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[Fanfic] L'Engrenage [Terminée]

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 Auteur Message
Zéphyr MessagePosté le: Dim 26 Mai 2013 12:51   Sujet du message: [Fanfic] L'Engrenage [Terminée] Répondre en citant  
Z'Administrateur


Inscrit le: 16 Mar 2013
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Spoiler


https://i.imgur.com/Vk8mlBY.png

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https://i.imgur.com/dGCLVJx.png




Piste 1 : (23/01/2013)


La vie est vraiment étrange parfois. Elle est faite de telle manière qu'elle parvient toujours à nous surprendre, surtout aux moments où l'on ne s'y attend pas. Bien sûr, cela peut être en bien ou en mal. Dans mon cas, ça reste encore à déterminer. Tout a commencé lundi dernier...

Mais d'abord, je vais me présenter, sinon je risque d'oublier.
Je m'appelle Chris White, et comme mon nom le suggère, je suis d'origine anglaise. Enfin, à moitié seulement, ça vient du côté de ma mère, étant français par mon père. Je tiens à souligner que Chris n'est pas un diminutif de Christophe ou Christopher, c'est mon prénom complet.
J'ai seize ans et je suis en première scientifique au collège-lycée Kadic, en tant qu'interne. Dans ma classe, on me surnomme joliment «  Celui qui n'a rien à faire en S ». Pourquoi donc ? Tout simplement parce que dans les matières qualifiées d'importantes de cette section – c'est-à-dire les maths, la physique-chimie et la SVT – mes moyennes sont déplorables. A contrario, dans toutes les autres matières – langues, histoire-géo, EPS, français – je suis, sans me vanter, plutôt au-dessus du lot. Voilà en gros l'explication sur l'origine de ce charmant surnom. Mais je m'égare.
Je pourrais dire que je me fonds facilement dans la masse, que je suis quelqu'un de banal, mais ce n'est pas le cas. Notamment à cause de mon physique : je mesure un mètre quatre-vingt quinze, ce qui fait qu'on me remarque sans trop de difficulté, et je suis plutôt musclé. Ce dernier point est négatif dans la mesure où tout le monde pense que je suis un dingue du sport, genre celui qui fait de la muscu' tous les jours, ce qui est complètement faux, même s'il m'arrive de nager ou courir une ou deux fois par semaine. Pour le reste de mon physique, j'ai des cheveux noirs coupés courts, sans coiffure particulière et un nez normal de mon point de vue. J'oubliais une dernière caractéristique, anecdotique, que j'aime bien chez moi : j'ai les yeux hazel. Iris identiques, mais composés de plusieurs couleurs.
Bon, assez parlé de moi, passons à ce qui m'est arrivé.


https://i.imgur.com/oymNwJq.png


Je disais donc que tout a commencé lundi dernier.
Le lundi, personne ne l'aime, sous prétexte que c'est le jour de la semaine le plus éloigné du week-end. Je ne suis pas dans ce cas. Pour moi, c'est une journée tranquille qui annonce une semaine du même genre.
Ma matinée de cours s'était déroulée sans encombre, mis à part un quatre en physique, qui ne me dérangeait pas outre mesure. Puis, l'après-midi était arrivée, avec un miracle en cadeau, appelé Jim Morales. Notre classe avait deux heures d'EPS avec lui, et nous devions faire du saut en hauteur. Comme à l'accoutumée, j'étais en tenue de sport le premier – n'ayant aucun ami avec qui perdre du temps à papoter dans les vestiaires – et j'attendais dans le gymnase adossé à un mur, lorsque notre cher professeur/surveillant m'interpella :
- Hé, Vite ! Non, Wite ! Viens-là j'ai besoin de ton aide !
C'est quand même incroyable ! Ça fait des années qu'il m'a comme élève et il est toujours incapable de prononcer mon nom correctement. Qu'est ce qu'il y a de difficile à dire dans White ? Je devrais m'estimer heureux qu'il n'écorche pas mon prénom en prime.
- Tu peux me donner un coup de main ?
Étant assez serviable, je lui apportai mon aide, qui consistait à déplacer les tapis extra-épais et à les disposer dans un coin afin qu'ils puissent réceptionner les élèves qui sauteraient. Le professeur s'apprêtait à mettre en place la corde qu'il fallait franchir en bondissant lorsqu'il me dit :
- C'est bon, je m'occupe du reste Wite !
- C'est White monsieur...
- Allez va rejoindre tes camarades, et merci hein !
Je m'exécutai tandis que les derniers élèves en tenue arrivaient.
Ensuite, tout était allé très vite. Jim avait tenu à nous faire une démonstration.
Se mettant en place, il démarra et fit un saut en hauteur parfaitement exécuté. Surprenant de sa part, lui qui se ratait toujours en général, il y avait anguille sous roche. Et on me donna raison : Jim s'était coincé le dos. Comment ? Je n'en ai aucune idée, il n'y a que lui pour réussir un tel prodige. Je suis même certain qu'il serait capable de se casser un bras en faisant du vélo d'appartement.
En conséquence, notre prof étant blessé, le cours se trouvait annulé, et comme nous n'avions rien ensuite, notre après-midi était libre. La classe était bien entendu, super contente d'être débarrassée de cette séance avec Jim.
- Tu vas m'aider à aller à l'infirmerie Wite ! m'ordonna t-il avant de congédier le reste du groupe.
Il fallait bien sûr que ça tombe sur moi. D'un autre côté, j'étais le seul à être assez fort pour supporter la masse pondérale de Jim à moi tout seul. Je l'accompagnai donc, ou plutôt le supportai, jusqu'à l'infirmerie. Ma besogne accomplie, j'allais me changer et récupérer mes affaires au gymnase avant de quitter l'enceinte du collège-lycée pour aller en ville.


https://i.imgur.com/oymNwJq.png


C'est fou ce que ça lasse vite de faire le tour des magasins.
À part me payer quelques livres et des carnets de dessin, je n'avais franchement rien à faire, à un tel point que je m'ennuyais. Je devais être le seul jeune de seize ans à trouver le moyen de s'embêter alors qu'il avait son après-midi de libre. C'est donc les écouteurs aux oreilles que j'en vins à errer dans les rues, sans objectif précis.
Tout en restant en mouvement, je décidai de jeter un œil à un des bloc-notes que je transportais toujours dans mon sac. Dessiner fait partie de mes deux passe-temps favoris avec la lecture. Personnellement, je trouve que je suis assez doué, mais mon avis n'est peut-être pas le plus objectif.
Alors que je tournais les pages, je me rendis compte que seules trois créations étaient présentes. Un plan plutôt brouillon du collège-lycée, un lapin ensanglanté agonisant, ainsi qu'une superbe caricature de madame Hertz, la professeur de physique-chimie. Tels étaient les seuls dessins que j'avais produit en quinze semaines. Une chose était sûre, j'étais en grande panne d'inspiration. Pour que j'en vienne à dessiner un enseignant sous forme de vieux bouledogue ridé, il fallait vraiment que je sois complètement à sec. Conclusion : je me devais de trouver une combine pour stimuler mon imaginaire.
Pour tenter d'oublier ces joyeuses pensées, je remis le carnet à sa place – je crois qu'il m'a jeté un regard accusateur – et m'engageai sur un passage piéton, le feu étant vert.
Soudain, je vis quelque chose bouger dans le coin de mon œil. Instinctivement je tournai la tête : un vélo fonçait à toute vitesse sur moi. Le conducteur dut faire un violent écart à droite pour m'esquiver, lui faisant perdre l'équilibre. Il chuta lourdement au sol. Plusieurs passants réagirent dans les instants qui suivirent en allant voir le jeune garçon qui venait de tomber, tout comme moi.
- Ça va aller, je vais bien, dit l'accidenté.
Il tenta de se relever mais grimaça immédiatement de douleur. Il se prit la cheville à deux mains en conséquence. Un homme lui demanda si il pouvait la regarder. Sans attendre l'accord de l'intéressé, il lui retira sa chaussure et sa chaussette pour lui ausculter l'articulation, ce qui amena des gémissements du propriétaire du membre.
- Ta cheville a bien encaissé, commenta l'homme en question. Il faudra attendre avant de gambader à nouveau.
Ce lundi était définitivement la journée de l'accident et de la blessure. Le garçon protesta sans attendre :
- C'est pas vrai ! J'ai un rendez-vous important que je peux pas louper ! Je peux marcher en boitant c'est pas grave.
- En rampant plutôt, répliqua le diagnosticien. Tu n'arriveras pas à tenir debout, je sais de quoi je parle. On va appeler une ambulance.
Le blessé étouffa un juron.
- Hé toi ! m'envoya t-il avec un mouvement de tête. C'est de ta faute ce qui m'arrive, donc maintenant tu vas réparer tes conneries.
Je démarrai au quart de tour à cette affirmation :
- Je rêve ? Le feu piéton était vert il me semble. T'avais qu'à pas débouler à cette vitesse. T'as appris où le code la route ? Dans un jeu vidéo ?
Il me fusilla du regard avant de se reprendre :
- Ok man, calmons-nous.
Il sortit de son sac à dos une feuille pliée qu'il me tendit, une lettre plus précisément.
- J'aurais besoin que tu te rendes aux bureaux de la Deckard Inc. et que tu leur dises que je pourrai pas être présent à leur test. Donne-leur ce que je t'ai donné. C'est une invitation à passer un test à mon nom. Ils comprendront si tu leur donnes et que tu leur expliques ce qui m'est arrivé.
Il ne manquait pas de culot, il fallait le dire. Je regardai ma montre à ce moment-là : quinze heures dix-sept. J'avais du temps à perdre.
- C'est où les locaux de cette société ?


À peine cinq minutes plus tard, je me tenais devant un immense building aux vitres immaculées. Au-dessus des portes d'entrée qui s'ouvraient automatiquement, des lettres et un logo de couleurs claires étaient disposés sur une enseigne en formant les mots Deckard Inc.

https://i.imgur.com/rtyj1Uy.png

Je m'engouffrai dans le bâtiment pour me retrouver dans un immense hall très lumineux. Presque instantanément, un homme en blouse blanche vint m'aborder. Il devait avoir la cinquantaine. Il portait d'épaisses lunettes et ses cheveux étaient grisonnants. Il paraissait avoir encore la forme pour son âge. Quant à sa blouse, elle était impeccable, à croire qu'elle sortait de la machine à laver.
- Vous faites partie de la sélection j'imagine, m'annonça t-il. Je vois que vous avez emmené le courrier. Très bien.
Il me prit des mains la lettre que le garçon à vélo m'avait donnée, et la regarda.
- Vous êtes Léo Chevalier donc. Parfait, le test va enfin pouvoir débuter.
- Mais, je ne suis pas... tentai-je d'expliquer.
Ignorant mes paroles, il me prit le bras avec une force surprenante et me fit monter dans un ascenseur. Il pressa le bouton du dix-septième étage.
- Au fait, je ne me suis pas présenté, je suis le professeur Bernard, me dit l'homme aux alentours du sixième.
J'étais plutôt embêté à ce moment là, puisqu'on me prenait pour un autre et que j'étais embarqué dans je ne sais quoi. Je devais faire une drôle de tête, car Bernard ajouta :
- Ne t'en fais pas pour le test d'aujourd'hui, il est préliminaire et vise à sélectionner quelqu'un en vue du véritable test : celui de notre produit.
Ma curiosité venait d'être piquée.
- Et quel est ce produit ? demandai-je.
- On ne te l'a pas dit ? C'est une sorte de jeu en ligne qui n'en est pas vraiment un. C'est un système révolutionnaire.
Voyant mon air déçu – je ne suis pas très jeu vidéo – il s'empressa de compléter :
- C'est complètement différent de ce que tu as déjà pu voir. Si tu passes le test avec succès, tu comprendras de quoi je parle.
Sur le coup, je ne savais plus quoi faire. D'un côté, je pouvais avouer au professeur que je n'étais pas Léo Chevalier et repartir sur le champ. De l'autre, je pouvais passer ce fameux test et voir ce que cela donnerait.
Il n'y avait aucune chance que je réussisse un test où je n'étais pas invité. J'en arrivais à la déduction qu'il y avait pas de mal à ce que je le fasse. Au moment où l'ascenseur parvint à l'étage demandé, ma décision était prise.


