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[Fanfic] Code Lyoko : Saison 5 - nouvelle version [Terminé]

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 Auteur Message
philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Ven 23 Mai 2008 16:56   Sujet du message: Répondre en citant  
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Inscrit le: 10 Avr 2008
Messages: 118
Bonjour à tous. Face à la perspective des examens qui approchent, je trouve bon de vous prévenir que, comme je vais avoir moins le temps pour écrire, les futurs épisodes pourront sortir avec beaucoup d'intervalle. De plus, ça tombe mal car, avec ce que je constate, la concurrence commence à se faire rude, même ici ( Wink à alex, dont ses idées m'ont quand même bien plu.)
En tout cas, voici mon deuxième épisode de ma saison 5, le premier de toute une petite série (2 ou 3) où vous allez voir (ou lire) que des nouveautés, surtout dans les paramètres de Lyoko.
Allez, bonne lecture...

#97 – Retour aux sources

1)

La scène se passe dans le territoire du désert de Lyoko, le lendemain de la réactivation du Super-Calculateur. Le territoire n’a pratiquement pas changé depuis la dernière fois qu’on l’a vu, mis à part qu’il est silencieux, trop silencieux… pour le moment en tout cas.
Soudain, on entend un bruit assourdissant de plusieurs moteurs qui rugissent en même temps. Puis… un véhicule violet passe au ras de la caméra, suivi de près par deux autres véhicules qui ressemblent à des motos, sauf à une roue. Un dernier véhicule fait son apparition, un véhicule argenté assez futuriste, ou du moins qui ne semble pas être inspiré d’un modèle terrestre.
Les engins se déplacent à vive allure sur la terre virtuelle, mais on distingue nettement leurs propriétaires : sur la planche violette, qui est en fait l’overboard, Odd s’amuse à se déplacer en pirouette et autres figures acrobatiques comme pour montrer sa joie d’être à nouveau sur Lyoko. Près de lui, sur son overbike vert-sapin, Ulrich le regarde, le sourire aux lèvres, heureux de voir son ami si allègre.


Ulrich Je vois que ton enthousiasme si nostalgique te perdra toujours, Odd !

Odd Ça, j’te le fais pas dire ! C’est vrai… c’est si bon de retrouver ce bon vieux Lyoko, mon si beau look, mon si magnifique overboard !

Ulrich Eh ben, dis donc ! Avec tout ça, c’est vraiment à se demander qu’est-ce que tu serais devenu sans Lyoko, ou…ce que Lyoko serait devenu sans toi !

Odd Hé, hé, je sais, je suis tellement…
Mais, en voyant le regard un peu agacé d’Ulrich…
Hum, hum !… Oui, bon ! En tout cas, ça fait plaisir de voir un peu de nouveauté…
Puis, en se tournant vers William qui roule près de lui, également…
N’est-ce pas William ?

William C’est clair. Ça fait vraiment plaisir d’avoir à nouveau un look moins ténébreux…

En effet, il a récupéré son ancien costume de lyoko-guerrier, qu’il avait lors de sa première mission sur Lyoko et bien avant qu’il ne tombe entre les mains de XANA. À savoir, son costume futuriste avec un haut argenté, un pantalon turquoise foncé avec une ceinture rouge, et des bottes et des bords noirs. Quant à ses autres camarades, ils ont toujours le look virtuel qu’ils portaient lors de la saison 4.

William Et puis… ça fait vraiment du bien de se sentir vraiment intégrer dans la bande…

Il dit ça car son véhicule est une sorte d’overbike, mais argenté, plus long et hérissé de piques un peu partout sur la carrosserie comme sur les motos d’une bande un peu satanique.

William, en levant la tête en l’air Au fait, merci pour cette bécane, Jérémie. Elle est vraiment trop classe !

Dans la salle du super-ordinateur, installé bien confortablement devant l’écran comme au bon vieux temps, Jérémie sourit à la réplique de William.

Jérémie, au PC Oh, c’est la moindre des choses. Si nous allons affronter des ennemis plus redoutables que XANA, autant se préparer tout de suite au combat. En plus, j’en ai profité pour améliorer vos bécanes et vos armes, les amis.

Ulrich, en ironisant Eh bien… tu t’attends à une véritable guerre mondiale virtuelle, ou quoi !?

Jérémie, sur un ton très sérieux Oh, tu sais… Avec ce que l’on a vécu avec ces hommes en noirs, vaut mieux prévenir que guérir !

William De toute façon, qu’est-ce qui pourrait être plus redoutable que XANA ?

Jérémie J’en sais rien… mais, surtout, soyez prudent, on ne sait jamais, et continuez à vérifier les alentours.

Derrière les trois guerriers virtuels, les filles les suivent de près, Yumi avec son overwing et Aelita avec sa paire d’ailes d’ange roses. Yumi tourne la tête dans tous les sens, et Aelita file en éclaireuse devant les garçons.

Aelita T’inquiète pas, Jérémie. On dirait que c’est le calme plat ici. Aucun monstre, aucune tour activée, aucun piège…

Yumi D’ailleurs, ça me semble un peu trop calme, vous trouvez pas ?

Odd, en continuant ses acrobaties Oh, arrête de dramatiser pour rien ! Tu vois bien que nous sommes les seuls êtres vivants et qu’aucun monstre n’ose se pointer !

Ulrich, en tournant aussi la tête dans tous les sens D’ailleurs, c’est drôle de voir Lyoko aussi calme, non ?

Odd Bah, que ce soit XANA ou un autre de ses copains, ils ont dû très bien comprendre que ce n’est pas la peine de se frotter à nous, et surtout à moi…

Il rajoute quelques exclamations et quelques acrobaties à sa remarque arrogante. Les autres le regardent avec un peu de dégoût.

Odd Faites-moi confiance ; personne ne viendra nous embêter, vous m’entendez ? Personne…

Soudain, un laser argenté venant de nulle part abat l’overboard d’Odd et ce dernier s’effondre sur le sol du désert, dû à la disparition de son véhicule. Voyant leur ami sur le plancher des vaches, les quatre autres s’arrêtent en pleine course et se posent à côté de lui, en laissant échapper quelques ricanements un peu taquins.

Ulrich, en le narguant Ben, alors, Odd ! Les monstres de XANA te manquent tellement que tu commences à t’attaquer tout seul, ou quoi !?

William et les deux filles gloussent. Odd rougit de honte, un peu vexé.

Odd, Ha ! ha ! très drôle ! Y en a un d’entre vous qui voulait me faire taire, ou quoi ?

William, en essayant d’ arrêter de glousser J’te jure, Odd, on n’a rien fait ! Ulrich a raison : tu t’es peut-être attaqué tout seul !

Aelita, sur un ton ironique mais intelligent Il y a peut-être une flèche que t’as tiré accidentellement, bien que ce serait la première fois.

Odd, en regardant d’un mauvais œil ses amis Ouais, ouais, c’est ça ! Ne vous moquez pas de moi, il ne s’est pas effacé tout seul, mon overboard ! Alors, c’est qui, qui m’a tiré dessus ? Hein, qui !?

Yumi Mais, Odd…

Tout à coup, un autre laser argenté frappe Odd en pleine poitrine et le renvoie sur Terre. Les autres en sont abasourdis, même Jérémie qui n’a vu que l’effacement de la carte de vie d’Odd sur ses écrans.

Jérémie, abêti Hein, mais qu’est-ce que…

Ulrich, tout autant hébété Odd ! Mais, qu’est-ce que…

William Comment…

Yumi Pourquoi…

Aelita Y a t-il…

Mais, ils n’ont pas le temps de se poser d’autres questions car, en face d’eux, un monstre sort de sa cachette et se présente devant eux. C’est un genre de fennec, de couleur beige un peu métallique, avec de petits yeux noirs et un air très féroce.
Les quatre amis sont surpris de sa présence. En les contemplant, le petit fennec commence à grogner et à couver quelque chose.


Yumi, surprise Hein !? Mais, qu’est-ce que c’est que ça ?

Ulrich, en dégainant ses sabres J’en sais rien, mais il n’a pas l’air gentil.

Aelita, à Ulrich Tu crois que c’est ça qui a tiré sur Odd ?

William, également à Ulrich Tu crois que c’est un nouveau monstre de XANA ?

Ulrich, en regardant les deux curieux d’un air un peu agacé Je vous l’ai dit ; je n’en sais rien ! Sortez vos armes et donnons-lui une petit leçon !

Jérémie, voix off Attention, Ulrich ! À ce que je vois, il a beaucoup de points de vie et possède, sans doute, des lasers très puissants.

Ulrich, en commençant à s’avancer vers le monstre T’inquiète, Jérémie ! Ça va aller assez vite !

Derrière lui, William et Yumi prennent également leurs armes, prêts à attaquer (N.B : Yumi a des éventails et William a un grande épée)

Yumi Soyons prudents, quand même.

William, en se tournant vers Aelita Aelita, reste derrière nous, au cas où.

Aelita, avec un sourire aux lèvres C’est gentil de vouloir me défendre, William, mais je peux me débrouiller quand même toute seule !

Se rendant compte que ses ennemis d’en face sont maintenant prêts à attaquer, le petit monstre se met soudain à foncer à toutes pattes vers eux. Ulrich, lui aussi, se précipite vers le petit fennec, les sabres levés et prêts à porter un coup fatal. Malheureusement, le fennec se montre plus malin ; grâce à sa petitesse et à son incroyable agilité, il parvient à passer sous les jambes d’Ulrich et à l’achever d’un coup de laser argenté.

William, abasourdi Whaou ! Trop forte, la bestiole !

Et, il ne pense pas si bien dire. Le petit renard du désert reprend de la vitesse et porte un coup fatal à William et Yumi, sans que ces derniers ne puissent faire quoi que ce soit.
Puis, il se tourne enfin vers Aelita. Cette dernière, se sentant menacée, lui lance un champ de force avant de filer à tire d’aile. Mais, le fennec esquive avec brillance le champ de force et lui envoie, en retour, un de ses lasers qui abat Aelita en plein vol.
De retour dans les scanners, la chère princesse virtuelle s’effondre par terre en portant sa main sur son dos, qui semble lui faire affreusement mal


William, ayant aussi une main sur son dos Oh, punaise ! Quelle saleté, cette bestiole !

Aelita, en le regardant Ça, j’te le fais pas dire !

2)

De retour au labo, où la bande est au grand complet. Aelita, Odd, Ulrich, William et Yumi sont installés autour de Jérémie qui, sur son fauteuil, a la tête perdue dans ses pensées.

Jérémie, dont le ton reflète son état pensif Donc, si je comprends bien, vous avez été attaqués par un monstre que nous n’avons encore jamais affronté, n’est-ce pas ?

Aelita, en acquiesçant C’est ça. Personnellement, j’ai jamais vu ce genre de monstre sur Lyoko, même quand XANA était au pouvoir. D’ailleurs… je pense pas que c’était un monstre de XANA : son laser aurait été rouge et on aurait pu voir l’œil de XANA briller dans ses yeux.

Yumi C’est clair. Parce que, si j’ai bien vu, ses lasers étaient… argentés et ses yeux étaient noirs, il n’y avait aucun signe de la présence de XANA

Ulrich, comme s’il avait compris quelque chose À moins que… que XANA aurait ressuscité pendant que nous étions en vacances et qu’il aurait rapidement évolué.

Jérémie, en le regardant, hébété Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Ulrich, avec un geste comme si ça semblait évident Ben… il aurait gagné à nouveau beaucoup de puissance et ça lui aurait permis de créer de nouveaux monstres… comme ce petit renard. Peut-être que ces futures attaques seront plus évoluées, donc plus dangereuses, et qu’au final, il est devenu une autre… personne – si on peut le qualifier de personne !

Jérémie, en réfléchissant Hum… ouais, c’est pas bête, cette idée !

William, sur un ton vif et gâchant la satisfaction d’Ulrich Objection, votre honneur !
Puis, en se tournant vers Ulrich…
Eh, dis-moi, beau brun ! Il est vrai que je ne suis pas quelqu’un de très intelligent…

Ulrich, à part et en marmonnant Ça, j’te le fais pas dire !

William, comme s’il ne l’avait pas entendu … mais, comment expliquerais-tu le retour de XANA, alors que je rappelle que le Super-Calculateur était resté fermé pendant tout ce temps et que, à part nous, personne ne connaît l’existence de Lyoko et, par conséquent, tous les secrets que nous connaissons si bien ? Hein, dis !?

Ulrich se tourne vers lui et le fixe, d’un regard assassin.

Ulrich Ben, j’en sais rien, moi… Peut-être que…

William, sur un ton moqueur Ah, tu vois !? Tu fais part d’idées complètement idiotes et sans aucun sens, et tu n’as même pas d’explications à ce sujet !

Ulrich, en haussant la voix Oh, ça va, toi ! Eh, le beau ténébreux, moi au moins, j’essaye d’avoir de l’intelligence… pas comme certains !

William, en haussant également la voix Ah ouais !? Eh ben, si t’étais aussi intelligent que tu le prétends être, ne crois-tu pas qu’on serait déjà plus avancé, autant nous que toi-même… par exemple, avec Yumi !?

Yumi, vexée Hé !

Ulrich est sur le point de bondir sur William, mais Jérémie intervient, net.

Jérémie, sur un ton sévère Bon, ça suffit, vous deux ! Je vous rappelle qu’on a des trucs plus graves à régler. Alors, réglez vos histoires de cœurs, un autre jour, OK ?

Ulrich et William arrêtent leur dispute et boudent, chacun, dans leur coin.

Odd, après réflexion Ou alors… peut-être que XANA aurait ressuscité grâce aux hommes en noirs, non ? Qu’est-ce que tu en dis, Jérémie ?

Jérémie Je ne pense pas que ces hommes en noirs ont un rapport avec une résurrection possible de XANA mais… peut-être qu’ils ont un rapport avec ce monstre ?

Odd, avec fierté Ah, pour une fois que je fais vraiment preuve d’intelligence !

Aelita, intriguée Comment ça ? Explique-toi, Jérémie.

Jérémie Souvenez-vous : Franz Hopper a participé à ce fameux projet Carthage. Nous savons juste que ce projet était militaire et qu’il était destiné à détruire les communications ennemies…

Yumi, sans comprendre Et alors ?

Jérémie, surpris Et alors !? Mais, voyons, ne voyez-vous pas où je veux en venir ?

Les autres, même Aelita, hochent la tête, baignés par une incompréhension totale.

Jérémie On sait que Franz Hopper a crée Lyoko, juste après avoir échappé à ce projet. Mais, à moins d’être un pur génie (ce que je n’en doute pas), il a dû sûrement avoir quelques sources d’inspirations pour créer Lyoko et XANA. Pas grand-chose… juste quelques inspirations pour les bases de ses programmes ; après son génie et son talent ont fait le reste.

Aelita, comme si elle venait de comprendre Aaah… donc, tu penserais que ce fameux projet Carthage est, en fait… un monde virtuel commandé par un programme multi-agent, comme Lyoko ?

Jérémie On peut envisager ça, puisque Franz Hopper a justement crée Lyoko et XANA pour contrer ce projet.

Yumi Alors… ça signifie qu’en réalité, ce monstre n’est pas de XANA, mais… de ce monde, ce… Carthage.

Jérémie Bien sûr. Remarque : ça expliquerait beaucoup de choses ; le monstre en lui-même et… les cauchemars d’Aelita sur sa mère.

William, en se tournant vers Jérémie Donc, si je comprends bien, on a un nouvel ennemi à battre.

Ulrich, en faisant de même Un nouveau XANA, en plus puissant…

Odd Et commandé par les hommes en noirs.

Jérémie, en levant la main Oh, oh, attendez ! Ce ne sont, pour l’instant, que des hypothèses et, comme toute hypothèse, il faut aller vérifier à partir de sources sûres. Mine de rien, j’ai peut-être tort, et c’est vous qui avez raison.

Aelita Et, où comptes-tu trouver ses sources ? Dans le cinquième territoire ?

Jérémie Non, mais peut-être… dans des écrits de Franz Hopper, ou dans des archives nationales, classées secrets défenses.

Odd, surpris Hein, mais t’es encore malade, chez toi ? Si on va aller fouiller dans ces archives, on va se faire flinguer, j’te dis pas ! Et, cette fois-ci, je parle de façon intelligente !

Jérémie, en le rassurant T’inquiète pas, Odd. C’est juste une question d’organisation, c’est tout. Mais, on verra ça, un autre jour. Pour l’instant, retournons au collège.

Jérémie se lève et les six amis vont dans le monte-charge, Ulrich et William prenant toujours soin de s’éviter. Une fois sorti de l’usine, ceux-ci, en compagnie d’Odd et de Yumi, s’empressent de descendre par les égouts, alors que Jérémie et Aelita marchent un peu en retrait.

Aelita, à Jérémie Tu crois donc que Lyoko est à nouveau menacé, que nous sommes à nouveau menacés ?

Jérémie Peut-être bien. Mais, avant de tirer des conclusions, mieux vaut mener l’enquête. Et, pour dormir sur nos deux oreilles et être prévenus au cas où, je vais réactiver le Super-Scan sur mon PC. Comme ça, si ce nouvel ennemi attaque, on le sera et on pourra intervenir… comme à la belle époque !

Aelita, avec une mine un peu abattue Trop de mystères nous poussent à vouloir déchirer les brumes et les ténèbres avec l’hostile compagnie de la mère du danger. Tu me comprends, Jérémie ? J’ai trop envie de savoir toutes ces choses : ces hommes, ce monstre… ma mère.

Jérémie, en la prenant dans son bras T’inquiète pas, Aelita. Ensemble, nous résoudrons tous ces mystères, et nous retrouverons ta mère… j’te le promets.

Bien réconfortée entre le bras et l’épaule de son ami, Aelita se sent, en effet, plus rassurée.

3)

On est de retour au collège Kadic, et il fait nuit. La caméra, après avoir fait un état des lieux, fait un zoom sur le bâtiment de l’internat.
On se retrouve dans le couloir, où on voit tous les garçons internes au garde-à-vous devant la porte de leur chambre. Devant eux, le fameux surveillant et prof de sport, Jim, marche d’un pas militaire, les yeux fermés, la tête haute, comme un général passant devant son régiment
.

Jim, d’une voix claironnante Et, je vous rappelle, autant aux nouveaux qu’aux anciens, que le couvre-feu sera opérationnel à partir de 21 h précises et, qu’à partir de cette heure, nulle sortie ne sera autorisée, sous peine de sanctions. Je rappelle aussi que l’accès au couloir des chambres pour les filles ou à la porte de sortie est interdit – les romantiques feraient mieux de s’en souvenir ! Souvenez-vous bien qu’une équipe gagnante est une équipe emmenée par l’ordre, la discipline et…

Odd, sur un ton taquin Dites, monsieur, vous ne voudriez pas changer de discours de début d’année, des fois !? Parce que là, il y a de quoi décourager les nouveaux de vivre leur vraie d’adolescent… et il y a de quoi nous lasser !

Jim, en se postant devant Odd, furieux Della Robbia, dès que j’aurai besoin de vos conseils, je vous ferai signe ! Mais, pour l’instant, tenez-vous tranquille ou ce sera quatre heures de colle !

Alors qu’il reprend sa marche militaire, Odd, vexé, se tourne vers Ulrich.

Odd, en lui murmurant Comme j’y crois pas ! Et moi, qui le croyait changé, moins parano, moins…

Ulrich Bah, pardonne-le ! C’est le début de l’année, il faut bien qu’il soit un peu sévère avec nous. Mais, t’en fais pas ; d’ici quelques semaines, ça ira beaucoup mieux, et il sera de nouveau plus sympa.

Odd J’espère bien.

Quelques instants plus tard, on retrouve Jérémie dans sa chambre, à pianoter sur son ordinateur. Sur son écran, on peut voir une page Internet concernant le ministère de la Défense. Alors qu’il cherche dans la page, Jérémie s’arrête sur un petit détail et c’est comme si un éclair de génie venait de lui traverser l’esprit.

Jérémie, à part Hum… ça serait ça, alors ? Ah ouais… encore faudrait-il vérifier, pour en être sûr. Voyons…

Il retourne un peu en arrière et, après quelques recherches, il parvient au plan d’un lieu mystérieux, mais ayant un lien avec le Ministère. Il survole la zone et un timide sourire se dessine sur son visage.

Jérémie, à part OK. Ce week-end, on passe à l’action.

4)

La scène se passe quelques jours plus tard. On retrouve Aelita et Jérémie en plein cours d’histoire. Les deux tourtereaux sont assis l’un à côté de l’autre et, pendant que la prof d’histoire fait son discours sur le commerce en Méditerranée au 11ème siècle, Jérémie se penche doucement vers Aelita.

Jérémie, en lui murmurant Eh, Aelita ! Comme on n’a pas cours cet après-midi, j’ai pensé qu’on pourrait peut-être aller à l’Ermitage pour recueillir quelques informations.

Aelita, en se penchant un peu vers lui Euh… ouais, d’accord. Et… tu veux que les autres viennent avec nous ?

Jérémie, un peu gêné Ben… j’ai pensé qu’on pourrait aller juste tous les deux, tu vois ? Passer un peu de temps ensemble, pendant qu’il en est encore temps…

Il rougit un peu, et Aelita également.

Jérémie Si ça te dérange pas, bien sûr.

Aelita, en hochant la tête Non, pas du tout. Si c’est pour la bonne cause, je ferai un effort pour retourner là-bas.

Jérémie, en se rapprochant d’elle Aelita… t’es vraiment la meilleure, tu sais ?

