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[One-Shot] textes de Sido, Nouvelles et Poèmes.

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fictions et textes


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 Auteur Message
Sido MessagePosté le: Lun 30 Nov 2009 19:29   Sujet du message: [One-Shot] textes de Sido, Nouvelles et Poèmes. Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Bonsoir !

Puisque j'écris beaucoup, mais que je ne poste jamais mes textes, je vous ferais découvrir dans ce sujet, quelques-uns de mes écris. Il y a de tout. Nouvelles, essais ou textes beaucoup plus personnels et destructurés. Pour le moment je n'en met qu'un, les autres suivront à mon rythme. Désolée pour la mise en page, je ne maîtrise pas les alinéas sur les forums.. je corrige dès que je peux.


Josie.

Josie traînait son corps trop encombrant dans le couloir. Se laissant tomber, son épaule heurta le mur.
Malheureusement son bras ne se détacha pas. Désappointée, elle se redressa, puis se laissa choir à nouveau.
De tout son poids. Elle entendit un léger craquement : son bras tomba lourdement sur le plancher.
« Ainsi, pensa Josie, je me sentirais plus légère ». Elle ramassa le bras et le fourra négligemment dans le placard.
Avec tous les autres.

« La salle de bain est étrangement sombre, ce matin » songea-t-elle.
En effet, la baudroie abyssale dormait toujours au fond du lavabo. Elle était si paisible et si sereine dans son lit de faïence.
Josie la caressa très délicatement de son unique main. La baudroie s’éveilla alors doucement et agita son appendice
qui éclaira la pièce. Josie aperçut donc son reflet dans le miroir. Malgré son bras manquant, ses épaules demeuraient
particulièrement larges pour une femme. Sa poitrine était tout aussi plate que son visage, dépourvu de nez et de lèvres.
« Je vais me refaire une beauté » affirma-t-elle solennellement, tout en plongeant ses doigts dans le bocal de cire d’abeille.
Elle se modela ainsi une coquette paire de lèvres et de pommettes saillantes. Pas de nez aujourd’hui.
L’air était, de toute manière, bien trop nauséabond.

Josie se rappela alors de la cafetière sur le feu. Si elle ne se dépêchait pas, le café risquait fort de mourir brûlé.
Et le café mort, Josie en avait horreur. « Rien ne vaut un café bien vivant. » C’est ce que disait sa mère. Elle se dirigea
donc vers l’escalier avec appréhension -elle savait que la cafetière lui en voudrait de l’avoir oubliée- La cuisine était éclairée
d’une douce lueur verte. La cafetière gargouillait. Josie se servit une tasse et s’assit sur le gros cube de bois de la salle à manger.
La lumière matinale était belle et apaisante. Le Grandgousier glissa le long de la fenêtre laissant derrière lui une trainée
bleuâtre ; Le banc de méduses rosit l’horizon ; Le chant des baleines résonna au loin.

La journée s’annonçait douce.

_________________

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Dernière édition par Sido le Mar 12 Oct 2010 21:31; édité 1 fois
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Kinshii MessagePosté le: Sam 05 Déc 2009 18:46   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Kinshii a écrit:

Salut, j'ai lu ton texte, et pour être franc, je comprends que tu n'en poste pas souvent. ça doit être difficile de trouver de lecteurs réceptifs.

Je dois avouer que pour ma part, je n'ai pas comprit ton texte.
(Et il y a bien trop de poiscaille pour qu'il me plaise ^^)

"L’air était, de toute manière, bien trop nauséabond." ? Mais elle n'a pas de nez.

"La salle de bain est étrangement sombre, ce matin" Je pense que la virgule est superflue.

ça ne semble pas être de l'absurde (dans le genre de la cantatrice chauve) puisqu'il y a une cohérence dans le texte mais je n'ai pas trouvé où cela nous menait. (J'ai du mal à envisager un texte écrit gratuitement, alors je sèche...)

Si ton but en écrivant était de nous faire nous interroger, c'est réussi. Mais faute de réponse, on se désintéresse assez vite du texte.

Désolé si ce message te paraît inconvenant, mais je pense que c'est mieux comme ça. Mon avis, tu en fais ce que tu veux, mais tu ne peux pas faire grand chose de l'absence d'avis.


