

« Xana devrait apprendre à ses monstres ce qu’est un clouage relatif ! observe Aelita à voix haute.»


Son petit tour lui avait coûté vingt points de vie, mais la voie était libre.

La jeune fille s’apprête à franchir le passage quand trois frôlions surgissent du ciel brumeux et fondent sur elle en déclenchant un feu nourrit, la forçant à reculer. Aelita génère deux sphères d’énergies dans ses mains afin se défendre et se prépare à recevoir comme il se doit les trois monstres volants. Mais les créatures se désintéressent d’elle et se dirigent vers l’ouverture de la couronne de roche qu’ils franchissent les uns à la suite des autres en projetant à leur passage du venin au niveau du goulet, condamnant ainsi l’unique accès à la tour.


Au moment où Aelita atteint enfin l’extrémité du tunnel, la porte se referme, plongeant la jeune fille dans les ténèbres.
__________


Alors, c’était comment ? J’espère que le temps que j’ai mis à écrire cette suite fut dépensé à bon escient.
Pour les sentiments… j’ai essayé… (dans la mesure du récit, pas de violence gratuite, pas de larmes superflues ^^)

Je ne sais pas si c’est une évidence pour vous, mais toutes les idées que je prête à tel ou tel autre personnage viennent de moi, de même pour les sentiments.
Je peux envisager une technique de combat, un enchainement mais je ne peux pas savoir ce que je ressentirais face à une situation précise. Les sentiments se ressentent, ils ne s’expliquent pas. Alors quant à les exprimer à travers un personnage au caractère défini, cela me dépasse, je vous l’avoue franchement.

J’ai essayé, alors à vous de me dire ce qu’il en est Wink
(Si l’on pouvait se juger soi-même, on vivrait tous en ermites.)

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Dernière édition par Kinshii le Sam 05 Nov 2011 12:33; édité 3 fois
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Evana MessagePosté le: Lun 12 Oct 2009 15:01   Sujet du message: Répondre en citant  
Spectatrice


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Messages: 468
Moi, je trouve ça pas trop mal, même bien. Pour une première fois, en tout cas^^
Un gourou? Je vois pas le rapport, là... il nous fait quoi, le p'tit Ulrich?
D'ailleurs, honte sur moi de l'avoir oublié la dernière fois, bien sûr que je m'inquiètes pour lui aussi, surtout que c'est mon perso préféré Mr. Green
Désolée aussi pour Seven, effectivement ça devait être que ça m'a fait bizarre de le voir comme prénom!
J'ai pas vu de fautes d'ortho flagrantes, à part ça.
Mais Aelita... que va-t-il lui arriver???
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Kinshii MessagePosté le: Dim 18 Oct 2009 16:12   Sujet du message: 7-3 Clouage Répondre en citant  
 


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Messages: 970
Pour une première fois, en tout cas^^ (ou comment expliquer avec tact que je ferais mieux de m'abstenir et que les sentiments sont décidément une chose qui me dépasse.)

Ulrich est sans aucun doute le personnage auquel je m'identifie le plus facilement, mais je ne peux pas dire pour autant que ce soit mon personnage préféré (ce serait du narcissisme ^^)
…Il n'y a plus lieu de s'inquiéter pour lui maintenant… (t'es à la bourre... Neutral ) Wink

Un sans faute ? Difficile à croire (il faudra trouver autre chose pour ne pas devoir corriger ^^) mais s'il y en a moins, c'est encourageant.

Je trouvais intéressant le fait que le venin soit une attaque spécifique aux frôlions, et comme elle est très peu exploitée dans le DA, je l'ai utilisée pour piéger Aelita, qui se retrouve par ma faute dans cette situation.

Que va-t-il lui arriver ? Ben je cherche...

C'est ainsi que je procède quand je rédige, je trouve une idée qui me place devant le fait accompli et je me dis : et maintenant je fais quoi ?

c'est pour ça que la suite n'est pas encore postée... Rolling Eyes
[help] quelqu'un aurait une idée ? je me suis mis dans une impasse Shocked

*se redresse et prend une pose victorieuse ˛V,, *
Pas de panique, j'adore les défis !

[Ce post s'auto-détruira dès que j'aurais publié la suite. Il n'est là que pour... ben il est là pour rien en fait.]

3… 2… 1… pschft…

Ben !? Il est encore là ? Ch*te alors ! Ca n’a pas marché.
Bon, j’enchaîne.
J'ai employé le terme "gourou" volontairement. (pour le plaisir de vous faire vous imaginer Ulrich le crâne rasé, dans une robe ample, vénérant une effigie à mi-chemin entre Pico, la mascotte de Chocapic et l'écureuil de la Caisse d'Epargne) Rolling Eyes

J'avoue que c'était un peu déplacé de ma part , mais vous allez comprendre très vite de quoi il retourne précisément.

Pour ce qui est du sort d'Aelita, mon cerveau fécond (à l'écrit, ça passe, à l'oral, ça fait con.)

Mouhahaha *fier de son jeu de mots (remarquable, il faut bien l'avouer) à un degré proche de l'extase*

Hum...
pour ce qui est du sort d'Aelita, disais-je, mon imagination fertile ne m'a pas trahie et mon sens aigu de l'anticipation va me permettre de faire croire que tout était calculé.


__________



Au moment où Aelita atteint enfin l’extrémité du tunnel, la porte se referme, plongeant la jeune fille dans les ténèbres.


Aelita reste bouche bée devant cette injustice.
Est-ce la fin ? Est-ce ici que se soldera leur échec à contrer Xana ? Pourquoi ? La tour est là, devant elle. Comment peut-on lui interdire de l’approcher ?

Un cri de Jérémie la tire de sa léthargie
« Aelita ! Tu attends quoi ? Les frôlions vont revenir.
- Je ne peux plus passer Jérémie, lui annonce la jeune fille encore sous le choc. Les frôlions ont répandus du poison devant la tour. »


La force naturelle de la jeune gardienne fini par reprendre le dessus, maintenant qu’elle a accepté la situation, il lui faut l’analyser et la résoudre.

Aelita n’a pas de notions très poussées de stratégie, mais son esprit de synthèse lui dicte les possibilités à envisager et qu’elle apprécie les unes après les autres en quelques secondes.
Passer en force ? Plus assez de points de vie au vue de la surface couverte par le venin des monstres. Attendre que le venin finisse par se dissiper ? Trop long, les frôlions en auront fini avec elle bien avant. Fabriquer un pont au dessus du venin ? Elle ne peut se permettre de synthétiser un ouvrage suffisamment conséquent pour être hors d’atteinte des vapeurs.
Effacer la portion de territoire affectée par le venin ? Créer une porte dans la paroi ? Créer des prises pour escalader la paroi ? Toutes ces possibilités lui sont désormais interdites. Le peu de points de vie qu’il lui reste ne lui laisse qu’une très faible marge de manœuvre dans l’utilisation de son don de création.


Il y a peu, Aelita aurait pu effacer une montagne entière pour la recréer ensuite plus loin. Mais maintenant que l’entité succédant à Xana avait accédé à la partie sécurisée du supercalculateur et détruit les plus précieux programmes de Jérémie, La gardienne de Lyokô avait vu son pouvoir s’affaiblir considérablement.
Pour être précis, c’est l’inverse qui s’était passé.

En garçon attentionné, Jérémie avait programmé un auxiliaire dont le rôle était de soulager le coût énergétique de l’emploi du don de création qui entamait les points de vie d’Aelita. Ce programme détournait la cible de la consommation énergétique et allouait une partie de l’énergie du supercalculateur à l’utilisation du pouvoir trop gourmand.

Aelita avait été très reconnaissante envers Jérémie de cette sollicitude et elle avait eu d’autres preuves de la prévenance de Jérémie à son égard, notamment quand… Mais ce n’était pas le moment de penser à ça.
La suppression de ce programme marquait la fin de l’apogée du pouvoir d’Aelita sur l’environnement virtuel et elle en subissait actuellement les conséquences.
N’ayant plus que très peu de points de vie et faute de tours où se régénérer, elle devait renoncer à utiliser son don.
A grande échelle, du moins.



Indécise, Aelita contacte Jérémie.
« Jérémie, traverser le venin des frôlions va me coûter combien de points de vie ?
- Ca dépend du temps d’exposition aux vapeurs toxiques, mais tu n’as plus que quarante points de vie, alors à ta place, je chercherais autre chose.
- Je n’ai pas vraiment le temps, là, réponds la gardienne Je suis harcelée par trois frôlions et je vais y laisser mes derniers points de vie si ça continu.
- Tiens bon Aelita ! Odd en a terminé avec les frôlions qui le retardaient, il arrive. »

« Saletés de bestioles, les renforts vont vraiment arriver trop tard cette fois. » pense la jeune fille.
Elle se déplace sans arrêt pour éviter les tirs des frôlions et se défend en leur lançant des champs de force, mais ses ripostes manquent cruellement de précision. Aelita s’effondre soudain, touchée à la jambe par un laser. Un second tir l’atteint à l’épaule pendant qu’elle tente de se relever.

« Non ! Aelita, il ne te reste que vingt-cinq points de vie ! » la prévient Jérémie.

Les frôlions qui avait pris du champ pour lancer un dernier assaut reviennent en vrombissant vers Aelita quand la jeune fille entend derrière elle une voix familière.

« Flèche laser ! »

Un frôlion explose en plein vol et les deux autres foncent en piqué vers Odd qui n’a que le temps de rouler sur le côté pour éviter les lasers.


Réfléchir, vite. Elle n’est pas seule, Odd est là… Pour l’instant…
Vite, plus vite, trouver quelque chose…
Aelita en pleurerait. Un nombre incroyable de combinaisons lui traversent l’esprit sans qu’aucune ne lui apporte la solution qu’elle cherche désespérément.

La porte s’était refermée, soufflant la flamme de l’espoir.

« Mais oui ! La porte ! »

La guerrière virtuelle s’agenouille une nouvelle fois pour synthétiser verticalement devant le venin une dalle des dimensions d’une porte de salle de classe et à l’aspect semblable à la roche caractéristique du territoire montagne.

La vision d’Aelita devient trouble et la jeune fille est prise d’un vertige soudain.
« Non, ce n’est pas le moment de flancher, secoues-toi Aelita ! »
La dalle devant elle est floue et le halo rouge entourant la tour danse comme une flamme, mais Aelita n’a pas le temps de récupérer, il faut foncer et prier pour ne pas être touchée.


