CodeLyoko.Fr
 
 Dernières news  
[IFSCL] L'IFSCL 4.6.X est jouable !
[Code Lyoko] Un « nouveau » monde sans...
[Code Lyoko] Le retour de Code Lyoko ?
[Code Lyoko] Les 20 ans de Code Lyoko...
[Code Lyoko] Les fans projets explosent !
[IFSCL] IFSCL 4.5.X: Bande annonce et re...
[Site] Sophie Decroisette & Jérôme Mous...
[Créations] Notre sainte Trinité a du talent...
[Site] Les trouvailles du Père Dudu - E...
[Code Lyoko] Un monde sans danger - Le...
 
 Derniers topics  
[VN] Travail d'équipe v1.0 - Sortie !
Les Lyokofans parlent aux Lyokofans
[Fan-fiction] MIST & CODE LYOKO : les...
Que pensez vous des attaques de XANA ?
Parlons jeux vidéo !
Beaucoup de culottes...
Nouveaux Membres : Présentez-vous !!!
La place des personnages féminins dan...
[JDR] Code Lyoko
La compositrice de Monde sans danger ...
 
     
 Accueil | Règles du forum News | FAQ | Rechercher | Liste des Membres | Groupes d'utilisateurs | T'chat | Retour au site 
  Bienvenue, Invité ! (Connexion | S'enregistrer)
  Nom d'utilisateur:   Mot de passe:   
 

[Fiction] Cut-it

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fictions et textes


Page 2 sur 2

Aller à la page Précédente  1, 2





Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet


Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant 
 Auteur Message
Sido MessagePosté le: Ven 21 Jan 2011 01:23   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Chapitre V – Disparition


    Il était plus de deux heures du matin. Le laboratoire de médecine légale était sombre et silencieux. Le jeune Clyde Brogan –uniquement connu sous le nom de Clyde- poussa très délicatement la porte de la chambre froide. Chaussons de plastique aux pieds, non pas dans un souci d’hygiène, mais de discrétion. Il regarda autour de lui. La mort était maîtresse des lieux. Un frisson le parcourut. Il marqua une pose et savoura le silence. Ses mains tremblèrent légèrement ; ce qui le tira de sa torpeur : il devait faire vite. Il ouvrit un tiroir d’un coup sec. Dans ce tiroir gisait le corps de la troisième victime, la seule femme. Elle devait être autopsiée le lendemain par le Docteur Van Cliff. A la surprise de Clyde, on lui avait déjà ôté les vêtements et bijoux qu’elle portait.

    « Merde ! » pesta-t-il. Il s’empressa d’observer autour de lui, il ne devait surtout pas faire de bruit.

    Clyde referma le tiroir et sortit de la chambre froide. En passant dans la salle d’autopsie, il attrapa une éponge sur le rebord d’une des tables de métal et la fourra dans sa poche.

    La friction de ses chaussons contre le carrelage résonnait dans le couloir. Il traîna les pieds jusqu’à la salle où étaient entreposées les pièces du dossier. Son regard scruta les étagères à la recherche de ce qui l’avait amené ici. Il attrapa une boîte en plastique et l’ouvrit : Elle contenait la robe de la victime ainsi que ses bijoux. Une robe dont la surface était recouverte d’une fine couche de latex. Ce genre de robe était courant chez les amatrices de mode. Elle avait un autre avantage que celui de mettre les formes en valeur : sa surface prenait à merveille les empreintes digitales.

    Clyde enfila une paire de gants. Il sorti de sa poche l’éponge qu’il avait récupérée dans la salle d’autopsie. De son autre poche, il tira une bouteille sur l’étiquette de laquelle était imprimée la photo d’une femme en position lascive portant des cuissardes en latex brillant. On pouvait y lire : « Latex Shiner ». Il en versa un peu sur l’éponge et la frotta sur l’entière surface de la robe. Cela eu pour effet de la rendre très brillante, mais également d’y effacer toute trace d’empreinte digitale.

    Lorsqu’il eu terminé, Clyde souleva avec précautions la robe pour admirer le travail. Elle était si luisante qu’il pu y voir son reflet. Il y vu ses yeux clairs et ses cheveux châtains trop bien peignés. Il y vu ses rides prématurées et ses longs cils. Il y vu également un petit sourire satisfait qui lui seyait à merveille. Clyde replia la robe dans sa position initiale et remis la boîte là où il l’avait trouvée.

    Il revint sur ses pas afin de retourner dans la salle d’autopsie où il reposa l’éponge. Puis il mit ses gants et ses chaussons dans un sac poubelle qu’il fourra dans sa poche, aux côtés de son « Latex Shiner »

    Le jeune Clyde Brogan regarda sa montre : 3h47. Il devait quitter les lieux au plus vite.




Chapitre VI- Mary The Ripper




    Le matin du 14 avril, Oscar Van Cliff regarda par la fenêtre de son appartement. Il était tombé du lit à cinq heures et n’avait que très peu dormi. L’obscurité fuyait à peine, mais Flynn avait déjà ouvert sa poissonnerie. L’odeur fétide qui parvenait sans peine aux narines de Van Cliff en témoignait. Le Docteur avait rendez-vous à sept heures au laboratoire et vu le peu de temps qu’il mettait pour s’y rendre à pieds, il avait deux bonnes heures à tuer. Il regardait la brume s’évanouir lentement tout en se remémorant les évènements de la veille. Il se rappela le visage désemparé de Jack Black qui –il en était désormais certain- n’était qu’une victime dans cette affaire sordide. Il se rappela également de formes voluptueuses luttant contre une robe de tissu noir. Le Docteur décida de laisser sa réminiscence chronophage près de la fenêtre, et de se rendre au labo. Après tout, il savait qu’il avait pas mal de boulot.

    Van Cliff était quelqu’un de plutôt ponctuel sans être zélé. Il n’arrivait jamais en avance. C’était également pour cette raison que jamais il n’avait pu rencontrer l’inspecteure Eevy Black Cat auparavant. En poussant la porte d’entrée, il l’aperçut au bout du couloir, pénétrant dans le bureau de Robert Harwell. Chassant de son esprit ses pensées concupiscentes, il décida de profiter de son avance pour commencer le travail avant que Clyde ne débarque et ne fourre son nez mutin dans son rapport. Il poussa la porte d’autopsie et sursauta.

    « Bonjour, Docteur lança Clyde d’un ton mielleux.

    -Déjà là ? Répondit simplement Van Cliff.

    -Je m’occupais de la paperasse, Docteur. Je vous attendais avant de commencer.

    -Encore heureux…

    Clyde grimaça.

    -J’ai eu Karl, le laborantin. Il a relevé les empreintes sur les affaires de la victime. Ou plutôt, il a constaté l’absence totale d’empreintes digitales ; excepté celles de la victime elle-même, bien entendu. On dirait que ça se corse, n’est-ce pas Docteur ?

    -Donnez-moi ça, grommela Van Cliff en arrachant des mains de Clyde une feuille de papier grisâtre. »

    D’après le rapport de Karl Fischer, les affaires de la victime n’avanceraient en rien l’enquête. C’était maintenant sur le savoir-faire de Van Cliff que tout reposait.