Aelita sourit et les deux amis se rapprochent de plus en plus, prêts à s’embrasser…
Malheureusement, un bruit de gorge interrompt leur geste.


Le prof d’histoire, en les fixant sévèrement Euh, Belpois et Stones… Je ne vous dérange pas trop, j’espère. Ici, c’est le cerveau qu’on muscle ; pour la bouche ou le cœur, c’est dehors, entendu !?

Les autres élèves ricanent. Jérémie et Aelita en rougissent de honte.

5)

L’Ermitage n’a pas changé depuis la dernière fois qu’on l’a vu, mis à part que cette maison était toujours plus désolée qu’auparavant.
On retrouve Jérémie et Aelita dans le salon, fouillant avec attention tous les meubles poussiéreux et rongés par les mites. Malheureusement, ils ne trouvent que d’anciennes encyclopédies, d’anciens manuels scolaires, d’anciennes revues ayant pour thème la physique, la chimie et la biologie et d’autres sciences inconnues et plus avancées, et d’anciens albums photos sur le passé si énigmatique, mais si dramatique, d’Aelita. Seule cette dernière s’occupe de la fouille des meubles et des bibliothèques ; Jérémie, quand à lui, est en train de fouiller le reste du salon : sous le canapé, sous la petite table du salon, près de la télévision à l’écran défoncé…


Aelita, désespérée Ça fait une demi-heure qu’on fouille cette maison et, tout ce que je trouve, ce sont toujours des souvenirs de plus en plus douloureux. On n’arrivera jamais, Jérémie.

Jérémie Ne dis pas ça, on y arrivera. Il suffit juste de savoir… quel est l’endroit le plus logique où ton père aurait caché ses possibles journaux intimes.

Aelita se remet donc à la fouille de la bibliothèque et, une fois qu’elle a terminé, elle rejoint Jérémie dans une autre pièce, qui abritait probablement le bureau de Franz Hopper.

Aelita Tu crois qu’il aurait caché ses écrits dans ma chambre… ou quelque chose dans ce goût-là ?

Jérémie, sans se tourner vers elle, préoccupé par la fouille du bureau C’est possible, mais je ne crois pas qu’il aurait fait ce choix en premier lieu, surtout pour ne pas te faire courir de risque si ces hommes en noirs étaient vraiment malins. Non, à mon avis, il est là, quelque part dans ce bureau.

Sous l’œil attentif d’Aelita, Jérémie continue de fouiller le bureau et… ô miracle : il trouve une sorte de trappe secrète, dont les contours sont gravés plus ou moins nettement dans un sous-main.

Jérémie, heureux Bingo !

Avec un stylo qu’il a trouvé aux pieds du bureau, il parvient à arracher la trappe secrète comme un cambrioleur avec son couteau suisse. Puis, avec Aelita, ils s’empressent de regarder à l’intérieur.
Dedans, il n’y a juste qu’un compartiment où se trouve… un petit livret. Il n’est pas très épais, et a une couverture grise comme s’il était couvert de poussière. Sur la première de couverture, il y a une petite étiquette où il y a écrit, d’une écriture un peu grossière… Franz Hopper.


Aelita, ébahie Ça, alors ! Un autre journal de mon père !

Jérémie, comme un peu déçu Ouais, une version un peu trop archaïque, surtout pour un génie comme lui !
Puis, en voyant le regard d’Aelita lui lançant un peu de reproches…
Mais, peu importe. L’essentiel, c’est ce que l’on trouvera à l’intérieur. On va le ramener au collège et… si ça te dérange pas, Aelita, je voudrais bien le garder dans ma chambre ; au moins, il serait en sécurité et je pourrais l’examiner en toute tranquillité.

Aelita D’accord… à condition que je le lise en première.

Jérémie, abasourdi Hein !? Mais, Aelita…

Aelita Jérémie, c’est la trace de mon passé que tu tiens dans tes mains. Et, j’estime que j’ai parfaitement le droit de l’avoir quand ça me plaît.

Jérémie, après réflexion Oh, et puis, c’est toi qui a raison ! C’est vrai, c’est ton passé, pas le mien. Tiens, prends-le…

Il le lui tend, et Aelita s’empresse de le prendre et de le protéger contre sa poitrine.

Jérémie Tu sais, je voulais bien faire et…

Aelita, avec le sourire C’est pas grave, Jérémie, je comprends. Tu pourras venir chez moi quand tu voudras, si tu veux l’examiner, et je crois qu’on avancera plus vite à deux.

Jérémie, en acquiesçant C’est vrai. Et, à mon avis, peut-être est-ce avec toi qu’il sera le plus en sécurité.

Le sourire aux lèvres et satisfaits de leur travail, les deux adolescents quittent, main dans la main, l’Ermitage.

6)

On est maintenant au début du week-end, à nouveau quelques jours après l’escapade à l’Ermitage. On retrouve la bande au grand complet dans la chambre de Jérémie. Dans les bras d’Aelita, il y a le journal de Franz Hopper, version papier.

Odd, à Jérémie Donc, si j’ai bien compris et si je suis bien intelligent, vous avez trouvé un nouveau journal de Franz Hopper, à l’Ermitage.

Jérémie, en hochant la tête C’est ça, Odd. Un journal dont on n’a jamais soupçonné l’existence, malgré nos nombreuses expéditions à l’Ermitage.

Ulrich, en ironisant Sauf que c’est un peu tard, non ?
Tout le monde se tourne vers lui…
Je veux dire par là qu’on a déjà vaincu XANA, donc à quoi peut bien nous servir ce journal, s’il ne parle que de Lyoko comme l’autre ?

William, désespéré de façon ironique Mamma mia ; intelligence zéro, chez ce type !

Ulrich, en se tournant vers le beau ténébreux, dangereusement menaçant Qu’est-ce que je dois entendre par là !?

William, en faisant de même Pourquoi Franz Hopper aurait fait une copie de la création de Lyoko, alors que les CD étaient très bien cachés d’après ce que vous m’avez raconté ?

Yumi William a raison, cette fois-ci…
Ulrich lui lance un regard noir, mais elle n’y fait pas attention…D’après moi, ce journal raconterait plutôt sa vie, avec Aelita, à l’Ermitage jusqu’au jour où les hommes en noirs sont venus chez eux.

Aelita, en acquiesçant Et, c’est vrai. Je l’ai déjà un peu lu, et c’est bien notre vie à l’Ermitage qui est racontée. Aucune allusion à ses travaux sur Lyoko, ou elles sont vraiment rares. Et… franchement, j’ai lu des choses que jamais je n’aurai soupçonné.

Odd, avec le sourire, signe qu’il va sortir une vanne Comme quoi, par exemple ? Des bêtises assez gênantes que t’as fait étant petite, comme bécoter un p’tit demi-portion dans un parc à jeux parce que tu le trouvais trop chou !?

Jérémie, gêné et rougissant un peu Odd, tu sais que t’es lourd, parfois ?

Aelita Non, même pas…
Elle baisse la voix, comme si elle ne voulait pas qu’on l’entende…
Mon père parle justement de ce projet Carthage, et il y a un nom qui revient plusieurs fois sans que je sache ce que cela veut dire.

Yumi, intriguée Quel nom ?

Aelita semble d’abord hésitante, comme si elle craignait qu’il y arrive quelque chose de mal si jamais elle prononçait ce nom, mais elle prend quand même une grande bouffée d’air frais et se lance…

Aelita ANAX

Odd, en prêtant davantage son oreille Hein, comment !? J’ai mal compris !

Aelita ANAX

Odd ANAX, c’est quoi ça !? T’es sûre que c’était pas plutôt AJAX, comme ce club de foot néerlandais !?

William, comme lassé Et, pourquoi pas comme cette marque qu’on voit dans les anciens dessins animés de Mickey, pendant que t’y es ?

Aelita, en hochant la tête Non, Odd. J’ai bien lu ANAX, et je sais pas ce que ça veut dire.

Jérémie, en pleine réflexion Hum… ANAX ? Euh… ANAX, pourquoi ANAX ? …

Ulrich Peut-être est-ce un code secret ?

Yumi Ou alors, le nom d’un projet auquel Franz Hopper a participé ?

Jérémie continue de réfléchir et, soudain, un éclair de génie lui traverse l’esprit… comme d’habitude.

Jérémie Ou alors… c’était l’ancien nom donné à XANA, un nom pour cacher son projet si jamais ce journal tombait entre les mains des hommes en noirs.

Ulrich, dans ses pensées Hum… ANAX, XANA. Ah ouais, c’est pas bête, ça !

Jérémie Ouais, mais c’est pas sûr. Tu sais dans quel contexte il parlait de ce nom, Aelita ?

Aelita, en hochant encore la tête pour montrer son désaccord Ça m’étonnerait que ce nom désigne en quoi que ce soit XANA ; je crois que c’était plutôt lié aux hommes en noirs, au projet Carthage…

Jérémie Encore faut-il aller vérifier ça.

Odd, à Jérémie avec un air sérieux Tu veux toujours aller à la Défense ?

Jérémie On n’a pas le choix, Odd. Je te rappelle que ces hommes ne viennent pas de la télé, ou que sais-je… Malgré que leur organisation est secrète, peut-être que le Ministère a quand même une ou deux infos sur eux et, pour ça, il faut aller non pas au Ministère proprement dit, mais au château de Vincennes, là où se trouvent les archives. Je veux juste en avoir le cœur net, c’est tout.

Yumi Et, comment comptes-tu entrer dans les entrailles de ce château ? Ne crois surtout pas qu’ils vont t’y laisser entrer, les mains dans les poches.

Jérémie, comme si ça paraissait évident Ben, évidemment… ! C’est pourquoi, l’autre soir, j’ai piraté le site de la Défense et j’ai pu avoir le plan des lieux. Je sais donc où il faut qu’on aille, c’est un bon point de gagné. Maintenant, le plan est… que j’y aille avec Yumi et William.

Yumi et William, abasourdis Hein !? Mais, pourquoi nous ?

Jérémie Avec Odd et Ulrich, ça ne marchera pas car ils paraîtront trop jeunes aux yeux de ceux qui surveillent ce château. Et puis, je préfère qu’Aelita reste ici, au cas où Lyoko serait menacé… par notre cher ami renard.

Odd Ah, le petit foxxie !?

Jérémie, en le regardant, hébété Le quoi ?

Odd Ben, le foxxie ! Quoi, vous n’avez jamais fait d’anglais, ou quoi !?

Jérémie, ne sachant plus quoi dire Euh… enfin, bref ! Yumi et William ont seize ans, ils passeront peut-être mieux et, quant à moi, je pourrais le faire croire que j’ai le même âge qu’eux en piratant ma carte d’identité, avec le procédé que j’ai utilisé pour Aelita. Et puis, comme j’ai les plans et que je sais ce que je veux…

Yumi Et, quelle sera ton excuse pour qu’on puisse nous permettre l’entrée ?

Jérémie T’inquiète pas, Yumi, j’ai tout organisé…

7)

Le lendemain matin, on retrouve nos amis à l’entrée du collège. Ils sont tous là, sauf Yumi. Jérémie et William ont des sacs à dos, ce que n’ont pas les trois autres.

Ulrich Alors, vous êtes vraiment sûrs de votre coup ? Vous savez, au moins, toute l’importance de ces lieux ?

Jérémie T’inquiète pas, Ulrich. Comme je te l’ai dit, je sais très bien ce que j’ai fait. Et, si tout marche comme sur des roulettes, on en sera peut-être un peu plus sur ces mystérieux hommes en noirs.

Odd Tenez-vous bien à carreau, quand même ! On n’a pas envie qu’ils vous gardent, ça nous embêterait trop !

Jérémie Ha ! ha ! très drôle, Odd. On fera bien attention, promis.

William, sautillant d’impatience Alors, Jérémie… on y va ?

Jérémie, en se tournant vers lui Vas-y, si t’es si pressé. J’te rejoindrai.

William commence déjà à s’éloigner, en traversant la route sans même prendre la peine de regarder à droite, à gauche. Les autres le regardent se précipiter vers un horizon inconnu pour nous, avec un peu de pitié.

Ulrich, en grognant J’espère qu’il n’en profitera pas, avec Yumi.

Jérémie, avec un clin d’œil complice J’aurai un œil sur lui, compte sur moi !
Puis, en regardant sa montre…
Bon, il faut que j’y aille. Allez, à toute l’heure.

Aelita, en se précipitant dans ses bras Jérémie, sois prudent.

Jérémie, en acceptant de la prendre dans ses bras T’inquiète pas, Aelita. J’te promets que je trouverai tout ce qu’il faudra pour tirer cette affaire au clair. J’te donne ma parole de… tu me pardonneras si je suis pas lyoko-guerrier à part entière !

Aelita, en rigolant T’es pardonné ! Peu importe si tu rentres les mains vides ou pas… tout ce qui compte pour moi, c’est que tu reviennes ici, en un seul morceau. C’est tout ce que je demande.

Jérémie OK

Les deux amoureux se font un dernier câlin, Jérémie s’empresse encore de donner un doux baiser sur la joue d’Aelita, sous le frissonnement de cette dernière, puis ils se séparent l’un de l’autre, Jérémie se dépêchant de rattraper William.
Quelques instants plus tard, Jérémie est devant la maison des Ishiyama, où la voiture est déjà prête à partir. L’adolescent voit William déjà installé sur la banquette arrière, et le père de Yumi debout à côté de sa voiture, le coude appuyé sur la portière ouverte, la mine impatiente.


Jérémie, en s’inclinant respectueusement face à lui Bonjour, Mr Ishiyama. J’accompagne aussi Yumi pour son, euh… devoir.

Mr Ishiyama, de bonne humeur Oui, Yumi m’en a parlé et m’a aussi dit que tu viendrais, euh… ton nom ?

Jérémie Jérémie, monsieur

Mr Ishiyama Tu peux t’installer à côté de ton camarade, si tu veux, Jérémie. Mais, attention à ne rien salir ; je viens juste de la faire réviser.

Jérémie, en levant les deux doigts en forme de V Vous inquiétez pas, monsieur. Je ferai attention.

Et, il s’exécute.
Au même moment, la porte d’entrée de la maison des Japonais s’ouvre et Yumi apparaît dans l’encadrement, suivie de sa mère et de son petit-frère qui n’a pas, non plus, beaucoup changé : le malicieux Hiroki. Son sac à dos sur les épaules, la Japonaise tente de rejoindre son père le plus vite possible, mais sa mère la retient encore à son plus grand dam.


Mme Ishiyama T’es sûre que tu n’as rien oublié ? Si ce devoir est aussi important que tu l’as prétendu, je désire vraiment que tu le fasses le plus sérieusement possible.

Yumi, lassée C’est bon, maman. Je t’assure, je n’ai rien oublié.

Hiroki, avec son petit sourire taquin J’espère que cette sortie en amoureuse avec Ulrich-chéri va te plaire énormément, sœurette ! Tu prendras des photos de ta journée, j’espère ? C’est si beau de vous voir ensemble…

Yumi, qui sent la colère monter Hiroki, lâche-moi maintenant avec Ulrich, sinon ça va mal se terminer entre nous-deux ! Même Milly ne te reconnaîtra plus !

Hiroki, qui perd sa bonne humeur, à son tour Eh, qu’est-ce que tu parles sur ma copine, toi !?

Mme Ishiyama, sur un ton sec Bon, ça suffit, vous-deux ! Allez, Yumi, passe une bonne journée, et travaille bien !

Yumi Oui, maman.

Elle parvient enfin à se dégager de son bras et à rejoindre ses amis dans la voiture de son père. Ce dernier monte enfin dans son engin, et met le moteur en route. Il ne faut pas beaucoup de temps pour que Mme Ishiyama et Hiroki voient la voiture partir en trombe et disparaître de la rue.
Quelques instants plus tard, la voiture des Ishiyama arrive devant le château de Vincennes, là où sont conservées les archives de la Défense nationale. Jérémie, Yumi et William, qui n’avaient encore jamais vu ce château jusqu’à présent, sont ébahis par cette magnifique forteresse, si belle avec ces pierres presque laiteuses et, pourtant, presque si impénétrable.


Jérémie, interdit devant le spectacle qui s’offre à ses yeux Comme il est magnifique, ce château ! J’espère que tout va se passer comme je l’ai prévu.

La voiture s’arrête sur le parking du château, et seuls les trois amis y descendent.

Mr Ishiyama, à Yumi Bon, je vais aller faire quelques courses en attendant – c’est inutile que je reste avec vous, vous êtes assez grands. Je reviendrai d’ici trois quarts d’heure mais, si vous avez fini avant, tu peux toujours me passer un coup de fil, OK ?

Yumi Compris, papa.

Mr Ishiyama Allez, amusez-vous bien !

Jérémie, à part et pas très rassuré Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’on va, en effet, bien s’amuser !

La voiture redémarre et disparaît rapidement du parking. Quant à nos trois amis, ils se dirigent tranquillement vers l’entrée du château, sans savoir quelles magnifiques aventures ils vont bientôt vivre…

Cool

Retour au collège Kadic, où la caméra fait un zoom sur le foyer du collège. C’est là que nous retrouvons Aelita, Ulrich et Odd, installés bien confortablement sur le fauteuil de la salle, sans prêter attention à la télé allumée face à eux.

Aelita, en regardant sa jolie montre rose Vous croyez qu’ils sont déjà arrivés à ce château ?

Ulrich, en regardant sa montre à son tour Ben, je crois. Tu sais, il ne faut pas beaucoup de temps pour aller à ce château.

Odd Espérons qu’ils ne rentreront pas, les mains vides.

Et, en effet, à l’autre bout de la région parisienne, leurs trois amis sont enfin dans le hall d’accueil du château. Autour d’eux, il n’y a que des pierres qui sont superposées comme pour former une immense grotte. Heureusement, tout n’est pas sombre car, évidemment, des lampes halogènes et des néons éclairent la pièce, diffusant partout une sorte de lumière fantomatique, comme dans une grotte où l’on peut admirer des stalactites et des stalagmites. Il n’y en a pas, évidemment, et les petites fenêtres condamnées par des barreaux sont rares dans cette pièce.
Jérémie, William et Yumi ne perdent pas leur temps à admirer le décor et se présentent au bureau d’accueil. Derrière le bureau, un type extrêmement massif et chauve comme un œuf est confortablement installé sur une petite chaise de bureau, menaçant de s’écraser sous son incroyable poids, et il est occupé à lire un magazine qui lui couvre tout le visage.


Yumi, en se présentant face à lui Excusez-moi.

Le magazine s’abaisse, dévoilant une face aussi gibbeuse que le reste du corps et un peu morbide. On dirait la tête d’un porc, un peu comme celle d’un bossu que l’on voit dans certains cartoons.

L’homme du comptoir, en grognant Qu’est-ce que vous voulez ?

Yumi, un peu intimidée Euh, voilà… Nous venons du collège Kadic, et nous faisons un exposé sur les différents châteaux du Moyen-Âge…
Elle se tourne vers Jérémie, qui hoche la tête en signe d’approbation, et elle revient à l’homme pour continuer…
Et, nous voudrions savoir s’il serait possible d’avoir une petite visite guidée de ce château, si ça ne vous dérange pas.

L’homme du comptoir, en rapprochant sa face hideuse Dis-moi, ma belle demoiselle… est-ce que t’as des preuves de ce que tu dis ?

Yumi, hésitante Euh…

Jérémie Évidemment, quelle question !

Il dépose une lettre sur le bureau, que l’homme s’empresse de prendre. C’est une lettre cachée, qui semble avoir été écrite par la main du proviseur.

L’homme du comptoir « Je, soussigné Jean-Pierre Delmas, proviseur du collège Kadic, donne l’autorisation à ces élèves d’avoir une visite guidée du château de Vincennes, pour le compte de leur TPE. J’ajoute que je suis prêt à payer ce qu’il faut, si besoin est. »

Il fronce les sourcils, n’étant pas tellement convaincu, et s’intéresse à nouveau aux adolescents.

L’homme du comptoir Avez-vous vos cartes d’identités ?

Les trois ados acquiescent et lui présentent leurs biens. L’homme au comptoir les analyse avec la plus grande attention mais, au bout d’un moment, il se rend enfin à l’évidence…

L’homme du comptoir Bon. Une autorisation écrite de la main de votre proviseur, des cartes d’identités en règle… c’est bon, les portes du château vous sont ouvertes.

Devant cette annonce, les trois amis sourient.

Jérémie, à part Merci, Odd, pour ce mot !

L’homme du comptoir se lève, range toutes ses affaires dans les tiroirs de son bureau qu’il ferme à clé et, en boitant et en marchant presque comme un bossu, il fait signe aux ados de le suivre.

L’homme du comptoir, avec un mauvais sourire Si vous voulez bien me suivre…

Les trois amis ne se sentent pas rassurés de faire confiance à un monsieur aussi vilain que lui mais, devant l’importance de leur mission, ils décident quand même de le suivre dans les entrailles angoissantes de cette ancienne forteresse pleines de secrets.

9)

Retour au foyer du collège Kadic où, soudain, une petite alarme retentit à l’intérieur de l’ordinateur portable d’Aelita. Cette dernière, intriguée, le prend et constate, avec horreur, sur l’écran qu’une tour de Lyoko… s’est activée.

Aelita, aux deux autres Alerte, les gars ! Lyoko est en danger !

Odd, hébété Hein, de nouveau !? C’est encore ce petit renard qui fait ses siennes, ou il a ramené des copains, cette fois-ci ?

Aelita J’en sais rien. En tout cas, il faut vite aller à l’usine… si on ne veut pas qu’il arrive malheur aux autres.

