Ok. Je me suis rendu sur ta chaîne pour m'informer concrètement sur tes travaux, pensant naïvement que mes précédents commentateurs partaient trop loin. J'ai visionné ta première publication puis un infime passage de ton live coupé en deux parties.
Sans vouloir paraître condescendant, j'ai eu peur en voyant Aelita. J'y vois plus une créature maléfique prête à hanter mes nuits. En toute sincérité, je la trouve extrêmement ratée.
En ce qui concerne ce fameux live... Je n'en saisis pas l'utilité : Les visiteurs ne vont pas se ruer sur ta chaîne. Tu es censé les motiver. Hors, là, entre la communication qui manque cruellement et ton orthographe, je ne parviens pas à soutenir ton projet. Penses-tu qu'un visiteur lambda suivra pendant cinq heures un live, son coupé, sans contextualisation ? Non. Si tu désires le soutien de la communauté, nécessaire pour la prospérité de ton obscure création, commence par indiquer une heure précise pour espérer nous rassembler. Aussi, je te conseille de ne pas publier les longues heures où tu modélises : Nous nous en fichons. Toutefois, pour éventuellement capter notre attention, tu peux proposer, à terme, une courte vidéo où tu regroupes certains moments clés de ton projet. En attendant, pour sa survie, à toi de nous transmettre vite les premières informations. Si tu n'y comptes pas, je pense qu'il faudrait mieux que tu t'arrêtes là.
Bon courage à toi !
Édit : En voyant ta réponse, j'en déduis qu'en ce pic de chaleur, le respect s'est volatilisé.
Wow. Je n'avais pas idée de n'avoir posté qu'à une seule reprise cette année. Réparons ce fait.
Jusqu'à présent, je ne me suis jamais considéré comme un ancien membre. J'ai cependant réalisé il y a peu qu'après cinq années d'activité au sein de ce forum, l'ambiance, les sujets, l'atmosphère de celui-ci s'est radicalement métamorphosée. NON, CALMES-TOI ICEROUNET, N'ÉCRIT PAS UN DISCOURS DE TRENTE LIGNES ME PROUVANT QUE LA GÉNÉRATION ACTUELLE EST PARFAITE BLABLA. En effet, cette phrase est à prendre au sens neutre. Le moment est à présent venu de dresser un bilan avec un goût légèrement nostalgique.
J'imagine qu'une brève présentation s'impose à l'immense majorité des membres de ce forum car, nouveaux comme anciens, mon pseudonyme ne doit vous évoquer aucun souvenir. Je me nomme Yohan, alias Tab, le diminutif de Tablette (Je préfère le préciser avant que vos vannes ne se multiplient). Autrefois, je possédais comme logins Finish, Finidh. J'ajouterai que contrairement à ce que pense Pikamaniaque, je ne pense pas être militant communiste.
J'ai commencé à consulter ce forum suite à la coupure de la série, vers 2008. À l'époque, les réseaux sociaux commençaient seulement à s'étendre considérablement. Les forums n'étaient pas encore jugés dépassés, la meilleure manière de se rassembler et profiter pleinement d'une passion commune se traduisait par une inscription sur un forum. Je me suis très vite prêté au jeu d'une communauté assez unie, à l'ambiance détendue. Cependant, je n'avais à ce moment qu'une dizaine d'années, expliquant en partie le fait d'être, à cette époque, un puissant illettré. À ce même moment, les membres me qualifiait en toute légitimité de Kév... Kikou. Cet 'handicap' me limitait à n'être qu'un spectateur de la communauté.
Les années passent, ma maturité tarde encore à décoller. Je fis cependant de premières et jolies rencontres, comme Yulhia/Lucy (À l'époque Shawa), Shadow's Squill, Miss Clanne et d'autres. Ces rencontres ont formé un court moment un groupe nommé 'Masters'. Il me semble que le Staff de l'époque n'aimait pas l'idée puisque nous avions posté excessivement sur certains sujets, en particulier 'Les Lyokofans Parlent Aux Lyokofans'. Il me semble que certaines tensions apparaissaient au même moment, en 2010, entre Modérateurs et Membres.
Par la suite, je postais de moins en moins car le peu de membres avec qui je discutais disparaissaient un à un. Je me suis donc mis en tête de repartir de zéro, de rejoindre d'autres forums ayant pour unique thème Code Lyoko. Le Staff de l'un d'entre eux m'a très vite nommé Administrateur. Je me suis donc mis à créer des événements, des animations, des atouts que CodeLyoko.Fr n'avait pas forcément à cette époque. Mais la communauté n'était pas la même. Je suis revenu au moment où ce forum devint l'officiel, en 2012. Je me suis ainsi accroché à certains membres actifs de l'époque, comme Sturm, Arthur, d'autres.
Bref. Avec du recul, je ne peux nier le fait que CodeLyoko.Fr ne m'ait pas marqué. En effet, ce forum m'a permis de rencontrer le membre avec qui je suis, à ce jour, depuis pas moins trois ans. Si tout se passe merveilleusement bien, je devrais même partager un toit en sa compagnie l'année qui suit. Autrement, bien que je ne discute plus à énormément de membres, je reste très proche de Sturm, de Képpsa voire d'Apolyon.
Enfin, si je ne poste plus régulièrement ici, c'est car, comme chaque ancien, je ne me sens plus forcément à ma place, ce qui est compréhensible. Cela n'empêche pas que certains nouveaux attirent mon attention par leur plume. Aussi, je trouve que CodeLyoko.Fr manque de légèreté. L'orientation vers la politique commence à devenir omniprésente sur les posts de certains membres (Je précise ne pas critiquer). À titre personnel, même si je m'intéresse considérablement à ce domaine, je ne rends pas sur ce forum pour y voir les photos de Valls, Tatcher ou Taubira. La légèreté s’estompe aussi dans la catégorie 'Jeux & Détente', où j'ai pu lire avec stupeur la description de celle-ci. N'en déplaise à certains.
