Posté le: Mar 27 Aoû 2013 16:09 Sujet du message: [Fanfic] Replika on the Web
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 402 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Bonjour à tous, et bienvenue sur le topic de Replika on the Web.
Replika on the Web est une fanfiction qui se déroule en parallèle de la série. A à un autre endroit, mais au même moment. Elle commence à la fin de la saison 2 et devrait se terminer aux environs de la fin de la saison 4. Elle raconte comment a été créé, géré, et détruit le premier Replika conçu par X.A.N.A dans son plan d'invasion du monde. Les personnages principaux sont une bande de lycéen qui vivent dans la ville du Mans, entre Paris et la Bretagne.
Il s'agit d'une fiction très très longue. Mais je fais mon possible pour qu'elle vale son temps de lecture, si vous avez le courage de la lire, j'espère qu'elle vous plaira, et que vous passerez de bons moment à lire ses lignes.
L’histoire que je vais vous raconter ici concerne l’univers de Code Lyoko...Mais ce n’est ni une saison 5 alternative ni une saison 6. Cette histoire commence durant la saison 2 et se termine durant la saison 4. Vous savez, bien sûr, qu’à la fin de la saison 2, l’intelligence artificielle multi-agent X.A.N.A. s’échappe d’un supercalculateur quantique construit par le savant Franz-Hopper et part dans le réseau. Si vous avez fait de l’informatique, vous savez qu’un programme ne peut pas rester bien longtemps sur le réseau : il doit gagner assez rapidement un ordinateur pour ne pas être effacé. C’est notamment le cas du Skid qui perds son énergie au fur et à mesure qu’il voyage dans le réseau. Si vous avez vu la saison 4 de Code lyoko, vous savez aussi que X.A.N.A. a eu recours à un plan redoutable : contrôler des centaines de supercalculateurs et ainsi utiliser les laboratoires, bases militaires et autre complexes technologiques qu’ils gèrent pour contrôler le monde. Il faisait cela en créant sur ces machines des répliques du monde virtuel de son Supercalculteur d’origine : Lyoko. Ces copies de lyoko appelées replikas donnaient a X.A.N.A. le pouvoir de contrôler le Supercalculateur infecté.
L’histoire que je vais vous raconter relate la création, la gestion et la destruction du premier replika de Lyoko. Ce replika que X.A.N.A. a créé juste après s’être enfui sur le réseau sur la première machine qui lui permettait de le faire. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agissait pas d’un vrai supercalculateur...Encore moins un ordinateur quantique. Mais cette machine pouvait gérer un monde virtuel et possédait même un scanner atomique. Tout ce qu’il fallait à X.A.N.A. pour débuter son plan machiavélique. Cet ordinateur se trouvait en France, non loin de la ville du Mans. Son Possesseur était un jeune lycéen. Nous allons donc commencer par le début : la construction de cet ordinateur. Paré ? Transfert, Scanner, VITUALISATION !
Saison 1 : Monde Virtuel
Premier épisode : l'IBM Power de la Nasa
Spoiler
Bonjour à tous, mon nom est Frédéric Meuringue. NON ! Là je vous arrête tout de suite : ne me demandez pas pourquoi j'ai un nom de famille aussi ridicule. Je ne l'ai pas choisi et je ne sais même pas d'où il vient...Je n'ai même pas cherché à savoir. Vous savez, moi, la généalogie, ça me tape vite sur le système.
Bon...Qui je suis ? Bah...Un simple lycéen. Un lycéen en seconde on ne peut plus banal. Qui se balade dans son lycée. Avec...heu...ses copains...Et qui se fout des cours...et qui...heu...Joue au foot...qui envois des SMS...
OUI, c'est bon, ça va ! Je ne suis pas un lycéen classique. Ça se voit tant que ça ? Mais c'est que vous êtes casse-pieds !
Bon alors...Pour commencer : je n'ai pas tellement d'amis, je ne suis pas la mode, je ne me sers pas de mon portable, je ne passe pas tout mon temps a chatter sur le net...Je suis souvent seul, dans mon jean, mon pull et mes lunettes...Ah ! Un binoclard que vous dites ! Non. Pas exactement...
Si on part dans les stéréotypes, je suis ce qu'on appelle un Geek. Vous savez ? Ces gens qui adorent les sciences et la technologie, en particulier l'informatique...Oui, je ne suis pas un grand intello. Pour le Français et l'histoire, vous repasserez. Mais en ce qui concerne la physique, les mathématiques, la géométrie ou l'algorithmique, vous avez affaire à un pro passionné ! Et si vous avez un ordi abîmé, quelque sois le degré de la panne, vous pourrez être sûr que je le réparerai.
Enfin...pour ça, il faudrait que les gens pensent à moi quand leur ordi bug...Bah ! Il y a bien Jessie qui me demande...Et lui, Il se sert d'un ordi comme d'une essoreuse à salade. Autant dire que j'ai souvent à le réparer.
Jessie Roberts, c'est le type le plus pas aidé du lycée : un gars au cerveau peu développé qui reste pourtant jovial malgré la célébrité des proportions que peut parfois atteindre sa bêtise. Assez étrange comme gars au premier abord : coiffure noire avec une mèche blanche, jean bleu vif et noir, veste de survêtement, T-shirt blanc. Au look on le penserait sorti d'une boîte de nuit après avoir fait du sport. Bizarre. Mais la bizarrerie est encore plus accentuée par son visage puéril aux yeux bleus. Ajoutons à ça le sourire niais qui tient sur sa figure en permanence. Il a toujours l'air de débarquer d'une autre planète. Au fait, je vous avais dit que c'était mon meilleur ami ?
Et bien oui. Jessie a beau ne pas être doté du QI d'Einstein, il reste tout de même sympa et c'est bien le seul gars au monde sur qui je puisse compter quand ça va mal. Je me moque parfois de lui intérieurement, mais c'est un type bien. Un type bien qui à des défauts, comme tout le monde.
Bon ! Je suppose que vous êtes là pour l'histoire du replika ? Bon, et ben on va commencer alors...
Bon, ben déjà le début...Disons que ça a démarré un jour comme les autres, comme toute histoire bien clichée : le réveil a sonné à 6 heures 50 dans ma petite chambre blanche et sans histoires, c'est une petite pièce rectangulaire ou tiennent un lit dans le fond avec une petite table de nuit à sa gauche, contre le mur, un bureau et sa chaise sur la droite, et une armoire à deux battants, dont un avec un grand miroir placée non loin du lit, sur le mur de gauche. La porte se trouve à droite du bureau. Sur le dernière mur innoccupé trône une fenêtre à quatre carreaux inondant la pièce de lumière. Je suis sorti du lit pour m'habiller, sous-vêtements, jean, pull...Tiens, on va prendre le vert aujourd'hui. Ma veste et mes lunettes attendent sur la table de nuit, je les prends. En passant je croise le miroir de mon armoire. J'y vois un jeune homme de petite taille, avec un jean on ne peut plus classique, un pull un peu râpé par endroits, un visage clair aux yeux gris argent à demi-dissimulé par des lunettes rondes à monture argentée, sans cadre sur les verres. Avec au dessus des cheveux blonds en désordre. Notamment une mèche qui remonte vers le haut malgré tous mes efforts pour l'aplatir. Bon, je ne suis pas Johnny Depp, mais je m'aime bien comme ça. Allez, on y va. Je lâche le miroir des yeux et file descendre au salon. Je prends un bol de céréales, des tartines, tout ça quoi. Puis je remonte checker mon bon vieux PowerMac G5 avant de partir au lycée. Le PowerMac G5 ? C'est une grande unité centrale d'aluminium qui a bien fière allure sur le petit bureau de ma petite chambre. Processeur IBM PowerPC G5 Dual Core à 2 GHz, 8 Go de RAM DDR 2, 512 Mo de VRAM, dual Gigabit Ethernet. Un bon vieux Macintosh de gaming comme on en fait plus. Le monstre est relié à un clavier noir et à un écran plat de la même couleur.