Bernard me mena dans un couloir où nous tournâmes à gauche, puis à droite, et ainsi de suite pendant cinq minutes. Je perdis vite mon orientation dans ce dédale. Ces couloirs semblaient ne jamais vouloir finir et devenaient de plus en plus sombres, lorsque mon guide ouvrit une porte et m'y fit entrer. Elle donnait sur une salle où trente postes d'ordinateurs dernier cri étaient alignés et posés sur des bureaux séparés à égale distance les uns des autres, comme dans une salle d'examen. Dès mon entrée, les têtes de nombreux jeunes déjà installés se tournèrent vers moi – j'étais apparemment le dernier à arriver. Parmi ces personnes, une partie pouvait être classée dans la catégorie geek, une autre dans la catégorie coiffure compliquée, encore une pour les souriants, et une dernière pour les autres. La mixité était de mise.
« Courage, me dis-je, c'est pas comme si je faisais tache dans le coin ».
En m'installant au seul poste d'ordinateur libre, quelqu'un dans la salle lança d'un ton ironique :
- Je crois qu'il y a un crétin de sportif qui s'est gouré d'endroit, c'est pas le vestiaire ici c'est une salle de test !
Quelques rires se firent entendre. Je me sentis tout de suite énervé, alors que la blague était nulle et même pas drôle. J'avais envie d'attraper celui qui avait dit ça et lui dire ma façon de penser. Je comptais d'ailleurs le faire – exprimer ma pensée soyons d'accord – afin que tout le monde en profite, lorsqu'une voix féminine provenant d'un haut-parleur retentit :

« Merci à tous d'être ici pour notre grand test. Seul l'un d'entre vous sera sélectionné. Vous devrez répondre à cinquante questions qui s'afficheront sur votre écran. Celles-ci sont diverses et variées. Vos réponses seront analysées et nous vous communiquerons les résultats juste après cette série. La première question va s'afficher. Bon courage et bonne chance à tous ! »

Sur ces derniers mots, la même personne non identifiée que tout à l'heure ricana et lança :
- C'est sûr que de la chance, y en a qui en auront besoin !
Aucune réaction de l'assemblée. Elle était déjà concentré sur la question qui venait de s'afficher à l'écran. Étrangement, je me sentis visé par cette pique. Je me promis de trouver celui qui avait dit ça alors que je commençais à lire l'énoncé devant moi.


https://i.imgur.com/oymNwJq.png


Ce test était absurde de mon point de vue, ou tout du moins bizarre. C'était un empilement de questions diverses, allant de la question de logique comme « Certains mois ont 31 jours. Combien en ont 28 ? », à la question bête : « Pourquoi l'eau est-elle transparente ? ». Je vous jure, des fois... Parmi celles-ci, on en trouvait même des personnelles comme « Quelle est votre couleur préférée ? », et « Quelle est votre boisson préférée ? ». J'ai quand même répondu gris clair et limonade mélangée à du jus de fraise.
Je commençais vraiment à m'interroger sur le sérieux de ce test tandis que la question cinquante, une charade très amusante, s'affichait à l'écran :

Mon premier est bavard,
Mon deuxième est un oiseau,
Mon troisième est au café,
Mon tout est une pâtisserie

Assez facile comme énigme. La réponse est déjà donnée. Si mon premier est bavard, c'est donc que le premier mot est bavard. On fait de même pour les deux autres. On a donc les mots bavard, oiseau et café. Il suffit de coller ces derniers et les dire à la suite pour donner : bavardoiseaucafé soit bavaroise au café. Tout simple non ?
Le test enfin terminé, les candidats durent attendre quelques minutes que les résultats tombent. Durant cette période, un type se leva de sa chaise et vint se planter devant moi. Il était assez grand et maigrichon, avait un teint blafard et des cheveux noirs. Son visage exprimait un rictus confiant.
- Alors, tu penses avoir une chance d'être choisi ? me lança t-il.
Quelque chose me disait que c'était lui l'auteur des charmantes piques.
- Vu les questions du test, je pense que tout le monde à les mêmes chances, lui répondis-je.
- Laisse-moi rire ! Il faut avoir un cerveau et de la logique pour réussir ce genre d'épreuve, ce dont tu es sûrement dépourvu.
- Parce que tu as eu besoin de logique pour dire quelle est ta couleur préférée ? lui rétorquai-je, moqueur.
Quelques rires étouffés se firent entendre dans la salle. Je voyais mon opposant fulminer, il ne l'avait pas vue venir celle-là !
Il comptait certainement m'envoyer une réplique bien sentie mais fut interrompu par l'arrivée du professeur Bernard dans la pièce qui annonça sans délai :
- Les résultats sont tombés, le numéro vingt-cinq, Léo Chevalier a été choisi. Merci à tous les autres candidats pour leur participation. Un de mes collègues vous raccompagnera vers la sortie.
- C'est pas possible, il y a forcément une erreur ! cria mon sympathique concurrent.
Je remarquai alors que tous les regards étaient braqués sur moi. Je me mis à jeter un œil à mon ordinateur : une étiquette avec le chiffre 25 était collée dessus. En plus de cela, n'étant pas le vrai Léo, ma surprise et ma gêne n'en furent que plus grandes. Je ne pus rien dire. Cependant, celui qui, visiblement, me détestait déjà ne put s'empêcher de contester ce choix.
- Je suis sûr qu'il a triché ou que votre ordi a bugué ! C'est pas possible autrement ! Non mais franchement, vous voyez un gars comme lui réussir un test comme ça ?
- Adrien, calmez-vous, notre test est cent pour cent fiable, intervint Bernard. Vous devez respecter la sélection.
Au moins maintenant, je connaissais le prénom de mon nouvel ami. Le professeur se tourna ensuite vers moi et ajouta :
- Suivez-moi je vais vous expliquer les modalités pour la suite.
Mais Adrien ne voulait pas en rester là. Une veine palpitait sur son visage : il était très remonté. Il en venait à dire des absurdités telles que: « J'exige que les voix soient recomptées ! ». Tandis que je me levai pour aller à la suite de Bernard, qui venait de quitter la pièce, il éructa :
- Te monte pas la tête, t'as juste eu du bol. Ils vont vite découvrir que t'es qu'un crétin.
Juste avant de quitter la salle, je décidai de lui envoyer toute ma répartie en pleine face :
- Tu sais que l'agressivité, c'est la défense des cons ?
- Tu me le payeras ! Je vais te griller. Tu m'entends ?
Furent les mots qui accompagnèrent ma sortie, tandis que d'autres candidats retenaient Adrien pour qu'il ne se jette pas sur moi afin de m'arracher un œil ou deux.
Un vrai mauvais perdant. On n'en fait plus de cette qualité de nos jours.


https://i.imgur.com/oymNwJq.png


Bernard m'attendait au bout du couloir. À ses côtés se tenait un autre scientifique en blouse blanche, mais avec la mauvaise luminosité du coin, je ne distinguais pas bien ses traits.
- Allons ailleurs pour discuter, dit ce dernier.
Et ce fut de nouveau un long trajet à travers les couloirs, puis l'ascenseur, qui nous mena dans le hall d'entrée, ou plutôt, dans un bureau situé à cet endroit-là. Le mystérieux scientifique m'invita à y entrer et congédia Bernard dans la foulée. La pièce était de taille moyenne, et n'avait que le strict minimum : un bureau, deux chaises, un ordinateur, le tout très moderne. Je pris place sur un siège tandis que la porte de la pièce se refermait.
Le nouveau personnage s'installa à son tour, en face de moi. Je pus ainsi le détailler : ses cheveux étaient blonds, et un début de calvitie pointait sur son crâne, qu'il tentait de masquer avec des grosses lunettes ressemblant à celles des skieurs posées sur son front. Il portait, outre sa blouse, un costume avec un petit nœud papillon rouge. Il ressemblait presque à un clown en fait. Ou à un savant fou. Il prit la parole :
- Je suis le professeur Tyron Lowel. J'ai conçu le « jeu » que tu vas tester. D'après tes résultats, tu es largement sorti du lot. Tu as surclassé tous tes concurrents ! Mais je vais un peu vite. Je ne t'ai même pas demandé ton nom.
- Chr... euh Léo Chevalier monsieur. Vous êtes vraiment sûr qu'il n'y a pas eu d'erreur à la sélection ? Je suis plutôt surpris d'avoir réussi.
Il allait falloir que je m'habitue vite à ce qu'on me nomme autrement que mon prénom habituel, sinon je serais vite découvert.
- Pas de monsieur entre nous, appelle-moi professeur, ce sera mieux. Pour répondre à ta question, mon supercalculateur n'a pas fait d'erreur dans ses analyses. Le test préliminaire visait à déterminer lequel d'entre vous avait l'esprit le plus inventif et le plus imaginatif. Je ne cherchais pas spécialement une personne intelligente, mais quelqu'un de suffisamment créatif afin que mon invention soit utilisée au mieux. Et puis, je ne crois pas au hasard. Tu es là et c'est le plus important. As-tu des questions Léo ?
Je ne pus répondre, j'étais quelque peu estomaqué par ces dernières paroles. Un supercalculateur ? Moi une personne plus imaginative qu'une trentaine de personnes sélectionnées ? Avoir une réaction posée face à ça était compliqué. Voyant mon malaise, Tyron poursuivit :
- Si tu ne souhaites pas participer à ce test, je comprendrais, mais ce serait dommage, tu es le candidat idéal. Je serais alors obligé de me rabattre sur le second au classement, un certain Adrien je crois...
La mention de ce prénom suffit à me faire dire :
- J'accepte !
Tyron esquissa un sourire, lui donnant un certain air maléfique. Il avait dû voir mon altercation avec Adrien et s'en est servi pour me convaincre. Moi et mon impulsivité...
- Et donc, quand pourrions nous commencer ? me repris-je.
- Le mieux serait ce samedi, me répondit le scientifique. Cependant, il y a encore une formalité à régler te concernant.
Il ouvrit un des tiroirs du bureau, en sortit une feuille et me la tendit.
- C'est une autorisation parentale. Tu es mineur, je ne peux donc pas te faire tester quelque chose sans l'accord d'un parent ou d'un tuteur. Voilà comment nous allons nous organiser : tu fais signer ce papier, tu me l'apportes ce samedi et nous pourrons alors débuter. La feuille que je t'ai donnée explique le tout en détail. Ça ne devrait pas te poser de problème non ?
- Oui ça devrait aller.
Là, je venais de lui mentir, encore une fois. J'avais une nouvelle difficulté à surmonter mais je décidai de voir cela plus tard. Tyron se leva et fit un geste de la main en direction de la porte, signifiant que l'entretien était terminé. Il me raccompagna jusqu'à la sortie du bâtiment et avant que je ne m'enfonce dans la rue, il me serra la main et ajouta :
- C'est le début d'une grande aventure, tu peux me croire. Ce samedi, rends-toi dans ce hall à treize heures trente et attends qu'un de mes collègues vienne te chercher. Il te mènera sur les lieux où le test se déroulera. Allez, je te souhaite une bonne semaine et à samedi !
- Merci. Au revoir.


