Posté le: Lun 14 Jan 2013 16:46 Sujet du message: [Fanfic] I Need A Hero : Reloaded [Terminée]
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Et voilà, je vous propose ici la version dépoussiérée de ma première fiction. Au programme, un scénario dépouillé et moins brouillon, plus de détails et moins d'embrouilles.
Alors, vous allez me dire
Citation:
Ouais, fireinpyjama... C'est carrément nul de refaire ta première fic alors qu'elle est tombée dans l'oubli et la décrépitude. Fais-en plutôt une nouvelle, une inédite !
Ce sur quoi je réponds que non, je préfère ne pas rester sur un échec, alors que je n'ai pas pu tout expliquer la première fois, que ce soit sur la virtualisation sans scanner, l'existence de Lloyd et autres.
Donc, en attendant l'arrivée d'une nouvelle fic, je vous propose ma nouvelle première fan-fic : I Need A Hero : Reloaded
Spoiler
I Need A Hero : Reloaded, by FireinPyjama
Prologue : Déménagement
Voici l’histoire d’un garçon comme les autres. Un garçon comme tant d’autres, avec sa routine, ses joies, ses peines… Un garçon dont la vie a basculé par une belle journée de septembre 2006.
Voici l’histoire de Yann Beckett. Un adolescent sans grande histoire.
Et cet adolescent, c’est moi.
* * *
Laissez-moi d’abord me présenter. Yann Beckett, 15 ans, franco-australien, cheveux bruns en bataille, et orphelin depuis maintenant 3 ans. Voilà, l’essentiel est dit.
Tout commence l’année dernière, le 14 novembre. Je me réveille en sursaut, après avoir fait un cauchemar. À vrai dire, je fais le même depuis l’enterrement de mes parents et de mon frère. Je vois Lloyd, mon frère jumeau, tomber dans le vide et plongeant dans une sorte de mer. Et je fais ce cauchemar pratiquement tous les matins.
À 15h38, alors que j’étais en cours de technologie, je reçois un message instantané sur Skype. À l’écran de mon ordinateur portable, un blondinet à lunettes apparaît.
Salut Yann
Hey! Jérémie ! Ca fait une paie ! Comment va ?
Pas le temps. Tu peux me résoudre ça ?
Mon meilleur ami du primaire m’envoyait en pièce jointe une sorte de Rubik’s Cube. Je sortais le mien de mon sac de cours et activais ma webcam.
« Beckett, c’est pas le moment de glandouiller. As-tu terminé le programme que je vous ai demandé de faire ?, déclara M. Muller, mon prof de techno.
- Oui, donc j’en ai profité pour coder un Rubik’s Cube virtuel relié à ma webcam, monsieur Muller.
- Ah ouais ? Montre-moi ! , demanda-t-il en s’approchant de mon bureau. Ah quand même ! Et comment ça marche ?
- Pour le mélange, j’ai opté pour un aléa de base 4 et pour la résolution, reconnaissance par caméra, et après, interface graphique. Ça prend 143 lignes de code si on fait comme ça. Sinon il en faut tout un tas et en plus, ça rame à fond…, ai-je répondu.
- Bon ben… Teste-le bien ! »
Cet encouragement de M. Muller me valut les regards noirs de tous mes camarades de classe. À vrai dire, je m’en fichais complètement, depuis le temps : au fond, ils étaient juste jaloux. C’est pas ma faute si mon oncle était informaticien.
Enfin bref, je m’égare. Une fois le Rubik’s Cube résolu à l’écran, un code apparut dans une nouvelle fenêtre.
Mec, je te passe le code qu’il m’affiche ?
Ouais, tu me sauves la vie.
5-3-7-9-4
Ok
Puis Jérémie s’était déconnecté. Je ne sus que bien plus tard ce qu’il en avait fait, de ce code.
D’ailleurs, en parlant de ça, mon histoire reprend il y a trois jours. J’étais dans mon appartement, dans la banlieue strasbourgeoise, devant une pile de lettres.
Je mettais les factures d’un côté, vu que je m’en fichais et que c’était l’Etat qui les payait à ma place, les prospectus et les pubs d’un autre, et j’entamais ma lecture par une lettre venant du XIVe arrondissement de Paris, à ce qu'en disait le cachet de la Poste. J’ouvrais l’enveloppe et sortais la missive au ralenti. Je jetais un bref coup d’œil à l’en-tête et compris immédiatement l’objet de la missive. Ma demande de dérogation avait été acceptée. J’étais pris ! J’étais pris au lycée Kadic !
Je bouclais mes valises en vingt minutes. Leur contenu ? Mon ordinateur portable, des habits propres pour le mois, mon énorme masse de CD, et une figurine de Sonic le hérisson. Et une photo de mes parents et de Lloyd. Toujours une photo d’eux avec moi, pour ne pas les oublier : ils avaient été emportés par une avalanche, dont j’étais le seul survivant.
Je pris un billet de train en gare de Strasbourg, direction Paris-Gare de l’Est. J’ai douillé, mais vu que je suis pupille de l’Etat… Les gens se retournaient pour me laisser passer avec mon fourbi monumental.
Ça y est, me voilà embarqué pour trois heures de pure folie ! Wouhou ! (notez l’ironie dans ces propos). C’était pas si awesome(1) que ça, donc je vissais les écouteurs de mon baladeur dans mes oreilles.
« Titre de transport, s’il vous plaît », demanda un contrôleur à la mine patibulaire.
Je fouillais mes poches et…
« Bullshit ! », explosai-je.
J’avais perdu mon billet de TGV. Et je n’avais pas de quoi payer mon amende. J’ouvrais ma valise renard, et je vis un bout de carton plastifié sortir du lecteur CD de mon ordinateur. Je tirais d’un coup sec, et le lecteur s’ouvrit avec un léger fracas, laissant mon billet s’échapper.
*Ca y est, je vais devoir encore réparer Jean-Loup…*, me suis-je dit. (Jean-Loup, c’est mon ordinateur, pour ceux qui n’avaient pas compris)
J’arrivais dans la capitale sur I Want It All, de Queen. Je pris un taxi pour aller dans un hôtel du XVe. Je vivrais ici jusqu’à la rentrée, à savoir la semaine prochaine.
Une fois arrivé dans ma chambre, je lançais un rapide scan de la ville, histoire de dénicher les meilleures connexions internet. À vrai dire, en à peine 5 minutes je tombais sur une usine Renault abandonnée, pas loin de l’hôtel et du lycée. Ni une ni deux, je pris Jean-Loup dans mon sac, ainsi que trois CD-ROM.
En peu de temps, j’étais devant la vieille usine désaffectée. Malgré son aspect glauque et inquiétant façon Tim Burton, j’entrais dedans. Deux cordes pendaient devant moi. J’en pris une en main, et me laissais glisser en bas de celle-ci.
Je me mis aussitôt en quête d’un coin tranquille et plutôt planqué pour m’installer. Je trouvais assez vite une vieille chaîne de fabrication délabrée et dont le tapis roulant était plutôt confortable. Je m’assis dessus, Jean-Loup sur mes genoux.
Connexion au réseau Lyoko-001 établie avec succès
Pareil le lendemain. Je me trouvais au même endroit, en face du même message à l’écran.
Le troisième jour, je n’eus que deux secondes d’attente avant de voir apparaître le même message, désormais coutumier.
Puis, une sorte d’œil rouge se mettant à clignoter sur mon ordinateur.
Un flash, intense.
Puis le noir complet.
Ainsi commence mon histoire.
(1) awesome=génial (NdlA)
Et voilà, le prologue corrigé. N'hésitez pas à commenter, à démonter, à démanteler ma fic, ce n'est que comme ça que j'arriverais à bien faire.
La suite devrait arriver la semaine prochaine.
À suivre : Chapitre 1 - Des voix dans la nuit _________________
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ouais, il peut être archivé... ou bien, on peut juste mettre un lien vers ce topic...
D'ailleurs, petite précision concernant mes incipit contenant des paroles de chansons anglophones, ils ne disparaîtront pas vraiment. En fait, ils seront remplacés par des liens YouTube ou SoundCloud, selon ce que je trouverais, vers les chansons concernées.
Je suis en train d'écrire l'ébauche du troisième chapitre, dont le scénario a en grande partie changé. Bref, des nouveautés en perspectives dans très peu de temps, à savoir quand je ne serai plus en période de partiels
EDIT : je vous sers le premier chapitre en avance ^^
Spoiler
Chapitre 1 – Des voix dans la nuit
Ecouter la chanson mentionnée Are we so comatose?
Are we living with ghosts?
And do we really know?
The Black Pacific, Living with Ghosts
* * *
Ça y est, à coup sûr je suis mort. Et en plus, j’ai pas trouvé la fille de mes rêves. Quelle plaie…
Soudain, j’entendis des bruits au loin. Des bruits de bataille. On aurait pu se croire dans un film de série B, genre Le Roi Arthur contre les Decepticons. Je sentais un sol dur dans mon dos, une légère brise sur mes joues, le soleil me léchant tranquillement le visage… Mais je n’arrivais toujours pas à ouvrir les yeux.