« Odd ! crie Aelita, à mon signal, tu cours et tu sautes sur la dalle pour la faire tomber !
- A ton service princesse ! répond le félin en plongeant sur sa gauche pour éviter une rafale. »

Il est néanmoins touché au bras et Jérémie lui annonce fiévreusement qu’il ne lui reste plus que dix points de vie.
Pendant que les monstres s’éloignent pour lancer une nouvelle attaque, Aelita donne à son ami le signal de départ.
« Maintenant ! »

Odd s’élance, Aelita sur ses talons, et bondit les pieds en avant sur le panneau créé par Aelita. Déséquilibrée par la masse du félin, la dalle bascule, entraînant Odd avec elle. La jeune gardienne s’engage sur la dalle juste au moment où cette dernière s’abat violement sur le sol, provoquant un important déplacement d’air qui dissipe les vapeurs toxiques et permet à Aelita de traverser la passe sans dégât.



« Bien joué Aelita ! la félicite Jérémie en voyant sur son écran de contrôle l’icône triangulaire représentant la gardienne de Lyokô entrer dans la tour. »


En entrant les coordonnés du retour vers le passé, Jérémie hésite à choisir l’heure de l’attaque précédente de Xana. Il pourrait ainsi découvrir où se trouvait Aelita ce soir là et ce qu’elle faisait hors du lycée. C’était décidément très tentant. Mais aussi très imprudent.

Le retour vers le passé devrait logiquement les ramener le soir, au moment où, ayant découvert l’attaque de Xana, ils se rendaient à l’usine par les égouts mais Jérémie ignorait le fonctionnement précis du retour vers le passé et lorsque l’on tentait de comprendre son principe, on se heurtait à des paradoxes qui dépassent notre entendement.

Il n’était donc pas question pour le génie de jouer avec la vie de ses amis en tentant un retour vers le passé incertain et encore moins pour une raison aussi futile.


Le garçon sélectionne donc une heure postérieure à la fin de l’attaque de Xana et attend le signal d’Aelita qui ne tarde pas.

« Tour désactivée, tu peux lancer le retour vers le passé, Jérémie.
- Oui, j’ai cru comprendre d’après Odd qu’il s’imposait. C’est parti, retour vers le passé ! »



Le retour vers le passé les ramène le soir précédent, au moment où ils se préparaient à rentrer respectivement au lycée et au logis familial.


« Alors, t’es entier ? lance Odd à Ulrich, le tirant de sa rêverie.
- Mmh ? …Oui, on dirait.
- Que s’est-il passé sur terre ? interroge Aelita.
- Rosa a manqué un punch flambé. Résultat, c'est le réfectoire qui a flambé.
- Et comment vous en êtes vous sortis ?
- De justesse ! Si Xana n’avait pas commencé à libérer le gaz avant de bloquer toutes les issues, on n’aurait jamais pu s'échapper.
- Ça ne ressemble pas à Xana de commettre des bourdes aussi grosses, remarque Jérémie dubitatif. »
Un silence plane…
« Désolé, mais j’y crois pas, déclare Ulrich, rompant le court silence qui s’était installé. On ne peut compter que sur nous. C’était un hasard, un simple hasard. »

Son intervention suscite l'incompréhension chez ses camarades.

Jérémie s’apprête à lui demander ce qu’il entend par « ne compter que sur nous » quand sa propre pensée rejoint celle d’Ulrich. Il comprend alors quel a été le raisonnement de son ami, mais il comprend surtout que celui-ci l’a devancé d’une longueur en matière de réflexion.
Cette réaction spontanée trahie l’antipathie d’Ulrich à l’égard du nouveau venu sur Lyokô.

En effet, il est peu probable que Xana ait commit l’erreur grossière de lancer son attaque avant de verrouiller toutes les issues. Cela implique, soit que la flamme s’est éteinte par hasard, soit qu’un autre facteur est intervenu et a fait échouer l’attaque de Xana, ce que refuse de croire Ulrich.

Le point de vue d’Ulrich était certainement le bon, estime le génie de la bande, mais il ne fallait pas négliger les autres aspects de la situation dont il pourrait peut-être tirer profit.

Pour l’instant, il y avait plus urgent. Il devait savoir.

« Aelita, j’aimerais que tu me dises ce que tu faisais en dehors du lycée hier soir.
- Ce n’était pas hier soir, mais ce soir Jérémie, le corrige Aelita. Nous sommes de nouveau vendredi.
- N’essayes pas de m’embrouiller, rétorque le jeune homme agacé. Pourquoi cherches-tu à te défiler sans cesse ? Qu’est-ce que tu as à cacher ? Et tu ne m’as toujours pas dit ce que Seven t’a raconté de si important sur Lyokô. Et pourquoi avoir effacé l’historique de la conversation ? Tu considères que les évènements qui se déroulent sur Lyokô ne nous concernent pas ? »

La jeune fille esquisse un mouvement de recul face à la véhémence des questions de son ami.
« Houlà, ça fait beaucoup trop de questions pour ce soir et je suis trop fatiguée pour me lancer dans des explications maintenant.
- Pas question de les remettre encore une fois à plus tard ! Je ne quitte pas l’usine sans avoir eu des réponses, s’obstine le garçon. »

Aelita soupire. L’entêtement de Jérémie devient vraiment agaçant.
La jeune fille s’efforce de conserver son calme, avec un succès relatif.
« Ouvre les yeux Jérémie, il est dix heures passés, Yumi doit rentrer chez elle, ses parents vont s’inquiéter, et si Jim nous surprend à cette heure dans les couloirs, on va passer un sale quart d’heure. »

Le garçon ne répond pas, mais la contrariété se lit sur son visage.

« Je te promets que demain matin, je vous donnerais des explications, s’engage Aelita, diplomate.
- J’imagine que je n’ai pas le choix, se résigne le jeune homme. De toute façon, j’ai moi aussi des révélations à vous faire. Bien, alors rendez-vous demain matin, ici après le petit-déjeuner pour un briefing, histoire de mettre la situation au clair.
- Pour l’instant, la situation est au clair de lune, fait remarquer Odd, alors on ferait mieux de se dépêcher de
rentrer. »

__________




Quand Aelita dit « Xana devrait apprendre à ses monstres ce qu’est un clouage relatif ! », j’espère que tout le monde n’a pas compris de quoi il retournait, sinon les explications qui vont suivre seront inutiles.
Spoiler


*observe fiévreusement les alentours*
Si l’explication sur le don de synthétisation d’Aelita n’est pas satisfaisante, je vais dépasser PhillippeKadic, moi…
(En longueur, depuis les orteils jusqu'au sommet du crâne)


J’ai modifié la couleur du texte extérieur au récit et j’ai, au passage, relu mes post précédents ainsi que vos commentaires (rien ne me remonte plus le moral) et le fait de ne pas trouver de réponse de ma part m’a vraiment fait bizarre…
Je ne m’en étais pas aperçu jusqu'à présent puisque je répondais par MP et je considérais ensuite que c’était affaire classée.
Je procédais ainsi dans le but de laisser en évidence le récit, mais c’est vrai que du point de vue d’un lecteur extérieur, cela fait un peu abrupt et ce n’est pas très engageant.

Je vais donc répondre en publique (j’ai déjà commencé) et en couleur (d’ailleurs magnifique)
« Feudartifis, viens voir ici ! Elle est magnifique cette couleur ou elle est pas magnifique ? »

Dans le rôle de feudartifis, j’ai nommé [edit: Censuré par moi pour ma sécurité personnelle]


J’ai vu en lisant d’autres fic que les guillemets et la présentation des dialogues étaient sujets de vives controverses.
N’ayant pas reçu de remarque particulière à ce propos (hormis une brève mention de la part de MissClanne) je vais donc continuer ainsi :

Dialogue entre un individu quelconque que nous appellerons lamba par pure convention scientifique et un autre personnage que nous appellerons Catherine, en hommage à Pierre Desproges.

« Pourquoi pas ? demande lambda.
- Parce que, répond Catherine.
- Ce n’est pas une réponse ! » réplique lambda agacé.

(Et non - Ce n’est pas une réponse ! réplique lambda agacé. » comme je le faisais jusqu’à maintenant.)

Par contre, j’aimerais avoir l’avis d’un expert sur le cas de figure suivant :

Agacé par ces futilités, un nouvel arrivant B intervient
« Le niveau abyssal de ce débat me donne le vertige.
- c’est celui qui le dit qui y est ! » riposte lambda du tac-au-tac.

Comment on présente ça quand le verbe d'énonciation (ici intervient) est avant le début dialogue ?

[edit: l'expert, en la personne de PhilippeKadic, a donné sa réponse]


J’espère que Xana me fichera la paix pour l’épisode suivant, et que je pourrai avancer *raye* vous faire avancer dans l’intrigue

A bientôt pour la suite Wink
*se frappe* "abruti ! c'est pas à toi de dire ça."
*se refrappe* "crétin toi-même ! Cette fois, c’était mon tour."
*intervient* "mais c’est pas bientôt fini !"
*observe* "tiens, une triple personnalité, comme c’est amusant."
*paniqué* "mais il y en a combien !?"

*la lumière décroit progressivement et on entend dans le lointain la sirène d’une ambulance qui se rapproche*

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Dernière édition par Kinshii le Jeu 25 Fév 2010 18:11; édité 2 fois
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PhilippeKadic MessagePosté le: Dim 01 Nov 2009 15:03   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


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Quelqu'un connaît-il un remède contre la procrastination ? Non parce que là, j'ai pas vraiment d'excuses et je ne peux que te demander de me pardonner mon retard. Ça fait quand même une semaine que je t'ai promis un commentaire sur ce long chapitre et je ne m'y mets que maintenant. Bref, encore désolé, on mettra ça sur le compte de mes devoirs et révisions aisni que sur ma tendance pathologique à remettre tout au lendemain, même ce qui m'intéresse comme cette fic'... Oui, à ce point là, c'est grave Razz

Alors, je vais commencer par les seuls défauts de ce chapitre qui sont les toutes mini-rikiki fautes que j'ai pu trouver, elles sont soulignées dans le relevé et corrigées après la double flèche.