Est-ce que tous tes textes sont à l'image de celui-ci, hors de ma portée ? :smile:


Sido a écrit:
J'ai du mal à saisir le sens de ta question, mais je comprend tout à fait que ce texte puisse ne pas plaire. je l'ai posté sur différents forums et sur certains il a énormément plu, sur d'autres pas du tout. Tout dépend de la mentalité, je suppose.
Bon après oui, elle n'a pas de nez, mais c'est un peu chercher la petite bête ce que tu fais :cool: si on va par là, y'a pas de baudroie dans les lavabos non plus.

En tout cas, merci pour ta critique, j'aurais aimé toutefois que tu la mette dans le sujet. Mais tu fais bien comme tu veux.

Bonne journée.


Je m'exécute Smile


En cinquième, j'ai fait du semblant de journalisme avec "l'IDD". J'ai appris qu'il y avait cinq question essentielles à se poser lorsqu'on se trouvait face à un texte, que ce soit en tant que lecteur ou en tant qu'auteur.
les 5 "W" :
- What ?
- When ?
- Who ?
- Why ?
- How ?
(ça marche aussi en Allemand)

Je n'ai de réponse à aucune de ces questions, voilà pourquoi je dis que je n'ai rien compris ^^
Voilà pourquoi je n'avais pas publié mon commentaire ici.

Je n'ai pas trouvé de sens à ce texte.


Tu dis que je cherche la petite bête, mais ton texte est grouillant de petites bêtes, telle la baudroie dans le lavabo comme tu le dit toi-même, ou comme l'absence de visage, ou bien encore comme le bras qui se détache, ...

"y'a pas de baudroie dans les lavabos non plus."
Ou alors, un très grand lavabo...
_________________
 
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Sido MessagePosté le: Ven 29 Jan 2010 19:20   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
05/12

Intéressant, je ne connaissais pas ce principe des 5W.
Mais je ne vois pas pourquoi l'appliquer à un texte (ou à tout autre travail à but artistique) qui justement, n'appelle pas à des questions. Si ce n'est des questions sur son auteur. Du genre "Est-il dérangé ou tout simplement stupide ?" Mr. Green ça peut fonctionner. En journalisme, ok mais là..

Après on comprend ou non, on accroche ou pas, c'est selon nos lectures habituelles.

________________________


13/01


« Cinq orteils au pied droit, cinq au pied gauche». Murmura Véra.

C’était un refrain quotidien. Tous les matins, Véra comptait ses attributs, afin d’être sûre qu’aucun ne s’était détaché ou dissout pendant la nuit.
« Deux oreilles ». C’était ainsi qu’elle se sentait en vie. Là. Bien ancrée dans la réalité, les deux pieds sur la terre ferme. Le reste de son corps suivait.
« Un nez ». Elle vérifiait tout. Absolument tout. Chaque élément devait être exactement à sa place.
« Une, deux, trois, quatre… ». Autrement, Véra était sûre qu’elle mourrait. « …Cinq, six, sept, huit, neuf… ».
Autrement, Elle ne pourrait jamais plus faire confiance à son propre corps. « …Vingt et une, vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre… ».
Un corps qui nous trahit n’est pas un hôte approprié pour un esprit aussi naïf que celui de Véra. « Vingt-neuf, trente, trente et une. Trente et une dents ».
Ses doigts glissaient sur son corps afin de tout sentir, tout toucher… être sûre. Sûre qu’aujourd’hui son enveloppe charnelle était la même que le jour précédent.
« Quatorze côtes sternales ». Arrivée à ce stade, elle avait toujours peur. « Six côtes asternales. » Elle ne pouvait sentir ses côtes flottantes qu’en se contorsionnant atrocement. « Quatre. Quatre côtes flottantes. Le compte y est » pensa-t-elle. L’inventaire se poursuivit : « Une langue ».
Elle essuya ses doigts gluants de salive et reprit. « Deux seins ». Elle n’avait pas toujours effectué ces gestes pourtant si familiers. « Un clitoris ».
Il fallut que la fortune la contraigne à en arriver là. « Une, deux, trois… ». Il fallut que la vie lui ôte ce qui lui empêchait autrefois d’avoir peur.
« …Douze, treize, quatorze ». Ce qui lui permettait d’être curieuse plutôt que craintive. « Trente et une, trente-deux, trente-trois. Trente trois vertèbres ».
Ce qui lui permettait de… Deux larmes lourdes comme des galots roulèrent lentement sur ses deux joues.
Véra porta alors ses mains à son visage : « Deux yeux.». Ses doigts tâtèrent ses paupières informes.
Désenchantée, elle se leva enfin de son lit, passa devant le miroir en pied superflu et se saisit de sa canne blanche,
dont la bille roula comme ses yeux tout aussi blancs dans leurs orbites.

