Posté le: Ven 01 Fév 2013 22:18 Sujet du message: [Fiction] A C. Association, La Douce Symphonie du Crépuscule
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Et voilà, ma deuxième fic. Non, il ne s'agit pas d'une nouvelle fic sur CL, mais sur A comme Association, la série de romans écrits par Erik L'Homme et Pierre Bottero, avant la mort de ce dernier. Pour ceux qui ne connaitraient pas, disons que les monstres que l'on pense légendaires sont réels, et que l'Association assure leur survie et qu'ils ne rencontrent pas les humains. Ça pourrait les choquer, les pauvres, de se retrouver nez à nez avec un troll
Bon, je vous sers de suite le premier chapitre.
Spoiler
A comme Association
La douce symphonie du crépuscule
Chapitre 1
Salut tout le monde. Moi, c’est Frank (sans le C, je sais, mes parents ont sans doute voulu me faire une blague à ma naissance). Là, je vous raconte la plus grande histoire de toute ma vie… À vrai dire, c’est pas forcément la plus grande histoire de ma vie, mais elle est assez importante pour que j’en fasse part.
Bon, on va d’abord commencer par moi, hein. Donc, je m’appelle Frank Elduin (oui, en plus de mon prénom à l’orthographe douteuse, mon nom de famille est aussi bizarre que la traduction française du Seigneur des Anneaux…). J’ai 17 ans, je suis en classe de terminale, mais du genre plutôt moyen. Cheveux châtains en bataille qui partent en sucette à chaque fois que j’essaie de les peigner, yeux noisette, un corps plutôt malingre que svelte, mais on y reviendra plus tard. Si on devait en plus parler de ma famille, je dirais que je suis le fils unique de deux bizarreries de la nature. Parce que oui, mes parents sont aussi bizarres que moi : ma mère est l’une des dernières Atlantéennes en ce monde, et mon père est un lointain descendant d’une vieille famille d’elfes. Et moi, je suis leur rejeton. Oui, c’est vrai que ça fait bizarre, dit comme ça. Oui, je suis un demi-Atlante et un dix-millionième d’elfe (si mes souvenirs sont bons, mais la généalogie et moi, ça fait autant de Spartiates contre les armées de Perse… Soit 300)
Donc voilà, j’en ai fini avec les présentations. Passons maintenant au vif du sujet. Nous sommes le matin du 3 décembre, il fait plutôt froid et je me les pèle sérieusement. Mais j’attends. Ils vont tout de même pas me faire faux bond (ha ha !), ces petits moches ! Si ?
Bon, apparemment, vous ne voyez pas de qui je veux parler quand je parle des « petits moches ». Je parle des Kobolds. Enfin, de ces Kobolds. Encore un quart d’heure à poireauter dans ce hangar frigorifique et je me barre. J’ai pas envie de finir les écailles gelées en me les caillant à environ -15.
Quoi ? J’ai dit écailles ? Oh, vous inquiétez pas, vous comprendrez bien assez vite. Et puis, c’est mon histoire, alors je la raconte comme je veux, d’accord ?
Bon, j’en étais où, tiens ? Ah oui, mes roustons risquent de finir en surgelés si je me magne pas pour sortir d’ici. À côté, l’iceberg de Titanic passerait pour une plage des Seychelles. Si, si, je vous le vous le jure.
Alors que je m’apprête à sortir, une petite main hirsute m’agrippe le poignet. Poils roux moche, le roux évidemment, entortillés comme mes cheveux qui auraient passés un certain temps sous un bonnet, longs ongles qui n’ont sans doute jamais connu le miracle de la manucure, une peau sombre et fripée… Alors comme ça, ils ont préféré que je veuille partir pour m’accoster ? D’accord, les Kobolds ne brillent pas par leur logique, mais là, c’est poussé à l’extrême !
« Alors, on souhaite jouer les filles de l’air ?, me lance Grincheux d’une voix nasillarde qui ferait peur à Gollum. Ce n’est pas très gentil, surtout que c’est toi qui es venu de ton plein gré…
- Je vous pensais plus hospitaliers, vous, les Kobolds, répondis-je, d’un ton sec et cassant (sans Panthène Pro-V). Et me faire venir dans une chambre froide, alors que vous savez ce que je suis, n’était pas non plus la meilleure idée que vous ayez eue. Faire venir un Atlante dans une conserverie de poissons, on aura tout vu ! »
Puis mon petit bonhomme me tire un sourire qu’il veut carnassier, soit une rangée d’incisives tombales, mais qui ne m’intimide pas le moins du monde, et me tire vers un vieux monte-charge délabré. Manuel, évidemment. Et comme c’est moi l’invité, j’ai l’ô combien immense honneur, enfin, pour un Kobold, de tirer sur le levier qui fera s’actionner l’archaïque ascenseur.