Je disais donc que je checke les nouvelles sur la machine. Oh...rien de bien excitant...Un mail de Jessie qui voulait se faire une bataille de Galactic Battle envoyé à 23 heures 42, un mail du prof de math pour nous transmettre la correction du dernier devoir maison et un autre parce qu'il avait oublié la pièce jointe. J'ai ensuite consulté le Forum d'informatique où j'écris de temps en temps : le nouveau supercalculateur de la NASA est opérationnel. Basé sur combo de processeurs Power d'IBM, il possède une puissance suffisante pour gérer un terrain lunaire modélisé en 3D et possède une mémoire tellement grande qu'elle pourrait contenir tous les caractères génétiques de plusieurs êtres humains...Intéressant. Mais la montre indique 7 heures 30. Il est temps d'y aller.
La voiture de ma mère s'arrête. Nous sommes à la périphérie du Mans, préfecture de ce morceau de campagne française qu'est le département de la Sarthe, ville assez bourgeoise et sans histoire. En tout cas, je vous souhaite la bienvenue au Lycée Jules Ferry. Petit lycée pour une grande ville, presque aussi petit qu'un collège. Plutôt agréable. Mais Jules Ferry, quel nom original...Enfin...l'honneur est sauf, c'est pas moi qui l'ai choisi, mais bon. Je descends et je me dirige vers la grande porte. J'entre dans la vaste cour. Il est 7 heures 57.
Le premier cours est sur le point de commencer. Histoire, c'est parti. Je monte l'escalier en évitant les bouchons et je passe le couloir en mode slalom. J'arrive devant la salle d'histoire : trois élèves attendent. Parmis eux, ce bon vieux teubé de Jessie...
-Salut vieux ! Comment ça va ? Pourquoi tu n'es pas venu jouer à Galactic Battle hier soir ?
-Ben mon pote...Tu sais, sur 24 heures par jour, il y a des heures où je dors. Et là pas de bol, tu m'as demandé durant ces heures là...C'est bête, non ?
-Oui, très, je ferai mieux la prochaine fois !
Un des principaux problèmes de Jessie, c'est qu'on peut se demander s'il fait de l'humour ou s'il est vraiment stupide. Mais bon, il est drôle dans tous les cas !
-Et sinon, que j'ai répondu, pas trop fatigué ?
-Moi ? Non. En pleine forme ! Par contre en me levant ce matin je me suis rendu compte que j'avais des traînées noires sous les yeux. Je me demande ce que j'ai chopé. J'espère que c'est pas grave.
Un peu exaspéré, je réponds :
-C'est des cernes, idiot.
-Ah. Et c'est grave ?
Il y a un gros blanc. Puis je fais "non" en soupirant. Le prof a ouvert la porte et on est entré dans la classe, les autres nous avaient rejoint au fur et à mesure.
J'entre dans la classe. je me place au premier rang sur la droite près de la fenêtre comme à mon habitude. Jessie s'installe à côté de moi comme à son habitude. Les autres élèves prennent place dans la salle comme à leur habitude. Le prof s'assoit à son bureau comme à son habitude, Histoire, c'est parti.
C'est Monsieur Datuux qui est au commandes. un jeune prof dynamique passionné mais plutôt ordinaire :
-Aux XIXème siècle, le monde connaît la révolution industrielle, elle commence d'abord en Angleterre et se développe par la suite en Europe et en Amérique du Nord...
Je reçois un coup de coude, je me tourne vers Jessie.
-Quoi ?
-Au fait, je suis passé sur le Forum, tu sais celui que tu m'as montré il y a deux semaines, t'a vu le nouvel ordi de la Nasa ? C'est puissant ?
-Assez, il modélise une carte lunaire en 3D et peut stocker tout le code génétique d'un être vivant, t'a pas lu l'article ?
-Seulement le début. Je me suis arrêté au truc de Power machin...C'est pas ce que t'a sur ton ordi d'ailleurs ? Tu pourrais nous faire un ordi comme ça ?
-Pas exactement, le Power d'IBM, c'est un processeur pour supercalculateur. Moi j'ai un PowerPC G5, la version grand public du Power 4. Et même s'il était aussi puissant qu'un Power, je n'en ai qu'un. Celui de la Nasa en a 6.
-Mais en théorie tu pourrais en faire un ou pas ?
-Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'un Superordinateur qui fait des cartes lunaires ?
-Meuringue ! Vous suivez ?
-Excusez- moi monsieur, c'était la révolution industrielle en Europe, c'est ça ?
Le prof s'est contenté de soupirer...
Inscrit le: 17 Mai 2013 Messages: 83 Localisation: Dans une tour de passage
Ta fan-fiction est vraiment super !
Tu détailles bien les personnages au niveau de leur caractère.
J'aime beaucoup la manière dont le héros s’adresse à nous, ça rend l'histoire plus réelle.
On voit que tu t'intéresses à l'informatique dans ton histoire.
Une chose est sure, je vais continuer à lire ta fanfiction.
Vivement que tu postes la suite !
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 402 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Vous avez de la chance, je n'ai pas grand chose à faire aujourd'hui vu que c'est les vacances et je me suis pas mal intéressé à la fic, j'ai bouclé l'épisode 2, Mesdames et Messieurs, le voici !
Deuxième épisode : une froide jeune fille et un superordinateur...
Spoiler
Le prof allait reprendre quand soudain la porte s'ouvre. Le proviseur fait irruption dans la classe avant même que le prof n’ait dit “Entrez” et dans un grand fracas, tout le monde se lève. J'écrase le pied de Jessie pour qu’il en fasse autant. Je me tourne vers le proviseur. Derrière lui se trouve une fille d’une quinzaine d’années, cheveux noirs carbone, raides et désordonnés, yeux verts très pâles. Elle a l’air très froide et très fermée derrière sa veste noire remontée jusqu’au cou et sa jupe en jean, en tout cas, elle fait la même tête que le proviseur...
-Je vous présente Tim Sita, elle vient de déménager et rentre dans notre lycée. Dans votre classe. je vous demanderai d’être gentil avec elle.
-Si elle l’est avec nous, que je me suis dit intérieurement.
Je ne peux m'empêcher de trouver le nom de cette nouvelle un peu étrange. Mais bon. Ce qu'on ne trouve pas comme prénom de nos jours. Enfin, le principal continue son discours :
-...Et de lui donner une bonne image de la classe, voilà. Monsieur Datuux, je ne vous dérange pas plus, bonne continuation. Mademoiselle Sita, asseyez vous où bon vous semble.
Sans quitter son air froid et strict, la fille s’avance dans les rangs en regardant chaque élève à côté duquel elle passe. Ces derniers l’accueillent par un salut ou un bienvenue auquel elle ne répond pas. Elle s’assoit à la table du premier rang.
La demoiselle étant placée, j’arrête de la regarder et je me retourne vers Jessie. Il la regarde comme si c’étais la première fois qu’il voyait une fille.