Une fois à l'extérieur, j'inspirai une grande bouffée d'air pour calmer les battements de mon cœur. Mine de rien, j'ai été tendu dès l'instant où j'ai décidé de prendre la place de Léo Chevalier à ce test. Je jetais un coup d'œil à ma montre : dix-sept heures vingt-six ! J'étais resté près de deux heures et il ne me restait plus qu'une demi-heure pour rentrer à l'internat. Je piquai donc un sprint en direction de Kadic, et parvins à arriver à destination pile à l'heure. Seul point noir : je ne sentais plus mes jambes et j'étais dégoulinant de sueur. J'allai déposer mes affaires dans ma chambre avant de prendre une douche, qui en plus de me nettoyer, me permit aussi de faire le point sur ce qui venait de m'arriver.


https://i.imgur.com/oymNwJq.png


J'ai encore quelques scrupules à prendre la place d'un autre pour faire le test. Mais après tout, j'avais réussi les préliminaires, pas Léo Chevalier. Il n'y a donc pas de réel problème à ce que je lui emprunte son nom, du moins pour quelque temps.

Si j'ai décidé de faire un enregistrement audio, c'est pour garder une trace de tout cela et aussi au cas où. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Peut-être vais-je disparaître dans des conditions mystérieuses et que tout ce que l'on aura pour me retrouver, c'est cet enregistrement. Je continuerai à en faire, afin de voir comment toute cette histoire progresse. Mais ce n'est pas le plus important.
Je commence le test final samedi et j'ai déjà deux problèmes : mon identité et l'autorisation parentale à faire signer. Je n'aurai qu'à mentir un peu plus pour le premier. Quant au deuxième, j'ai déjà ma petite idée...


À suivre : Tourisme virtuel


Dernière édition par Zéphyr le Sam 15 Oct 2022 21:44; édité 136 fois
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*Odd Della Robbia* MessagePosté le: Dim 26 Mai 2013 13:26   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 14 Sep 2008
Messages: 1329
Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
Assez intéressante comme fic.
Que fait Chris en S, c'est en effet une bonne question.
On ne voit pas les LG par contre, vont ils intervenir?

Sinon au vu de la fic, j'ai l'impression qu'on va assister à une aventure du point de vu d'un apprenti ninja virtuel qui devra défendre cortex.

Sa fait étrange quand même, car d'après ce que l'on a apprit dans CLE, Kadic et le labo Deckard Inc. semblent être assez loin l'un de l'autre.

j'attend la suite.

PS: si Oddye te donnes des conseils, la fic est bien partie pour finir en thriller avec des morts, des blessé et des souffrances à gogo.

_________________
https://zupimages.net/up/21/37/d51o.png

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Dernière édition par *Odd Della Robbia* le Dim 26 Mai 2013 13:45; édité 1 fois
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Raymentase MessagePosté le: Dim 26 Mai 2013 13:39   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Raymentase)


Inscrit le: 13 Mar 2013
Messages: 309
Localisation: Rennes
Alors, alors.

Je vais commencer par la partie la plus courte.
J'aime pas les OC. Ça, c'est un truc que j'aime pas. En commençant à lire j'ai fais "okay je pars" mais je suis resté parce que je voulais voir comment tu écrivais. (Et que j'ai vu que TOI, tu n'avais pas mis le nom de Laura une seule fois !) Alors finalement, le coté Tyron, ça me va. Je veux bien lire.

Partie que j'aime quand j'y arrive : les fautes
Citation:
la muscu tout les jours

Tous

Citation:
même si il m'arrive de nager

Je sais pas si on peut considérer ça comme une faute mais moi ça me gène. S'il

Citation:
Dessiner fait partie des mes deux passe-temps

De mes deux ...

Citation:
un immense building au vitres immaculées

Aux

Citation:
Quand à sa blouse

Quant.

Citation:
Le pièce était de taille moyenne

T'es un elfe de Tolkien ? La

Citation:
Je ne cherchait

Cherchais


Certaines se reproduisent plusieurs fois mais bon, elle vont pas mal aux yeux, ça passe.



Alors après cette partie agréable ( Twisted Evil ). Parlons du scénario.
J'aime bien l'idée de voir ce qui se passe du coté de Tyron. C'est original.
Mais, puisqu'il est à Kadic, je sens qu'il va rencontrer les héros, puis qu'il va les aider, ... J'aurais préféré qu'il soit ailleurs, et qu'on voit les LG seulement sur le Cortex. Qu'il ne sachent pas qui ils sont.



Bon, allez je te suis
Zéphyr a écrit:
dans la semaine

Ma foi, tu es rapide.


PS : Oddye ! Je le sens mal, si elle te donne des conseils je le sens très mal !
_________________

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Merci pour ce beau pack Abby !

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IDM4 MessagePosté le: Dim 26 Mai 2013 13:56   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 10 Fév 2013
Messages: 206
Ouuuuuuuuuh ! I'm so nervoucited !

donc c'est la fanfic dont tu nous parles depuis un moment....
Donc, un point de vue original qui nous promet sans doute une sorte de Ninja-training.
J'avoue que je partage mes doutes quand à la localisation de Deckard Inc. C'est vrai que la/les tour(s) du Cortex ont accès à Kadic mais qu'il soit s proche du SC me semble un peu bizarre... mais c'est sans doute pour éviter les inconvénients des longs déplacements et ça je peux comprendre.
Une confrontation LG-Chris est à prévoir et d'une certaine manière, je flaire le Chris X Laura, je sais pas pourquoi Wink
Un bon commencement pour une, je l'espère, bonne fanfic. Vivement la suite Smile

_________________


Porte-parole des pro-Laura avec Zéphyr et Café Noir !
Un pour tous, tous pour Laura !

Auteur de la fic : Code Lyokô Génération
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Ikorih MessagePosté le: Dim 26 Mai 2013 19:12   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


Inscrit le: 20 Oct 2012
Messages: 1529
Localisation: Sûrement quelque part.
Aha. Zéphyr qui se monte la tête et décide de faire une fic, carrément? Je te préviens, Junior, tu m'arriveras jamais à la cheville, puisque tu te mets dans un contexte CLE Mr. Green
*fin de la crise de paranoïa égocentrique*

Il y a des idées, et soyons honnêtes, d'excellentes références (De quoi je parle? Voyons, on le sait parfaitement....Mes petits protégés à grandes oreilles: p). C'est encore un peu court mais le scénario s'annonce franchement bien, des tests pour choisir un guerrier histoire de pourrir les LG. Et en plus, on est du côté obscur de la force. Merveilleux, non?
Toutefois, il faut faire gaffe si tu décides de le virtualiser, trouver un truc cohérent pour expliquer qu'il ne virtualise pas ses Ninjas.
Car il est clair que tu vas nous le virtualiser : On se base sur l'imagination. L'imagination étant utilisée pour faire un super avatar virtuel!
Mr. Green
Bien. Continue sur cette voie, jeune padawan, j'aime ton boulot Mr. Green
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Oddye MessagePosté le: Dim 26 Mai 2013 19:34   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


Inscrit le: 27 Fév 2008
Messages: 1945
Localisation: Dans un autre horizon
Hola! Comme promis, mon com' sur ta fic Wink

Bon, comme je t'ai dit par mp, j'ai aimé ce début de fic. On est du côté obscur de la force, comme le dit si bien Ikorih. Et cette idée de scénario t'ouvre plein de possibilités, je te fais confiance pour les exploiter convenablement Wink

Donc voilà, bon courage pour la suite Wink
_________________
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Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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Café Noir MessagePosté le: Mer 29 Mai 2013 18:19   Sujet du message: Répondre en citant  
[Magazine]


Inscrit le: 27 Mar 2012
Messages: 1490
Localisation: Thugland
Bonjour, Zéphyr !

Alors je vais être assez bref parce que ben voilà, c'est difficile d'en faire des tonnes sur des fictions comme celles-cis, vu leur qualité. Oui, d'accord, j'ai écrit plus longuement sur la fiction de notre chère (sadique de) Oddye, mais c'était pas pareil, ok ?

Niveau scénario, c'est trooop cool. Comme dit maintes et maintes fois, on est du côté Tyron, ce qui classe déjà ta fiction dans la catégorie "ORIGINALE". Ensuite, l'histoire n'est pas centré sur un lyokôguerrier ou sur l'ensemble des lyokôguerriers, encore un point en originalité. Cette fiction n'a certainement pas cesser de nous surprendre. Beau boulot pour avoir inventé ce qui se passait pendant les recrutements de Tyron. C'était pas évident mais t'as fait ça trop bien ! Lz côté maléfique du savant transparaît déjà.

Donc pour le moment, ça me plaît.

Je mettrais quand même un petit point négatif sur les descriptions. En fait, c'est surtout la description du personnage qui m'a gênée. Elle est extrêmement succinte et donc ne permet pas de se représenter vraiment le personnage. De plus, le peu de détails que tu nous donnes montre presque que ça va être un héros qui va sauver le monde. En revanche, si je me suis trompé, ce que j'espère, ce sera un coup de maître. Mais je serais toujours un peu déçu par le manque de précision à ce passage.

Voilou, j'ai tout dit.

Bonne continuation !

_________________
Le $ang et la $ueur chapitre 12

« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr
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GummyBear MessagePosté le: Mer 29 Mai 2013 20:10   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 27 Jan 2013
Messages: 432
Localisation: Dans un paquet Haribo nancéen.
Coucou !

Alors, je vais commenter ce bout de fiction, qui est superbement rédigé ! Ah ça, c'est un beau morceau d'encre !
Et relativement original qui plus est ! (Compliment trèèèèèèèèès rare, dy ma part)

Donc, je vais quand même commencer par le négatif, parce que c'est la vie :
Le titre de ta fic' est tout pas bien ! Razz
Et on ne peut pas dire que le titre de ce chapitre le concurrence vraiment ! Enfin, je veux dire, il donne envie de lire, ça c'est sûr, mais ... Ben ça a un rapport relativement faible avec l'histoire, parce que bon, si l'accident avec Léo (J'adore ce prénom, tu es un homme de goût) est important, il y avait sûrement mieux à trouver, pour correspondre au vrai truc important de ce chapitre.

Sinon, j'adore ta présentation : tu utilises l'espace disponible, tant vertical qu'horizontal, intelligemment ; ça reste très aéré.

Bon ensuite, tu te bases sur Code Lyoko Evolution et ça, c'est rare ! (Oui bon, y a Oddye ^^)
Je ne peux encore rien dire sur la cohérence avec la série, si ce n'est que je n'avais jamais vu Tyron comme un clown. Razz
Donc, Jim, qui se blesse ; ouais, c'est cohérent ; ça nous donne aussi quelques petits éléments sur la façon de penser du personnage, dont j'ai maintenant oublié le nom (mais qu'on appellera de toute façon Léo un jour, non ? xD) . C'est pas mal !

Ensuite, tu as une façon d'écrire que j'apprécie ! C'est jeune, c'est lâché, c'est ... Un point de vue interne très bien foutu !
Les syntaxes sont bonnes et les tournures bancales se comptent sur les doigts de la patte, ce qu'on pardonne étant donné la richesse générale.
La grammaire est maitrisée, mis à part l'accord des participes passé, que tu as un peu loupé, à quelques reprises. J'ai vu deux problèmes de temps, dont le légendaire je "..."ai/ais, alors rien de virulent.