Partie 1
"Aelita, je veux savoir ce qui c'est passé sur Lyokô" => s'est
"Aelita peut tenir cinq minutes faces aux monstres de Xana" => face
"Ils ont dû manger ensemble, déduit Odd, déçut de devoir se contenter de sa seule ration" => déçu
"[...] et frappe entres eux tels des cymbales deux couvercles [...]" => entre

Partie 2
"[...] mais aussi que d'autres monstres vont arriver en soutient pour la gêner => soutien

Partie 3
"Pour être précis, c'est l'inverse qui c'était passé" => s'était
"Jérémie, traverser le venin va ma coûter combien de points de vie ?" => me
"Un frôlions explose en plein vol [...]" => frôlion

Ça peut paraître être un gros relevé mais considérant la nature des fautes qui sont majoritairement des fautes de frappes ou d'inattention, tu as vraiment un super niveau d'écriture.

Pour être tout à fait franc, j'ai vraiment accroché à chacune des parties du chapitre. Tu as une manière d'entretenir le suspens qui est très efficace même si elle est parfois très cinématographique et donc pas forcément littéraire. Mais qu'importe, le but n'est pas d'être le prochain Zola mais de proposer une histoire passionante et à ce niveau, ce chapitre est tout bonnement exemplaire. La détresse d'Aelita, les soupçons de Jérémie, la confusion alarmante au moment de l'explosion du réfectoire, ta description du caractère d'Ulrich... Autant de moments riches au niveau du style et stupéfiants même si je ne partage pas forcément la totalité de ton point de vue sur Ulrich et que je vois d'autres raisons à son égocentrisme et à son introversion, des raisons familiales notamment.

Bref, je pourrais passer le reste de ce commentaire à te complimenter mais il me vient (ou plutôt il me revient) à l'esprit un détail qui me gêne mais qui pourtant n'a pas affecté MissClanne. Alors peut-être suis-je un mauvais passioné de Code Lyokô mais il me semblait que le 6 juin 1994 était la date fatidique où notre ami Waldo Schaeffer alias Franz Hopper avait été retrouvé par le gouvernement, ce qui l'avait obligé à déclencher une série de retours vers le passé pour achever son Grand Projet d'un monde virtuel pour le protéger lui et sa fille du monde extérieur. C'est donc bien avant me semble-t-il qu'il comprend la véritable nature des travaux du Projet Carthage et c'est, il me semble, ce qui l'a motivé à s'enfuir, se retrouvant avec les autorités aux fesses. Enfin, voilà, c'est pour pinailler, mais c'est comme ça que j'avais compris la back story... Un juge pour nous départager ? Razz

Voilà, sinon, je n'ai pas grand chose à ajouter si ce n'est un renouvellement de mes plus plates et plus humbles excuses pour ce retard dans mon commentaire et te remercier pour ce bon moment. Pour ma part, je te dirai de ne pas hésiter à renouveller l'analyse des sentiments des personnages. Je trouve que tu t'en tires bien. Quoi qu'il en soit, vivement la suite, d'autant que tu nous laisses sur des questions qui me semblent vraiment importantes pour la suite.
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Kinshii MessagePosté le: Ven 06 Nov 2009 20:36   Sujet du message: Répondre en citant  
 


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PhilippeKadic a écrit:
Il me semblait que le 6 juin 1994 était la date fatidique où notre ami Waldo Schaeffer alias Franz Hopper avait été retrouvé par le gouvernement.


Un arbitre ! Je réclame un arbitre ! Surprised
Non, je pense que tu as raison, mais j’aimerais néanmoins savoir d’où vient mon erreur, parce que je n’ai pas sortit ça de mon chapeau. Qu’est-ce qui a bien pu m’induire en erreur ?
Nous gonfle pas ! Tu t’es planté en beauté, c’est tout ! Ne va pas croire que tu ais besoin de quoi que ce soit pour t’enduire d’erreur et te couvrir de plumes *raye* de honte.

C'est bien que tu me le fasses remarquer. J'avais justement répété ces évènements de la back-story pour mettre tout le monde d'accord. Ton intervention confirme mon intuition, ce n'était pas inutile (surtout pour moi).


PhilippeKadic a écrit:
Tu as vraiment un super niveau d‘écriture.

Wahh… *saute au plafond*
*ronronne* Merci du compliment Razz
(et merci pour la correction, j'éditerais dès que je pourrais)

En fait, c’est surtout une question de relecture ^^
Je me relis avant de publier et je relis ensuite parce que le changement de couleur fait ressortir certaines fautes que je n’avais pas vues avant.
Eh oui, j’essaye de m’appliquer ^^
*désabusé* Et malgré ça, je laisse passer des fautes d’inattention stupides, comment c’est possible ? *déverrouille le cran d’arrêt de son Beretta*


J’ai une manière cinématographique d’entretenir le suspense ? Yeah, life is a movie !
Ce sont mes découpages d’épisodes qui te font dire ça ?
Partie 1 > Écran noir juste après l’explosion du réfectoire
Partie 2 > Rideau sur Aelita, bloquée devant la tour par le venin des frôlions.
Partie 3 > Extinction des projecteurs sur la promesse réciproque de révélations de la part d’Aelita et de Jérémie.

C’est pas fait exprès.
On te crois pas une seconde !

Ben, il faut bien que je divise mes épisodes en partie et si cela peut, par la même occasion, créer du suspense, je me suis dit pourquoi pas.
De plus, mes connaissances en littérature ne me permettent pas d’entrevoir ce qu’est du « suspense littéraire » ^^

PhilippeKadic a écrit:

Même si je ne partage pas forcément la totalité de ton point de vue sur Ulrich et que je vois d’autres raisons à son égocentrisme et à son introversion.

Serais pas psychanalyste… Tant pis.
Et tu disais t’identifier plus facilement à Ulrich ? Mais n‘essayes pas avec les autres malheureux !

PhilippeKadic a écrit:
mais qui pourtant n’a pas affecté Evana

Zou, le vilain sous-entendu ^^
Ça sous-entend surtout que tu n’as que deux lecteurs, idiot !


J’aimerais avoir votre avis sur les points subjectifs du récit. Par exemple de la façon dont Aelita contourne l’obstacle que représente le venin, si l’hypothèse que j’ai affirmé à propos du don de synthétisation d’Aelita est cohérente, etc.
Bien sûr il m’appartient de mener l’intrigue à mon goût, mais je voudrais bien savoir ce que vous en pensez. Wink


Des questions importantes ? Sans aucun doute.
Malheureusement, je désespère d’arriver enfin à un passage clé en particulier. Je voudrais l’écrire maintenant Evil or Very Mad
Mais il ne faut pas. Les pièces ne sont pas en places. J'espère que la suite ne vous décevras pas.
En parlant de pièces, le brouillard s’est dissipé dans mon esprit, et j’aperçois enfin l’horizon de l’intrigue.
Ça est, je vois où je vais !
Le scénario devrait être mieux construit. (à moins d’erreurs de ma part)

Merci pour le commentaire et pour les encouragements. Ton « retard », qui n’en est pas un puisque tu ne me dois rien, Wink ne porte pas à conséquence car la suite n’est pas terminée.
A ce propos :

Aelita a enfin consentit à m’avouer où elle était passée > j’ai commencé à écrire le suite. Razz
*se prend une babouche dans la figure* Commencé ? Seulement ?
Aïe ! J’ai presque fini…
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Evana MessagePosté le: Sam 12 Déc 2009 19:14   Sujet du message: Répondre en citant  
Spectatrice


Inscrit le: 11 Fév 2009
Messages: 468
*Se gratte discrètement la gorge*
Ca faisait longtemps!
Tu me vois ravie de redécouvrir ton style que j'apprécie toujours. J'ai pas repéré de fautes particulières dans ce passage, peut-être parce que j'étais concentrée à chercher la signification du titre, que je n'ai d'ailleurs pas compris, malgré tes aimables explications. Trop compliqué pour un cerveau de blonde Razz

Par contre, quelque chose m'a étonnée...

Kinshii a écrit:
mon imagination fertile ne m'a pas trahie

J'avais cru comprendre que t'étais un mec Smile
Le COD devant le verbe, ça s'accorde!^^

Je ne t'en veux pas pour le choix d'écrire entre guillemets, d'ailleurs je t'approuve, puisque c'est censé être obligatoire (mais j'aime pas respecter les règles!)^^

PhilippeKadic => Si je n'ai pas été affectée par la date, c'est simplement que je l'ignorais. Vous m'avez posé une colle, là! Même moi, je ne peux pas tout savoir.

J'attends la suite (mais QUI est ce type?!) =)
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Meylie MessagePosté le: Jeu 17 Déc 2009 19:48   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 01 Déc 2009
Messages: 7
Localisation: Lyoko
C' est pas mal du tout. Moi je trouve qu' il ya pas mal d' action !Y' a une suite ?
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Kinshii MessagePosté le: Dim 03 Jan 2010 01:27   Sujet du message: 8-1 Révélation Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Alors, Il semble que ce soit à mon tour de m'excuser pour mon retard. Heureusement que je ne l'ai pas réprimandé, je me serais fait déchirer... deux mois de retard...
Je vous prie donc de bien vouloir excuser mon retard Razz
Vire le smiley, il casse tout.
Nan, j'aime bien moi.


J'ai déjà répondu à PhilippeKadic (Il y a si longtemps...) Ça devrait donc être relativement rapide. Sauf que... sauf que j'avais tenté d'éclaircir mes explications sur le sens du titre, mais je les aies égarées, alors Evana, il te faudra attendre un peu, désolé Neutral

Evana: Mais j'attends depuis bientôt trois mois !
Moi:


edit: J'ai retrouvé mes explications, en espérant que ce soit plus clair.
Spoiler


Evana a écrit:
J'avais cru comprendre que t'étais un mec

Où est le problème ? J'accorde le COD Quand ça me chante, et si je veux jouer en drop D, je désaccorde ma gratte et let's play Cool Namého !

Si tu trouves toute les fautes qui sont cachées dans le texte ci-dessous, ce sera déjà un bel exploit, inutile de t'acharner sur mes commentaires Razz

Faut aussi que je pense à lire ta fic...
Hé, t'as fini de laisser trainer tes post-it partout ?