Rapidement, une voix familière parvint à me tirer brusquement de ma léthargie.
« Les gens, je viens de détecter une signature ADN inconnue dans votre secteur… Elle est pas dans la data base du Super Calculateur.
Non, ça ne pouvait pas être… J’ouvris les yeux, surpris par mon ouïe.
- Eh, Einstein, on pourrait avoir la version sous-titrée ?, demanda une voix suraiguë.
- Jérémie ?!, m’écriai-je, interloqué.
Silence…
-Yann ? Mais qu’est-ce que tu fous sur Lyoko ? »
Je fus tiré de ma conversation avec le seul et véritable ami que je n’ai jamais eu par un cube robotique géant. Il était beige, et arborait sur quatre de ses faces le même œil bizarre que j’avais vu sur l’écran de mon ordinateur auparavant.
J’entr’aperçus deux hachettes gisant à deux mètres de là. Le cube se mit à rayonner et l’œil qui me faisait face commença à devenir rouge. J’eus juste le temps d’éviter le laser qui m’était destiné et de récupérer les haches sur la pierre gris-mauve. De là, je pris mon élan, sautai en avant comme Wolverine et abattais ensuite mes armes dans un « YAAAAAH » rageur.
Le monstre éclata en une myriade de pixels rouges.
"Mec, j’en ai pas la moindre idée… Tout ce dont je me souviens, c’est qu’après avoir connecté mon ordi à Internet dans la vieille usine abandonnée, y a eu une sorte d’œil rouge qui s’est mise à clignoter sur mon écran. Puis le blackout… Et mais attends… C’est quoi, ça, Lyoko ?
- Attends, p’tit génie, interrompit un garçon en tenue orange et brune et armé de deux katanas qui était venu dans ma direction avec les trois qui l’accompagnaient. Tu connais ce type ?
- Ben, c’est un ami de la primaire, mais on s’est perdu de vue…
- Depuis l’enterrement. Et la fois où tu m’as demandé de te résoudre un Rubik’s Cube carrément strange… Alors, tu vas me répondre, oui ?
- Alors, pour faire simple, Lyoko, c’est le monde virtuel dans lequel tu te trouves en ce moment. Il est composé de cinq territoires. Là, tu es sur le territoire Montagne… Ah, je viens de retrouver la tour activée ! Plein Nord !"
Les quatre adolescents qui étaient venus à ma rencontre coururent dans la direction indiquée, en suivant un sentier sinueux. Et moi, dans toute cette histoire ? Je les suivais, sans trop savoir pourquoi, ni même me soucier des rochers gris-mauves flottant dans les airs et qui nous entouraient. Je m’efforçais de garder la cadence des deux gars et des deux filles qui filaient devant moi. Pourquoi ? C’était sûr, je devais être en train de rêver.
Une boule métallique nous barra le passage. Ce qui devait être la tour dont Jérémie parlait se profilait à environ deux cent mètres derrière Monsieur Pétanque.
"Mégatank droit devant !
- On avait remarqué, Jérémie", dit une fille aux cheveux aussi roses que sa combinaison ne l’était.
La sphère s’ouvrit en deux, découvrant la même cible que sur le cube de tout à l’heure. L’œil vira au jaune tandis que des cercles d’énergie se rassemblaient en son centre. Les autres sautèrent sur les côtés. J’aurais dû, moi aussi. Mais ça, je ne le sus que trop tard.
Le Mégatank tira un mur de laser. Et… rien. Rien ne s’était passé. J’aurais sans doute dû mourir tranché en deux, en cet instant, mais au contraire, je ne me pris rien en pleine face.
On dit que la peur peut donner des ailes. Et je peux maintenant dire que cette expression est surfaite. Dans mon cas, je ne me suis pas envolé, mais mon corps est juste devenu intangible. Au lieu de me faire dézinguer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Ouch, le mur me traversa comme un clou neuf dans une motte de beurre mou, me laissant une sensation de froid glacial dans l’intégralité de mon corps virtuel. Une sensation très désagréable.
Le monstre cessa d’attaquer. J’étais encore immatériel, donc j’en profitais pour m’élancer. Je m’introduisis dans sa cuirasse, plutôt épaisse, soit dit en passant, puis recouvrais mon intégrité. J’arrachais quelques-uns de ses filaments rouges et plutôt moches, puis me dit qu’il fallait pas traîner dans le Mégatank. Je lui flanquais un bon crochet du gauche, droit dans son œil-cible. Il explosa ; le souffle de la déflagration m’expulsa de la carcasse, m’envoyant racler contre le sol pierreux.
« Yann, il te reste plus que 20 points de vie, annonça Jérémie dans ce qui devait être un micro, vu le son.
- What the fuck ?! On a un système de points de vie ? »
Il était trop tard pour m’en inquiéter : un laser me cueillit au flanc gauche alors que j’étais à dix mètres de la tour, entourée d’un halo rouge sang. Une trame se formait à l’intérieur de mon avatar, qui commença à voler en éclat. Je finis par me dématérialiser complètement.
Je réapparaissais devant Jean-Loup, là où je fus virtualisé de force. Je devais avoir rêvé. C’est vrai, quoi ! Un monde virtuel dans lequel les humains peuvent se rendre et se transformer en personnages de jeux-vidéos, c’était carrément de la Sci-Fi ! Mais je préférais tout de même en avoir le cœur net.
Je sautais au bas du tapis roulant. Mon flanc gauche me lançait, mais je m’en fichais un peu : j’aurais très bien pu me cogner quand je dormais, vu que je me suis réveillé recroquevillé sur le convoyeur. Je retournais dans la salle dans laquelle j’étais arrivé, une heure plus tôt. Le monte-charge, qui se trouvait à mon étage à mon arrivée, n’était plus là. J’appuyais sur un bouton sans hésitation, et pourtant je ne savais pas trop à quoi il servait. Il s’avérait que c’était le bouton d’appel, et l’ascenseur arriva en face de moi assez vite. Il fallait que j’explore cette usine, pour être sûr qu’il ne se tramait pas quelque chose d’étrange en son sein.
J’arrivais au niveau -1, et quelle ne fut pas ma surprise quand je vis Jérémie assis devant un ordinateur aussi complexe que celui de mon oncle. Il parlait pour lui-même.
« J’aurais dû m’en douter ! De simples adolescents ne peuvent pas détruire un programme parfait ! J’ai été crétin d’y avoir ne serait-ce que d'y avoir pensé ! »
Il était en train de taper un code dans un langage dont je ne soupçonnais même pas l’existence. J’éclaircis ma gorge.
« Qu’est-ce qui s’est passé, old chap (1) ?, lançai-je.
- Oh… Un mauvais rêve. », me répondit-il, tout simplement.
Il appuya sur la touche Entrée.
« Retour vers le passé… »
Une colonne d’intense lumière se forma au centre de la pièce, puis se propagea dans tout le bâtiment, avant de se diffuser au reste du monde.
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Sympa !
Je remarque que tu t'appliques plus que dans la précédente version.
En revanche, tes chapitres sont un peu court et bien que la syntaxe se veut "remplissante" (parce que sauter un ligne entre chaque réplique, c'est su remplissage, parlons franchement), le fait est que les chapitres trop courts ne nous permettent pas de plonger à fond dans l'histoire puisqu'à peine rentré, nous voilà déjà sortis...
Malgré quelques erreurs qui se glissent par ci par là, j'ai l'impression que tu t'es bien relu. Merci !!!!
Enfin bref, j'attends la suite pour juger plus en profondeur.
Bonne chance ! _________________
« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr
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@ Café Noir : Sérieusement, t'avais remarqué ? C'est sûr, en ayant pris du recul sur la première version de I Need A Hero, je me suis rendu compte que mon style était bien trop décousu. Bref, j'ai décidé de le réécrire pour plus de clarté, plus d'action, etc. Alors, évidemment, le prologue a été revu en longueur pour mieux expliquer la relation entre Jérémie et Yann, qui ne sont plus cousins mais amis d'enfance. Ce point me tenait à cœur puisque je me suis rendu compte, grâce à vos commentaires, que ce n'était pas utile ni même vraisemblable du fait que Jérémie avait déjà un cousin dans la saison 4. Donc la relation a changé en même temps que ma façon de penser ma fiction, tout comme le scénario a été changé pour être moins niais (malheureusement, vous ne saurez jamais pourquoi je trouve mon ancien scénario niais)
Autrement, je suis d'accord avec toi sur le manque de longueur du premier chapitre, mais c'est parce que je voulais conserver l'aspect embrouillé dans la narration dans Des Voix dans la Nuit. Je l'ai gardé ainsi, presque tel quel, parce que le personnage de Yann est toujours persuadé de nager en plein rêve, donc il fallait que je fasse un choix entre d'une part garder l'aspect embrouillé et respecter la psychologie du personnage ; et d'autre part faire un chapitre long, descriptif et plutôt chiant parce qu'il n'y avait vraiment rien à faire dans les descriptions.
Toujours concernant la longueur des chapitres, dans pas longtemps ce problème sera réglé vu que mon style est en constante évolution. À partir du chapitre 4 (déjà écrit au brouillon), vous aurez droit à une plus longue lecture.