Alors, maintenant qu’une interminable descente s’amorce, autant parler un peu plus de moi.
De par mon ascendant hybride, j’ai été, d’aussi loin que je me souvienne, pris en charge par l’Association. À vrai dire, pour un cas comme le mien, c’est un peu normal. Parce qu’un Métamorphe, ça court pas les rues et qu’en plus, j’ai de grandes chances de choper des maladies bizarres et mutantes qui touchent à la fois Atlantes et Elfes, une belle petite plaie que je devrais me trimballer le restant de ma vie. Attention, je vous retiens. Non, mon pouvoir n’est pas le plus génialissime en ce monde. Non, je ne peux pas me transformer en n’importe qui. Ça, c’est de la polymorphie, ce qui est tout à fait différent de la métamorphie. Je ne compte pas faire un traité sur le sujet, mais il y a autant de différences entre la métamorphie et la polymorphie qu’entre une mousse au chocolat et un enjoliveur. La polymorphie permet à quelqu’un avec le physique de Carlos de changer d’apparence pour adopter celui de Jessica Alba. Alors qu’un métamorphe, en plus d’avoir un corps aussi somptueux qu’un poulpe croisé avec une tanche, ne peut pas réellement changer d’apparence. Il ne peut que modifier la structure de son corps et « muer ». Donc, quand je vous parlais de mon physique actuel, un peu plus haut, ce n’est pas ma vraie forme.
Moi, en fait, je ressemble à un croisement entre Gollum, un Alien (de la série Alien, avec Sigourney Weaver dedans), le grand Cthulhu et le Slenderman. Pour expliquer, ma vraie forme, c’est le truc le plus barjo que vous puissiez penser ou même imaginer. J’ai un corps avec des membres malingres, de gros yeux globuleux à souhait, de grosses épines qui me parcourent le dos car faisant partie d’excroissances osseuses de ma colonne vertébrale, une longue queue, les mains et les pieds palmés, et une peau couverte d’écailles (eh oui, j’ai bien des écailles) par-dessus le marché. Oui, je suis en fait un gars bien immonde. Mais heureusement que mon Kob ne sait pas du tout qui je suis vraiment.
Aujourd’hui, pour ma première mission, toute simple selon Walter, je suis censé me faire passer pour l’Atlantéen que je ne suis qu’à moitié. Pour l’apparence, pas grand-chose à changer sur mon corps habituel (celui que je vous ai décrit au tout début, vous vous souvenez ?), mis à part la couleur des cheveux – le blanc est de circonstances, vu que c’est la couleur pilaire d’une grande majorité de mes ancêtres maternels -, les cheveux un peu plus longs et les membres plus longs. Les Atlantes sont réputés être assez grands. Parce que je ne vous ai pas bien expliqué en quoi consiste vraiment mon pouvoir. Les Métamorphes ont tous une vraie forme, appelée par certains le Métalpha, mais j’aime pas ce mot, et une forme humaine principale. Toutes leurs métamorphoses se basent sur l’une ou l’autre des formes, mais en garde la physionomie générale. Je pourrais être Chuck Norris, me rapetisser, changer la couleur de mes cheveux, mais je ressemblerais toujours à Chuck Norris.
Tiens, on est descendus plus vite que je n’avais prévu. Il faisait nettement plus chaud maintenant que j’étais dans les tréfonds de Clamart. Devant moi se profile un étroit corridor, uniquement éclairé par des lanternes. Je ne savais pas que les Kobolds avaient creusé des mines dans la banlieue parisienne. Enfin bref, monsieur Je-grince-des-dents ressert son étreinte sur mon bras.
« C’est bon, je vais vous suivre…, dis-je d’un ton plutôt… frankesque.
- C’est ce qu’ils disent tous une fois qu’ils n’ont plus aucune échappatoire… »
Pas très bavard, mon Kobold. Mais bon, ils sont tous taciturnes. Enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre lors d’un séminaire, l’an dernier. Il me précède dans le boyau obscur et plutôt bas de plafond. C’est d’ailleurs pas très pratique pour le mètre quatre-vingt-dix que j’ai adopté avec mon apparence de jeune Atlante. Mais bon, une mission est une mission et je n’ai pas encore senti d’odeur de soufre (je vous explique plus tard, ok ?), donc je peux pas me barrer comme ça de cette boîte à sardine. Bref, je vous épargne la description de ce dédale exigu parce que je n’y vois rien et que je souhaite savoir ce que les Kobolds attendent d’Awayën Stirneld. Pour ceux qui n’auraient pas compris, il s’agit de ma couverture.