Une de tes grandes qualités est également ta maitrise du temps ; tu sais raccourcir les scènes inutiles et bien détailler celles qui ont leur importance. Tu maitrises surtout bien les scènes d'action, il me semble.
Les descriptions sont suffisantes, t'es pas dans l'excès, t'es juste comme il faut, je trouve, en fait. ^^

Au niveau du scénario, rien n'est à dire. On pourrait bien se heurter à des Imprévus. On note tout de même le choix de se placer du coté des méchants, qui est toujours plus philosophique et moins manichéen que les traditionnelles batailles pour sauver le monde.

En résumé, j'ai vraiment adoré ce chapitre inaugural et je n'ai aucun doute, quant aux merveilles que tu as encore en réserve.
Que le vent d'ouest t'accompagne, Zéphyr ! (hihihi)


Dernière édition par GummyBear le Dim 02 Juin 2013 22:30; édité 1 fois
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Zéphyr MessagePosté le: Dim 02 Juin 2013 22:10   Sujet du message: Répondre en citant  
Z'Administrateur


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Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
Spoiler


Spoiler



https://i.imgur.com/U8rI2sa.png




Piste 2 : (27/01/2013)


C'est fou à quel point une semaine peut être longue, surtout lorsque l'on attend sa fin avec impatience. Tout n'est qu'une question de perception après tout. Mais je m'égare.


https://i.imgur.com/oymNwJq.png


Vendredi était finalement arrivé, me permettant de quitter l'internat afin de rentrer chez moi. Après une bonne heure de transports depuis Kadic, je me rendis dans un bâtiment du seizième arrondissement et montai jusqu'au troisième étage. Sur place, j'ouvris la porte sur laquelle était marqué le nom Desjardins. J'étais bien content de m'appeler White tout de même.
L'entrée donnait sur un spacieux salon, haut de plafond et décoré dans les goûts des années deux mille dix.
- C'est moi ! criai-je.
Mon appel se perdit dans l'immensité de l'appartement, qui devait dépasser les cent cinquante mètres carrés. Je n'avais jamais compris l'intérêt d'avoir autant d'espace alors que nous n'étions que deux à vivre dans cette habitation. Mais c'était comme ça, mon oncle, Marc Desjardins, aimait vivre confortablement. J'habitais avec lui depuis huit ans déjà, suite à l'accident de voiture qui avait emporté mes parents.
Je me dirigeai sans attendre vers ma chambre, dont l'accès se faisait par le salon justement. J'y déposai mon sac et ma veste sur le lit avant d'aller ouvrir la fenêtre. La pièce formait un parfait carré. Les meubles étaient disposés d'une façon ordonnée : le lit était en face de la porte, contre le mur du fond, la bibliothèque et l'armoire se situaient à droite en entrant, tandis que le bureau et la fenêtre étaient à gauche. La présence d'une bibliothèque n'empêchait pas certains livres de traîner sur le bureau ou sur le sol, posés à côté de carnets de croquis remplis de dessins en tout genre.
En attendant l'arrivée de mon oncle, je m'allongeai dans un objectif de non-activité. Cependant, un papier me tomba presque instantanément sur la tête, dérangeant mon initiative de détente. Il s'agissait d'une photo, qui s'était décrochée du pêle-mêle situé au-dessus du lit. Je dus me redresser pour la remettre en place.
Des logos appartenant à divers clubs sportifs étaient accrochés sur ce panneau, six au total. Depuis l'âge de dix ans, je pratiquais un sport différent par an. J'avais ainsi déjà pratiqué l'escrime, l'athlétisme, le basket, l'escalade, le tir à l'arc et le karaté – seulement deux-trois leçons pour ce dernier. Cette année, mon choix s'était porté sur la natation. À côté de ces preuves de mon passé sportif, deux photos étaient fixées.


La première me montrait à huit ans, en compagnie de mon père, assis tous les deux sur les marches d'un tribunal. Il était avocat. Talentueux mais idéaliste sur les bords. Mon père avait une idée bien fixe de la justice : selon lui, les « malhonnêtes » comme il disait, ne devaient pas pouvoir s'en sortir. Ses convictions faisaient qu'il n'acceptait que des dossiers concernant des cas d'agressions, de meurtre par légitime défense et de violences conjugales entre autres. Malheureusement, le plus souvent, ces dossiers manquaient de preuves, faisant qu'il perdait énormément de batailles. Malgré tous ses échecs, il n'a jamais dévié de sa ligne de conduite. C'est un trait de caractère que j'admirais beaucoup chez lui.
La seconde photo avait été prise quelques jours avant l'accident, nous montrant moi et mes parents dans un parc. Sur l'image, on me voyait sourire de toutes mes dents. C'est une expression que je n'ai plus eue depuis longtemps, puisque j'ai appris par la suite avec mon oncle à cacher mes sentiments. Faire transparaître ses émotions sur son visage, c'est donner des armes aux autres personnes qu'elles peuvent utiliser contre vous. C'est pourquoi je m'efforce de toujours rester impassible quelle que soit la situation, sauf dans mes moments d'impulsivité bien sûr.
J'entendis le bruit d'une porte qui s'ouvre venant du salon. Mon oncle venait d'arriver.


Je sortis de mon sac trois feuilles, puis me rendis dans le salon afin d'aller saluer mon oncle. Arrivé là-bas, je l'aperçus immédiatement. Il était de dos, occupé à enlever son long manteau. Je m'armai de courage et envoyai :
- Bonsoir oncle Marc.
Il se retourna et jeta son manteau sur un fauteuil. En apparence, mon oncle est un homme dans la quarantaine, avec des cheveux bruns coupés en brosse, à la militaire. Son visage est perpétuellement figé dans une expression d'extrême dureté. Je ne l'ai jamais vu avec un autre air. C'est un homme d'affaires redoutable, et il est souvent amené à voyager un peu partout, surtout en semaine. C'est la raison pour laquelle je suis en internat : il estime que je n'ai ni l'âge, ni les capacités de vivre seul en semaine. Par conséquent, il m'a collé à Kadic pour avoir l'esprit tranquille.
Après m'avoir fixé de ses yeux verts sans pitié, il me demanda d'emblée :
- Alors, ce devoir de physique ?
Même pas un « Salut ! Ta semaine s'est bien passée ? ». On passe immédiatement à mes performances scolaires avec lui. Je lui fis donc part de ma bâche dans cette discipline. Il ne sourcilla pas d'un poil à cette révélation. Au fond, il était habitué.
- Je me demande bien à quoi ça sert que je finance tes études si tu ne te donnes pas la peine de travailler sérieusement, dit-il calmement.
- Je te rappelle que c'est toi qui m'as forcé à aller en S sous peine de me couper les vivres à ma majorité, lui rétorquai-je. Et je te rappelle que les matières scientifiques ne sont pas les seules enseignées. Il y en a d'autres tu sais, où je me débrouille très bien.
- Le problème avec toi mon petit Chris, c'est que tu manques cruellement d'ambition. Tu préfères stagner au même niveau au lieu de tenter de t'améliorer. Exactement comme ton père.
Il ne pouvait pas s'empêcher de critiquer ce que mon père avait pu faire de son vivant. Je refroidis quelque peu ma voix :
- Au moins, il était respectable.
- Mais il échouait presque tout le temps, continua mon oncle. Ce que je ne souhaite pas qu'il t'arrive, d'où la motivation que j'ai dû te donner pour aller en section scientifique.
Je comptais répliquer avec une phrase bien sentie, mais il me lança son regard le plus intimidant, celui qui lui avait valu sa réputation professionnelle. Je ne souhaitais à personne d'avoir affaire à ces yeux là. Peu importe qui était visé, la victime finissait soit par être gênée, soit par baisser les yeux. Je ne pus donc rien dire d'autre, coupé net dans mon élan.
- Essaye de me remonter ces notes, c'est tout ce que je te demande Chris.
Cela signifiait que cette dispute était terminée et qu'il s'était radouci, même si ça ne s'entendait pas. J'en profitai donc pour lui donner trois feuilles à signer, dont celle de Tyron, en lui demandant:
- Est-ce que tu peux me les signer ? C'est pour le lycée.
Il prit un stylo qu'il avait sur lui, et en moins de cinq secondes, appliqua sa signature sur les papiers, d'un geste fluide et assuré. Il ne prit pas la peine de les lire et me les rendit. J'étais certain que c'était ce qu'il ferait. En dehors de mes notes, il s'en fichait de ce qui approchait de près ou de loin au lycée. Sans s'en apercevoir, il venait de m'autoriser à participer à un concours artistique, à une compétition sportive mais aussi au test du lendemain. Mon plan s'était déroulé sans imprévu.
Il ne me restait plus qu'à me rendre au rendez-vous. Mon excuse était déjà toute trouvée pour justifier mon absence à mon oncle : le besoin de faire quelques longueurs. C'était une des choses qu'il n'irait jamais vérifier.