D'ailleurs, en parlant de suite, voici venu le chapitre 2, revu et corrigé.
Spoiler
Chapitre 2 – Bienvenue dans la bande
Hey kid! Do I have your attention?
I know the way you’ve been leavin’
Life so reckless, Tragedy endless
Welcome to the Family
J’étais dans ma chambre d’hôtel, et m’apprêtais à retourner à l’usine. Ce rêve, combiné à mes cauchemars, le service que Jérémie m’avait demandé de lui rendre l’an dernier et mon impression fréquente de revivre la même journée à l’identique, tout ça avait éveillé ma curiosité.
Soudain, mon téléphone se mit à vibrer dans ma poche. Je vis le nom de mon meilleur ami s’afficher, alors je décrochais. J’allais lui demander des explications, ah ça, oui !
« Allô, Yann ?
- Non, c’est la reine Victoria… Je…
- Mec, t’es où ?
- Hôtel Le Paradis, dans le XVe. Mais pourquoi…
- J’ai reçu ton coup de fil. Rapplique tout de suite à Kadic.
- Mais la rentrée est que dans cinq jours !
- Faut que tu récupères ton emploi du temps et que tu t’installes à l’internat.
- OK, j’arrive… Mais qu’est-ce que… »
Il venait de raccrocher, laissant mes interrogations en suspens. Une fois sur le parvis de l’hôtel, plutôt vieillot, je chaussais mes rollers. Je sortais mon GPS de ma poche alors que je m’élançais. Grâce aux indications de l’appareil, dites avec la voix du doc Brown dans Retour vers le Futur, j’arrivais à mon nouveau lycée en dix minutes et en n’ayant bousculé que trois passants. Record battu. Je déchaussais mes rollers devant le portail et contemplais.
Le groupe scolaire privé Kadic était un imposant ensemble d’édifices datant du début du XXe siècle, bâti en granit et crépi. Il comportait un bâtiment réservé aux cours du lycée et des classes préparatoires, un autre pour le collège, un bâtiment administratif, un bâtiment pour l’intendance, un réfectoire, un gymnase, un foyer et un internat, dans lequel j’allais vivre pendant trois ans.
Après avoir prévenu le proviseur, M. Delmas, et accessoirement l’avoir aidé à passer un niveau dans un jeu vidéo, je descendais vers les arcades du bâtiment du collège, où m’attendait Jérémie et… Les autres de la veille ?! Alors que je les rejoignais, je fus intercepté par Élisabeth, la fille du proviseur.
« Alors, comme ça, c’est toi l’australien qui débarque ici ? T’as dû voir beaucoup de koalas, dans ta vie…
- Oui, mais avec une tête dans le même état que la tienne, ça, jamais… »
Ma répartie avait lancé mes nouveaux camarades dans un grand fou rire, et Sissi s’en fut, vexée, en me lançant un regard noir.
Jérémie s’approcha, un papier en main.
« Les amis, je vous présente Yann Beckett. C’était mon meilleur ami à l’école primaire…
- Salut, lança une voix suraigüe appartenant à un garçon assez excentrique, avec une mèche violette dans ses cheveux blonds et qui portait une tenue, elle aussi violette ; il me faisait un signe de tête. Moi, c’est Odd, Odd Della Robbia.
- Ulrich Stern, dit celui que j’avais vu armé de deux katanas la veille, en me serrant la main.
- Moi c’est Yumi Ishiyama, ajouta une japonaise qui me paraissait légèrement plus vieille que moi.
- Et moi, je m’appelle Aelita Stones », conclut la fille aux cheveux roses en me faisant la bise.
Le plus étrange, dans cette présentation, c’était que j’avais l’impression de les avoir toujours connus, ces quatre-là. Et pourtant, je ne savais pratiquement rien d’eux. Seul le prénom d’Aelita avait bizarrement du sens pour moi, sans que je ne sache pourquoi. Encore une question qui se mettait à me tenailler.
Einstein me donna mon emploi du temps, puis mes nouveaux amis me guidèrent vers l’internat.
« Euh, Yann, excuse-moi, mais depuis quand est-ce que t’es inscrit à Kadic ?, demanda Yumi alors que nous atteignions le deuxième palier du grand escalier du bâtiment.
- J’ai obtenu une dérogation de dernière minute vu que j’ai eu mention très bien au brevet, ai-je répondu.
- Oh la vache… On se retrouve avec un Einstein-bis…, se plaignit Odd.
- Ouais, mais lui pourra nous faire des traductions, plaisanta Ulrich.
- Ouch !, m’exclamai-je.
- Yann, qu’est-ce qui se passe ?, s’enquit Jérémie.
- Oh, rien, rien », conclus-je en scrutant le couloir pour voir si Milly et Tamia ne me suivaient pas pour avoir leur interview. Je sortis de ma poche un tournevis à six lobes internes de la poche ventrale de mon pull et retroussais ma manche droite. J’entrepris de resserrer une vis à mon épaule, sous les regards médusés de mes camarades (sauf de Jérémie).
« Ben quoi ? Vous avez jamais vu de prothèse de votre vie ?, lançai-je.
- C’est juste que… Comment tu t’es fait ça ?, s’inquiéta Odd.
- … J’aime pas trop en parler, mais si je le fais pas, vous vous inquièterez tout le temps pour moi, donc je vais tout vous raconter. Mais promettez-moi de ne jamais en parler à personne.
« C’était il y a un peu plus de trois ans. Mes parents nous avaient emmenés, mon frère et moi, dans les Alpes pour faire des recherches scientifiques. Mon père, Stanley Beckett, était ingénieur au CNRS de Strasbourg.
« Le troisième jour… » Ma gorge se noua « Alors qu’on se rapprochait de la base de recherches, une avalanche s’est déclenchée. » J’éclatais en sanglots, mais il fallait que je continue. Même si le deuil était plus difficile à porter que je ne le pensais. « Mes parents et Lloyd ont été emporté… Moi, j’y ai que perdu mon bras, mais eux… »
Alors que je finissais de raconter mon histoire en pleurant, Jérémie me donna une tape amicale dans le dos. Et les autres l’aidaient à me consoler avant de me montrer ma chambre.
Nous traversâmes 2-3 couloirs avant de nous retrouver sur le seuil de la porte de ma chambre. Ma piaule était voisine de celle d’Ulrich et d’Odd.
Elle était plutôt petite, mais elle avait tout le confort qui m’était nécessaire. Il y avait un lit simple, une armoire contre le mur opposé, un bureau sous la fenêtre et une étagère juste à côté, un peu en haut. Le surveillant, M. Morales, venait de finir de monter mes quatre valises pleines à craquer quand une alarme sonna à l’ordinateur d’Einstein. La bande n’était plus en vue.
« Oh, c’était vraiment le moment !, dit mon meilleur ami entre ses dents.
- Le moment de quoi, dude (1) ?
- Oh, de rien, de rien, me répondit mon génial best friend, légèrement anxieux.
- Jérémie, t’as jamais réussi à me mentir... »
Il s’apprêtait à rejoindre les autres, mais je le retins en lui attrapant le poignet.
« D’abord, tu me demandes de te résoudre un Rubik’s Cube carrément bizarre et ça donne un code vraiment strange. Et après, je rêve que je suis dans une sorte de jeu vidéo avec tes potes. Alors accouche !
Le regard de Jim avait changé, et il s’était mis à pousser des grognements rauques.
- Yann, est-ce que tu peux garder un secret ? »
C’est ainsi que je m’étais mis à courir avec mon ancien meilleur ami dans le dédale des égouts de Paris en direction de l’usine.
« J’aurais dû t’en parler plus tôt, mais j’avais peur que tu te foutes de moi…
- Pas grave, faut foncer maintenant. Qu’est-ce qu’il avait, le pion ?
- Pas le temps de t’expliquer. »
Nous étions dans le laboratoire de mon pseudo-rêve. Le petit génie était assis devant l’impressionnant ordinateur et m’indiquait une trappe non loin de là. Je descendis l’échelle pour me retrouver face à trois tubes métalliques.
« Yann, entre dans l’un des scans », me dit la voix de Jérémie dans les haut-parleurs.
J’obéis. Les portes se refermèrent derrière moi.
« Transfert Yann… »
Appréhension. Dans quoi est-ce que je me suis encore fourré, moi ?...
« Scanner Yann… Virtualisation. »
Je sentis mon corps s’éparpiller sans que je ne puisse rien faire.
(1) dude = mec
Et voilà, la suite vient de vous être servie. Au menu du prochain chapitre, de l'action, du grand frisson, le tout avec des voix à la sauce mystérieuse.
Oui, pour ceux qui se le demandent, j'ai posté ce chapitre juste avant manger, donc ceci explique cela.