Ulrich, en se levant Mais, c’est XANA qui est l’origine de cette attaque ?

Aelita, qui se lève à son tour Non, ça m’étonnerait. Il n’y a pas l’œil de XANA sur mon écran. Je crois que c’est ce mystérieux ennemi qui est à l’origine de tout ça.

Odd, en se levant en dernier Alors, qu’est-ce qu’on attend ?

Les trois amis se précipitent discrètement vers la sortie du foyer et, comme au bon vieux temps, ils se dirigent vers le parc, où ils vont bientôt disparaître de l’enceinte de collège par leur petit passage secret dans les égouts.
*
Pendant ce temps, au château de Vincennes, les trois autres commencent à s’ennuyer terriblement avec le type à la tête de cochon, qui ne se lasse pas de leur faire un récit détaillé sur chaque détail du château. Bien évidemment, Yumi et William ont un bloc-notes et un stylo dans leurs mains, et font croire au type qu’ils prennent des notes, bien que ce sont des notes rapides, bâclées et entièrement fausses. Jérémie, quant à lui, a sorti son PC portable et, après quelques frappes, il parvient à entrer dans son fichier secret où est contenu le plan du château.

Jérémie, en chuchotant à Yumi C’est bon, tout est prêt ! Maintenant, débrouillez-vous pour que nous puissions lui fausser compagnie sans qu’il ne se doute de rien !

Yumi acquiesce et interrompt l’homme du comptoir dans son fabuleux récit des armements de la forteresse.

Yumi Excusez-moi, monsieur. C’est pas pour vous embêter, mais j’aurais voulu savoir où étaient les toilettes.

L’homme du comptoir Les toilettes ? C’est par là…

Il désigne le sens inverse de là où ils se trouvent.

Yumi, le sourire aux lèvres comme pour montrer sa bienséance OK, merci.

L’homme du comptoir Je vous attend ici, ne traînez pas.

Mais, déjà, Jérémie, William et Yumi ont déjà disparu de son champ de vision.
Une fois arrivés à une intersection, ils s’arrêtent pour reprendre leur souffle et regardent autour d’eux ; il n’y a que des tapisseries datant du Moyen-Âge, des tapis de couleur pourpre et même des armures.


William, en regardant derrière lui C’est bon, je crois qu’on l’a semé.
Puis, à Jérémie…
Et, maintenant, c’est par où ?

Jérémie se dépêche de consulter son PC et désigne le couloir sur leur droite.

Jérémie C’est par là…

À nouveau, les trois ados se ruent dans les couloirs du château, tournant à droite, à gauche, une nouvelle fois à droite… sans pour l’instant trouver leur but.
Ils le trouveront quelques instants plus tard, en s’arrêtant devant une tapisserie représentant un chevalier levant bien haut une coupe qui semble être le Graal, selon les représentations et les couleurs de l’époque.


William, en montrant la tapisserie, abasourdi Hein !? Les archives se trouvent derrière ça ?

Yumi, en la caressant, émerveillée Comme c’est beau, n’empêche !

Jérémie, à William et sûr de lui Oui, j’en suis sûr. Les archives de la Défense se trouvent bien au bout de ce passage secret.

Ce dernier s’avance et relève un peu la tapisserie, pour voir ce qu’il y a derrière…
Comme Jérémie s’y attendait, la tapisserie cachait une porte blindée et condamnée par une serrure magnétique. Aucun outil, aucun explosif n’aurait pu venir à bout de cette porte hautement sécurisée.


William, désespéré Oh, génial…

Jérémie, toujours aussi sûr de lui T’inquiète pas, William. Une ou deux petites manips’ à faire, et ce sera réglé !

Avec un câble USB de nouvelle génération, il connecte son ordinateur portable aux prises contenues dans un petit boîtier, sous le petit clavier de chiffres, et, pendant que les deux autres font le guet, il essaye à tout prix de pirater le système de sécurité.
Finalement, au bout d’une ou deux minutes, ses efforts sont récompensés et la porte blindée s’ouvre lentement, mais sans grincement. Les trois ados s’empressent de la passer et de descendre dans le passage secret.
Avant de rejoindre les autres, William prend soin de bloquer la porte, afin qu’elle ne se referme pas derrière eux, avec la grosse hache qu’il a trouvé dans les mains de l’armure, posée à côté de la porte. Et, avant de s’engager dans l’escalier, il jette un dernier coup d’œil à l’armure, qui le fixe d’un regard vide mais apparemment mauvais.


William, sur un ton narguant Hou !… Tu sais que tu me fiches la chair de poule, toi ! Dommage que tu ne peux pas nous empêcher d’aller fouiller dans les dossiers top secrets de la Défense. Eh ouais, mon pote, dommage…

Il arrête sa moquerie et descend, enfin, l’escalier.
Malheureusement, il avait tort de narguer cette armure car, peu après la disparition de William dans les sous-sols du château, un spectre noir surgit de nulle part et s’y intègre . L’armure commence à avoir des yeux scintillants, comme des petites étoiles, qui brillent au fond de son néant.

*
Alors que leurs trois amis commencent à se rapprocher de leur but, Aelita, Ulrich et Odd sont déjà à l’usine. Ils se dépêchent de prendre le montre-charge et, en quelque instants seulement, ils arrivent dans la salle du Super-ordinateur.
Tandis qu’Ulrich et Odd restent dans l’ascenseur à la demande d’Aelita, cette dernière se rut sur l’ordinateur, allume les écrans et constate les dégâts…


Aelita Bon, ça va, ce n’est pas encore très critique. La Tour activée est dans le territoire du Désert…

Odd, en rétorquant d’une façon ironique Oh, tiens… l’heureuse coïncidence !

Aelita, sans lui prêter attention … et elle est juste gardée par trois foxxies.

Ulrich, sur un ton méfiant Doit-on s’attendre à voir arriver de plus terrifiantes bestioles, un peu plus tard ?

Aelita C’est possible… mais, pour l’instant, on va d’abord s’occuper des petits renards. On verra par la suite.

Odd, en haussant les épaules OK, princesse, si tu le dis…

Aelita, en détachant son regard de l’écran pour le poser sur les garçons Allez déjà aux scanners ! Je mets la procédure en route, et je vous rejoins après.

Les deux garçons acquiescent et la porte du monte-charge se referme devant eux, pour que l’engin puisse descendre à l’étage en-dessous.
Quant à Aelita, elle lance rapidement le programme de virtualisation et descend rejoindre les autres, grâce au petit escalier au fond de la salle.
Quand elle arrive à la salle des scanners, ses deux amis sont déjà dedans et elle se dépêche de monter dans le troisième. Heureusement car, au moment où elle est entrée dans ce scanner, les portes de la machine se referment derrière elle, signe que le programme va être lancé.
Enfin, les lumières s’allument, si éblouissantes qu’ils sont obligés de fermer les yeux, ils se sentent portés dans les airs, tournoyer dans tous les sens et, dans d’une sorte de grande bourrasque qui les décoiffent, ils quittent enfin notre monde…
Un petit passage dans les gros câbles couleur tronc de Lyoko, et…
Les voilà à présent sous forme virtuelle dans le territoire du Désert.


Odd, en se contemplant pour vérifier qu’il est arrivé en entier Ça fait vraiment bizarre de se retrouver ici, après tout ce temps perdu. Je crois qu’il me faudra à nouveau m’habituer à l’effet d’être virtualisé.

Ulrich, à Aelita Tu as eu le temps de nous programmer nos véhicules ?

Aelita, en hochant la tête Non, désolée. Il va falloir faire la route à pieds.

Odd, en soupirant Ah, la belle nostalgie de l’époque !

Néanmoins, il ne perd pas trop de temps à exprimer ses regrets et s’empresse d’aller suivre ses amis, qui sont déjà assez loin.
*
Alors que leurs amis sont enfin sur Lyoko, Jérémie, William et Yumi sont enfin parvenus au bout du passage secret et, maintenant, ils sont dans une grande salle aussi vaste et sombre qu’une caverne, comblée par d’immenses étagères, dont leur hauteur se perde dans les cieux de la caverne, que dis-je l’au-delà, et qui servent de support à un nombre incalculable de fichiers.

Jérémie, émerveillé devant ce spectacle Ça y est, on y est, les amis. On est dans la salle si secrète des archives de la Défense.

Yumi et William, interdits Whaou !!!

Heureusement, ils ne sont pas dans le noir absolu car une pâle lumière, venant de la roche calcaire comme s’il y avait une nappe phréatique au-dessus d’eux, éclaire timidement les lieux.
Les trois amis ne se laissent pas trop abuser par la beauté du spectacle, et se mettent à la fouille de ses immenses bibliothèques. Fort heureusement, elles sont « numérotées » avec des lettres, comme des bibliothèques, mais, aussi étrange que cela puisse paraître, elles sont rangées par ordre alphabétique…en commençant par Z.
Jérémie, Yumi et William sont donc obligés de traverser toute la salle jusqu’aux étagères comportant les fichiers commençant par A. La traversée de cet immense lieu ne les enchante guère, bien qu’ils sont toujours aussi fascinés. Des bruits de goutte d’eau se font entendre en échos dans toute la salle, ce qui leur donne la chair de poule, mais, lorsqu’ils lèvent la tête, ils découvrent avec stupéfaction que le haut de cette salle est mystérieusement percé par des stalactites aussi longues que cinq ou six étagères des bibliothèques, ce qui laisse à penser que tout a bien été aménagé dans une grotte.
Finalement, ils arrivent aux étagères portant la marque A et, un peu plus tard, ils tombent miraculeusement sur un fichier portant la marque ANAX sur le dos du support
.

Jérémie, satisfait Bingo !

Il s’empresse de prendre le fichier, en se faisant aider par William qui lui fait la courte échelle car le fichier se trouve sur la septième étagère de la bibliothèque, et, sous l’œil attentif de Yumi et William, il dévoile tous les terribles secrets de cet innocent dossier.
Ce qu’ils voient leur clôt le bec ; jamais ils n’auraient imaginé des choses pareilles, bien qu’ils savaient depuis longtemps que ces hommes en noirs n’étaient pas à prendre avec des pincettes
.

William, ébahi Ben, dis donc… ils exagèrent, là ! C’est pas possible d’être aussi…

Yumi Si ce qu’ils disent est vrai… alors ça veut dire que ces hommes sont encore plus dangereux qu’on le pensait. N’est-ce pas, Jérémie ?

Jérémie, ne sachant pas quoi dire Plus, Yumi, encore plus… Je crois que même les peuples qui ont vécu dans les pires dictatures qui soient ne sont rien à côté de cette agence. En plus…

Mais, soudain, il est interrompu par un grand fracas. Les trois ados lèvent la tête, hébétés.

Yumi, paniquée C’était quoi ça ?

William, d’une voix caverneuse Je sais pas, mais ça sent mauvais !

Les trois amis reviennent dans le couloir principal et… ce qu’ils voient les horrifie encore plus que les secrets du fichier.

Jérémie, William et Yumi, terrorisés et en hurlant OH NON, C’EST PAS VRAI !!!

*
De retour sur Lyoko, où les trois guerriers virtuels sont maintenant tout près de la tour qui est, effectivement, gardée par trois foxxies. Évidemment, les trois amis ne se risquent pas d’aller tout de suite se jeter dans la gueule du loup, et préfèrent se cacher derrière un rocher en attendant…

Aelita Bon, qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?

Odd Il faudrait un appât, ou quelque chose dans ce goût-là. Comme ça, tu pourrais aller à la Tour sans trop de difficultés.

Ulrich, en se tournant vers lui, furieux C’est ça, c’est ça ! Et, qui ferait un parfait appât ? Toi, par exemple ?

Odd, vexé Oh, ça va !

Ulrich Moi, j’ai mieux. Moi et Odd, on va passer en force et toi, Aelita, tu vas rester derrière ce rocher, ou du moins en retrait. Et, dès qu’on aura fait le ménage, on te fera signe et tu pourras foncer vers la Tour.

Aelita, en acquiesçant Moi, ça me plaît mieux que le coup de l’appât. Au moins, on restera davantage ensemble.

Ulrich, en dégainant ses sabres Alors… ON Y VA !!!

En compa
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alex MessagePosté le: Ven 23 Mai 2008 18:52   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


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J'ai pas encore tout lu mais j'avais envi de donner mon avis et je veux te dire bravo ! Moi qui aime le suspens et l'espionnage , j'ai tout de suite accroché , certaines idées que tu as immaginé , j'avais envi de les utiliser pour ma fan fic , je vais devoir trouver autre chose tant pis pour moi , j'avais qu'à être plus rapide .

Je vais lire de ce pas la suite et continue bien .

Alex
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Ven 23 Mai 2008 19:34   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


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Messages: 118
Merci beaucoup Alex pour ce doux petit mot et, comme je viens de me rendre compte que la fin n'a pas été prise, alors la voici :

En compagnie d’Odd, le samouraï virtuel sort de sa cachette et fonce vers les foxxies, sous la pluie de lasers tirés par ces derniers…
*
Dans la salle des archives de la Défense, les trois aventuriers sont maintenant aux prises avec l’armure possédée. Cette dernière, qui a pris soin de récupérer sa hache, les poursuit à travers le couloir secondaire entre les étagères de marque A, et essaye désespérément de leur abattre sa hache dessus, de façon horizontale. Heureusement, les trois amis esquivent les coups comme ils peuvent et, alors qu’il est en pleine course, Jérémie en profite de son esquive de la hache pour se baisser et s’emparer du fichier et de son ordinateur portable au vol.

William, qui est déjà au bout du couloir secondaire ALLEZ, ON FICHE LE CAMP D’ICI !!!

Ses amis le rejoignent comme ils le peuvent, sous les coups de la hache lancés par l’armure, et, une fois la bande réunie, les trois amis empruntent un autre couloir secondaire, à nouveau entre deux immenses étagères. Bien entendu, l’armure est toujours à leur poursuite.
Au bout de quelques instants de folle poursuite, Jérémie, William et Yumi parviennent dans le couloir principale de cet immense bibliothèque. En face d’eux, dans un horizon malheureusement trop éloigné vu la situation, le passage secret est toujours là et une timide lumière du jour l’éclaire, ce qui semble vouloir dire que la porte blindée est restée ouverte malgré tout.
Malgré son ordinateur portable et le fichier de l’ANAX, Jérémie reprend sa course, immédiatement suivi par les autres. Ils sont heureusement assez loin quand l’armure fait son apparition dans le couloir principal. Mais, cette dernière n’a pas dit son dernier mot : elle se rue vers l’arrière de la bibliothèque, jusqu’aux dernières étagères, et là… elle y porte deux coups fatals, un de chaque côté, avec une force insoupçonnée.
Les trois ados s’arrêtent un moment et se retournent, quelques instants. Ils contemplent avec horreur… toutes les étagères qui sont en train de s’effondrer tels des dominos infernaux. Déjà, tous les fichiers s’effondrent en une pluie démoniaque, et l’armure se remet à leur poursuite sous cette pluie qui ne semble la déranger pour rien au monde. Les trois ados, aussi, reprennent leur course dans les entrailles de la bibliothèque.
Autour d’eux, les étagères s’effondrent avec une vitesse de plus en plus importante, la pluie des fichiers se fait de plus en plus dense et dangereuse et, derrière eux, l’armure semble malgré tout gagner du terrain sur les trois amis. Ces derniers tentent comme ils le peuvent d’accélérer mais, au moment où ils s’apprêtent à entrer dans le passage secret, Jérémie trébuche à deux pas de l’escalier. Son PC et le fichier lui échappent des mains.
William et Yumi, qui se sont déjà engagés dans l’escalier, se retournent et contemple, horrifié, leur ami.


Yumi, d’une voix reflétant son horreur Jérémie ! Non !

Jérémie, en relevant la tête Allez-y, je vous rejoins !

William prend la main de Yumi, et les deux disparaissent dans les ténèbres de l’escalier.
Quant à Jérémie, il se dépêche de se relever et, après avoir constaté qu’il n’a rien de grave, il se précipite vers ses biens pour les récupérer. Malheureusement, il constate avec effroi… que son ordinateur portable a été défoncé à cause de la chute. Mais, à la différence du PC, le fichier ne semble pas avoir trop souffert.
Jérémie décide de laisser sa machine, désormais inutilisable, et ne reprend que le fichier. Et, il se dépêche de grimper l’escalier quatre à quatre, car l’armure n’est plus qu’à un ou deux mètres de lui. D’ailleurs, il est même obligé d’esquiver une nouvelle fois un coup de hache.
Le blondinet rejoint très vite ses amis à la fin du passage secret, l’armure sur ses talons. Une fois Jérémie dehors, William essaye de refermer la porte blindée, mais elle est malheureusement coincée dans le tapis pourpre. De toute façon, il est trop tard : l’armure est aussi sortie du passage et, maintenant, elle est devant Jérémie et Yumi, qui sont pétrifiés d’horreur, prête à leur donner le coup de grâce.
À ce moment-là, William en profite pour laisser la porte et pour donner un gros coup de pied dans le derrière de l’armure. Cette dernière sursaute et se retourne, l’air menaçant.


William, sur un ton de défi Allez, viens ici, ma chère ! Viens donc me décapiter, si t’es vraiment digne de porter cette armure !

Yumi Non, William !!!

Mais, ce dernier ne l’écoute pas et se précipite déjà dans le couloir, l’armure à ses trousses. Ses deux amis sont toujours aussi pétrifiés…
*
Sur Lyoko, Ulrich et Odd sont près des foxxies, qui ne diminuent pas leurs tirs. Ulrich arrive à les esquiver et à s’en rapprocher, grâce à son Super-Sprint, mais Odd a déjà plus de mal. Néanmoins, Ulrich arrive à embrocher le petit monstre du milieu et Odd, malgré le tremblement de son bras car il est en pleine course, arrive à décocher une flèche laser dans celui de gauche.
Ulrich arrête sa course et constate, avec effroi, que le dernier foxxie est prêt à lui tirer dessus… Heureusement, un champ de force venant de nulle part le renvoie au paradis des monstres virtuels. Ulrich se retourne et sourit à Aelita, qui est en train de faire du surplace dans les airs au-dessus du rocher.


Ulrich Merci, Aelita.

Cette dernière, pour toute réponse, lui sourit.

Odd, également à l’elfe virtuelle Allez, princesse ! Tu peux y aller !

Aelita se prépare à filer à tire-d’aile vers la Tour, mais elle s’arrête brusquement en plein vol et son sourire disparaît…

Aelita, aux deux garçons Odd ! Ulrich ! Attention, derrière-vous !

Ulrich se retourne mais… trop tard : un laser argenté le dévirtualise sur-le-champ.
Odd se retourne et contemple, éberlué, un nouveau monstre faire son apparition face à lui : c’est une sorte de gazelle qui a la même couleur fauve métallique que le foxxie, mais elle est plus élancée qu’une gazelle normale, a des pattes plus musclées et ses cornes sont plus grandes que la normale
.

Odd Qu’est-ce que c’est encore, que ce truc ?
*
Dans le château de Vincennes, William débarque dans une grande salle, qui devait être la salle des armes. Autour de lui, il y a des armures au garde-à-vous, heureusement, immobiles et, sur les murs, on peut voir des blasons et des armes « primaires » les orner. Son pied – celui qui a frappé l’armure – lui fait souffrir le martyre, mais William n’y prête pas attention. En revanche, son regard se pose dans un coin de la salle, où il découvre une armure portant dans ses bras… une grande épée, comme celle qu’il a sur Lyoko. Un sourire se dessine sur son visage et il s’empresse de la prendre.
Au moment où ses mains se posent sur l’épée, la porte de la salle s’ouvre à la volée et l’armure possédée apparaît dans l’encadrement, bien décidée à venir à bout du garçon. Ce dernier se met en joue avec son épée, à l’autre bout de la salle dans l’alignement de l’armure, et la fixe avec toute sa haine, son envie de la vaincre
.

William, d’une voix caverneuse Allez, viens donc !

Pendant un instant, l’armure et William restent immobiles, prenant bien le temps de s’observer… puis, au bout d’un moment, l’armure fonce, et William aussi.
Ainsi, débute un duel acharné. L’armure tente toujours d’abattre sa hache sur William, mais le garçon parvient encore à l’esquiver ou, cette fois-ci, à la bloquer avec son épée. Bien entendu, l’adolescent tente aussi de porter des coups à l’armure pour la déséquilibrer, mais cette dernière tient aussi bon.
Un coup à droite, un coup à gauche… le duel semble équitable et, donc, ne pas avoir de fin. À moins que…

*
La gazelle fixe Odd avec toute sa haine, Odd fixe la gazelle avec étonnement, comme de l’indifférence.

Odd, murmurant à la gazelle Toi, j’te connais pas, mais tu vas vite apprendre à me connaître !

Soudain, la gazelle se met en mouvement et elle fonce sur Odd à une vitesse phénoménale. Ce dernier, heureusement, ne reste pas sur place et tire une flèche laser avant de prendre ses jambes à son cou. Malheureusement, la gazelle est plus rapide que lui et, pour ne pas finir écrabouiller sous ses pattes, Odd est obligé de zigzaguer dans tous les sens. Et, pour ne pas arrangé les choses, le monstre lui décoche ses lasers argentés.
Aelita en profite pour reprendre sa course et elle file à tire-d’aile vers la Tour. Mais, comme avertie par un sixième sens, la gazelle s’arrête en pleine course, se retourne et tire sur Aelita. Aelita voit le danger et esquive au dernier moment, bien que le laser s’abat sur ses ailes. Ces derniers disparaissent et, dans un cri perçant, Aelita s’écrase sur le sol virtuel.
Odd, qui s’est arrêté et qui a vu la scène, en est horrifié
.

