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[Fanfic] Rien ne peut effacer l'Histoire

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 Auteur Message
Cely MessagePosté le: Lun 27 Nov 2006 22:02   Sujet du message: [Fanfic] Rien ne peut effacer l'Histoire Répondre en citant  
[Gardien ancien]


Inscrit le: 24 Sep 2004
Messages: 673
Localisation: Strasbourg
Je suis prise d'une intarissable envie d'écrire en ce moment... Ceci est une fic que j'ai commencé il y a quelques temps et que j'ai subitement continuée. Elle est un peu spéciale et les chapitres sont courts, je ne sais pas si ça vous plaira ou ne serait-ce que vous intéresser, mais je vais quand même la publier.


Rien Ne Peut Effacer L'Histoire




Chapitre 1 : Avoir Le Bon Numéro

- Aelita, attention ! cria Jérémie. Vous ne parviendrez pas à la tour si ça continue, mais qu’est-ce que vous faîtes ?
- On joue aux cartes, ça se voit pas ? répliqua Odd.
- Ne t’en fais pas Jérémie, on va y arriver, lança Ulrich.

Ils continuèrent leur combat face à X.A.N.A., qui avait mis le paquet cette fois-ci. Mais rien ne semble pouvoir les arrêter et comme à chaque fois, Aelita parvient à rejoindre la tour pour la désactiver.
- Tu vois, tu n’avais pas à t’inquiéter, conclue Yumi.
Aelita arriva sur la plate-forme supérieure, mit sa main sur l’interface pour s’identifier et mettre le code Lyoko. Pourtant quelque chose ne se déroulait pas comme d’habitude, d’autres données apparaissaient.
- Jérémie, il y a un problème, il y a… Jérémie !

Elle eut à peine le temps d’hurler son prénom qu’un flash lumineux l’éblouit.

***



Un garçon s’éveilla en sursaut, le souffle court et plein de sueur. Il se frappa le front avec son poing, ce n’était qu’un cauchemar, un fichu cauchemar. Depuis quelques temps, il n’arrivait plus à se défaire de ceux-ci, il n’en retenait que quelques bribes mais c’était suffisant pour le déstabiliser.

- Reprends-toi mon vieux, se murmure-t-il à lui-même, tu ne vas pas donner de crédit à ces divagations, tu es dans le monde réel, cela fait bien longtemps que tu ne crois plus aux contes de fées, cela fait bien longtemps qu’ils n’existent plus d’ailleurs, dix ans…

Cela faisait maintenant dix années, que tout avait changé. Il était trop jeune pour en saisir la subtilité mais d’après ce qu’il avait pu chiper comme informations, autrefois tout aurait été différent. Une chose était pourtant sûre, à présent le monde est tel qu’il le connaît, contrôlé, subordonné et en guerre. Et derrière tout cela, il y avait X.A.N.A.. Personne ne sait exactement de qui ou de quoi il s’agit, tout ce que l’on sait c’est que derrière chaque institution, chaque décision, chaque ordre, X.A.N.A. n’était pas loin. Dans cette société, il n’y avait que deux choses à retenir, obéir, obéir aux ordres, obéir à la hiérarchie et ne pas utiliser la technologie sans autorisation, ne serait-ce que pour une calculette ou une simple montre. Et lui dans tout ça, il était un élève de Kadic, son nom était Jérémie Belpois. Mais les noms à présent n’étaient qu’un vestige du passé, l’administration nous donnait un numéro, le sien était 74001 – 08.

Un bruit sourd se fit alors entendre, le signal du réveil et si le vacarme ne les aurait, par malheur, pas éveillé, il y a toujours le surveillant général qui ferait son entrée fracassante avec la précision d’une horloge.

- Dortoir 86 – 2, tout le monde s’active, dans douze minutes précisément vous devez être au réfectoire, cria le surveillant général, un homme légèrement enrobé affublé en permanence d’un pansement sur la pommette gauche.

Jérémie, se levait comme chaque matin, prenait une douche, s’habillait et descendait manger. Son plateau en main, il prit place à côté de deux inconnus et il était donc seul. De toute façon, les seuls liens qu’il peut y avoir entre les différents individus sont ceux de la hiérarchie, ordonner ou obéir, jamais plus loin. L’amitié et même la simple camaraderie étaient des concepts inconnus, voir même irréalistes ou utopiques. Cela n’empêchait pourtant pas les rivalités et autres différents, comme si seulement les oppositions étaient encore à leur porté. Même lui n’échappait pas à cette règle, il leva les yeux en direction de Stern, ils se toisèrent un moment avant de continuer simplement leurs bols. Il ne comprenait pas, parfois il ressentait une aversion profonde envers certaines personnes sans pouvoir les expliquer. Il s’y était habitué simplement, résigné. En fait, on ne cherche plus les explications, ni même à vivre ou à survivre, on attend simplement que le temps passe, sans poser de question, suivant la route que l’on nous a tracé.

Une fois son petit-déjeuner fini, il partit en direction du bâtiment de cours, ce matin-là il commençait avec de l’histoire. Pourtant cette matière ne mérite pas son nom, il s’agit davantage d’une apologie du passé, passé qui commence il y a de cela dix ans.