Voilà. Quoiqu'il arrive, je continuerai à surfer sur ce forum tant il m'a apporté. Et sachez que si un ancien souhaite discuter de certains moments, je suis tout à lui en message privé !
Juin ne sera pas consacré qu'à une Coupe Du Monde controversée et surmédiatisée. En France, certains événements musicaux s'enchaîneront.
Vendredi 27 et Samedi 28 Juin. Deux moments à retenir. En effet, les membres d'Indochine se produiront une nouvelle fois au Stade De France !
120.000 spectateurs attendus, 57 semi-remorques qui achemineront les décors, 700 techniciens mobilisés, 550 mètres² d'écrans, 450 mètres² de surface mapping, 25.000 Watt de puissance de son. N'oublions pas une scène unique de 80 mètres de large, pénétrant la pelouse sur une échelle de 50 mètres.
Des chiffres laissant présager deux soirées inoubliables. Mais au lieu d'un long discours digne d'un porte-parole de Live Nation, préférez visionner un Trailer, lui aussi, original.
En plus d'être le premier groupe Français en terme de popularité et de longévité, les membres d'Indochine se sont aussi permis d'être les premiers à avoir rempli Bercy [2003] et le Stade De France [2010]. Pour un groupe Français.
Je souhaiterais aujourd'hui vous faire parvenir quelques informations à propos de mon blog, celles-ci étant inexistantes depuis moins de trois mois, date à laquelle j'ai décidé de prendre un léger recul sur certaines idées pour ainsi mieux profiter de mes vacances en compagnie de ma merveilleuse copine (Nommez-moi Bisounours). Nous trouvant de nouveau en période scolaire, il est à présent temps de recommencer à écrire quelques sujets, quelques états d'âme me tenant particulièrement à coeur.
A l'occasion de cette reprise, mon Tumblr a fait peau neuve. Laissez-moi vous 'énoncer' certaines nouveautés :
☼ 'Be Young' cède sa place pour 'Be Alive'. A la question 'L'utilité de renommer ?', je réponds que de nouveaux textes ayant un thème ne faisant pas référence à l'adolescence devraient être en ligne prochainement. Un nom plus global est donc préférable.
☼ De nouveaux thèmes seront en ligne. Parmi eux : Racisme, Métrosexualité ou Prostitution.
☼ Un texte co-écrit avec l'un des membres de ce forum sera certainement mis en ligne d'ici Octobre. Plus d'informations bientôt.
[!] Envie de co-écrire en ma compagnie un texte ayant comme thème l'un des sujets déjà traités sur mon Tumblr ? Je m'en ferais une joie, à vous de me proposer en privé.
Il manque peut-être le lien menant vers le nouveau, n'est-ce pas ? Eh bien... Il faudra encore patienter quelques jours haha. Je souhaiterais encore peaufiner quelques détails.
En attendant, laissez-moi vous proposer un nouveau texte ayant comme sujet « La Métrosexualité »
Spoiler
Tellement de victimes. Tellement d’isolés. Tellement de mépris ou de haine pour une question de virilité. Hommes, nous sommes tous nés en compagnie de défauts et de qualités. Chaque Humain possède la chance de changer son comportement, tout le long de sa vie, en ayant plus de chance vers l’adolescence. Encore manque-t-il à certains la motivation. C’est ainsi qu’au lieu d’évoluer, de jeunes collégiens, de jeunes lycéens, leur manquant la maturité, préfèrent alors régresser. Leurs défauts, armés d’une incompréhensible fierté, prendront de l’ampleur. Inutile de préciser que figure parmi ces maux le sentiment de haine. Haine qui se déversera sur les moins immunisés, les plus fragiles face à la moquerie. Ils mépriseront chaque différence, qu’elle soit physique ou morale.
En effet, ne pas agir comme le voisin, l’ami, le collègue ou la famille peut gravement nuire à votre réputation, et parfois même à votre jolie bouille. Qui plus est – Pardonnez-moi, mais je me dois de signaler cette similitude collant parfaitement avec l’actualité, en période de crise économique, les richesses possèdent un point commun avec l’ouverture d’esprit de chacun : Cela disparaît peu à peu, au dépit de tous, sans qu’aucune solution, aucune prévention ne soit efficace. Terminés les « Peace & Love », désormais, nous avons le droit au mythique « Chacun sa gueule et j’t’emmerde ». Mais c’est un tout autre sujet.
Je parle ici de la haine emplie en beaucoup d’entre nous, pointant du doigt, portant un regard méfiant envers un « Comportement » qualifié de « Décadent », entraînant ainsi une stigmatisation de l’individu. Je m’intéressais cette fois-ci aux attaques que subissent la plupart des métrosexuels de mon âge (C’est-à-dire la quinzaine), et y évoquerait certaines critiques afin de vous faire partager ce niveau que je jugerais très enfoui.
Croiser ses jambes étant un gars, ça ne se fait pas : Tu passerais aussi pour une pédale de haut niveau. Posséder un accent assez fémin… Je vais m’exprimer autrement afin de mieux vous mettre dans le contexte : Azy t’as une voix de salope, t’es une tapette cherche pas ! Étant métrosexuel, vous entendrez les mêmes réactions si vous prenez soin de votre jolie bouille. Car oui, seules les filles peuvent passer plus d’un quart d’heure à occuper la salle de bains (Notons ici une dose de sexisme). En clair, pour être un gars, il vous faut, pour eux, impérativement passer par les cases « Football », « Conneries » et « Cigarettes ». Dans le cas contraire, tu seras catalogué homosexuel – Pour information, ce genre de rapprochement est très fréquent, sans cesse répété par bien trop d’adolescents.