La marche est courte, et au bout de cinq minutes je me retrouve dans une immense salle éclairée par des pierres d’éclat de lune, un truc brillant que seuls mes amis les Ewoks arrivent à élaborer. Dans cette pièce, je trouve plein des petits copains de Grincheux. Tiens, je crois d’ailleurs qui est qui dans cette parodie des Sept Nains ! Bon, tout le monde est en train de trimer comme des malades, mais c’est normal, dans une mine. Mais alors que j’essaye de ne bousculer qu’un minimum de petits bonshommes, un colosse (enfin, pour un Kobold), me demande d’une voix rocailleuse :
« Alors, il paraît qu’on veut faire des affaires avec le patron ?
Je le détaille de haut en bas. Il est un peu plus petit que mon corps d’Atlante, le bougre ! D’épais poils broussailleux sur tout son corps trapu et musclé, des yeux intégralement noirs, des dents cariées dans sa bouche tordue d’un rictus hargneux, ce qui ressemble à des cheveux pas peignés depuis au moins 3 ans, de vieux habits rapiécés, et des pieds qui doivent faire dans le genre, pointure 53. Des mains comme des battoirs. Oui, le qualificatif de colosse lui sied comme un gant.
- Est-ce que j’ai une tête à ne venir qu’en touriste ?
- C’est bon, Thorg, le boss l’attend », répondit Grincheux à ma place, visiblement accompagné de Prof et Dormeur.
Une porte qui s’ouvre. On me pousse dans le dos d’un coup de manche de pioche, celle du dénommé Thorg. Un couloir assez large pour laisser passer trois taureaux de front. Un rideau qui est tiré sur mon passage.
« Bonjour, mon cher Awayën. Je vous sers quelque chose ?, dit un Kobold d’un mètre trente, avec une peau plutôt glabre et au poil blond clairsemé.
- Non merci. Je ne suis pas venu pour des mondanités. J’ai besoin d’argent, et vous avez besoin de mes services…
- Et en quel honneur mon petit marché nécessiterait ta présence ?, me répondit le Boss.
- Parce que j’ai appris que vous cherchiez un expert en art atlante », lui ai-je envoyé. Frank 6 – Kobold à la pilosité déficiente – 4. Reprise du set. « Et que c’est un peu nous qui avons inventé le sens du mot Art…
- Il est vrai qu’un petit coup de main ne serait pas de refus… Mais pas venant d’un vulgaire imposteur. Ce que tu es, vraisemblablement. »
Par les pinces du Léviathan ! J’ai oublié d’adopter le bouc sur ma forme ! Et celui que je prétendais être était en haut, avec son bouc, une mallette en main et des habits nettement plus classes que ceux que l’Association m’avait refourgués. Bon, on se calme et on réfléchit. Si j’ai bien tout compris, le vrai Awayën Stirneld, cambrioleur atlante de haut vol, avait réellement répondu à l’annonce. Peu importe quand. « De la discrétion ! », me répéte souvent ce bon Walter. Sauf que là, pour la discrétion, c’est râpé…
Je suis encerclé par des Kobolds. Plutôt costauds, certes, mais ça reste des Kobolds. Sauf que ce qui est plutôt embêtant avec les Kobolds, c’est qu’ils ont une capacité innée à l’application de la magie. Glyphique, pour être plus précis. Vous voyez les cercles de transmutation, dans Full Metal Alchemist ? Ben, un glyphe, c’est la même chose, sauf qu’il faut être plusieurs pour l’activer. Visiblement, c’est une bonne vieille cage de force.
Il me reste environ trois minutes avant de me retrouver piégé dans la bulle d’énergie que ces chers Ewoks me préparent. Bon, pour la discrétion, c’est mort. J’abandonne ma forme atlantéenne, plutôt contraignante en terrain clos et bas de plafond. Je retrouve ma taille normale, dans un bruit de succion, et transforme mes cheveux raccourcis en une épée au bout de mon bras droit. Hommage à Edward Elric. Je cours le plus vite possible, chose devenue abordable par ma mue.
Je cours dans la chambre principale, tailladant dans les rangs des Kobs comme un chevalier dans un film fantastique. Sauf que je ne cours pas pour sauver l’humanité, mais pour sauver ma peau. Car les Kobolds sont aussi peu logiques que cruels. Bref, je cours, colle une baffe à Awayën au passage, avant de reprendre le monte-charge délabré.
À peu près à mi-hauteur, l’ascenseur tombe en rade. Comme par hasard. Et qui plus est, il n’y a jamais eu de réseau quand on est à environ vingt mètres en dessous du sol. Je peux pas appeler le numéro d’urgence de l’Association.
Comme quoi, pour la première fois de toute ma vie, je me suis pris la plus grosse tuile qu’on ait jamais pu voir.
Noir total. Mais je comprends très bien ce qui m’arrive. Ma vue s’était naturellement adaptée à la pénombre. Mais ma nyctalopie est achevée par mon retour à la lumière du jour. Oui, j’ai escaladé la paroi à l’aveugle, ça gêne quelqu'un ?