À suivre : Chapitre 3 - Cryophobie
PS : Sinon, pour ce qui est des chansons présentées en incipit, ce sont celles qui m'ont le plus inspirées lors de la rédaction du chapitre auxquelles elles rattachent. Évidemment, elles sont pour certaines anachroniques car étant postérieures à l'année de la narration, à savoir 2007. Mais c'est plutôt difficile de se restreindre au niveau de l'inspiration. Donc, pour ceux qui ne seraient pas d'accord avec moi, je leur dirais que les chansons collent plus ou moins avec le thème principal du chapitre en question, et que la musique présentée sert en quelque sorte à sentir l'état d'esprit du personnage lors du chapitre. Alors évidemment, il s'agit de mes gouts musicaux personnels, donc ils peuvent ne pas plaire à tout le monde, mais je vous invite tout de même à n'écouter que ne serait-ce que les premières 30 secondes des chansons, avant de vous dire que "fireinpyjama il a des gouts de chiottes." A vrai dire, je leur répondrais alors que dans la vie, il faut garder un esprit ouvert pour ne pas se fermer des horizons qui jusque là nous paraissaient nuls et qui pourraient nous paraitre sympa dans le futur. _________________
Inscrit le: 21 Fév 2012 Messages: 317 Localisation: En train de blender dans ma caverne 3D xD
Bonsoir,
@fireinpyjama : Quel privilège pour moi, je suis le premier à commenter le 2ème chapitre de ta fan-fic Code Lyoko.
De plus, c' est la toute première fois que pe poste un commentaire sur une Fan-fictions Code Lyoko.
Bref, entrons dans le vif du sujet.
J' espère que mon commentaire te sera utile, car je n' ai encore jamais commenté une fan-fic.
J' ai lus tout ton Topic depuis le début, du "Prologue" au "2ème Chapitre".
Je l' ais lus très attentivement.
D' une manière générale, je trouve ta fic ... SUPERBE.
Ton style est bon sans plus ... il y a toujours mieux bien sûr^^ !
Ton texte ne comporte aucune faute d'orthographe ... et ça, c' est le plus important pour une fic.
Ton texte est clair, aéré ... bref, très agréable à lire.
Venons en à l' idée de ta fic.
Pour une fois, voilà une fic originale.
L' idée d' un 2ème Einstein, ami de Jérémie et lyoko-guerrier est tout simplement superbement bien pensée.
Cela change de toutes les autres.
Voilà !
J' espère que ce court commentaire t' auras été profitable autant pour toi que pour ta fic.
J' attend avec beaucoup d' impatience la suite ... le 3ème Chapitre (que j' ai déjà lus en avant-première^^ ).
Bonne soirée,
@++ _________________
Projet Lyoko Online : Vivez l' expérience 3D Code Lyokô !
Lionel Dor, parasite de fans projets stériles depuis 2011
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
@ Café Noir : Oui, encore une réponse pour toi^^. Enfin, j'appellerai ça plutôt un éclaircissement. Si je saute des lignes entre chaque réplique et chaque paragraphe, ce n'est en aucun cas pour donner l'impression que mon texte est plus long. En fait, c'est plutôt un choix personnel : c'était soit offrir un gros pavé plutôt dur à lire par moments car très dense à certains endroits, tu l'auras sans doute remarqué; soit offrir un texte aéré et donc plus sympa à lire. Mais après, cela relève du jugement personnel.
@ BR44 : Eh eh ! C'est un immense honneur de recevoir ton premier commentaire de fic XD. Alors, simplement, ton com' n'est pas très utile à part être élogieux et me dire qu'il n'y a aucune phaute d'orthographe (oui, celle-là, c'est fait exprès). Mais tu verras, plus tu en liras, plus tu deviendras objectif et plus tes commentaires seront constructifs. Et concernant l'avant-première, attends-toi à en avoir une autre incessamment sous peu.
Alors, ça fait vraiment plaisir de n'avoir que des critiques positives pour le début de ma fic. Sincèrement, je le pense. Mais il faudrait quand même que j'ai des retours négatifs, pour m'améliorer et pour vous offrir toujours une suite meilleure.
Tiens, en parlant de suite, j'en ai une toute chaude... froide à vous refiler. Le chapitre 3 est... Comment dire ? Glacial. Je vous laisse le découvrir par vous même ici et maintenant, en spoiler.
Mon corps se rematérialisa pixel par pixel dans un immense désert de glace. Je chutais et me réceptionnais maladroitement sur la plateforme gelée qui se profilait loin en dessous de moi.
« Yann, voici le territoire de la Banquise. Rejoins les autres, un peu plus loin à l’Est de ta position. »
Je tournais sur moi-même, et j’aperçus bien vite une paire d’ailes rose fluo au loin. Je courais donc dans cette direction, pas très rassuré : depuis mon accident, il y a deux ans, je n’aime pas trop le froid. Bien vite je me mis à hésiter : de la glace bleu pâle du territoire ne subsistait qu’une mince passerelle, à peine assez large pour laisser passer mes deux pieds joints, et pas très épaisse, pour couronner le tout. Je commençai à trembler comme une feuille.
Soudain, j’eus comme un flash, me faisant tomber à genoux. Je vis Lloyd glisser de cette même glace virtuelle et tomber loin, loin en bas, dans la vaste étendue d’eau, loin en contrebas. Et moi, impuissant, me contentant de hurler son nom alors qu’il m’appelait à l’aide. Alors qu’il plongeait, une colonne de lumière s’était formée à l’endroit-même où son corps tombait dans l’eau. Et je gardais la main tendue dans le vide, comme s’il allait revenir. Je pleurais.
Je m’allongeais sur le dos, en pleurant comme une madeleine. Pourquoi pensais-je que mon frère était déjà allé avec moi sur Lyoko ? Pourquoi est-ce que l’usine me paraissait-elle si familière, et non inquiétante ? Pourquoi, de tous mes nouveaux amis, est-ce que seul le prénom d’Aelita avait du sens pour moi ? Pourquoi ?
« Supersprint ! », cria Ulrich en courant, katana au poing, pour détruire le Kankrelat qui s’apprêtait à me tirer dessus.
Le Samouraï m’aidait à me relever, puis s’enquit de mon état. Je lui répondais que tout allait bien, peu convaincu, mais mon corps me trahissait. Je tremblais toujours alors que le Samouraï m’aidait à traverser l’étroit défilé. Mais soudain, de l’autre côté, je fus à nouveau victime d’une crise de panique.
Je me voyais, à droite de mon frère et derrière mes parents, en train de marcher. Une tempête faisait rage, si bien que tout mon corps était trempé sous mes vêtements de montagne. Il devait faire dans les -10°C, soit assez froid pour que j’aie un rhume le lendemain. Mon père nous indiquait la station météo dans laquelle nous devions pratiquer nos recherches, nous disant qu’il fallait faire vite pour se réfugier là-bas. Soudain, un énorme fracas résonna sur le versant, annonciateur de malheur pour toute la vallée. Je n’avais même pas eu le temps de crier que je fus enseveli sous la neige, et emporté sur plusieurs kilomètres par l’avalanche. Au loin, j’entendis une voix. Une voix qui m’appelait en criant. Mais contrairement à mes souvenirs, ce n’était pas Lloyd qui m’appelait. C’était celle de Stern, totalement paniqué.
J’ouvris brusquement les yeux, une boule au creux du ventre et qui m’empêchait de respirer. J’étais à genoux sur le verglas, les yeux en larmes. Mes pleurs déformaient mon reflet, mais je me reconnus pourtant, vêtu d’une combinaison bleu nuit, avec un anneau bleu fluo au niveau du plexus solaire et de l’épaule gauche, ainsi que des bandes de la même couleur un peu partout sur le reste de mon costume. Je portais une ceinture bleue ciel, la boucle étant formée par une sorte d’engrenage. Ma prothèse était quasiment la même que sur Terre, à l’exception qu’une épaulière me protégeait et que je sentais une sorte de cercle au creux de la paume de ma main. Mes haches n’avaient pas bougé, pendant à ma ceinture. Mais elles avaient changé de couleur, passant du gris acier au bleu azur, le tranchant étant de la même teinte que celle de ma ceinture, et que deux engrenages décoratifs joignaient la lame au manche de chacune.
« Allez mon vieux, c’est pas le moment de trainer, tes amis ont besoin de toi, résonna une voix dans ma tête.
- Yann, arrête de me raconter n’importe quoi…, me reprocha Ulrich. Qu’est-ce qui se passe ? Et cette fois ne te fous pas de moi !
- Je peux pas… Je peux pas avancer… Vous feriez mieux de continuer sans moi.
- Je te laisserai pas tomber. Ça se fait pas, entre potes. Dis-moi ce qui se passe.
- Depuis l’avalanche… » Ma gorge se noua. « J’ai peur. Peur de la glace, du froid… Je vous ralentirais, laissez-moi ici. Je suis juste inutile.
- Alors là, t’es en train de me charrier. T’as détruit un Mégatank à toi tout seul, la dernière fois. Et c’était plutôt impressionnant ! Et puis, tu es notre deuxième Einstein ! Tu es le gars le plus génial que j’ai jamais connu ! T’as l’air plus cool que Jérémie, et plus balèze que moi ! Alors tu te magnes le train, sinon on va tous se faire dézinguer !
- Je… Je vais… essayer. » Je me relevais, chancelant, et Ulrich se mit à me soutenir.