Content que ma fic te plaise, Meylie.
Et... *roulement de tambour* ... Il y a une suite !
Chouette, envoie !
Non.
Comment ça, non ?
Non.
Pourquoi ce post alors ?
Ce n'est pas la suite, c'est une analepse (en partie du moins)
T'es obligé de prendre ce ton pour dire ça ?
Heu...

ça suffit tous les deux, c'est déjà pas évident de mener le projet sur lequel je bosse en ce moment et cette fic en même temps, alors si en plus je dois vous supporter...


Bien, il paraît que finalement, j'ai plus de deux lecteurs. (qu'est-ce qui vous prend de changer le nombre de joueur pendant la partie ?)
Je vais donc essayer de poster pour qu'il y ait à manger pour tout le monde, mais rêvez pas, vous n'aurez pas d'action aujourd'hui, au menu, c'est Black Holes and Revelations.
Eh oui, quand je suis inspirés par les Muses, je fais des jeux de mots pourris (mais justifiés).

__________


Révélations




Ulrich et Odd sortent enfin de l’ascenseur. Les autres les attendent déjà, Jérémie est assis dans son fauteuil, Yumi est adossée au mur et Aelita marche en rond, elle semble nerveuse.

Ulrich s’excuse :
« Désolé pour le retard, on a dû faire un crochet pour éviter Sissi.
- Bien, commence Jérémie, on peut y aller. »

Il se tourne vers Aelita.
« Nous aimerions savoir ce que Seven t’a raconté de si particulier sur Lyokô pour que tu effaces l’enregistrement de la discussion. »

Aelita soupire de lassitude.
« Je vais vous le dire, puisque vous y tenez tant, mais avant, sachez que ce n’est pas souhaitable que vous soyez au courant de ce qu’il m’a dit et que… »

Le regard éloquent de ses amis, bien décidés à en apprendre plus, interrompt Aelita qui soupire de nouveau puis se résigne :
« Très bien, voici comment ça s’est passé. »

La jeune fille tente de se remémorer la scène en détail et ferme les yeux dans un effort de concentration.


Aelita rouvre les paupières, encore éblouie par l’explosion du block qu’elle vient de détruire d’un champ de force.

Elle cherche Yumi du regard et l’aperçoit esquiver adroitement un revers de lance avant de riposter en envoyant son éventail vers Seven. Aelita se souvient soudain qu’elle a mieux à faire et se détourne du duel. Le chemin est libre et la gardienne se précipite à l’intérieur de la tour. Elle franchit la paroi de la tour comme on traverse un mur d’eau et avance au centre de la tour, activant sur son passage les cercles inscrits au sol. Elle a la grisante sensation que la gravité diminue au point de disparaître totalement. La jeune fille s’élève sans effort, s’abandonnant au courant ascendant qui la porte jusqu'à la plate-forme supérieure de la tour sur laquelle elle pose le pied avec la délicatesse d’une plume puis marche vers l’interface qui vient de s’ouvrir. La gardienne appose sa main dessus, s’identifiant ainsi et entrant par la même occasion la commande du « Code Lyokô ». Autour d’elle, les données gérées par la tour, libérées de son interaction, retournent se mêler aux flux d’informations qui transitent dans le monde virtuel.

Aelita sort de la tour, espérant que les autres s’en soient sortis sans problèmes, quand elle avise soudain Seven qui se dirige vers elle.

Elle forme un champ de force dans sa main droite et s’apprête à lui lancer mais retient son geste au dernier moment en le voyant planter sa lance dans la glace qui forme le sol du territoire. Trop d'informations contradictoires se bousculent dans sa tête. Elle se dit d'abord qu'elle ne peut pas tirer sur une personne désarmée, puis la seconde suivante, elle se demande pourquoi elle hésite, les rôles sont pourtant clairs. Seven est leur ennemi, et elle ne doit pas se laisser abuser par sa manœuvre, qui dissimule certainement un piège de la part de l'entité qui tire les ficelles, invisible derrière son théâtre et qui distrait les spectateurs que sont les Lyokô-guerriers en manipulant à sa guise les apparences.
Pourquoi est-elle là, à viser Seven ? Pourquoi ne cesse-t-il pas d'avancer ? La distance est idéale, Aelita déclenche son tir.

Loin de chercher à l’éviter Seven ouvre les bras et reçoit de plein fouet l'orbe dont l'énergie se dissipe dans son corps virtuel, l'enveloppant d'un halo scintillant. Le guerrier fléchit un genou sous les dégâts occasionnés par l'attaque de la gardienne.
Stupéfaite par sa réaction, Aelita attend que Seven se redresse, ce qu’il ne tarde pas à faire en même temps qu’il lance :
« Est-ce qu’on peux parler maintenant ? »

Devant l’absence de réponse de la jeune fille, restée interdite, il croit bon d’expliquer :
« Une seconde attaque suffira à me neutraliser, et la tour étant désactivée, je ne représente ni danger ni obstacle pour toi, donc j’aimerais que tu écoutes ce que j’ai à te dire. »

Pourquoi lève-t-elle à nouveau son bras ? A l'instant ou le champ de force quittait sa paume, Aelita avait réalisé l'absurdité de son geste, et avait espéré de toute ses forces manquer sa cible. Alors pourquoi quand elle devrait être soulagée, sent-elle la colère monter en elle ? Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Pourquoi s'estimait-elle trahie ? Et que venait-il de lui dire à l'instant ? Peu importe, ce n'est pas lui qui parle. Il est devant elle comme un inutile intermédiaire derrière lequel se cache leur ennemi. Une sphère scintillante se forme dans la main droite de la gardienne de Lyokô, tendue vers Seven. Est-ce qu'elle va répéter deux fois la même erreur, ou bien est-ce que l'erreur avait été de regretter son geste ?

Aelita projette son champ de force qui fuse en direction de Seven.

Ce dernier reste immobile tandis que la sphère d’énergie passe juste au-dessus de son épaule en frôlant sa tempe, et va percuter le manche de la lance fichée dans le sol, la détruisant dans une pluie de pixels.


Impatient, Odd interrompt Aelita :
« Alors, qu’est-ce qu’il voulait ? »


« Les clefs de Lyokô, répond Seven d’un ton assuré.
- Les clefs de Lyokô ? feint Aelita, je ne vois pas de quoi…
- S’il te plaît, c’est inutile. Je sais ce que sont les clefs de Lyokô, et je sais que c’est toi qui les détiens.
- Comment sais-tu cela ? Et pourquoi veux-tu ces clefs ?
- Quelle question ! Pour quitter Lyokô bien sûr. L’accès au réseau est restreint par ces clefs.
- Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
- Pourquoi ne la ferais-tu pas ? Tu sais comme moi que je n’ai pas ma place sur Lyokô. Je n’ai rien à faire ici, et le mieux est que je m’en aille.
- Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas te laisser partir, regrette Aelita.
- Alors on fait quoi ? S’emporte le guerrier. Je ne supporterais pas de devoir me considérer comme ton prisonnier.
- Je suis désolée, mais je ne peux pas, ce serait trop dangereux.
- Parce que la situation actuelle n’est pas dangereuse peut-être ? Tu veux que l’on continue à s’entretuer ? »

Aelita réfléchit un instant puis propose timidement.
« Pourquoi ne pas te battre à nos côtés ? Nous aurions sûrement une chance de l'emporter. Et rien ne te retiens du côté de Xana, il s’est servi de toi depuis le début. »

Seven secoue tristement la tête.
« Je ne ferais pas ça. Même si j’oubliais nos différends, le fait est que c’est vous qui détenez les clefs de Lyokô. La victoire ne vaut pas qu’on lui sacrifie ce pour quoi l’on se bat. Je ne me rangerais pas du côté de ceux qui me refusent ma liberté. »

Aelita voudrait lui dire qu’elle ne peut pas lui donner ses clefs, que le risque encouru serait bien trop grand. Elle voudrait lui donner les raisons qui lui interdisent ce choix, lui expliquer qu’ils n’ont aucune garantie de sa bonne foi, que Xana en profiterait pour tenter de s’échapper de Lyokô, mais à quoi bon ? Seven n’est pas concerné par leurs problèmes. Leur combat contre Xana n’est pas le sien.
Il est enfermé sur Lyokô comme elle l’était elle-même avant que Jérémie ne parvienne la matérialise. A ceci près qu’elle est la gardienne de ce monde virtuel, elle a un rôle à jouer ici, contrairement à Seven qui est là on ne sait comment, mais qui n’a pas sa place sur Lyokô. Elle n’aurait jamais pensée être la gardienne d’une prison. Autre différence d’importance ; Si Aelita attendait sa liberté de Jérémie, Seven lui, a les clefs de sa cage à portée de main.

Seven conclut du silence de la jeune fille que tout à été dit.
« Attendez-vous à me trouver sur votre chemin. Je ne renoncerais pas à ma liberté. »

Il tourne le dos à Aelita et commence à s’éloigner, quand la jeune fille le rappelle
« Seven ! »

Il se retourne.

« Pourquoi ne pas tenter de t’emparer maintenant des clefs de Lyokô ? »

Il revient sur ses pas, s’arrêtant à une longueur de bras de la jeune fille qui ne peut s‘empêcher d‘éprouver une légère appréhension.
« Disons, que je vous accorde un délai de réflexion, même si je ne me fait pas d’illusions.
- Merci.
- Ne me remercie pas Aelita, nous sommes ennemis.
- C’est un beau gâchis, répond Aelita, navrée.
- Je suis désolé, ni vous ni moi n’y pouvons rien. »



Des spectateurs ? Non, nous sommes des marionnettes nous aussi.


Ils reviennent à la réalité, un peu troublés par le récit d’Aelita.
Mais Jérémie ne laisse pas le temps au silence de s’installer.