Odd, sur un ton vif Aelita !!!

Cette dernière se relève et voit, épouvantée, la gazelle se ruer vers elle. Se rendant compte qu’il est trop tard pour fuir, elle ferme les yeux, attendant le coup qui allait la renvoyer sur Terre comme Ulrich…
Mais, la gazelle est à nouveau arrêtée en pleine course par une flèche laser d’Odd. Ce dernier en profite pour la rattraper et, si insensé qu’il est… il bondit d’une hauteur étonnante et atterrit sur le dos du monstre. Cette dernière, n’appréciant pas d’être prise pour un cheval ou un âne, hurle de rage et saute dans tous les sens pour faire tomber le guerrier ; un vrai rodéo virtuel.


Odd, sur un ton narguant Allez, hue, dada ! Hue ! Olé, olé ! Ben alors, tu peux faire mieux que ça, non ?

Profitant de cette occasion en or, Aelita se relève et repart vers la Tour.
La gazelle finit par se débarrasser d’Odd en l’embrochant sur ses grandes cornes mais, dès qu’elle se retourne, il est déjà trop tard pour elle ; Aelita est déjà dans la Tour.
Cette dernière, comme au bon vieux temps, s’avance jusqu’au centre de l’œil et, entourée d’une auréole argentée, elle monte jusqu’au sommet de la Tour…

*
L’armure a finalement le dessus et désarme William, à la plus grande surprise de ce dernier. De plus, sous le choc, il tombe par terre…
*
Aelita est maintenant au sommet de la Tour, et elle s’avance jusqu’au centre où un écran se présente à elle…
*
L’armure immobilise le garçon et, sous son regard horrifié, elle lève sa hache. Cette fois-ci, c’est sûr, le coup fatal va se produire…
*
Aelita pose sa main sur l’écran. Son nom y apparaît, suivi de « CODE »
*
L’hache commence, enfin, à s’abattre. Tout en hurlant, William essaye de se protéger le visage, bien que ce sera vain…
*
Sur l’écran, il y a maintenant marqué : « CODE LYOKO ». Les écrans qui ornent la Tour s’abaissent vers ses abysses et, à l’extérieur, on peut voir que son auréole… noire redevient blanche.
*
Comme par enchantement, l’armure s’immobilise et tombe par terre, alors que sa hache était à deux centimètres du visage de William. Ce dernier soupire de soulagement.
Quelques instants plus tard, Jérémie et Yumi apparaissent dans la salle et se ruent vers leur ami, de peur qu’il lui est arrivé quelque chose
.

Yumi, en le prenant dans ses bras William, ça va ?

William, en la regardant avec des yeux doux et un sourire aux lèvres Je ne me suis jamais senti aussi mieux !

Devant cet air si dragueur, Yumi finit par rougir.
Finalement, William se relève et les trois amis quittent la salle et, plus tard, le château… en se promettant de ne plus jamais y remettre les pieds
.

10)

La scène se passe à l’usine, dans la salle du Super-Ordinateur, où toute la bande est réunie.

Jérémie, en haranguant Bonne nouvelle ; malgré les incidents qui se sont produits, la Défense a conclu que des terroristes de l’ANAX sont venus dans la salle des archives mais que, grâce à une grosse fuite d’air d’origine inconnue, ils se seraient échappés sans laisser de traces. Bien que j’ai laissé mon ordinateur là-bas, ça m’étonnerait qu’ils se lancent sur nos traces, car je vous assure qu’il était bien défoncé, donc impossible à récupérer ou à réparer…
Puis, à part
Ce qui m’embête beaucoup, car mes parents vont me tuer s’ils apprennent le triste sort de mon PC, et je n’ai plus de Super-Scan à emporter. Je n’aurai plus qu’à me fier à l’ordi portable d’Aelita.

Ulrich Certes, mais vous vous rendez compte que vous auriez pu, quand même, y rester avec cette folle armure !?

William, à Ulrich sur un ton mauvais J’imagine que ça aurait bien arrangé tes affaires !

Le beau brun n’y prête même pas attention.

Odd Alors, vous avez finalement trouvé quelque chose ?

Jérémie, fier de lui Ouais. On a bien un nouvel ennemi : l’ANAX.

Odd Bon, ben alors !? C’est quoi, cette ANAX, à la fin !?

Jérémie Un groupe très dangereux. C’est une sorte d’organisation terroriste qui ne fait pas beaucoup parlé d’elle, mais qui a quand même de sombres actions à son actif. Elle dirige dans une totale dictature un petit pays d’Asie orientale, la Lostanie, mais ça ne l’empêche pas d’avoir des actionnaires partout dans le monde. Et, ces derniers, qui sont corrompus d’une façon encore inconnue, obéissent au doigt et à l’œil au maléfique chef de cette organisation –dont je ne connais malheureusement pas son nom – et, manque de bol pour nous, ils ont des bases secrètes partout sur Terre.

Aelita Donc, ma mère peut se trouver dans n’importe laquelle, de ces bases ?

Jérémie Eh oui et, comme je l’ai dit, ça n’arrange pas nos affaires si on veut vraiment retrouver Anthéa Hopper. Mais, il y a encore pire…

Odd, ébahi Quoi !? Encore pire que d’être éparpillé partout dans le monde ?

Jérémie, en acquiesçant Oh oui, Odd ! L’ANAX ne se contente pas de faire exploser des lieux publics ou de faire des trafics pour se faire connaître ; d’ailleurs, et c’est bizarre, ses membres ne s’intéressent pas à l’argent. Leurs attentats sont surtout dirigés dans le domaine informatique, d’où le fait qu’ils sont inscrits dans toutes les Défenses nationales car ils ont déjà mis le réseau en péril…
Puis, à Aelita
Et, maintenant, je suis sûr, à cent pour cent, que c’est pour leur compte que tes parents ont participé malgré eux à ce fameux projet Carthage.

Aelita Oui, d’accord, mais pourquoi l’ANAX s’est lancée dans un tel projet ? Pourquoi veut-elle couper toutes les organisations ennemies ?

Jérémie, en réfléchissant Il y a plusieurs raisons, mais ça reste encore à découvrir…

Odd, en montrant ses poings fermés et ses bras tendus Et, t’as aucune idée du nom du chef de ces cinglés, que je lui botte les fesses avec mes flèches lasers, pour le remettre sur le droit chemin !?

Jérémie, en hochant la tête et en rigolant face au ridicule d’Odd Eh non, Odd ! Tous les mystères portant sur leur base principale, où est sûrement enfermée Anthéa, leurs objectifs, le nom de leur chef… etc, ça reste encore des choses à découvrir.

Yumi Au moins, on sait contre qui on va se battre, cette fois-ci. C’est toujours mieux que rien.

Ulrich C’est clair que ça va changer de XANA, ce nouvel ennemi !

Aelita, en posant les yeux sur le fichier que porte Jérémie Et, tu comptes garder ce fichier encore longtemps ?

Jérémie, en regardant le fichier à son tour Oh, ça !? Non, j’ai toutes les infos qu’il me faut ; dès que je le pourrai, je le ramènerai secrètement à la Défense. C’est mal ce que nous avons fait, certes, mais c’était pour la bonne cause.

Odd, le sourire aux lèvres Ouais !? Comme avec l’affaire des scooters et du skate qu’on a piqué ?

Jérémie, en ricanant à nouveau Si on veut !

Les six amis restent silencieux un moment, pensant à cette nouvelle guerre qui se prépare, puis…

Aelita Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? On se bat, ou on dénonce le tout à la police ?

Les cinq autres la regardent, hébétés.

Aelita, gênée Euh… c’est pas pour vous choquer, ou pour vous avouer que j’ai la trouille, mais… je trouve que c’est vraiment trop dangereux pour qu’on puisse résoudre cette affaire, seuls.

Odd, en lui tapotant l’épaule Voyons, Aelita ! Qu’est-ce que tu nous chantes, là !?

Ulrich, en lui tapotant l’autre épaule Et puis, on a connu bien pire avec XANA, non ?

William, en les rejoignant tous les trois On fera comme d’habitude ; on se battra jusqu’au bout !

Yumi, en les rejoignant à son tour Pour le bien du monde…

Jérémie, qui vient en dernier Et, pour sauver ta mère, le seul membre de ta famille qui te reste.

Face à la détermination de ses amis, Aelita ne sait quoi dire. Elle rougit et pleure, même, de bonheur.

Aelita, d’une voix très douce Vous savez quoi ? Vous êtes vraiment les amis les plus dignes qu’on puisse avoir, sincèrement.

Cela donne beaucoup de joie à tous ses amis, qui rigolent ensemble et se serrent, enfin, les uns contre les autres ; en pensant très fort que seule cette amitié sera leur seule arme efficace pour cette guerre qui se prépare.
Mais aussi… ils semblent vouloir profiter de cet instant de bonheur, comme si c’était le dernier ; comme si le groupe allait, tôt ou tard… se détruire


Prochain épisode :
#98 - Un nouvel ennemi
Pour info, j'espère que vous avez fait le rapprochement entre ANAX et XANA et que le château de Vincennes abrite bien les archives de la Défense mais que la description des lieux est purement imaginaire.
Bonne lecture à tou et à bientôt
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ashka MessagePosté le: Ven 23 Mai 2008 21:46   Sujet du message: Répondre en citant  
[Mégatank]


Inscrit le: 30 Jan 2008
Messages: 805
Localisation: Sur son xigmatek monté. (L)
J'AI COMPRIS ! J'ai compris !!! Mais je ne le dirais pas Twisted Evil

Vivement la suite !

*- C'est quoi ce bazooka ?
- TU NOUS DIS CE QUE C'EST !
- Ok...
va chercher dans sa voiture et s'échappe
- Twisted Evil*

_________________
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Arme MessagePosté le: Sam 24 Mai 2008 08:26   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 23 Aoû 2006
Messages: 453
Very Happy Excellent !
Tu ferais un très bon écrivaint,ou scénariste,franchement,bravo !

Je te félicite !
Si quelqu'un peut faire mieux,qu'il vienne XD

J'en ai l'eau à la bouche rien que de penser a la suite ^^

bye et encore bravo ^^
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Superfan MessagePosté le: Sam 24 Mai 2008 10:04   Sujet du message: Répondre en citant  
Commentateur de fics


Inscrit le: 14 Fév 2008
Messages: 507
Eh ben ! C'est l'un des plus longs chapitres que j'ai lu, toutes fics confondues, depuis bien longtemps ! Mais quelle action, mais quel suspens, mais quelle histoire géniale !

Citation:
Derrière lui, William et Yumi prennent également leurs armes, prêts à attaquer (N.B : Yumi a des éventails et William a un grande épée)


Il est inutile de nous rappeler les armes des Lyoko-guerriers, tous Lyokofans qui se respectent les connaissent ^^

Citation:
comme je viens de me rendre compte que la fin n'a pas été prise, alors la voici


Si elle n'a pas été prise, c'est parce qu'il y a une limite d'écriture pour les messages. Il y a justement un sujet qui a été créé sur ça : http://forum.codelyoko.fr/viewtopic.php?t=3151

Pour en revenir à ta fic, je tiens à te dire bravo ! Aller aux archives de la Défense, y faut quand même avoir de l'imagination pour y penser ! ANAX est un anagramme de XANA, ce serait pas son frérot par hasard ? Ainsi, les hommes en noir font partis d'une organisation terroriste... Qui est donc leur chef ? J'en profite pour répéter ma question : est-il un personnage que tu as inventé ou qui fait parti de la série ?
J'attends la suite !
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Sam 24 Mai 2008 11:51   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 10 Avr 2008
Messages: 118
POur répondre à la question de Superfan, le chef de l'ANAX est un personnage que j'ai imaginé et qui n'a aucun rapport avec les persos des quatre saisons. D'ailleurs, son prénom sera aussi un anagramme d'une des sources d'inspirations de Code Lyoko, comme ANAX et XANA (c'est d'ailleurs l'une des plus brillantes idées que j'ai eu, ces anagrammes !)... mais je vous en dis pas plus.
Ce chef, vous connaîtrez son identité dans les derniers épisodes et, puisque on y est... vous allez rencontrer un nouveau grand méchant dans le prochain épisode... mais, une fois de plus, je ne peux rien dire.
Allez, à bientôt.
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alex MessagePosté le: Sam 24 Mai 2008 12:42   Sujet du message: Répondre en citant  
[Rampant]


Inscrit le: 17 Mai 2008
Messages: 323
Localisation: Cestas proche de Bordeaux
J'ai fini de lire ton histoire et j'adore ! J'aurais aimé écrire mes histoires aussi bien , il y aurait plus de gens qui les lirait . Continue ce suspens haletant , ces actions surprenantes bref cette histoire captivante

Alex
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Sam 31 Mai 2008 12:18   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 10 Avr 2008
Messages: 118
Bonjour à tous. Malgré cette semaine très éprouvante (examens de fin d'année), le 3e épisode pointe enfin le bout de son nez, du moins le début. En effet, vu que je ne tiens pas à revivre la même mésaventure qu'avec le 2e épisode, à l'avenir je publierai mes épisodes en 2 parties de longueur égale, en théorie.
Prêts !? Alors, c'est parti, virtualisation !...

#98 – Un nouvel ennemi

1)

Un aperçu du collège Kadic, calme, éclairé par un timide soleil d’après-midi. Puis, un zoom sur la salle polyvalente du collège, où toute l’école est réunie. On peut voir toute la bande de nos héros réunis dans une même file, et écoutant attentivement l’intervenant qui est sur scène. D’ailleurs, installés derrière tous les élèves, Mr Delmas, Jim et tous les autres professeurs veillent à ce que le silence soit respecté, en fixant les adolescents avec un œil attentif.
Sur scène justement, il y a un homme d’une quarantaine d’années portant des lunettes et ayant un aspect assez cool ; on peut se demander s’il n’est pas là pour faire un one-man show. Mais non… sur une table posée devant lui, il y a un rétroprojecteur branché à son ordinateur portable qui diffuse des images sur un immense écran blanc, à l’arrière-plan de la scène.
Après avoir jeté un dernier coup d’œil à toute la salle, cet homme reprend la parole mais, cette fois-ci, pour conclure
.

L’homme sur scène C’est pourquoi je vous rappelle à tous que vous devez faire très attention quand vous allez sur Internet. N’oubliez pas que, hormis des virus, il y a des sites où il vaut mieux éviter d’y aller car ils sont dirigés par des personnes qui sont tout sauf conseillées. En général, elles feront partie d’un groupe politique ou terroriste, mais le résultat est le même : elles essayeront à tout prix de vous corrompre mentalement, afin que vous vous intégriez dans leur bande, et autant vous prévenir que non seulement ça marche presque à tous les coups –surtout pour vous, qui traversaient une période de crise – mais en plus, une fois que vous y êtes intégrés, il est dans la plupart des cas trop tard : vous ne pouvez plus revenir en arrière. Par conséquent, soyez prudents et, si besoin, installez un contrôle parental sur votre ordinateur chez vous, quand vous êtes sur le Net. Rappelez-vous que ce n’est pas pour vous embêter, mais pour vous protéger.
Ai-je bien été clair ?

Certains hochent la tête, d’autres marmonnent un vague « oui ». Cela fait sourire l’homme.

L’homme sur scène J’espère que vous n’oublierez pas mes conseils de sitôt ! Et, si besoin, répétez mes conseils à vos camarades et à votre entourage. Sinon, à part ça, je vous souhaite bon surf sur ce merveilleux océan qu’est le Net mais, pour la dernière fois, faites attention à ses requins et à ses récifs !

Il termine son intervention avec un salut au public d’adolescents, qui l’applaudissent par pur respect.

2)

La scène se passe maintenant dans la cour de récré, près du distributeur où nos héros ont l’habitude de se retrouver.

Odd Eh bien, on peut dire qu’il nous a bien fichu les boules, ce type, avec ces virus et sites terroristes !

Jérémie Peut-être, mais c’est la triste réalité, malheureusement. Je trouve que c’est bien qu’il ait pu intervenir et nous parler de ces dangers du Net.

Ulrich Certes mais, avec tout ce qu’il nous a dit, je suis sûr de ne plus retourner sur le Net pendant un bon bout de temps !

William, sur un ton narguant Eh bien, tant mieux ! Au moins, tu seras moins bête et plus avancé avec Yumi !

Ulrich et Yumi se retournent en même temps, prêts à sauter sur William. Heureusement, Odd et Aelita sont là pour s’interposer.

Aelita, en se tournant vers William, furieuse William, vas-tu arrêter de les embêter, oui ou non ?

William, en haussant les épaules Bah, j’y peux rien, princesse ! Ce n’est pas moi qui ait commencé dans cette histoire !

Ulrich, sur un ton sec Mais, bien sûr ! En plus, tu te fiches de nous, mais c’est incroyable !

Jérémie, en levant la main en l’air comme un gendarme Stop ! Assez !
Il rejoint Odd et Aelita et, à l’image de cette dernière, il jette un regard noir à William.
J’te préviens, William ! Continue à embêter Ulrich et Yumi de la sorte, et on risque de te rejeter une bonne fois pour toutes ! N’oublie pas que nous sommes tous liés à cause d’un danger qui menace le monde, et non par des histoires complètement stupides et mélodramatiques de cœurs ! Et, je n’oserai pas, même si j’suis blondinet et je porte des lunettes ! OK ?

William, faisant mine de capituler OK, Jérémie. Tu as été bien clair, je vais essayer d’arrêter.

Jérémie, en hochant la tête Non, tu vas pas essayer ! Tu vas arrêter !
(en insistant bien sur le « tu » et le « vas »)

William OK, Super Nanny, OK !

Comme pour montrer qu’il a perdu la partie, il finit par s’en aller. Yumi et Ulrich sentent leur rage s’apaiser, et Odd et Aelita finissent par les lâcher.

Jérémie Bon. Où en étions-nous ? Avec tout ça, j’ai fini par oublier…

Odd, sur un ton un peu malin Les problèmes d’Internet, je présume !?

Jérémie Ah oui, ça y est, merci Odd ! Comme je le disais, c’est bien que ce type ait intervenu car, aujourd’hui, il y en a quand même qui se font de plus en plus avoir.

Yumi, en acquiesçant C’est clair. Il y a encore quelques jours, un p’tit malin a introduit un virus dans le réseau de la boîte où travaille mon père. Ils ont passé un temps fou à l’éliminer, mon père en a fait des heures supplémentaires pour ça !

Ulrich Ou alors, comme avec cette affaire au collège voisin qui a été tagué avec des croix gammées, tout ça parce que le type était allé faire un tour sur un site néo-nazi. Vous vous rappelez ?

Odd Ouais. Franchement, il ne s’est pas montré intelligent, ce type !

Yumi C’est à se demander si ces malades ont autre chose à faire que de nous couler ainsi sur le Net ! Comme dirait mon prof de français : « Même le plus fabuleux des paradis artificiels sera toujours, tôt ou tard, marqué et défiguré par la main démoniaque de l’homme et de sa société non idéale. »

Jérémie C’est clair. Regardez le Nouveau Monde, par exemple…

Aelita, à Jérémie Mais, tu crois que l’ANAX peut avoir un ou plusieurs de ces sites pirates sur le Net ?

Jérémie, en réfléchissant C’est possible mais, pour l’instant, pas à ma connaissance. Mais, c’est une bonne question à se poser.

Aelita, qui commence à angoisser Et, tu crois que ce serait une véritable menace pour Lyoko, si jamais c’est le cas ?

Jérémie, en lui tapotant l’épaule T’en fais pas, Aelita. Même si nous avons eu affaire à des monstres de l’ANAX, la dernière fois, j’te rappelle que Lyoko est très bien protégé, à l’image des Réplikas de XANA que nous avons visité. Donc, il faut vraiment que l’ANAX ait un programme hyper-puissant s’ils veulent condamner Lyoko. Et, pour l’instant… ce n’est pas le cas.

Yumi Et, encore… si ces sites pirates de l’ANAX existent, ce ne serait pas tellement pour Lyoko qu’il faudrait s’inquiéter le plus, mais… pour nous. Vous avez entendu ce type ? Ces gens sont capables de nous corrompre mentalement, pour que nous faisions parti de leur bande, et avec tous les ordinateurs qu’il y a dans l’internat… je vous laisse imaginer le carnage que ça pourrait faire si jamais ils passent à l’attaque.

Jérémie C’est vrai, t’as pas tort, Yumi. C’est pour ça, comme avec XANA, il faudra s’attendre à tout et à n’importe quoi avec cette maudite ANAX. Nous devons être très prudents, à partir de maintenant.

Odd, terrifié Quoi !? Tu veux dire par là… que tu vas venir, dès ce soir, dans nos chambres pour installer un contrôle parental sur nos ordinateurs !? Eh, merci beaucoup, Einstein, mais je suis assez grand pour savoir quel est le site qui est bon ou pas !

Les autres rigolent.

Jérémie, en arrêtant de ricaner Je ne doute pas de tes responsabilités, Odd – néanmoins, si tu en as vraiment ! (à part) – mais, tant que l’on se promet tous d’être prudent quand on va sur le Net, je ne viendrai pas chez vous pour installer un contrôle parental sur votre ordi, comme tu le dis si bien !

Odd, soupirant de soulagement Ah, ouf !

Jérémie Alors, vous le promettez tous ?

Tous les autres acquiescent et lèvent la main, en signe de promesse tenue.

Aelita, en tournant la tête vers les arcades Et, pour William ?

