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[Fanfic] Code Éternité

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 Auteur Message
Callie Rose MessagePosté le: Dim 15 Oct 2006 20:17   Sujet du message: [Fanfic] Code Éternité Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 10 Nov 2004
Messages: 818
Localisation: Namur
Code Éternité



Chapitre I



Yumi


Le vent soufflait fort, cette nuit. Bien plus fort que les autres fois. Il faisait claquer l’auvent dehors et bruisser les feuilles des arbres. Les volets battaient également dans la nuit. À travers les rideaux fermés un rayon de lune s’infiltrait et formait une ligne argentée.
Je me demandais si c’était le vent qui m’avait réveillé. J’avais le sommeil léger mais jusqu’ici, jamais les bourrasques qui soufflaient en permanence à Calais ne m’avaient empêchée de dormir.
Soupirant, je m’enfoui ma tête sous les draps, cherchant à tâtons une main, je la trouvais et la serrais sans qu’il ne se réveille.
Le sommeil revint vite reprendre ses droits, et juste au moment où il allait m’emporter, une petite voix à côté de moi se fit entendre.
- Maman...
Je grognais et allumais la lampe de chevet qui éclaira la chambre d’une lumière jaune, créant des ombres au plafond et sur les murs. Je passais une main dans mes cheveux. À côté de moi, mon mari ronfla ce qui me fit esquisser un sourire puis, je reportais mon attention sur la petite frimousse devant moi.
Ses courts cheveux noirs en bataille et ses yeux gonflés de fatigue n’empêchaient pas mon fils d’avoir l’air apeuré comme un lapin qui vient d’entendre un coup de feu.
- Que se passe-t-il, Takeru ? Soupirais-je.
- J’ai fais un cauchemar...
Un nouveau soupir. Chaque nuit, c’était invariablement la même chose. Vers trois heures du matin, Takeru se réveillait et venait dans notre chambre, prétextant n’importe quoi, une fois c’était un orage, une autre, un mal de ventre. Ça commençait à bien faire, il allait sur ses six ans... nous n’avions pas eu tant de problème avec Aiko, mon aînée qui venait d’avoir treize ans.
- J’ai compris... allez, viens...
Je tapotais la couverture et Takeru sauta dessus, faisant sursauter son père qui se releva brusquement.
- Qu’est-ce que... ah... c’est toi, Take... qu’est-ce qu’il y a encore ? Demanda-t-il en ébouriffant les cheveux de son fils.
- Un cauchemar, p’pa. Marmonna Takeru en se glissant sous la couverture.
Mon mari et moi nous nous échangeâmes un regarda agacé mais il était tard et je n’avais pas envie de commencer une dispute avec Takeru qui se terminerait certainement par des larmes. Je jetais un regard vers mon réveil et ses chiffres verts fluorescents m’indiquèrent qu’il était trois heures du matin... grommelant des imprécations en japonais, je me recouchais, sentant le corps tout chaud de mon fils collé au mien. Dans un brusque élan d’affection, je le pris dans mes bras et le serrais contre moi. Il m’enlaça à son tour et son souffle vint me chatouiller l’oreille.
- Je t’aime... murmura-t-il dans le silence de la nuit.
Sans un mot, j’acquiesçais, je le sentis fermer les yeux et je les fermais à mon tour, le serrant fort contre moi...
Le sommeil fut long à venir.