https://i.imgur.com/oymNwJq.png


Comme prévu, je me rendis dans le hall du building de la Deckard Inc. samedi à treize heures trente. Étrangement, il faisait assez chaud ce jour-là, me faisant m'habiller d'une chemise légère et d'un jean. Mais passons les détails.
Je n'eus pas à patienter bien longtemps : un homme de haute stature habillé en costume cravate et portant une casquette de chauffeur m'interpella :
- Monsieur Léo Chevalier ? Je suis envoyé par le professeur Tyron. Avant d'y aller, je dois vérifier que tout est ordre.
Il parlait de l'autorisation parentale. Je sortis le papier de mon sac et le lui tendis. Il l'étudia quelques secondes.
- C'est parfait, nous allons pouvoir nous mettre en route. Suivez-moi.
Il m'entraîna à l'extérieur, et me fit monter à l'arrière d'une limousine noire de grande marque. À l'intérieur de celle-ci, une vitre sombre et opaque séparait le chauffeur de ses passagers. Les vitres qui donnaient sur le dehors étaient elles aussi de couleur obscure et n'offraient pas une super visibilité, même dans l'habitacle. Les mécanismes pour les abaisser ne fonctionnaient pas. Visiblement, le but était que j'en sache le moins possible sur le lieu où j'allais me rendre.
La voiture démarra puis roula pendant une heure environ. Le conducteur avait fait beaucoup de virages durant le voyage, au point que je ne sus plus du tout où nous nous trouvions. De toute façon, avec les vitres quasi opaques, toute localisation interne devenait impossible. Je crois même que nous sommes sortis de la ville mais je ne pourrais pas l'affirmer. À notre arrivée, lorsque le chauffeur m'ouvrit la porte et que je posai pied à terre, je m'aperçus que nous étions dans un parking souterrain, m'empêchant ainsi de situer le lieu où je me trouvais.
- Léo ! Bienvenue ! lança une voix dans mon dos.
Je me retournai et vit Tyron, habillé de la même manière que lundi dernier et un petit sourire aux lèvres. Mon chauffeur le rejoignit et lui donna la fameuse autorisation.
- Merci James, répondit simplement le professeur. Je vous rappellerais tout à l'heure donc tenez-vous prêt.
L'homme en costume acquiesça et prit congé. Je notai tout de même le prénom de mon chauffeur, qui faisait horriblement cliché.
Tyron me fit un geste signifiant que je devais le suivre. Je m'exécutai et le suivit jusqu'à un ascenseur qui descendit au niveau moins quatre. Après avoir traversé quelques couloirs, il m'invita à entrer dans une pièce. Celle-ci était assez grande et haute de plafond, en plus de ressembler à une base de la NASA.
Une des premières choses que l'on y remarquait dès l'entrée étaient les câbles, très présents. Une première portion de ceux-ci partait de deux ordinateurs posés sur un grand bureau. Ce même bureau était placé contre le mur de droite. La deuxième portion de câbles, moins importante que la précédente, partait d'un casque des plus étranges posé sur un socle. À côté de celui-ci, une sorte de table d'opération molletonnée trônait sur ce qui correspondait au centre de l'endroit. Encore à côté, d'autres appareils étaient présents, ressemblant à ceux que l'on voyait dans les hôpitaux. Tous ces fils se rejoignaient pour traverser le mur du fond menant dans je-ne-sais-quel endroit. Peut-être la salle où se trouvait le fameux supercalculateur qui sait ? Un meuble croulant sous la paperasse diverse était présent contre le mur de gauche.
La présence de tout ce matériel informatique n'était pas pour me rassurer, on se serait cru dans le laboratoire d'expérimentation d'un savant fou de série télévisée. Tyron s'installa dans un siège en cuir face à un des ordinateurs qu'il tourna dans ma direction avant de me dire :
- Bien, entrons dans le vif du sujet. C'est ici que nous procéderons aux tests de mon jeu en ligne. Enfin, le terme de jeu est inapproprié, « véritable monde virtuel » l'est plus. Le but de la séance d'aujourd'hui tient plus de la découverte des lieux que du véritable test. Mais d'abord, as-tu des questions ?
- À quoi sert l'espèce de casque là-bas ? Et qu'entendez-vous en disant un « monde virtuel » ? lui demandai-je alors.
- Tu ne devines pas ? Tu ne vas pas vraiment jouer à une sorte de jeu, tu vas rentrer à l'intérieur d'un monde virtuel, généré et géré par mon supercalculateur. Le casque te permettra d'y accéder.
La surprise me parcourut. Cela paraissait tellement improbable mais en même temps, si c'était possible, quelle expérience incroyable ce devait être ! Je commençais à être impatient de commencer. Voyant mon silence, Tyron poursuivit :
- Quand je dis entrer, je ne parle pas au sens physique du terme, mais plus au sens spirituel. J'ai mis au point une procédure qui permet à la personne mettant le casque de transférer son esprit, ou plutôt sa part consciente dans Tron – j'ai nommé ce monde ainsi, en hommage au film. Si le système aboutit, il pourrait remplacer n'importe quel jeu ou réseau social en ligne et même plus encore. Ce serait une vraie révolution !
Il commençait à s'enflammer là ! Heureusement, c'est le moment que choisirent trois personnes, des scientifiques visiblement, pour entrer dans la pièce.


- Je vous attendais, annonça Tyron. Nous allons pouvoir débuter le test.
Il désigna de la main les nouveaux arrivants.
- Léo, je te présente mon équipe. Elle va nous assister au cours de la manœuvre. Tu connais déjà le professeur Bernard il me semble.
L'intéressé me salua de la main.
- Et voici les professeurs Fontaine et Hope.
Ils me firent un signe de la tête. Fontaine était un homme qui ressemblait à un de ces internes en hôpital que l'on voyait dans les séries télévisées : jeune, à peine la trentaine et un sourire Colgate. Un air suffisant se dessinait sur son visage, comme s'il était un privilégié qui avait l'honneur d'assister à un événement unique. Vu les circonstances, ce devait certainement être le cas. Quant au professeur Hope, c'était une femme d'apparence quarantenaire avec de longs cheveux blonds, maintenus en arrière par un serre-tête. Son expression se voulait sérieuse : elle était là pour bosser et rien d'autre, ça se voyait.
- Maintenant que les présentations sont faites, commençons, vous voulez bien ? proposa Tyron.
La porte de la salle fut refermée et le trio d'assistants s'avança vers la table d'opération.
- Je vais te demander d'enlever ta chemise et de t'allonger là-dessus, me dit la seule femme du groupe.
Malgré ma gêne, je déposai mon sac au pied de la table et enlevai mon vêtement. Le temps avait beau être superbe à l'extérieur, il faisait vraiment pas chaud dans ce souterrain. Malheureusement, ce que je redoutais se passa : Bernard aperçut mon dos. Bien qu'il ait eu une expression étonnée, il possédait suffisamment de tact pour ne rien me demander, ce qui m'arrangeais plutôt bien. Je m'installai donc sur l'insolite table, qui était très confortable, mais pas assez longue : mes pieds et mes chevilles dépassaient. Fontaine et Hope placèrent des capteurs – des électrodes il me semble – sur mon torse ainsi que sur mes tempes.
- Nous devrons surveiller tes signes vitaux durant le voyage, m'expliqua Tyron, afin qu'il ne t'arrive rien de fâcheux.
Le casque fut placé sur ma tête. Les câbles y partaient du haut et des côtés tandis que l'arrière en restait vierge, afin de pouvoir poser la tête sur l'espèce de cale-nuque inclus sur la table. Ces fils étaient reliés à un des ordinateurs et aussi au mur du fond. Je devais quand même avoir l'air ridicule avec ce machin sur mon crâne. Le professeur Fontaine me prit le bras droit et y planta une seringue remplie d'un produit dont je ne pus distinguer la couleur. Il me décrocha un grand sourire qui me brûla presque les yeux tant il brillait et dit nonchalamment :
- C'est un tranquillisant. Pour te détendre avant le grand saut.
Le professeur Hope avait allumé les appareils autour de moi. Je ne comprenais pas l'utilité de la plupart de ces machines mais il me sembla reconnaître celle qui mesurait le rythme cardiaque.
- Voilà, tout est prêt pour le transfert, annonça Bernard.
Il s'assit au poste d'ordinateur voisin de celui de Tyron et ajouta les dernières recommandations :
- Il est important que tu sois bien détendu Léo. Respire lentement et profondément. Ton esprit va transiter dans ses câbles pour être amené sur Tron. Là-bas, une enveloppe virtuelle à ton image sera créée grâce à l'un de mes programmes. Ce nouveau corps hébergera ton esprit le temps du voyage et sera façonné à partir de tes rêves et de ton imaginaire, donc ne soit pas surpris si ton apparence est différente. Une fois sur place, fais un peu d'exploration et essaye de bien retenir les sensations que tu éprouves afin de faire un rapport le plus détaillé possible à ton arrivée. Autre chose, nous ne pourrons pas communiquer avec toi lorsque tu seras sur place. Il faudra que tu sois bien attentif à tout ce qu'il y aura sur Tron. Prêt pour la procédure ?
Un doute de dernière minute m'assaillit. J'en fis part à l'équipe :
- Et mon corps ? Qu'est-ce qu'il devient pendant que mon esprit s'en va en balade ?
- Ton corps sera comme plongé dans un sommeil très très profond, assez semblable à un coma en fait, répondit Hope. C'est pour ça que tes signes vitaux seront surveillés. Au moindre problème, ton esprit sera rapatrié et tu te réveilleras comme si tu venais de dormir.
Il y avait quand même un risque. Bon, j'espérais que cette team de scientifiques l'avait réduit un minimum.
Un sentiment d'excitation me parcourut : l'impatience d'être dans le monde virtuel assemblée à la peur de l'inconnu et de ce qui allait se passer me traversait. Mon cœur commençait à battre plus vite. Je dus me calmer et me détendre afin que le transfert se déroule au mieux.
- On va pouvoir y aller, dit Tyron. Je te ramènerai dans un peu plus d'une heure. Attention, je lance la procédure dans trois...
Je pensai au premier homme qui avait posé le pied sur la Lune. Avait-il ressenti la même excitation que moi ?
- Deux...
Est-ce que ce test ferait de moi le premier homme à avoir posé le pied et voyagé dans un monde virtuel ? Du moins spirituellement.
- Un...
L'appréhension de dernière minute me gagna. Étais-je en train de commettre une erreur ? Ou étais-je en train de contribuer à l'avancée de la technologie moderne ? J'allais vite le savoir.
- C'est parti. Transfert de l'esprit.
J'entendis des pianotements de clavier. Puis d'un seul coup, je me sentis bizarre : mon cerveau était complètement engourdi, j'avais l'impression d'être en train de m'engluer dans de la boue, beaucoup de boue. Mes paupières se fermèrent toutes seules. La voix du scientifique me parvint encore, mais elle était très étouffée. Je n'entendis qu'un seul mot :
- Virtualisation.


http://i.imgur.com/7tNqoHf.png


J'eus l'impression de quitter mon corps, tel un fantôme. La sensation de décorporation est assez proche de l'évanouissement : on ne s'en rend pas vraiment compte.
Je finis par tomber. Littéralement. Je fus suspendu dans les airs par je ne sais quel miracle et la gravité reprit ses droits. Je tombais donc, et atterris sur une plateforme en plein sur l'arrière-train, ce qui me fit lâcher un « Aïe ! ». Étrangement, je ne ressentis aucune douleur lors du choc.
Après m'être relevé, je jetai un coup d'œil à mon environnement. Et ce que je vis était incroyable : je me trouvais dans une sorte de salle sphérique de couleur sombre. En son centre était placé un pilier cristallin encadrant une sphère de lumière en son milieu, donnant un éclairage à la zone. Autour de ce dernier, des plateformes comme celle sur laquelle je me trouvais étaient déployées. Elles flottaient en l'air et étaient à des niveaux de hauteur différents les unes par rapport aux autres. Mes idées se remirent alors en place : je me trouvais dans ce monde virtuel, Tron.
Je continuai de regarder le décor pendant quelques minutes encore et aperçus à ma gauche une sorte d'appareil en lévitation. Je m'en approchai puis touchai l'écran. Il ne se passa rien et il conserva sa couleur noire.
Ce n'est qu'en voyant ma main que je fis attention à mon apparence, qui à ma grande surprise, n'était plus vraiment la même. Du point de vue du physique, je n'avais pas changé, toujours la même taille et la même corpulence. Par contre, ma tenue était complètement différente. Je portais une sorte de combinaison assez moulante, qui faisait ressortir mes muscles et ne me plaisait pas. Je déteste franchement ce genre de vêtement, mais ce n'est pas comme si j'avais eu le choix.
Le blanc dominait l'ensemble et était accompagné de deux autres couleurs : le gris et le bleu électrique. Au niveau de chaque avant-bras, deux gros bracelets métalliques peu lourds étaient fixés. La combinaison se terminait en mitaines sur mes mains. Le seul élément où il n'y avait pas de blanc étaient les bottes gris et bleu qui couvraient une partie de mes mollets. Des lignes de ces teintes secondaires étaient présentes à plusieurs endroits : sur les épaules, les bras, le torse, les cuisses, au-dessus et en dessous des genoux.
Outre ces détails, l'élément le plus horrible de ce costume était certainement la longue cape blanche dans mon dos. Elle était comme soudée à la combinaison depuis le haut de mes omoplates et elle descendait jusqu'à mes chevilles. Sa légèreté ne gênait pas les mouvements. Un logo était présent en son centre, constitué d'un bouclier, d'une lance et d'une épée, de couleur blanche, gris et avec des touches de bleu.
Pour l'originalité, mon imaginaire et mes rêves pouvaient aller se coucher. La cape, c'est la pire chose qui ait été inventée. En plus de faire très cliché super-héros, elle constituait un point faible majeur, et ce dans de nombreuses situations. Et Tyron qui disait que mon esprit était inventif et imaginatif... J'étais servi.