Une fois à la surface et au moins avec trois bons kilomètres entre moi et le hangar frigorifique, j’appelle le 13 rue du Horla sur la ligne d’urgence.
« Oui, Frank ?, dit l’éternelle voix blasée de Mlle Rose au téléphone.
- Ma couverture a été percée par les Kobolds !, ai-je répondu tout simplement. Pas le temps d’expliquer, je rapplique tout de suite. »
Un Kobold saute juste en face de moi. Un bond qui aurait fait pâlir un sauteur en longueur de jalousie. Quand je rigolais par rapport à Grincheux me faisant faux bond, je ne plaisantai pas ! C’est l’un des seuls trucs, hormis la magie, que les Kobolds font bien. Sauter.
Je lui colle un furieux coup de pied dans la mâchoire, en rendant ma jambe plus dense que le reste de mon corps, et fuis à toute jambe vers le siège parisien de l’Association.
Inscrit le: 27 Mar 2012 Messages: 1490 Localisation: Thugland
J'ai enfin pris le temps de lire ta fiction. Et je ne suis pas du tout déçu. Tu as un style plutôt agréable avec une histoire qui s'annonce bien. Je regrette tou de même une formidable accumulation de parenthèses toutes plus inutiles et superfaitatoires les unes que les autres. Il y a aussi beaucoup de "vocabulaire" propre à la série 'c'est ce que j'en ai conclu en tous cas) et certains termes demanderaient à être explicités davantage.
Par exemple, la phrasequi suit est quasiment incompréhensible pour un [je ne trouve pas le mot, ça veut dire "KINICONAIRIEN"] dans les séries que tu cites :
Citation:
Moi, en fait, je ressemble à un croisement entre Gollum, un Alien (de la série Alien, avec Sigourney Weaver dedans), le grand Cthulhu et le Slenderman.
Cool ta life.
Tu peux expliciter ces expressions barbares soit dans un lexique que tu ajoutes à la fin de ton récit, soit par des références vers le bas de la page, soit avec ton récit, lors des passages descriptifs.
En tous cas, c'est vraiment très bien écrit, c'est soigné et relu.
Bravo !
Spoiler
Citation:
me faire faux bond (ha ha !), ces petits moches ! Si ?
"(ha ha !)" superflu.
Citation:
Si, si, je vous le vous le jure.
Pas convaincu...
Citation:
Poils roux moche
"Poil roux moche" ou "poils roux moches". PAs de mix des deux. ^^
Citation:
Je vous pensais plus hospitaliers, vous, les Kobolds, répondis-je, d’un ton sec et cassant
Trop de virgules. Tu peux enlever celle se trouvant après "répondis-je".
« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Café Noir a écrit:
Citation:
Moi, en fait, je ressemble à un croisement entre Gollum, un Alien (de la série Alien, avec Sigourney Weaver dedans), le grand Cthulhu et le Slenderman.
Cool ta life.
Tu peux expliciter ces expressions barbares soit dans un lexique que tu ajoutes à la fin de ton récit, soit par des références vers le bas de la page, soit avec ton récit, lors des passages descriptifs
Gollum, dans le Seigneur des Anneaux et Bilbo le Hobbit... Ça, au moins, tu devrais reconnaître... Pour les autres... Google est ton ami^^
Café Noir a écrit:
En tous cas, c'est vraiment très bien écrit, c'est soigné et relu.
Bravo !
Eh bien merci
Café Noir a écrit:
Citation:
me faire faux bond (ha ha !), ces petits moches ! Si ?
"(ha ha !)" superflu.
Ou pas, puisqu'il s'agit d'une particularité physique propre aux Kobolds, et c'est expliqué vite fait en fin de chapitre : les Kobs, ils sautent haut et loin. Donc les parenthèses, c'était pour marquer le jeu de mots dans la psychologie de Frank....
Café Noir a écrit:
Citation:
Poils roux moche
"Poil roux moche" ou "poils roux moches". PAs de mix des deux. ^^
Eh ben si, vu qu'ici, c'est le roux qui est moche. Donc le qualificatif épithète s'applique au roux, et non aux poils.
En tout cas, je posterais la suite plus tard, parce que je suis un peu débordé au niveau de mon autre fiction et avec les cours. Mais promis, il y aura un chapitre 2. _________________
Inscrit le: 27 Mar 2012 Messages: 1490 Localisation: Thugland
Citation:
Ou pas, puisqu'il s'agit d'une particularité physique propre aux Kobolds, et c'est expliqué vite fait en fin de chapitre : les Kobs, ils sautent haut et loin. Donc les parenthèses, c'était pour marquer le jeu de mots dans la psychologie de Frank....
Dans ce cas, un truc du genre "- vous aurez compris le jeu de mots -" en mille fois mieux écrit aurait été mieux, je pense. ^^
Citation:
Eh ben si, vu qu'ici, c'est le roux qui est moche. Donc le qualificatif épithète s'applique au roux, et non aux poils.
« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
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Céline, Voyage au bout de la nuitr
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Chose promise, chose due, même avec pas mal de retard. Le chapitre 2 est livré.
Alors, pas grand chose à l'horizon, à part poser les bases de la série pour ceux qui ne connaitraient pas. Donc, sans plus m'étendre, je poste le chapitre 2.
Spoiler
Chapitre 2
La rue du Horla… Comment expliquer…
Un éternel chantier de construction, dont le panneau indiquant le permis de construire pendait, délabré et à moitié pourri, à gauche. À droite, il y avait un vieux bâtiment sans grand intérêt. On m'avait dit que c'était une maison de passe... Non, moi, je suis plutôt intéressé par l’immeuble du milieu. Le numéro 13, rue du Horla.
Un vieil immeuble à moitié effondré, dont la peinture d’une couleur indéfinissable et le crépi s’écaillent en laissant voir de vieilles briques nues. J’ouvre la porte et attends que ma vue ne s’acclimate à l’obscurité ambiante. Une forte odeur d’urine régne, et c’est pas non plus pour me plaire. J’ai le nez sensible, moi. Je prends l’escalier, du fait que l’ascenseur est en panne depuis un temps incertain.
Premier étage. L’Amicale des joueuses de Bingo. Sans doute l’endroit le plus dense gériatriquement parlant de toute la capitale. Un endroit dont les secrets doivent être plus sombres que l’antre d’un Grand Ancien. Personne, mis à part de mystérieuses petites vieilles, n’en est jamais ressorti vivant. Il faut dire que personne d’autre que lesdites petites vieilles n’y est jamais entré. Je sais pas pourquoi, mais cet endroit me fait peur.
Le troisième étage. Club des philatélistes. Comme si quelqu’un de normalement constitué aimait s’entourer de petits bouts de papier enduits de colle. Youhou, les gens, Internet et les mails, vous connaissez ? Je ne suis jamais monté jusque-là. Pff, des timbres…
Non, moi, je m’arrête tout le temps au deuxième étage. Un vieux panneau défraichi avec de vieilles lettres toutes aussi moches écrites dessus indiquait « L’Association ». Je veux toquer à la porte, mais elle s’ouvre avant même que je ne frappe un coup. On m’avait expliqué qu’il y avait un sortilège qui la protégeait, mais à vrai dire, j’en doute un peu. L’ambiance inquiétante perdrait de son charme. Une voix m’appelle.
« Frank, fais vite, Walter n’a pas l’air content. »
C’est mademoiselle Rose. Je passe l’huis ouvert devant moi, toujours essoufflé.
Le couloir passe devant le bureau de l’antique secrétaire et se sépare en deux : à gauche, le couloir va jusqu'au bureau de Walter, le directeur de l’antenne française de l’Association ; de l’autre côté, un couloir va jusqu'à un bon vieux placard à balais.
« Fais-moi ton rapport tout de suite, y a urgence. »
Je me plante devant elle, la détaillant de haut en bas. Ses cheveux d’une couleur incertaine sont montés en un chignon qui la rend plus vieille qu’elle ne semblait l’être. Elle porte un antique tailleur bleu nuit sur un chemisier blanc.
« Youhou, Frank. Ton rapport !
- Oh, désolé. Je suis encore troublé par ce que les Kobolds faisaient. Ainsi donc, ce matin, Walter m’a envoyé en mission d’infiltration dans un groupe de Kobolds suspectés de trafic d’art atlante et que je semblais être le plus… qualifié, pour cette mission. »
Ainsi je continue mon rapport en étant le plus concis possible. La première fois que je faisais un rapport, j’ai essayé de caser des jeux de mots et des calembours, mais je n’eus droit qu’au regard froid de la secrétaire. J’en avais les écailles toutes congelées, je vous le jure.
Une fois que j’ai fini de raconter les événements précédents, le doigt pointé de Mademoiselle Rose m’indique que Walter m’attend. Et le savon qu’il me passerait, avec. Je déglutis à l’idée de ce qu’il va m’infliger.
En entrant, et malgré mes idées noires, je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire. Il portait une chemise bordeaux avec à la poche un mouchoir vert fluo, une cravate bleu azur et un pantalon jaune canari. C'est limite on peux régler les couleurs de la télé rien qu’en le regardant.
« Frank, quand je dis « de la discrétion », c’est pas pour que tu te fasses attaquer par une bande de Kobolds au premier quart d’heure…
- Mais… Comment vous savez que ça n’a duré qu’un quart d’heure ?
- Les murs ont des oreilles… Bon, tu as dit à Rose qu’il y avait un « truc qui clochait ». De quoi s’agit-il ?