En attendant l’arrivée de l’enseignant, il s’assit à la table que l’on avait attribuée à son numéro, dans le fond, contre la fenêtre. Il était plutôt bien situé, peut-être était-ce cela que d’avoir le bon numéro.




Chapitre 2 : Avoir Des Ennuis


Jérémie se rendit aux toilettes à la pause du matin. Il s’aspergea le visage d’eau avant d’entendre un des WC s’ouvrir, faisant la place à Della Robia. Dans le même instant, Stern arriva dans la pièce, il resta interdit, regardant les deux autres. Ils ressentaient quelque chose d’étrange, comme si une sensation enfouit au plus profond d’eux tentait de refaire surface. Mais l’aversion qu’ils avaient mutuellement les uns pour les autres prit le dessus sur leurs interrogations chimériques.

- Je peux savoir ce que vous regardez ? lança Della Robia.
- Parce qu’il y a quelque chose à voir mis à part deux tâches ? répliqua Stern.
Jérémie ne pouvait plus en supporter davantage, il se jeta également dans cette joute verbale.
- Tu parles finalement Stern, j’étais pourtant persuadé que ce n’était pas dans tes capacités, dit-il.
- Toi, le bigleux à lunettes, si tu me cherches tu vas me trouver, grogna l’intéressé avant de lui envoyer son poing.

Il réussit à l’esquiver par une chance inouïe mais fut touché par le coup que Della Robia lui donna sur l’arrière de la tête. Rapidement, tous trois se bagarrèrent tels des chiffonniers, cela aurait pu vraiment pu avoir de graves conséquences si le surveillant général n’était pas arrivé alerté par le bruit qu’ils faisaient.

- Vous trois, vous n’avez aucun droit de vous retrouver ensemble et de vous battre, hurla-t-il. Maintenant dispersez vous, je ne veux plus vous voir traîner. Et votre comportement déplorable sera rapporté aux plus hautes instances.
Les trois garçons ne répliquèrent pas et partirent dans des directions opposées mais non sans s’être affrontés une dernière fois du regard.

Jérémie s’était rendu à l’infirmerie, il n’était pas sorti indemne de la bagarre et avait à présent un horrible mal de crâne, mais ce qui le gênait surtout c’était son nez qui menacer de saigner. Pour travailler, ce n’est pas des plus commode, après pour la douleur, quelques comprimés feront l’affaire. Il ne prenait pas souvent part aux conflits cependant il en a une expérience suffisante pour savoir quand il a besoin de soins ou non, c’en est devenue une routine.

Ensuite, une fois qu’il se sentit légèrement mieux, il put se rendre à son option, un cours spécial sur les techniques et les mécanismes. Mais derrière ce nom, bien compliqué se cachait une chose bien simple, c’est le seul moment où l’on a accès à la technologie et spécialement à l’informatique, sous étroite surveillance bien évidement étant donné que c’est normalement prohibé. Très peu d’élèves y assistent, une demi douzaine à peine sur tout l’établissement, sauf qu’il n’est réellement le seul à travailler sur les programmes eux-mêmes. Il se souvint encore du jour où il a eu droit à ce traitement de faveur, le 9 octobre.

Il s’installa derrière son écran et commença à suivre son plan de travail pour cette séance, taper des lignes de code pour vérifier ensuite s’il n’y a pas d’erreur. Il ne savait absolument pas ce qu’il faisait ni même pourquoi il le faisait mais il ne cherchait pas à le savoir. L’ignorance est bien plus tranquillisante que la connaissance, elle permet d’éviter les problèmes et les cas de conscience. Pourtant ce jour-là, il remarqua quelque chose d’inhabituel, il ne comprenait pas bien pourquoi mais il sentait que tout n’était pas comme cela aurait du être. Et pour une fois, il n’arrivait pas à fermer les yeux, à simplement faire ce qu’on lui demande, c’était au-dessus de ses forces. Alors, pour éviter d’avoir à désobéir, il sauta simplement cette étape, se disant qu’il y reviendrait plus tard pour tenter de découvrir ce qui cloche.

Une heure défila, puis une suivante, il pourrait bientôt partir. Au fil de son travail, il avait découvert d’autres anomalies, qu’il avait également préféré contourner. Dès qu’il eut finit, il se pencha sur tout ce qui lui avait semblé étrange, comme si un quelconque instinct lui disait qu’il ne devait pas faire cela. L’inconvénient c’est que plus il y passait de temps moins il comprenait, tout ce qu’il voyait n’avait aucune logique, c’était tout bonnement impossible, de la pure fiction. Dans ce cas, pourquoi le ferait-on travailler sur quelque chose d’impossible ou d’imaginaire ? Il se résolu à l’éventualité que cela puis réel et non pas une pure invention sans aucun sens, cela allait alors beaucoup plus loin qu’il ne pouvait se le figurer.

D’un coup la porte s’ouvrit, laissant place à deux hommes habillés de noir et affublés de lunettes tout aussi foncées. Ils furent suivit d’un autre homme, plus âgé, dont la barbe et les cheveux étaient devenus grisonnants et qui avait des lunettes rondes perchées sur son nez mais dont les verres ne permettaient pourtant pas de voir les yeux. Toutes les personnes présentes se levèrent, en signe de respect envers la personne qu’était Franz Hopper, un des plus importants hommes du pays, pour ne pas dire le plus important.
Il accueillit cette attention avec indifférence et se dirigea directement vers Jérémie. Il l’observa quelques instants, regarda attentivement ce qu’il effectuait sur l’ordinateur avant de lui porter à nouveau attention.