Jérémie, en tournant la tête dans la même direction Bah, avec l’âge qu’il a et la maturité qu’il est censé avoir, je suis sûr que lui-aussi se montrera prudent.

Une cloche sonne. Odd sursaute et regarde sa montre.

Odd, stupéfié Quoi, déjà ? On a intérêt à vite être dans nos chambres, avant d’avoir de gros ennuis !

Ulrich, sur un ton taquin Pour quoi faire ? Aller sur Internet ?

Odd Mais non, gros malin ! Pour faire nos devoirs, juste avant les spaghettis du soir !

Les autres ne discutent pas, et accompagnent Odd jusqu’aux chambres, sauf Yumi qui, évidemment, rentre chez elle.
Ils n’ont pas remarqué qu’au-dessus d’eux, une mouche les espionnait depuis le début. Cette bestiole, d’apparence métallique, prend aussitôt son envol vers un horizon inconnu…


3)

Avec une rapidité complètement invraisemblable, la mouche ne met que peu de temps pour rejoindre la base de l’ANAX, celle perdue en pleine montagne et où, bien entendu, Anthéa Hopper est emprisonnée.
La mouche parvient à s’infiltrer sans problème dans le bâtiment, par les conduits d’aération et, en suivant ces tuyaux, elle arrive à la grande salle des ordinateurs, où se trouve aussi le Super-Calculateur qui génère Carthage. Elle se pose sur l’un des accoudoirs du grand fauteuil, qui est installé devant le Super-Calculateur et, là, elle émet des sons bizarres à l’étrange homme qui est installé dans le fauteuil. On ne peut deviner qu’une sorte de satisfaction de la part de cet homme, à en juger sa main squelettique qui caresse doucement le squelette externe métallique de la mouche.
Au bout d’un moment, la main fait un signe et la mouche re-décolle pour, finalement, disparaître de la salle. Puis, l’autre main fait un signe en direction de l’un des scientifiques qui, par une sorte de sixième sens, arrête son travail et se retourne aussitôt.


L’homme dans le fauteuil Appelez Franken. Dites-lui de venir immédiatement ici !

Le scientifique, qui déglutit avec difficulté, mais qui ne discute pas À vos ordres, monsieur.

Ce scientifique quitte son poste, se dirige d’un pas mi-tremblant, mi-décidé vers la porte blindée de la salle et, là, il prend un interphone accroché près de la porte.

Le scientifique, d’une voix claironnante Le Dr Wilnius Franken est demandé à la salle du Noyau, le Dr Franken, merci !

Il raccroche l’interphone et se réinstalle à son poste.
Quelques instants plus tard, la porte blindée s’ouvre en coulissant et le Dr Franken apparaît, blanc comme un linge. Néanmoins, conscient des risques qu’il court si jamais il reste pétrifié sur place, il s’avance doucement et s’arrête à quelques pas du fauteuil. Comme d’habitude, personne ne fait attention à lui, sauf l’homme dans son fauteuil
.

Dr Franken, d’une voix un peu timide Vous m’avez appelé, monsieur ?

L’homme dans le fauteuil En effet, mon cher Franken. C’est que, voyez-vous… nous avons un gros problème.

Dr Franken, qui semble ne rien savoir à ce qui se passe Un…un problème, monsieur ? Je ne suis pas au courant d’un quelconque problème.

L’homme dans le fauteuil, dont son ton commence à s’échauffer Évidemment, crétin ! Tout ce que vous avez su faire depuis le début de cette affaire, c’est torturer Hopper, et encore… même avec ça, vous n’êtes pas capable de mener à bien notre nouvelle mission !

Dr Franken, plongé dans une totale ignorance Comment ça, monsieur ? Quelle est la raison de cette bile qui commence à s’échauffer ?

L’homme dans le fauteuil, en hurlant subitement d’une voix presque métallique et en tapant les accoudoirs de son fauteuil de ses poings TU VEUX SAVOIR LA RAISON, PAUVR’ABRUTI !? CES FOUTUS GAMINS SONT MAINTENANT AU COURANT DE L’IDENTITÉ DE NOTRE ORGANISATION, LÀ VOILÀ TA FOUTUE RAISON, FOUTU BON-À-RIEN !!!

Son chat se sauve à toutes pattes devant cette horrible colère et, comme pour montrer toute sa colère, l’homme dans le fauteuil lève sa main en direction de Franken et, soudain, un jet d’éclairs sort des ongles du mystérieux homme pour aller frapper le pauvre scientifique qui, dans un superbe vol plané, va s’écraser contre la porte blindée qui s’était déjà refermée.
Une fois qu’il est sûr que son scientifique est vraiment KO, l’homme dans le fauteuil repose doucement sa main sur l’accoudoir, mais sa voix est toujours aussi menaçante
.

L’homme dans le fauteuil Je dois malheureusement avouer que ces derniers temps, vous m’avez beaucoup déçu, Franken. Et, encore… ce coup-ci, ça va : ils ont juste découvert l’identité de notre organisation, rien d’autre. Mais, qu’est-ce que ce sera, la prochaine fois ? Notre base principale ? Le lieu où est enfermée Hopper ?… Mon identité ?

Dr Franken, qui essaye de se relever, hébété Certes, c’était une erreur vraiment impardonnable, monsieur.

L’homme dans le fauteuil Ça, je te le fais pas dire. Mais, bon… je pense que cette fois-ci, tu seras pardonné. D’ailleurs, je vais en profiter pour mettre notre plan β à exécution. Tu verras, Franken… dès que ces mômes iront sur Lyoko, ils auront une surprise qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

Dr Franken Ah, j’en salive d’impatience !

L’homme dans le fauteuil, qui retrouve une voix calme et satisfaite Très bien, mon cher ami. Allez, vous pouvez disposer, j’ai plus besoin de vous.

Franken retrouve ses esprits et sort de la salle. Au final, son tient pâle avait des raisons d’être et, au moment où il sort de la salle, ce teint semble être plus blanc.

4)

Retour à l’autre bout de la Terre, où on voit Aelita couchée sur son lit, en train de lire le journal de son père. En fait, elle ne fait que relire le début, afin d’être plus attentive au texte. Tout en lisant, elle a une expression neutre, même si des petites larmes menacent de tomber à tout moment de ses yeux.

Aelita, en lisant « Je pensais que j’avais vraiment de chance d’être sur la liste de ceux qui participaient à ce projet. Certes, j’étais quelqu’un de très brillant, et ce depuis toujours, mais pourtant, sans vouloir être orgueilleux, je n’étais qu’un simple étudiant en sciences informatiques. Ce projet appelait à réaliser des choses que jamais personne n’aurait pu imaginer, même un élève aussi brillant que moi.
Pour tout dire, je trouvais que ça pouvait être intéressant et fascinant de travailler sur Carthage et, en plus, on n’arrêtait pas de nous répéter que ce projet était pour la bonne cause, à savoir qu’il servirait à bloquer les communications ennemies. C’était juste malheureux à voir que ce projet, par ses objectifs que l’on croyait insensés, était très convoité par toute la communauté internationale ; d’ailleurs, des pays étaient même prêts à entrer en guerre entre eux et contre nous pour obtenir ce projet. Mais, l’organisation responsable de ce projet, l’ANAX, a réussi à tenir bon face à ces menaces, et ça ne faisait qu’accroître notre opiniâtreté à construire Carthage.
Quand je suis arrivé en Lostanie, j’ai été un peu désorienté car j’étais entouré de scientifiques aussi brillants que moi, mais que je ne connaissais point. Mais, très vite, j’ai appris à les connaître et à forger de forts liens d’amitiés avec tous – c’est justement ce lien que désirait le mystérieux chef de cette organisation, pour la bonne marche du projet. Ce chef, je ne l’avais jamais vu, mais on disait partout du bien de lui : à savoir qu’il avait réussi à rétablir l’ordre et la force en Lostanie, alors que ce pays était sur le point d’être envahi par ses voisins, et qu’il était promis à un destin exceptionnel. Personnellement, je n’ai pas d’estime pour les dictateurs, mais cette expérience me prouvait qu’il pouvait y avoir des exceptions à la règle. Ça ne veut pas dire que j’étais d’accord sur tous ces arguments mais, tant que ce projet ne cachait pas une politique expansionniste qui pouvait nous conduire à une Troisième Guerre Mondiale, je voulais bien faire parti de son groupe, qui était aussi considéré comme un Parti politique, qu’était l’ANAX. Pourquoi l’ANAX ? Je ne l’ai jamais su…
Je n’ai jamais eu à me plaindre de mes conditions de vie en Lostanie, même si nous étions isolés en pleine montagne, au milieu de nulle part. Les soldats nous traitaient comme il fallait et un climat de confiance régnait en permanence sur la base, à la plus grande satisfaction du chef. Et, c’est par ce climat de confiance que le projet avançait à une vitesse raisonnable.
Parmi mes amis, il y en a deux qui ont forgé à jamais quelques chose au plus profond de mon cœur : Wilnius Franken, qui venait d’Allemagne et qui est très vite devenu mon meilleur ami, et surtout… Anthéa Hopper, l’ange de ce monde trop humanisé… »
Oh, maman…
Elle commence un peu à pleurer.

5)

Nous sommes maintenant dans la chambre d’Odd et d’Ulrich. Par delà la fenêtre, on peut voir que le soir commence à tomber. Ulrich est en train de faire ses devoirs et Odd, qui semble les avoir déjà finis depuis longtemps, est en train de surfer sur le Net, sur l’unique ordinateur de la pièce. Il est en train de jouer à un jeu en ligne, et il n’arrête de pianoter sur le clavier et de jouer avec la souris, ce qui commence à exaspérer Ulrich.

Ulrich, en levant la tête vers Odd, furieux Dis, tu vas faire ce tintamarre encore longtemps ? C’est que j’ai besoin de me concentrer, vois-tu ?

Odd, sans détacher le regard de l’écran Ben, concentre-toi alors, je ne t’empêche pas !

Ulrich Ben si, justement ! Arrête de jouer, veux-tu ? Je veux faire mes devoirs tranquillement et, en plus, tu vas te faire mal aux yeux si tu restes trop longtemps devant l’écran.

Odd, en ricanant Bah, ce sont les fillettes qui deviennent gagas quand elles sont trop restées devant l’ordi, pas quelqu’un de magnifique comme moi !

Ulrich Mais, bien sûr ! Dis, vu que t’as déjà fini tes exercices de physique, tu peux juste venir m’aider ? Je comprends pas…

Odd Désolé, je peux pas. Je suis en pleine guerre en ce moment et, si je décolle de ce PC ne serait-ce qu'une seconde, je vais me faire écraser, j’te dis pas !

Ulrich, lassé Odd, il n’y pas que… tu joues à quoi, en fait ?

Odd Âges of empire II, en ligne.

Ulrich C’est ça. Il n’y a pas qu’Âges of empire qui compte dans la vie. Est-ce que tu te rappelles ce qui s’est passé, la dernière fois qu’il y a eu des types qui ont passé leur temps sur des jeux en ligne ?

Odd, sur un ton indifférent Ouais, je sais ; ils ont fait une attaque cérébrale mortelle, au bout de cinquante heures de jeu non-stop. Mais, t’inquiète, Ulrich ; c’était pas chez nous et puis, ces gars, y devaient vraiment être désespérés pour passer cinquante heures sur un jeu alors que moi, tout va bien : pas de problèmes familiaux, de problèmes de drogues…

Ulrich P’têt mais, eux, c’étaient des gars en bonne santé. Pour un maigrichon comme toi, il ne faudra même pas cinq heures avant que tu fasses une attaque !

Odd, furieux Eh oh, pas maigrichon ! Svelte, pigé !?

Ulrich, révolté Et puis, t’en fais quoi de ta 3ème ? Tu veux y rester pendant un bon bout de temps, c’est ça ? Tu veux encore avoir des conflits avec tes parents, comme si la dernière fois ne te suffisait pas, même si c’était à cause de XANA ? Tu veux briser ton statut de grand Dom Juan du collège, juste pour un minable jeu vidéo ? Hein, c’est ça que tu veux ?

Odd, indigné Bon, si c’est comme ça, t’as qu’à aller autre part ! Et puis, c’est pas la peine de me faire la morale, maman, je sais où sont mes limites, OK ?

Ulrich, en se levant et en remballant ses affaires Après tout, t’as raison ; je vais aller chez Jérémie, au moins il ne perd pas son temps avec des stupidités pareilles. Je reviendrai quand tu seras raisonnable, quand tu te seras montré plus intelligent !

Il se lève et, d’un pas furieux, quitte la chambre. Odd entend la porte de la chambre se fermer violemment, et cela lui fait quand même quelque chose. Mais, il se ressaisit vite fait et retourne à son jeu en ligne, comme si de rien n’était.


Et, voilà. La suite devrait arriver bientôt. Je vais tout faire pour qu'elle arrive le plus vite possible.
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Superfan MessagePosté le: Sam 31 Mai 2008 16:33   Sujet du message: Répondre en citant  
Commentateur de fics


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Bon, alors récapitulons :
-Le chef du Projet Carthage est le chef de l'ANAX et Franken, le meilleur ami de Hopper, torture sa femme Anthéa...
Hum, charmant. Tu nous en réserves d'autres comme ça ?

Une conférence sur les dangers du Net, bonne idée ^^ Mais malgré ça, Odd reste accroc à Âges of empire II...
Cela m'a beaucoup fait penser à l'épisode 18 "Musique Mortelle" :
-Odd empêchait Ulrich de réviser en écoutant de la musique, là c'est à cause du jeu et Ulrich partait réviser chez Jérémy...
Y aurait-il un effet secondaire sur Odd ?
J'attends la suite !
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Dim 01 Juin 2008 18:05   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


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Messages: 118
Et, voilà la suite de l'épisode, en espérant qu'elle arrivera en entier

6)

Retour à la base en Lostanie. Dans la salle du Super-Calculateur, l’homme dans son fauteuil… finit par se lever. Mais, il est malheureusement caché par une longue cape noire, surmontée d’une grande cagoule. Il se dirige lentement vers l’un des informaticiens, en respirant d’une voix rauque, métallique… L’informaticien, auquel l’homme dans le fauteuil a jeté son dévolu, commence à trembler à l’approche de son maître, mais il continue à pianoter sur son ordinateur.
Finalement, l’homme dans son fauteuil arrive à destination et sa main squelettique se pose doucement sur l’épaule de l’informaticien. Ce dernier en a la chair de poule.


L’homme dans le fauteuil, avec sa voix métallique C’est bon ? Tout est prêt, mon ami ?

L’informaticien acquiesce timidement. L’horreur se peint de plus en plus sur son visage.

L’homme dans le fauteuil, satisfait Bien. Activez le programme, on passe au plan β.

Le pauvre ingénieur s’exécute. Il pianote encore quelques instants et, sur sa page Internet, il envoie enfin le mystérieux message électronique. L’homme dans le fauteuil rejette sa tête en arrière, sans pour autant faire tomber sa capuche, et laisse échapper un étrange et terrifiant ricanement qui tétanise tous les scientifiques de la salle…

7)

La scène se passe dans l’internat du collège Kadic, où on retrouve Ulrich devant la porte de la chambre de Jérémie, portant toutes ses affaires dans les bras. Il arrive quand même à frapper à la porte, si on peut appeler ça frapper car, à cause de ses affaires, il est obligé de s’effondrer carrément sur la porte.
Au bout d’un moment, Jérémie l’ouvre et contemple Ulrich, hébété.


Jérémie, abasourdi Eh bien, Ulrich. T’es autant désespéré dans les exos de physique, ou t’as eu de nouveau une dispute avec Odd ?

Ulrich, marmonnant Les deux, mais je pencherai plus pour la deuxième proposition !

Jérémie, intrigué Comment ça ?

Ulrich Oh, c’est Odd ! Je lui ai demandé plusieurs fois d’arrêter avec ce foutu ordinateur, mais il n’en a fait qu’à sa tête ! Du coup, j’arrive pas à me concentrer et, vois-tu, je crains pour lui car, à en juger comme il est parti, je suis sûr qu’il sera devant l’écran pour au moins quelques bonnes heures !

Jérémie Bah, c’est normal ; tout le principe de l’amitié !

Ulrich Ça te dérange donc pas que je…

Jérémie, qui s’empresse de répondre, le sourire aux lèvres Non, pas du tout ! De toute façon, j’ai fini ce que j’avais à faire.

Ulrich, lui rendant son sourire Oh, merci, Jérémie ! Merci beaucoup !

Jérémie lui sourit encore plus, et l’invite à entrer dans sa chambre.
Une fois à l’intérieur, Ulrich laisse tomber toutes ses affaires sur le lit de Jérémie et s’y affale dessus, en soupirant. Jérémie préfère ne rien dire, et ne fait que refermer la porte et se réinstaller près de son ordinateur
.

Ulrich Quand t’as dis : « j’ai fini ce que j’avais à faire »… tu parlais de quoi, en fait ?

Jérémie Eh bien, vois-tu, nous avons appris que l’ANAX avait des bases partout dans le monde et, connaissant maintenant ce groupe, je suis sûr que ces bases ne sont pas là pour le bien-être de l’humanité…

Ulrich, attendant de savoir la suite Ouais, et alors ?

Jérémie Et alors, depuis ces derniers jours, je travaille sur un programme… pour faire renaître le Skid !

Cela fait sursauter Ulrich, qui n’en croit pas ses oreilles.

Ulrich, surpris Hein, qu… quoi !? Faire renaître le Skid ? Mais, pour… comment ?…

Jérémie, en l’arrêtant d’un geste Oh, attends, Ulrich ! C’est pas la peine de s’affoler ainsi. Tu sais, c’est pas quelque chose de difficile : il fallait juste que je reprenne tous les anciens programmes qui ont servi pour le premier Skid mais, cette fois-ci, je les ai retravaillés pour construire un vaisseau plus performant que l’ancien. Ainsi, j’ai prévu plus de Navskids, des réserves plus grandes de torpilles virtuelles, plus d’autonomies pour les Navskids, un bouclier plus puissant pour le vaisseau… et peut-être d’autres options.

Ulrich Tu soupçonnes vraiment l’existence de Réplikas commandés par l’ANAX ?

Jérémie, en acquiesçant J’en suis même sûr. De plus, si j’ai fait ça, c’est pour deux raisons : déjà, détruire ses nouveaux Réplikas afin d’affaiblir, puis détruire l’ANAX – autrement dit, je veux qu’on attaque le feu par le feu – et puis… surtout, retrouver Anthéa Hopper. C’est vraiment mon objectif principal, que je me suis fixé pour Aelita.

Ulrich Ouais, mais es-tu sûr pour Anthéa ? Je veux dire… on n’a aucune idée de l’endroit où elle peut se trouver et ni les cauchemars d’Aelita, ni les renseignements que t’as trouvé dans le dossier de la Défense n’ont permis de donner plus d’informations sur sa situation. Et puis… c’est pas que je suis quelqu’un de pessimiste mais le temps qu’il faudra pour la retrouver, peut-être que l’ANAX l’aura déjà trouvé pour l’exécuter, ou quelque chose comme ça.

Jérémie, en hochant la tête Certes. Mais, je suis pas sûr que les hommes en noirs assassineront Anthéa aussi tôt ; même si elle se montre encore obstinée pour ne pas leur répondre, il y a une mystérieuse envie qui les pousse à encore avoir besoin d’elle.

Ulrich T’es sûr de ce que tu dis ? Ces hommes nous ont déjà prouvé qu’ils n’avaient aucun scrupule, alors pourquoi en auraient-ils pour Anthéa ?

Jérémie Ne partons pas avec la défaite en tête, Ulrich ; il faudra garder l’espoir jusqu’au bout, c’est comme ça qu’on gagnera contre ses terroristes. Garder l’espoir pour nous, pour le bien du monde… pour Aelita.

Ulrich ne semble pas encore être convaincu par les paroles de Jérémie mais, devant la ténacité de son ami, il décide de clore ici le débat sur la renaissance de leur plus grande réussite : le Skidbladnir.

Jérémie Bon, et si nous passions à la physique, maintenant ?

Ulrich, le sourire aux lèvres Ça serait bien, en effet.

C’est ainsi que dans la bonne humeur, les deux ados se mettent au travail.

Cool

Retour dans la chambre du beau brun et d’Odd, où ce dernier est toujours sur son ordinateur. Il devient de plus en plus excité.

Odd Allez, écrase-les ! Écrase-les, bon sang ! Allez, on va pas perdre face à un type aussi nul que lui ! Allez, les gars, allez !…

On quitte un moment la chambre d’Odd, pour faire un petit tour dans toutes les chambres de l’internat. On constate que presque tous les élèves sont scotchés à leur ordinateur, ignorant leur véritable devoir. Les t’chats, les jeux en ligne, les sites sur des séries favorites…tout est exploité sur le Net.
Petit tout dans la chambre de William, où le beau ténébreux est en train de jouer à un jeu en ligne… Âges of empires II. Et, comme si cette coïncidence ne suffisait pas, c’est justement contre… Odd, que William se bat.
*
Sur Lyoko, des pulsations se font sentir dans le Territoire de la Forêt et, au bout du sentier, une tour s’active : elle s’enveloppe non pas d’un halo rouge, mais…noir…
*
Soudain, tous les ordinateurs du collège s’éteignent brusquement, au plus grand déplaisir des élèves. Mais, ils se rallument immédiatement mais, au lieu de retomber sur les pages Internet que les adolescents étaient en train de consulter, il n’y a plus qu’une seule page, et commune à tous
.

Odd, ébahi Hein !? Mais, c’est quoi, ce bin’s !?