« Je ne comprends pas pourquoi tu as refusé de nous en parler dès le début.
- Pour plusieurs raisons, explique la jeune fille aux cheveux roses. D’abord parce qu’il n’y avait rien d’urgent, ensuite parce que j’avais besoin de prendre du recul pour faire le point. Jamais je ne m’étais sentie aussi mal qu’en face de lui à ce moment là. J’avais l’impression d’être littéralement écrasée. Je pouvais lui donner ce qu’il me demandait, mais je ne l’ai pas fait et je ne peux m’empêcher de le regretter. Et puis j‘avais surtout peur que vous me reprochiez mon choix, avoue Aelita en baissant les yeux.
- Tu as agi comme il fallait, tente maladroitement de la réconforter Jérémie. Il aurait été bien trop risqué de lui donner les clefs de Lyokô. Et c’est exclu tant que nous n’en saurons pas plus. Car même si ce que tu viens de nous dire laisse penser que Seven est un franc-tireur, nous ne sommes pas certain qu’il n’est pas juste un pantin manipulé par Xana.
- Attends, Jérémie, l’interrompt Odd. Xana est mort, non ? C'est ce que Seven a dit dans le cinquième territoire.
- Oui, a priori, Xana est définitivement anéanti, confirme le jeune homme. Nous avons bel et bien affaire à un nouvel ennemi.
- Dans ce cas, il faudrait peut-être songer à trouver un nom à notre ennemi et enterrer Xana pour de bon, suggère Yumi.
- Je ne vois pas trop ce que cela change, intervient Ulrich. Xana ou autre, c'est la même chose pour nous.
- La différence, expose la gardienne du monde virtuel, c’est que l’entité nouvellement arrivée ne peux pas s’échapper du supercalculateur. Pour le moment en tout cas.
- C’est plutôt une bonne chose pour nous, non ? émet Odd.
- A première vue oui, concède-t-elle. Mais si cette entité n’est pas venue du réseau, c’est qu’elle était dans le supercalculateur depuis le début. »

Jérémie, qui s’était plongé dans sa réflexion, revient à la discussion et leur fait part de l’hypothèse suivante

« Cette nouvelle intelligence artificielle pourrait être issue des programmes que Franz Hopper avait mis au point alors qu’il concevait Xana, des ébauches en quelque sorte, des brouillons. En fouillant dans les disques de stockage du supercalculateur, j’ai trouvé la trace de programmes multi-agents inachevés, explique le génie. Mais d’après leur description, je pense qu’aucun de ces programmes n’était en état d‘être exécutés, et encore moins en mesure de se développer d’eux-mêmes. C'est ce qui réfute mon hypothèse, Hopper avait prit la précaution de désassembler, entre guillemets, les programmes avant de les stocker donc l’un d’eux n’a pas pu se réveiller seul et je ne vois toujours pas comment une nouvelle entité a pu atterrir dans le supercalculateur.
- Tu veux dire qu’il y a des bébés Xana dans le supercalculateur ? Interroge Odd, amusé par l’idée.
- Ben, ce serait plutôt des ancêtres de Xana pour être précis. A chaque fois qu’il dotait son programme de nouveaux attributs, Franz Hopper faisait une sauvegarde de la version précédente, au cas où ses upgrades lèseraient l’intégrité des algorithmes et provoquerait une défaillance du programme.
- Ils sont accessibles, ces programmes ? demande Aelita curieuse. On pourrait certainement en apprendre beaucoup sur notre ennemi, ancien ou actuel.
- Tu penses bien que j’ai cherché à les étudier, répond le génie. Mais Pour qu’ils ne tombent pas en de mauvaises mains, Franz Hopper les a isolé dans une partition sécurisée du disque.
- Ce serait bien la première fois qu’un mot de passe te fait reculer, relève Ulrich, une pointe de moquerie dans la voix.
- Hé, c’est Hopper qui a conçu cette sécurité, se défend Jérémie. Ce n’est pas une combinaison de quatre chiffres. Il est impossible de contourner le pare-feu, et la physique quantique garantie la confidentialité des informations relatives au code. La clé est codée en particules quantiques, dont une des propriétés est de changer de valeur quand elles sont observées. Bref, sans le mot de passe, il n’y a aucun moyen de franchir cette sécurité.
- Et, est-ce qu'on peut détruire ces données ? s'enquiert Yumi.
- Non, répond Jérémie surpris par la question. Mais ces données peuvent nous renseigner sur beaucoup de chose, et je ne crois pas que ce serait une bonne idée de...
- Réfléchis deux minutes, Jérémie, s'exclame la jeune fille avec emportement. Si ces données représentaient un danger quelconque pour cette entité et qu'elle pouvait les détruire, tu ne crois pas qu'elle l'aurait fait ? »

« Eh bien, pense Jérémie, vive les copains. »
Entre Ulrich qui refuse catégoriquement l'idée d'une entente avec Seven, et Yumi qui veut se débarrasser de tout ce peut avoir attrait à Xana, des dissensions commençait à se faire ressentir. Jérémie allait devoir agir avec tact s'il ne voulait pas rebuter ses amis et risquer de détruire la cohésion du groupe.

Le jugement de Yumi avait beau être largement subjectif, il n'en restait pas moins exact. Un coffre fort comme celui mit au point par Hopper était en général plus facile à détruire qu'à ouvrir, et si l'entité n'avait pas intérêt à ce qu'ils libèrent ces données, elle les aurait certainement supprimées. Mais Jérémie ne pouvait se résoudre à détruire une telle source d'information relatives à la conception de programmes multi-agents. Informations qui leur seraient certainement précieuses pour lutter plus efficacement contre leur ennemi.

Soucieux de faire retomber la tension qui allait s'amplifiant dans la pièce, Jérémie enchaîne :
« Mais rien que la description des programmes m’a apporté pas mal d’informations. Par exemple, je sais d’où vient le nom de notre ancien ennemi, ce cher feu Xana. »

Le garçon savoure son effet, amusé par l’expression de curiosité intense qui s’est dessinée sur le visage de ses amis.
« Xana est un acronyme, et le sigle se lit X.A.N.A. La première lettre est en fait le numéro de la version du programme, de manière à savoir du premier coup d’œil à quel version du programme on a affaire. Je l'ai déduit du nom des autres programmes. Seules les premières lettres des noms changeaient et le suffixe A.N.A restait constant d'un programme à l'autre.
- Et ce suffixe « A.N.A. » Qu'est-ce qu'il signifie ? demande Aelita intriguée au plus haut point.
- Je ne sais pas, reconnaît le génie. Sans le nom entier, impossible d'en être certain. J'ai cherché des significations à cet acronyme sans être convaincu. Pour savoir comment Hopper a nommé son programme, il faudrait savoir exactement pourquoi il l'a conçu. »

Une profonde déception s'empare des adolescents qui pensaient découvrir enfin le mystère du nom de leur ennemi, après toutes ces années de luttes achevées par leur victoire. Une victoire sérieusement assombrie par l'émergence de cette nouvelle entité et des ténèbres qui l'enveloppaient.


Alors que tous acceptent ce fait, leur espoir est brusquement ravivé par Odd qui s'écrit
« Je sais ! »

Tout les regards convergent vers le garçon qui poursuit de son ton enjoué
« On n’a qu’à l’appeler Z.E.N.A !
- Qui ça ?
- Ben l’entité nouvellement arrivée, précise le garçon sans comprendre la désillusion qui se peint sur les visage de ses amis.
- Et on peux savoir pourquoi ce nom là plutôt qu’un autre ? demande Ulrich. Et qu’est-ce que ça veut dire Z.E.N.A ?
- Ça veut dire : Z, Entité Nouvellement Arrivée ! répond Odd fièrement.
- Eh bien, t'es allé chercher ça loin, ironise Yumi. Et le Z, ça signifie quoi ?
- Ben le Z, c’est le numéro du programme, pour différencier les versions, quoi. Xana porte la lettre X, donc il est logique que la dernière version soit la numéro Z.
- Odd, tu oublies qu’il y a le Y entre X et Z, énonce Jérémie sur un ton faussement docte.
- Je sais ça, mais le numéro Y, c’est Seven. On l’a rencontré avant Zena.
- Mais Odd, intervient Aelita « Zena », comme tu as décidé de l’appeler, était là avant Seven.
- Ben, pas forcément, intervient Jérémie. Ça nous ramène à l'hypothèse du franc-tireur.
- Comment ça ? Demande Yumi intriguée. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de franc-tireur ?
- Eh bien si ça se trouve, explique le garçon en replaçant ses lunettes, Seven n’a rien à voir avec Xana, ou Zena comme vous avez décidé de l'appeler.
- Mais il l’a contrôlé ! proteste Odd.
- Oui, confirme Jérémie, une fois, comme il a déjà contrôlé Aelita ou William.
- Mais, si Seven n’est pas du côté de Zena, pourquoi défendait-il les tours activée par Zena ? objecte la japonaise.
- En fait, rien ne me confirme que ce soit bien Zena qui ait activé ces tours, précise Jérémie. Le halo des tours était rouge mais ça ne prouve rien. D'ailleurs, nous pensions que c'était Xana alors qu'il s'agissait d'une nouvelle entité, que ce soit Zena ou Seven. J’en avais déduit que c’était Zena qui était à l'origine de l'activation des tours simplement parce que je ne voyais pas d’autres solutions.
- Tu veux dire que c’est Seven qui aurait activé les tours à son profit et que c’est lui qui dirigeait les monstres de Lyokô ? Mais pour quel motif aurait-il agit ainsi ? Quel intérêt aurait Seven à activer une tour ?
- Je dois encore le découvrir, reconnait le génie. Mais rien n'est certain, ce n'est qu'une hypothèse de plus.
- J'ai l'impression qu'on ne fait que ça, émettre des hypothèses, remarque Ulrich avec amertume.
- C'est vrai qu'on patauge un peu, accorde Odd avec jovialité, mais maintenant, on sait qu'on patauge dans la semoule, parce que jusqu'alors, on savait pas trop dans quoi on patinait.
- On n'a pas les moyens de confirmer ou d'infirmer nos hypothèses, ajoute Jérémie désabusé, alors... »
- Je ne pense pas que Seven n'active les tours lui-même. Il lui faudrait les clef de Lyokô pour ça.
- J'ai bien réussit moi, s'étonne Jérémie. Et puis Xana pouvait activer les tours alors qu'il ne possédait pas les clefs de Lyokô.
- C'est différent, explique la gardienne de Lyokô. Tu étais au commandes du supercalculateur. Quant à Seven, il n'est pas sur le même plan qu'un programme comme Xana ou Zena. En tant qu'avatar, il lui faut des droits pour pouvoir interagir avec le monde virtuel. »

Jérémie acquiesce d'un hochement de tête. Cela fait longtemps qu'il s'est rendu compte que les possibilités d'Ulrich, Odd et Yumi sur Lyokô sont bien plus restreintes que celles d'Aelita. L'os c'est qu'il a du mal a accepter le fait que Seven soit bel et bien un avatar.