Un éventuel manque d’éducation, de la fainéantise, de l’immaturité engendrant haine, critiques et violences, des propos parfois sexistes, connerie alimentée par de pitoyables clichés envers les gays et obtenez ce que la majorité des métrosexuels adolescents vivent chaque nouveau jour. Certains subissant parfois de violentes agressions physiques, dont les auteurs voient en l’humain un être vivant portant l’uniforme, suivant un unique chemin, ignorant la diversité.
Nous possédons tous un trait - Physique ou moral de moins commun qu’un autre. Les personnes dîtes superficielles se heurtent certainement au même problème. Peut-être se servent-elles de leur caractère pour dissimuler une différence non assumée. Dans tous les cas, nous nous sommes tous déjà moqués d’un autre pour telle ou telle raison. C’est en nous, on ne peut rien y faire. Mais veillons cependant à ne pas tomber dans l’excès et sachons nous résonner.
Je suis certain que êtes impatients à l'idée que je vous 'énonce' les dernières nouvelles à propos d'Indochine.
Non ? Autant pour moi. Mais trop tard, je suis déjà sur ma lancée.
☼ À propos de l'album « Black City Parade » :
160.000 tirages se sont vendus à ce jour. L'album est désormais 50ème du Top Album, le groupe s'étant fait discret depuis Juillet. Black City Parade ne devrait pas tarder à se propulser une nouvelle fois aux sommets, un nouveau single allant être diffusé sur les ondes radio. Je vous rappelle que deux extraits ont déjà été tirés de l'album. Il s'agit de Memoria, ayant connu un succès modeste ainsi que College Boy, véritable tube dopé par la controverse.
☼ À propos du film « Black City Parade » :
Sans doute n'en avez vous pas entendu parler, mais il là d'un énième succès pour Indochine. Sourd, comme d'habitude. Le Film retrace la longue genèse chaotique qu'a connu ce même album : Comment sont nés les titres, les premiers accords, l'album. Figurez-vous que ce petit bijou a été en pôle position des Ventes de DVD pendant plus de trois semaines. Il est aujourd'hui 3ème.
Anecdote : Black City Parade, Le Film est passé en Avant-Première au Grand Rex, le Dimanche 23 Juin. Nombreux étaient les fans aux rendez-vous. Le Film se termine, les Indofans sortent un à un de la salle, et que voient-ils en plein Paris, à côté du Grand Rex ? Un immense camion où le groupe jouera trois morceaux, à 21 heures du soir. Cliquez ici pour en avoir un aperçu vidéo. C'était un moment unique.
☼ À propos du single « Black City Parade » :
Pour promouvoir l'album, le groupe décide d'envoyer un troisième single sur les ondes. Et c'est Black City Parade (On repassera sur l'originalité des noms...) qui a été choisi pour succéder à College Boy. Le clip, réalisé par Richard Kern (Artiste mêlant ses œuvres à l'érotisme, ça promet), devrait prochainement faire surface. La chanson quant à elle devrait être diffusée sur les ondes dès la semaine prochaine. En attendant, vous pouvez toujours écouter Black City Parade sur YouTube.
☼ À propos de la tournée « Black City Tour » :
Inutile de vous rappeler qu'il s'agit à la fois d'un immense succès et de la plus grande tournée qu'à fait Indochine jusqu'à ici. Alors que les 18 Dates prévues pour le Black City Tour I ont été sold-out avant que groupe n'ait dévoilé le nom de son album, le Black City Tour II, ne commençant qu'à partir d'Octobre, semble être très attendu. Voyez par vous-même en cliquant ici.
Quant au Black City Tour III, seule une date a été dévoilée. Trois ans après avoir réussi l'exploit d'être le premier groupe français à le remplir entièrement, Indochine remet le couvert en se produisant le 24 Juin 2014 au Stade De France ! Voici le teaser (Ces vidéos sont toutes issues de leur premier concert à ce même endroit) : Cliquez ici !
Je vous propose cette fois-ci d'aborder un thème qui, à mon goût, n'est pas assez sollicité. Je pense qu'il est nécessaire d'en parler, connaissant énormément d'adolescents étant confrontés à une période où la «Solitude» hante leurs pensées, gâche leur vie. Enfin, commençons. Je vous propose d'attaquer ce thème en nous penchant en premier temps sur un cas précis, ayant la forme d'un témoignage. Celui-ci sera composé de deux parties, la première étant ci-dessous.
Bonne lecture à vous ! :3
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« La solitude est ma meilleure amie, qui fut toujours à mes côtés lorsque je me retrouvais seul. »
L’histoire commence tôt, bien avant l’adolescence. Ma première décennie passée dans un monde où les moqueries furent omniprésentes et l’écoute rare se résumait en peu de choses. Des déménagements, toujours. Il m’était de ce fait impossible de me trouver plus d’un et demi dans la même école. Nombreux furent alors mes débarquements au beau milieu d’une année scolaire. Vous, qu’auriez-vous fait pour tisser des liens amicaux avec quiconque dans de telles conditions ? Ce fut impossible d’y répondre pour ma part. Du moins, pas en ce temps. La cruauté - Parfois inconsciente, certes - des enfants fut telle qu’ils n’acceptèrent pas facilement la venue d’inconnus fraîchement débarqués dans leur Monde.
Un défaut me tenant depuis cet âge ne facilita en rien cette difficulté. En effet, et ce depuis mon plus jeune âge, je me définis comme étant crédule. Peut-être en suis-je conscient à l’heure où je rédige ce témoignage, mais il m’est pourtant impossible de me servir de cette constatation pour y déjouer les conséquences engendrées par cette forme de naïveté. De ce fait, nombreux furent les personnes profitant de ma présence… Alors que je ne cherchai qu’une bonne âme prête à me comprendre, à rire sans limite en ma compagnie. Au final, je fis toujours seul. Les années passèrent… D’un garçon craintif se faisant rejeter et subissant les pauses récrés, je devins progressivement un enfant renfermé, ne cherchant plus à me diriger vers quiconque, ayant toujours l’envie de pauses moins longues.