    Il ôta délicatement le drap qui recouvrait la victime. Une femme. Une vraie, cette fois ci. De toute évidence. Van Cliff soupira en faisant une première constatation : ses blessures les plus importantes semblaient identiques à celles des victimes précédentes. Cuisses et flancs décharnés, défigurée, gorge atrocement tranchée et organes internes absents. Le meurtrier utilisait apparemment le même procédé pour exécuter toutes ses victimes. Néanmoins, le coup d’œil aiguisé du Docteur ne suffisait pas. Il ouvrit sa boîte de scalpels et procéda à l’autopsie.

    Tout en œuvrant, il eut l’impression de refaire le même boulot que la veille. Celui ou celle qui avait fait ça utilisait un procédé très mécanique. La cause de la mort était la même : coup derrière la tête avec un objet contondant. Néanmoins une chose variait : les blessures étaient post-mortem. Il semblait que le meurtrier n’avait tout simplement pas correctement achevé les victimes précédentes. Sans doute à cause de leurs carrures masculines, leur boîte crânienne avait tenu le coup plus facilement que celle de cette femme frêle à la peau d’albâtre.

    Van Cliff du se remettre en question : l’hypothèse de la torture était maintenant à écarter. Au contraire, le meurtrier achevait ses victimes bien avant de les dépecer. Oscar Van Cliff se remémora cette légende si vieille mais si célèbre qu’elle lui était restée en tête depuis son enfance…

    « Vous aussi vous pensez à Jack l’éventreur ? Sonna la voix de Clyde dans les pensées perdues de Van Cliff.

    -Ca serait ironique, rétorqua-t-il. On a innocenté le seul Jack qu’on suspectait.

    -Pas sur, repris Clyde. Si vous voulez mon avis, cette petite fiotte y est bel et bien pour quelque chose. D’ailleurs : pas d’emprunte pas de preuve, mais rien non plus pour le disculper. Je crois bien que le sheriff a renvoyé ce danger public trop tôt.

    -Merci Clyde. Mais je me passerai de votre avis, répondit Van Cliff la voix pleine de mépris. Vous fondez vos accusations sur une absence de preuves ? Je crois avoir rarement entendu quelque chose d’aussi con.

    Faisant fi de la mine renfrognée de Clyde, Oscar Van Cliff recousait l’inconnue. Il entreprit de la laver, et se saisit d’une éponge.

    Hm ? Cette éponge est dégueulasse. Elle est toute poisseuse. Je vous laisse laver le corps, j’ai à faire. »

    Le Docteur remit son cuir sur ses épaules et du même geste, poussa la porte. Il tomba nez à nez avec Eevy Black Cat. Il l’observa un instant sans dire un mot.

    « Vous allez rendre votre rapport ? Demanda-t-elle froidement.

    -Oui, répondit simplement Van Cliff.

    -Faites voir ça, dit Black Cat en se saisissant de la feuille que tenait Oscar.

    Ses yeux verts étincelants parcouraient les lignes manuscrites avec rapidité. Le Docteur se sentait minuscule devant cette femme qui le surplombait de quinze bons centimètres. Si près d’elle, il put enfin voir la couleur de ses cheveux qu’il n’avait pas pu identifier dans la sombre salle d’interrogatoire de la veille. Une teinte brun clair révélait quelques reflets roux qui dansaient au rythme des mouvements de sa tête. Eevy Black Cat était irrémédiablement une femme magnifique.

    Je suis certaine que vous y avez pensé, lança Black Cat sans détacher ses yeux olive du rapport d’autopsie.

    -P…Pardon ? Balbutia Van Cliff avec peine, très surpris.

    -Jack l’éventreur, répondit-elle en le regardant enfin dans les yeux. Vu votre âge vous avez du en entendre parler dans votre jeunesse. Il n’y paraît peut-être pas mais j’ai plus de quarante ans et une culture plus que complète.

    La froideur de son ton avait disparu.

    -En effet, j’y ai pensé. C’est le genre de surnom que la presse pourrait donner à notre assassin, mais je pense que ça serait trop ambigu ; on a innocenté Jack Black. Je ne suis pas sûr qu’il soit enchanté de voir son nom dans les journaux.

    -Qu’est-ce que vous proposez alors ? Black Cat esquissa un sourire.

    -Comment ça ? Ce que je propose ? Van Cliff sentait son cœur s’emballer. Cette discussion était trop étrange pour lui.

    -Oui, il faudra bien qu’on baptise notre meurtrier. Je propose Mary L’éventreur. Ca sonne bien non ? Et puis rien ne prouve qu’il s’agisse d’un homme. Mary L’éventreur… »

    L’inspecteure Eevy Black Cat s’éloigna dans un bruit de talons hauts qui fit frémir Van Cliff. Il était si absorbé par le spectacle de cette femme qu’il en oublia que son rapport d’autopsie s’éloignait avec elle.

    Mary L’éventreur, songea-t-il. Oui. Ça sonnait vraiment bien.

_________________

http://img.photobucket.com/albums/v238/sido59/clockworkorange.png


Dernière édition par Sido le Mar 25 Jan 2011 04:49; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
Sido MessagePosté le: Mar 25 Jan 2011 04:45   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Chapitre VII - L'air con




    Van Cliff passa la journée à contrôler des autopsies de routine. Lorsqu’il regarda sa montre à 18:23, la porte s’ouvrit, laissant apparaître Bob Harwell dans son embrasure.

    « Oscar, venez. J’ai à vous parler. Lança le Sheriff d’un ton grave. »

    Le Docteur referma son dernier tiroir de la journée et emboîta le pas à Robert Harwell. Ils entrèrent tout deux dans son bureau. Le Sheriff enfonça sa lourde silhouette dans son fauteuil de skaï noir. Van Cliff restait debout dos à la porte.

    « Asseyez-vous, Oscar. Ca risque de prendre un peu de temps.

    Van Cliff pris une chaise et posa son regard sur le visage perpétuellement soucieux de Harwell.

    Nous avons arrêté Jack Black. Pour de bon, cette fois. Dis le Sheriff en rompant le silence.

    -Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? Railla Van Cliff, un peu étonné.

    -Comme vous en avez été informé, aucune empreinte digitale n’a été retrouvée sur la scène du crime. Pas même sur la robe en latex de la victime, ce qui est très curieux. Nous en avons conclut que ce vêtement a été nettoyé. J’ai envoyé quelques hommes fouiller chez Black. Et voici ce que nous avons trouvé.

    Le Sheriff posa sur son bureau un sachet de plastique transparent utilisé pour protéger les pièces à conviction. Il contenait une petite bouteille noire sur laquelle on lisait : « Latex Shiner ».

    -Quoi ? C’est tout ce que vos sbires ont trouvé chez ce maquereau ? Une bouteille de brillantine pour accessoires SM ? Vous plaisantez, Bob… N’importe quel tordu peut avoir ça chez lui, lança Van Cliff, un poil énervé.

    -Fermez-la deux minutes, Oscar. Vous ne savez pas de quoi vous parlez, coupa Harwell. Vous avez vu ce type chialer et ça vous a suffit pour le prendre en pitié, non mais qu’est-ce que vous croyez ? Que je prends cette affaire à la légère ? Karl n’a trouvé aucune empreinte sur cette bouteille et malgré le fait que Black soit un « tordu » comme vous dites, il nie avoir en sa possession un tel produit. Robert Harwell avait haussé le ton et ses oreilles avaient viré au rouge vif.