__________


J'ai essayé de répondre un peu dans l'urgence, alors l'orthographe en a certainement prit un sacré coup. Désolé par avance. (me jetez pas au feu tout de suite, je me suis quand même relu, mais si ça suffisait, ça se saurait...)

Si certains déplorent le peu de quantité publiée aujourd'hui, qu'il apprennent que le plaisir provoqué par le soulagement est proportionnel à l'attente endurée. (j'ai inscrit ce message empreint d'une sagesse profonde sur les murs des toilettes de mon bahut.)
Donc peu importe la quantité...

On termine sur une note d'espoir, la suite mettra moins de temps à arriver Razz

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Dernière édition par Kinshii le Mar 23 Fév 2010 22:00; édité 7 fois
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PhilippeKadic MessagePosté le: Dim 24 Jan 2010 13:18   Sujet du message: Répondre en citant  
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Eh mais c'est que je suis en retard moi ! Quelle surprise, hein ? Rolling Eyes

Bon plus sérieusement, je te confirme que la grammaire, la conjugaison et l'orthographe en ont pris un coup. Mais l'intrigue est très intéressante et les quelques révélations laissent augurer du meilleur. Alors côté corrections, c'est un peu massif... Désolé. Les erreurs sont soulignées et corrigées après la double flèche.

" Nous aimerions savoir ce que Seven t'as raconté => a => pour rappel, Seven est le sujet. Le pronom personnel t' n'occupe que la fonction de complément d'objet indirect et par conséquent n'influence pas la conjugaison du verbe, même si j'avoue que c'est tentant.
" où elle prend pied " => je ne connaissais pas cette expression et il m'a fallu faire des recherches. Apparement, elle s'utilise davantage pour les objets mais vu ta comparaison avec une plume, pourquoi pas ?
" Trop d'indormations contradictoire " => contradictoires
" en même temps qu'il lança " => il manque les deux points d'introduction du discours direct
" croit bon d'expliquer " => idem
"Odd interrompt Aelita " => idem => les fautes d'attention sont fatales ^^
" répond Seven " => d'après le contexte, j'utiliserais davantage le verbe "continuer" parce qu'en l'état, on a l'impression que Seven répond à Odd (à moins que ce ne soit un trait d'humour)
" il s'est servit de toi depuis le début " => servi => ne pas confondre la 3° PS du passé simple et le participe passé (ça m'arrive aussi ^^)
" même si j'oubliais nos différents " => différends => "différent" est un adjectif alors que "différend" est un nom commun.
" le fait est que c'est vous détenez " => c'est vous qui détenez ou vous détenez
" tout a été dit " => il manque le point
" tu as agit comme il fallait tente maladroitement " => agi et une 'tite virgule entre fallait et tente
" C'aurait été prendre " => Il manque la cédille... Mais je trouve que ça fait moche cette ellision... "Cela" sonnerait mieux.
" si cette entité n'est pas venu => venue
" qui a conçut " => conçu
" tu ne croit pas => crois => on en a pendu pour moins que ça Wink
" Jérémie enchaine " => il manque les deux points d'introduction du discours direct.
" pourquoi il l'a conçut " => conçu et il manque les guillemets de fermeture du discours direct
" des ténèbres qui l'enveloppait " => enveloppaient => le pronom relatif "qui", anétcédent de "ténèbres", est le sujet d'envelopper dans cette relative.
" qu'est-ce que ça veux dire " => "veut"
" t'es allé cherché " => chercher
" se soit Zena " => ce
" J'en avait déduit => avais
" pour son profit " => alors là, j'hésite... Je jetterais un oeil au Robert de la Langue Française de ma Fac parce que je ne trouve rien sur Internet mais il me semblait que l'expression exacte était "à son profit"
" monstres de lyokô " => Lyokô

Voilà pour les corrections. Cela m'a permis de réviser un peu ma grammaire et ma conjugaison ^^

Côté histoire, j'aime beaucoup le fond de ton récit : l'explication partielle du sigle de X.A.N.A, la tension dans le groupe (je ne t'accuse pas de plagiat mais la proximité avec certaines phrases de ma fic' m'a fait sourire... On verra si tu mets toi aussi l'intégrité du groupe en péril.), les nombreuses questions bien amenées, le personnage de Seven que je trouve vraiment intéressant (notamment lorsqu'il se laisse tirer dessus avec sang froid...). Bref, tu l'as compris, ta trame et ton style d'écriture sont toujours accrocheurs.

Petit grief tout de même concernant l'analepse (flashback littéraire) que j'aurais bien vu, mais ça n'engage que moi, racontée à la première personne par Aelita (un peu comme dans Gil Blas de Santillane si tu connais).

En tout cas, tu as vraiment des idées intéressantes et j'attends avec impatience de voir ce que donnera le développement de tout ça.

Bon courage pour la suite donc !

Vivement la seconde partie du chapitre ^^ (puisque si j'ai bien compris ce que tu m'as dit par MP, ceci n'est que la moitié du chapitre... Et après, on me dit que mes chapitres sont longs Razz )
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Kinshii MessagePosté le: Ven 29 Jan 2010 18:40   Sujet du message: 8-1 Révélations Répondre en citant  
 


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Argh ! Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi désastreux.
Citation:
Alors côté corrections, c'est un peu massif... Désolé.

Massif ? Tu peux le dire ! (Tu m'étonnes qu'Evana n'était pas pressée de se montrer...) Par contre, ce serait plutôt à moi de m'excuser... J'y réfléchirais donc et je vous réponds demain Very Happy


Je cache le commentaire de la correction.
Spoiler

Score : 18 fautes indiscutables Neutral Voilà qui va bigrement faire s'envoler ma moyenne Rolling Eyes
Et merci pour la correction PhilippeKadic ^^


Pour l'explication du sigle de Xana, j'en avais besoin pour donner un semblant de logique au nom de cette nouvelle entité. Et cela me permet aussi de vous faire savoir que je connais la signification des trois dernières lettres, et que cette "révélation" sera faite plus tard... Smile

Mettre l'intégrité du groupe en péril ? Non, je me contente de la remettre en question... pour l'instant.

Huissier, prenez note : Le Sieur PhilippeKadic remet en question la narration de l'auteur - moi-même - sous allégations inconnues car non évoquées par lui, et faisant référence à une oeuvre obscure, certainement de caractère a..

Là encore, je cache la suite.

Spoiler

Effectivement, ce n'était là que la première moitié de la partie 1 de l'épisode 8 Very Happy
La seconde moitié me faisant bien trop peur pour que je la publie avec l'allégresse insouciante provoqué par l'euphorie due au fait que je sois content d'être heureux Rolling Eyes

Non, en fait, je voulais éviter que vous ne saturiez. J'ai essayé d'alléger, de présenter ça sous forme de dialogue, mais même ainsi, je pense que douze pages d'un coup sans plus d'action qu'un épisode de Derrick, ça aurait fait beaucoup pour vous ^^

Mais maintenant que PhilippeKadic m'a rendu la main, je peux la poster. A vous de me dire.

__________


Odd repense aux toutes premières paroles de Seven. Il est le seul avec Ulrich à savoir avec certitude que Seven ne peut pas activer de tours. Sinon, il ne se serait pas étonné du fait qu'Aelita entre dans la tour activée. Non, ce type était aussi paumé qu'eux dans l'histoire.

Yumi prend la parole pour interpeller son amie.
« Et Seven ne t'a pas dit qui il était ?
- Il ne le sait pas lui-même, répond Aelita. Ses premiers souvenirs datent de quelques jours avant notre arrivé sur Lyokô, à la rentrée.
- Donc Zena a effacé sa mémoire, de même que Xana l’avait fait pour Aelita, déduit Jérémie.
- En supposant qu’il en ait une, objecte Odd. C’est peut-être un monstre que Xana a fabriqué, comme les krabes ou les kankrelats. »

« Comparer Seven à un kankrelat, c’est bien une idée d'Odd ça, » pense Aelita.

La jeune fille aux cheveux roses rejette l’hypothèse de son ami.
« Seven est un avatar.
- Comment peux-tu en être certaine ? demande Jérémie toujours sceptique.
- Je suis sûre que c'est un avatar, exactement comme nous lorsque nous sommes sur Lyokô.
- Et où va-t-il dans ce cas quand il est dévirtualisé ? interroge Ulrich.
- Il m’a dit n’avoir aucun souvenir de la Terre, leur apprend Aelita. Les seuls événements dont il se souvienne sont ceux qui ont eu lieu sur Lyokô. D'ailleurs, il n'a pas conscience d'avoir un autre corps que l'enveloppe virtuelle de son avatar.
- En fait il n’a pas de mémoire, s’exclame Odd. En tout cas, pas plus qu’un poisson rouge. Et à mon avis, il doit se rematérialiser dans un bocal, ajoute-t-il, content de sa blague.
- Détrompe-toi Odd, le contredit Aelita. Il a bien une mémoire et elle est sa raison d’être… Pour l’instant. »

Le garçon abandonne le cours de la conversation pour s’engager sur les chemins tortueux de son imagination. Finalement cette histoire de bocal n’est pas si stupide qu’il ne le pensait au premier abord. Car il y a véritablement des bocaux sur Lyokô. Odd ignore si ses amis ont fait le rapprochement, mais les tubes du cinquième territoire sont bel et bien des bocaux. Mais il manque quelque chose à l’intérieur, pour en faire de vrais bocaux. Il manque des poissons qui nagent dedans. Soudain, la lumière se fait dans l’esprit d’Odd. Qui nagent, c’est la solution.