Ensuite ? Ben le cours reprend. intéressant pour certains et ennuyeux pour d’autres. Jessie continue de fixer la demoiselle sans s’arrêter, comme si c’était un extra-terrestre. Tim est complètement plongée dans son cahier sans jamais s’en détacher. Il semble impossible qu’elle remarque qu’un élève à l’apparence pas très fine la dévisage comme le ferait un poisson rouge. Je me retourne vers mon cahier. Le cours que j'ai copié est approximatif mais fera bien l’affaire. Je me décide à rajouter malgré tout quelques détails. On ne sait jamais, ça peut toujours servir...
Je me reretourne vers Jessie et je me rends soudain compte qu’il a l’air d’un parfait idiot. Ça me fait pitié alors je murmure :
-Pourquoi tu la regardes avec deux yeux en forme de pastèques depuis tout à l’heure ? C’est une nouvelle, rien de plus !
-Je...Je ne sais pas. Elle a quelque chose de...Bizarre. A-t-il bégayé en rougissant. Mais c’est rien !
C’est à ce moment-là qu’il se retourne vers son cahier en manquant de tomber de sa chaise et se met à écrire comme un dingue. Je vous jure...Ça a beau être mon copain, il y a des fois où je ne le comprends pas.
Midi, l’heure de manger (quel sens de l'observation, hein ?). On vient de passer au self et on se dirige vers une table libre. Le self ? Bah...Un self, à l'apparence assez usée, murs fissurée, tables bancales, plateaux cabossés. Et évidemment l'ambience sonore qui fait d'un self un self. Après quelques minutes de recherche, finalement on réussit à s’asseoir. Jessie a l’air absent depuis tout à l'heure.
-Elle te fait tant d’effet que ça la nouvelle ? Tu n’a rien dit de toute la matinée.
-Hein ? De quoi tu parles ?
-Oh, rien, laisse tomber...On ira au CDI après manger ?
-Hein ? heu...Ouais...
J’ai soupiré.
-Bon allez mange, tiens, tu veux mon couscous boulette ?
-Je déteste le couscous boulette. Par contre, je veux bien tes frites !
Oui, chez nous, on mange des frites avec du couscous, c’est un self de lycée. Faut pas trop chercher, c’est déjà bien qu’on arrive à reconnaître ce qu’il y a dans notre assiette.
-Bon après on a l’enseignement d’informatique...
-Ouais, c’est pas aujourd’hui qu’on va avoir un projet à mener ?
-Si, pour une fois tu as retenu quelque chose du cours !
-Ben il paraît que c’est noté, faudra faire un truc de ouf.
-Bah, on verra bien ce qu’on nous demande.
Une voix genre celle de Rogue en fille nous a subitement interrompu :
-Je peux m’assoir ?
Je me suis retourné, c’était la nouvelle. Jessie refait ses yeux pastèque et dit quelque chose du genre :
-pl..bl.bien...pdls...
-Hey la nouvelle, salut ! ça te dirait de venir à notre table ? On a tous envie de faire ta connaissance.
Cette voix grave et assurée, c’était William-Yann. Un type plutôt bien tracé, pectoraux, biceps, tout ça...Brushing impeccable et des yeux bleus à en faire pâlir du produit pour toilettes. Mais si ! Vous savez ? Les pastilles pour que ça sente pas...heu...Ouais bon voilà quoi.
Tim se tourne vers le beau ténébreux et rejette un coup d’oeil sur Jessie tout rouge avec ses yeux de pastèque (comment ça elle est casse-pieds ma métaphore ?). Voyant qu’elle le dévisage William-Yann se tourne aussi vers lui :
-Oh tiens ! Salut Jessie ! Comment ça va ? Oh tiens regarde là bas ! ce serait pas Johnny Hallyday ?
Ce que je n’aime pas chez William-Yann, en plus de son aspect beau gosse et de ses techniques de dragues débiles qui marchent toujours, c’est le fait qu’il se montre arrogant avec tous ceux qui ne sont pas...Comme lui.
-Hein ? Ou ça ?
Je me suis donné une claque sur le front. Ce qui au passage a manqué de me faire tomber dans mon couscous ; Jessie s’est encore fait avoir ! Il regarde un peu partout puis se retourne vers le “farceur”...Qui n’est plus là. Tim non plus d’ailleurs. On se retourne tous les deux vers la grande table du fond. Il y étaient tous les deux assis avec toute une bande de beaux gosses. Jessie se retourne et pose violemment sa fourchette dans son assiette, mettant de la sauce partout dans son plateau.
-Je déteste ce type, et ce depuis que je l’ai rencontré au collège ! Il passe son temps à se moquer de moi !
-Faut dire que ça marche bien...
-Je l’ai pas fait exprès ! Chaque fois qu’on me dit “regarde!”, je répond “où ça ?” c’est automatique ! ça m’énerve !
William-Yann m’embête souvent aussi, c’est en partie à cause de lui que je n’ai pas beaucoup d’amis. Je comprends très bien ce que Jessie ressent.
-T’inquiète pas, vieux ! C’est qu’un frimeur. Quand Tim s’en rendra compte, elle le lâchera.
-Qu’est-ce que tu en sais ?
-Les frimeurs n’ont pas d’amis, juste un fan-club qui les lâchera tôt ou tard.
-Nous non plus, on a pas d’amis.
-Déjà, on EST amis, c’est toujours mieux que seul au monde, non ?
Jessie a avalé sa dernière frite et a sorti un sourire de derrière sa moue et sa colère. J’ai répondu à ce sourire et j’ai lancé :
-Allez, t’a fini ? On y va...
On a rangé nos plateaux et on est allé au CDI, lire. Puis le temps est passé. Les cours ont repris, c’est reparti, enseignement informatique. Le prof, Monsieur Panthasky, informaticien depuis 1973, assez blasé et un peu trop resté dans son époque, en matière de compétence comme en style vestimentaire, nous énonce l’évènement tant attendu :
-Je veux que vous travailliez en coopération sur un projet concernant l’informatique. Un projet répondant à la problématique “L’informatique dépasse-t-elle le réel ?”. Vous aurez deux mois pour réaliser un projet le plus concret possible sous forme d’exposé avec une modélisation, un programme ou même une machine. Je vous laisse beaucoup de libertés. Je vous demanderai de noter vos idées sur cette feuille ainsi que les groupes quand ils seront formés. Je vous laisse une semaine pour vous décider. Bien sûr, ce projet sera noté en fonction de son envergure, sa réalisation et l’apprentissage qui en découle. Sa présentation se fera devant un jury de trois personne qui seront deux profs de ce lycée et moi-même. Je pense vous avoir tout dit. Je vous laisse l’heure de cours pour réfléchir.
Je me suis tourné vers Jessie :
-Une idée ?
-Bof.
Un peu de réflexion s’imposais, je lance le débat :
-Qu’est-ce qui est réel ?
-Je sais pas moi...La table !
Ça commence bien...
-Ouais ! Et ?
-Les chaises ?
-Et ?
-Heu...Toi ?
Ben mon vieux...
-Et ?
-Ben...Tout le monde...
Bon, allez, un petit coup de boost.
-Ouais ! Et un ordinateur, comment ça pourrais dépasser le réel ?
-Je sais pas...
-Moi non plus !
J’adore les débats avec Jessie, on fait toujours des miracles...
-Et si on mettait le réel dans un ordinateur ?
Jessie me regardais avec un grand sourire, comme si sa question était un éclair de génie.