Mes neufs ans furent marqués par un énième déménagement, de nouveau en milieu d’année. Je m’apprêtai cette fois-ci à vivre, survivre une quinzaine de mois dans une nouvelle école. Ma première occupation lors des pauses fut d’explorer la cour, attendant impatiemment la sonnerie retentir. De nouveau seul, je fus dès la seconde semaine pris en pitié par quelques filles, m’invitant à leurs conversations lors de certaines pauses. Les garçons, eux, n’eurent pas besoin d’un chiffre impair de joueur pour leurs parties de football. Restant malgré tout seul la majorité du temps, je me remis sans cesse en question. Afin de surpasser mes peurs et mon ennui, je m’essayais à l’humour. Ma sociabilité étant au départ contre mon gré inexistante, mes blagues se trouvèrent enfantines, cachèrent une certaine naïveté. Enfin, ce fus un échec. Le temps passa, je restai seule, et devint entre temps un élève studieux, le premier à entrer en cours, mais affronta toujours ces maudites récréations. C’est ainsi que se passèrent ces derniers jours de primaire.
Mais le pire est à venir : L’entrée au collège reste à ce jour mon moins bon souvenir. L’établissement que je fréquentais fut situé au beau milieu d’un quartier mal famé, où toute la racaille se trouva entreposée. La gratuité à un prix : Celle de l’âme des bouc-émissaires. À nouveau, je fis l’un des seuls à ne connaître personne. Mes notes, elles, n’eurent rien à craindre. Celles-ci furent excellentes. Jalousie oblige, l’élève participant pleinement au cours ennuya fortement les élèves de ma classe. Ils s’amusèrent donc à me cracher dessus à la moindre croisade, me jetèrent des cafards au visage. Vint alors cette personne qui ne jura que par les mains, les gestes. Je changeai de collège aussitôt, ou presque. J’y vis de ce fait une réelle opportunité pour me sociabiliser. Je pris alors le bus, où se trouva l’une des filles de ma dernière école de primaire, ayant déjà formé un groupe qu’elle m’autorisa à rejoindre. Je tissai avec l’une d’entre elles des liens d’amitié... Avant que celle-ci ne déménage à son tour deux ans plus tard. Cette fille conserve une place importante dans ma mémoire puisque son départ à considérablement métamorphosé l’ambiance de mes trajets. Il m’a fallu plusieurs années avant de m’en rendre compte qu’elle fut la seule à me considérer à ma juste valeur. Ce fut d’ailleurs la raison à laquelle je restai encore admis dans son groupe. Aucune personne m’eu prévenu de son départ. On essaya juste de me faire comprendre que je n’étais le bienvenu, et que je pouvais rejoindre les places à l’arrière, tel un chien rejoint sagement sa niche. Blessant, humiliant. Cependant, je ne me laissai pas abattre, ce qui les rendit alors hors d’elles. La fille rencontrée en primaire dû à ce moment s’en vouloir de m’avoir un jour adressé la parole. En bref, pour clore cette parenthèse, je ne fus plus seul lors des trajets, mais commença déjà à le redevenir. J’eu donc de ma cinquième à ma troisième deux amis, ainsi qu’un groupe de gens que je rencontrai lors des pauses et au moment de prendre le bus. J’y reviendrai cependant plus tard.
C’est en cinquième que j’eu devant moi mon premier ami. Enfin, mon premier réel ami. Un à qui je parle d’ailleurs toujours, malgré une longue coupure entre temps. Celui-ci fut constamment harcelé, attaqué du fait de son obésité. De mon côté, ce fut la même chose, à propos de mon style vestimentaire. On ne pouvait que s’entendre. Un jour, il s’est même rejoint à moi puis m’a présenté ses amis. Grâce à lui, mon niveau d’humour fut amélioré : Je passais des blagues enfantines aux simples jeux de mots.
En rentrant du collège, après avoir révisé mes leçons, ma principale activité – Et je n’ai pas honte de l’avouer – fut de retrouver mes peluches, très nombreuses, et de m’imaginer avec quelques histoires. Je passai également quelques heures l’ordinateur, dépourvu d’Internet, ou pris le temps de lire les histoires de mon auteur favori de l’époque. Sortir fut inimaginable : Je ne pouvais simplement pas.
Vint ensuite le lycée : Nouvel établissement, nouveau départ. J'étais plus que jamais motivé à en finir avec l’image que je pouvais donner aux yeux de certains. Par chance, tout le monde m’était inconnu. Mes anciens amis, les premiers, furent dans un lycée autre que le mien. Par malheur, il y avait une exception. Cette fille, que j’agaçais, rencontrée en primaire. Ses souvenirs ainsi que le bouche-à-oreille suffirent à me refaire une réputation en l’espace de quelques semaines. Une réputation semblable à autrefois… Le « Gamin immature » n’eut le temps de réagir, de se métamorphoser, que cette classe composée de 15 élèves ne portait plus le moindre regard sur lui. Sûrement pour ne pas être atteint de cette maladie contagieuse, mêlant solitude et harcèlement. L’année se résuma à peu de choses. Je m’approchais de chaque clan, tentant de m’y bâtir un refuge. Un refuge sombre et discret, mais présent. Les jours passèrent, j’eu le temps d’errer chaque groupe. On ne m’accepta que pour mieux m’y rejeter. Je ressentis envers mes camarades une force haineuse, inhumaine. Une force leur permettant de m’exclure de toute vie sociale. Mon humour n’aidait en rien : Trop éloigné du leur, leurs blagues se résumèrent au sexe, à l’inverse des miennes. Le décalage trop intense, il m’était impossible de m’affirmer un minimum [...]