- Tu es blessé, lui dit-il en désignant le coton qui se trouvait dans sa narine, tu devrais faire attention à toi si tu veux pouvoir poursuivre cette option, à l’avenir tâche d’éviter de t’attirer des ennuis.
Il tourna le dos et repartit vers l’entrée où les deux hommes en noir l’attendaient toujours, pour pouvoir s’en aller. Avant de partir il ajouta quelques mots.

- Bien, je vois que tout se déroule parfaitement ici, c’est exactement ce que l’on attend de vous.
Et il se retira sans plus de cérémonie, aussi soudainement qu’il était apparu pour la plus grande incompréhension de tous. Malheureusement pour Jérémie, il ne parvenait pas à avoir les idées claires, il avait toujours le même souci qui flottait dans son esprit, ainsi qu’un nom qui était récurant dans les données auxquelles il a eu accès : Lyoko. En fin de compte, il semblait plutôt bien parti pour en avoir des ennuis.

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Dernière édition par Cely le Mar 02 Juin 2015 21:23; édité 1 fois
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missM MessagePosté le: Mar 28 Nov 2006 18:04   Sujet du message: Répondre en citant  
TV addict


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Messages: 404
Localisation: 59
Les règles strictes et tout ça me fait penser à The Island, et pour les souvenirs à tout l'inverse (si quelqu'un a vu le film il comprendra peut-être).
J'attends déjà la suite.
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Ambrom MessagePosté le: Mar 28 Nov 2006 19:43   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 06 Juin 2006
Messages: 312
Houla, c'est un gros retour vers le passé ça... images/icones/icon15.gif
Vas-y, continue, c'est très intéressant de découvrir ce monde reformatéSmile
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Princesse MessagePosté le: Mar 28 Nov 2006 19:57   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


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Ah j'adore ta fanfic ... Les mots sont super bien touvées !!
Géniale vivement la suite ^^
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Orphée MessagePosté le: Mer 29 Nov 2006 19:54   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


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Génial. Ca faisait longtemps qu'on avait pas eu de bonnes fics. Ca me fait penser aux camps de concentration d'Hitler, avec les numéros des élèves. Vraiment bien et le scénario est original ! Continues comme çà^^
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Cely MessagePosté le: Ven 08 Déc 2006 23:06   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


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Merci à tous pour vos commentaire sur cette fic peu commune.

missM => Je connais pas du tout The Island donc je peut pas te dire.
Ambrom => Bien vu ! Mais je craint de ne pas savoir si je vais continuer à montrer ce monde reformaté, j'agis totalement à tâtons.
Miss Ly0k0 => Merci beaucoup, ça me fait plaisir ce que tu dis, quand aux mots c'est une manière d'écrire que j'ai acquis avec l'âge.
Orphée => C'est sûrement ton commentaire qui m'a le plus touchée, merci. C'est vrai que pour "l'ambiance" je me suis inspirés des sociétés extrémistes de l'Europe aux alentours de la seconde Guerre Mondiale. Quand à l'originalité, c'est sûr, même moi je ne sais pas où je suis allée chercher ça.
salita => La suite, c'est tout de suite.

Donc, sans plus de transition place à la suite...


Chapitre 3 : Avoir des amis


Une semaine était passée depuis qu'il avait découvert ce qu'il préférait oublier. Chaque nuit, il en perdait le sommeil, passant des heures à réfléchir à cette inconnue qui se nomme "Lyoko". Mais cette attirance qu'il avait vis-à-vis de cette énigme semblait cacher quelque chose de bien plus complexe qu'il ne parvient pas à élucider. Il ne parvenait pas à découvrir ce que c'était mais il s'est juré qu'il y arriverait, quelque soit le temps que cela prendrait.

Ce matin, il avait une corvée d'entretien dans la chaufferie de l'établissement. Il était perdu dans ses pensées et ne prenait plus vraiment garde à son travail. Parfois, il était sujet à des absences, des rêves éveillés l'assaillaient. Ils étaient si réels et pourtant tellement différents de la réalité qu'il se demandait s'il ne devenait pas fou.

Puis un bruit le fit sursauter. Il se retourna mais ne vit rien, pourtant il entendait bien des bruits de coup à l'extérieur de son local. Il se décida à sortir, et il vit Stern et Ishiyama qui se battaient. Cette bagarre n’était pas similaires à ses propres combats habituels, entre ces deux-là il y avait un niveau bien plus supérieur ainsi qu’une haine latente insoupçonnée. Comme toujours ces aversions le gênaient, non pas le fait d’haïr en lui-même, de ce coté il s’en moque, c’est plus les raisons de cette haine qu’il ne parvient pas à élucider. Mais après tout, pourquoi se donner du souci en plus, comme s’il n’était déjà pas assez surmené en ce moment.