-Hein ?
-Mais si ! Comme le supermachin de la Nasa ! Il modélise la lune ! Elle est réelle la lune, non ?
- Heu...Certes, mais c’est un superordinateur...
-La lune ?
-Nan, l’IBM Power de la Nasa !
-Et alors ?
-Ben nous, on n’en a pas, et nos ordi ne seront jamais assez puissants pour modéliser une carte en 3D !
-Ben on peut en construire un, de megacalculateur !
-Tu le pense vraiment ou tu me fait marcher ?
-Mais si ! On pourrai récupérer pleins d’ordinateur Power machin comme le tiens, on pourrait les assembler et faire un gros megazord calculateur !
Fusionner des ordinateur ? Il se crois où Jessie ? Dans 2001 l'Odyssée de l'espace ? N'importe quoi...'fin quoique...Quand on y pense...
Je réfléchis...Les Mac PowerPC gèrent le mode target. Ça permet de connecter un Mac à un autre via FireWire. L’ennui, c’est qu’ils ne partagent que leurs disques durs. Mais il serait effectivement possible de partir du programme de start target standard et de craquer la ROM pour qu’on puisse aussi intégrer les transferts caches multiprocesseurs via la RAM...Mieux ! Vers un disque dur sur FireWire interne, ouais ! On pourrai ainsi décupler la cache et faire faire de gros trucs à ces machines, il faudrait indexer la RAM sur plusieurs canaux et référencer les périphériques internes et externes. Ça peut le faire, c’est possible !
-Jessie ! Tu est un génie !
Inscrit le: 17 Mai 2013 Messages: 83 Localisation: Dans une tour de passage
L'histoire continue avec des nouveautées que j'apprécie:
-La nouvelle qui semble un peu " bizarre ".
-L'exposé en informatique.
-Et surtout l'idée finale que ce soit lui-même qui créer le supercalculateur.
J'avais peur que le chapitre 2 soit posté dans plusieurs semaines...Heureusement qu'on est en vacances!
Que dire d'autre...Ta fan-fiction est tout simplement géniale !
Bonne chance pour la suite ! _________________ Lien Invalide. Merci de le corrigé. Thranhttp://u.jimdo.com/www64/o/s4815dfea7ba59eb0/img/ibcd1cc6c32b44619/1377685246/std/image.png
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 402 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
C'est toujours les vacances, alors, épisode 3 !!! J'espère qu'il vous plaira au moins tout autant que les deux premiers !!!^^
Troisième épisode : Le projet démarre...
Spoiler
Bon ! Il nous faudra des Mac PowerPC. J’ai un oncle informaticien, il pourra bien me trouver ça. Il faut également une idée sur la carte à modéliser et un concepteur.
-Ben c’est mon boulot ça ! On va faire une map qui déchire, avec des vaisseaux, des trains, des arbres bleus, des cochons volant !
Jessie a l'air vraiment décidé...Mais je me méfie un petit peu de ses idée parfois (souvent) un peu...hasardeuses. Et puis, tiens ! J'ai pas envie de faire ce projet à deux. C'est généralement le genre de trucs avec lequel on se fait des potes ! Ouais, on pourrai demander à...m'oui pourquoi pas ? Juste voir si Jessie est d'accord :
-Heu, t’es sûr que tu veut faire ça tout seul ?
-Tu pourra me dire ce que t’en pense bien sûr ! T’es aussi dans le projet !
-Certes...Après, tu sais, on pourrai trouver quelqu'un d'autre, plus on confronte de visions, plus c'est original.
Jessie semble comprendre.
-Tu penses à quelqu'un en particulier ?
-Quand j'étais en primaire, je connaissait une fille assez rêveuse, qui dessinait relativement bien. Et remarquablement douée pour créer des paysages. Je pense qu'elle pourrai nous donner un coup de main.
Jessie prend un air d'expert pour y réfléchir.
-Pourquoi pas ? C'est qui ?
-Céleste. L'intello littéraire de la classe.
-Ah oui. Bon. On peut voir. En fonction de ce qu'elle proposera.
Je soupire. Mais bon. Je n’allais pas râler sur Jessie. Céleste trouvera bien un moyen pour ajouter son grain de sel...Si toutefois elle veut bien. Je m'en occupe :
-Je vais lui demander.
-J’arrive.
-heu...Ok, mais tu me laisse parler, d’accord ?
-Pourquoi ?
Je ne réponds pas et cherche la demoiselle du regard. Pas facile, Céleste est plutôt discrète comme fille...Même ses grands yeux verts émeraude qui brillent ou ses cheveux roux vif ne la sortent pas du décor ou de la foule. Mais ça lui va plutôt bien. Surtout attachés comme ils le sont derrière sa tête en queue de cheval. Habituellement, elle porte avec ça une veste dont la couleur se rapproche de celle de ses cartons à dessins derrière laquelle elle a un pull blanc. Pour le bas, jupe plissée, collants. La demoiselle simple. La dessinatrice un peu dans son monde quoi. A force de balader mon regard je la trouve seule à une table devant une feuille blanche. Suivi par Jessie, je m'approche tout en prenant un air décontracté.
-Salut Céleste ! T’a une idée pour ton projet ?
La demoiselle tourne son regard et semble surprise de me voir. Après tout je ne lui ai jamais beaucoup parlé.
-Hein ? Oh ! Bonjour Fred ! Ben...Non...Les copines veulent faire un programme de mode mais moi ça me..bof...
-Sinon, t’a qu’a te mettre avec nous !
-Ouais ! On va virtuasifier une carte avec un megazord calculateur qu’on aura fait nous même !
-Tais toi ! Ai-je soufflé à Jessie entre mes dents. On va essayer construire un superordinateur et on va modéliser un paysage dessus, comme on sait que tu dessine des paysages, on s’est dit que ça pourrai te plaire !
-Ah ! Heu...
Céleste se tourne vers ses copines un peu plus loin dans la salle. Elles étaient en train de feuilleter des magasines...J'essaie de prendre l’air le plus neutre du monde tout en essayant de faire abstraction de Jessie à côté qui doit probablement lui faire son plus beau sourire niais.
Elle regarde Jessie, fait une drôle tête puis se tourne vers moi. Je souris (du moins j’essaie) et je lance :
-Alors, ça te tente ?
Je ne sais pas pourquoi sur le coup je me dis qu’il ne faut pas sortir cette scène de son contexte...Je me retiens pour ne pas effacer mon sourire et j’ai finalement droit à ma réponse :
-...Ouais...Je veux bien, un projet mené par deux tarés, ça doit au moins être drôle.
Mon sourire s’est envolé et elle s’est mise à rire :
-Je rigole ! En tout cas, si on y arrive, on aura certainement une meilleur note que les stylistes-programmeuses.
-Ouais ! On va les écraser !
Pitié mais faites le taire !
On se met donc au travail. Jessie et Céleste réfléchissent sur la carte et moi je dessine le schéma des circuits. Il faudrait tout un circuit responsable de la gestion des caches et de l’indexation RAM/périphériques. On verra quels type de circuits on arrive à se procurer, il faudra aussi remanier le code du programme target. Ça va pas être facile tout ça...Mais au moins, ce sera marrant !
Céleste et Jessie discutaient à côté...
-Bon déjà, qu’est ce qu’on pourrai créer comme univers ?
-Ben...Un truc qui dépasse le réel !
-Je veux bien moi mais si tu parle par là, il y a plein d’univers qui dépassent le réel : les univers futuristes, fantaisistes...