Cette première vue d'ensemble terminée, je décidai de commencer l'exploration de Tron, quoique dans cette sphère, il n'y avait pas grand-chose à voir. D'abord, il fallait que j'accède aux plateformes supérieures. Puisqu'il n'y avait pas trente-six solutions, un saut était de rigueur. Je pris de l'élan, commençai à courir et enfin m'élançai. Dans les airs, je me sentis incroyablement aérien, je n'envisageais pas une seule seconde de m'écraser plus bas.
Mon impulsion me fit aller beaucoup plus loin que prévu : au lieu d'atteindre le bord comme je le souhaitais, mon atterrissage se fit au tiers. J'en déduisis que mes capacités physiques étaient bien plus développées ici. Je fis un autre bond sur un autre palier afin de me le confirmer, plus haut et plus loin. J'atterris une nouvelle fois sans bavure. Je continuai donc mon ascension des plateformes jusqu'à en atteindre une ayant sur son bord extérieur un disque où deux hexagones étaient dessinés l'un dans l'autre. Une intuition me dit de me placer dessus. Je m'exécutai et le temps d'un battement de cils, je n'étais plus au même endroit : je me situais toujours dans la sphère mais une passerelle cernée d'obscurité se profilait devant moi.
Soudain, de la lumière envahit l'endroit. Une ouverture au bout du pont était en train de s'ouvrir, dont je profitai pour me précipiter hors de ce lieu sombre.


Un nouveau paysage s'offrit à moi : des structures parallélépipédiques de différentes tailles et de teintes bleu-vert entouraient la boule dont je venais de m'extraire. Elles ressemblaient à des bâtiments sans porte ni fenêtre. Des tubes néons de même couleur qu'elles y étaient incrustés, donnant une ambiance moderne. Le tout ressemblait à une espèce de ville qui n'aurait aucun habitant. Au-dessus de ma tête s'étendait un ciel jaune pâle envahi de nuages.
Je me mis en route pour continuer la découverte de Tron et aussi pour tester mes nouvelles capacités physiques. Je piquai un sprint le long des couloirs formés par les structures. Ma vitesse restait identique à celle de la réalité. En m'arrêtant au bout de quelques minutes, un détail me sauta aux yeux : je n'étais pas essoufflé après cette course, pas plus que je n'étais en sueur. À vrai dire, je n'avais même pas besoin de respirer, alors que j'en étais capable. Mon corps n'avait ni chaud, ni froid. Le sens du toucher était inexistant sous cette forme virtuelle. Dans ce cas, comment pouvais-je me mouvoir si je ne le possédais pas ? Peut-être que je me compliquais la vie. Ou que c'était une histoire de programme ou de physique que je ne comprendrais jamais.
Pour mes autres sens, je ne percevais aucune odeur, et par extension, aucun goût. Seules ma vue et mon ouïe étaient opérationnelles. C'était troublant d'être privé de trois de ses aptitudes, malgré les avantages que cela pouvait présenter. La virtualisation faisait se sentir plus fort, mais aussi moins humain.
Absorbé par le ressenti de ces sensations nouvelles, je ne captai pas immédiatement que le sol tremblait. Tron tout entier était parcouru par un séisme, qui se traduisit par des mouvements de terrain : les structures montaient, descendaient ou se déplaçaient latéralement. Par exemple, les murs qui constituaient le couloir où je me trouvais se rapprochaient doucement. Bien sûr, je démarrai au quart de tour afin d'atteindre la prochaine intersection et éviter de ressembler à ce qui pourrait s'apparenter à une crêpe. En cet instant, je vis le côté pratique de ne pas avoir besoin de respirer, ni d'être fatigué par l'effort. Ça permettait d'échapper à des pièges ultra classiques potentiellement mortels. L'angoisse d'être écrasé me motiva à courir plus vite. Preuve était faite qu'il n'y avait pas besoin du toucher pour ressentir des choses.
Comme dans les films ou les dessins animés, je parvins in extremis à me tirer de ce mauvais pas. Enfin presque. Bien que mon corps fût entièrement tiré d'affaire, ma foutue cape avait décidé de rester coincée entre les deux murs. Je savais qu'elle m'apporterait des embrouilles tôt ou tard. Avec ma chance, il avait fallu que ce soit tôt.
Dès que les mouvements que subissait l'environnement se calmèrent, je tentai de me dégager en tirant de toutes mes forces sur le tissu. Rien n'y fit, cette cape semblait indéchirable. Il ne me restait plus qu'à m'asseoir et à prendre mon mal en patience en attendant une éventuelle réplique du séisme.


Une durée que je ne pus mesurer fut nécessaire au déclenchement de la nouvelle secousse. Mon fardeau maudit libéré de son entrave, je repris mon exploration – ou plutôt ma fuite – vers l'avant. Mon but était de retourner vers la zone de la sphère, qui semblait moins chaotique. C'était sans compter sur l'imprévisibilité du monde virtuel. De manière incalculable, des chemins se fermaient et d'autres apparaissaient, si bien qu'au bout d'un moment, j'étais complètement perdu. En plus de ça, les hauteurs n'étaient pas à portée de mes bonds, me compliquant encore plus la tâche. Un énième séisme se produisit alors : les passages devant et derrière moi furent condamnés par des murs nouvellement formés. La suite se compliqua lorsque le sol s'ouvrit d'un seul coup. N'ayant rien pour me tenir, la pesanteur me fit tomber dans le vide.
Je poussai un cri assez bruyant, puis priai intérieurement pour que ma cape se prenne sur un relief pointu ou se recoince dans les murs, afin que ma chute soit stoppée. Cela n'arriva évidemment pas. Cette cape faisait vraiment ce qui l'arrangeait. Mon atterrissage allait se faire dans une sorte de mer de la même couleur que le ciel. Me préparant psychologiquement à être immergé, je fermai les yeux. Sauf que le plongeon ne se produisit pas. Mon corps ralentit puis s'arrêta de lui-même à quelques mètres de l'eau. Je me tenais debout dans les airs. Le sentiment que j'ai alors éprouvé est difficile à décrire, c'était une sorte de soulagement mêlé à de l'incompréhension et de l'irréalité.
Cependant, j'étais encore loin d'être tiré d'affaire. Il me fallait rejoindre la terre ferme – si on peut appeler Tron ainsi. Tout d'abord, je tâchai de comprendre par quel phénomène je pouvais flotter dans l'air. L'idée qu'un sol invisible puisse exister m'effleura. Elle fut toutefois vite éliminée après avoir tenté de marcher sur cette hypothétique surface, ce qui faillit me faire tester l'eau. Il devenait clair que je ne pouvais être debout que sur une portion infime de l'espace. Je pris ensuite quelques secondes pour me concentrer, ce qui me permit de sentir une pression s'exercer sous mes pieds, comme si quelque chose me soulevait.
Ayant de la suite dans les idées, je partis du principe que c'était moi qui déclenchais ce phénomène. Je m'imaginai donc remonter verticalement, à la manière d'un ascenseur. Cela fonctionna : la pression sous mes pieds s'accentua et je sentis un courant d'air, qui me firent remonter hors du fossé. Pour atterrir un peu plus loin, je me représentai en pensée me diriger au-dessus d'une parcelle de terrain. Un poids sur mon dos m'y poussa. Une nouvelle pensée et la pression plantaire se relâcha, me permettant de me poser.


Étant sorti d'une situation compliquée et ayant découvert un pouvoir, je passai les minutes suivantes à tenter de comprendre et dompter cette capacité. Une chose était claire : je venais de voler. Pour le comment, j'avais déjà un début d'explication : l'air m'avait « porté ». Donc, hypothétiquement, je pouvais le manipuler de façon à provoquer des vents assez puissants pour être soulevé. Je décidai de faire un essai en tendant la main droite tout en souhaitant me prendre un léger souffle en pleine face. Les résultats furent peu concluants : mon pouvoir me colla un vent – sans mauvais jeu de mots. À la seconde tentative, c'est une bourrasque qui se déclencha et me fit tomber à terre. La troisième fut plus maîtrisée : une petite brise tenta de me soulever les cheveux, sans succès. Mon contrôle finit par s'affiner au fil de l'entraînement. L'astuce était de ne pas se focaliser sur le vent que l'on voulait provoquer, mais plutôt sur l'air et ce qu'on voulait lui faire faire. Je parvins finalement à soulever mon corps de quelques centimètres.
Décoller était certainement l'étape la plus difficile. Me diriger ne m'apporta aucune difficulté. Il me suffisait de penser à la direction dans laquelle je voulais aller et les vents m'y dirigeaient sans problème. J'arrivais même à exécuter des pirouettes en mouvement. Voler devenait pour moi aussi naturel que marcher ou courir. Je n'avais jamais ressenti un sentiment de liberté et de légèreté aussi intense auparavant. Je regrettai néanmoins de ne plus avoir de toucher, qui m'aurait permis d'éprouver encore plus de sensations en vol.
Après l'expérimentation vinrent les limites du pouvoir de manipulation de l'air. En effet, l'épuisement me gagna petit à petit et me fit perdre de l'altitude. Je peinai à rester en l'air : une tension commença à s'accumuler dans ma tête, devenant plus puissante de seconde en seconde. Je dus atterrir en urgence et m'asseoir quelques instants pour reprendre mon souffle, au sens figuré bien sûr puisqu'il ne m'était pas nécessaire de respirer. L'usage prolongé de mon pouvoir causait une grande fatigue, dont j'ignorais la provenance, puisque le sens du toucher était absent. Durant mon temps de récupération, je réfléchis à une nouvelle manière de déplacement aérien sans pour autant en être épuisé. Ces problèmes se réglèrent au bout d'un moment, que mes sens ne permirent pas d'estimer. Je pus ainsi redécoller et tester mon idée. Le but n'était plus de voler, mais de « rebondir » dans les cieux. La première étape consistait à me soulever en utilisant le vent, puis à utiliser ce dernier pour me projeter en l'air. La seconde étape venait lorsque la gravité me rattrapait. À ce moment-là, je devais ralentir ma chute et préparer un nouveau lancer de moi-même. Dernière étape : je me projetais encore une fois et ainsi de suite. Et si je rencontrais des problèmes de direction, il me suffisait de rectifier cela avec deux-trois vents supplémentaires. L'avantage de cette nouvelle méthode était l'économie d'énergie malgré le manque de précision qu'elle pouvait avoir.
Durant ce dernier voyage céleste, je remarquai des structures flottantes qui se situaient bien plus en altitude et qui étaient en perpétuel mouvement circulaire : elles étaient l'endroit idéal pour voir Tron dans sa quasi-intégralité. Elles devinrent ma destination suivante. Je m'élevai le plus haut possible, jusqu'à atteindre une de ces structures. Je pus ainsi détailler un peu mieux Tron. Le territoire pouvait être divisé en deux parties : la zone instable avec son architecture en couloirs et bâtiments formait un anneau au centre duquel se tenait la sphère où j'étais apparu.
C'est là que je perçus un mouvement étrange. Quelque chose de jaune se déplaçait à toute vitesse sur l'anneau. Les changements de configuration du terrain ne semblaient pas gêner sa progression. En toute logique, j'étais censé être seul dans ce monde, alors que faisait cet objet roulant dans le coin ? En voyant cette espèce de chose s'arrêter aux abords de la sphère, je décidai de voir de plus près ce qu'il en était.
Arrivé à destination quelques instants plus tard, je pus constater que l'objet jaune en question était une sorte de véhicule. Il possédait un habitacle sphérique mais aucune d'ouverture pour y entrer. À cette sphère étaient collés quatre bras mécaniques ayant chacun une roue à leur extrémité. La couleur jaune était dominante sur l'ensemble de l'engin. De nouvelles questions se posèrent : qui ou quoi avait amené ce truc à cet endroit et dans quel but ?