Boom ! Chting ! Slash !
C’était les bruits qui c’était succédés quand le pied d’Ishiyama était rentré en contact avec l’imposante porte de fer du panneau de contrôle électrique, porte qui était sortie de ses gonds pour tomber au sol laissant les circuits à l’air libre. On y voyait même parfois des éclairs s’échapper de leur boîte de métal pour venir courir le long de la tuyauterie, l’atmosphère était devenue purement électrique, aussi bien au sens propre qu’au sens figuré. Il y avait suffisamment de courant pour les tuer par électrocution aussi sûrement que s’ils se trouvaient dans une zone ravagée par un orage avec un paratonnerre dans chaque main. Sauf que les deux combattants étaient bien trop concentrés sur leur règlement de compte qu’ils n’avaient même pas pris conscience du danger.

- Eh ! Vous devriez faire attention, vous allez tous nous faire tuer si vous continuez ! leur hurla-t-il pour se faire écouter.
Il avait au moins réussi à faire passer le message car tous deux stoppèrent immédiatement ce duel pour se concentrer sur le perturbateur qui avait osé les interrompre. La seule chose capable de rassembler deux adversaires sur une même ligne de front est de leur faire lutter ensemble contre un ennemi commun. C’était la constatation que venait de faire Jérémie, la seule ombre noire au tableau était qu’il était devenu la cible à abattre, pour son malheur. Il n’était pas de taille à lutter contre eux deux, la réalité était même qu’il n’était plus de taille à lutter tout court et qu’il vaudrait mieux pour lui qu’il ne tente plus de résister. Ce sentiment d’abandon l’emporta sur son instinct de survie quand Stern le pris par le col pour le coller au mur.

- Si tu veux frapper, vas-y, te gène pas, ça m’est égal… murmura-t-il.
- Oh, mais j’en ai bien l’intention, j’avais pas besoin de ton autorisation je te signale, répondit-il sournoisement.
Alors qu’il reculait son bras pour donner de l’élan à son coup de poing, il se mit à trembler, relâchant par la même occasion Jérémie, le regard perdu.
- T’es vraiment un incapable Stern, tu n’arrive même pas à frapper un intello sans défense, tu es pathétique, répliqua Ishiyama.

Alors qu’elle s’avançait dangereusement de lui, elle se mit également à trembler, elle se retrouva au sol tout comme Stern, les mains précieusement collées aux tempes, comme s’ils essayaient tous deux de retenir quelque chose qui tenterait de s’enfuir. Jérémie regardait le spectacle avec un intérêt particulier, se demandant spécialement quel phénomène pouvait maintenir ses deux ennemis au sol. Il était tellement concentré dans son observation qu’il ne donna aucun crédit à la démangeaison qui le brûlait depuis le genou, remontant le long de sa colonne vertébrale pour finir par arriver dans son crâne le terrassant comme les deux autres. Maintenant il avait compris ce qu’il s’était passé, ils avaient été électrocutés, ce qu’il avait pourtant essayé d’empêcher, et à présent ils en subissaient les conséquences. Sauf que ce qui l’étonna fut cette douleur lancinante qui frappait son cœur et son esprit, il avait pourtant une toute autre vision de l’électrocution. Il fut ensuite assailli par intermittence d’images incohérentes comme un laboratoire, une usine, un écran d’ordinateur, une jeune fille aux cheveux roses, cinq personnes se tenant les mains… Il ressentait également diverses émotions telles que la joie, l’espoir, la gaieté, l’amitié et même l’amour. Petit à petit il put reprendre pleinement le contrôle de son corps mais il restait fébrile de cette expérience, ces derniers instants restaient gravé en lui comme marqués au fer rouge. Il leva la tête vers les deux autres, se demandant s’ils avaient vécu la même expérience que lui.

- C’était quoi ça ? demanda Stern en un souffle.
- J’en sais rien du tout mais cette fois-ci c’était beaucoup plus long que d’habitude, répondit faiblement Ishiyama.
- Cette fois-ci ? Parce que ça t’ait déjà arrivé ? s’étonna Jérémie.
Elle le regarda fixement, puis se releva en vacillant légèrement et commença à partir.
- Je n’ai vraiment pas envie de parler de ça.

Stern se leva pour lui attraper le bras et planta son regard dans le sien pendant de très longues secondes avant que tous deux détournent les yeux.
- C’est important, qu’est-ce que vous avez ressentit tout après cette… euh… électrocution ? interrogea Jérémie.
- J’ai eu l’impression de voir des images, commença Stern, une vielle usine, une salle à la lumière verte avec un ordinateur au centre, des paysages différents comme des dessins, vous deux, Della Robia et une fille aux cheveux rose. J’en avais vu parfois à d’autres moments, mais jamais autant d’un coup… Vous allez maintenant me prendre pour un dingue…
- Non, tu n’es pas fou, l’interrompit Ishiyama, moi aussi c’est ça que je vois.
- Vous n’êtes pas les seuls, dit Jérémie, il semblerait que nous voyons tous la même chose, c’est étrange car j’en fais également parti, comme des souvenirs de ma vie qui ne sont pourtant jamais arrivés. Tout comme ce nom, auquel tout semble lié : Lyoko.

Ils acquiescèrent tous, ils prenaient conscience qu’il y avait quelque chose qu’ils devaient élucider. D’un commun accord ils décidèrent de s’entraider pour découvrir le fin mot de cette histoire, ce n’était pas tellement une coopération, il y avait autre chose qui les liait. Pour la première fois peut-être ils commençaient à comprendre ce que cela signifie que d’avoir des amis.