Le matin suivant, alors que les rayons du soleil venaient frapper mes paupières, je sentis mon fils se lever d’un bond et aller ouvrir les tentures, éclairant ainsi la pièce de la lumière d’un jour nouveau.
Je m’assis sur mon lit en me frottant les yeux et regardais, les paupières plissées pour attendre que mes pupilles s’habituent à la clarté. La première chose que je remarquais fut que le vent de la veille au soir avait cessé. Pour l’instant.
Je m’étirais et constatais que Takeru et son père avaient déjà filé à la cuisine. Je ne pu refréner un sourire en imaginant les deux garçons dévorer des tartines de confiture ou de chocolat. Je me levais à mon tour et enfilais mon peignoir ainsi que mes pantoufles puis, je sortis de ma chambre et allait doucement frapper à la porte de celle de ma fille, Aiko. Un grognement me répondit.
- Aiko ! Il est l’heure de te lever ! Appelais-je doucement en ouvrant la porte.
-Ouais, ouais, j’sais... j’ai entendu Takeru et papa dans l’escaliers, font plus de bruit qu’on troupeau d’éléphants ces deux là...
Je souris et allais ouvrir les tentures. Pour échapper à la lumière du jour, ma fille se couvrit le visage de sa couverture. Je jetais un coup d’œil au désordre qui caractérisait la chambre de ma fille. Des livres et des cd posés en vrac sur le bureau, recouvrant ses affaires d’école, des vêtements jonchaient le sol.
- Tu aurais pu ranger ta chambre ! La houspillai-je en ramassant un t-shirt rouge.
Ma fille s’était assise comme moi quelques instants plus tôt et me regardais ranger ses habits, un air grognon peint sur son visage encore un peu ensommeillé.
- Ça va m’man, je le ferais ce soir après mes devoirs, m’assura-t-elle en se levant.
- Mouais...
Pas tellement convaincue, je lui enjoignis de s’habiller et de vérifier son sac de cours pour la journée avant de descendre déjeuner à mon tour.
Comme je m’y étais attendue, Takeru et mon mari étaient assis à table devant un plantureux petit déjeuner, mon fils dévorait à belle dents une énorme tartine de confiture tandis que son père sirotait son café fumant en lisant le journal, mordant parfois distraitement dans la tartine de confiture qu’il avait à la main.
- Bonjour les garçons, les saluais-je en allant les embrasser tous les deux.
- Bonjour maman !
- Bonjour chérie, bien dormi ?
- Oui, très bien, même si un petit garnement du nom de Takeru Dunbar m’a réveillé à trois heures du matin. Comme à chaque fois que je suis à la maison.
Takeru eut la bonne grâce de paraître confus et je n’insistais pas, tournant mon regard vers William Dunbar, celui qui était mon mari depuis quatorze ans.
Ses cheveux noirs étaient toujours aussi ébouriffés qu’avant, se dressant en mèches sur sa tête, une barbe naissante lui couvrait le menton.
- Hum, tu ferais bien de te raser en allant prendre ta douche, tout à l’heure. Lui conseillai-je.
William sourit.
- Bien reçu général Yumi. Tu pars vers quelle heure en Chine ?
- Je ne pars que demain, le corrigeais-je. Et je partirais vers quatre heures du matin pour l’aéroport. Je dois être dans l’avion à huit heure et demie.
Mon mari poussa un sifflement. Il n’avait jamais aimé l’avion, c’était en partie pour ça que nous partions chaque année en voiture en Italie dans une villa que nous avions acheté sept ans plus tôt.
- Et tu reviendras quand ? S’informa Takeru.
- Dans une semaine, pas plus, ne t’inquiète pas, mon Takeru. Le rassurai-je en lui caressant doucement la joue.
À cet instant, Aiko débarqua dans la cuisine. Comme chaque matin, je trouvais qu’elle me ressemblait étonnamment lorsque j’avais son âge. Elle avait mes cheveux noirs qui encadraient son visage de la même façon que les miens l’avaient fait autrefois, toujours habillée de noir, cela contrastait avec sa peau pâle. Elle s’en plaignait car, contrairement à son frère qui avait une peau plus mate, elle ne bronzait pas facilement et se prenait vite des coups de soleil.
Takeru, son cadet de sept ans, avait une petite taille pour son âge et ressemblait, lui, un peu à son père, mais surtout à son oncle, Hiroki, mon petit frère qui vivait à Paris désormais. Parfois, William disait à titre de plaisanterie, que les Ishiyama ne lui avait laissé que le titre de père et que nos deux enfants avaient du sang japonais plutôt que français dans les veines. Cela me faisait souvent rire.
- Tu emmèneras les enfants à l’école ? Demanda William, j’ai beaucoup à faire, mon patron m’a demandé de rédiger un article sur une firme pharmaceutique pour demain...
Je hochais la tête bus mon café en silence tandis que Aiko mangeait lentement ses céréales.
Malgré nos métiers qui nous accaparaient souvent, William et moi nous nous arrangions pour passer un maximum de temps avec nos enfants. Lui avait été embauché comme journaliste et moi, j’étais devenue femme d’affaire.
Je montais me préparer et puis allais aider Takeru à ne pas s’empêtrer comme d’habitude avec son pull qu’il mettait une fois sur deux à l’envers.
Un quart d’heure plus tard, j’enclenchais la marche arrière de la voiture et m’engageais sur la route qui menait au collège de Aiko. Nous y fûmes rapidement, elle m’embrassa furtivement sur la joue avant de sortir, son sac de cours battant contre sa hanche à chacun de ses pas. Je la regardais quelques secondes, vaguement nostalgique avant de redémarrer et d’aller conduire Takeru à l’école.
J’eu à peine le temps de me garer que déjà, Takeru avait ouvert la porte et, saisissant son sac, se ruait vers la cour de récré ou jouait déjà des enfants.
- Maarrc !! Maaarc !! Je suis lààà ! Criait-il.
Je vis le dénommé Marc, un petit brun de l’âge de mon fils courir vers celui-ci. Comme chaque jour, il aurait fallu être sourd pour ne pas entendre les cris de Takeru.
- Takeru ! Le rappelais-je néanmoins, je pars !
Mon fils se retourna et me sourit en agitant brièvement la main avant de faire à nouveau volte-face et de se trouver nez à nez avec son copain.
J’esquissais un sourire à mon tour et tournais les talons.
J’ouvrais la porte de ma voiture lorsqu’une voix que le temps avait changée m’interpella.
Je me retournais lentement.
Face à moi se tenait un homme d’une trentaine d’année, les cheveux blonds mi-long qui me souriait d’un air espiègle.
- Salut Yumi. Ça fait un bail, hein ?!
Je souris un peu nerveusement.
-Bonjour, Odd.