Depuis qu’elle avait entreprit ce rituel matinal, elle ne s’était plus jamais dit : « Qui vivra verra, Véra. »

_________________________


29/01

Mon dernier texte, dont je ne suis pas entièrement satisfaite :

Mon regard se posa alors sur cet animal écrasé. Sa gueule avait été broyée, et les deux
parties de sa mâchoire étaient alors plaquées au sol, constellant la langue tout aussi abîmée de
milliers de fragments d’os éclatés. Je comparai un instant cette langue à la sublime robe d’été rose à
pois blancs que portais mon institutrice lorsque j’avais six ans. Jamais je n’oublierai ces jambes
musclées se mouvant sous le tissu léger de son habit. J’observai plus attentivement la tête. Le pelage
ocre avait été rendu poisseux par le sang et collait à ce qui restait du crâne.
J’étais incapable d’identifier cette bête.

L’une des pattes avant était brisée à deux endroits et formait un angle étrange. On eut dit
que l’animal tentait de toucher le sommet de son crâne. J’imaginais cet être anonyme toujours
vivant, en train d’essayer de remettre en place sa tête éclatée à l’aide de sa patte cassée.
Cette vision me déclencha un rire bref, à peine nerveux. J’eus aimé rire de bon cœur.
La tristesse de la situation m’en empêchait.

Les oreilles de la bête étaient pointues et souples. Elles paraissaient douces.
J’avais envie de les toucher, mais je ne parvenais pas à les atteindre. Peut être aussi que
mon souci des convenances m’en empêcha. On ne manque pas de respect à un mort.
Même si c’est une bête.

Les entrailles de l’animal avaient été étalées sur tout le trajet qu’il avait parcouru après l’impact.
C’était ce coup violent qui lui avait ouvert le ventre, la vitesse et la lourdeur des pneus avaient fait le reste.
Ses intestins étaient roses et luisants. L’odeur était nauséabonde mais cela ne m’empêcha pas de fixer
sans relâche ce cadavre et de me sentir envahit par la pitié alors que mes yeux l’étaient par les larmes.
Quelle injustice. Jamais de ma vie je n’aurais pu faire de mal à une bête. Jamais un être aussi innocent
qu’un animal n’aurait eu à craindre mes mains.

Le coupable de cet acte infâme me jugeait inférieur à lui par rapport à un acte moins condamnable
que le meurtre auquel je venais d’assister. J’étais châtié pour avoir fait quelque chose à l’encontre de la loi.
Lorsque mes doigts s’étaient resserrés autour du cou de cet homme infect, lorsque la vie lui échappa, je savais
que ce que je faisais était bien. Je savais que j’avais raison. Mais je savais aussi et surtout que je risquais
tout de même ma peau. La peau de bête quant à elle, était en lambeaux.

Je senti la présence de l’agent au dessus de mon corps étalé sur l’asphalte. Il parlait. Criait.
Je ne voulais rien entendre. Je ne voulais que regarder. Regarder les traces de sang sur sa voiture
de police bien lustrée, preuves de sa culpabilité. Regarder une dernière fois cette bête dont il était l’assassin.
D’après la forme de la queue, ce devait être un chien. L’un de ces misérables bâtards sans collier, qui erre
au bord des routes, dans l’espoir de trouver un sens à ses actes. Un bâtard tout comme moi.
Jamais je ne m’étais senti aussi proche d’une bête. Lorsque l’assassin me passa les menottes,
je ressenti d’autant plus l’injustice. L’innocent était mort. Moi j’étais bien vivant.
L’innocent avait quitté le monde et j’y entrais à peine.