Seconde Partie très prochainement ! :3
Pour finir, je vous annonce l'arrêt de mes textes pour un temps. M'apprêtant à passer des vacances de rêve, je vais tenter d'éviter de traiter les sujets étant sur mon blog. Manque de temps ? Manque d'envie ? Non. Question de bien-être. Oui, je ne suis jamais joyeux quand j'écris quelques lignes sur l'harcèlement, l'anorexie ou les moqueries face aux surpoids. Surprenant, n'est-ce pas ? Il est désormais temps de m'aventurer dans un monde m'étant encore inconnu, celui où l'optimisme possède une place. Oui, car sachez que mon principal objectif consiste à voir la vie sous certains angles, tous différents.
J'ai toujours aimé élargir les frontières de mon esprit, pour y accueillir et connaître davantage tel comportement, tel mode de vie. Ainsi, je ne resterai pas fixé sur certaines pensées, et je corrigerai certains préjugés. J'évoluerai. Mes prochains textes seront alors plus réalistes, et je serai très heureux. J'en sortirait également plus mature, ce qui ne peut me faire que du bien (Ou presque, mais ça, c'est une autre histoire). Pour finir, je vous annonce l'éventualité de la naissance d'un nouveau projet. Celui-ci aura le même principe que mon Tumblr actuel, à la différence qu'il traitera des sujets plus lumineux, moins dépressifs, mais tout autant réalistes, du moins je l'espère. Et vous ? Vous ne pensez pas qu'ouvrir son esprit (En particulier accepter de voir la vie de différentes manières) est un excellent moyen pour en finir plus mature, plus réaliste ? :3
Un topic pour parler de tout et de rien, sans flooder. Parfait, j'avais une question à vous poser. Je sais bien que cela se fait généralement via les messages privés, mais ma question concerne plusieurs personnes à la fois et comme je connais plusieurs membres se posant la même...
Voili voiloù. Quelques mois auparavant, ma signature était mieux décorée, mais bien plus longue : Elle occupait les trois quarts de l'écran que fournissait Chrome. Elle est donc modérée, ce qui, je l'admets, est parfaitement compréhensible. Dessus figurait ma signature actuelle, quelques lignes à propos de mariage gay ainsi qu'un GIF relativement léger et petit, montrant Nicola Sirkis. L'un des modérateurs décide donc de sacrifier les quelques lignes à propos du mariage gay, ayant également pour raison 'C'est comme si j'affichais mon avis politique ou mon opinion sur tel ou tel sujet sensible de société à la vue de tous' (Bon, en voyant tous ces débats présents sur CodeLyoko.Fr actuellement...). A la limite, je n'ai qu'à laisser mon avis sur les topics prévus à cet effet. Je laisse passer. Mais ce n'est pas fini. On vient par la suite me dire 'Le GIF animé pourrait être spoilé'. Je m'exécute donc. Avant de m'apercevoir quelques heures plus tard que Spoiler et GIF ont été supprimés de ma signature. Raison : 'La balise [spoil] ainsi que les gifs trop animés y sont interdits'. N'ayant jamais réellement lu ce règlement en entier car celui-ci ressemble à bien d'autres, j'étais étonné. La faute est de moi, une fois de plus.
Je me pose pourtant une question. Est-ce vraiment pour cette raison ? Ne serait-ce pas tout simplement car l'auteur de cette signature est 'Tab', membre peu aimé par beaucoup de staffiens ? Je ne cri pas favoritisme, je ne souhaite pas provoquer. Ce qui me pousse à écrire ce pitit message vient du fait qu'en consultant quelques pages sur ce forum, j'ai pu apercevoir Spoilers et GIF sur différentes signatures. Je peux ainsi - Le but n'est pas de dénoncer - me retrouver devant un énorme GIF où Odd se tape un trip en dansant sur une variante du Gangnam Style. GIF quasiment 5x plus large et 3x plus long que le mien. Je peux également voir un magnifique GIF d'Icer alors que le mien n'était que très légèrement plus encombrant. Alors puis-je remettre mon GIF tant aimé ou... ? Parce que je suis plus rien là.
Julrose16 : Mais je ne peux que te remercier. Sincèrement. Par ailleurs, je suis content de constater que cela puisse toucher - De façon légère ou non - quelques personnes. *.*
- Le correcteur me propose de corriger ton pseudo en 'Roselyne', j'aurais moyennement apprécié haha. -
Enfin. Suite à quelques demandes de votre part, j'annonce la publication prochaine d'une nouvelle catégorie. Le thème abordé ? « La Solitude ». Pour ceux qui seraient intéressés sur le sujet et souhaiteraient témoigner, je suis bien entendu à votre écoute via les Messages Privés. J'en profite également pour vous annoncer la mise en ligne d'un témoignage concernant la « Première Fois » dans quelques heures !
D'ici là, je vous propose une très courte nouvelle concernant les moqueries face au Surpoids.
(Inspiré de l'incipit de « La Métamorphose », oeuvre dont l'auteur n'est autre que Kafka).
Bonne lecture à vous bien entendu !
- En espérant que ça vous plaise -
Spoiler
6 heures. Le réveil retentit tout en jouant une musique calme et apaisante. Amélie se réveilla, ouvrit un œil, puis les deux, avant de les refermer aussitôt pour s’endormir à nouveau. Elle était fatiguée, Amélie, et pour cause : Cette dernière eu passé l’une de ses plus mauvaises nuits qu’elle n’avait pas passé depuis bien longtemps. En effet, elle n’avait pas cessé de remuer toute la nuit et donc, de se réveiller à de multiples reprises. Inexplicablement, la jeune fille, ayant bientôt avoir 16 ans, sentait ces dernières heures une gêne qui se montrait de plus en plus intense. Plus la nuit passait, plus celle-ci eu du mal à se retourner puis bouger. L’adolescente ne s’en soucia pourtant pas une seconde, pensant qu’il ne s’agissait que d’une douleur passagère. Elle eu tord.