Sans signe précurseur, mon corps se paralysa et commença à se désintégrer en une multitude de petites cartes blanches, depuis les pieds jusqu'à la tête. Avant qu'il n'ait entièrement disparu, une sensation d'attraction me parcourut, un peu comme si mon esprit était accroché à quelque chose par un élastique et qu'il allait retourner vers sa source.
Un instant à peine après ma disparition de Tron, je me réveillai dans le laboratoire d'expérimentation.


- Tout s'est bien passé ? Comment te sens-tu ? me demanda Tyron dès mon retour à la surface.
Il me fallut quelques minutes pour que tout se remette en place dans ma tête. Mine de rien, le voyage virtuel, ça vous retournait le cerveau ! Une fois mes idées remises à leur place, je pus répondre de manière précipitée :
- C'était... incroyable. On se sent super léger là-bas, on n'est jamais fatigué, et puis je pouvais voler aussi. Par contre, vous m'aviez pas parlé des séismes qui modifiaient l'agencement, c'est que j'ai failli tomber à l'eau moi !
- Calme toi et reprend doucement. Je ne comprends rien, me signala le scientifique.
Je lui racontai les événements qui venaient de se dérouler durant l'heure précédente, de l'arrivée dans la sphère jusqu'à la scène avec l'engin jaune en passant par mon sauvetage de dernière seconde d'une baignade en mer. Tyron écoutait mes paroles avec énormément d'attention. Quant à ses trois assistants, ils semblaient boire mes explications et prenaient des notes sur des blocs de feuilles qu'ils avaient à portée de main. À la fin de mon récit, Tyron m'apporta quelques éclaircissements :
- Tout d'abord, je te dois des excuses pour avoir oublié de te parler de l'instabilité de Tron, causant les changements de terrain. Comme tu as pu le constater, ils s'activent de manière aléatoire, sous forme de séismes. Lorsque j'ai programmé Tron, je l'ai modelé à mon image : imprévisible.
J'aurais plutôt dit complètement malade oui ! Il faut être dingue pour créer un monde qui pouvait vous aplatir entre deux murs ou vous faire passer à travers un chausse-trappe. Et il osait me dire sur le ton de la conversation qu'il avait oublié de m'en parler.
- Quant à cette mer dans laquelle tu as failli tomber, continua-t-il, ce n'était pas de l'eau à proprement parler, c'était une portion de l'océan numérique qu'est le réseau informatique mondial. Si tu y étais tombé, il y a deux cas de figure qui auraient été possibles. Soit tu te serais réveillé ici dans ton corps, soit ton esprit aurait été perdu à jamais.
Je dus blêmir à cette affirmation car Tyron s'empressa de dédramatiser :
- Mais ce n'est pas arrivé, c'est le plus important. Maintenant que tu t'es familiarisé avec l'endroit, tu pourras l'appréhender avec plus de prudence et de netteté. Cependant, si tu souhaites tout arrêter maintenant à cause de cet incident, tu n'as qu'à me le dire et ça n'ira pas plus loin.
C'est vrai que j'aurais pu accepter cette proposition et en rester là. Néanmoins, je n'avais aucune envie de retourner à ma vie de lycéen et faire comme si je n'avais jamais vécu cette expérience. Je savais que je retournerais alors à l'ennui si je plaquais tout, et ça, je n'en avais pas la moindre envie. D'accord, j'avais failli y rester dès la première virtualisation, mais il fallait bien vivre dangereusement de temps en temps. Je décidai de détourner le sujet :
- Non ça va aller, je vais pas abandonner tout de suite. Par contre, vous savez d'où sortait le véhicule jaune ?
- Encore une fois, je n'en ai aucune idée. Je vais faire quelques recherches pour voir ce qu'il en est.
Cette dernière explication ne me convins pas entièrement. Le ton un poil contrarié du scientifique trahissait une éventuelle rétention informations. Je décidai de laisser passer et de conserver un visage lisse.
- Ce premier essai reste tout de même un succès, intervint Bernard, qui n'avait plus décroché un mot depuis longtemps. Durant le voyage, tes signes vitaux sont restés normaux et le retour n'a eu pour effet secondaire visible qu'un léger étourdissement. Quelle est ton impression pour ce premier essai Léo ?
- C'était intense en émotions, résumai-je. Surtout lorsque je suis tombé dans le vide.
La femme blonde prit une nouvelle volée de notes à ces mots. Son écriture était frénétique : elle semblait prendre à coeur ce qu'elle faisait.
- Bien, je pense qu'on en a terminé pour aujourd'hui, fit Tyron. Léo, je souhaiterais que tu gardes pour toi ce que tu as accompli aujourd'hui. On ne sait jamais, tu comprends ? Je te propose de tenter un nouveau transfert vendredi prochain. Toujours dans les mêmes modalités mis à part que le rendez-vous serait à 16h. Qu'en dis-tu ?
Je répondis par la positive aux deux demandes. Je me rhabillai, puis Bernard me raccompagna jusqu'au parking souterrain, où James le chauffeur nous attendait déjà. Ce dernier me conduisit jusqu'au building et s'arrêta devant pour que je puisse descendre. Avant de partir, le conducteur me lança d'un ton chaleureux :
- À la semaine prochaine monsieur Chevalier !


Une fois dans la rue, je me rendis compte que mes sens étaient troublés. Parmi cette foule qui m'entourait, je me sentais... inhibé, comme décroché de la réalité. Les sensations du monde réel étaient si différentes de celle que l'on éprouvait sur Tron. Être obligé de respirer à nouveau était quelque peu déroutant, surtout après avoir passé plus d'une heure sans en avoir eu besoin. J'étais plus réceptif lorsque je touchais un objet : les sensations de chaud, de froid ou de douceur me paraissaient comme décuplées. La gravité me clouait quant à elle au sol, je trouvais mon corps trop lourd à porter. Mon voyage virtuel m'apparaissait déjà comme un rêve lointain, laissant ladite réalité me revenir en pleine tête.
Je pris la décision de marcher un peu plus longtemps avant de rentrer afin que mon corps retrouve ses repères. Cette méthode s'avéra payante : je me sentis mieux au bout de plusieurs dizaines de minutes. Tout en me disant que je devrais faire part de cet effet secondaire à Tyron le vendredi suivant, je me dirigeai en direction de mon appartement d'un pas rapide.


http://i.imgur.com/7tNqoHf.png


La nuit qui suivit cette journée, je fis un rêve très étrange : il se manifesta sous forme de quatre images passant en boucle.
Je vis d'abord l'interface du noyau de Tron, ensuite la zone anneau, puis la mer numérique. Par contre, la dernière image m'était inconnue : une salle souterraine, située dans Tron au vu de l'architecture, et où était situé un pilier noir en son centre. Et il n'y avait pas que ça. J'eus droit à du son avec tout ça : un murmure tellement bas qu'il en était incompréhensible. Toutes ces images et leur bruitage défilèrent une dizaine de fois dans cet ordre avant que je ne me réveille.
Dans ce tumulte, je pus tout de même vaguement entendre un mot, qui ressemblait à un prénom. Étrangement, lorsque j'y repense, je l'entendrais presque résonner de nouveau. C'était quelque chose comme Mana ou Anna, je crois. À moins que je ne me sois fait des idées...


À suivre : Puck




Bonus : Dessins annexes au chapitre :

Spoiler


Dernière édition par Zéphyr le Dim 09 Oct 2022 08:05; édité 54 fois
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IDM4 MessagePosté le: Lun 03 Juin 2013 01:55   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


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Messages: 206
Bon euh... le nervoucited c'est juste parce que je venais de regarder le trailer de Equestria Girls (une fois de plus) juste avant et la phrase m'est restée en tête en voyant que tu avais posté. Je me doute que Laura apparaîtra ça te ressemblerait pas si elle apparaissait pas Razz

"un sourire à la Colgate" Pourquoi ai-je pensé à Minuette ? POURQUOI ?
Hope... ça sent Anthéa tout ça Wink

Un perso qui sait contrôler le "vent" et "l'air" du monde virtuel... les possibilités sont tellement énormes que cela le rend un peu OP

un étrange prénom qui se termine par ana je me demande ce que c'est... Razz

waouh un dessin avec les symboles de planètes Smile Wait... les symboles d'Uranus et de Neptune ne sont pas bons il me semble... ou alors c'est une version différente de celle que j'ai moi ? Edit : je confirme Uranus et Neptune ont plusieurs versions de leurs symboles astronomiques c'est pas une erreur Smile

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Porte-parole des pro-Laura avec Zéphyr et Café Noir !
Un pour tous, tous pour Laura !

Auteur de la fic : Code Lyokô Génération
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Oddye MessagePosté le: Mar 04 Juin 2013 16:29   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


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Localisation: Dans un autre horizon
Ce chapitre est vraiment très intéressant, j'ai beaucoup aimé. Je l'ai lu d'une traite, c'est prenant.
Déjà, quand tu as commencé à décrire la situation familiale de Chris, à savoir son oncle, et leur relation plus que tumultueuse entre eux, j'ai tout de suite pensé à l'Oncle Vernon dans Harry Potter. Et je sens que je vais le détester, ce Marc. En plus, Chris semble avoir quelque chose dans le dos, et je suis prête à parier que ce sont des marques de coup. Ca ne m'étonnerait pas que Marc frappe Chris, ce serait sa manière (horrible) de punir.

Ensuite, le premier saut dans Tron. Bien décrit, bien fichu. Chris semble avoir le pouvoir de voler, et j'ai bien aimé le coup de la cape coincée entre deux murs.
On a aussi une allusion au MégaPod, j'aime bien!

J'ai noté une ou deux phrases maladroites, et je n'ai pas vu de fautes majeurs. En résumé, ça donne envie d'avoir la suite!

Bon courage =)
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Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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GummyBear MessagePosté le: Mar 04 Juin 2013 22:08   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 27 Jan 2013
Messages: 432
Localisation: Dans un paquet Haribo nancéen.
Zéphyr a écrit:
Rien n'y fit, cette cape semblait indéchirable. Il ne me restait plus qu'à m'asseoir et à prendre mon mal en patience en attendant une éventuelle réplique du séisme.

Mais enlève la, espèce de ...

Oh pardon ! Razz
Donc, chronologiquement, Marc Desjardins ne me pose pas spécialement de soucis dans sa façon d'être. Il est rationnel, efficace dans ce qu'il fait, peu ambitieux, voire borné apparemment ... Non, c'est même typiquement le genre de personnes que je trouve "posées" et avec lesquelles je m'entends correctement.

Quant à la relation entre le père de Léo et son frère, elle est logique. Sans rentrer dans de grandes considérations anthropologiques, y en a toujours un plus idéaliste, car plus jeune que l'autre. Et généralement, ben c'est une sorte de quête de jalousie grossie pour être compréhensible. Quoiqu'il en soit, là, ça passe bien. Malgré qu'on ne vaille pas beaucoup voir le père dans ton histoire, ce que t'en dis est pas mal.