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Dernière édition par Cely le Mar 02 Juin 2015 21:23; édité 1 fois
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missM MessagePosté le: Sam 09 Déc 2006 00:28   Sujet du message: Répondre en citant  
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Messages: 404
Localisation: 59
La suite est superbe. Bonne idée l'électrocution et les flash-backs. Je dis bravo.

--Message edité par missM le 2006-12-09 00:29:09--
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onetreehillodd MessagePosté le: Mer 13 Déc 2006 13:50   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tout juste inscrit]


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Messages: 1
vraiment bravo abis a suite
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Orphée MessagePosté le: Mer 13 Déc 2006 20:01   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


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Localisation: Dans la Ville-Lumière
Bien, bien, c'est super comme suite. L'idée des flash-backs c'est bien, mais moi je me demande dans tout çà, et c'est la grande question^^, où est-ce  qu'elle est passée l'elfe... heu je veux dire Aelita^^ ? Elle est morte, elle est passée du côté de XANA, elle se fait bronzer sur une plage^^ ? Ah non, p'têt qu'elle est pas née encore^^ Bon, j'arrête mon délire là sinon j'ai pas fini^^
Pour résumer ce commentaire plus dicté par la folie que par autre chose^^: Vivement la suite !
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odd and oth MessagePosté le: Jeu 14 Déc 2006 19:39   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 18 Fév 2006
Messages: 109
Localisation: tree hill (sous un arbre)
vraiment bravo
abis la suite
je me dmande si aelita nest pas reste coinxce sur lyoko
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maumaugrr MessagePosté le: Jeu 14 Déc 2006 19:57   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kankrelat]


Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 9
j'ai adoré!l' idée des flshs back est exellente,et tu l'as très bien exprimée.encore bravo!!!
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Cely MessagePosté le: Jeu 28 Déc 2006 04:47   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


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Messages: 673
Localisation: Strasbourg
Voici la suite qui a été un peu longue à venir mais il est dur de mettre mes idées en places car même si je sais ce qu’il va se dérouler en général je n’ai pas fixé tous les détails. Je suis d’ailleurs surprise du début du chapitre qui n’est pas comme je l’imaginais.

Chapitre 4 : Avoir un secret

Seule l’administration utilisait le numéro d’individu, les véritables êtres humains entre eux conservaient leur noms. Mais toute lumière, même les plus fortes et les plus brillantes, entraîne une ombre. Rien n’est effaçable, même avec la plus grande volonté du monde, alors ce numéro que l’on voudrait oublier ne peut aucunement disparaître. 74001 – 08 était quelqu’un de changé, pas aux vues de l’administration qui n’est pas en mesure de constater le facteur humain, mais aux vues de celui qui est né sous le nom de Jérémie Belpois. Se nommer tel que l’on est devenu et non tel que l’on est, aussi singulier que cela puisse paraître dans cette société déjà peu agréable, est pourtant une preuve de clairvoyance. Cet individu était devenu 74001 – 08, exactement ce que l’on attendait de lui, il en avait parfaitement conscience et en avait décidé ainsi. Il voit ainsi comment fonctionne tout ce qui l’entoure et comprend son rôle là-dedans, rôle qu’il rempli complètement mais sans zèle pour éviter tout désordre.

Les derniers évènements n’étaient pas sortis de sa mémoire, ils étaient bien archivés dans celle-ci. Cette transformation surprit ses deux coéquipiers, le seul terme dont ils étaient certains de la justesse, Ishiyama Yumi et Stern Ulrich, par crainte que leur dernière confrontation ne fut que le fruit d’une imagination bien trop fertile. Il n’en était rien, le jeune garçon décida simplement d’appliquer une méthode plus subtile pour mettre à jour les images qui le hante. Sa mémoire ne souffrait d’aucune défaillance, bien au contraire, il ne la trouva jamais aussi complète, à l’exemple de ces vers qui lui étaient revenus tout aussi soudainement, « Patience et longueur de temps ; Font plus que force ni que rage. ». Son plan était bien simple, paraître tel qu’il devrait être, cela lui permettait de constater les failles des surveillances mais surtout de repérer ce que l’on souhaite lui cacher.

Tous trois appliquèrent ce plan qui en plus de servir à leur dessein présentait l’avantage d’être le plus sécurisé. Rapidement ils purent constater ce qui avait toujours était sous leurs yeux, ce qui ne fit que confirmer leurs soupçons. En jonglant entre leur vision actuelle et le souvenir d’un autre présent, ils constataient les différences et combien cet autre vie leur convenait bien mieux. Ils ont tout de même dut impliquer dans leurs recherches le dénommé Della Robia Odd étant donné qu’il semblait être également une pièce maîtresse de ce puzzle. Ce fut une tâche assez compliquée, ils conservaient une aversion naturelle les uns envers les autres, ils leur était théoriquement interdit d’entrer en contact et il ne devaient évidemment pas se faire démasquer. Pourtant, ils sont arrivés à fonder ce quatuor qui avait la sensation de ne pas être dans leur environnement naturel tel des animaux propulsé dans une cage pour le bon plaisir de spectateurs ignorants. Jérémie avait tout de même un mystère à percer pour lequel il ne devait compter que sur lui-même, la présence de ce "Lyoko" dans son cours spécial sur les techniques et les mécanismes.