C’est ainsi que nous rejoignîmes les autres, moi de façon prudente. J’angoissais à l’idée de ce que ma phobie pouvait me faire faire. Tout était exceptionnellement calme : mis à part le Kankrelat qu’Ulrich avait détruit sous mon nez, il n’y avait aucun autre monstre à l’horizon.
Soudain, un puissant laser transperça la calotte glaciaire de part en part, la faisant partiellement fondre. Puis, un Narval se mit à flotter à notre niveau. Sa canine-corne était beige, incroyablement longue et parcourue d’une vrille. Sa peau était bleu pâle, presque blanc, et arborait en bleu turquoise l’œil de XANA sur son front. Vu la puissance de son tir, il me semblait qu’il s’agissait d’un monstre relativement puissant ; à ne pas prendre à la légère, donc.
« C’est le moment de te sortir les doigts des fesses ! », hurla la voix dans ma tête, comme consciente du danger alentour.
Dès lors, je sautai sur la corne du monstre, n’hésitant pas à me mettre en équilibre instable. Je prenais mes haches cybernétiques en main, et, aussitôt, des signaux binaires apparurent entre elles deux. Mes armes se rejoignirent en une hache à double tranchant. Un bourdonnement vrilla mon tympan, me rendant conscient alors de la présence d’un appareil électronique ceignant mon oreille droite. Je manquais de tomber dans le vide, mais je réussis à tenir bon. Un écran se déploya devant mon œil droit, m’indiquant que mon Tech-Labrys le dézinguerait en deux temps trois mouvements.
Ainsi, j’abattais ma nouvelle arme dans la cible du Narval, puis je prenais appui dessus et effectuais un salto arrière pour atterrir plus loin, sur le sentier gelé.
« C’est bien ce que je pensais. XANA s’était réfugié dans un autre Super Calculateur quand on pensait l’avoir détruit… Et maintenant qu’il a repris des forces, il nous envoie de nouveaux monstres…
- Dude, c’est qui XANA ?, ai-je dit dans le vide.
- Oh, mince, je t’avais oublié, Yann. XANA, c’est un programme multi-agent qui a développé une intelligence artificielle maléfique. Il peut prendre le contrôle de l’électricité dans le monde réel en activant les tours, ici, sur Lyoko…
- Et en plus, il a détruit mon père, conclut Aelita, mélancolique.
- Et en quoi est-ce que ça nous concerne ?, demandai-je. Pas que ça me gêne, mais que je sache contre qui je me bats…
- Il veut tout simplement asservir le monde », répondit l’Ange d’une voix blanche, mettant un terme à la conversation.
Trois Krabes venaient d’être virtualisés juste devant nous. Aussitôt commencèrent-ils à nous tirer dessus. Je séparais mon Tech-Labrys en mes deux hachettes, et ma voix résonna à nouveau dans ma tête. Car oui, cette fois je reconnus ma propre voix me parlant dans mon esprit.
« C’est bon, je prends le relais. »
Ce fut comme si mon corps ne répondait plus à mes ordres. Je me vis courir, accumulant de l’énergie cinétique par cet élan de 5 mètres, puis prendre appui sur la patte avant de l’un des trois Krabes pour sauter. Une fois en l’air, je lançais une de mes hachettes sur le premier, atterrissait sur le second, auquel je flanquais un violent coup de poing avec ma prothèse et me propulsai sur le dernier. J’abattais ma deuxième arme et je recouvrais le contrôle de mon avatar.
Aelita avait profité de la bataille pour s’élancer vers notre objectif. Elle était déjà entrée dans la tour depuis un bon moment, et lorsque je retrouvais le plancher des vaches, le halo rouge sang redevenait blanc.
« Retour vers le passé », annonça Einstein.
J’avais vaincu ma cryophobie.
Cinq jours plus tard, après avoir visité une énième fois le lycée, Mme Hertz, notre professeur principal et de SVT, nous faisait cours. J’étais assis à côté d’Ulrich, écoutant le cours d’une oreille distraite, quand soudain une chose me troubla. Le Samouraï comprit aussitôt l’objet de mon malaise, car lui aussi l’avait vu.
Ma main droite venait de disparaitre de la surface de la Terre.
Et voilà, j'espère que ce chapitre sera assez long pour toi, Café Noir. On peut dire qu'il y a assez de suspense pour vous faire patienter un certain temps.
Dans le prochain chapitre, on en découvrira plus sur la voix hantant l'esprit de Beckett. Mais je n'en dirai pas plus, parce qu'à vrai dire, c'est déjà vous avoir spoilé à mort. Sinon, on découvrira un nouveau pouvoir à notre Cyborg de Einstein-bis. Un pouvoir... renversant. Et là, c'est promis, je ne vous dis rien de plus parce que sinon c'est comme si je racontais la fin du film avant le générique du début.
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Bonsoir bonsoir,
@fireinpygama : Je pourrais resumer mon opinion sur ta suite en quelques mots : c' est vraiment pas mal du tout !!
Le chapitre n' est ni trop long, ni trop court.
Par contre, je trouve que l' arrivee de Yann sur le territoire Banquise arrive un peux ... comme un cheveux dans la soupe !
Est-ce voulu ??
C' est la question que je me pose.
Sinon, apres, tu coninues bien.
J' aime bien quand tu meles le cote pshycologique de Yann a l'action et a la vivacite que requiers CL.
C' est pas mal pense.
Ah, j' allais oublier, je trouve que la fin de ce chapitre est commeny vais-je dire ... un peux baclee.
Je m' explique.
Je trouve que c' est un peux rapide de boucler ton chapitre par un retour vers le passe.
Mais, sur ce point, c' est totalement personnel.
Est-ce pour faire comme dans le dernier episode de CLE .
Voila, c' est tout pour aujourd' hui !
Desole de ne pas avoir mis de smileys, d' accents ou meme de fautes d' orthographes.
Mais, j' ecris depuis ma tablette ... et franchement, c' est pas simple du tout^^'
Bref, bonne soiree,
A + _________________
Projet Lyoko Online : Vivez l' expérience 3D Code Lyokô !
Lionel Dor, parasite de fans projets stériles depuis 2011
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Salut à tous !
@BR44 : détrompe-toi, le chapitre ne se termine pas par un simple retour vers le passé... À ton avis, elle fait quoi là, la disparition de la main ? Je sais, c'est pas non plus la meilleure façon de terminer un chapitre, je l'accorde, mais je voulais par là instiller un certain suspense...
Bon, je tiens juste à préciser que les liens que vous trouvez après mes incipits sont ceux des chansons qui m'ont le plus aidé à écrire le chapitre. Donc si vous souhaitez découvrir dans quel état d'esprit j'étais pendant la rédaction, je vous invite à aller y faire un tour
Je sentais un vent chaud et sec souffler sur ma main droite… Oui, cette même main qui venait de disparaitre sous mes yeux. Bon, au moins, une chose était sure : elle était bien réapparue quelque part.
« Yann, qu’est-ce que c’est que ce binz ?, me demanda Ulrich, passablement choqué.
- Aucune idée, lui répondis-je en chuchotant. Mais ça a peut-être quelque chose à voir avec ma première virtualisation. Normalement, faut obligatoirement passer dans un scanner…
- Monsieur Beckett, interrompit Mme Hertz. Au lieu de discuter avec votre voisin, vous pourriez expliquer à toute la classe le rôle des mitochondries dans la physiologie humaine ? »
Je suais à grosse gouttes : la chaleur amplifiée par l’alliage acier-cuivre de ma prothèse ne me faisait pas du bien.
« Holy Crap ! », fut la seule chose que j’eusse pu dire avant de m’évanouir.
Je me réveillais sur mon lit, dans ma chambre.
« Mec, qu’est-ce qui se passe ?, demanda Odd, au bord de la panique.
À présent, tout mon bras droit était brouillé comme une image de Canal+ sans décodeur.
- J’en sais strictement rien…
- Bon, en attendant, t’as un mot de Yolande disant que t’as fait un malaise et qu’il faut que tu restes au plumard. Je te prendrais les cours. », dit Ulrich avant de partir avec son compagnon de chambrée.
Mais à peine eut-il refermé la porte, je disparaissais entièrement dans les limbes.
Je fus une nouvelle fois virtualisé de force, sur une plaque de sable virtuel jaune orangé et isolé du reste du territoire Désert. Il y avait des regs un peu partout, déchirant le sol de leur roche torturée.
Elle déployait ses tentacules dans un bruit visqueux, comme avec délectation. Jérémie m’avait parlé de cette horreur. La Méduse m’avait pris pour cible. J’eus soudain l’impression que j’étais devenu l’homme le plus malchanceux que l’humanité ait jamais porté. Que toutes les tuiles du monde voulaient s’abattre sur moi. Je criais, affolé.
« Intangibilité ! Dématérialisation ! Forme Fantôme ! No-clip ! Ghost Mode! ... Fuck! Come on ! »
Je réalisais soudain que quand la première fois mon pouvoir s’était manifesté, mon corps était devenu légèrement translucide, comme une tâche de gras sur une feuille de papier. Je pris une grande inspiration, tandis que je reculais toujours et encore, puis dis avec la plus grande détermination :
« Transparence. »
Mon corps devint intangible, si bien que la Méduse n’arrivait pas à m’attraper. Je lui jetais le regard le plus assassin de ma collection, avant de courir vers les espèces de câbles qui raccordaient les différentes plateformes du territoire et qui se perdaient dans l’immense sphère blanche au Nord. Je sautais sur l’une et courais toujours le plus vite et le plus prudemment que je le pus, de peur de tomber dans la Mer Numérique. Direction : la tour la plus proche.