L’encadrement de la portière frappa le sommet de mon crâne et je pensai : L’innocent était libre.

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Dernière édition par Sido le Ven 29 Jan 2010 20:52; édité 1 fois
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Oddye MessagePosté le: Ven 29 Jan 2010 19:38   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


Inscrit le: 27 Fév 2008
Messages: 1945
Localisation: Dans un autre horizon
Eh bien, eh bien. Le premier texte, j'aime beaucoup, mais c'est un peu étrange. Je n'ai pas très bien compris, mais aucune faute, tu as bien représenté l'anatomie, moi, j'aurai été incapable de dire combien sont les vertébres, et tout le tralala^^

Je commenterai plus le deuxième texte, puisque j'ai compris celui-là. Alors, j'aime énormément, par contre, je ne comprends pas très bien pourquoi tu n'écrivais pas jusqu'au bout de la ligne. Est-ce un bug? Ou bien c'est toi qui en as décidé ainsi?
Ensuite, par contre, je n'ai pas très bien compris ça:

"Je comparai un instant cette langue à la sublime robe d’été rose à
pois blancs que portais mon institutrice lorsque j’avais six ans. Jamais je n’oublierai ces jambes
musclées se mouvant sous le tissu léger de son habit."

Mais en tout cas, la fin est juste... M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E! J'ai adoré les derniers mots. Par contre, le dernier "je" est écrit comme ça "Je". C'est toi qui l'a fait? Ou est-ce une faute de frappe?

J'attends avec une impatience grandissante ton prochain texte.
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Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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Math MessagePosté le: Ven 29 Jan 2010 20:19   Sujet du message: Répondre en citant  
Math Rang


Inscrit le: 30 Déc 2007
Messages: 1196
Localisation: Avec Dora, mon héroïne préférée.
Salut !
Comme Oddye, le 1er texte est vraiment bizarre. Je n'ai pas trop compris mais j'aime bien cette idée de mystérieux. Mais pourquoi tu ne vas pas jusqu'au bout de tes lignes ? J'ai eu l'impression que tu listais toutes les parties du corps. Le 2e texte est assez dégoûtant mais j'aime bien la fin. C'est bien décrit, on ressent le souci du détail. C'est vrai que la vie est parfois injuste.
J'attends tes autres textes ! ^^

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Merci à Chdidi pour mon pack, à Iceberska pour l'userbar et à KiiSka pour la barre de rang !
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Sido MessagePosté le: Ven 29 Jan 2010 20:42   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Merci à vous deux, le "J" n'étais pas volontaire, je vais corriger ça merci Wink

Non, je ne vais pas au bout des lignes car j'écris sur word, et les lignes sont réduite au format "livre de poche" en gros. Et je trouve qu'il est plus agréable de lire une colonne de texte (même si on en est pas là) qu'un pavé plus large que haut avec des lignes de six pieds de long.

Mais qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans mon premier texte ? Vous êtes les premiers à me dire ça, je me suis peut être mal exprimée. Smile

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Kinshii MessagePosté le: Ven 29 Jan 2010 22:07   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Nàn, ils sont bien ces textes Surprised

Moi j'aime beaucoup le premier, la fin est géniale.


Le deuxième par contre, il y a quelque chose qui m'a échappé.
Le narrateur, il a tué qui ? A priori, si le flic lui passe les menottes, c'est qu'il vient juste d'accomplir cet acte. Mais qui est la victime dans ce cas ? Le conducteur ? ça paraît logique, mais ça soulève plusieurs questions : Depuis quand une voiture de police s'arrête après avoir écrasé un chien errant ? Quel genre de flic laisserait son équipier se faire étrangler sans réagir ?

Conclusion, les faits sont antérieurs à l'accident. Mouais, je suis pas convaincu par cette solution. Aussi me verrais-tu obligé si tu daignais m'éclairer Razz


"Lorsque mes doigts s’étaient resserrés autour du cou de cet homme infect, lorsque la vie lui échappa, je savais
que ce que je faisais était bien." > Je trouve que ça sonne bizarre au niveau des temps (m'enfin, si j'étais une référence en la matière, ça se saurait)


Oddye, "ça" comme tu dis, est à mon avis les pensées [censuré] d'un névrosé psychotique sociopathe à la carbonara.