Ce jour-là, il prit un soin tout particulier pour analyser les actions qu’on lui demandait de réaliser, ne prêtant une attention réelle qu’à une seule chose. Ses attentes furent récompensées car il eut justement un travail à effectuer là-dessus. Il devait simplement parvenir à un résultat en respectant certaines contraintes et rectifier ce qu’il avait fait si les simulations échouaient. A chaque fois qu’il effectuait une de ses corrections il agissait surtout avec ce qu’il pensait être le mieux, un instinct, presque naturellement. Les premières fois, il avait eu de nombreuses difficultés puis il a acquit une certaine aisance jusqu’à l’heure actuelle où il était parfois capable de choisir son résultat. En cet instant, il savait quoi faire pour que cela fonctionne mais il savait surtout quoi faire pour que cela fasse semblant de fonctionner, son choix lui fut très facile. Ainsi, il put jouir d’un moment où il n’avait rien à faire, il consacra donc ce temps à en savoir plus sur "Lyoko" notamment son origine, sa fonction, son but et avec en interrogation latente sa place dans son histoire. Il fut incapable de percer tous ces mystères, cela aurait était le travail d’années, mais il découvrit deux choses intéressantes. La première était la confirmation de l’importance de "Lyoko" mais à un point bien plus proche qu’il ne l’avait envisagé. La seconde était un lieu, très proche de l’établissement, sur le fleuve où tout semblait emmener.

Il dut interrompre son investigation à ce point par manque de temps cependant il était plutôt satisfait de ses découvertes. Il avait à sa disposition un bon point de départ qui ne demandait qu’à être exploré, cette idée le tentait au plus haut point. Il en fit part le soir même aux autres lors de leurs rendez-vous nocturnes dans la chaufferie de l’établissement, un endroit isolé et hautement symbolique de leur prise de conscience. Ils avaient du mal à y voir le même intérêt que lui dans ses découvertes informatiques mais il parvient à leur faire comprendre l’importance que cela revêtait. La suite des évènements fut mise en question et c’est à l’unanimité qu’ils convinrent qu’ils devaient se rendre là-bas tous ensemble pour de bon.

Leur premier acte concret dans la voie qu’ils se sont choisis fut décidé pour la fin des cours de la semaine, après le couvre-feu. Ils ignoraient vers quoi cela les mènerait mais ils étaient certains que c’était ce qu’ils devaient faire en priorité. Le seul obstacle jusqu’à l’échéance fut de cacher à tous le sens qu’ils donnaient au fait d’avoir un secret.





Alors pour répondre à Orphée, Aelita apparaît dans le prochain chapitre quant à ce qui lui est arrivé ce sera pour je ne sais pas quand. Les prochains chapitres seront un peu plus tournés vers l’action mais j’hésite à poursuivre dans ce style d’écriture que j’emploi, qui ne laisse presque aucune place pour les dialogues et qui est davantage sur l’introspection d’un seul personnage, en l’occurrence Jérémie (ce qui est assez étonnant, je me sens plus à l’aise avec Aelita, mais ça n’est pas comme ça que j’ai imaginé l’histoire). Et dernière chose avant de vous laisser en paix, il doit y avoir 7 chapitres au total aux titres prédéfinis, mais leur apparition se fera selon mon humeur et ma volonté.

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Je suis une rêveuse, de jour comme de nuit, je protège un autre monde, une bulle de rêve... Gardienne des songes...

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Dernière édition par Cely le Mar 02 Juin 2015 21:24; édité 1 fois
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Navu MessagePosté le: Jeu 28 Déc 2006 10:27   Sujet du message: Répondre en citant  
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Superbe Cely, j'adore, cette intrigue, je commence a voir le truc mais, ça tien a un fil Smile. Je pense que même si après tu te met dans la peau d'aelita, ce sera aussi joli, et les dialogue ne sont pas indispensable vu comme tu écrit Smile
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Orphée MessagePosté le: Sam 30 Déc 2006 15:54   Sujet du message: Répondre en citant  
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Super comme d'hab, on se met bien dans la peau du personnage avec ce genre de description, mais certains peuvent s'ennuyer en les lisant^^ Moi j'aime bien lire donc çà va mais y'en a que çà peut rebuter. Cela dit, çà nourrit bien l'intrigue donc je ne vois pas pourquoi t'arrêterais^^
J'attends la suite maintenant^^

ps: Je parie qu'Aelita était sur le territoire désert en train de se faire bronzer par le soleil virtuel^^
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Cely MessagePosté le: Ven 23 Mar 2007 20:35   Sujet du message: Répondre en citant  
[Gardien ancien]


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Je sais que se chapitre c'est fait attendre... près de trois mois. Mais bon, entre temps j'ai changé et je ne parvenais plus à écrire. Mais j'ai pas abandonné et j'ai bien l'intension de finir cette fic (qui est ma première fic, les autres ne sont que des histoires en une fois et toutes courtes).
Et avant de me taire j'ai un truc à dire, non, moi je ne sais pas faire des fics avec des dialogues, des fics de même pas 10 lignes sans aucune réflexion. Si c'est ce que vous cherchez passez votre chemin. Et au fond c'est très égoïste ce que je fais, beaucoup d'auteur disent qu'ils écrivent pour leur lecteur sauf que moi c'est pour moi que je le fait, oui c'est tout à fait égoïste et égocentrique mais c'est ainsi. Dans l'écriture, j'exprime ce que je ressens, mes opinion et mes sentiments, c'est pour ça que l'action n'avance que très peu et que je ne fais pas de dialogue, c'est parce que je n'arrête pas de dériver avec mes réflexions.
Bon voilà, désolée pour la petite mise au point mais j'avais envie de m'expliquer et ensuite je dois vous dire que j'abandonne pas cette fic, même si personne la lit, de toute façon il ne reste que deux chapitre à faire.