De façon naturelle, Amélie était légèrement petite pour sa taille. Ses cheveux lisses et châtains clairs lui arrivaient au bas de sa poitrine. Ses yeux verts, quant à eux, étaient ce que la fille préférait le plus en elle. Elle possédait également un joli nez retroussé. Bien qu’elle ne soit qu’en léger surpoids, l’adolescente était régulièrement la cible d’absurdes moqueries dénuées de réalisme. Du fait de leur jeune âge, ses camarades n’imaginaient pas à quel point ces critiques pouvaient être lourdes de conséquences vis-à-vis d’Amélie. En effet, plus les jours passaient, plus l’adolescente se montrait à la fois triste, froide et réservée.
Enfin, la voilà qui se réveilla à nouveau dans l’obscurité, celle-ci causée par les volets baissés de sa chambre. La douleur, qu’elle pensait définitivement partie, revint dès ses premiers mouvements. Elle poussa alors un gémissement causé par la douleur. De peur de se faire à nouveau mal, Amélie hésita un instant à bouger de nouveau, puis se leva d’un coup sec de son lit afin d’abréger son éventuelle douleur. Mais dès qu’elle eu posé ses deux pieds sur le plancher, la fille tomba aussitôt à terre. Surprise et affolée, elle tenta de se relever, en vain. La sensation que l’adolescente éprouvait était très insupportable : Elle ressentait au niveau de ses épaules et ses jambes une grande pression, comme-ci elle portait un énorme sac où des pierres se trouvaient à l’intérieur. De ce fait, Amélie poussa à nouveau un gémissement, plus intense cette fois-ci. Étant dépassée par la situation, et s’interrogeant sur son aspect physique, elle se mit alors à ramper jusqu’à l’une des deux fenêtres qui, une fois le jour levé, éclairaient sa chambre. Non sans mal, et submergée de douleur, elle mit dix minutes à ouvrir de tiers son volet. Épuisée, elle ne chercha pas à l’ouvrir encore. Après s’être retournée, elle posa son dos sur le mur où étaient accrochés des posters de ses groupes favoris, des photos d’elle et de sa famille. C’est alors qu’elle vit avec effroi le nouvel aspect de son corps. Elle se figea immédiatement, son regard bloqué sur ses jambes.
Tout portait à croire qu’Amélie s’était métamorphosée. Son corps semblait avoir doublé de volume : En effet, sa poitrine et ses cuisses avaient considérablement grossis en l’espace de quelques heures. L’endroit le plus marquant se situait certainement au niveau de son bassin : C’est à peine si l’on pu distinguer son nombril. Ses yeux semblaient s’enfoncer à l’intérieur d’elle. Son nez, au départ retroussé, s’était considérablement élargi. Ses cheveux, quant à eux, étaient restés – Une exception sans doute – intacts.
Amélie, méconnaissable, reprit quelque peu ses esprits. Elle pensa premièrement à un cauchemar, cependant plus réaliste que les autres fois. Mais elle abandonna rapidement cette idée. Des larmes commencèrent à monter : La première eue du mal à sortir, du fait de son œil qui lui s’enfonçait peu à peu à l’intérieur d’elle. Elle eu soudain un reflexe, quelque chose d’instinctif lui venant à l’esprit. Elle hurla à l’aide, tantôt appelant sa mère, tantôt criant son père. Elle se rappela alors que ses parents, travaillant très tôt le matin, étaient déjà partis travailler. Il n’avait donc plus qu’elle dans la maison. C’est alors que la jeune fille, voulant à tout prix du secours et ne souhaitant pas perdre un instant, se mit à ramper jusqu’à sa porte de chambre.
Mais qu’a-t-il bien pu lui arriver ? Peut-être eu-t-elle subit tant de moqueries concernant son poids ses dernières années que l’adolescente finissait par en faire sa forte préoccupation ? Peut-être après l’avoir entendu plusieurs centaines de fois de la part de quiconque, Amélie aurait pu finir par croire durement à ces mensonges, ces exagérations. Mais nul ne peut savoir réellement.
La voici enfin arrivée à sa porte. Après l’avoir ouverte, une fois de plus non sans mal, elle se jeta à nouveau à terre tout poussant un cri effrayant de douleur. Il ne lui restait plus qu’à descendre les escaliers se trouvant en face d’elle et de mettre la main sur le téléphone fixe de sa maison. Voulant à nouveau ne pas perdre une seconde, Amélie rampa jusqu’à ses escaliers, ceux-ci étant longs et solides. Elle finit par arriver devant la tête en avant, le corps allongé. Essoufflée et couverte de sueur, sa main, qui été posée sur la dernière marche et qui la soutenait, glissa. Dépourvue de réflexe, la jeune fille ne put se retenir, tomba, puis finit par se claquer la tête au sol, et enfin mourut.
En réalité, tout n’était qu’illusion. Les moqueries incessantes et les blagues futiles dont Amélie fut l’unique victime ont elles-mêmes finies par se métamorphoser en quelque chose de bien plus pesant. Ces comportements enfantins furent si inhumains que la jeune fille en eu de forts impacts psychologiques, de profonds traumatismes et lui ont finalement donnés la mort.
Pour clore ce message, je me permettrai de vous faire part d'une petite anecdote intéressante. Ce texte était au départ prévu pour être l'objet d'un travail d'invention en Littérature et Société. Étant satisfait du texte pondu, mon cher professeur m'a donc demandé s'il pouvait le publier sur le site de mon lycée... A l'unique condition de virer le dernier paragraphe ! oO Allez savoir pourquoi...