    -Vous croyez que je suis naïf ? Interrogea Van Cliff sur un ton sarcastique. Je me fie aux preuves, et non à l’absence de preuves. Arrêtez tous les gars de cette ville si ça vous chante ; mais croyez moi : si Black est condamné, vous vous en mordrez les doigts. Parce qu’il y aura d’autres meurtres. Mais là, je ne serais plus de votre côté. J’aurai bougé mon cul vite-fait de cette ville infecte !

    Le silence se fit pendant quelques minutes. Les deux hommes s’observaient, la respiration saccadée. Lorsque le calme revint, Van Cliff reprit la parole :

    Je voudrais vous rappeler également, Bob, que lorsque le corps de cette femme a été retrouvé, Jack Black était au poste de police depuis un certain temps. Et que l’heure de la mort remonte précisément à ce moment.

    -C’est pas c’que nous dit votre bleu, dit Harwell. Il ouvrit un tiroir de son bureau, et sortit le rapport de Clyde Brogan qu’il tendit à Oscar.

    Mortifié, Van Cliff parcouru des yeux le rapport d’autopsie de son assistant. Il regarda à nouveau le Sheriff et repris :

    -Il y a une erreur. Lisez-mon rapport, vous verrez bien que pas mal d’informations y sont divergentes. Vous ne faites quand même pas confiance à cet imbécile ? Il sort à peine de l’université ! La voix du Docteur était empreinte d’un profond mépris et d’une pointe de frustration.

    -Il a démontré ses compétences, coupa Harwell. Et… Puisque vous en parlez, Oscar : votre rapport, il est où exactement ?


    19:41. Une pluie diluvienne s’abattait sur Dust Town, ce soir-là. Se protégeant la tête sous le col de son cuir râpé, Van Cliff arpentais les rues à la recherche d’une adresse bien précise. Celle qui était inscrite sur son petit carnet de poche. Celle qu’il venait tout juste de noter après que Robert Harwell l’a lui eut donnée. Il arriva enfin à l’immeuble qu’il recherchait. L’un des rares bâtiments de cette ville en excellent état. Il entra dans le hall et s’arrêta un instant pour se sécher en observant les petites boîtes aux lettres en métal alignées contre le mur. La troisième en partant de la gauche portait le nom d’Eevy Black Cat.

    Prenant son courage à deux mains, Oscar Van Cliff commença à grimper l’escalier pour se rendre au cinquième étage de l’immeuble. A chaque étage il était plus nerveux. L’inspecteure lui plaisait énormément, c’était indéniable. Mais il était très impressionné par cette femme à la fois belle et puissante. Néanmoins les quelques mots qu’il avait échangé avec elle ce jour-là lui avaient présenté une autre facette de Black Cat. Un facette bien moins froide et hautaine que celle qu’il avait pu entrevoir. Cela l’avait rendue plus humaine et donc, plus accessible. En plus de l’admirer, Van Cliff commençait à l’apprécier.

    Le Docteur frappa quatre coups. Il entendit des bruits de pas et la porte s’ouvrit brusquement. La silhouette imposante d’Eevy Black Cat accueillit Van Cliff dans une robe de chambre blanche.

    « Tiens donc, Docteur Van Cliff, engagea Black Cat, qui prenait toujours la parole en premier. Je suppose que vous voulez votre rapport. Je vais le chercher immédiatement.

    Elle tourna les talons, laissant Oscar sur le pas de la porte. Les mots s’étaient noués dans sa gorge.

    Elle revint rapidement et lui tendis le rapport en question. Voilà, reprit-elle. Bonne soirée. Au revoir. »

    Elle ferma la porte. Van Cliff ne s’était jamais senti aussi con.

    Il esquissa un geste de recul, puis, décidé à ne pas en rester là, il frappa à nouveau à la porte. Celle-ci s’ouvrit avec une rapidité étonnante.

    « Je viens d’apprendre que Black avait été arrêté. Je n’approuve pas cette décision et j’aimerais vous en parler, lança Van Cliff.

    -Oh, écoutez… Je ne peux pas vous laisser entrer pour le moment, je ne suis pas très habillée, comme vous pouvez le constater. Mais, j’ai lu votre rapport et je dois dire que j’ai moi aussi besoin de parler de tout ça. Veuillez m’excuser un instant. »

    Black Cat poussa légèrement la porte, laissant le Docteur seul dans l’escalier. Il se félicita d’avoir enfin pu attirer son attention. Il attendit un court instant en relisant machinalement son rapport d’autopsie, et releva la tête en entendant la porte grincer.

    Eevy Black Cat se tenais devant lui, un long manteau noir posé sur ses épaules. Ses deux olives vertes l’observant par-dessus un col en fourrure. La porte était fermée.

    « Et bien, dit-elle en souriant. Où allons-nous manger ? »

_________________

http://img.photobucket.com/albums/v238/sido59/clockworkorange.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
Kinshii MessagePosté le: Mar 02 Aoû 2011 13:53   Sujet du message: Répondre en citant  
 


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 970
Voici donc mon commentaire des sept premiers chapitres Wink


Chap 1

Je n’ai pas fait particulièrement attention aux fautes d’orthographe, j’ai juste relevé celles qui m’ont sauté aux yeux.

« …étaient noires comme du charbon. Comme il se rendait au laboratoire… »
> répétition

« Douze avril 2052. »
> 12 avril 2052

- Bon Dieu, c’est une véritable infection. Fit Harwell en esquissant un signe de tête en direction de la veste.
> Pas de majuscules aux incises. Jamais.
« Bon Dieu, c’est une véritable infection. » fit Harwell en esquissant un signe de tête en direction de la veste. (par exemple)

« Comme si le meurtrier avait voulu le décapiter, mais, arrêté par la résistance de la carotide, y avait renoncé. »
> ben ,je m’y connais pas vraiment en autopsie, mais la carotide désigne une artère qui irrigue le cerveau (entre autres). Donc à mon avis, elle ne représente pas une difficulté particulière à être tranchée.

« La cause de la mort était une blessure à la tête, causée sans doute par une matraque »
> répétition

« Il avait en tout cas affaire à un serial killer. »
> pourquoi pas « tueur en série » ?

« Il était un peu tôt pour le coucher, mais Van Cliff monta tout de même à sa chambre, »
> J’ignore s’il s’agit d’une coquille ou pas. Je te le signale donc pour le cas où tu aurais voulu écrire « se coucher ».

« Oscar alla donc à la salle d’eau se doucher afin de tenter, vainement -il le savait-, d’ôter l’odeur de chair morte qui imprégnait sa peau et ses cheveux. »
> personnellement, je l’aurais écrit ainsi : « se doucher afin de tenter – vainement, il le savait – d’ôter l’odeur de chaire morte… » juste pour simplifier la ponctuation.

Que dire ? C’est sombre, sale, ça pue la mort. Ça correspond à l’idée qu’on se fait d’un New-York post-apocalyptique. Le décor est bien planté pour moi, tu complètes le paysage au fur et à mesure, et ça suffit pour qu’on se représente le cadre de l’histoire. Le personnage du légiste désabusé va de pair avec cet environnement.