Chapitre 5 : Avoir un espoir

La vie est quelque chose de bien monotone, au point que quelques sursauts exceptionnels en deviennent banals. Dans ce cas, il est très facile de sombrer dans des déprimes sans fin parce qu’on ne parvient plus à apprécier ce quotidien qui éreinte plus qu’il n’apporte de joie. Pourtant, une solution a été trouvée à ce mal rongeant la société, cette solution c’est l’amitié. Les amis remontent le moral quand ça ne va pas, font de chaque instant un moment exceptionnel, transforment le moindre projet en aventure…

Et lorsque des amis se préparent pour une aventure, ça devient quoi ? C’est justement la question que se posait Jérémie pour la énième fois de la journée. Son esprit était monopolisé par l’escapade nocturne qu’il avait prévu avec ses amis. Il se demandait comment les évènements avaient pu tourner dans une direction totalement imprévue en si peu de temps. Il n’aurait jamais pu croire à ces affabulations si on les lui avait prédites au début de la semaine. En fin de compte une de ses certitudes de son passé demeure, l’impossible peut à tout moment devenir possible, elle a simplement intégrée une nouvelle donnée.

La fin de la semaine était arrivée et le soir-même, ils avaient prévu leur escapade nocturne dans cette usine abandonnée. Il parvenait à garder son calme malgré le fort état d’excitation qui l’habitait, il se complaisait au jeu de masquer à tous ce qui lui arrive par la simple perceptive de cette soirée. Pourtant il avait l’intime conviction que ce sentiment de secret lui était plus que familier, comme si c’était une composante de son être. Il s’était bien sûr imaginé la possibilité qu’ils ne découvrent rien de concret, cependant il avait renié l’idée en bloc pour conserver une lueur d’espoir.

Le temps sembla défiler très lentement pour lui, comme si les cours s’allongeaient pour l’empêcher de s’évader, aussi bien au sens propre qu’au figuré. Ce jour-là, il ne parvenait pas à suivre consciencieusement les cours comme à son habitude, la seule notion qu’il acquerrait était celle de la relativité du très célèbre Einstein. Et même cette théorie le ramenait à ses amis, étant donnée que Odd, dans les quelques instants qu’ils pouvaient passer ensemble, l’appelait par le nom du célèbre physicien.

Il y eut alors la sonnerie fatidique, celle qui marquait la fin des cours. La première partie du jeu avait cessée et ils venaient de la remporter. A présent, ils devaient faire fasse à la deuxième épreuve bien plus délicate, mais en rien comparable à ce qui les attendra en dernier. Ils doivent à présent veiller à tous les détails de dernière minute, comme l’ambiance générale de l’établissement, la forme et l’humeur des surveillants, s’assurer que le chemin qu’ils emprunteront est tel qu’ils l’ont repéré…

L’angoisse montait, en même temps que l’excitation. Jérémie avait un mal fou à rester naturel tout en sachant que cette soirée serait sans doute décisive pour son avenir. Comment peut-il agir normalement quand il vient de renoncer à suivre la voie qu’on lui avait tracée ? Toutes ces choses qu’il voulait dire, qu’il voulait crier, et pourtant il restait là, nettoyant son dortoir, agissant comme la parfaite marionnette qu’il est. Petit à petit, l’heure fatidique se rapprochait, ce fut l’heure des douches puis enfin celle du coucher.

Il était nerveux, cet instant il l’avait attendu toute la semaine, toute sa vie même. Pourtant il avait à présent envie de tout abandonner, la peur donne des ailes selon le dicton mais la couardise bloque souvent les actions. Après un long combat intérieur, il rassembla tout son courage et tous ses espoirs pour enfin devenir un acteur dans l’Histoire.

Il mit d’abord un pied au sol puis l’autre, aussi délicatement que s’il avait à marcher sur un tapis d’œufs. Il se faufila entre les lits, prenant garde à chaque bruit, chaque mouvement, il retenait même son souffle pour diminuer les furieux battements de son cœur. Il tourna le plus délicatement possible la poignée de la porte avant de plonger dans le couloir pour se mettre le plus vite à l’abri de toute mauvaise rencontre. Il fut enfin dehors où il remplit ses poumons de l’air vivifiant de la liberté, réussir ce tour de force démontrait bien que la société n’était pas aussi figée qu’on le laisse supposer.

Il retrouva les trois autres dans le parc, ils avaient décidé d’un accord unanime de se retrouver près d’une plaque d’égout mais sans en saisir la subtilité. Ils s’échappèrent donc de l’établissement pour affronter la rue. Même si celle-ci était moins surveillée que le collège Kadic, elle n’en restait pas moins un danger, et plus ils seraient discrets mieux ce serait. Rues, impasses et ruelles se succédèrent pour au final déboucher sur leur destination, leur destination pour un nouveau départ. L’entrée de l’usine qui donnait sur le pont était gardée, cependant les gardes n’étaient pas suffisamment consciencieux pour surveiller. D’autant plus, ils n’auraient pas pu se douter que des personnes viendraient là, dans une usine désaffectée qui pourtant cachait bien un secret vu que certains se préoccupent de le protéger.