Sinon, entre Desjardins et Fontaine, on a toute l'équipe Castorama. Pour le suivant, je parie sur Docteur Cabane ! *sooooooooooooort*

Sur Lyok... Cortex, c'est plutôt intéressant d'avoir une description subjective, puisqu'en plus de s'intéresser à son apparence, le personnage témoigne de ce qu'il voit et de ce qu'il ressent. On a donc une bonne description de Cortex, une description correcte des pouvoirs (overcheatés) de Léo (non, je ne me souviendrai plus jamais de son vrai nom ... Ah putain, ça y est ! Chris !) et un truc pas trop mal, sur le ressenti dans un monde virtuel. Le tout est plutôt bien.

Les plate-formes en altitude, bonne idée. Il ne me semble pas qu'on y fasse mention dans CLE, alors l'initiative me plaît ; ça fait un peu perchoir pour Leo, du coup.

La découverte du MégaPod est également intéressante. Mais qué va-t-il biene pouvoir sé passer ?

Sinon,
Tout d'abord, c'est surprenant que Tyron et son équipe n'aient pas pu voir ce que faisait Léo sur Cortex, alors qu'ils ont bien du le programmer un moment et sans visuel, je sais pas comment ils auraient pu faire. De mon expérience de programmeur (ouais, bon, y a de la marge entre Lyoko et Pokemon Razz ), c'est pas humain. On ne peut pas faire aucune erreur de programmation "graphique", si on a pas de visuel. On est rarement capable, en fonction des valeurs d'une fonction *PAN*, de se prononcer quant à la mauvaise exécution du programme.
Après, c'est pas de l'ordre du très important. J'ai bien compris que tu voulais nous montrer que Tyron n'est pas au point avec la virtualisation, que c'est nouveau pour lui.

Tu dis aussi que le sens du toucher est inexistant, ce qui me fait douter de la puissance de déduction de Léo à comprendre qu'il maitrise les vents. Si il n'a même pas pu sentir qu'il y avait du vent, comment a-t-il pu savoir que c'était ça, la source de sa lévitation ? Peut-être que c'est sa propre interprétation, après tout ... D'ailleurs, ce que je dis est bizarre, puisque ça va à l'encontre de certains épisodes de Code Lyoko, au cours desquels XANA balançait des tempêtes de sable.
Non en fait, je crois bien que le sens du toucher est existant, sur Lyoko Razz

Ah oui, aussi. C'est quoi cette histoire de rêve à propos de XANA ? Non, si c'est une fausse piste, OK, mais sinon, c'est tiré par les cheveux, jusqu'au tapis ça ! Namé oh ! Pas de facilités comme ça, hein ! Sinon après, c'est toujours pareil quand on est gentil ! Ces jeunes ... On leur donne un doigt, ils nous prennent le pacemaker avec !


Aussi, le gros truc qui m'a gêné dans ce chapitre, surtout par rapport au précédent : la langue. Autant le dernier était travaillé et ne comportait pas plus d'une dizaine de fautes tout compris, autant celui-ci, tu l'as pas relu ! Y a énormément de fautes, par rapport au premier opus et surtout, des fautes que tu ne faisais pas avant. On trouve quelques "Je fit"/"Je vit", qui sont franchement assez visibles à la relecture, alors bon.

Relis le simplement, je suis sûr que t'auras envie de te mettre des baffes. Mr. Green

En tout cas, c'est pas mal. C'est prenant et, mis à part les fautes de langue, c'est bien écrit : tu maitrises bien le déroulement de l'action, tes descriptions sont correctes, tu n'éludes rien d'important et ne grossis pas des trucs inutiles.

Le premier était tout de même bien meilleur, à mon goût ... Ce qui m'amène au conseil du jour : prends ton temps ! Ne te fixe donc pas de délai de publication, tu dis une semaine, t'en prends trois, mais tant que le contenu est à la hauteur, on s'en fout. Tu trouveras tout seul ton rythme de cette façon et au moins, tu pourras faire des chapitres plus égaux en qualité. (Remarque de merde, puisque t'en as actuellement écrit que deux >.<).

Au passage, quand je dis que le titre de ta fic est pas bon, c'est juste qu'il est trooooop vague ! Après, c'est un commentaire assez infondé, puisque toutes les fics de ce forum ont le même espèce de trip de ne pas informer le lecteur de ce qu'il va lire. Imprévu, L’échiquier, Bataille pour l'espoir, La guerre des mondes, Sur le champ de bataille, Faux espoirs L’Engrenage ... Mais pourquoi un tel complot ?
Comment voulez-vous qu'un mec qui débarque sur le topic puisse faire le tri entre tous ces titres presque interchangeables ? Bon, c'est le pétage de plomb du jour, en espérant qu'il passe sous les coups d'Icer et de Pikamaniaque, pour la mini-critque de leur non-critique de ce truc critiquable, sinon quoi, à Dieu. Surtout que l'oscar du plus cliché va à Pika', pour son cumul des deux mots les plus fréquents dans cette liste Mr. Green

Bonne chance pour la relecture et la suite ! Razz
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Ikorih MessagePosté le: Mer 05 Juin 2013 13:03   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


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Allez, je commente, parce que tu as scrupuleusement commenté tout mes chapitres et ça, c'était bien Mr. Green

Bien, on a l'explication du choix bizarre de la S. Toutefois, il me semble qu'on est pas autorisé à passer en S si on a pas d'assez bon résultats, non?
Famille assez éloignée de la famille tendre et aimante qu'on a l'habitude de voir, certes, mais qui change, car on a au final assez peu de détails sur le quotidien de Chris. (Ok j'exagère, on sait qu'il dessine des lapins)

SuperTyron et son équipe qui démarrent les tests. Bien, visiblement il essaie une nouvelle méthode et ne veut pas esquinter ses ninjas avec, c'est l'explication la plus probable. Toutefois, il est évident que le Mégapod n'est pas nouveau pour lui, il doit bien se douter d'un truc. Surtout avec ses keupins les ninjas qui font leur rapport, il doit aussi savoir à quoi ressemble "Tron", qui est plus qu'une sorte de Cortex, en fait. *fuit*
On apercevra discrètement Miss Hopper dont le nom est subtilement (hum) modifié.

Bien, arrive Superman. Quand tu as parlé des problèmes de cape, tu m'as jetée dans mon enfance, quand je regardais les Indestructibles avec la designer du costume qui martèle que "NON, surtout pas de cape! ça se prend dans les réacteurs, etc, etc"
Donc voilà, merci pour ce flashback Smile

Vint le pouvoiiiir. Le vent. Pourquoi, pourquoi est-ce que ça ne me surprend même pas, mon cher Zéphyr? Le vent est visiblement créable sur le monde virtuel, bien que ce ne soit pas forcément un vent.
Quant au contact, je pense qu'il sent la pression qui le repousse, en quelque sorte, mais pas de fraîcheur avec le vent, pour ceux qui veulent pinailler sur le sens du toucher. Il est même écrit blanc sur bleu dans le texte qu'il n'y a pas de sens du toucher et que c'est bien dommâââge.

Bref. Le rêve concernant la petite Anna, la fille du voisin, est pas trop mal, je pense que tu as prévu un coin top secret du Cortex où la petite Anna joue tranquillement au ballon, hein? Mr. Green
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

http://i39.servimg.com/u/f39/17/09/92/95/signat10.png
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

http://i81.servimg.com/u/f81/17/09/92/95/userba11.png
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Chaton MessagePosté le: Mer 05 Juin 2013 15:16   Sujet du message: Répondre en citant  
[Mégatank]


Inscrit le: 11 Mar 2013
Messages: 874
Je viens de découvrir ta fic...
J'ai lu les 2 chapitres d'un coup, c'est vraiment bien décrit.
Pour le professeur Hope c'est Anthéa pas de doute.
Ensuite, Ana, C'est Xana, pas de doute non plus. Je pense qu'il a entendu le mot Xana parce que Xana habite Tron.
Et le Mégapod, pas mal ! On a une vue de la part de Chris. Par contre je m'étonne qu'il n'ait pas vu les Lyoko Guerriers Question
Le pouvoir, ça ne m'étonne pas de toi !!!
Très bon chapitre, j'attends la suite avec impatience... Quand sortira le chapitre 3 ?
PS : Tu dessines bien !

_________________
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Café Noir MessagePosté le: Lun 17 Juin 2013 10:53   Sujet du message: Répondre en citant  
[Magazine]


Inscrit le: 27 Mar 2012
Messages: 1490
Localisation: Thugland
A mon tour d'être tout nervoucited. J'ai mon épreuve d'histoire demain mais je la repasse l'an prochain. Donc, comme je ne vais pas réviser (un mot que j'ai appris il y a quelques temps, je crois que ça veut dire un truc comme s'ennuyer...), je vais lire ton second chapitre (en fait, à l'heure où je te parle, c'est déjà fait, mais par souci de concordance des temps, je peux pas mettre du passé composé) et même le commenter comme je peux. On verra bien si ton oeuvre m'inspire autant que celle d'Oddye (dans ces cas-là, tu pourras en être très flatté).

Donc, j'ai plutôt aimé. On reprend là où on en est. Tu pends ton temps pour faire patienter des lecteurs qui n'en peuvent déjà plus d'attendre et qui veulent vraiment savoir ce qui va se passer avec Tyron. Donc tu prends ton temps et c'est super. Peut-être que le début aurait nécessité un plus grand développement encore sur les sentiments du personnage et son apréhension? J'imagine qu'il est stressé comme un soir de représentation. Le coeur qui bat à 476, les jambes qui tremble, la respiration courte, etc. ^^
Sinon, tu mérites pas mal d'applaudissements pour ce chapitre parce que tu as relevé un grand défi : narrer la première virtualisation d'un personnage. C'est souvent une épreuve extrêmement compliqué. Mais tu étais obligé d'y passer étant donné que tu as également pris un autre risque : prendre un personnage principal autre que quelqu'un du club des 5.
J'ai beaucoup aimé la description du ressenti du personage lorsqu'il est virtualisé. C'est vraiment très réussi. Je pense que tu pouvais encore en rajouter, mais c'est déjà bien écrit. La personnification (nous sommes en période d'examens, vous m'en excuserez) de la gravité qui "reprend ses droits" m'a bien fait rire. C'était super bien dit. D'ailleurs, t'aurais presque pu faire un métaphore filée avec le LOI de la gravité qui reprend ses DROITS et utiliser ainsi le vocabulaire juridique. Génial, nan ? Mr. Green.

Ensuite, le fait de décrire la manière dont le personnage découvre ses pouvoirs est vraiment très compliqué. Et, une fois de plus, c'est un défi que tu réussis haut la main. Ca ne m'étonne pas qu'il réussisse à contrôler le vent d'ailleurs. Après tout, l'auteur de cette fiction se prend pour une tempête ^^. J'espère que ce n'est pas son seul pouvoir, parce que c'est maigre pour le moment, mais espérons que tu ne tombes pas dans l'overcheatage des pouvoirs de ton personnage, piège dans lequel 79,66% des auteurs-de-fic-incluent-un-nouveau-personnage-qui-va-dans-un-monde-virtuel-quel-qu'il-soit. (source : chiffresbidons.com).

Une dernière chose. Ton personnage d'appelle Chris ?

Zéphyr a écrit:
Quelle est ton impression pour ce premier essai Léo ?
Fail ? (Je tiens à préciser que j'étais un peu fatigué à cause de cette periode d'examens et que par conséquent, cette erreur monumentale est automatiquement excusée.)

A très bientôt pour un nouveau chapitre, j'espère.

Hé ! hé ! J'ai été pas mal inspiré, bien joué, Zeph' !

_________________
Le $ang et la $ueur chapitre 12

« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr


Dernière édition par Café Noir le Lun 17 Juin 2013 12:52; édité 3 fois
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