J’ai horreur du poisson.

On devine que l’intrigue va se nouer autour de ce corps. J’aurais d’ailleurs une petite remarque à ce sujet. Avec un détail aussi flagrant que du vernis à ongle, il est plutôt étrange que personne n’est envisagé qu’il s’agissait de deux personnes différentes.


Chap 2

« A cette époque, Robert Harwell était encore un jeune homme »
> Euh… c’était pas Bob Harwell ?

« son regarde scrutant le corps de haut en bas. »
> regard

« Clyde observait le bas-monde au dessus de ses petites lunettes rectangulaires. »
> au-dessus


Chouette, un personnage principal avec des défauts. Chouette, un personnage principal humain.

Un tueur en série qui charcute des travestis, voilà qui nous promet des péripéties… sordides.


Chap 3

J’aime bien les noms d’artistes. L’enquête progresse.


Chap 4

L’enquête régresse ^^

« Inspecteure… »
> inspectrice Razz

L’inspectrice semble avoir fait grande impression sur le doc’ Smile


Chap 5

« Le jeune Clyde Brogan regarda sa montre : 3h47. »
> trois heure quarante-sept

Je me disais bien qu’il ne me plaisait pas cet assistant…
Mais je suis surpris, je pensais que l’identité de l’assassin demeurerait un mystère jusqu’à la fin. Mais finalement, c’est peut-être mieux ainsi. Vu qu’il fait partie de l’entourage du héros, cela accentue considérablement la tension.


Chap 6

« Van Cliff du se remettre en question »
> dû

« Pas sur, repris Clyde. »
> sûr


Chap 7

« Celle qu’il venait tout juste de noter après que Robert Harwell l’a lui eut donnée. »
> la lui eut donnée ; et c’est Bob Harwell ^^

« Un facette bien moins froide et hautaine «
> une

« Eevy Black Cat se tenais devant lui, »
> se tenait



J’en ai fini pour les chapitres


Ta présentation des dialogues est un peu étrange ; on trouve parfois des bouts de récit entre les guillemets… mais bon, on s’habitue.
D’ailleurs, à ce propos, je pense qu’une espace serait la bienvenue après chaque tiret.


Visiblement, tu hésites entre Bob et Robert… Razz


Je ne sais pas si c’est moi qui ait intégré l’univers du récit ou pas, mais j’ai l’impression qu’à partir du chapitre quatre, le décor n’a plus le moindre impact sur le récit, et s’estompe même. Je veux dire, quelqu’un qui commencerais la lecture à ce niveau, ne se douterait pas que l’on est après une guerre mondial dans une ville « fantôme ».

En tout cas, ça se lit relativement facilement je trouve. Bien que sombre, le style est agréable.

Les personnages sont décris de façon minimaliste, et on ne perçoit qu’un aspect de leur personnalité qui correspond à la première impression du héro, mais ça n’est pas gênant, loin s’en faut.


« Je suis certaine que vous y avez pensé, lança Black Cat sans détacher ses yeux olive du rapport d’autopsie. »

Bien joué Smile On se demande si Eevy est consciente de l’ambiguïté de ses paroles, ce qui ajoute à la confusion.


Malgré son côté amer et cynique, Van Cliff est plutôt attachant comme héro. J’espère qu’il va mourir. (J’aime bien les héros qui meurent.)
_________________
 
   http://img15.hostingpics.net/pics/939298schrodinger4.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
 
Sido MessagePosté le: Mer 03 Aoû 2011 02:32   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Je le dis pour tout le monde (on m'a déjà fait la remarque) BOB est et a toujours été le diminutif de ROBERT Razz

Pour "inspectrice" je suis allée voir dans le dico, j'ai vu plusieurs versions et j'ai choisi celle qui m'arrangeait : celle qui fait croire à Van Cliff que cette personne est un homme.

En tout cas merci pour les petites fautes qui m'échappent, souvent des fautes de frappes que je fais tellement que je fini par ne plus les voir (regard/regarde, je le fais tout le temps...).

Au sujet des heures, je note toujours "heures : minutes" pour le côté digital de la montre, c'est un moyen de créer un effet moins chaleureux et moins académique dans le texte.

Citation:
L’inspectrice semble avoir fait grande impression sur le doc’


J'te le fais pas dire.

Citation:
Je ne sais pas si c’est moi qui ait intégré l’univers du récit ou pas, mais j’ai l’impression qu’à partir du chapitre quatre, le décor n’a plus le moindre impact sur le récit, et s’estompe même. Je veux dire, quelqu’un qui commencerais la lecture à ce niveau, ne se douterait pas que l’on est après une guerre mondial dans une ville « fantôme »


Ah, en effet. On sent clairement mon intérêt pour certaines choses et mon désintérêt pour d'autres à certains moments du récit. J'ai certains lieux en tête qui vont bientôt êtres mis en scène.


En tout cas merci pour ton commentaire, je dirais juste que tu risques d'être surpris au vu de ce que tu m'as dit. J'en dis pas plus.

Edit : je viens de remarquer que j'appelle Clyde "Green" et "Brogan". Va falloir que je choisisse là, par contre Mr. Green Va pour Brogan.





Chapitre VIII - Papillon de nuit.



Lorsqu'il était enfant, Oscar Van Cliff avait eu entre les mains un ouvrage d'entomologie des plus intéressants. Du moins, il en était persuadé, l'état dans lequel il se trouvait ne lui laissait consulter qu'un seul chapitre, qui se grava à jamais dans la mémoire du Docteur. Il faut savoir qu'à l'époque, tous les livres étaient envoyés à l'usine de recyclage, le pays se trouvant dans l'incapacité de produire à nouveau du papier. Le jeune Oscar avait alors dérobé cet ouvrage, arrachant la moitié des pages dans sa hâte, la peur d'être accusé de vol lui battant la pulpe des doigts. En courant il avait serré si fort ce livre que les battements que son coeur transmettait à ses phalanges semblaient venir du livre lui-même. A partir de ce moment, il avait considéré ce volume délabré comme un véritable ami.
Le seul chapitre lisible de l'ouvrage portait sur la processionnaire du pin, une espèce de chenille européenne qui lui était jusqu'alors inconnue. Il avait lu que ces chenilles urticantes vivaient en colonies de plusieurs centaines en haut des pins ; et qu'au printemps dans le but d'aller s'enterrer à quelques centimètres de profondeur, elle avancaient en une procession qui pouvait s'étendre jusqu'à quarante mètres de long. Plus il parcourait les lignes de son livre, moins Oscar se sentait seul. Il visualisait les chenilles, tête à cul, guidées par les glandes odorifères de leurs semblables. Il imaginait la procession brisée par une goutte de pluie ou par un prédateur, surmonter la difficulté et se retrouver ensemble, sous terre, former leur cocon lisse et sombre de nymphe. Bien souvent, lorsqu'il se perdait dans ces pensées, le jeune Oscar s'endormait en position foetale, serrant entre ses mains son unique ami ; rêvant qu'un jour lui aussi aurait un cocon dont il sortirait ravivé, rêvant qu'un jour, il ne serait plus urticant.