[color=#990099]Note de Cely : Titre édité[/font]

--Message edité par Kris le 2007-06-20 01:06:45--
_________________
« Hope is the tings with feater. That perchers in the soul and sings the tune without the words. And never stops at all »
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Orphée MessagePosté le: Dim 15 Oct 2006 21:08   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 11 Sep 2004
Messages: 763
Localisation: Dans la Ville-Lumière
**Sifflement admiratif !!!** Ouah ouah et ouah ! Que dire de plus ? La surprise du chef: Yumi mariée à William (mdr) et franchement c'est génial comme d'habitude mais tu t'es vraiment améliorée !! C'est la plus réussie de tes fics pour l'instant !

Vivement la suite !
_________________
Cuimhnich air na daoine o'n d'thàinig thu
Remember the people from whom you came
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Shaka MessagePosté le: Dim 15 Oct 2006 21:57   Sujet du message: Répondre en citant  
[Administrateur]


Inscrit le: 12 Avr 2006
Messages: 3893
Localisation: Sur une colline, près des étoiles
J'ai déjà eu le bonheur de lire un peu de la suite, c'est vraiment jubilatoire, je vais adorer cette fic !

Mais pour cela j'ai trop hâte du dénouement !

Continue, j'adore, j'adore !!
_________________
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Les fleurs naissent, puis se fânent. Les étoiles brillent puis s'éteignent. Ainsi, la galaxie et notre Univers tout entier seront, un jour, amenés à disparaître...
A côté, la vie d'un homme ne représente qu'un éphémère battement de cils... Durant ce temps, l'homme naît et grandit, il s'amuse et se bat, il aime et déteste, il est heureux, puis triste... Tout ça, en un très court instant...
Avant de tomber dans un éternel sommeil qu'est la Mort...
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Cely MessagePosté le: Dim 15 Oct 2006 22:06   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 24 Sep 2004
Messages: 673
Localisation: Strasbourg
Fidèle à toi-même, fidèle à ta réputation et à ton talent, tu nous démontres une fois encore tout ton art. Bref c'est super, j'ai hâte de voir comment tout vas s'enchaîner (et je t'ai déjà fait mes menaces sur Aelita/Jérémie^^).
_________________
Je suis une rêveuse, de jour comme de nuit, je protège un autre monde, une bulle de rêve... Gardienne des songes...