1ère Édit : J'allais oublier. Certains se demanderont l'utilité d'un sondage dans cette situation. En fait, cela influencera considérablement le thème de mes prochains textes. ;p
2nde Édit : TPRGaming : Un grand merci pour ton implication ! ;3 Tu auras tes réponses par MP !
Yulhia : Merci, c'est hyper gentil. :3 M'enfin, est-ce étonnant, je ne pense pas haha. Et puis, le jeune homme te crotte, d'abord ! C'toi la vieille !
Lecrivaindujour : Maieuh, il est pas dépressif mon Tumblr ! Je le définirai plutôt comme réaliste sur certains points (Je ne parle évidemment pas de mes textes, mais des thèmes occupants le blog). :3
Trêve de bavardage, je vous annonce la naissance d'un nouveau texte catégorie « Religion ». Je ne le publierai ici pour des raisons évidentes : Étant engagé, il pourrait énerver voire choquer certaines personnes. Ce que je comprends parfaitement.
Enfin. J'ai compris. Vous préférez le joyeux au déprimant.
Ô, miracle ! En voici un ! C'est qu'ils sont rares, vous en avez de la chance !
Voici à présent un petit texte se trouvant catégorie « Amour à distance ». Petite anecdote : Mon texte est trèèès largement inspiré de mon vécu (Si tu me lis, Je t'aime ♥).
Six mois. Six mois d’attente. Six mois d’espoir. Pour en arriver là. Nous étions le Samedi 14 Avril, 15 heures étaient passées. C’est à ce moment que mes pensées se brouillèrent, que mon corps tremblait. L’impatience était vive, le doute présent. Ce sentiment engendra peu à peu une angoisse qui ne cessait de s’intensifier. C’est alors que se manifesta une voix. Une voix singulière, se différenciant de toute autre, qui dominait l’endroit. Ses mots prononcés étaient pour beaucoup attendus. De mon côté, ils résonnèrent en moi. C’est que je n’arrivais pas à y croire, après tout ce temps. Cependant, je n’avais guère d’autre choix que de me ressaisir au plus vite. Je me mis donc à me lever de mon siège et me dirigea vers ma valise, celle-ci semblant prête à l’usage. Je sentis en la soulevant une main, la mienne, moite et tremblante comme jamais.
Les portes s’ouvrirent. Sorti du train, j’eu cette impression très étrange. Tiens, toi, as-tu connu cette sensation qui mélange à la fois mal-être et excitation ? De mon côté, je la découvrais à cet instant même. Ce quai sur lequel je me trouvais était pour moi un monde bien à part, couvert de mystères. Bien que je su qu’une partie de mon avenir se trouverait là-bas, je n’y reconnaissais rien. Avant de commencer à marcher, je me teins un instant sur une grille, tentant de reprendre mes forces et mon esprit, en vain.
Paradoxalement, j’étais conscient de ce temps qui, pendant une semaine, allait être précieux comme jamais. Temps correspondant à mon premier séjour dans ce nouvel univers. Je devais donc cesser de rester à ce même endroit, et me diriger au lieu indiqué, lieu que nous avions fixé depuis bien longtemps déjà. Je repris donc la marche. A cette occasion, mon cerveau abandonna toutes ses pensées, me hantant depuis la matinée. Les secondes semblaient s’être stoppées. J’étais là, avançant sur le même quai, scrutant l’horizon pour y trouver une femme. Une qui à mes yeux ne ressemblait à aucune autre. J’avançais, encore et encore. Chaque pas se trouvait être plus rapide que le précédent. C’est alors que je vis une silhouette. M’approchant, j’aperçus cette même personne, figée, ne me quittant pas un instant du regard. J’avais donc compris : Cette Princesse, c’était Elle, c’était ma copine.
Aussitôt, je ne vis plus qu’elle, sa beauté illumina le quai de la gare. Un sourire se dessina sur nos visages au même moment. L’envie me prit alors de courir la rejoindre, de me jeter au plus vite dans ses bras. Anticipant mon intention, elle écarta ses bras. Ça y est, nous étions enfin réunis, nous pouvons enfin nous toucher, nous embrasser. Ses lèvres étaient si douces, si parfaites, je ne pouvais m’empêcher de l’embrasser de nouveau à chaque instant. Cette véritable Perle Rare possédait quelque chose de différent, quelque soit le domaine. Ses bras agissaient tel un piège, tellement que je n’avais ni la force ni l’envie d’en sortir. La raison ? Je ne m’étais jamais senti aussi bien. Si vous saviez comme l’instant était divin… Sa bouille était si radieuse, ses mains si douces. Nous avions prononcé même moment un mot signifiant notre soulagement. « Enfin ». Alors que mon cœur, lui, battait comme jamais, j’étais serein à l’idée de savoir avec qui je partagerai la nuit, la semaine, et qui sait, peut-être même la vie.
Flood ou pas, ta question s'explique en quelques phrases - En ayant un point de vue réaliste. Si tu évoques le fait de ne pas envoyer 'une armée colossale' à chaque épisode, c'est pour y avoir un scénario riche en suspens, en rebondissements. Si tu veux que ton ami X.A.N.A. prenne le contrôle du monde en deux temps trois mouvements, ton idée est la clé. Enfin... Pour ne pas trop alléger le porte-monnaie limité de Moonscoop, aussi. Si tu veux parler du fait que les attaques se ressemblent toutes, c'est très probablement également pour des raisons économiques.
-> Bientôt 21 mois. ♥
-> Très longues vacances à suivre.
-> De ce fait, je pourrais la voir plusieurs semaines d'affilé non-stop. *.*
-> Quelques chances de m'orienter vers une 1èreL.
-> J'avoue avoir le béguin pour Apolyon. Il est si beau, si fort, si musclé. Voilà, je te le dis donc ici : Je t'aime.