Ce souvenir était si intime que seule une consommation quelque peu exagérée d'alcool pouvait lui permettre d'en parler à une femme qu'il ne connaissait que depuis quelques jours, mais qui lui plaisait déjà beaucoup trop. Reprenant lentement ses esprits, il se resitua dans la pièce. Ses doigts étaient nonchalemment enroulés autour d'un verre tière rempli d'un liquide doré. Ledit liquide était le seul élément qui chassait des narines d'Oscar Van Cliff l'odeur de poisson salé qui envahissait le petit restau humide et sombre. Son regard passa au travers de la fenêtre qui était à sa droite. La table à laquelle il était assis était tout près du mur ; ainsi il voyait non seulement Dust Town qui agonisait silencieusement, mais également son image qui se reflétait dans la vitre. Comme un montage photo, son visage rougit par le whisky surplombait la ville comme un seigneur repu de ce cadavre urbain. A gerber. Une voix grave et veloutée le tira de sa torpeur.

"C'est vrai, Oscar. Vous avez tout d'un papillon de nuit."

Désaoûlant progressivement, Van Cliff plongea son regard dans les yeux vert olive de l'inspecteure Eevy Black Cat. Dans ce bouge miteux aux murs de béton nu, elle était d'autant plus belle que le décor était laid. Il se souvint de ce qu'il venait de lui raconter et se senti honteux. D'autant plus honteux qu'il était déjà ivre alors que leur repas n'était même pas encore servi, et qu'ils étaient là depuis pas plus d'une demi heure.

"Vous vivez la nuit mais vous ne recherchez que la lumière ; de plus, vous vivez dangereusement car vous savez que la vie est courte."

Eevy Black Cat eût un instant les yeux dans le vague, avant de les reposer sur le visage de Van Cliff. Discernant sa gêne avec satisfaction, elle changea magnanimement de sujet :

"Vous m'avez dit que vous aviez des doutes sur le jeune... Brogan ? N'est-ce- pas ?

-Clyde, repris Van Cliff qui retrouva aussitôt son assurance. Dès le début j'ai eu du mal à le cerner, avec ses manières de lèche-botte et ses cheveux gominés. Je pensais qu'il me cirait les pompes, mais il m'a bien poignardé dans le dos, ce salaud. J'suis persuadé qu'il veut faire porter le chapeau à Black. Il supporte pas les maquereaux, encore moins les travestis. Mais je doute qu'il fasse ça par colère, il y a forcément autre chose. Je n'sais pas ce que vous en pensez inspecteure, mais moi j'crois bien qu'il est suspect."

En disant ces mots, Oscar Van Cliff avait passé un bras derrière le dossier de sa chaise et faisait tourner son whisky dans son verre, les yeux dans l'éternité. Une attitude qu'il ne se connaissait pas. S'apparentant à un habitué du Golden Pussy, ses joues s'empourprèrent d'avantage et il reposa ses deux coudes sur la table en formica. Levant ses yeux sur le visage de Black Cat, il observa une attitude interrogative.

"-Vous avez une logique de débutant, Oscar" Railla-t-elle. Van Cliff senti ses reins s'enflammer lorsqu'elle l'appela aussi familièrement.

"La meilleure chose a faire est d'interroger à nouveau Black, reprit-elle. Son dernier témoignage n'a pas été concluant. Je suis sûre qu'il est innocent, mais je pense qu'il a tout de même des choses à nous dire. Des choses qu'il nous dira bien plus facilement si on ne lui brandit pas des photos de cadavres sous le nez.

-Et que pensez-vous d'un interrogatoire musclé pour Clyde ?" Lança le Docteur que l'alcool faisait encore plaisanter.

Black Cat esquissa un sourire. "Le dîner arrive" dit-elle simplement.

En effet, le vieux tenancier barbu et crasseux du rade leur apporta deux maigres assiettes d'une fricassée de poisson à chaire blanche dont l'odeur mettait d'avantage l'eau à la bouche que la poissonnerie de Flynn. L'inspecteure porta une fourchetée à ses lèvres avec délectation. Sa lourde chevelure dansait autour de son visage rond et pâle de madone. Ce n'est que vers le milieu du repas qu'elle commença à se servir du whisky, ce qui eût pour effet de rassurer Van Cliff. Ils parlèrent à peine, comme si leurs voix portaient atteinte à la nourriture. Une fois leurs deux assiettes vides, Eevy Black Cat tira de la poche intérieure de son manteau, un petit étui de métal plat et carré, recouvert de peinture jaune pisse qui s'était écaillée par endroits. Elle l'ouvrit et en sortit deux cigarillos.

Notant le regard surpris et envieux de Van Cliff, elle lui tendis l'une des deux tiges brunes en disant "Je les fais importer d'Europe." Puis, se penchant vers lui et baissant la voix "J'ai quelques petites économies". Un clin d'oeil badin accompagna le frottement d'une pierre à briquet. Ils restèrent ainsi de longues secondes à cracher d'épais nuages de fumée bleuâtre sans dire un mot. Black Cat rompis à nouveau le silence :

"Je dois dire que ça m'ennuie de parler du boulot. Au début de notre rendez-vous, vous étiez dans la confidence. Je vous en prie continuez."

Les mots "rendez-vous" et "confidence" sonnaient aux oreilles de Van Cliff comme des clochettes d'argent. Ainsi invité, il prit la parole.

"-Je n'aurai pas dû vous parler de ça, Eevy" déclara-t-il, se délectant du nom qui s'échappait de ses lèvres. "Je me rends compte que la métaphore du papillon me correspond assez bien, c'est quelque chose de très intime. Je me considère encore au stade du cocon, il y a tellement de choses chez moi que je voudrais voir évoluer." Constatant le regard interrogateur de Black Cat derrière cet écran de fumée bleue, il poursuivit. "J'aimerais communiquer avec plus d'aisance. J'aimerais côtoyer d'avantage les vivants que les morts. Pour tout dire, je vous envie beaucoup. J'envie votre place, votre situation, votre facilité à trouver les bons mots."

"-Tiens donc." dit simplement l'inspecteure. "Sans vouloir vous offenser Oscar, je doute que vous soyez apte à prendre ma place. Pour quelqu'un qui vit avec les morts, je trouve que vous vous laissez bien souvent guider par vos émotions."

"-Vous avez sans doute raison" dit-il en lâchant un petit rire.

Une douce complicité s'était installée entre eux. Cet étrange tableau représentait une femme superbe, sobrement vêtue, assise en face d'un homme vieillissant et débraillé. Seuls au monde dans ce vieux boui-boui grisâtre, ils savouraient leur cigare à la lumière glauque des ampoules nues pendues au plafond. Regardant à nouveau par la fenêtre la ville nauséabonde, le Docteur Oscar Van Cliff se surprit à penser qu'il commençait à aimer Dust Town.

_________________

http://img.photobucket.com/albums/v238/sido59/clockworkorange.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
alex MessagePosté le: Mer 03 Aoû 2011 23:02   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 17 Mai 2008
Messages: 323
Localisation: Cestas proche de Bordeaux
Je trouve cette histoire vraiment intéressante et très bien racontée.
On est très rapidement envouté par l'intrigue ... disons plutôt que j'adore les intrigues policières.