Mon pseudo se prononce [sélaïe], pas [séli] ou [seli] ! (et j'y tiens !)
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yumi0817 MessagePosté le: Mar 17 Oct 2006 19:25   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 31 Aoû 2006
Messages: 41
Localisation: donchery
serieu tn histoire trop bien mais j'ai été surprise de voir que yumi et william son marié et ont deux enfants et vivement la suite et qui sait oeut être queton histoire deviendra un film sa serait cool lol!
_________________
on n'est copain un point c'est tout
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vew MessagePosté le: Mar 17 Oct 2006 20:11   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 25 Juin 2006
Messages: 21
Localisation: Echilais
moi j'aurai préférer avec ulrich ! et pas question de film !
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Shaka MessagePosté le: Mar 17 Oct 2006 20:34   Sujet du message: Répondre en citant  
[Administrateur]


Inscrit le: 12 Avr 2006
Messages: 3893
Localisation: Sur une colline, près des étoiles
SPOIL : Mais Ulrich ne va plus tarder ^^


Shaka qui spoile les créations de sa Mathilde hihihi
_________________
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Les fleurs naissent, puis se fânent. Les étoiles brillent puis s'éteignent. Ainsi, la galaxie et notre Univers tout entier seront, un jour, amenés à disparaître...
A côté, la vie d'un homme ne représente qu'un éphémère battement de cils... Durant ce temps, l'homme naît et grandit, il s'amuse et se bat, il aime et déteste, il est heureux, puis triste... Tout ça, en un très court instant...
Avant de tomber dans un éternel sommeil qu'est la Mort...
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Navu MessagePosté le: Mer 18 Oct 2006 14:05   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 27 Nov 2005
Messages: 499
Citation:
Cely  a dit :(et je t'ai déjà fait mes menaces sur Aelita/Jérémie^^).


hihihi, faudra que je lui demande si c'est toi ou moi qui lui a fait la menace en premier^^



en tout cas super, c'est vrai que Yumi et William, bon, c'est pas géniale, mais t'"a une excuse, t'avais bu ce jour-la, on t'en veux pas^^

edit: a bah c'est toi^^

--Message edité par Navu le 2006-10-18 15:15:12--
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Willi MessagePosté le: Sam 21 Oct 2006 09:39   Sujet du message: Répondre en citant  
[Méduse]


Inscrit le: 16 Juil 2006
Messages: 2410
Localisation: Au Limousin
Ouah pas mal,continue comme ça.
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Tifa MessagePosté le: Sam 21 Oct 2006 09:57   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 16 Avr 2006
Messages: 2778
Localisation: Ici et là.
C'est une fic totalement magnifique, fantastique, merveilleuse... BREF ! Une merveille pour les yeux Mr. Green.
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Lady in the ocean MessagePosté le: Mar 24 Oct 2006 01:08   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 28 Juil 2006
Messages: 262
Localisation: kourou
C'est trop géniale, quoi dire de plus, sinon, écris -nous vite la suite....
à++
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Et puis surtout FAN DE CODE LYOKO !!!
Je suis une aventurière, une naviguatrice, une fille de l'océan...
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Odd-Aelit@ MessagePosté le: Jeu 26 Oct 2006 13:30   Sujet du message: Répondre en citant  
[Manta]


Inscrit le: 06 Aoû 2005
Messages: 650
En toute honnâteté j'adore le début de cette histoire (pourvu qu'elle dure).
J'aime beaucoup le suspens posé.
Alors on attend tous avec impatience la suite de ta fan-fiction génialissime !
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missM MessagePosté le: Jeu 26 Oct 2006 19:16   Sujet du message: Répondre en citant  
TV addict