« Je sais ! s’exclame-t-il en faisant sursauter Jérémie.
- Quoi, qu’est-ce que tu sais ?
- Je sais où j’ai déjà vu les tube de la salle du cinquième territoire, celle où l'on s’est fait dévirtualisés. Ça fait un moment que ça me trotte dans la tête, j’étais sûr de les avoir déjà vu quelque part et …
- Abrège, ordonne Ulrich, impatient.
- En Sibérie !
- Hein ?
- Oui, c’était quasiment les mêmes que ceux qui se trouvaient dans le laboratoire où l’on s’est translaté en Sibérie. Il y avait des cerveaux qui nageaient dedans. Seven doit se rematérialiser dans les tubes du cinquième territoire.
- Mais ça n’a pas de sens, proteste Jérémie. On ne peut pas se transférer sur Lyokô sous forme humaine. Il est impossible que le vrai Seven se matérialise dans les tubes du cinquième territoire lorsqu’il est dévirtualisé.
- Et si des tubes semblables se trouvaient sur Terre, Seven pourrait se rematérialiser dedans, propose Odd, convaincu que son explication est la bonne. Si les tubes peuvent contenir un cerveau, il peuvent sûrement aussi contenir un corps entier.
- Ce serait techniquement possible, concède Jérémie. Mais si des containers sur terre étaient reliés à Lyokô, je le saurais. De plus, je vous ai déjà dit qu'aucun flux de données n'est sortit de Lyokô au moment de la dévirtualisation de Seven. Cette hypothèse ne tient pas la route. Une telle quantité d'information ne peut pas passer inaperçu. Au contraire, les relevés de l'historique de l'utilisation des processeurs montrent que l'activité du supercalculateur a légèrement diminuée du fait qu'il avait un avatar de moins à gérer.
- Donc Seven est bien lié au supercalculateur, relève Yumi. Si c'était une de tes histoires de physique quantique et de manœuvre depuis le réseau, il n'y aurait eu aucune différence, non ? »

Jérémie met du temps à répondre, surpris par les paroles de la jeune Japonaise.
« Ben non, je pense que tu as raison. A priori, si Seven opérait à partir du réseau, ce ne serait pas le supercalculateur qui gèrerait son avatar. Bien, je crois qu'on peut éliminer cette hypothèse...
- Ça fait plaisir de voir qu'on avance, lance Ulrich d'un ton narquois.
- Ouais, surenchérit Jérémie, un petit pas en avant qui nous enfonce un peu plus dans les ténèbres.
- Ce que vous êtes négatifs les garçons, rétorque Yumi amusée. On sait maintenant que Seven se trouve sur Lyokô, et qu’il ne le quitte pas.
- Dans ce cas, Seven se rematérialise dans les bocaux qui sont sur Lyokô, ceux du cinquième territoire, s'obstine Odd pour le plus grand agacement de Jérémie.
- Je viens de te dire que Lyokô est un monde virtuel, réplique le génie en appuyant ce dernier mot. Un corps humain ne peut pas s'y transférer. C'est pour cette raison que vous utilisez des avatars, et c'est pour cette raison que Seven ne peut pas se rematérialiser sur Lyokô.
- Eh bien Seven ne se rematérialise pas et puis c'est tout, rétorque Odd d'un ton buté. »

Un silence accueille cette dernière déclaration. Jérémie cherche la faille du raisonnement de son ami. Il ne la trouve pas.

Depuis le début, combien de fois a-t-il lancé la procédure de virtualisation ? Il ne saurait pas le dire. C'était devenu tellement répétitif, qu'il faisait ça machinalement. Dans l'immédiat, il ne saurait même pas dire sur quelles touches il appuyait. Quand il se trouvait devant son clavier, ses doigts allaient chercher les touches naturellement, avec un automatisme parfaitement huilé par les répétitions. Il savait comment rematérialiser quelqu'un, il l'avait déjà fait. Une dizaine de fois peut-être. Mais dans la quasi-totalité des cas, il n'avait pas à intervenir. La procédure n'était pas manuelle, elle était automatiquement prise en charge par le supercalculateur.
Dévirtualisation, rematérialisation.
C'était la simplicité même. On était dévirtualisé sur Lyokô, on se rematérialisait sur Terre. La similitude était tellement grande qu'il leur arrivait de faire des confusions quand ils en parlaient. Toute dévirtualisation impliquait ensuite la rematérialisation. Alors pourquoi aurait-il entrevu, ne serait-ce qu'un instant, que quelqu'un puisse se dévirtualiser sans se rematérialiser ? C'était d'une telle absurdité.
Pourtant, une absurdité qui explique les faits avec autant d'évidence que celle-ci n'est pas loin d'être la vérité. La question était donc : comment admettre cette vérité ?

Etonné du silence de Jérémie, Odd Poursuit :
« Ben quoi, William se dévirtualisait bien sans se rematérialiser lui. Pourquoi Seven ne pourrait-il pas faire pareil ? »

Jérémie sourit intérieurement. Ainsi, c'était en faisant référence à William que Odd avait émis cette idée. Oui, il aurait dû y penser tout de suite. Là où Odd faisait fausse route, c'est que William ne se dévirtualisait pas. Jérémie se souvenait qu'Aelita lui avait posé la question l'année dernière, quand ils combattaient Xana après qu'il se soit enfui du supercalculateur. Elle venait d'abattre William alors qu'il tentait de détruire leur vaisseau, le Skidbladnir, et la jeune fille en éprouvait un fort sentiment de culpabilité.


« Jérémie, que devient William quand il est dévirtualisé ? » Demanda Aelita, le regard perdu dans la vague, bien au-delà des carreaux de la fenêtre de la chambre du garçon.
Le jeune homme ferma le logiciel sur lequel il travaillait en songeant qu'il allait mettre des heures avant de retrouver la suite de la ligne qu'il avait commencé à programmer, mais ce qui comptait pour le moment c'était le désarroi qui altérait la voix de son amie. Il abandonna sa chaise pour aller s'asseoir sur son lit à côté de la jeune fille.
« D'après ce que j'ai pu voir depuis mes écrans, il ne se dévirtualise pas, en tout cas, pas comme vous. »

Elle se détourna de la fenêtre pour porter son regard sur lui. C'était déjà un début.
« En fait, son avatar se détruit complètement. »

Jérémie sentit le frisson qui parcourut Aelita et s'empressa de poursuivre :
« Votre avatar se décompose quand il est trop endommagé, afin de ne pas risquer de mettre en danger l'intégrité de votre séquence ADN et de léser votre esprit. Dans votre cas, ces informations qui sont contenues dans l'enveloppe de votre avatar sont redirigées vers le programme de matérialisation des scanners, et elles réintègrent votre corps. Dans le cas de William, Xana a extrait l'ADN de son avatar, certainement lors de sa chute dans la mer numérique, et il a copié les données de son enveloppe virtuelle, en lui apportant d'ailleurs quelques modifications. Si Xana s'est donné tout ce mal, c'est pour recréer l'avatar à volonté. Quand l'avatar de William est détruit, Xana reprogramme une enveloppe virtuelle grâce à son code génétique et il y insère l'esprit de William qu'il contrôle.
- C'est parce qu'il se détruit que son avatar se consume au lieu de se désagréger en pixels ? interrogea Aelita.
- Oui, répondit le garçon soulagé que la jeune fille sorte enfin de ses sombres pensées. C'est aussi pour cette raison qu'il est plus résistant que vous, Xana pousse l'enveloppe corporelle jusqu'à son extrême limite.
- Et ce n'est pas dangereux pour William ? Je veux dire, le fait que son avatar se détruise complètement... Son ADN ne risque pas d'être endommagé ?
- William est moins en danger que nous pour l'instant, la rassura le jeune homme. Xana a besoin de lui pour nous combattre. Il prendra toutes les précautions pour que l'ADN de William reste intact.
- Et... et son esprit ? Xana n'a pas besoin de l'esprit de William, au contraire. Souviens-toi quand il avait prit le contrôle de l'enveloppe corporelle d'Ulrich.
- Eh, bien dans l'absolu tu as raison, Xana peut manipuler un avatar vide. Mais en pratique, ce n'est pas du tout une bonne chose pour lui. Cette forme ne lui est pas du tout adaptée, et en s'incarnant dans un avatar, Xana perd beaucoup de sa puissance. Par exemple, il ne peut pas activer de tour quand il se trouve dans un avatar, alors que cela lui est possible s'il contrôle à distance l'avatar, et je pense que c'est également plus confortable pour lui. De plus, je ne sais pas exactement ce qu'il se passerait si nous réussissions à le dévirtualiser, mais je crois qu'il serait éjecté de l'enveloppe virtuelle comme ce fut le cas avec celle d'Ulrich, et Xana perdrait alors définitivement le contrôle de cet avatar. Non, je ne pense pas que Xana n'élimine l'esprit de William... A moins d'une erreur tactique de notre part, ajouta le garçon. »

Cette dernière remarque ne soulevant aucune réaction chez son amie, Jérémie crut devoir s'expliquer.
« On ne peut pas se permettre de tenter de récupérer William si l'on n'est pas sûr de nous, car Xana préfèrera le détruire plutôt que de l'abandonner.
- Comment on va sortir William de là ? C'est de notre faute s'il est prisonnier de Xana... De ma faute, ajouta-t-elle dans un souffle. »

Elle ramena sa jambe droite vers elle et posa son menton sur son genou, fixant le sol de la petite pièce.
Jérémie voulait lui dire qu'elle n'était pas responsable, que personne n'était responsable, et que William connaissait les risques, il les avait acceptés en se rendant sur Lyokô de son propre chef. C'était inutile, cela ne changerait rien aux faits. Il le lui dit quand même.

Il lui parla encore. De Xana, du Skid, de son père qu'ils retrouveraient grâce à ce vaisseau. Il ne pouvait pas s'arrêter de parler. Il avait bien trop peur du silence qui s'installerait s'il se taisait.

Sentant une foule d'informations contradictoires se bousculer dans sa tête, le garçon essaya d'attraper au vol les plus sensées d'entre elles. Echec critique. Une phrase s'imposa dans son esprit, effaçant toute les autres.

« Il est parfois sensé d'être insensé. »

Jérémie posa sa main sur celle d'Aelita et chercha des yeux son regard sous les mèches roses qui entouraient le visage de la jeune fille. Elle releva enfin la tête vers lui et leurs regards se croisèrent, au plus grand trouble de Jérémie qui chercha désespérément quelque chose à dire.
« Cela prendra du temps, mais je le ramènerai, je te le promets. »

Et maintenant ? Son visage était terriblement près de celui d'Aelita. Trop près, beaucoup trop près. Impossible de savoir si c'était lui qui s'approchait d'Aelita, ou si c'était elle qui se penchait vers lui. A moins qu'il ne s'agisse d'une illusion d'optique ?


« Jérémie ! »


Envolé le visage d’Aelita dans le contre-jour de la fenêtre. Les murs froids du laboratoire, tapissés de tôles ne comportent aucune fenêtre.