Une fois à l’intérieur, mon Némésis reprit le contrôle de mon avatar. Mais je m’en fichais désormais : c’est vrai, quoi, il m’a bien sauvé les miches alors que j’étais dans la panade jusqu’au cou. Je me trouvais en fait dans une tour de passage, et l’Autre me menait une nouvelle fois sur le territoire Montagnes. Je sortis, courant toujours, détruisant deux Bloks au passage, avant de me retrouver dans la tour de l’autre fois.
Je montais sur la plateforme supérieure, puis une interface s’ouvrit. Une fenêtre s’ouvrit ; dessus était… mon propre visage.
« Salut frangin ! », me lança l’Autre. J’eus un mouvement de recul. « Non, attends ! »
Ça ne pouvait pas être lui… Non ! Il était mort sous mes yeux !
« Si c’est ce à quoi tu penses, non, je ne suis pas mort. Enfin, … not really. »
Oui, c’était bien sa façon de parler. Après ces trois ans de vie orpheline et solitaire, je le retrouvais enfin. Lloyd, mon frère jumeau. Toute mon enfance repassa devant mes yeux en avance rapide.
« Youhou ! Bro ! c’est pas le moment de rêvasser…
- Non, non, t’inquiète, dis-je à mi-voix. Comment t’as fait ? Je veux dire… Pour survivre ? Comment t’as fait ?
- Tu le sais très bien et ce serait trop long à t’expliquer… Si je t’ai fait venir la semaine dernière…
- Whoa! Whoa! Whoa! Whoa! Whoa, interrompis-je. What the hell do you mean?!
- La semaine dernière, tu aurais dû être une victime de XANA. Comme je t’ai reconnu à temps, j’ai corrompu le spectre qui devait prendre ton contrôle et il a un tout petit virus -oh, de rien du tout, hein- qui te relie en permanence au Super Calculateur, ce qui te permet d’être virtualisé sans l’intermédiaire d’un scanner. Mais ce serait vachement long et compliqué à expliquer. Pour l’instant, je maîtrise rien, mais plus tard, tu pourras le faire fingers in the nose. Now let me explain.
- OK, guy…
- En gros, vu que tu m’as toujours aidé quand je me fourrais dans des situations pas possibles, je me suis dit que tu pourrais m’aider à retrouver mon corps…
- WTF ?!, m’exclamai-je, interloqué.
- Tu te souviens pas ? Je suis pourtant tombé dans la Mer Numérique sous tes yeux… »
L’interface se referma.
« Yann, qu’est-ce que tu fiches ici ?, demanda la voix de Jérémie.
- Virtualisé de force, comme la semaine dernière… Sauf que maintenant je sais pourquoi et comment.
*OK, Lloyd, je vais t’aider.*
- OK, tu m’expliqueras plus tard. Pour l’instant, faut que tu rejoignes les autres au Cinquième Territoire. Y a du grabuge. »
Heureusement que je n’étais qu’à trois kilomètres de l’extrémité du Territoire. Une fois arrivé au bout de l’étroite bande rocheuse, je m’extasiais devant le spectacle : des myriades des mêmes câbles que sur le territoire Désert plongeait vers l’énorme boule, lumineuse comme un soleil, plein Nord, alors que la Mer Numérique, placide et pourtant mortelle, s’étalait en contrebas et à perte de vue.
Soudain, une sphère blanche portant en bleu la marque de XANA apparut devant moi. Je dégainais mes haches, flairant un danger, mais trop tard ; le Transporteur s’ouvrit en deux, m’aspira et se referma. En moins de cinq minutes, je parvins dans une immense salle ronde qui tournait dans tous les sens. Ces mouvements me donnaient des haut-le-cœur.
« Les autres sont face à toi. Je vais te guider. », dit Jérémie au micro.
Suivant ses instructions, je retrouvais facilement les autres. Ils étaient aux prises avec des Tarentules et des Mantas volantes, mais je venais après la bataille. Ils s’étaient amusés sans moi, les gredins ! (oui, j’aime bien ce genre d’insulte)
Malencontreusement, et surtout inconsciemment, je touchais un petit bouton au niveau de la jointure de mon petit doigt droit. Alors que la bande se dirigeait vers la salle suivante, je me retrouvais à dix mètres au-dessus du sol, la tête en bas et en train de rire.
« Hé ! les gens ! Regardez : j’ai des bottes anti-grav’ ! », ai-je crié. Mais ils ne me prêtaient pas attention, car ils étaient déjà loin et qu’ils ne m’entendaient pas.
« Attendez-moi ! J’sais pas comment redescendre ! »
Je courais au plafond comme si c’était le sol et en n’étant pas importuné par l’inversion de gravité. Soudain, je me retrouvais face à un mur. Mais, en posant le pied dessus, mon oreille interne s’adaptait immédiatement et je pouvais à nouveau courir comme Spider Man, les toiles d’araignées en moins. Une fois de plus, je rejoignais les autres assez vite, mais à nouveau j’appuyais sur le petit bouton, me faisant retrouver le plancher des vaches. Nous étions au centre de la salle.
« Vous êtes en plein sur la clé, dit Einstein.
- Elle n’est pas là, Jérémie, répondit Aelita au moment où je parvins à activer mon écran oculaire de moi-même.
- En haut, remarquai-je tout simplement en regardant en l’air à mesure que l’appareil zoomait.
- Mais on sera jamais assez rapides pour l’activer à temps, remarqua Yumi. Même avec les bécanes…
Je réfléchissais à toute vitesse, puis déclarais :
- Vous, non. Mais moi, si. Gravity Shift ! »
J’appuyais une troisième fois sur le petit bouton, et me retrouvais en l’air à fendre l’espace à une vitesse vertigineuse. Mais je n’atterris pas assez loin : j’étais sous le ventre d’une Manta. J’activais ma Transparence, la traversais, et soudain, l’inversion de gravité se retrouva hors service, ainsi que mon intangibilité.
Je retombais lourdement sur le dos de la raie, quelque peu déboussolé. Le monstre tirait sur mes amis, sans que je ne puisse le contrôler… Le contrôler ! La voilà, la solution ! Je lui donnais un coup de talon de ma botte gauche, puis mes mains redevinrent translucides.
Je les enfonçais dans sa caboche, et alors je vis à travers ses yeux. C’était comme un vieux jeu d’arcade, avec des cibles partout sur mes comparses, et un voile rouge modifiant la vue. Je compris sa façon de penser, sa manière de se mouvoir et d’attaquer, et là, je lui intimais l’ordre mental de me conduire jusqu’au bouton au plafond. D’abord, la Manta fut prise de spasmes, essayant de refuser mon injonction, mais ma détermination était telle que le monstre bascula en mon pouvoir. De bleu nuit, sa couleur tourna au bleu azur et l’œil de XANA disparut de son dos, remplacé par le même engrenage qu’à ma ceinture et sur mes haches.
Ma Manta me mena bien vite à la clé. Mais, alors que j’appuyais dessus pour l’activer, le monstre que je contrôlais explosa sans raison, me faisant perdre 30 points de vie, et, accessoirement, tomber comme une masse.
« Gravity Shift ! », ai-je crié, affolé à l’idée de m’écraser contre le sol, cinquante mètres en contrebas.
La fonction du petit bouton se remit en service d’un seul coup. Mon avatar changea brusquement de sens, et je retournais au plafond. J’y courais un bon moment avant de descendre une colonne pour n’arriver qu’à une altitude de 5 mètres.
« Deuxième à gauche, première à droite, troisième à droite, dit la voix de Lloyd dans mon esprit. Tu trouveras une sphère de données. Elle contient la data de mon avatar.
- Qu’est-ce que tu racontes ?, dis-je tout haut, inconsciemment.
- Des Rampants dans la salle du Cœur de Lyoko, répondit Jérémie comme si la question lui était adressée. T’es sourd ou quoi ?
- Je veux dire que si tu actives cette sphère, j’aurais à nouveau un corps. Donc je te laisserai tranquille, le temps que je trouve un moyen de me rematérialiser…
- Youhou ! Yann ! C’est pas le moment de glander, me dit Ulrich.
- Désolé, me contentai-je de dire. Je fais juste un petit détour et je vous rejoins. »
J’étais déjà dans le couloir. Je suivais l’itinéraire que Lloyd m’avait donné à la lettre et me retrouvais devant une pièce intégralement cubique. Pas la moindre prise pour escalader les murs. Le sol et le plafond aussi étaient incroyablement lisses. Au centre se trouvait une boule verte avec un hologramme de Lloyd qui flottait à l’intérieur.