-Pourquoi pas...Un autre univers ?
-C’est à dire ?
-Un univers...Qui n’a aucun lien avec...heu...Le notre !
-Un genre de fantasy ?
-De quoi ?
-De fantasy, un univers, souvent médiéval, où on trouve de tout : de la magie, des monstres, des machines...
-Ah ouais ! C’est cool ça !
-On pourrai déjà fixer les bases.
Je releve la tête de mon schémas, elle a sorti une feuille blanche et un critérium, et trace un trait horizontal séparant cette feuille en deux, puis lance :
-Déjà la couleur du ciel !
-Ben bleu évidemment !
-Pourquoi pas jaune ?
-Tu délire Fred ?, répond Jessie, Ça te rend fous tous tes machins électroniques !
-Ben...Vous voulez un univers qui n’a rien du notre alors pourquoi pas un ciel en jaune ?
-Pas mal Fred ! me complimente Céleste
Je sens soudain comme une gêne et je replonge illico dans mon schéma. Céleste sorts un crayon jaune et colorie un petit bout de ciel. Elle reprend ensuite ses questions :
-Des nuages ?
-Ben...Pourquoi pas de la fumée violette ? Avec des reflets orange !
Je souris. Quand il faut trouver des trucs débiles et incongrus, Jessie est le roi. Faut juste lui faire comprendre qu'il peux faire n'importe quoi. Bon, je me reconcentre ; il faudrait aussi une hiérarchie des processeurs et une machine maître pour la saisie. Ainsi que...
-Un soleil ? Ou un astre que l’on verrai le jour ?
-Ouais...Je sais pas...Un truc qui fasse..Heu...ailleurs. Une planète tiens ! T’en pense quoi ?
-Salut les copains ! Vous faites quoi comme projet vous ?
James Bund s’était approché de notre table et nous posais cette question avec un sourire amical. James ? Il a débarqué cette année. Son père est allemand et sa mère française. S’ils ont vécu longtemps en Allemagne le français est resté leur langue principale. James a toujours été en école franco-allemande. Un jour, ils sont venu vivre en France et James a atterri ici...C’est tout ce que je sais. Enfin, je sais aussi qu’il est assez taré pour se faire une coiffure disco teinte en vert, mettre une veste style vintage rouge vive et un jean en lambeaux. Ce qui lui donne à la fois un air un peu rebelle et stupide en même temps...Mais chacun ses problèmes.
-On fait un univers trop de la mort avec un mega ordicalculatateur ! Lui a joyeusement annoncé Jessie.
Je me suis redonné une claque au front, Céleste à fait un sourire un peu gêné.
Celui de James n’a pas cillé.
-Gut ! Das ist cool ça ! Personne ne veux me prendre pour un projet alors je me demandais, je peux venir avec vous ?
Je regarde l’allemand à la coiffure verte...Sous sa veste grise il a un T-Shirt avec écrit “Je suis une bombe !”. Avec l’objet assorti...Boah...
-Ça dépends...Qu’est ce que tu sais faire ?
-Ben mon plus grand passe temps s’est fabriquer des pétards, comme j’en ai déjà fait des à détonateur je m’y connait un peu en électronique. Che parle ahossi tré bieng Alleumande (oui, c’est très dur de retranscrire l’accent allemand dans du texte...), sehr gut, ja ! Puis j’aime bien la BD, si ça peut vous aider...
Je réfléchis. S’il s’y connait en électronique il sera plus facile pour lui de m’aider à construire le superordinateur. Puis il peut nous aider pour l’univers...ouais. Pas mal. Il aime les pétards...ça explique le style vestimentaire. Ça peut aussi expliquer la coiffure. Bah, il a l’air plutôt sympa en plus, allez :
-Ok, pourquoi pas ? assieds toi si tu veux !
-ATTENDS !
Jessie a soudain un air strict comme s’il analysais James aux rayon X. Il dit d’un ton monotone et très sérieux :
-Que fait un indien qui tombe dans le Mississippi ?
James écraquille les yeux, ouvre la bouche, puis réaffiche son sourire. Il réponds tout naturellement :
-Ben “plouf”, pourquoi ?
Jessie à repris son air jovialement stupide et lui tends la main :
-Accepté !
S’en suit ensuite la poignée de main la plus stupide que j’ai jamais vu.
___
-Allo tonton ? C’est Fred à l’appareil, ça va ?
C’est le Week-end. Le projet a commencé il y a trois jours. J’ai invité Jessie à la maison, histoire d’avancer un peu.
-Oh ! Salut Fred ! Oui, ça va. Qu’est ce que je peux faire pour toi ?
-Tu en a eu toi, des Mac PowerPC ?
-Oh oui. C’était le haut de gamme au début des années 2000. Dommage que la marque qui les fabrique, Apple, a arrêté d’en faire. Ils font des Intel maintenant.
-Je sais.
-J’ai eu un PowerMac G4 et un PowerMac G5.
-Tu es a gardés ?
-Oui et non...Je ne les ai pas jetés mais je les ai stockés chez tes parents. Ils doivent être dans votre grenier.
-Ah bon ? C’est super ça !
-Dis moi, c'est plus tout jeune comme engin. Pourquoi tu t’intéresse à ces vieilles machines ?
-Ben c’est un peu compliqué...Je t’expliquerai.
-D’accord ! Bon. je doit allez bosser. A plus Fred, amuse toi bien !
-A plus tonton !
Je raccroche, Jessie me regarde d’un air étonné et me dit :
-C’est vrai ça, pourquoi il te faut ces vieux Macs PowerTrucs ? Ça marcherai pas avec d’autres ?
-Non. Les Mac PowerPC sont incompatible avec les Mac Intel et encore plus avec les Windows. L’architecture PowerPC est celle que je connais le mieux et j’ai déjà un Mac PowerPC. Mais même s’ils sont vieux, ce ne sont pas des deuches pour autant. Je suis sûr que le supercalculateur sera assez puissant pour modéliser une carte. C’est sûr qu’il ne sera pas aussi puissant que l’IBM Power et qu’il ne sera rien face à un ordinateur quantique, mais d’après mes calculs, ont devrais atteindre la puissance d’un Blue Gene/Q, sois un des dix plus puissants ordinateurs binaires de la planète.
-Ah bon. J’ai pas tout compris mais ça a l’air classe ! Alors, on va voir ton grenier ?
-Tout de suite !
Je soulève la lourde trappe et monte dans le grenier. Une vieille et vaste pièce sous les toits, soutenue par de vieilles poutres bourrées de poussières et de toiles d'araignées. Au fond à droite, un vélux éclaire faiblement la pièce. Pièce qui est un vrai bazar. c’est fou tous le nombre de trucs débile qu’il y a là dedans. La vieille brosse à savon de la douche que j’ai cassé à 5 ans, mon cheval à bascule, le vieux meuble que papa n’arrêtait pas de se prendre dans le ventre ou encore la vieille télé de maman qui ne marche plus depuis sa dernière chute...On avance au milieu de ce repère de souvenirs et de vieilleries. Au fond sur la droite je vois quelque chose briller à la lumière du vélux. Je reconnaît l’éclat typique de la coque d’aluminium d’un Powermac G5. Exactement comme le mien. Je l’ouvre. Ah ! Non ! Il est légèrement plus vieux et moins puissant. Il a l’air abîmé, il faudra le retaper...A côté de lui, mieux que promis, trois PowerMac G4 s’alignent dans leur coque bleu graphite, eux aussi sont poussiéreux. Mais ils semblent récupérables. Je reconnaît également mon vieux G4 Silver que j’ai eu avant le G5. ainsi qu’une carte mère du premier ordinateur de mon père et tout un tas d’autre circuits, clavier, carte électroniques et autres. On a largement de quoi faire un supercalculateur avec ça !