Les personnages sont très charismatiques autant les uns que les autres, ils ont une personnalité propre.
On a un Oscar, cloitré dans son monde où il ne cotoie que les morts, qui tente de s'affirmer et de se prouver qu'il n'est pas que ce médecin légiste qui a du mal à communiquer.
On a Eevy, le personnage féminin qui fait chavirer notre héros, il fallait s'y attendre. Un personnage à l'apparence froide comme un iceberg mais ce n'est que la partie émergée.

Sinon en ce qui concerne Clyde, alors il semblerait que ce soit lui le coupable ... mais je trouve cela un peu trop facile. De plus, il n'a fait qu'effacer des empreintes ... il n'est peut être qu'un complice après tout.
Et puis cette Eevy, j'ai l'impression qu'elle a fait vite tomber le voile sur sa personnalité. Une apparence froide et distante mais avec Oscar, elle a vite dévoilé son côté plus humain et sensible. Pour moi ça me paraît louche ^^

Enfin bref, bon courage pour la suite de cette histoire.
J'en attends la suite avec impatience.

Alex

Kinshii : Tiens, un revenant ^^
_________________
Fiction terminée :
[Fan Fic] Quand le passé vous rattrape

Fiction annulé (pour l'instant) :
[Fan Fic] Quand le piège se referme

Fiction en cours :
[Fiction] Les Larmes de l'Ange
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
 
Sido MessagePosté le: Ven 05 Aoû 2011 09:48   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Merci beaucoup Alex, ça fait toujours du bien d'avoir des lecteurs Wink

Je vous met le neuvième chapitre, mais pas en entier ! Histoire de vous faire languir un peu.


Chapitre IX – La Honte



Son rapport sous le bras, Oscar Van Cliff rentrait dans sa petite location au-dessus de la poissonnerie en se remémorant son dîner. Son mégot de cigare sous le nez comme facteur d'anamnèse, il revoyait sans cesse les lèvres de Black Cat redessiner les mots qu'il avait entendu. Non sans avoir préalablement déposé son rapport au labo, il s'engagea dans la rue dont la poissonnerie faisait l'angle, rideau de fer baissé. Oubliant presque les meurtres et ses soupçons sur Clyde, il se coucha sereinement. Il dormi si bien que seuls les braillements matinaux de Flynn parvinrent à le tirer de ses rêves.

"Il est mort mon poisson, il est mort !"

Regardant sa montre, Van Cliff remarqua qu'il avait trop dormi et entendait déjà les aboiements de ce petit roquet de Harwell qu'accompagnait une haleine de café fort. Sur ces pensées affectueuses, il se lava rapidement avant de vêtir son habituelle chemise froissée. Il constata un rasage plus que négligé, mais décida d'éviter de prendre d'avantage de retard. Le délicat fumet des poissons pourris l'accompagna jusqu'au labo.

Guettant au hasard un bruit de talons aguilles, Van Cliff se rendit au bureau de Bob Harwell qui, trop absorbé par la paperasse grise qui recouvrait son bureau, ne s'était pas inquiété du retard du légiste. Entendant se refermer la porte vitrée, le sheriff prit la parole sans même lever la tête.

"Je viens de faire une comparaison détaillée du rapport de Clyde et du vôtre, Oscar. J'ai également lu avec attention les notes de Karl. La robe en latex de la dernière victime nous est d'autant plus inutile que je dois rejeter cette pièce du dossier. En votre absence de ce matin (Harwell leva brièvement des yeux luisants de reproche vers Van Cliff), j'ai pris la liberté de demander à l'un de vos sbires un relevé d'empreinte sur les autres effets personnels de la victime. On a retrouvé une empreinte de pouce partielle sur un bracelet doré en toc."

Un peu dépassé, Van Cliff tenta de se donner un air concerné assez peu convaincant. Néanmoins, c'était sa théorie qui était en train de sortir l'enquête de l'impasse dans laquelle elle se trouvait.

"-Vous avez prélevé les empreintes de Clyde ?

-J'y viens, j'y viens, Oscar." Un petit sourire fier apparut soudain sur le visage de Robert Harwell. "Nous avions également trouvé une minuscule parcelle d'empreinte sur la bouteille de "Latex Shiner" retrouvée chez Jack Black dont nous n'avions rien tiré. Il s'agit également d'un pouce. Bien qu'on ne puisse pas innocenter Black sur une preuve aussi petite, elle nous permettra d'inculper un autre suspect si l'on arrive à réunir les deux empreintes sur un seul pouce. En tant que meurtrier, ou en tant que complice. Clyde est en salle d'interrogatoire. Il nous attend.

-Parfait !" laissa échapper Van Cliff qui se léchait les lèvres de satisfaction. Il se ravisa, puis repris sur un ton plus réfléchi. "J'ai parlé hier avec Eevy... Avec l'inspecteure. Elle compte reconvoquer Black. Vous vous souvenez de l'agression ? Si ce salaud de Clyde a maquillé les preuves, il est fort possible qu'il soit bien plus qu'un complice. S'il a agressé Black le soir où il a tué la fille, peut-être qu'il saura le reconnaître.

-Vous allez un peu vite, Oscar." Repris Harwell. Il allait à nouveau ouvrir la bouche, quand il fut interrompu par une voix chaude et assurée qui venait de l'embrasure de la porte.

"-Au contraire, l'enquête traîne les pieds, Bob."

L'inspecteure Eevy Black Cat avait surgit de l'ombre du couloir. Van Cliff se retourna doucement. A ces mots, la gratitude passa dans le regard du légiste, rapidement suivie par l'agréable image d'un tailleur rouge grenat a peine trop ajusté. Black Cat fit quelques pas et se planta face au sheriff, les deux mains à plat sur son bureau.

"Black et Brogan sont tous les deux dans leur salle d'interrogatoire respective. Le Docteur Van Cliff fera office d'observateur. J'aurai besoin qu'il puisse réagir dans une salle où dans l'autre en cas de besoin. Son oeil de légiste ne sera pas de trop pour analyser la situation. Après tout, lorsqu'on sait faire parler les morts, on doit pouvoir déchiffrer le langage des vivants n'est-ce pas ? Je m'occupe d'interroger Black. Vous avez été un peu... difficile avec lui la dernière fois. A tout de suite."

En tournant les talons, elle jeta un rapide coup d'oeil à Van Cliff avant de faire résonner ses escarpins dans le couloir. Les interventions de l'inspecteure imposaient apparemment un grand respect au sheriff. Ce dernier semblait cloué sur place. Bien décidé a retrouver sa superbe, Harwell se redressa sur son siège.

"-Très bien. J'me charge de Clyde. Et je compte sur vous pour intervenir. C'est votre poulain après tout...

-Hé ! J'ai jamais demandé à avoir ce merdeux dans les pattes. Si j'ai le devoir d'intervenir, c'est uniquement parce que ce salaud est au mieux, le complice d'un dépeceur de putes en série.

-...Je compte également sur votre sang-froid" acheva Harwell.

Le sheriff se leva de son fauteil en skaï et coupa court à ses intonations éternellement blasées pour adopter un ton un peu plus badin :

"Allez, Oscar. Eevy nous attend."