Inconsciemment, je mis un pied dans la salle. Puis l’autre. Le bruit de mes pas résonnait dans la salle de façon inquiétante, comme dans une grotte. Je marchais, obnubilé, vers la sphère de données, en même temps déterminé et intrigué par les lieux. La boule de lumière verte semblait toujours plus lointaine, mais pourtant je l’atteignis après une marche interminable. J’examinais la data sous toutes les coutures, flairant le piège, mais je ne découvris rien de suspect.
À peine j’y posais la main que la lumière s’éteignit brusquement. La sphère éclata, libérant les données qu’elle contenait. Soudain, ce fut comme si mon esprit se déchirait, me laissant meurtri et chancelant au milieu du Cube.
Des bruits de pas. Qui courent. Une voix qui m’appelle. Je me relevais mollement pour voir ma copie conforme aller à ma rencontre. Puis un bruit effroyable retentit, rebondissant dans la pièce comme dans une cathédrale. Ce cri, je l’avais déjà entendu une heure auparavant. Je voulais prévenir mon frère jumeau du danger, mais j’étais tellement affaibli qu’aucun son ne parvint à percer le silence. Rapidement, Lloyd, mon frère que je venais de retrouver venait de se faire prendre par XANA.
Et sans que je ne puisse intervenir.
Et voilà ! Encore un peu de temps et vous aurez du sang et des larmes... Oui, sérieusement : du sang et des larmes !
Le chapitre 6 marque l'apparition d'un nouveau personnage secondaire, même si on le voit pas forcément, et sinon, vous aurez droit à de la bonne grosse baston comme il faut. Bref, le chapitre 5 est explosif !
À suivre : Chapitre 5 - Code : Phénix _________________
Inscrit le: 21 Fév 2012 Messages: 317 Localisation: En train de blender dans ma caverne 3D xD
Voici mes différentes impressions à propos de ce 4ème chapitre de ta fic !
Citation:
« Yann, qu’est-ce que c’est que ce binz ?, me demanda Ulrich, passablement choqué.
Ulrich commence à parler le même langage que Jérémie^^
Pas mal trouvé !
Citation:
Je fus une nouvelle fois virtualisé de force, sur une plaque de sable virtuel jaune orangé et isolé du reste du territoire Désert.
Hmm, essaye quand même de changer de temps en temps l' arrivée de Yann dans un territoire.
Après, la montagne, la forêt, le désert et le 5ème territoire ... la prochaine fois, ce sera la banquise ??
Citation:
Je marchais, obnubilé, vers la sphère de données,
D'un point de vue du scénario, cela sent un peux un "remake" d' un épisode de CL.
Celui (l' épisode) ou Aelita pense récupérer son double virtuel qui est emprisonné dans une sphère.
Pour les prochains chapitre, pense à faire attention !
Autre chose, est-ce normal qu' il y ait autant d' intégrations de mots anglais dans ton texte ??
Est-ce un effet de style ?
Ce que je peux te certifier, c' est que le fin est beaucoup mieux travaillée que dans le dernier chapitre !
*Je vois que tu tiens compte de mes remarques^^*
D' un point de vue global, ton chapitre (comme pour les tous les autres ... jusqu' a présent) est bien torché.
C' est la première fois que j' "aime" une fanfic CL.
Tu m'en a donnés le gout ... je t' en remercie du fond du coeur.
@Tous les lyokofans de ce Forum : Ohé ohé !!!
Vous êtes tous mort ??
Aucun autre membre du Forum (à part moi et Café Noir, bien entendu^^) n' a posté un avis, un commentaire sur cette fic.
Il y a un problème ?
Mettez-vous 2 secondes à la place du rédacteur ... quelle doit être sa déception en voyant qu' aucun membre de ce Forum ne s' interesse à sa Fic !
Remuez- vous, et venez donner votre avis.
A bon entendeur.
Sur ce, bonne continuation fireinpyjama,
A+ ! _________________
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Lionel Dor, parasite de fans projets stériles depuis 2011
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Eh bien, merci à toi pour ton avis sincère. Alors, non, le prochain territoire ne sera pas la Banquise (j'ai pas casé la Forêt, mais bien la Banquise Chapitre 3 - Cryophobie). Pour ce qui est de la fin du chapitre, je n'ai pas vraiment suivi ton précédant commentaire, mais il est vrai que la fin du précédant me laissait moi-même perplexe, après 3 ou 4 relectures. À vrai dire (ce que j'aime cette expression, ça en devient inquiétant), je me suis dit qu'un chapitre comme Virus ne pouvait que servir de transition vers une grosse baston de malade (ça arrive, ne vous inquiétez pas), donc il fallait un cliffhanger à la fin (à savoir, un suspense qui fait 'Tintin !' comme à la fin d'un épisode de The Walking Dead). Et maintenant, comme promis, le sang et les larmes. (petit spoil : les larmes, c'est au début)
Spoiler
Chapitre 5 – Code : Phénix
(Wake me up) Wake me up inside
(I can't wake up) Wake me up inside
(Save me) Call my name and save me from the dark
(Wake me up) Bid my blood to run
(I can't wake up) Before I come undone
(Save me) Save me from the nothing I've become Evanescence, Bring me to Life
* * *
J’étais effaré, épuisé et sans ressources : la seule issue possible s’était refermée après la sortie de la Méduse. Toute échappatoire m’était désormais impossible, à moins que je ne réussisse à me débarrasser de mon jumeau maléfique… Well, it smells like poo. Soudain, l’anneau électronique à mon oreille émit un nouveau bourdonnement. L’écran se déploya, lumineux. Je voyais dans la pièce comme en plein jour ! D’un seul œil, certes, mais comme en plein jour tout de même.
À ce moment-là, je vis mon Némésis esquisser un sourire carnassier, tandis que la communication avec l’usine et, par extension, avec le monde réel m’était impossible. J’étais maintenant seul, désemparé, exténué et aux abois face à ce double démoniaque. Là, il s’évapora, en une épaisse fumée noire, un rictus cruel sur les lèvres.
Je vis une ombre se déplacer dans le sol. Mon assaillant se rematérialisa derrière moi, et me susurra à l’oreille d’une voix électronique :
« Je vous souhaite une agréable mort, Yann Beckett… »
Ma nuque craqua sinistrement, comme jamais elle n’avait craqué par le passé. Une vive douleur y naquit, avant de mourir l’instant d’après. Je sentis mon corps basculer sur le côté à la manière d’un pantin désarticulé. Un voile blanc se forma devant mes yeux, alors que le corps qui retenait mon frère prisonnier retourna en fumée et traversa la paroi.
J’étais désormais seul. Seul face à ma mort. Seul face à mon destin. Je souhaitais pouvoir me battre. Me battre pour avoir la vie sauve. Me battre pour mes amis. Me battre pour Lloyd. Mais j’étais tellement faible que je n’arrivais pas à détourner mon regard du phare éblouissant qui perçait de son éclat la nuit régnant alentour. Je rassemblais mes dernières forces et ma volonté ensemble pour lancer un dernier message, plus destiné à moi-même qu’à quelqu’un d’autre.
« Je ne dois pas mourir. Pas maintenant. »
Et avant que mes yeux ne se referment pour l’éternité, je pus lire sur mon écran oculaire deux mots. Deux mots pourtant si simples, et pourtant lourds de sens dans la suite de ma vie.
« Code : Phénix »
Je baignais dans le noir le plus total, flottant entre deux eaux pourtant impalpables. C’en était fini de moi. C’est ainsi qu’est mort Yann Beckett. Décédé pour avoir été trop curieux, trop protecteur, trop frère, et surtout pas assez prudent. J’ai été trop stupide de ne pas m’être rendu compte qu’il pouvait encore y avoir du danger. Et maintenant, il est trop tard pour me morfondre sur le passé. Ce qui est fait… est fait.
Soudain, un flash aveuglant m’engloba dans sa chaude lumière. Mon corps se mit à flotter dans les airs tandis que mon cou se remit en place dans un craquement tout aussi sinistre que celui qui m’avait un peu plus tôt couté la vie. Je pris brusquement une grande inspiration, l’air se réengouffrant dans mes poumons. J’étais en vie. Soudain, mon avatar retrouva sa gravité et je tombais lourdement sur le sol.
Pas le temps de me réjouir de ma résurrection, mes amis avaient besoin de moi ! Je courais vers la paroi, activant ma Transparence sans même en formuler le nom. Mon corps, entouré d’une sorte de lueur bleu azur, traversait le mur épais. Je ressortais de la prison creuse la mine renfrognée. XANA m’avait berné une fois, mais la deuxième je lui ferais ravaler son sourire, à l’autre.
« Yann ? Qu’est-ce qui se passe ?, demanda Jérémie, affolé. J’ai perdu tout signal vital venant de toi ! Ça va, toi ?
- Avant, j’étais mort… Mais ça, c’était avant… Maintenant, y a plus urgent que mon état de santé. »
Je m’élançais vers la sortie la plus proche, à nouveau tangible, quand je me rendis compte que le territoire était sphérique, et que si je tombais dans la voute céleste, ma résurrection n’aurait servi à rien.
« Gravity Shift ! », hurlai-je alors que je fis un pas dans le vide.