Jessie s’avance vers le bazar : "Wouoa !". C'est à ce moment là que je me rappelle : ces machines, je les connais ! Elles datent de l'époque où mon père a tenté de se comprendre quelque chose à l'informatique : il récupérais toutes les machines de la famille dans l'espoir d'en trouver une qu'il comprendrais. Il a moyennement réussi avec le Mac qu'il a aujourd'hui. C'est pour ça qu'il a tout dû tout mettre au grenier récemment. J’allais montrer les schémas à Jessie quand ma mère à ouvert la trappe, le téléphone à la main :
-Jessie, ta mère part faire les courses et ton père travaille. tu doit rentrer garder ton petit frère.
-Oh...
C’est dans ce grognement que mon pote redescend l’échelle, lance un “Salut Fred”, et il a disparaît sous le plancher.
Je me retrouve donc seul. En début de soirée. Face à une tonne de matos informatique. Je me dit que je peux bien débuter. je vais chercher ma boîte à outil, je monte mon G5, et je
commence par nettoyer les machines. Je ensuite vérifie les circuits et je change le processeur d’un des G5. Après je branche toutes les machines sur un hub FireWire et je démarre sur le FirmWare. Je commence à copier le début de code que j’avais écrit la veille. Je redémarre...Je vérifie la stabilité de l’OS...Reparamètre les disques, analyse les...
Inscrit le: 17 Mai 2013 Messages: 83 Localisation: Dans une tour de passage
Ton histoire est excellente comme d'habitude !
On commence à voir la petite bande se former.
Euh...Ton vocabulaire...J'ai l'impression d'être Jessie parfois car avec tout ce que dit Frédéric sur les Mac PowerPC et tout ce qui touche l'informatique... Il m'arrive parfois de me perdre...
Bonne continuation dans l'écriture et ...Vivement la suite ! _________________ Lien Invalide. Merci de le corrigé. Thranhttp://u.jimdo.com/www64/o/s4815dfea7ba59eb0/img/ibcd1cc6c32b44619/1377685246/std/image.png
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Très bonne histoire! Continue comme sa ! _________________ « À tous ceux qui pénètrent dans cet endroit enchanté — bienvenue. […] Ici, les anciens revivent les souvenirs plaisants du passé et ici, les jeunes peuvent goûter aux défis et aux promesses du futur. […] avec l'espoir d'être une source de joie et d'inspiration pour le monde entier ».
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 402 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Toujours content que ça vous plaise, l'épisode 4 est prêt !
Hélas, je rentre en BTS dans deux jours et les épisodes devraient s'espacer...J'en suis le premier désolé...je ferai de mon mieux pour ne pas trop vous faire attendre...
En attendant, bonne lecture !
Ah ! Avant de commencer, Fred va parler plusieurs fois de "tours" dans cet épisode, ce ne sont pas celles que Xana active (pas encore du moins), mais des unités centrales, au cas ou vous ne saviez pas qu'on pouvais appeler une unité centrale "tour'".
Quatrième épisode : le Macstodonte
Spoiler
-Allo Jessie ? Ouais, faut que tu viennes chez moi. Oui, pour le projet. Oui. OUI C’EST IMPORTANT ! Céleste et James seront là. Oui, ça concerne le superordinateur. OK. d’accord. Allez, à tout à l’heure !
Je raccroche. Voilà. J’ai invité tout le monde. Il n’y a plus qu’à attendre. Le truc c’est que je suis super impatient. Je ne veux pas attendre. C’est la plus grande manipulation informatique que j’ai jamais faite ! Il faut leur montrer ça ! J’entends la porte sonner, ils arrivent ! J’ouvre, lance un salut. Ils sont tous là. Ils en font de même et on monte au grenier. C’est sur la vieille table de la cuisine et le bureau que ma mère trouvait hideux disposés en L que reposait le fruit d’une nuit de travail : les deux grandes tours en aluminium qui abritent les G5 trônent sur ce bureau. Sous la table, quatre autres tours G4 aux coques de plastique gris et bleu vocifèrent un bruit de réacteurs. A côté des G5 sur la table sont posées 5 cartes électroniques dont une carte-mère, deux convertisseurs, un transformateur et un adaptateur, une antenne radio, un raccord au réseau, deux écrans et bien sûr un bazar monstrueux de câbles qui relie toutes les machines entre elles. La machine est au final très imposante. Et le bruit d’avion qu’elle émet ajoute à son aspect impressionnant.
-Je vous présente le Macstodonte ! C’est le premier Calculateur à architecture réelle IBM PowerPC irrégulière. Fréquence logique : 5,7 GHz. 300 Go de mémoire tampon, 6 processeurs de traitement dont un dual-core...
-Tu l’as fait tout seul ? s’est empressé de m’interrompre James.
-Ben...J’ai voulu commencer et je me suis rendu compte à un moment que j’avais fini. Mais disons qu’au moins ça c’est fait. Vous venez ? Je vous fais voir comment ça marche !
-S’il te plait Fred, me demande Céleste, simplifie au maximum. On n’est pas tous passionné d’informatique.
-Ah...Heu...OK ! Alors, comme vous avez pu le constater : ce supercalculateur est en fait composé de plusieurs ordinateurs. Ce sont tous des ordinateurs Mac basés sur un moteur virtuel appelé PowerPC. Ils ne sont compatibles qu’avec des Mac possédant le même moteur. Il y a deux PowerMac G5 : ces grandes tours en aluminium. Et quatre PowerMac G4, les bleus et gris sous la table. Normalement, sur un ordinateur, il y a plusieurs pièces : le disque dur qui stocke les données, la RAM qui stocke tout ce qui est en cours, l’alimentation électrique et le processeur qui gère toutes les instructions de l’ordinateur. Ici, chaque machine marche comme ça mais il y a une différence : quand on donne un ordre au supercalculateur, c’est ce G5 (je montre la tour d’aluminium de droite, mon ancien ordi), le G5 maître, qui reçoit les ordres. Il les analyse et s’il n’est pas assez puissant pour les traiter, il les envoie à ce circuit. Circuit qui va déterminer quelle machine va faire quoi. Ce circuit reçoit en permanence l’état de toutes les machines et va juger si elles sont aptes à recevoir une instruction plus ou moins grosse ou pas. Elle envoie donc les instructions à tous les ordinateurs qui peuvent les traiter.
-Elle partage les tâches en fait !
Même Jessie semble comprendre, exploit !
-Exactement ! Comme ça, chaque ordinateur traite un morceau et n’est pas surchargé. Ce qui permet de faire des opérations beaucoup plus complexes qu’avec une seule machine. Une fois qu’une machine a traité son opération, elle l’envoie dès que possible au circuit de partage qui se chargera, une fois tous les résultats réunis, de transmettre les données finales au G5 maître qui se chargera de montrer tout ça sur écran. Ça fonctionne exactement comme dans une entreprise !
James s’empresse de demander :
-Ach...oui, mais si le circuit reçoit un truc et que toutes les machines sont occupées, ça fait quoi ?