Il ne pense pas si bien dire : cette page Internet est tout à fait normale, à l’exception faite que sur l’encadré d’en haut, il y a un fond noir avec écrit dessus, en lettres presque rouges-sang : « Association nationaliste des amis xénophobes ». Et, au centre de la page, il y a la représentation d’un monde virtuel inconnu.

Odd, intrigué Qu’est-ce que c’est, que ce machin ?

Sans perdre de temps, il entre dans toutes les manchettes et lit les textes présentés les uns après les autres.
Mais ni lui, ni William, ni tous les autres ne savaient que c’était ça, le piège…
*
Dans la chambre de Jérémie, alors que les deux garçons sont en plein travail, l’ordinateur de Jérémie se met soudain à biper. Les deux amis s’arrêtent aussitôt et se tournent vers le PC, intrigués
.

Ulrich Étrange…

Jérémie J’espère que ce n’est pas ce que je pense…

Il se dirige vers l’ordinateur, rallume l’écran qui s’était éteint automatiquement et là… la mauvaise surprise…

Jérémie, en tapant le bureau du poing Et voilà, c’est bien ce que je craignais ! Tour activée, dans le Territoire de la Forêt !

Ulrich, marmonnant Oh, génial !…

Jérémie, en se dirigeant vers la sortie Préviens Yumi. Je vais aller chercher Aelita, Odd et William.

Ulrich acquiesce et, pendant qu’il sort son portable de la poche, Jérémie se précipite dehors…
*
Les textes étaient si mauvais, mais si fascinants. Et, au fond, ils n’avaient pas tort, même si c’étaient des arguments très…En tout cas, Odd est complètement envoûté par son ordinateur ; ses yeux deviennent globuleux et il se rapproche de plus en plus de l’écran, si bien qu’il est à deux doigts de toucher l’écran
.

Odd, hypnotisé Oui, vous avez raison ! Oui, je vous obéirai ! Oui, je construirai un monde nouveau avec vous !…

Soudain, des éclairs jaillissent de l’écran et viennent frapper le pauvre ado. Ce dernier ne peut rien faire ; il résiste à l’électrocution, mais ses yeux deviennent… noirs. Toute sa cornée a pris cette couleur du néant.
Au même moment, Jérémie apparaît dans la chambre, essoufflé
.

Jérémie Odd ? Alerte, l’ANAX est passée à l’attaque ! Il faut…

Odd ne réagit pas. Jérémie en est intrigué.

Jérémie, en se rapprochant un peu de son ami Hé, Odd ! Ça va, vieux ?

Il finit par poser la main sur l’épaule du p’tit blond et là… Odd se retourne brusquement et le plaque au sol, les mains sur la gorge de Jérémie.

Odd, sur un ton qui reflète sa folie Construire un monde meilleur !… oui, il faut construire un monde meilleur ! Un monde meilleur ! un monde meilleur ! un monde meilleur !…

Avec effroi, Jérémie contemple la cornée ténébreuse dans les yeux de son ami et, de toutes ses forces, il parvient à se dégager des griffes d’Odd. Une fois relevé, il se dépêche de regagner la sortie, mais Odd se jette sur ses jambes et le plaque à nouveau par terre. Il est à nouveau sur le point d’étrangler son ami, mais Jérémie se dégage à nouveau d’un bon coup de pied, et parvient à se dégager de la chambre et à refermer la porte au nez d’Odd.

Jérémie, soulagé Ouf !… Je crois qu’il est resté trop longtemps devant son ordi ! Mais, pourquoi est-il…

Il n’a pas le temps de se poser la question car, tout à coup, toutes les portes du couloir s’ouvrent à la volée et les garçons internes sortent et se dirigent vers Jérémie, tels des zombies ; leurs cornées sont toutes noires.
En les voyant arriver sur lui, Jérémie est pétrifié de terreur
.

Jérémie, hurlant à pleine voix Oh, bon sang ! Dites-moi que c’est pas vrai !

Les élèves se rapprochent de plus en plus, tous répétant : « Pour un monde meilleur ». Plus près, encore plus près…
Ce n’est que grâce à Odd, qui réussit à ouvrir la porte à la volée, que Jérémie se décide à bouger et qu’il réussit à se frayer un chemin parmi les aliénés. Ces derniers se retournent et le poursuivent en marchant, mais Jérémie est déjà loin.
Le blondinet arrive devant la porte de sa chambre, qui est grande ouverte
.

Jérémie, en y jetant un coup d’œil à l’intérieur Ulrich ?…

Mais, évidemment, il n’y a personne : Ulrich s’en est déjà allé.
Jérémie reprend donc sa course, mais il a l’impression de s’enfoncer de plus en plus dans un cauchemar. En effet, au fur et à mesure qu’il s’enfonce dans le couloir, toutes les portes s’ouvrent à la volée et, des deux côtés, des élèves sortent de leur chambre, tous aussi déments les uns que les autres et répétant leur insalubre refrain infernal.
En arrivant devant la dernière porte du couloir, qui dissimule la chambre de William, Jérémie l’ouvre subitement et jette un coup d’œil à l’intérieur. William est bien là, affalé sur sa chaise de bureau… devant son PC.


Jérémie William ? Ne me dis pas que…

Mais, il a très vite la réponse car William se retourne et ses yeux sont… noirs, également.

Jérémie, en répliquant Eh, mais c’est pas vrai ! C’est un vrai cauchemar !

William se lève à la vitesse de l’éclair et se précipite dangereusement vers Jérémie, qui s’empresse de refermer la porte.
Avec ses camarades toujours à ses trousses, Jérémie descend rapidement les escaliers et se retrouve dans le couloir des filles. Sans perdre de temps, il se précipite vers la chambre d’Aelita mais, à nouveau, son cauchemar recommence : à son passage, toutes les portes s’ouvrent à la volée et les élèves, aliénés, sortent pour le suivre.
Jérémie arrive enfin dans la chambre d’Aelita et ouvre la porte à la volée, craignant la mauvaise surprise qu’il pourrait avoir…
Mais, heureusement, Aelita a de yeux tout à fait normaux et Jérémie la surprend alors qu’elle était en train de lire le journal de son père
.

Aelita, levant le regard vers Jérémie, surprise Jérémie !? Mais, qu’est-ce que…

Jérémie, soupirant de soulagement Ouf ! Tu n’es pas devenue folle, Aelita ! Viens vite, l’ANAX est passé à l’attaque !

Aelita, abasourdie Hein !? Mais, comment ?...

Jérémie, en essayant de la hâter Plus tard, les explications ! Pour l’instant, il faut se dépêcher d’aller à l’usine, avant que l’on tombe dans le piège des aliénés ! Allez, vite !

Aelita ne discute pas plus longtemps ; elle s’empresse de cacher le journal sous les draps de son lit et va rejoindre Jérémie qui, en la tenant fermement par la main, l’entraîne vers la sortie de l’internat dans une folle course. Derrière eux, les élèves possédés, filles et garçons, continuent toujours de les suivre.
Rapidement, les deux tourtereaux se retrouvent dans la fraîche nuit d’automne avec, encore et toujours, leurs camarades à leurs trousses. Aelita se retourne souvent, tout en courant, pour vérifier si elle et son compagnon gardent une bonne distance vis-à-vis de ces zombies
.

Aelita, d’une voix essoufflée Mais, dis-moi, Jérémie… Comment ont-ils… pu hypnotiser tous les é… élèves ?

Jérémie, sur le même ton J’en sais rien… C’est peut-être à cause… des ordis, ou… quelque chose comme ça ! On le… on le vérifiera tout à l’heure !

Ils sont enfin dans le parc et, bientôt, près de la bouche d’égout que Jérémie s’empresse d’ouvrir. Aelita se faufile rapidement dans le petit escalier à barreaux secret, et Jérémie la suit en prenant soin de bien remettre la bouche sur le trou.
Malheureusement, par l’intermédiaire d’Odd, les zombies ont vite fait de trouver le passage secret.
Quoi qu’il en soit, Jérémie et Aelita, une fois le pied posé à terre, s’emparent de leurs trottinettes et foncent à toute allure dans les ténèbres angoissantes des égouts de la ville.
Heureusement, ils ne rencontrent pas de mauvaises surprises en route, et parviennent rapidement à la fameuse usine.
*
Les premiers déments sont déjà au fin fond des égouts et commencent à suivre la trace des deux amis à pied, sans faire attention aux trois skate-boards d’Ulrich, de Yumi et d’ Odd qui ne demandaient qu’à être servis.
*
Après quelques minutes de course effrénée, Jérémie et Aelita sont enfin dans le monte-charge et il ne leur faut pas beaucoup de temps avant qu’ils n’arrivent dans le labo. Il y a déjà Ulrich et Yumi qui les attendent
.

Yumi Ah, vous êtes enfin là ! Ulrich m’a dit que l’ANAX est passée à l’attaque. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Ulrich, à Jérémie Est-ce que les élèves sont toujours aussi… gagas ?

Jérémie, à Ulrich Ouais, et toujours à notre poursuite…
Puis, à Yumi
Quant à la nature de l’attaque, je vais bientôt savoir ce qui s’est passé.

Il s’installe devant son ordi et, après quelques manips, il se retrouve sur une page Internet… la même qui a rendu les internes de Kadic complètement cinglés.

Jérémie, marmonnant Aïe ! C’est bien ce que je craignais !

Ulrich, en lisant l’écran « Association nationaliste des amis xénophobes »… Qu’est-ce que c’est que ce truc !?

Yumi, en regardant l’écran à son tour Est-ce que ce sont des terroristes ? Ou, des groupes politiques extrêmes ?

Jérémie, épouvanté Les deux, les amis, les deux… Association Nationaliste des Amis Xénophobes…

Aelita, qui semble avoir compris ANAX…

Ulrich, voulant ironiser Eh ben, dis donc… Ils auraient pu choisir d’autres mots beaucoup plus discrets vis-à-vis de leurs intentions !

Yumi Ouais mais, au moins, ça veut tout dire !

Ulrich commence déjà à lire les textes qui sont sur la page Internet, mais Jérémie quitte immédiatement et revient à la page concernant Lyoko et le Super-Calculateur.

Jérémie, en se tournant vers Ulrich Non, Ulrich, tu comprends pas ? C’est justement ça, le piège ! Nous faire lire des textes immondes pour nous embobiner et nous contrôler mentalement !…

Yumi, intriguée Oui, mais pourquoi ?

Aelita, à Yumi Tu te rappelles de ce qu’a dit le type qui était venu, tout à l’heure ?

Jérémie, en se tournant vers la Japonaise Aelita a raison, Yumi : ces terroristes nous embobinent que nous car, comme a dit ce mec, nous sommes des adolescents ; autrement dit, nous sommes tous des êtres rebelles, qui traversent des périodes de crises et qui essayent de se forger un statut et une place parmi la société. Vu sous cet angle, nous sommes encore des enfants et, c’est bien connu, les enfants sont les seuls êtres à qui on peut faire croire des choses facilement, à cause de leur crédulité.

Ulrich, d’une voix caverneuse Ah ouais ! Pas bêtes, ces monstres !

Aelita, à Jérémie Mais, y a t-il un moyen de les sauver, de les faire revenir à la raison ?

Jérémie Pour ce cas-là, oui : désactiver la Tour, qui se trouve dans le Territoire de la Forêt. Descendez tous aux scanners, vous plongez immédiatement et faites vite, avant que nos chers amis ne débarquent ici.

Ulrich, en acquiesçant OK, Jérémie ! On est parti !

Ce dernier, en compagnie de Yumi et d’Aelita, se dirigent dans le monte-charge pour descendre dans la salle des scanners, pendant que Jérémie prépare la procédure…
*
De leur côté, les zombies se rapprochent de plus en plus de l’usine…


9)

Les scanners se referment derrière les trois amis et on peut ré-entendre, une fois de plus, le refrain de Jérémie avant le grand saut…

Jérémie Transfert Yumi… transfert Ulrich... transfert Aelita... Scanner Yumi… scanner Ulrich… scanner Aelita… Virtualisation !

Dans une grande bourrasque, les trois adolescents ainsi scannés sont ainsi propulsés sur Lyoko.
Au plus profond du territoire de la Forêt, Ulrich, Yumi et Aelita réapparaissent sous forme virtuelle. À peine ont-ils posé le pied sur le sol virtuel que l’Overbike vert-sapin et l’Overwing font leur apparition à côté d’eux.


Ulrich, en levant la tête en l’air Avec toujours autant d’anticipation, Jérémie…

Jérémie sourit, avant d’approcher le micro de son casque de sa bouche.

Jérémie La Tour ne se trouve pas trop loin de votre position ; au Sud, Sud-Est…

Yumi OK, Jérémie, on y va.

Le samouraï et la geisha virtuels prennent place sur leur véhicule et Aelita frôle son petit bracelet en forme d’étoile, pour que ses ailes d’ange roses apparaissent. Les trois se mettent rapidement en route…
*
Presque tous les zombies sont près de l’usine, toujours emmenés par Odd et William…
*
Sur Lyoko, Aelita et ses amis sont toujours sur la piste de la Tour. Quand tout à coup…


Jérémie, devant son écran Attention, trois foxxies en approche !

Et, en effet, ces monstres ne sont pas très loin de la position des adolescents, qui ont pu quand même les repérer peu après l’avertissement.

Ulrich, en se tournant vers Yumi Bon. On en prend un, chacun ?

Yumi, en lui souriant Avec plaisir !

Ils ne sont plus qu’à quelques mètres des monstres, quand ces derniers commencent enfin à tirer.
Ulrich et Yumi, qui se déplacent à une altitude plus basse qu’Aelita et qui sont donc, évidemment, les cibles principales des lasers, arrivent à les esquiver plus ou moins facilement. Au bout de quelques esquives, Ulrich se prépare à sauter de son Overbike alors que Yumi prépare ses éventails.
Et là… sans cris ni gares, Ulrich saute de son engin, qui va s’écraser contre le foxxie du milieu, et, alors qu’il est en l’air, il dégaine rapidement un de ses sabres. Le foxxie de droite veut à tout prix le toucher, mais en vain ; Ulrich réussira à l’embrocher avec son sabre.
Quant à Yumi, elle lance un de ses éventails sur le dernier petit monstre, mais ce dernier l’esquive et, en réponse à cette attaque, il décoche un laser en plein sur le bras de Yumi
.

Jérémie, voix off Fais attention, Yumi ; tu viens de perdre quarante points de vies d’un seul coup !

Yumi essaye de se replier vers les arbres, pour mieux s’abriter, malgré que le foxxie prépare un nouveau laser pour détruire, cette fois-ci, l’Overwing…
Heureusement, Aelita sera là pour l’en empêcher avec son incontournable champ de force.
Une fois sûre que tout est redevenu calme, Yumi revient prudemment vers son groupe
.

Yumi, soupirant de soulagement Ouf !… Merci, Aelita !

Cette dernière lui sourit.
Mais, soudain, elle perd vite son sourire et montre le haut de l’arbre où l’Overwing est arrêté à côté
.

Aelita, épouvantée Attention, Yumi ! Derrière toi !

La Japonaise se retourne… trop tard. Une ombre volumineuse, poussant des hurlements sauvages et perçants, s’abat sur elle et, d’un coup de griffe dans la poitrine, renvoie la jeune fille sur Terre.
En l’observant de plus près, Aelita découvre, hébétée, qu’il s’agit… d’un singe : une sorte de macaque bien velu, sauf que ses poils sont métalliques (bien qu’ils ont l’air très souples) et qu’il est de couleur brun-tronc. On peut donc comprendre pourquoi Aelita l’a vu au dernier moment…


Ulrich, abasourdi Whaou ! Qu’est-ce que encore, que ce machin ?

Jérémie, voix off J’en sais rien, mais il n’est pas seul, en tout cas. Il y en a trois autres en approche.

Ulrich tourne la tête dans tous les sens, mais n’arrive pas à les voir.
Soudain, il entend un hurlement et, en levant la tête vers les airs, il découvre avec horreur et stupéfaction... qu’un des makacqs (ainsi est leur nom) a sauté de son arbre pour finir sur les épaules d’Aelita. Cette dernière essaye de s’en débarrasser, sans succès, et de plus, compte tenu du poids du monstre, elle perd de plus en plus d’altitude. Elle est donc obligée de voler dans tous les sens pour rester dans les airs, gênée par le singe virtuel qui est fermement accroché à ses épaules et qui semble beaucoup s’amuser, vu le rire qu’il pousse
.

Ulrich, horrifié Aelita !!!

Il tente de venir lui porter secours, mais les trois autres makacqs atterrissent sur le sentier et l’encerclent. Ulrich les contemple tous avec horreur.

Ulrich, d’une voix caverneuse OK... si vous le prenez ainsi !
Puis, d’une voix plus claironnante...
Super Sprint !!!

Les singes sont aussi passés à l’attaque, avec des lasers sortant de leur impressionnante bouche grande ouverte, mais Ulrich esquive avec brio les lasers et parvient à en tuer un avec son sabre...
*
Les zombies sont maintenant tous dans l’usine, et s’apprêtent à emprunter le monte-charge. Ils sont toujours aussi soumis et répètent encore et toujours leur refrain absolutiste infernal. Heureusement, par précaution, Jérémie a bloqué le monte-charge à son étage, mais pour combien de temps encore ?...
*
Dans le labo, le blondinet est de plus en plus excité devant son écran...


Jérémie Ulrich, ce n’est pour te mettre encore plus la pression, mais Aelita est toujours en prise avec cette bestiole ! Dépêche-toi donc d’aller l’aider !

Ulrich, voix off T’es marrant, toi ! Ces gros tas de puces ne semblent pas décider à me lâcher ! En attendant, prépare-moi un véhicule pour que je puisse aller aider Aelita !

Jérémie, en hochant la tête Très bien. Je vais t’envoyer l’Overboard, tu pourras mieux suivre Aelita avec. Et puis… tu sais comment t’en servir, non ?

Ulrich, qui semble soupirer, mais qui répond quand même Ouais, bon… Envoie toujours !

Pendant ce temps, le samouraï virtuel, toujours en Super-Sprint, utilise son deuxième pouvoir pour aller tuer le deuxième singe : le Triplicata. Le monstre semble hésiter face à la menace, mais il tire quand même. Il n’arrivera qu’à descendre un Ulrich, avant de se faire descendre par un deuxième Ulrich.
Puis, les deux samouraïs restants se tournent vers le dernier makacq, celui qui a descendu Yumi
.

Le premier Ulrich, en lui jetant un regard assassin Toi, tu vas regretter d’avoir touché à ma copine !

Le singe virtuel ne se laisse pas intimider pour autant et ouvre sa bouche. Mais, au lieu des lasers attendus… il en sort des cercles de feu, comme en tiraient jadis les Blocks. Ulrich en est surpris, et cela lui vaut son deuxième clone. Néanmoins, il se ressaisit vite fait et, grâce à un Super-Sprint, il parvient à esquiver les ronds de feu du makacq, avant de le massacrer avec ses deux sabres.
Pendant ce temps, à quelques lieux de l’endroit où Ulrich se trouve, Aelita est toujours aux prises avec son singe. Elle essaye encore et toujours de se balancer dans tous les sens, afin de s’en débarrasser. Le monstre a donc de plus en plus de mal à rester accroché à la jeune fille, et une de ses mains, un peu trop chercheuse, va même jusqu’à s’accrocher dans les cheveux roses de l’elfe
.

Aelita, furieuse Ah non ! Là, il y en a marre !

Dans une dernière tentative, elle parvient enfin à se débarrasser du singe qui lui griffe quand même, au passage, sa jambe. Le monstre essayera à tout prix de s’accrocher n’importe où, mais il est trop loin des arbres et du sentier et ce sera finalement dans la Mer numérique qu’il finira sa course.
Aelita se pose en douceur et contemple la Mer, à l’endroit précis où le singe est tombé
.

Aelita Eh bien ! Sympa, comme nouveau monstre !

Jérémie, voix off Ça, tu l’as dit ! En plus, il vient de te faire perdre quarante points de vie avec sa griffure !

Aelita, en caressant sa jambe griffée Ah, la saleté !

Jérémie T’en fais pas ! La Tour n’est plus très loin, à présent, et Ulrich va bientôt te rejoindre.

Aelita OK, c’est reçu.

Elle se remet donc en route vers la Tour, qu’elle aperçoit enfin à l’horizon, en courant cette fois-ci et… un peu plus loin de sa position, Ulrich est en effet sur l’Overboard et se dépêche d’aller rejoindre son amie…
*
Dans le labo, Yumi fait son apparition par le petit escalier du fond et va rejoindre Jérémie aux commandes
.

Yumi Alors, comment ça se passe ? Ils ont réussi à se débarrasser de ces affreuses créatures ?

Jérémie Oh oui, t’inquiète ! Et, Aelita est bientôt à la Tour, donc ce cauchemar va bientôt se terminer.

Ils entendent du bruit en provenance du plafond, ainsi que des voix presque fantomatiques.

Yumi, en levant la tête, inquiète Espérons qu’ils feront vite !…
*
Aelita se rapproche de plus en plus de la Tour, qui est située sur une vaste plate-forme qui sert de fin au sentier. Derrière elle, tout derrière elle, Ulrich est toujours sur ses traces, mais il est encore trop loin pour qu’on puisse le voir.

Aelita, d’une voix essoufflée Jérémie… Ça y est… je vois enfin la Tour !

Jérémie, voix off Bien joué, Aelita ! Dépêche-toi de la désactiver, avant qu’on ait toute la famille des zombies sur le dos, mais reste prudente quand même ! De toute façon, Ulrich n’est plus très loin de ta position !