C'était Odd qui venait de le ramener brutalement à la réalité. Son ami avait interprété son silence comme un aveu et il attendait maintenant que le génie lui donne raison de manière explicite.

Cachant son embarras de son mieux, le garçon expliqua brièvement à Odd en quoi il se trompait et comment l'avatar de William se détruisait au lieu que leur camarade ne soit dévirtualisé.

« Pourquoi est-ce que tu ne nous l'avais jamais dit ? lance Odd sur un ton de reproche.
- Eh, vous n'étiez pas particulièrement intéressés par la physique quantique à l'époque, se défend le garçon. »

Yumi, qui voit la conversation se disperser recentre la discussion sur son sujet initial.
« Bon, William ne se dévirtualisait pas, mais ça ne prouve pas que c'est impossible. Est-ce qu’on peut oui ou non, se dévirtualiser sans se rematérialiser ensuite ?
- Ben peut-être que oui, reconnaît Jérémie. Ca expliquerait d'ailleurs pas mal de choses, même si cela soulève en même temps plusieurs questions.
- Comme ? »

Le génie du groupe soupire cherchant par où débuter son explication. Comment pouvait-il leur exposer la façon dont un avatar pouvait se dévirtualiser sans se rematérialiser alors que lui-même ne se l’expliquait pas ?
« Bien, on va commencer par le commencement. Vous savez ce qu’est un avatar ?
- Moi m’sieur, répondit Odd en levant la main. C‘est une copie virtuelle de notre corps.
- Oui. L’enveloppe de l’avatar est construite d'après votre morphologie, qui est analysée, traduite et reproduite numériquement. Elle constitue le corps votre avatar. Quand cette enveloppe est trop endommagée, l'avatar se dévirtualise.
- Et comment on se retrouve dans notre avatar ? Questionne Odd. Comment on passe du scanner à Lyokô ?
- Les scanners analysent aussi le fonctionnement de votre cerveau, dont l'ensemble des flux nerveux constitue votre esprit ou votre conscience, et ils transcrivent les impulsions électriques des neurones en langage quantique avant de transférer ces informations dans un programme qui est ensuite placé dans votre avatar. C'est pour ça qu'un tir à la tête est fatal pour votre avatar, et peut même être dangereux pour votre esprit.
- Attends Jérémie, tu veux dire qu'on peut se faire tuer par un laser ? s'exclame Yumi interdite.
- Non, la rassure le garçon, l'avatar est dévirtualisé avant et votre esprit est pris en charge par les programmes de rematérialisation des scanners avant regagner votre corps sans avoir subi le moindre dommage. Mais si par exemple les programmes des scanners étaient endommagés, votre esprit serait vulnérable une fois votre avatar détruit.
- Tu dis que notre esprit est stocké dans un programme, reprend Ulrich. Donc pourquoi Xana, non Zena ne pourrait-il pas programmer un esprit ?
- Parce que ce n'est pas votre esprit qui est converti en programme, il est simplement inséré dans un programme que tu peux comparer à un crâne virtuel. Mais l'esprit nait des impulsions imprimées aux particules quantiques par les messages électriques transmis au niveau des synapses des neurones. Et ça, il est impossible de le programmer. C'est ce qui vous différencie d'une intelligence artificielle comme Xana. On ne peut pas programmer l'ensemble des interactions entre neurones. »

Aelita qui vient d'entrevoir la réalité lâche d'une voix désincarnée :
« Sauf si l'on a un cerveau sous la main et plusieurs dizaines de supercalculateurs, n'est-ce pas Jérémie ? »

Après un long silence, le jeune homme acquiesce enfin.
« Oui, si l'on peut étudier le fonctionnement d'un cerveau avec des moyens suffisants, il est peut-être possible de mettre au point un cerveau virtuel capable de générer un esprit.
- Attends, intervient Yumi, tu viens de dire à l'instant que ce n'était pas possible.
- On ne peut pas copier un cerveau à partir de son esprit, des messages nerveux, mais on peut mettre au point un programme assimilable à un cerveau si l'on analyse la source de l'esprit en même temps que les messages, les réponses, et ainsi de suite.
- Je suis un peu perdu là, signale Odd qui se sent en fait complètement largué. Quelqu'un peut m'expliquer ? »

Aelita vient au secours de son ami quelque peu dépassé par la conversation.
« Quand tu es sur Terre, ton esprit vient des messages nerveux de tes neurones, quand tu es sur Lyokô, c'est différent. Ton esprit est généré par l'interaction des particules quantiques entre elles. Les scanners opèrent la conversion lors de la procédure de virtualisation. Les mouvements des particules quantiques ne sont pas programmés, elles obéissent aux lois de la physique quantique. C'est pour ça qu'on ne peut pas créer un esprit.
- Mais grâce aux cerveaux qu'il a pu étudier dans le laboratoire de Sibérie, Xana a réussi l'impossible, poursuit Jérémie. Il a créé un programme pouvant générer un esprit.
- Je croyais que le cerveau humain était presque aussi puissant qu'un supercalculateur, remarque la jeune japonaise.
- L'encéphale humain a une capacité de calcul nettement supérieure à un ordinateur, mais il ne fait pas que générer un esprit, précise Jérémie. Le cerveau gère aussi nos cinq sens, l'équilibre, la motricité, il assure les diverses fonctions cognitives, il contrôle sans cesse différents taux d'hormones dans notre organisme... Dans son programme, Xana a dû se débarrasser de tout ce qui ne l'intéressait pas pour ne conserver que de quoi produire une conscience. Ainsi, il peut obtenir un esprit pour animer son avatar en consommant relativement peu de ressources. »

Les membres du groupe assimilent cette nouvelle avec plus ou moins de facilité, et Yumi quant à elle demande confirmation.
« Vous êtes en train de nous dire que Zena a créé l’esprit de Seven ? »

Affirmation silencieuse d'Aelita et Jérémie.

« C'est complètement dingue, commente la jeune nippone abasourdie.
- Tout comme la technologie du supercalculateur et des scanners, souligne Ulrich.
- Et maintenant qu'il a ce programme, reprend-t-elle, Qu'est-ce qui empêche Zena de créer d'autres avatars ?
- Il lui faut une séquence ADN, indique Jérémie. Une séquence pour chaque avatar.
- Et à quoi sert cette séquence ? s'enquiert Odd entre deux bâillements.
- A identifier l’avatar. Elle sert également de support aux données qui définissent la structure de l’avatar. C’est sa signature et son squelette en même temps.
- Alors il manque une pièce au puzzle, déclare la japonaise. Où Zena a-t-il pu se procurer un code ADN ?
- Celui de William ? soumet Odd.
- Non, si Zena avait utilisé l'ADN de William, on se trouverait en face d'un avatar quasiment identique, affirme Jérémie. L'avatar de Seven est bien trop différent pour avoir été construit à partir de l'ADN de William. Et puis le supercalculateur a encore en mémoire l'ADN de William. Il aurait tout de suite fait le rapprochement si les deux séquences étaient identiques.
- Et Seven n’a pas une idée de la provenance de son ADN ? demande Yumi.
- Non, répond Aelita en secouant la tête. Et s'il a bien été créé par Zena, je ne vois pas comment il pourrait le savoir.
- Il n’y a qu’une façon de connaître sa séquence ADN, énonce Jérémie. Le scanner après l'avoir matérialisé. »

__________


Je pense que vous comprenez d'où vient le choix de ce titre si peu original. C'aurait été faire preuve d'esprit de contradiction que d'appeler autrement un tel chapitre.

Puisque l'on est dans les révélations, vous pensiez que je vous dévoilerait le nom de Xana, hein ?...
Eh baah nooon ^^
Mais ça viendra, maintenant vous savez que je le sais, mais le moment n'est pas encore venu de vous en faire part.

*réfléchit* J'aurais dû nommer ma fic « Révélations » et non « Un nouvel ennemi »...
En fait, « Un nouvel ennemi » est le titre du premier chapitre, mais comme le nom du topic est aussi le titre du premier message et que j'inscris mes titres d'épisodes dans le titre des messages...
Vous savez quoi ? J'éditerais ma fic et je lui donnerais son véritable titre une fois que je l'aurais achevée. Je trouve ce procédé tout à fait sympathique.
Mon titre actuel est des plus courant, absolument aucune originalité. Et pourtant, l'originalité de ma fic réside dans son titre, bateau au possible...
Amusant n'est-ce pas ?
Ca n'amuse que toi.


C'est quoi encore cette histoire entre Jérémie et Aelita ?
Ah, ça... ça c'est passé juste après la programmation du Skid, quand...
Et depuis quand tu réécris des épisodes à ta sauce ?
Mais non, je ne réécris rien du tout (je n'oserais pas marché sur les plates-bandes d'Evana) Non, en fait, c'est une analepse.
Et t'en as pas marre de toujours faire le même coup ?
Désolé, c'est le chapitre qui veut ça. Et puis, prends t'en plutôt à PhilippeKadic, c'est lui qui m'a expliqué comment faire.
*Sort*
Euh, à ta place, j'éteindrais la lumière avant de passer devant une fenêtre PhilippeKadic... On ne sait jamais avec lui...

En parlant de ce passage, je l'ai écrit au passé... C'est mieux ?


Je viens de me rendre compte d'une chose : le premier épisode de ma fic tient sur deux bonnes pages Word. Et cette deuxième moitié de première partie de l'épisode 8 occupe six pages. Que s'est-il passé ?
Rien de particulier, tu te dilate tel une motte de beurre sur une plaque électrique.
Mouais, bon, tu ne m'aide pas beaucoup toi.
À ton service.
On me reproche souvent de ne pas développer suffisamment mes idées, mais là je commence à me demander si je n'en fait pas un peu trop. Aussi j'aimerais bien avoir quelques avis sur la question, ça m'aiderait à me faire une idée plus précise sur le sujet.

Merci d'avance à ceux qui auront l'obligeance de poster des commentaires Wink

Quant à la suite, je ne sais pas trop quand elle arrivera.

Qui vivra Véra...

(Mais elle arrivera pas avant vos commentaires, ça c'est sûr Razz )


J'ai battu mon record d'éditions, non ?
_________________
 
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Dernière édition par Kinshii le Dim 16 Jan 2011 19:56; édité 6 fois
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