Citation:
Mais qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans mon premier texte ?


C'est une particularité intéressante de tes textes, on ne peut jamais affirmer l'avoir compris dans son intégralité. Et en cherchant, on pourrais même trouver des choses dont tu n'avais pas conscience en écrivant.

Après, on aime ou on aime pas...
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Sido MessagePosté le: Ven 29 Jan 2010 22:14   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
les pensées censurées ? Mr. Green

En effet, le second texte est en fait moins compréhensible que le second. Je vais le retravailler de toute manière, je pense. Et revoir les temps dans la phrase que tu as citée, moi aussi ça me paraît bizarre du coup.

En gros le type est un meurtrier qui s'est fait renverser en même temps qu'un clebs sur la route. Le type qu'il a tué en est un autre, un personnage que je n'ai volontairement pas détaillé. Les victimes sont ennuyeuses.

Enfin, ça n'est jamais qu'un exercice pour me faire la main, un peu comme les précédents, je ne compte pas en faire grand chose de tout ces textes.

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Kinshii MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010 15:06   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Citation:
Les victimes sont ennuyeuses.


Tu soulève là un point primordial du comportement social humain, et je ne peux m'empêcher de réagir.

En effet, les morts sont de terne compagnie.


Nàn, ce message n'est pas totalement inutile, si jamais Sido veut poster un texte, auquel je pourrais éventuellement réagir avec la même pertinence aiguë que ci-dessus, elle en a désormais la possibilité.

Et au passage, j'ai mieux saisi la situation grâce à tes explications Wink

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Oddye MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010 18:56   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


Inscrit le: 27 Fév 2008
Messages: 1945
Localisation: Dans un autre horizon
En fait, ce que je n'ai pas compris dans le premier texte, c'est le sens. Véra aurait elle un problème psychologique? Parce que je ne vois pas très bien pourquoi elle compte les parties de son corps? Pour être qu'elles sont toutes là, et qu'elle est bien vivante?
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Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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Sido MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010 20:59   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Parce qu'elle est traumatisée de la perte de l'usage de ses yeux, elle vérifie qu'aucune autre partie n'est absente ou endommagée. Enfin, c'est comme ça que je le vois, après chacun interprète comme il le souhaite, je n'aime pas trop expliquer un texte ca casse un peu la magie, comme quand on explique une blague, elle est tout de suite moins drôle.
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Kinshii MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010 21:17   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Véra aurait elle un problème psychologique?
Mon œil. énorme, n'est-ce pas ?


C'est plutôt Sido qui a un problème psychologique Very Happy
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Sido MessagePosté le: Sam 28 Aoû 2010 23:16   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Maintenant que le concours est terminé, je poste ma nouvelle car je n'ai pas eu l'occasion de recevoir des critiques.




Fred avancait en titubant, abruti de fatigue et de faim dans ce sombre dédale de pierre.

Il s’était réfugié dans cette caverne qu’on disait maudite, malgré lui.
En effet, surpris par un orage, il avait voulu s’abriter un instant avant d’être piqué par cette étrange curiosité maladive qui l’avait conduit là.

Il piétinait depuis des heures, peut-être même des jours, non sans avoir appelé à l’aide quelque présence vivante.

Il était bel et bien perdu.

L’obscurité l’empêchait d’identifier la forme des couloirs de ce labyrinthe. Il avançait à tâtons et craignait de tourner en rond, sans jamais trouver la sortie.

Fred marqua une pause. Il réfléchit. D’après son étourdissement, la caverne devait former un U. Ou une spirale. Dans ce dernier cas, il n’avait qu’à revenir sur ses pas pour sortir de ce cauchemar ; même s’ il n’en avait pas la force. Autrement, il mourrait sur le sol de pierre éteinte.

Il se releva, les yeux endoloris à force d’avoir tenté de percer le noir, les jambes fatiguée et les pieds gelés. Fred pleurait.

Il avait appelé, crié de toutes ses forces son désespoir et sa fureur. Grotte maudite, intestin de Satan, m’avale et me recrache tel un étron damné. Fred délirait tant la douleur était vive. Il savait qu’il ne pourrait pas retourner sur ses pas, il savait que si la sortie n’apparaissait pas devant lui quelques mètres plus loin, c’en était fini de lui. Fini de Fred, fini de Fred, fini de Fred.