- Pourquoi est-ce que des Kobolds creusent sous Clamart ? Ils auraient pas pu se trouver un bon vieil entrepôt, comme tous les trafiquants d’art ? Et pourquoi ont-ils fait appel au plus grand cambrioleur de l'Atlantide pour faire tout le boulot ?»
Walter semble réfléchir, au vu de son crâne anormalement transpirant. Il se tourne vers la fenêtre, et ne fait plus du tout attention à moi. Il doit être dans une intense réflexion, marmonnant dans sa barbe imaginaire et faisant les cent pas. C’est bien la première fois que je le vois adopter cette attitude. La porte est encore ouverte, et je me dis que vu que le directeur ne s’intéresse plus à moi, je peux m’éclipser sans tarder.
17, rue de Mouzaïa. Une maison de brique rouge, trois étages. Et là, c’est chez moi. J’ouvre le portail en fer forgé, traverse la petite cour, et entre par la porte en chêne sur le côté.
Je monte directement dans ma chambre, sous le toit. Mes parents travaillent, comme d’habitude à cette heure-ci. Je me plante devant mon lit, au centre de la pièce, et mon corps est soudain agité de soubresauts. Tous les événements que j’ai traversés m’ont épuisé, si bien que je ne peux plus conserver mon apparence humaine plus longtemps. Je m’effondre sur mon matelas, avant de sombrer dans un sommeil sans rêves.
Un bruit sourd au rez-de-chaussée me tire du lit vers les deux heures du matin. Étant encore dans le gaz, je n’arrive pas à adopter une forme convenable du fait de mon impossibilité à me concentrer. Bref, je passe juste un slip avant de descendre prudemment les escaliers dans un bruit de ventouse. Pour la discrétion, on oublie, avec ma dégaine de Sammy dans Scooby-Doo et le bruit de charentaises humides que je laisse derrière moi.
Un peu moins dans le brouillard, et quittant définitivement les bras de Morphée pour cette nuit, je transforme ma queue en épée dans ma main, tandis que je prend une apparence plus ou moins humanoïde et mieux adaptée au combat. J’ouvre la porte en essayant de faire le moins de bruit possible. Mais je peux oublier l’entrée de ninja, car la porte grince comme celle d’une maison hantée.
En face de moi se tenait… L’autre. Il s’agissait d’Awayën Stirneld, celui dont j’avais usurpé l’identité environ huit heures auparavant, et qui semblait plutôt intéressé par une statuette en cuivre que par le type au look bizarre, moi pour ceux qui n’auraient pas compris, qui approchait de lui par derrière, un katana à la main.
Je lui tapote l’épaule, pour lui faire remarquer ma présence. Il se retourne comme prévu, avant que je ne lui assène un coup du pommeau de mon sabre… qui ne l’atteint même pas.
Il avait usé de la Likandh, la magie primordiale atlante, pour se créer un double avec l’incantation « Les hirondelles volent toujours en nuées », qui ne veut strictement rien dire, mais particulièrement efficace. Le corps brumeux du cambrioleur se dissipe, me laissant remarquer que la statuette de ma mère, seul souvenir qu’elle avait gardé d’Atlantis avant de partir en France, avait été dérobée. Une journée plus pourrie que celle de la veille s’annonce.
Avec un petit clin d’œil en début de chapitre. Saurez-vous le trouver ? _________________
Inscrit le: 27 Mar 2012 Messages: 1490 Localisation: Thugland
J'ai pas réussi à trouver mieux comme expression que "Ça gère", au début. Faut pas m'en vouloir, je critique très mal et j'ose espérer que cela s'arrangera avec le temps.
Tout va un peu vite et, même si tu fais des efforts de description, même si tu ajoutes quelques touches d'humour etc., tout s'enchaîne avec beaucoup de vitesse. Regarde par toi-même. Les paragraphes font, en moyenne 2 phrases.
Après le scénario se poursuit; assez intéressant, mais moins pour les néophytes comme moi... tu as fait cependant un effort pour ce chapitre, il faut le reconnaître, et c'est très sympa pour un néophyte comme moi.
Que dire...
J'ai l'impression que tu ne parles pas beaucoup de ton personnage, ce qui ne nous permet de plus nous attacher à lui. Je ne sais trop quoi te dire pour corriger un peu le tir, ta fiction ayant bien commencé désormais.
J'ai pris plaisir à lire ce chapitre en tous cas et j'attends la suite. Pressé qu'on rentre dans le feu de l'action !!!
« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
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Céline, Voyage au bout de la nuitr
Inscrit le: 01 Mar 2012 Messages: 322 Localisation: derrière les porte de la plus grande bibliothèque du monde, plongé dans les livres
Il faut absolument que je lise A comme Association , je ne l'ai pas lu T.T.
Sinon pour ton texte on voit clairement que tu es habitué à écrire, et je ne sais pas si tu as fait exprès mais il y a des tournures qui m'ont fait penser à Bottero ^^.