Les salles d'interrogatoire se situaient dans un petit bâtiment annexe du laboratoire de médecine légale. C'était la deuxième fois que Van Cliff s'y rendait. Dans un couloir sombre, face aux deux salles d'interrogatoire éclairées au néon se tenait l'inspecteure Black Cat, l'oeil torve. Les murs verts bronze oxydé reflétaient sur elle une lumière étrange qui lui donnait un teint blafard. Dans chacune des salles se trouvaient respectivement Jack Black dans son éternel costume de tweed noir, bien moins abattu que la dernière fois, mais pas fier pour autant ; et Clyde Brogan arborant son air prétentieux habituel teinté d'une légère nervosité qui faisait vriller sa paupière. S'il ne s'était pas élevé un mur entre eux, on aurait pu croire qu'ils se regardaient fielleusement.

"Allons-y. Oscar, prenez des notes. Les empreintes sont en train d'être comparées."

Presque du même pas, Black Cat et Harwell pénétrèrent chacun dans une salle et s'installèrent. L'inspecteure s'assit face à Jack Black, les jambes croisées et les mains jointes sur un carnet noir qu'elle venait de poser sur la table ; le sheriff retourna sa chaise pour s'asseoir dessus à califourchon, tout près de Clyde. Son bloc-notes dans sa poche revolver, prêt à être dégainé. Van Cliff sourit devant cette scène truculente. Il avait toujours pensé de Harwell que dans le rôle du mauvais flic, il en faisait un peu trop. L'interrogatoire commença.

"Monsieur Black, vous confirmez votre témoignage selon quoi vous auriez été agressé par un homme de grande taille alors que vous interpelliez une prostituée. Il vous aurais frappé dans le ventre suite à quoi il aurait frappé la tête de ladite prostituée avant de la dépecer devant vous. C'est bien cela ?" Black acquica. "Cependant, comme vous le savez le Docteur Van Cliff qui travaille également sur cette affaire était présent sur les lieux. Comment expliquez-vous que l'agresseur aie eu le temps de pratiquer de telles blessures à la victime ?

-Il a agi à toute vitesse, déclara Black. Il n'avait aucune hésitation dans ses gestes. De toute évidence, il avait déjà... Je veux dire, il avait déjà fait ça avant. Je n'ai pas vu son visage, j'ai juste vu ses mains qui étaient gantées." Black détachait chaque mot avec prudence. De toute évidence, il disait la vérité.

Pendant ce temps, Harwell s'affairait avec Clyde.

"Tout d'abord mon ami, vous allez m'expliquez précisément où vous étiez le soir du meurtre de cette prostituée.

-J'étais chez moi. Je me suis couché tôt." Clyde semblait sûr de ce qu'il disait. Il semblait fixer une figure invisible devant lui, sans sourciller.

"-Il y a des gens qui peuvent confirmer ça ? Des voisins ? Le ton du sheriff se fit moins patient.

-Je ne crois pas que mes voisins passent leur temps à espionner mes allées et venues, sheriff. Je vis seul. C'est ma parole contre celle de celle du Docteur Van Cliff. Vous n'allez quand même pas croire cet alcoolique ? Il est un peu sur le retour, vous ne trouvez pas ?"

Van Cliff senti ses poings se serrer autour de son calepin et de son stylo. Il fut d'autant plus fou de rage quand il vit que la remarque avait fait sourire Harwell. Pour se calmer les nerfs, il regarda Black Cat qui poursuivait son interrogatoire :

"-Vous dites qu'il portait des gants, que c'était un "professionnel" insinuez-vous par là qu'il puisse s'agir d'un chirurgien... D'un médecin ? En tout cas d'une personne pouvant avoir accès à du matériel médical ?

-Pour tout vous dire inspecteure, il n'utilisait pas vraiment du matériel médical. D'une part il s'est servi d'une matraque. Une espèce de grosse batte cylindrique. Assez courte. D'autre part ce n'est sûrement pas avec un scalpel qu'il a dépecé la Ladie. Ça non." Un frisson remonta son échine.
"C'était plutôt un immense couteau, presque un hachoir. Quant aux gants, ils étaient plus épais que des gants de chirurgiens. Il y avait un certain manque de "classe" dans les moyens utilisés. Mais c'était peut-être pour passer inaperçu. Il était habile : c'était peut-être bien un médecin, comme vous dites."

A cet instant, Karl pénétra dans le couloir. Il se pencha sur l'oreille de Van Cliff en lui tendant une feuille de plastique. Le regard du Docteur s'illumina.

_________________

http://img.photobucket.com/albums/v238/sido59/clockworkorange.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
alex MessagePosté le: Ven 05 Aoû 2011 13:56   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 17 Mai 2008
Messages: 323
Localisation: Cestas proche de Bordeaux
Alors rien à redire, on est toujours aussi bien embarqué dans cette affaire, on l'a vit pleinement avec Oscar.

Au niveau de l'enquête, on a quelques petites informations intéressantes.
- Dans le témoignage de Jack Black, il disait que l'agresseur portait des gants ... donc si Clyde est l'assassin, pourquoi il est allé effacer les preuves sur la robe en latex si il portait des gants ? Une chose est sûre, Clyde a touché la robe, ce qui expliquerait pourquoi il a, à tout prix, voulu la nettoyer. Donc l'a t-il fait car il avait cotoyé la victime un peu avant et donc pour éviter d'être accusé ? Peut être.

- Ensuite il y a l'autre partie du témoignage de Black, un homme grand qui utilisait un couteau, presque hachoir. Il a dépecé la fille en deux temps trois mouvements. Je ne suis pas sûr qu'un médecin ou chirurgien, même avec beaucoup d'expérience, puisse dépecer un corps en deux minutes. Ça ressemble plus à un travail de boucher ... mais il n'y a pas de boucher dans l'histoire ... pour l'instant. Il y a bien un poissonnier ... peut être ^^

En tout cas quand on a des meurtres en série, l'une des premières choses qu'on peut faire c'est de vérifier si les victimes ont un lien entre elles. Avec les deux premières, on avait des travestis travaillant pour Jack Black. Mais la troisième va à l'encontre des deux précédentes, c'est une fille ne travaillant pas pour Black. Par contre le tueur l'a agressé devant Black, il aurait très bien pu attendre que la fille soit seule et vulnérable ... mais il l'a fait pendant qu'elle discutait avec Black. Une grosse prise de risque qui peut en dire long sur les motivations, le mobile de l'assassin. C'est une sorte de message qu'il fait passer à Black, regarde c'est moi qui ai tué TES filles, regarde ce que je leur ai fais, regarde ce qui t'attend !!

Donc pour moi, le meurtrier est un homme de l'entourage de Jack Black. Peut être qu'il s'agit d'un travesti qui a travaillé pour Black et qui a été viré parce qu'il ne rapportait pas assez d'argent et qui décide de se venger. Ce n'est qu'une hypothèse. Enfin comme tu vois, je suis cette enquête avec passion et détermination à trouver le coupable ^^

Enfin bref, bravo, félicitation pour cette ficiton !!
Vivement la suite !!