Inscrit le: 25 Sep 2006
Messages: 404
Localisation: 59
J'adore comment au début on se demande si c'est Ulrich ou William son mari. Et puis qu'elle soit gênée quand Odd la salue. C'est une des histoires où on a vraiment envie d'avoir la suite.
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Lady in the ocean MessagePosté le: Dim 29 Oct 2006 05:16   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 28 Juil 2006
Messages: 262
Localisation: kourou
Ben voui, tu comprends, c'est sa façon bien à elle de nous mettre dans l'ambiance, et de nous entraîner dans une histoire, où on ne peut rien anticiper à l'avance : c'est ça les grands artistes...
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Callie Rose MessagePosté le: Dim 29 Oct 2006 19:57   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 10 Nov 2004
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Chapitre II



Odd


« Voler plus haut
Planer dans le ciel
Comme le font les oiseaux
Pour atteindre le soleil »


La chanson résonnait  dans la boutique de disque que je tenais. Enfin... que je tenais... j’étais surtout responsable de la caisse...
La voix de la chanteuse s’éteignit doucement, la musique continua un instant avant de s’arrêter aussi. Je soupirais.
Depuis l’ouverture, ce matin à neuf heures, il n’y avait pas eu un seul client. Un véritable ennui ! J’avais passé les deux premières heures à feuilleter des magazines que j’avais déjà lu cent fois. J’attendais avec impatience midi pour pouvoir aller manger et me balader une petite heure.
Comme chaque jour.
C’était la routine. Réveil, petit déjeuner, trois heures de boutiques à s’ennuyer, balade en ville pendant une heure et re-boutique jusqu'à dix-sept heures.
Allons bon, c’est au tour de Johnny de s’y mettre avec sa nouvelle chanson. Je me demandais comment il pouvait encore chanter. Il était presque centenaire ! Ouais, bon, j’en rajoute un peu mais bon, il a quand même quatre-vingt et des poussières... ah mais non ! J’suis bête, c’est une vieille chanson qu’on passe pour les nostalgiques.
Tiens, plus qu’un quart d’heure avant la pause. Allez, courage Odd ! Ouais, je sais mon vieux ventre, t’as faim, mais t’en fais pas, tonton Odd à un bon sandwich poulet-mayonnaise pour toi. Encore un quart d’heure et...
Dling, dling, dling.
La vieille sonnette déglinguée de l’entrée se mit à tinter. Je levais les yeux avant de me désintéresser aussitôt.
Une bande de jeunes d’environ quatorze-quinze ans venait d’entrer. Ils me regardèrent quelques secondes d’un air incrédule avant de se détourner. Pas assez vite toutefois pour que j’eusse le temps d’apercevoir un sourire goguenard sur leurs lèvres
Je haussais les épaules pour moi-même. Qu’ils se moquent donc, pour ce que j’en avais à faire de leur avis...
Mais il est vrai que j’avais une allure assez étrange pour quiconque n’était pas habitué. Mais pas plus bizarre lorsque j’étais adolescent ! Je m’étais laissé pousser les cheveux qui étaient désormais mi-long et m’arrivaient un peu au dessus des épaules et j’avais teint des mèches par intermittence en violet.
- Dépêchez vous. Lançais-je aux jeunes. Je ferme dans dix minutes.
Pas de réponse. Ben tiens ! Elle est belle la jeunesse de nos jours !
Quelques minutes plus tard, les jeunes se présentèrent devant mon comptoir et l’un d’eux me présenta un cd auquel je ne jetais qu’un bref coup d’œil. Je ne scannais avant de débiter mécaniquement une somme qu’un des jeunes me tendis avant de sortir avec sa bande.
Je rangeais le montant dans le tiroir de la caisse qui s’ouvrit avec un léger tintement qui coïncida avec l’ouverture de la porte qui se trouvait derrière moi.
Je me retournais pour faire face à mon patron. M. Estaquo. Je travaillais pour lui depuis environ six mois et chaque jour, à midi pile, il venait m’annoncer que c’était l’heure de ma pause.