Déjouer la vigilance des gardiens fut d’une facilité extrême, ceux-ci n’étant pas vigilants. Ils étaient à présent dans l’ancienne verrière mais ignoraient où aller à présent. Les différents souvenirs qu’ils avaient eu leur montraient un ascenseur dans cette salle cependant il n’y avait rien de tel ici. Ils essayèrent de refaire le parcours qui leur semblait le plus intuitif depuis l’entrée de l’usine jusqu’à ce qui aurait du leur mener à cette fameuse salle verte à l’origine de tout. Sauf qu’ils ne trouvèrent rien pour autant, il n’y avait aucun accès menant à une salle secrète à l’endroit même où aurait du se trouver ce fameux monte-charge. Ils furent très déçus, ils avaient le sentiment d’avoir fait tout cela en vain et qu’il fallait se résigner à cette vie faîte de d’ordre et de soumission. C’est alors que, de rage, Ulrich tapa le sol de son pied pour exprimer toute sa fureur et son sentiment d’impuissance. Son coup se répercuta dans toute la salle, résonnant en écho, comme si le sol sonnait creux. Ils regardèrent alors plus attentivement le lieu où il avait frappé, le plâtre s’était enfoncé de quelques millimètres et ne demandait qu’à se briser davantage sous les coups. Dans un ultime sursaut d’espoir, ils convinrent que c’était justement le passage qu’ils cherchaient, cette simple plaque faîte à la va-vite qui fermait l’accès à leur passé. Portés par la force que cela leur donne, ils parviennent à faire un trou suffisamment large pour s’y glisser.

Sauf qu’il leur reste le problème de savoir comment descendre, ils ne peuvent pas plonger ainsi dans le vide. Heureusement que Yumi avait eu la présence d’esprit d’emprunter une lampe ce qui leur permit de voir à l’intérieur du gouffre. Il y avait en effet des échelons qui permettaient de descendre pourtant il était impossible de voir le bout de cet abîme, comme un puit infini qui détermine la réussite ou l’échec. Savoir que cette descente pouvait s’avérer être sans retour ne les effrayait nullement, depuis qu’ils ont découvert l’amitié ils ont coupé court à tout retour vers le passé.

Descendant doucement mais surement, ils s’enfoncèrent dans la noirceur du puits. A un moment, ils remarquèrent que l’une des parois avait changé et pour cause, c’était en réalité une porte. Elle n’était pas entièrement hermétique et laissait percevoir de faibles filets de lumière aux tons verts. Sauf qu’ils ignoraient comment l’ouvrir, ce fut Odd, le plus acrobate du groupe qui parvint à la porte et à l’ouvrir en suivant les instructions de Jérémie.

Ils furent alors éblouis par la soudaine clarté qui les envahit, passé ces quelques instant de gène ils furent à nouveau éblouis mais par la réalité. Devant leurs yeux ébahis se trouvait la matérialisation de ce qu’ils avaient vu jusqu’à lors qu’en rêve.

Ainsi, ils sentaient comme si ils retrouvaient des automatismes oubliés, des sensations d’ivresse et d’aventure. Jérémie s’avança vers le fauteuil trônant devant la matrice, comme hypnotisé par cet ensemble. Ses doigts pianotèrent sur le clavier à la manière d’un virtuose jouant machinalement sa mélodie favorite. Diverses formules et lignes de code s’affichaient sur l’écran, le faisant parfois sourcilier, il semblait être contrarié par quelque chose, puis un simple murmure.
- Je l’ai trouvé…

Il avait donc trouvé ce qu’il cherchait pourtant la partie était loin d’être terminée, avoir trouvé le coffre au trésor n’implique pas forcément savoir l’ouvrir car il en faut la clé, mais heureusement il la possédait, caché quelque part dans sa mémoire effacée. Après de longues minutes de concentration et d’essai, un sourire étira son visage signe de sa victoire. Un grésillement se fit entendre avant qu’une fenêtre ne s’étire sur l’écran, dévoilant un visage irréel sous des traits humain, puis ce visage se mit à remuer les lèvres pour finalement faire sortir des sons, pour parler.

- Bonjour, vous m’avez retrouvé, que c’est-il passé ?
- Aelita ? chuchota Jérémie.
La jeune fille virtuelle fixa ses prunelles sur l’auteur de ses paroles, semblant chercher la réponse à cette question avant de parler de nouveau.
- Oui je crois que c’est ainsi que je me nomme. Sauf que dès que j’essai de savoir autre chose je sens comme une barrière dans ma mémoire. Pourtant je ne sais pourquoi mais j’ai l’intime conviction de vous connaître.
- Il en est de même pour nous Aelita, quelque chose de très fort nous lie tous les cinq, ajouta Jérémie. A nous tous on va pouvoir changer les choses, cette chance qui nous est offerte nous fait avoir un espoir.

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Dernière édition par Cely le Mar 02 Juin 2015 21:25; édité 1 fois
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