Je n'ai pas lu le Chap 2, mais le 1 est génial, très haletant, intrigant, intéressant, tu sais parfaitement "choper" le lecteur à la gorge et le trainer dans ton histoire, c'est rare de voir des fic sur internet aussi bonnes, franchement, si un Admin passe par là, je demande qu'on honore cette fiction et qu'on la mette en avant.
Je ne tarirai pas 'éloge sur ta manière d'écrire et de narrer qui t'est particulière et bien spécifique, mais qui forme un tout avec le texte.
Je dois te dire que je suis complètement Fan de tout ce qui est Steampunk mais surtout Cyberpunk, et je dois dire que ton récit me plonge dans une merveilleux univers steampunk au possible que j'adore.
J'ai beaucoup apprécier le fait que le métamorphe de héros ne soit pas un empoté avec ses "pouvoirs", il sait parfaitement s'en servir pour se tirer d'affaire et sait même les cantonner à une partie bien précise de son corps, c'est impressionnant!
Seul bémol, passe peut-être un peu plus de temps sur les descriptions, l'histoire va très vite! Mais elle est bien tournée et aérée comme il faut, je pense qu'il ne faut pas que tu fasse de trop gros paragraphes, sinon le lecteur va étouffer. ou alors ralentit un peu la cadence de narration...
A toi de voir, je te fais confiance et je suis cette fic avec plaisir et attention!
Au plaisir, je reposte ou édite quand j'ai lu le Chap 2!
Inscrit le: 27 Mar 2012 Messages: 1490 Localisation: Thugland
Dînloss a écrit:
Seul bémol, passe peut-être un peu plus de temps sur les descriptions, l'histoire va très vite! Mais elle est bien tournée et aérée comme il faut, je pense qu'il ne faut pas que tu fasse de trop gros paragraphes, sinon le lecteur va étouffer. ou alors ralentit un peu la cadence de narration...
A toi de voir, je te fais confiance et je suis cette fic avec plaisir et attention!
Gros +1 !
Et encore, je ne pense pas que des passages un poil plus descriptifs "étouffent" le lecteur. _________________
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Céline, Voyage au bout de la nuitr
Posté le: Jeu 06 Juin 2013 11:43 Sujet du message:
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Et voilà, avec pas mal de retard dû aux études et au manque d'inspiration, je vous sert enfin le troisième chapitre (de transition je tiens à préciser) de mon tome 9 fan-made.
Alors, je vais répondre aux commentaires, tout de même, le temps de vous faire marronner (sadique ? moi ?).
@Dînloss : Ravi que le premier chapitre te plaise. Pour te répondre, oui, j'écris depuis pas mal de temps (genre 8 ans ? je compte même plus^^). Pour ce qui est du rythme des premiers chapitres, oui, c'est normal que le rythme soit aussi rapide, je ne fais que reprendre les codes de la série. Et merci de ta comparaison avec Bottero, sérieusement ça me va droit au coeur, même si je ne vois pas où tu trouves les tournures "Botteriennes". Pour l'univers, c'est exactement le même que celui de la série originale. Tu n'as qu'à remercier Erik L'Homme et Pierre Bottero (ne serait-ce qu'en esprit).
Pour ce qui est de la Métamorphie de Frank, c'est normal qu'il maîtrise, vu que c'est de naissance. Ce n'est pas encore parfait (on pourra le voir par la suite), mais c'est tout de même déjà pas mal pour un mec de 17 ans.
Pour ce qui est des descriptions, j'y ai passé plus de temps sur ce chapitre, et c'est promis, j'y passerais plus de temps par la suite.
@Café Noir : La moyenne de deux phrases par paragraphe, pas ma faute : je l'ai dit plus haut, je ne fais que reprendre les codes de la série. Dans le tome 2, il y a bien deux chapitres qui chacun ne sont que "Aïe !"
Je ne suis pas à blâmer, je ne fais que reprendre le style des auteurs à ma propre sauce...
Post-it : Désormais, je publierais mes chapitres sur Calaméo pour des besoins techniques, et peut-être même que je vais l'envoyer sur le site officiel d'A comme Association une fois terminée. Affaire à suivre, donc. _________________
Posté le: Ven 14 Juin 2013 10:54 Sujet du message:
Inscrit le: 01 Mar 2012 Messages: 322 Localisation: derrière les porte de la plus grande bibliothèque du monde, plongé dans les livres
feu dans le pyjama a écrit:
Désormais, je publierais mes chapitres sur Calaméo pour des besoins techniques
Ça c'est très nul... je vois pas où est le problème technique avec le forum, tu copie colle ton word ou tout autre système de traitement de texte et basta...