-> Il paraît que les Parisiens sont étonnés en voyant l'affiche annonçant Indochine au Stade De France. Faut dire que l'idée est originale. :3
-> Coups de gueule :
-> Un énième déferlement de haine et d'opposition à l'égalité dans quelques heures...
-> Les abrutis qui défoncent des chats dans les seuls buts de créer un buzz négatif sur Internet ou de se taper un délire avec leur Wesh, je dis non. Connards.
-> 21.05.13. ♥
F...DimIIy : Peut-être ai-je exagéré le caractère des trois filles, oui. Erreur à ne plus faire. Merciiii. :3
Voici à présent la seconde partie de la 'nouvelle' « À ton nom », ayant pour thème « Perte d'un proche ». Un dernier paragraphe sera publié sur le blog très bientôt. Bonne lecture à vous.
Le soir était venu, je vis de mon salon les rayons déserter pour laisser place à l’obscur, au silence. Seul chez moi à attendre mes parents, il m’était impossible de ne pas y penser. J’étais là, couché sur le canapé, à réfléchir, à supposer. Une envie m’envahit, celle d’y emporter mes affaires et de courir à l’hôpital pour y rejoindre ma grand-mère. Cependant, quelque chose en moi m’empêchai de m’y presser. La raison, sans doute. Peut-être même la peur d’y découvrir un visage pâle, inexpressif, inanimé. Je repensai également à l’appel téléphonique de la veille. Un appel destiné à mon père, de la part d’un infirmier autant maladroit que pragmatique. Sa voix était grave, son ton las souligna une révoltante insouciance. Celui-ci nous annonça l’état extrêmement critique de la malade. Il évoqua aussi l’éventualité d’un tragique décès dans les prochaines heures. Je ne pensai qu’à elle, qu’au malheur d’être couchée sur un lit d’hôpital, sans pouvoir y déplacer ses mains, son dos. Le malheur de ne plus pouvoir tenir une seule seconde sur ses deux jambes. Le malheur de redevenir gamin, d’être contrainte à réutiliser des couches-culottes… Elle qui était si active il y a encore quelques semaines. Il y a encore quelques temps, lors de ses premiers jours à l’hôpital, mon père l'avait entendu dire « Je n’en peux plus… J’aimerai rejoindre ton père là haut, ne plus avoir à faire à cette douleur… ». Le pire venait sans doute du fait que sa lucidité semblait ne pas l’avoir quitté. Le fait de devoir assister à la lente et douloureuse décadence de son état, autrement dit d’être esclave de son corps. Le fait de tenter de communiquer en vain avec ses proches, d’entendre des mots doux de ses petits-fils, des mots d’amour de ses frères et sœurs, mais ne pas avoir la possibilité d’y répondre. Le fait d’être consciente de s’approcher chaque minute un peu plus de la Mort, mais d’être plus que jamais impuissante. En résumé, la rage de vivre. Toutes ses pensées, ses émotions aidèrent mes paupières à s’alourdir. C’est ainsi que je m’endormis, sous la température glaciale et le silence pesant de l’endroit.
5 heures 30. D'abord une sonnerie stressante, incessante. Des cris s’approchant, se multipliant, s’intensifiant. Puis des hurlements, des pleurs. Des portes grinçantes, des talons claquant à tout va sur le sol… J’ouvris enfin les yeux. Je me trouvai au même emplacement, et vis depuis la fenêtre un soleil encore inexistant. Je me levai, pris la poignée, ouvris la porte. Je compris à cet instant d’où venait ce vacarme incessant, ces voix familières. Je pénétrai alors dans la salle à manger, où je vis mes parents, ma sœur, ma marraine, mes tantes, mes oncles, mes cousins. Tous furent en larmes. Tous, excepté mon père, qui vint vers moi, posa sa main sur mon épaule de droite. « J’ai compris », lui dis-je d’une voix sanglotante mettant en évidence mon émotion intense. Des larmes suivirent.
Les minutes passèrent. Les pleurs devinrent moins fréquents, plus silencieux, moins intenses. Il fut désormais temps de rendre visite à la défunte. Ma famille se dirigea donc vers la porte d’entrée. Leur pas furent hésitants, renfermés. Une fois dehors, je me dirigeai vers la voiture où ma mère comptait prendre le volant. Tout se fit dans un profond silence : Aucun membre de ma famille ne tenta de communiquer avec quiconque. Une fois en route, je me retrouvai en compagnie de mes parents et de ma sœur. Nous nous rendîmes en premier temps chez un fleuriste spécialisé pour la chose. Très vite arrivés, nous descendîmes de la voiture. Je pénétrai dans la boutique me paraissant à première vue très fleurie, très colorée, trop à mon goût. Le tout déshonoré par des prix excessifs, on ne peut plus disproportionnés. Des bouquets de roses à 50€ ou des plaques souvenirs étant dessus gravés de vulgaires phrases anodines, commune à toutes, atteignant le prix exorbitant de 280€. Mais le pire fut à venir, lorsque je me rendis en compagnie de mes parents et de ma sœur aux Pompes Funèbres. Un employé nous accueilli le sourire aux lèvres, comme s’il vit en nous une énième source de fric. Je l’entendis alors évoquer des termes familiers, tels que pierre tombale, transport du corps, faire-part ou démarches administratives. En revanche, d’autres mots me semblaient jusqu'ici inconnus : Soins du défunt, chambre funéraire, taxe d’inhumation, mise en bière. Cela fut lié à des prix, bien sûr. Tous exorbitants. Comme si ces charlatans profitèrent de la vulnérabilité de nous, orphelins, pour y gagner leur vie. Un système qui dépend avant tout du bilan et du chiffre, en y oubliant toute morale. Enfin, mes parents, ma sœur et moi sortîmes de cet espace empestant l’escroquerie. Nous nous rendîmes à présent là où ma grand-mère fut partie pour un éternel voyage, un monde sans douleur.