-C’est simple : il va le stocker sur le disque dur externe que voici. Et dès qu’une machine fait savoir qu’elle est libre, il lui envoie la sauce.
-C’est sacrément bien bouclé...A observé Céleste.
-Heu...Moi...J’ai pas tout compris.
Je me disais aussi...Comme je ne vois pas comment je peux simplifier plus...Encore moins pour Jessie, je décide de jouer la feinte :
-C’est pas grave, on te rééxpliquera plus tard. Alors, on se met à la carte ?
-Attends ! Deux petites secondes. A remarqué James, ce truc est monstrueusement puissant, non ?
-Oui, un des dix plus puissant ordinateurs binaires. Mais c’est à peine suffisant pour modéliser un monde virtuel.
-D’accords, mais si jamais il venait à tomber entre de mauvaises mains ?
-Oh...
J’avoue que je n’avais pas pensé à ça. Ça pourrait en effet être désastreux. On pourrait faire disjoncter tout un réseau avec une telle machine. Elle est assez puissante pour craquer les codes des ordinateurs les plus importants au monde et elle posséderait assez de ressources pour détourner un missile sur le lieu de son choix. Cette machine n’a beau être qu’un simple projet, quand on y réfléchit, elle peut se révéler très dangereuse.
-Il faudra n’en parler à personne tant que le projet n’est pas terminé. La garder secrète jusqu’à l’heure de l’exposé. La trappe sera sous clé et nous serons les seuls, avec mes parents, à pouvoir aller dans ce grenier. Personne d’autre ne doit y rentrer sous aucun prétexte. Il suffirait effectivement d’une malencontreuse ligne de code pour que cette machine provoque une catastrophe colossale.
Je laisse un blanc. Cette fois, Jessie à l’air de comprendre. Son air est aussi grave et strict que celui des autres.
-Il est je pense également raisonnable qu’on démonte cette machine une fois le projet terminé. Comme elle ne nous sera plus d’aucune utilité, la garder serai comme garder une bombe...
Céleste prends le relais :
-Je vous demande à vous tous de faire le serment que tout au long de ce projet, vous ne révélerez jamais que ce soit la présence, l’existence ou même l’éventuelle idée de cette machine à qui que ce soit. Cela doit rester entre nous tant que cette machine sera là. Tant que le projet n’est pas terminé.
Je suis premier à répondre :
-Je le jure
James à suivi :
-Je le jure
Et Jessie :
-Heu...Moi aussi.
Soudain, James a un mouvement de panique :
-Et si on nous la pirate ? À distance ?
-Oh, ça, que j’ai répondu, j’y ai pensé.
J’appuie sur le bouton central de la souris et sur le deuxième écran apparaissent tout un tas de graphiques, de diagrammes et de chiffres :
-Cet écran montre l’état de tous les ordinateurs et de tous les circuits du Macstodonte : pourcentage d’activité, températures, stockage, distribution des tâches, tout y est. Qui plus est, il y a encore une autre sécurité.
J’ouvre le capot du G5 maître. Sur les circuits, à droite de la RAM, brillent 7 voyants verts. Tous alignés et numérotés.
-Ces voyants présents dans les deux G5 informent sur l’état de chaque pièce de chaque machine. Ce qui nous permet de voir l’état approximatif du superordinateur même si l’écran ne marche plus. Ajoutons à ça le fait que la machine est bloquée par un FireWall et un antivirus et qu’elle fonctionne sous système Apple. Système réputé pour ne pas recevoir de virus. Cette machine est extrêmement bien sécurisée, des scans surveillent le système et les programmes en permanence. Le moindre problème sera vite repéré. Il y a au final très peu de risque que la machine nous échappe. Le moindre truc qui tentera d'utiliser la machine apparaîtra sur les scans et les sondes.
Ça...C’est ce que je croyais...
-Bon, du coup, si on s’y mettait ?
Je m’assois sur la chaise et réveille la machine qui n’attendait que ça. je commence à taper les première lignes de code pour la modélisation du monde. Céleste prends son sac et sort une pochette :
-J’ai fait quelques essais au papier, ils sont là.
Je fais un demi-tour sur ma chaise pour regarder avec les autres. Ce que je vois est tout simplement sidérant. Ce n’est qu’une série de croquis mais ça vaut le coup d’oeil : le ciel est effectivement jaune. Le sol lui couleur sable. On dirait une espèce de pâte...Des bâtiments à l’aspect steampunk dans les tons bleus ont un air à la fois imposant voire menaçant. Des sortes de branches rouges sans feuilles dépassent du sol...Dans le ciel, une sphère englobe une bonne partie du décor. C’est la fameuse planète, d’une couleur orangée. Il y a aussi un genre d’étoile bleue...
-C’est magnifique, je ne sais pas si on pourra modéliser quelque chose d’aussi complexe.
-Bien sûr qu’on pourra, fait Jessie, elle l’a fait sur un bout de papier et on va le faire sur un super gros ordinateur, c’est sûr qu’on pourra le faire !
Je ne réponds pas. En théorie, c’est possible. Mais ça risque d’être long...
-T’as qu’à essayer de faire le sol et le ciel, déjà, ajoute James.
-Ok, Ben tiens, James, viens au circuit de partage et enclenche les interrupteurs 7, 8 et 9, après tu mettras le potentiomètre du convertisseur B à 6 Ohms.
-Sir, yes sir !
-Jessie, tu te mets devant l’écran de surveillance et tu me dis s’il se passe quelque chose. Je vais commencer à programmer. Alors...La palette hexadécimale...Le soft de 3D, option background. On y va...
James presse les trois interrupteurs et tourne le bouton du potentiomètre. Instantanément, comme prévu, tous les G4 se rallument et mettent leurs disques en route dans un bruit digne du Millenium Falcon. Les G5 démarrent leurs monstrueux ventilateurs et tous les papiers situés derrière les tours s’envolent. Le Macstodonte est prêt.
On s’est donc réparti les tâches ainsi : moi à la programmation, Céleste qui regardait et commentait les résultats, James aux commandes des circuits externes et Jessie qui surveillait l’état des machines du mieux qu’il pouvait :
-grmbl...Comprends rien...que des chiffres des machins et des trucs qui font bip. Là ! C’est passé à 12 Mo, c’est normal ?
-Oui ! On t’a dit, Jessie. tant que rien ne devient rouge c’est que tout est bon !
-Bon...Bon, ça va !
-James, redirige le circuit du convertisseur A sur le transistor 5263 du G5 esclave.
On a donc continué comme ça tout l’après midi, si bien qu’au final :
-J’ai fini la première phase ! Lancement !
-Ok patron, Toutes les machines sur le circuit principal, interrupteurs 1, 2, 3, 4, 5 et 6 enclenchés. Potentiomètres recalibrés. Macstodonte paré à lancer !
J’appuie sur la touche Enter. Un vacarme assourdissant envahit la pièce, les voyants blancs de tous les G4 passent au vert. Des étincelles jaillissent des circuits, les écrans s’éteignent...Une série de bips se font entendre.
-ÇA VA SAUTER, hurle Jessie !
James manque de prendre une étincelle et tombe sous le bureau. Je recule ma chaise. Céleste derrière s’accroche au dossier. Je me tiens prêt à réagir au premier cafouillage. Soudain, les machines se calment, le grondement s'affaiblie, les bips cessent.