- Votre heure de pause, Della Robbia. Bon appétit.
- Merci. De même, monsieur.
Il s’apprêtait à retourner dans l’arrière-boutique où il travaillait avant de froncer les sourcils et de me regarder de haut en bas. Je me raidis.
- Est-ce que vous mangez assez, Odd ? Vous me paraissez un peu maigrichon...
- J’suis pas maigrichon. J’suis svelte. Marmonnais-je.
- Plaît-il ?
- Euh... rien... bon appétit.
Je sortis, vis mon patron retourner dans son arrière-boutique avant de fermer ladite boutique pour éviter que des petits malins ne viennent piquer des cd pendant mon absence.
Une fois cela fait, je me dirigeais vers le parc où j’avais l’habitude de manger.
Rah non ! Mon banc est prit ! Tant pis... allons donc nous asseoir au milieu des pigeons...
Je m’assis sur un muret et déballais mon sandwich poulet-mayonnaise. Tania, ma dernière conquête, trouvait que c’était dégoûtant, du poulet avec de la mayonnaise, mais comme de toute façon, elle était végétarienne, elle trouvait que toute viande était dégoûtante.
Je mordis dans mon sandwich avant de relever la tête pour observer les passants.
Des mères poussaient des landaus avec des gosses qui dormaient, une femme tenait par la main un gamin qui braillait. D’après ce que je pu saisir, l’enfant voulait une glace à la pistache. Pff. Aucun goûts ces jeunes ! La glace chocolat-vanille c’est bien meilleur !
Mâchonnant sans conviction un morceau de mon sandwich, je failli recracher quand je vis un homme se diriger vers moi.
Non... il n’avait pas changé. Seulement grandi... sa carrure s’était élargie mais sinon, il était resté le même.
Le même air, la même démarche, le même...
L’homme s’arrêta devant moi, me dévisagea quelques secondes avant de sourire. Un sourire qui illumina son visage et il ressembla pendant un instant à l’adolescent que j’avais connu.
Il me tendit la main. Je la serrais avec une émotion difficilement contrôlée. Ses yeux brillaient. De joie ? De reconnaissance de ne pas l’avoir oublié malgré toutes ces années ? Comment aurai-je pu l’oublier ? Lui et les autres. Ils faisaient partie de ma vie... avaient fait partie de ma vie. Cette même vie qui nous avait tous éparpillé au quatre coins de la France. Cette même vie faite de choix et de regrets. Regret d’avoir quitté mon enfance, de les avoir quitté, d’avoir quitté ceux qui m’étaient plus proche que ma propre famille, eux que je connaissais par cœur, peut-être même plus que moi-même.
Nous nous regardâmes quelques instants. Silencieux. Partageant le bonheur simple d’une retrouvaille après une trop longue séparation.
Ce fut lui qui parla le premier.
- Enfin... enfin je te retrouve, Odd.
Je souris.
- Tu as mis un bon bout de temps à me dénicher. Le bottin, tu connais ?
Il éclata de rire.
- Tu n’as pas changé, Odd ! C’est bon de te retrouver tel quel !
- Moi aussi je suis content de te revoir, Ulrich.
Sans un mot de plus, je me levais et nous commençâmes à marcher, flânant parmi les autres promeneurs. Nous étions silencieux, calmes, même. Nous étions bien loin des effusions que je m’étais imaginée bon nombre de fois, lors de mes journées de solitude, au comptoir de la boutique.
- Ça fait combien de temps ? Demanda-t-il soudain d’une voix enrouée.
- Hum... une bonne vingtaine d’année je dirais, peut-être moins. Certainement pas plus.
- Et qu’es-tu devenu durant toutes ces années ?
J’ai écarté les bras, désignant le parc et la ville. Désignant le monde où je vivais. Le monde d’adulte où je m’étais résigné à vivre jusqu'à la fin de ma vie. Il m’avait fallu beaucoup de temps pour assumer cette réalité. La réalité de la vie ne s’était pas encore frayée un chemin jusqu'à moi, comme jusqu'à Ulrich, Jérémie, Yumi ou même Aelita. Des cinq, ç’avait toujours été moi le plus insouciant. La réalité m’avait frappé de plein fouet. Brutalement. Prise de conscience qui m’avait fait mal. Arrêtant mon cœur d’enfant à jamais.