Alex
_________________
Fiction terminée :
[Fan Fic] Quand le passé vous rattrape

Fiction annulé (pour l'instant) :
[Fan Fic] Quand le piège se referme

Fiction en cours :
[Fiction] Les Larmes de l'Ange
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
 
Sido MessagePosté le: Ven 05 Aoû 2011 15:12   Sujet du message: Répondre en citant  
Art Sauvage


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 1477
Localisation: Tortuga
Suite et fin du chapitre neuf Wink


Le sang lui battant aux tempes, Van Cliff ouvrit la porte de la salle d'interrogatoire à la volée. Il prit une chaise et s'assit juste en face de Clyde, afin de savourer sa victoire. Harwell, pris au dépourvu et déçu que le légiste lui vole ainsi la vedette, grimaça.

"T'es foutu, le bleu. Lança Van Cliff avec délectation. On a comparé tes empreintes avec celles retrouvées sur la bouteille et sur les bijoux de la fille. Ca nous indique que non seulement tu as effacé des empreintes, mais qu'en plus c'était les tiennes."

A ce moment dans l'autre salle d'interrogatoire, l'inspecteure Eevy Black Cat souleva le store électrique qui masquait un miroir sans teint. Ce miroir séparait les deux salles. Ainsi, Jack Black se trouva nez à nez avec Clyde Brogan ; qui lui ne remarqua rien du tout.

"-Monsieur Black, cet homme est-il votre agresseur ? Demanda Black Cat sans perdre son sang-froid.

-Ce que j'peux vous dire, c'est qu'il a en effet la même taille et la même carrure. Je n'ai pas vu son visage. Vous avez des preuves ? Vous allez l'arrêter ? Sa voix frôla soudain l'hystérie. C'est lui ? C'est cet homme... Qui s'en est prit à mes beautés ? Vous allez le faire payer ? Dites moi que vous allez le faire payer !"

Jack Black se cramponnait au bras de l'inspecteure en braillant. De longues traînées de morve et de larmes rayaient son visage vieillissant. D'un claquement de doigts de Black Cat, trois flics plutôt costauds vinrent attraper le Bienfaiteur qui chialait comme un gosse pour le reconduire chez lui.

Voyant que Van Cliff avait réussi à destabiliser Clyde, Eevy Black Cat décida délibérément de ne pas intervenir. Elle s'approcha de la glace, pour observer la scène.

Devant le regard menaçant mais victorieux du Docteur Van Cliff, Clyde se tassa soudain sur sa chaise et prit la parole :

"Je vais tout vous avouer. Je vous en prie, ne me jugez pas. Ce soir là, j'étais bel et bien avec cette prostituée. Il y a eu une passe en bonne et due forme dans un hôtel pas loin de là où était son Bienfaiteur, elle ne voulait pas prendre de risques par les temps qui courent. J'ai voulu me la jouer un peu, je lui ai dit que je bossais au labo de médecine légale et que le tueur en série ne s'attaquait qu'aux travelos et que cette poupée ne courrait aucun risque, bon sang... Vous l'auriez vue...

-On l'a vue, Clyde. Et pas sous son meilleur jour.

-Je le sais ça, Docteur. Justement. Quand j'ai vu cette fille sur la table d'autopsie, jamais je me serai douté que c'était d'elle qu'il s'agissait. Personne n'a confiance en moi dans cette brigade et ces meurtres pouvaient être l'oeuvre d'un chirurgien. Si on trouvait mes empreintes sur cette robe, j'étais foutu."

Sa respiration se fit de plus en plus haletante. Puis il se calma et releva vers Van Cliff un visage déformé par un rictus étrange.

"Honnêtement Docteur, nous avions un parfait coupable avec Black. Un maquereau en moins, l'affaire était classée. C'est pour ça que je suis allé mettre cette bouteille chez lui. Affaire classée, n'est-ce pas ? De toute façon... Vous n'avez aucune preuve Docteur ? Aucune !"

Il regardait désormais Van Cliff avec une expression de dément

"-Je pense que ce n'est pas la peine de t'informer que tu es viré, Clyde. Lança le Docteur avec mépris. Tu n'es qu'une pauvre merde incapable d'assumer ses pulsions. Mais une merde comme toi n'es pas incapable de tuer. Sheriff, je vous le laisse. Je vais prendre l'air."

Van Cliff sortit en trombe de la petite pièce humide et frotta vigoureusement son visage de la main qui ne tenait pas son bloc-notes. Il tressaillit lorsqu'il senti une main presser son épaule.

"-Nous manquons d'éléments, Oscar. Nous allons devoir rejeter toutes les pièces du dossier qui ont été manipulées par Clyde Brogan. Ainsi que tous ses rapports d'autopsie. Nous repartons à zéro à condition de trouver la preuve qui pourra l'inculper." Voyant un visage énigmatique se tourner vers elle, elle ajouta :

"Oui. Je pense que vous avez vu juste. Vous avez été excellent. Ne rougissez pas de vos talents cachés."


profitez-en bien parce que je compte poster les 3 voire 4 chapitres finaux d'un seul coup. Smile Bonne lecture

_________________

http://img.photobucket.com/albums/v238/sido59/clockworkorange.png
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
 
alex MessagePosté le: Ven 05 Aoû 2011 15:45   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 17 Mai 2008
Messages: 323
Localisation: Cestas proche de Bordeaux
Ah Ah Voici donc la fin du chapitre, toujourd bien écrite et bien décrite. On sent la tension dans la salle d'interrogatoire, c'est prenant.

Sinon en ce qui concerne Clyde, je suis peut être tombé sur la bonne hypothèse, après il a peut être menti mais bon, moi je le crois.
Il y a ses empreintes sur les bijoux de la victimes, ça prouve qu'il était en présence de la vicitime quelques temps avant sa mort. Des empreintes qui prouvent qu'il a effacé ses empreintes sur la robe, ça ne prouve pas qu'il est le meurtrier.

En fait dans cette affaire, il nous manque l'arme du crime ... comme aucune arme n'a été trouvé jeté dans une poubelle à proximité ou ailleurs, il y a de grande chance que le couteau style hachoir utilisé appartient au meurtrier. Donc en gros, il faudrait fouiller la maison de Clyde et voir si il y a bien l'arme du crime, mais comme je l'ai dis, je n'y crois pas ^^

Et sinon, il ne reste que 3 ou 4 chapitres ... snif c'est bientôt fini. Comme on dit, toutes bonnes choses ont une fin. Cela signifie qu'on saura bientôt la vérité sur cette affaire. Et bien j'en prends note, je l'attends ce meurtrier avec impatience ^^

Alex
_________________
Fiction terminée :
[Fan Fic] Quand le passé vous rattrape

Fiction annulé (pour l'instant) :
[Fan Fic] Quand le piège se referme

Fiction en cours :
[Fiction] Les Larmes de l'Ange
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
 
Montrer les messages depuis:   

Forum Code Lyoko | CodeLyoko.Fr Index du Forum -> Vos Créations -> Fictions et textes Page 2 sur 2
Aller à la page Précédente  1, 2

Poster un nouveau sujet
 Réponse rapide  
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 
Répondre au sujet



Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure

Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum




Powered by phpBB Lyoko Edition © 2001, 2007 phpBB Group & CodeLyoko.Fr Coding Dream Team - Traduction par : phpBB-fr.com
 
nauticalArea theme by Arnold & CyberjujuM
 
Page générée en : 0.0499s (PHP: 48% - SQL: 52%) - Requêtes SQL effectuées : 21