Bref, je suis quelqu'un qui n'aime pas lire un bouquin sur l'ordinateur, donc j'imprime toutes les fic que je lis sur internet... résultat je ne peux pas imprimer la tienne à partir du chap 3. C'est vraiment embêtant, j'aimerais bien lire la suite... sauf que j'aime pouvoir la lire quand je veux, le soir entre autre, quand je n'ai plus internet.
Donc soit tu fais une copie colle de ton texte de Calaméo, soit je ne lis plus cette fic... et j'en trouverais d'autres que je lirais à la place. Si tu veux rester sur Calaméo, aucun problème, mais met aussi le texte en normal ici stp ^^. J'aimerais beaucoup lire la suite de ta fic, elle est très bien tournée et elle me fait envie, ne va tout gâcher avec un hébergeur en ligne un peu plus beau que le forum pour lire... elle n'en vaut pas la peine, la qualité d eta fic doit être à l'interrieur des lignes, pas autour.
Posté le: Ven 14 Juin 2013 10:59 Sujet du message:
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Je te comprends parfaitement, je sais, je suis un gros naze. Le seul problème, c'est que j'ai créé une police d'écriture juste pour l'occase, et que je ne sais pas comment faire pour l'héberger sur un site pour pouvoir l'utiliser sur CL.fr par la suite... Par contre, normalement, tu peux imprimer des textes directement depuis Calaméo (du moins, les PDF en tout cas...). Et si ce n'était pas le cas avant, je viens juste d'y remédier. Bref, tu peux désormais télécharger et imprimer le chapitre 3 sur ton ordi^^ _________________
Posté le: Ven 14 Juin 2013 16:19 Sujet du message:
Inscrit le: 01 Mar 2012 Messages: 322 Localisation: derrière les porte de la plus grande bibliothèque du monde, plongé dans les livres
Okay merci je viens de voir ça ^^. Je comprend ton choix, j'ai du m'inscrire à calameo pour télécharger le fichier, mais au moins c'est fait et je pourrais donc voir les autres... merci encore d'y avoir remédié.
fireinpyjama a écrit:
je sais, je suis un gros naze
Eh c'est pas vrai, tu gère un superbe site de RPG (je m'y connais dans le domaine) et tu fais de bonnes fic. Alors t'es pas si nul que ça ^^.
Bon je vais lire tout ça et je commenterais ensuite.
EDIT: commentaire donc!
Chapitre 2 et 3.
Je dois dire que j'ai été époustouflé par ton niveau d'écriture... c'est effarent!
Fautes de frappe:
FIP a écrit:
et c'est pas non plus pour me plaire
--> ce n'est pas pour... Le "non plus est peut-être de trop... je ne sais pas trop.
FIP a écrit:
un temps incertain
--> ça ne se dit pas... on dit "un certain temps", ou "depuis longtemps", pas un temps incertain, c'est maladroit.
FIP a écrit:
Sans doute l’endroit le plus dense, gériatriquement parlant, de toute la capitale
--> Ajout des virgule pour aérer le texte, mais c'est un détail de confort... ^^.
Les descriptions donc!
Eh bien tu vas être content je pense, je n'ai pas de mauvaise nouvelle à te lancer à la figure à ce niveau! La qualité de l'enchainement des description, surtout dans le chapitre 2 ^^ m'a bouleversé, je les relirais encore avant le chapitre 4 je pense et j'ajouterais peut-être des conseils-détails si j'en voit le besoin... mais pour l'instant, chapeau!
Tu gères admirablement bien les mots de liaison, les accrochages du lecteur entre deux descriptions et l'arrêt de celles-ci pour passer à l'action. Tu mêles même action et description, vraiment remarquable, mais en fait, c'est vrai que je retrouve ici beaucoup de la patte de Bottero, je m'explique:
C'est lui qui m'a appris à gérer cet ensemble entre action et description dans un récit. J'adore littéralement la manière dont il gère les descriptions et les actions, ainsi que le suspens. Je m'en suis beaucoup inspiré pour mes récits et il m'a permit de faire passer des sentiments et sensations merveilleux par mes descriptions.
Je retrouve en fait exactement les même systèmes qu'il utilise et dont tu t'es surement inspiré et même imprégné pour on récit, je trouve que de ce côté tu rends vraiment hommage à l'auteur, tu as très bien appris et retranscrit la méthode de cet auteur, mais ensuite tu as fait quelque chose de bine plus remarquable et intéressant:
FIP a écrit:
je ne fais que reprendre le style des auteurs à ma propre sauce...
Ce sont les quatre derniers mots qui m'intéressent. C'est exactement ça: tu apprends de l'auteur, tu refais pareil que lui, puis enfin, tu adaptes la méthode de l'auteur pour arriver à tes fins. ==> Tu t'appropries le travail et l'expérience que peux te donner un auteur, c'est la partie la plus importante.
Encore Bravo!
je vais aller manger pour ma part ^^,
au plaisir de te relire, c'est vraiment une très bonne fiction, j'ai hâte!
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