Aelita C’est bon, Jé… Jérémie ! Il semble y av… avoir personne !

Mais, elle a tort de penser ainsi…
À peine est-elle arrivée sur la plate-forme et qu’elle ait réduit un peu son allure, après avoir vérifié qu’il n’y avait aucun danger qui la menaçait, qu’un spectre noir surgit de la Mer numérique et se présente devant la Tour. Aelita est surprise par sa présence, si bien qu’elle s’arrête, méfiante
.

Jérémie, voix off et terrifiée Fais attention, Aelita ! Il y a quelque chose qui vient d’apparaître sur mes écrans et qui se dirige vers toi !

Aelita, d’une voix caverneuse Du calme, Jérémie. Je l’ai vu.

Rapidement, le spectre prend forme… et un être apparaît.
Ceux qui pensaient que William était le pire guerrier noir de toute l’histoire de Lyoko auraient pu voir leurs idées remises en cause. C’est bien un guerrier noir qui a remplacé le spectre, mais il semble être beaucoup plus terrifiant et dangereux que ne l’était notre beau ténébreux. C’est une sorte de squelette juste pourvu d’une fine peau claire, presque laiteuse, qui est chauve et qui a des yeux rouges comme le sang. De loin, on aurait pu croire qu’il avait la tête d’un serpent mais, en fait, son nez et ses lèvres sont tellement fins qu’ils sont à peine perceptibles. Il porte une longue cape noire, qui semble être bien fixée sur son corps squelettique et il tient dans ses mains une longue faux toute métallique.
Aelita est tellement horrifiée par ce nouveau personnage qu’elle recule doucement. L’autre en profite pour avancer
.

Aelita, d’une voix tremblante Mais, qui… qui êtes-vous ?

Le guerrier noir, d’une voix grave, presque métallique Qui je suis ? Oh, mais tu vas vite apprendre à me connaître, ma chère ! Autant que tu connaîtras bientôt mon Maître !…

Aelita De quoi parlez-vous ? Qu’est-ce que vous me voulez ?

Le guerrier noir, avec un mauvais sourire N’as-tu pas encore compris toute l’importance que tu as pour nos yeux, Aelita ? Ne comprends-tu donc pas que mon Maître désire te voir depuis longtemps, très longtemps ? Oh, bien sûr… il t’a déjà rencontrée, mais tu étais trop petite ; tu t’en souviens peut-être pas. Mais, aujourd’hui… oh, Aelita, aujourd’hui, nous avons encore plus besoin de toi.

Il s’avance toujours d’un pas menaçant. Aelita se prépare à attaquer, au cas où

Aelita, d’une voix plus agressive Écoutez ! Je ne sais pas qui vous êtes et, aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfance, je suis sûre de n’avoir jamais rencontré votre Maître. Mais, je vous préviens… vous osez encore faire un pas de plus et…

Le guerrier noir, en ricanant Oh, à quoi bon devenir aussi violente, ma chère… mon ange !?

Cela fait installer le doute dans l’esprit d’Aelita

Aelita, murmurant à part Papa !?…

Le guerrier noir, en préparant sa faux De toute façon, tu n’arriveras pas à m’échapper, Aelita. Je suis beaucoup plus puissant que toi, que tes amis, ou que XANA, et tu ferais mieux de te laisser faire avant que je ne me fâche vraiment…

Aelita Pourquoi !? Où voulez-vous m’emmener ?

Le guerrier noir Chez mon Maître, évidemment… et, surtout, sur les traces de ton passé…

Soudain, le guerrier noir décoche un champ de force noir venant de sa faux, qui fait valser Aelita jusqu’au bord de la plate-forme. Cette dernière retombe, inconsciente…
Jérémie qui, dans son labo, a tout vu sur ses écrans-radars, hurle dans son micro…


Jérémie, d’une voix épouvantée qui fait sursauter Yumi Aelita ! Non !!!…
Puis, d’une voix plus calme…
Ulrich, grouille-toi ! Aelita est vraiment en danger !

Sur Lyoko, Ulrich est toujours concentré sur le sentier.

Ulrich Sans blague ! Tu sais, je fais de mon mieux !…

Pendant ce temps, le guerrier noir lève la main d’où s’échappe une auréole noire qui englobe Aelita. Cette dernière, toujours inconsciente, s’élève dans les airs et le guerrier la dirige droit… vers la Mer numérique.

Le guerrier noir Mon Maître sera ravi de te voir, ma chère ! Et puis, comme l’apprendront tes amis, personne ne peut s’opposer à la volonté et la force de moi… Ront le Magnifique !

Il ricane comme un diable et se prépare à jeter Aelita dans la Mer numérique. Quand…

Une voix Ah, tu crois ça, mon beau !?

Ront se retourne et… se baisse juste à temps pour éviter l’Overboard qui fonçait droit sur lui. Malheureusement, ça lui fait perdre le contrôle de son auréole et Aelita, qui a repris connaissance un peu plus tôt, ne peut que hurler en voyant la Mer numérique se faire de plus en plus grande dans son champ de vision. Elle est tellement horrifiée qu’elle ne peut activer son bracelet en forme d’étoile…
Heureusement, à deux doigts de la virtualisation définitive, Ulrich arrive à la rattraper dans ses bras et se dépêche de revenir sur la plate-forme, en prenant soin de ne pas croiser la route de Ront. Mais, ce dernier arrive quand même à voir le garçon déposer délicatement son amie par terre, avant d’envoyer valser son véhicule vers sa face de mort après en être sauté, évidemment. Pourtant, le guerrier noir arrive à esquiver l’Overboard, qui va s’écraser contre la Tour.
Ulrich se relève vite fait et dégaine ses deux sabres, avant de se mettre en joue face à l’ennemi.


Ront, en grognant Comment as-tu osé me faire ça !? Comment as-tu eu l’audace de t’opposer à ma volonté, dis-moi !?

Ulrich, en essayant de ne pas se laisser impressionner Oh, je t’en prie ! Tu sais, mon vieux, j’ignore de quel monde tu viens, mais tu vas vite apprendre qu’ici, les maîtres ce sont moi et mes amis !

Ront, en ricanant Oh, vraiment !? Alors, si t’es vraiment le maître de ce monde, prouve-le moi !

Pour accentuer sa remarque, il se met également en joue avec sa faux. Mais, Ulrich n’est toujours pas intimidé.

Ulrich Avec plaisir !

Là, il active son Super-Sprint et ses sabres heurtent la faux de Ront, sans pour autant l’envoyer valser.
Ainsi, débute un fantastique duel qui se résume entre de fantastiques esquives d’Ulrich et des supers-coups donnés par la faux du guerrier noir. Ce dernier est même capable d’envoyer des ondes de choc par l’intermédiaire de la partie supérieure de son arme mais, constatant qu’Ulrich les esquive avec brillance, il se résume à utiliser son arme comme une épée.
Pendant que les deux guerriers virtuels sont en train de se battre, Aelita reprend peu à peu ses esprits et, après avoir fait un bilan de la situation, elle se relève et fonce droit vers la Tour. Ront, qui l’a remarquée, tente de l’envoyer valdinguer à nouveau avec sa faux, mais il ne peut strictement rien faire à cause des coups de sabre portés par Ulrich.
Au bout d’un moment, les sabres et la faux restent bloqués les uns contre l’autre et les deux visages d’Ulrich et de Ront se rapprochent. Le samouraï ne se laisse pas impressionner par la face livide de son adversaire, même si des flammes dansent dans les yeux de ce dernier.
Derrière eux, Aelita est enfin entrée dans la Tour…
*
Au labo, le système de sécurité du monte-charge est enfin rompu et l’ascenseur monte rapidement à l’étage au-dessus pour aller chercher les zombies…
Bien entendu, Jérémie a senti le danger…


Jérémie, en hurlant dans son micro Allez, Aelita, dépêche-toi !…
*
Dans sa Tour, Aelita se présente au milieu de l’œil de XANA (ou de Lyoko) et une auréole argentée l’entoure. Elle se sent transportée jusqu’au sommet, où se trouve l’interphase…
*
Sur la plate-forme, Ulrich et Ront sont toujours face à face, le regard de plus en plus assassin…


Ront, d’une voix menaçante Vous avez peut-être gagné, cette fois-ci, mais ce n’est que le début ! Je reviendrai bientôt et il se peut que la prochaine fois, vous ne pourrez rien faire pour sauver Aelita !

Ulrich, sur un ton de défi Ouais, c’est ça ! Cause toujours, tête de mort, tu m’intéresses ! Et puis, sache que jusqu’à qu’il y ait un profond changement dans les règles du jeu ici comme ailleurs, Aelita ne sera jamais seule ici ! Tu m’entends ? Jamais !…

Ront N’en sois pas si sûr, mon cher ami, n’en sois pas si sûr…

Il se dégage et, très vite, il regagne le bord de la plate-forme. Puis, dans un magnifique saut de l’ange, il plonge droit dans la Mer numérique, sans qu’Ulrich ne puisse l’en empêcher, avant d’y disparaître…
*
Aelita est enfin au sommet de la Tour…
*
D’une vitesse invraisemblable, le monte-charge retourne au labo et, une fois le panneau ouvert, les zombies se précipitent sur les deux adolescents qui sont pétrifiés. Une partie se charge de Yumi, une autre de Jérémie en le faisant tomber de sa chaise. Très vite, un bon nombre d’aliénés leur emprisonnent les membres, et deux ou trois ont déjà leurs mains sur la gorge des deux ados, sans que ces derniers ne puissent faire quoi que ce soit. Ils ne peuvent que hurler d’une voix étouffée, mais ça ne sert à rien, vu que le refrain des zombies ait un son plus important que leurs simples voix étranglées…
*
Aelita s’est déjà identifiée sur l’interphase et, sur l’écran, il y a maintenant écrit : CODE…
*
Jérémie semble encore tenir bon, malgré les mains d’Odd qui se referment de plus en plus sur sa gorge, mais Yumi semble à être à quelques secondes de la mort, ce qui laisse son agresseur, William, complètement indifférent…
*
CODE LYOKO…
Les écrans s’abaissent vers le néant, la…


Aelita Tour désactivée !
*
Dans le labo, comme par enchantement, les iris de tous les élèves redeviennent normaux et tous les adolescents, justement, tombent dans les pommes. Jérémie et Yumi parviennent donc à libérer leur gorge sans problème.
Pendant que Yumi, dans un coin de la salle, se remet de ses émotions et reprend une respiration normale, Jérémie programme un Retour vers le passé… ce qui arrive au bout de quelques instants.
Une énorme chose blanche enveloppe toute l’usine, puis le monde entier…


10)

La scène se passe dans la chambre de Jérémie, où on retrouve ce dernier installé comme à son habitude sur sa chaise de bureau, et Ulrich et Aelita sur son lit.

Jérémie Donc, si je résume ce que vous avez vécu, on a eu affaire à un nouveau monstre et, surtout, à un nouveau guerrier.

Ulrich, en acquiesçant Ouais ; le genre William quand il était XANA-guerrier, mais en beaucoup plus puissant !

Jérémie, en se tournant vers Aelita Et, il t’a dit qu’il te connaissait déjà depuis longtemps ?

Aelita Pas tout à fait ; il a dit que c’était son Maître qui me connaissait depuis que j’étais toute petite, bien que je me souviens pas de cet homme-là et que je ne l’ai jamais vu dans mes visions, reflétant mon passé.

Ulrich, à Aelita Il était peut-être présent, le jour où ta mère s’est fait enlevée, non ?

Aelita, en haussant les épaules J’en sais rien, Ulrich. Franchement, j’en sais rien…

Jérémie Et, comment il se prénommait déjà ?

Ulrich Ront ! Un nom très bizarre, même pour un monstre comme lui !

Jérémie, en réfléchissant Ront ?… Ront… je n’ai jamais entendu ce nom-là, et je suis certain de ne pas l’avoir vu dans le dossier de l’ANAX. Il faudrait soit que je relise le dossier plus attentivement – j’ai pris soin d’en faire des photocopies – soit que je cherche autre part…

Aelita En tout cas, ça nous fait, une fois de plus, un nouvel ennemi à combattre…

Ulrich Sans compter que comme avec William lorsqu’il était l’allié de XANA, il veut t’entraîner dans la Mer numérique. Il va donc falloir se montrer extrêmement prudent, à l’avenir.

Aelita, intriguée Oui, mais pourquoi veut-il m’entraîner dans la Mer numérique ? Quel est sont but ? Où veut-il m’emmener ? Espère t-il faire renaître mon père, bien que c’est impossible ?

Jérémie, toujours dans ses réflexions J’en sais rien. Ça m’étonnerait qu’il y ait un rapport avec ton père. C’est encore un mystère à découvrir…

Ulrich regarde sa montre et se lève.

Ulrich Bon, c’est pas tout ça, mais il faut que j’aille voir comment se comporte mon cher preux chevalier du Moyen-Âge ! Avec un peu de chance, j’espère qu’il a perdu sa bataille et que, d’ici là, il n’a pas encore fait d’attaque.

Jérémie et Aelita, le sourire aux lèvres OK. À demain, Ulrich.

Ulrich ne pense pas si bien dire…
Quelques instants plus tard, alors qu’il pénètre dans sa chambre, il découvre Odd… penché sur ses devoirs, apparemment déçu
.

Ulrich, le sourire aux lèvres Ben, et alors !? T’as perdu ta gué-guerre ?

Odd, d’une voix caverneuse Je préfère ne pas en parler !

En se retenant au maximum pour éviter de rire aux éclats, Ulrich rejoint Odd sur son lit et le regarde, satisfait, en train de faire ses devoirs.

Ulrich, en lui soufflant à l’oreille Tu sais ? Je crois qu’il vaudrait mieux qu’il en soit ainsi. Parce que, le Net est vraiment comme un océan : on ne sait jamais ce que l’on va trouver sur sa route, ou dans ses abysses, et, une fois que l’on a croisé un obstacle, on peut couler… pour de bon !

Odd détache son regard de son cahier et le regarde, intrigué…


Prochain épisode :#99 - Nouvelles recrues
A savoir que je ne cherche pas à vous faire la leçon sur Internet et ses dangers. Si j'ai fait un tel discours au début, c'est parce que ça va avoir une incidence sur la suite de l'histoire et, pour info, j'espère que vous avez fait le rapprochement entre Ront et...Tron
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Superfan MessagePosté le: Mar 03 Juin 2008 15:31   Sujet du message: Répondre en citant  
Commentateur de fics


Inscrit le: 14 Fév 2008
Messages: 507
C'est marrant ça : Ront ma fait penser à Voldemort et le chef de l'ANAX à Dark Vador... Mr. Green
Heu, non, j'avais pas fait le rapprochement avec Tron ^^"
Bon, à part ça, une attaque assez ingénieuse de l'ANAX... et puis pas grand-chose d'autre, c'est dommage.
Par contre, il y a un truc que j'ai pas compris : si tous les ordinateurs ont été assaillis du mail de l'ANAX, alors comment se fait-il que celui de Jérémy n'ai rien eu ?
J'attends la suite !
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Mar 03 Juin 2008 18:42   Sujet du message: Répondre en citant  
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Inscrit le: 10 Avr 2008
Messages: 118
Si l'ordi de Jérémie n'a rien eu, c'est parce qu'il était connecté sur les programmes de Lyoko (Super-Scan). Or, même si on peut considérer ce programme comme faisant partie du Net, il est néanmoins protéger contre toute attaque (virus, cheval de Troie...) - et heureusement, car t'imagines si le Super-Scan chope un virus et que le mec, à qui le virus est de sacréation, découvre le Super-Scan, ainsi que les fichiers sur Lyoko ou sur Aelita ?
Ce mail de l'ANAX a donc contaminé tous les ordinateurs connecté sur une page simple d'Internet, et non particulière commer sur l'ordi de Jérémie. Ce qui prouve que, même si elle est en proie de dominer le monde de l'informatique, l'ANAX peut commettre des erreurs.
Pour le reste, ne sois pas trop déçu, Superfan ; l'apparition de Ront et les Makacqs ne t'ont-ils pas plu ? Et puis, il y aura encore plein de nouveautés : des nouveaux lyoko-guerriers (surprise), la renaissance du Skid (pourquoi ? ça sera expliqué)... et plein d'autres choses encore, en particulier des révélations sur le mystérieux passé de Franz Hopper.
Je vais essayer de faire de mon mieux pour vous plaire le plus possible.
Si tout va bien, Nouvelles Recrues sortira à la fin de cette semaine.
Merci pour ton dévouement à lire mes textes, Superfan, ça m'encourage beaucoup.
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Superfan MessagePosté le: Mer 04 Juin 2008 19:02   Sujet du message: Répondre en citant  
Commentateur de fics


Inscrit le: 14 Fév 2008
Messages: 507
Oki, merci pour l'explication de l'ordi de Jérémy ^^

Citation:
Pour le reste, ne sois pas trop déçu, Superfan ; l'apparition de Ront et les Makacqs ne t'ont-ils pas plu ? Et puis, il y aura encore plein de nouveautés : des nouveaux lyoko-guerriers (surprise), la renaissance du Skid (pourquoi ? ça sera expliqué)... et plein d'autres choses encore, en particulier des révélations sur le mystérieux passé de Franz Hopper.


Ben... Disons qu'à force de lire des fics où de nouveaux monstres et de nouveaux XANA-guerriers (Bon, là ce serait plutôt ANAX-guerrier Mr. Green ) apparaîssent, ça finit pas devenir un peu lassant...
Par contre, le truc que j'aime bien, c'est le fait que l'ANAX possède ses propres monstres et qu'ils n'utilisent pas ceux de XANA ^^
J'attends les autres nouveautés de pied ferme, notamment les révélations sur Franz Hopper !

Citation:
Merci pour ton dévouement à lire mes textes, Superfan, ça m'encourage beaucoup.


De rien ! Mais c'est dommage que peu de personnes lisent ta fic, car c'est vraiment une excellente histoire avec un très bon scénario !
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philippe-ulrich 02 MessagePosté le: Dim 08 Juin 2008 13:10   Sujet du message: Répondre en citant  
[Blok]


Inscrit le: 10 Avr 2008
Messages: 118
Bonjour à tous. Alors que je sens que ma fic commence un peu à lasser (pourquoi mes lecteurs de jadis m'ont-ils lâché !? Wink ), voici de quoi relancer la partie, avec le nouvel épisode de ma saison 5. Avec... que de la nouveauté... assez inattendue.
En tout cas, voici la première partie (la deuxième arrivera ultérieurement, mais très vite.)

#99 – Nouvelles recrues

1)

L’épisode commence en plein cœur de la Lostanie, dans cette base secrète de l’ANAX perdue en pleine montagne. Un petit zoom à l’intérieur des bâtiments ; toujours les mêmes scientifiques et soldats qui se croisent, sans réaction et avec, quelquefois, des expressions méfiantes.
Maintenant, un petit tour dans le noyau de cette base ; la salle du Super-Calculateur générant Carthage, avec ses ingénieurs et… son homme mystérieux qui est, cette fois-ci, installé sur son gros fauteuil moelleux, devant l’homolap montrant une vue panoramique de Carthage. Aux pieds du fauteuil, le chat persan de cet homme se repose tranquillement, en ronronnant comme un prédateur qu’il vaut mieux éviter de réveiller.
La porte blindée condamnant la pièce s’ouvre et le Dr Wilnius Franken apparaît dans la pièce. Il s’avance de quelques pas et s’arrête juste derrière le fauteuil. Rien qu’en apercevant les mains squelettiques de son maître qui reposent tranquillement sur les accoudoirs, son état un peu passif qu’il avait depuis tout ce temps s’évapore presque instantanément ; ou du moins, Franken fait appel à tous ses sens pour qu’ils soient en garde face à un quelconque danger.
Pour une fois, c’est le brillant scientifique allemand qui ouvre le débat.


Dr Franken, d’une voix calme Alors, monsieur ? Des nouvelles du front ?

L’homme dans le fauteuil, de sa voix macabre Non, mon cher ami. Et, de votre côté avec… notre petite invitée !?

Dr Franken, en soupirant Moi, non plus, monsieur. Nous avons beau tout essayé, de la torture jusqu’à lui priver de nourriture, mais rien à faire. Sa volonté de cacher la vérité est toujours aussi opiniâtre.

L’homme dans le fauteuil Et, j’imagine que vous allez également montrer à cette femme que vous êtes toujours aussi opiniâtre à découvrir ce que nous voulons savoir, que ce soit par tous les moyens possibles ou inimaginables, n’est-ce pas ?

Dr Franken Mon obstination n’a jamais été aussi forte ; elle est la même que celle que j’ai consacré pour la réalisation du projet, si cela peut vous satisfaire.

L’homme dans le fauteuil, d’une voix satisfaite Très bien, Franken.
(Pendant un instant, on entend plus que les ingénieurs qui pianotent sur leurs ordinateurs, puis…)
De toute façon, nous pourrons bientôt lui faire pression… si le plan γ fonctionne comme prévu.

Dr Franken J’ai entendu que… votre guerrier noir n’a pas réussi à capturer la petite à Waldo et à Anthéa, et à la ramener ici, via les voies du réseau jusqu’à Carthage.

L’homme dans le fauteuil Ce n’était juste qu’un préambule, Franken. Dans les prochains combats, Ront deviendra plus puissant et il réussira, tôt ou tard, à nous ramener Aelita. Vous verrez… ce n’est qu’une question de temps.

Dr Franken, en essayant de faire le malin Espérons que Ront arrivera à nous la ramener, avant qu’il ne nous reste plus rien de la mère !