-Alors ? Fait Jessie
Les écrans se rallument. Sur le second, une carte. Elle a l’air bien vide. Elle représente ce qui semble être une île très circulaire rentourée de ce qui semble être une mer. La carte en trois dimensions tourne histoire d'apparaître sous tous les angles. On constate que l'île est directement au niveau de la mer, forment une espèce de plan dans ce qui pourrait être une voute céleste virtuelle. Quand on regarde le premier écran, on comprend vite mieux cette carte...
Une fenêtre est ouverte, sur cette fenêtre...Un désert s’étend. A perte de vue. Son sol ressemble à du sable mais a en même temps une allure argileuse. Par endroits des bulles s’en détachent pour monter dans le ciel. Un ciel jaune vert. Parsemé de nuages violets à l’allure de fumée. Des reflets orangés viennent s’ajouter à ces fumées. Une grande planète est en train de se charger sur le fond. Une planète couleur or...Soudain une lumière apparaît : une étoile bleue s’est chargée dans le haut du ciel. Au loin, on distingue la mer. De la même couleur que le ciel. En légèrement plus verte et plus vive...La base est prête. “Notre” monde est né.
Il manque encore énormément de choses mais la base est là. Elle est déjà splendide. La définition de l’image et la physique donnent l’impression de regarder par une fenêtre (Ce qui quand on y pense...Est vrai...). On regarde tous cet écran, des milliers d’émotions se bousculent en ce moment même dans nos coeurs : extase, fierté, bonheur, soulagement...C’est Jessie qui rompt le silence en disant :
-Vous voyez qu’on y arriverait !
-C’est...Magnifique...Chuchote Céleste
-Ça c’est sûr, ça vaut le coup d’oeil lance James tel un gars montrant sa région à des touristes. Comme c’est apparemment mon tour de parler, je lance :
-Bravo, bravo à tous !
-Et bravo à toi ! Réponds Jessie, depuis le début je comprends rien à ce que tu fais, mais c’est trop cool !
-Allez, venez prendre un verre de jus de pomme. Ça se fête tout ça !
To be Continued...
___
Ah ! Et une dernière chose, si dans l'épisode 3 vous n'avez pas tout compris au charabia de Fred, c'est normal ! Fred est passionné d'informatique et il ne se rends pas compte que certains ne comprennent pas ce qu'il dit tant qu'il n'est pas prévenu, et comme vous, lecteurs, vous n'êtes pas en mesure de lui répondre que vous ne comprenez pas, il continue, j'ai fait ça pour que l'aspect raconté fasse plus naturel de la part du narrateur. Mais ne vous en faites pas, ce charabia intervient au final très peu dans l'histoire et je pense que vous n'avez pas besoin de le comprendre pour suivre l'histoire. Mais si toutefois ça vous dérange vraiment, n'hésitez pas à me le dire. _________________ Auteur de la fic Replika on the Web.
Dernière édition par Sirix le Ven 17 Juil 2015 16:25; édité 21 fois
Inscrit le: 18 Fév 2013 Messages: 710 Localisation: Paris
Je viens de lire ta fiction. Je dois reconnaître qu'elle est très originale. C'est rare une fanfic parlant d'informatiques principalement. Souvent, les écrivains de ce forum sont littéraires et n'ont pas assez de connaissances en informatique pour pouvoir écrire correctement des explications sur ce domaine, pourtant majeure dans Code Lyoko. C'est un bon point pour toi. On apprends des choses.
Le scénario est intéressant. A part avec le supercalculateur, on ne voit pas trop le lien entre Code Lyoko et ta fic. Je me demande même si tu feras rencontrer Fred et les LG. Cette Tim Sata m'intrigue. J'ai l'impression qu'elle a un lien avec XANA. On verra ce que tu comptes en faire.
Bon, maintenant, parlons de la forme. Je vais t'avouer tout de suite que ton début est chiant à lire. Les "Euh" au début donne peut-être un petit effet de style, mais c'est énervant à lire. Ça nous décourage de lire la suite. Sinon, le reste est lisible. tu fais quelques fautes de grammaire, notamment d'accord. Relis-toi un peu plus. Tu as du mal avec les accords à la deuxième et la troisième personne du singulier. Parfois, tu mets des -s avec un "il", et à d'autres moments des "-t" avec des "tu". Fais plus attention la prochaine fois.
J'ai la flemme de faire un commentaire plus long. Je te dis donc bonne chance pour la suite. _________________
Merci à la talentueuse Lénaelle pour ce pack criminel
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 402 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Merci pour ta critique, tu a mis en évidence des tâches d'encre que je n'avais pas remarqué et que j'essaierai d'éviter par la suite.
Pour commencer oui, maintenant que tu le dit, mon début est un peu indigeste, le but de base étais de le faire paraître le plus oral possible, c'est réussi mais c'est effectivement casse-pieds à lire, normalement, maintenant que l'on est dans l'histoire, cela ne devrais pas se reproduire.
Ensuite, point important, comme je l'ai dit, cette histoire se déroule entre la saison 2 et la saison 4. Mais elle ne modifie pas l'histoire originale, donc non, les lyoko guerriers n'y apparaîtrons pas (ou s'ils apparaissent, ils ne recentreront jamais Fred et cie.), toutefois, comme dit plus haut, cette histoire aura un lien avec Code lyoko parce que Xana sera bel et bien présent, sachez qu'à ce stade de l'histoire, il est toujours emprisonné dans le cinquième territoire et qu'il ne cherche qu'à s'enfuir par le biais de la méduse. Il fera son apparition je pense dans l'épisode 5.
Cette histoire est en fait une histoire différente de celle de Code lyoko mais qui se déroule au même moment dans le même univers, il y aura beaucoup donc pas mal d'allusion à l'histoire principale sans que jamais les deux ne se rencontrent. C'est un truc scénaristique que j'adore faire. Inventer une nouvelle histoire sans changer l'ancienne.
En ce qui concerne les fautes, je ne suis pas mauvais en orthographe à proprement parler mais je fait énormément d'étourderies, ce qui n'est pas mieux. C'est pourquoi je relis plusieurs fois l'épisode et je le passe ensuite au correcteur orthographique, mais lui comme moi (surtout moi), on n'est pas infaillible, c'est pourquoi, quand je relis les épisodes postés, je continue corriger les fautes qui m'avaient échapper les premières fois.
En tout cas, merci pour ta critique constructive et j'espère que tu appréciera la suite !^^
EDIT : Je me suis rendu compte que j'ai mis en ligne une version non corrigée de l'épisode 1, j'ai résolu le problème, c'est tout beau tout propre.^^
J'en ai également profité pour enlever quelques "heu", pour aérer un minimum le moment d'hésitation du premier paragraphe. _________________ Auteur de la fic Replika on the Web.
Dernière édition par Sirix le Ven 20 Sep 2013 19:53; édité 4 fois
Inscrit le: 17 Mai 2013 Messages: 83 Localisation: Dans une tour de passage
Yes, la suite !!!
L'histoire est toujours aussi bien et... informatiquement écrite. Je commence à m'y faire.
Il y a une petite touche de mystère qui me plait :
Spoiler
Il y a au final très peu de risque que la machine nous échappe.
Ça...C’est ce que je croyais...
Le monde virtuel a été créé. Aura-t-il un nom ?
Continue bien l'écriture de ta fanfiction.
Et commence alors une phase où j'attendrais impatiemment la suite.... _________________ Lien Invalide. Merci de le corrigé. Thranhttp://u.jimdo.com/www64/o/s4815dfea7ba59eb0/img/ibcd1cc6c32b44619/1377685246/std/image.png
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