« Hé ! »

Fred leva son visage en direction du son.

« Il y a quelqu’un ? »

Oui ! Oui, il y a quelqu’un, moi je suis là ! Je suis Fred. Ses pensées filaient aussi vite que son rythme cardiaque, mais il était incapable de crier. Sa voix s’était éteinte.

« Pitié, répondez-moi ! »

Les jambes de Fred allaient encore plus vite que lui et il tombait sans cesse. Il courut à une telle allure vers cette voix inconnue que son ultime chute fut rude.

Il heurta la pierre avec violence, un haut, froid et silencieux mur de pierre.

« Je m’appelle Fred ! Est-ce que quelqu’un m’entend ? Je suis perdu ! A l’aide ! »

Fred avait raison. La caverne formait bel et bien une spirale. Et ce n’est que parce qu’il ne l’avait pas entendue depuis des heures, peut-être même des jours, que Fred n’avait pas reconnu sa propre voix.

Fred avancait en titubant, abruti de fatigue et de faim dans ce sombre dédale de pierre.






Voilà. Je suis en train d'écrire un polar actuellement, j'en ai tapé le premier chapitre mais j'attends d'en avoir plus avant de vous montrer ça.

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Yukyo MessagePosté le: Dim 29 Aoû 2010 01:58   Sujet du message: Répondre en citant  
Fanfictrice pro'


Inscrit le: 08 Aoû 2010
Messages: 598
J'ai lu tous tes textes (et je me ferai une joie de faire un com' plu long quand je serai réveillée, oui j'écris en dormant là !), mais j'ai bien aimé le dernier avec Fred.

C'est bien imaginé l'histoire de la caverne maudite (qui l'est parce que justement elle est en spirale). J'aime beaucoup le clin d'œil à la fin : la phrase du début qui revient à la fin et donc, tout repars à zéro infiniment.

J'ai bien aimé aussi le passage avec les intestins de Satan, le raccord avec cette expression est vraiment sympa à lire !

J'aime beaucoup ta façon de voir ce que t'écris. Je m'explique : Le texte sur l'anatomie est de loin mon préféré mais est suivi de très près par celui avec l'animal mort au début.

Persso', quand je te lis, je vois bien la scène, je l'imagine sans problème et donc comprends plus facilement ce que tu veux dire. Par ailleurs, ton style d'écriture et de sujet (ici, en fait, c'est des sujets banals un peu, mais c'est les meilleurs, parce que justement, c'est les choses auxquelles on fait rarement attention mais qui en fait, quand on les écrit avec un détail comme celui-ci, on les découvre autrement), bref, donc ton style d'écriture se retrouve, et ce n'est que mon avis, dans tes dessins (que j'ai vu aussi), c'est inattendu, simple, connu de tous mais vu d'une manière totalement différente de celle de base et c'est ça qui fait mouche !

Pur ma part, j'aime lire des textes qui ont un petit quelque chose (ça peut être une description ou une façon de narrer ou de par exemple, vouloir décrire vraiment la scène entre deux personnages...), et donc, qui ont un petit quelque chose qui les rend différentes des styles communs.

Enfin, bon, je détaillerai mon avis une autre fois, je vais me prendre ma compote miam miam et me recoucher xD



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Sido MessagePosté le: Mer 13 Oct 2010 14:11   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


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Je reprend avec un texte que j'appellerai "Poème" parce qu'il se veut poétique même s'il n'a pas du tout la forme d'un poème au sens littéraire.


    Et en souvenir de quoi ? Souvenir de ces soirées où je n'étais pas
    conviée, de ces sorties où mon ombre vous suivait en traînant les pieds,
    en souvenir de ce "vous" qui aurait pu être "nous" mais je suis restée
    "elle" et elle "vous" révérait.

    En souvenir des mots de derrière et des grimaces de devant, des petits
    sourires en passant et puis plus rien. En souvenir de l'écho des voix, des
    pas, des parties de plaisir ; en souvenir de n'avoir laissé aucun souvenir.

_________________

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