- Pas grand-chose. Mes journées se résument à un ennui incommensurable assis au comptoir d’une boutique de disque miteuse. S’il passe deux clients dans la journée, j’ai de la chance. Mais bref, et toi, comment tu vas ?
- Oh, ça va.
Le ton n’était pas spécialement enthousiaste et j’insistais :
- Et t’as d’autres choses passionnantes sur ta vie à me dire ?
Ulrich haussa les épaules.
- Je donne des cours de pentchak-silat, trois fois par semaine à une dizaine de gosses. Sinon, pour le reste, je cherche un boulot, j’ai trouvé vendeur de supermarché.
J’eu du mal à garder mon sérieux et à ne pas éclater de rire. Vendeur de supermarché ! Ulrich Stern, celui qui fut mon meilleur ami de la cinquième à la terminale ! Non, c’était une blague... mais le visage sombre d’Ulrich suffit à me faire perdre toute envie de rire. Je lui filais l’accolade.
- Bah, t’en fais pas, tu te retrouvera bientôt PDG dudit supermarché que ça ne m’étonnerais pas !
Gagné ! Ulrich esquissa un sourire et nous augmentâmes l’allure pour le moins escargotique de notre marche. J’ignorais où nous allions. Ulrich me conduisait, je me contentais de le suivre.
Nous avions tous deux évité jusque là le sujet épineux des amours. Depuis que Yumi était partie vivre à Calais à sa sortie de terminale, Ulrich ne supportait pas que l’on mentionne son nom. Je ne me souvenais plus s’il avait même assisté à nos adieux lors de son départ.
- Tu m’emmènes où ? Demandai-je.
Cette question ne tira à mon ami qu’un sourire mystérieux. J’enfonçais mes mains dans mes poches. Je le connaissais par cœur. Il ne dirait rien. Eh bien s’il avait envie de jouer à Monsieur Mystère, libre a lui, je ne l’en empêcherais pas.
Nous sortîmes du Parc de la Tête d’Or et nous nous engageâmes sur une route rarement fréquentée.
- Comment as-tu su me trouver ? M’étonnai-je enfin, c’est assez immense, Lyon !
- Eh, il me semble que tu oublies que notre meilleur ami était – est toujours – un petit génie. Te localiser n’a pas pris assez longtemps. Ce qui m’a retardé, c’est la circulation et la géographie de la ville. Je ne m’y retrouvais pas. Même avec une carte !
- Ça m’étonne pas, t’as toujours été nul pour lire les cartes, je te rappelle.
- Bah... j’avais Jérémie au téléphone, et lui-même s’y perdait. C’est tout te dire.
- En parlant de Jérémie, comment va-t-il ? Toujours aussi mordu d’informatique.
- T’as jamais entendu parler du professeur Belpois ? C’est une célébrité à Paris.
- Ben tiens, ça m’étonne que le Président ne l’ait pas encore invité à déjeuner.
- Bah justement, il l’a fait.
Je me figeai, regardant Ulrich avec des yeux ronds. Il avait une mine tout à fait sérieuse... jusqu'à ce qu’un irrépressible fou rire le submerge.
- Odd ! Si tu voyais ta tête à cet instant !
Je me fendis d’un sourire. Ce crétin m’avait bien eu !
- Je te revaudrais ça ! Le menaçai-je en brandissant le poing tandis que malgré moi, le rire me gagnait à mon tour.
Nous continuâmes à marcher en riant doucement durant quelques minutes avant qu’Ulrich ne s’arrête.
- On est arrivé. Annonça-t-il.
Je regardais la rue dans laquelle nous nous trouvions. Elle n’avait rien de particulier. Des immeubles avec des voitures garées en bas, attendant que leurs propriétaires finissent leurs boulots. Une libraire un peu plus loin... non, vraiment, rien ne distinguait cette rue des autres.
Une main se posa doucement sur mon épaule. Je sursautais et fis volte-face.
Devant moi se trouvait un homme d’une trentaine d’année qui me souriait chaleureusement.
- Heureux de te revoir, Odd.
Je souris.
- Moi aussi, Jérémie. Plus que tu ne peux l’imaginer.
_________________
« Hope is the tings with feater. That perchers in the soul and sings the tune without the words. And never stops at all »
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