L’homme dans le fauteuil, d’une voix claironnante J’ai confiance en lui, et je suis très optimiste vis-à-vis de la réussite de ce plan. En attendant, préparez-vous à recevoir une nouvelle invitée ; il ne faut pas lui montrer que nous sommes des monstres à ce point-là !

Dr Franken Ce sera fait, monsieur. Et puis… Anthéa sera ravie de revoir sa chère fille, après toutes ces années.

L’homme dans le fauteuil, en ricanant Ah ben, vous voyez ? J’adore vous voir ainsi confiant, Franken.

Dr Franken, en souriant Rien ne peut me faire autant plaisir que votre satisfaction, monsieur.

L’homme dans le fauteuil, d’une douceur insoupçonnée Parfait ! Allez, vous pouvez vous retirer, Franken ; j’ai plus besoin de vous.

Franken fait une révérence à l’homme dans le fauteuil et quitte la salle, toute trace de peur, d’angoisse et de crainte apparemment évaporée de son visage…

2)

Un aperçu du collège Kadic, au petit matin. Tout est rayonnant, joyeux… moins macabre que dans la base de l’ANAX. Petit à petit, les élèves externes et demi-pensionnaires passent les grilles du collège, de bonne humeur et discutant joyeusement. Parmi eux, se trouve Yumi qui, au lieu de suivre la file d’élèves jusqu’à la cour de récré ou le bâtiment principal, s’empresse d’aller au réfectoire.
Dans ce réfectoire justement, il y a encore quelques élèves internes qui finissent tranquillement leur petit-déjeuner. Parmi ces élèves, il y a Aelita, Jérémie, Odd, Ulrich et William qui sont installés à une table, au fond de la salle. Yumi ne met pas longtemps pour les apercevoir et les rejoindre.
Une fois près de la table, la Japonaise exhibe ses humeurs les plus joyeuses et les autres se tournent vers elle, en souriant.


Yumi Salut, les amis !
(Les autres lui répondent en même temps)
Alors, quoi de neuf ? Odd et William ont fini par renoncer à leur ordinateur !?

Ulrich, en ricanant Pour ce qui en est d’Odd, oui…

Jérémie … mais, pour William, non.

William, en les dévisageant tous, intrigué Ben quoi ? Pourquoi devrais-je renoncer à mon ordi, puisque je suis devenu ultra-puissant dans mon jeu en ligne ?

Aelita, sur un ton non pas plein de reproches On dirait que la leçon de la dernière fois ne t’a pas suffit, n’est-ce pas, William ?

William Bah, c’était pas ma faute, princesse ! Et puis, si je suis devenu cinglé, c’était bien contre ma volonté, non ?

Aelita, en acquiesçant Certes mais, tu sais, il serait bon des fois de retenir des leçons des attaques de notre ennemi, même si on a été victime contre notre volonté.

Jérémie, en lui murmurant Bien dit, Aelita !

Aelita se tourne vers lui, et les deux tourtereaux rougissent rien qu’en se regardant de la sorte.
Yumi prend place à côté d’Ulrich, en bout de table. Ce dernier rougit également, en voyant son amoureuse s’installer près de lui. Yumi, quant à elle, veut aussi rougir, mais une volonté forte la pousse à renoncer à exhiber ses émotions… pour le moment
.

Yumi, en se tournant vers Jérémie Et, concernant nos petites affaires… sur Lyoko ? Vous savez un peu plus sur le mystérieux agresseur de l’autre fois ?

Jérémie, en hochant la tête Non, toujours pas. Nous savons seulement qu’il se nomme Ront, qu’il pourrait être du côté de l’ANAX mais, à part ça… mes recherches n’ont pas abouti.

Ulrich Et, concernant le Skid ?

Odd, en regardant Ulrich, surpris Le Skid !? Je croyais qu’il n’existait plus, celui-là !

Jérémie C’est pas ça, Odd. Comme je l’ai dit la dernière fois à Ulrich, je suis en train de reprogrammer le Skid car, comme je l’ai expliqué, je pense que l’ANAX possède des bases partout dans le monde, afin de mettre à bien leurs projets. Comme nous l’avons vu avec XANA, qui dit bases secrètes dit normalement Réplikas et, avec leur fameux projet Carthage, je ne doute pas une seconde que l’ANAX en possède ; il y a trop de coïncidences entre leurs méthodes d’attaque et celles de XANA. Mais…

Il s’interrompt, pensant qu’il va sortir une grosse bêtise. Ses amis le contemplent, intrigués.

Ulrich Quoi, Jérémie ?

Jérémie, en hésitant un peu J’ai pensé que… en tirant des leçons de ces premières attaques de l’ANAX, il serait peut-être préférable de… recruter à nouveau.

Les autres les regardent, abasourdis. Jérémie, face à ces regards, se raidit un peu sur sa chaise.

William, sur un ton un peu furieux Comment ça, recruter !? Eh, tu trouves que je suis pas assez fort, Jérémie, c’est ça !?

Odd, en se tournant vers William Tu veux dire qu’on n’est pas assez fort, n’est-ce pas, William !?

Aelita, à Jérémie C’est donc pour ça que t’as programmé de nouveaux Navskids sur le Skid ?

Yumi, sur un ton furieux également Et puis, en qui pourrait-on avoir confiance ? Hein, tu y as pensé à ça ?

Ulrich, en montrant son front Eh ho, Einstein ! Arrête tes folies et redescend sur Terre ! Je ne vois pas l’utilité d’intégrer des nouveaux membres, et puis Yumi a raison : qui serait assez digne de confiance, d’après toi ?

Jérémie, gêné Ben, je pensais à …

Une voix féminine, claironnante Salut, les copains !

Ils se retournent tous et voient avec leur plus grande horreur… Sissi en train d’arriver devant leur table. Tous, sauf Jérémie, en soupirent même.

Ulrich, d’une voix caverneuse Sissi, qu’est-ce que tu fiches ici ? Tu vois pas qu’on est en pleine discussion, là ?

Sissi, toute contente Ah ouais, cool ! Je peux participer ?

Les autres lui répondent sèchement : « non ». Elle se vexe un peu.

Sissi, marmonnant Oh, je vois ! Encore vos petits secrets, n’est-ce pas ? Pourquoi vous ne voulez pas les partager avec moi ? Si vous êtes mes amis, pourquoi n’avez-vous pas confiance en moi ?

Jérémie On ne doute pas d’avoir confiance en toi, Sissi, mais, si tu le veux vraiment, il faudrait que… tu nous le prouves.

Sissi Ah ouais !? Et, comment ?

Ulrich Dès qu’on aura trouvé l’épreuve, on te fera signe. En attendant, t’es gentille, tu nous lâches, OK ?

Sissi s’exécute, un peu contre sa volonté, mais avant de sortir du réfectoire, elle se retourne une dernière fois et leur annonce

Sissi Vous verrez ; je réussirai votre truc et, un beau jour, vous aurez confiance en moi ! Vous verrez, vous verrez…

Odd, en se retournant vers elle et sur un ton taquin C’est ça, c’est ça, on verra bien… en attendant, c’est pas demain la veille !

Ses amis ricanent et Sissi quitte le réfectoire, rouge de honte et irritée.

Odd Sissi, lyoko-guerrière… !? Plutôt tomber entre les griffes de Ront que d’avoir affaire à ça ! Non, mais vous imaginez le comble !?

Jérémie, en haussant les épaules Oh, tu sais ; au fond, elle peut avoir les atouts d’une lyoko-guerrière. Et puis, lors des attaques de XANA, elle nous a déjà prouvé plusieurs fois qu’elle était comme William : une source d’aide et de bonté non négligeable.

Yumi, en marmonnant Ouais, si elle pourrait quand même exhiber ses atouts plus souvent !

William, à Jérémie En tout cas, ne me dis pas que t’as pensé à elle comme nouvelle recrue !…

Jérémie, embarrassé Eh bien, euh…

Ses amis lui lancent des regards menaçants et plein de reproches. Face à cette menace, le petit génie se résout…

Jérémie, en rétorquant Non, bien sûr que non… je pensais à quelqu’un d’autre, en fait.

Odd Ah ouais ? Et, à qui ?

Jérémie, hésitant Euh… je préfère ne pas en parler !

On entend la cloche sonner.

Jérémie, en se levant, le plateau en main Allez, les gros jaloux ! Il est l’heure d’aller en cours !

Les autres se lèvent et l’accompagnent.

3)

Non loin de là, des pulsations se font sentir sur le Territoire du désert de Lyoko. Puis, gros plan sur une Tour, qui s’entoure d’un halo noir et qui est déjà entourée de monstres volants encore inconnus…
Dans l’usine, plus précisément dans la salle des scanners, les trois machines s’ouvrent étrangement… on ne peut pas voir qui (ou quoi) en sort, c’est encore un mystère


4)

Dans la cour de récré de Kadic, on y voit Odd traîner joyeusement, et seul. Soudain, il entend un bruit, des larmes précisément. Intrigué, il se retourne et voit… Sissi, effondrée sur un banc et pleurant à chaudes larmes.
Odd en est ébahi ; il est partagé entre l’envie de se moquer méchamment d’elle et l’envie d’aller la consoler
.

Odd, à part Ben alors, qu’est-ce qu’il lui prend, à la petite chipie ? C’est bien la première fois que je la vois pleurer pour de bon, et non pleurnicher ; si c’est pas mignon !… Bah, allez, Odd mon vieux ! Laisse pour une fois tes vannes à 2 € de côté et va la consoler, ça te changera un peu les idées et, peut-être, que ça te changera de l’envie de la rabaisser !

Odd est encore un peu hésitant, mais il revient finalement sur ses pas et s’installe à côté de Sissi, qui n’a pas encore remarqué sa présence, trop occupée à sangloter. Le petit comique constate, à sa plus grande surprise, que ses larmes ont l’air véritable, qu’elle pleure vraiment pour de bon. Avant de faire une énorme gaffe, il réfléchit bien à ce qu’il va dire et, une fois qu’il en est sûr, il lève un peu la tête de la pleureuse.

Odd, en prenant soin de bien cacher son ton taquin Ben alors, Sissi, qu’est-ce que c’est que ce gros chagrin ? Ton père vient de casser, une fois de plus, ton portable, ou quoi !?

Sissi, avec une voix noyée par les larmes Non, ce… ce n’est pas ça ! C’est que… je me sens… je me sens…
(Puis, emportée à nouveau par son chagrin…)
Si seule…

Et, elle recommence à pleurer. Odd en est un peu agacé, mais fait tout pour ne pas le montrer.

Odd Comment ça, si seule ? Ces imbéciles d’Hervé et Nicolas ont fini par te plaquer pour de bon, c’est ça !?

Sissi, d’une voix presque incompréhensible Non, ce n’est pas à cause de ça !…

Odd Ah ! Alors… c’est à cause du fait que plus personne ne veut s’intéresser à toi parce qu’une fille plus pimbêche que toi t’a volé la vedette !?

Sissi Non plus !…

Odd, qui commence vraiment à s’énerver Bon, ben, c’est quoi alors, ton problème !?

Sissi relève un peu la tête et fixe Odd, d’un regard presque assassin.

Sissi, sur un ton qui se veut sec C’est vous, le problème !

Odd est surpris par cette réponse et ce ton. Il regarde Sissi, interdit.

Odd, en s’exclamant Nous !? Comment ça, nous !? Qu’est-ce qu’on t’a encore fait ?

Sissi, en se mettant un peu en colère Vous ne vouliez pas de moi dans votre bande, voilà ce que vous m’aviez fait !

Odd, sur un ton qui se rapproche de la moquerie Ah, je vois ! Encore cette histoire au réfectoire, hein !? Qu’est-ce qui te prend, Sissi ? T’as perdu ton sens de l’humour, ou quoi !?

Sissi, en séchant un peu ses larmes et en se redressant comme elle le peut Quand Ulrich m’avait dit : « Si tu veux qu’on reste amis… », en ce fameux jour où toutes les bizarreries de ce collège se sont finies, j’ai pensé que c’était sincère, ce qu’il avait dit ; à savoir qu’on était vraiment amis, vous et moi. Or, tu vois, les vrais amis ne se cachent rien et se font confiance l’un en l’autre ; or, vous, vous ne voulez pas me faire confiance ! Maintenant, je pense que vous m’aviez dit ça, par l’intermédiaire d’Ulrich, juste pour que je vous fiche la paix définitivement ! Pour vous, je ne reste encore qu’une pauvre idiote vaniteuse, égoïste, et qu’on peut facilement faire tourner en bourrique juste pour s’amuser…
(Puis, en haussant un peu plus la voix…)
Voilà ce que je pense !!!

Odd en est tout retourné.

Odd, en essayant de garder son sang-froid Écoute, Sissi. Sache bien qu’on a jamais pensé ça, de toi. Oui, peut-être que tu nous apparais quelquefois comme une idiote égoïste, vaniteuse et même despotique…
(En voyant Sissi se mettre en rage, il essaye de se rattraper de justesse…)
Mais, c’est ça qu’on aime bien chez toi, vois-tu ? C’est ça qui te rend si… différente des autres ; dis-toi bien que si t’étais vraiment normale, jamais on ne serait intéressé à toi, même si tu nous aurais demandé de t’intégrer dans notre bande. Et puis, sans tes défauts, la vie pour nous serait bien monotone, comme je te l’ai déjà dit, et surtout pour moi ; vois-tu, c’est dans cet aspect que j’ai trouvé en toi une véritable amie.

Sissi en est surprise. Odd continue…

Odd, en posant sa main sur l’épaule de son amie avec beaucoup de prudence Tu sais, Sissi ? Il faut me comprendre ; je suis très taquin. J’adore faire des farces ou embêter les gens, voire les ridiculiser. C’est dans ma nature, j’y peux rien ! Mais, sache que mes vannes n’avaient jamais un fond méchant, ou alors je le faisais inconsciemment, et, en toi, j’ai vraiment trouvé ma victime idéale ! Attention, pas dans le sens d’ennemi… mais dans le sens d’ami car, si tu n’étais pas comme ça, sache bien que rien ne m’aurait retenu dans ce bahut !
(Puis, en se rapprochant d’elle…)
Tu es vraiment ma seule raison de vivre ici, Sissi, et sache que je ne souhaite pas que cette personnalité si méchante, mais si attrayante pour moi, ne change. Pour moi, tu es parfaite.

Du coup, c’est Sissi d’être toute interdite. Pour la première fois depuis toutes ces années, Odd a posé doucement sa main sur son épaule, et là… il lui sourit gentiment. Émerveillée par ce brusque changement de comportement, elle ne sait quoi dire.

Sissi, en lui murmurant d’une voix douce Tu penses vraiment ce que tu viens de dire ?

Odd, en acquiesçant Oui, bien sûr. Et puis, tu sais ce que l’on dit : en général, les personnes un peu immatures qui se détestent sans paroxysme s’aiment, en fait. Et, à mon avis, c’est bien notre cas, non ?

Il rigole à sa vanne, en même temps que Sissi.

Sissi, d’un air si doux et insoupçonné Tu sais, jamais je n’aurais cru autant de gentillesse de ta part, Odd !

Odd, en retrouvant son ton taquin Ben, c’est normal ! C’est pour ça que toutes les filles ne peuvent résister à mon charme !

Sissi rigole à nouveau.

Sissi Et, si jamais tu viendrais à sortir avec moi…
(Odd la regarde, hébété. Sissi en est un peu gênée…)
Euh… on admet, OK ? Donc, si tu viendrais à sortir avec moi, ce serait alors comme avec les autres filles ? Genre, tu sors un jour avec elles et puis, après, tu les laisses tomber ?

Odd Sache que si jamais ce jour arrive, jamais je ne ferai une chose pareille ; les filles très intéressantes comme toi, elles sont si… précieuses : on ne les trouve pas dans toutes les chambres de l’internat, et encore moins dans le coin !

Sissi, qui commence à rougir Oh, comme t’es gentil ! C’est la première fois qu’on me fait un tel compliment !

Odd, qui essaye de résister à l’envie de rougir Je t’en prie… mais que ça te donne pas une raison de chialer à nouveau !

Ils ricanent tous les deux. Puis, après quelques instants de silence, Sissi reprend, un peu plus hésitante…

Sissi Après la discussion qu’on vient d’avoir, tu crois que je pourrais faire parti de votre bande ?

Odd, sûr de lui Pour moi, il n’y aurait plus de problème, mais je suis pas tout seul ; il faut voir avec les autres… Mais, t’en fais pas, je suis sûr qu’ils t’accepteront quand même, tôt ou tard ; à en juger les exploits que t’as déjà fait dans le passé…

Sissi, hébétée Exploits !? Quels exploits ?

Odd, en se levant Bah, j’te raconterai ça, un autre jour… Pour l’instant, tu m’excuses, mais je suis déjà très en retard en cours et…

Sissi Vas-y, vas-y, j’ai pas envie que t’aies des ennuis à cause de moi. Et puis, si besoin… j’essayerai de convaincre mon père de te gracier, si jamais t’es vraiment dans la moise.

Odd, abasourdi Hein !? T’es sérieuse ? Tu ferais vraiment ça pour moi ?

Sissi Avec tous ces gentils mots, c’est la moindre des choses ; et puis, peut-être que ça fera un bon point de plus pour mon entrée dans votre bande.

Odd, le sourire aux lèvres Peut-être bien !… Allez, salut, Sissi.

Sissi, en lui rendant son sourire Salut, Odd.

Ce dernier se dirige vers le bâtiment principal, encore plus joyeux qu’avant. Sissi le regarde s’éloigner, toute trace de tristesse disparue et ayant retrouvé toute sa joie de vivre. Elle a vraiment l’impression de vivre l’un des plus beaux moments de sa vie.
Mais, alors qu’elle se perd dans ses songes, elle ne se doute pas qu’elle était espionnée depuis le début. Près du distributeur, bien cachés dans la baraque qui l’abrite, Hervé et Nicolas observent Sissi, interdits et, pour Hervé, enragés
.

Nicolas, avec son air stupide Odd qui fait la cour à Sissi !? J’y crois pas, c’est le monde à l’envers, ou quoi !?

Hervé, en grognant comme une bête Ouais, ben, monde à l’envers ou pas, y va voir qu’est-ce que ça fait quand on touche à ma Sissi !

Nicolas, en se tournant vers Hervé, sans comprendre P’têt bien, sauf que tu oublies qu’on est que deux alors que Della Robbia, il en a cinq derrière lui.

Hervé Et alors ? La jalousie, c’est comme la vengeance ; c’est un plat qui se mange froid !

5)

La scène se passe dans une salle de cours, de français précisément. Devant les élèves de seconde silencieux et prenant des notes quelquefois, le prof de français, un vieil homme barbu et portant des lunettes ovales, est en train de commenter un poème des Fleurs du Mal de Baudelaire, d’une voix douce, presque mystique. Et, justement, il est question de réminiscence dans ce poème… mais cela ne semble pas beaucoup intéresser les élèves.
Installés au rang du milieu, Jérémie est en train de prendre des notes sans être vraiment intéressé par le sujet, et Aelita est en train de songer, sans doute charmée par la beauté du poème
.

Jérémie, marmonnant Pff ! Quelle perte de temps ! De quelle manière la littérature pourrait nous servir pour la science, ou pour vaincre l’ANAX ? Je sais bien que : « science sans conscience n’est que ruine dans l’âme », mais là…

Aelita ne l’écoute pas. Elle est en train de se répéter La vie antérieure dans sa tête, sans savoir à quoi bon faire ça…

Aelita, à part « J’ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques. »
Quant à moi, j’ai longtemps habité dans une maison mystérieuse, maudite par le passé, pleine de secrets qui ne demandent qu’à être découverts pour pouvoir mieux se retourner contre nous, et autant maudite par le présent…

Jérémie, en se retournant, hébété Eh Aelita, qu’est-ce qui t’arrive ?

Aelita, ne faisant pas attention à lui « Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d’une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux. »
Quant à moi, il n’y a que la mystérieuse musique du piano qui reflète le passé angoissant de ce lieu réprouvé, jouée par un fantôme de ces temps perdus qui ne fait que me plonger dans les enfers oppressants de mes réminiscences abhorrées…

Jérémie, en la secouant un peu Eh, Aelita ! C’est pas le moment de rêver, là !…

Aelita, toujours à part « C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs, »
Quant à moi, ce passé qui me rattrape bafoue toute ma volupté, et c’est au milieu de débris et des cadavres des livres jonchant misérablement le sol que je retrouve les pages de mon enfance, sans oublier mon malheureux père qui, au piano, joue les airs si attendrissants de ce passé oublié comme pour me murmurer : « Te souviens-tu ? »

Jérémie, en insistant Aelita…

Aelita, à part « Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir. »
Quant à moi, la musique de mon père ne fait que me rafraîchir une mémoire tant naïve, tant ignorante, et c’est en marchant dans ces ombres éclairées par la lumière mystérieuse de la musique que, comme si je m’étais retrouvée à un Jugement Dernier, je retrouve mon secret douloureux…
(Puis, en murmurant à voix haute…)
Le journal.

Jérémie, intrigué Hein !? Quoi, le journal ?

Aelita le regarde, et elle est un peu gênée.

Aelita Non, rien…


Et, voilà ! Comme je l'ai dit, il y a déjà beaucoup de nouveautés (j'espère que la relation naissante entre Odd et Sissi ne vont pas choquer beaucoup de lecteurs Wink ). En tout cas, les nouveautés, c'est pas encore fini ; il y en aura encore plein d'autres, des nouveautés que vous ne seriez imaginé, mais ça... c'est dans la deuxième partie.
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