Me voilà collant à la boule constituant le Cinquième Territoire. Je courais toujours, oubliant la fatigue et l’épuisement. À vrai dire, j’étais alors totalement remis de la séparation de mon esprit d’avec celui de Lloyd. Je filais à toute allure sur la sphère, sautant les différents blocs la constituant. Une fois arrivé à une ouverture faisant penser aux palpitations d’un cœur humain, je réfléchis un court instant, le temps de comprendre le fonctionnement de ce battement.
Une fois la porte semi-sphérique refermée, je sautai en avant sur une bonne longueur. Le cœur s’était rouvert, et je tombais ainsi comme une masse dans un long tube, menant à la salle du Cœur de Lyoko. Mais ma vitesse accumulée lors de ma chute en gravité inverse me prit de court et je cognais contre l’un des boucliers cubiques de la Matrice Originelle. L’énergie que j’avais accumulée le détruisit sur le coup, d’abord fissuré, puis éclatant comme s’il était constitué de verre.
Je désactivais mon inversion de gravité en ayant au préalable planté mes haches cybernétiques dans l’un des pavés constituant la pièce. Je ne dus ma survie qu’à la main tendue d’Odd pour me sauver du vide.
« C’est que t’en as mis, du temps, me dit-il en plaisantant.
- Je trouvais pas le p’tit coin », répondis-je à sa boutade. Par contre, si tu pouvais me remonter, ce serait sympa… »
Ceci fait, je décrochais non sans mal mes haches de la paroi à mes pieds. Des Mantas venaient de pénétrer dans la salle du Cœur. Mais elles n’étaient pas seules, ces petites : une boule de fumée sombre les suivait de près.
« Qu’est-ce qui se passe ?, s’exclama Jérémie depuis l’usine. Je reçois des données concernant un XANA-guerrier, mais ça peut pas être William…
- What ? Tu veux dire que Dunbar est aussi au courant ?, lui dis-je en retour.
- Oui, d’ailleurs je vous l’envoie dès que possible… Oh mince ! Il apparait comme encore plus puissant que William ne l’était sous le contrôle de XANA…
- Et qu’est-ce que ça voudrait dire ?, demanda Yumi.
- Ça veut dire que sa signature contient une grande partie, si ce n’est la totalité, des données de XANA. »
*Shit ! Maintenant XANA est dans son corps.*
« Je m’en charge. Vous, occupez-vous des monstres.
Ceci dit, vu son nouveau look, il avait l’air redoutable. Je courais à sa rencontre, pour une nouvelle confrontation, plus loyale cette fois. Il fut surpris de me voir ici, debout et en pleine possession de mes moyens. Je plantais mes haches au sol, pris un bon appui et effectuais un coup rotatif de mes deux pieds joints. Il se les prit en pleine mâchoire, ce qui le fit reculer de deux mètres. Je délogeais mes armes alors qu’il se ruait sur moi. Je n’eus que le temps de me rendre transparent pour éviter son attaque.
Odd avait plongé dans le vide, se rattrapant de justesse en plantant ses griffes dans le dos d’une Manta. Il utilisait une méthode plus brutale que la mienne pour contrôler le monstre : la souffrance. En ayant planté ses griffes, il avait réussi à modifier les mouvements de la raie à sa convenance. Ce qui faisait que dès que la Manta tirait, il lui faisait bouger la tête au dernier moment pour qu’elle tire sur les Rampants plutôt que sur les autres Lyoko-guerriers.
Quelque chose me grattait la paume de la main droite… Mais oui ! Je tendais mon bras vers mon assaillant, main ouverte. Un rayonnement bleu azur se forma devant le répulseur qui était présent sur mon avatar. Je déployais mon écran oculaire, désormais habitué au bourdonnement de l’anneau électronique à mon oreille. Le mode Viseur s’activa automatiquement, verrouillant mon Némésis comme cible principale. Le tir était réglé aux trois quarts de sa puissance.
« Feu à volonté ! »
Une quinzaine de lasers bleus jaillirent de ma paume encore ouvertes, tous dans des directions différentes. Mais ma cible venait d’être marquée de je ne sais quelle manière, si bien que mes laser changèrent tous de trajectoire pour suivre mon opposant dans les moindres de ses mouvements. Je me pris un uppercut dans l’estomac, surpris par la vitesse de XANA-Lloyd. Nevertheless, il se prit tout de même trois rayons dans le dos alors que je reculais à trois mètres, le souffle coupé.
Mais je fus rétabli assez vite ; sans doute l’un des effets résiduels du Code Phénix. Mon écran oculaire m’indiquait qu’il me restait encore 80 points de vie. Ce serait sûrement suffisant. Je courais, donnais un violent crochet du droit à l’Autre. Il n’y avait en Lyoko de place que pour un seul Cyborg. Coup de pied retourné. Rayon répulseur. Il me fit une balayette. Et maintenant, il me pointait son double canon laser, situé au niveau de son poignet droit, droit entre les deux yeux. Pas encore…
Je vis des éventails passer à deux centimètres de mon bras gauche. Yumi venait de me donner la diversion qu’il me fallait. Je donnais un coup de genoux dans la partie la plus douloureuse de l’anatomie masculine de mon jumeau maléfique. Ce fut un coup particulièrement sadique et cruel de ma part, mais il le méritait bien : il m’a bien tué une première fois !
Je me dégageais à la manière de Bruce Lee dans un film de kung-fu. Me voilà à nouveau debout, sur mes deux jambes, dans une position d’attaque improvisée, inspirée par les différents Street Fighter. Je m’essuyais le sang qui me coulait de ma lèvre ouverte sur la gauche. Le vrai combat pouvait commencer.
Nous foncions l’un sur l’autre, oubliant tout ce qui se passait alentour. Il voulait me donner un coup de hache dans les jambes, mais je sautais à temps pour esquiver. Une fois à terre, je lui donnais un coup de coude avec ma prothèse. Il me donna un coup de talon dans le plexus, me faisant reculer. Je touchais à un nouveau bouton à ma main, et des réacteurs se déployèrent de mes bottes. Une fois dans les airs, je lui donnais moi aussi un coup de hache vers le ventre. Bien entendu, et comme je le prévoyais, il l’esquiva, ce qui me permit de caser la surprise du chef. Alors que son torse ondoyait comme un spaghetti, il n’était plus sur ses gardes, alors je lui envoyais un coup de rayon répulseur à pleine puissance en plein dans la tête. Mon écran oculaire indiquait qu’il ne lui restait pratiquement plus aucun point de vie.
« Transparence »
Je le traversais de part en part. Et une fois dans son dos, je me retournais, redevenant tangible, et lui susurrais à l’oreille :
« Fallait pas s’en prendre à mon frangin, XANA. Partout où tu seras, je te suivrais. Et je te ferais prendre cher, sois en certain… »
Et, à mon tour, je lui brisais la nuque, comme dans les films où les méchants sont plutôt cruels et tuent des innocents de la sorte. L’avatar de XANA-Lloyd s’évapora en fumée et repartit vers le néant.
Mes yeux se réhabituèrent à la pénombre et à l’absence de Lloyd, devenu l’enveloppe de XANA. Plus aucun monstre ne tentait de détruire le Cœur du monde virtuel. Ulrich avait été dévirtualisé plus tôt, ainsi que Yumi, après m’avoir sauvé la mise.
Nous étions tous dans l’usine, plutôt moroses à l’idée de l’arrivée d’un nouveau XANA-guerrier dans la place. Il était décidé que nous rentrions tous au lycée, avant qu’il ne ferme et que Yumi ne puisse pas retourner chez elle.
Nous nous rendions tous dans ma chambre, et alors que je m’asseyais sur mon lit, la tête dans les mains, tous avaient la même question sur les lèvres. Ils n’osaient pas m’interrompre.
« Yann, tu peux nous expliquer ce qui s’est passé ? »
Moi, je ne pouvais que pleurer. À peine avais-je retrouvé Lloyd que je le reperdais, mais cette fois il serait toutefois là, mais contre moi.
« Quand j’ai dit avoir fait un détour avant de vous rejoindre dans la salle du Cœur, je suis parti régler une affaire personnelle. En fait, et je ne sais pas pourquoi, mais Lloyd, mon frère jumeau, n’est pas mort dans l’avalanche qui m’a coûté mon bras… Apparemment, depuis tout ce temps, il était sur Lyoko. Tous les cauchemars que je fais, où je le vois tomber dans la Mer Numérique, ce sont en fait des souvenirs, mais je ne me rappelle pas avoir vécu cela. J’ai déjà dû être virtualisé par le passé, mais je ne m’en souviens pas.
« Bref, la première fois où j’ai été virtualisé de force, je devais me prendre un spectre de XANA. Mais mon frangin m’a protégé en modifiant mes séquences ADN, ce qui fait que maintenant je peux me virtualiser sur Lyoko sans l’intermédiaire des scanners. Mais c’est dur à maîtriser, donc il y a des risques que ça me le fasse un peu n’importe quand.
« Ce matin, Lloyd a réussi à me faire venir sur Lyoko. Il m’a demandé de l’aider à récupérer son corps. C’est ça que j’ai fait pendant tout ce temps. Mais en fait, alors que j’avais activé la sphère de données contenant son avatar, il s’est fait prendre par la Méduse. Il m’a tué une fois, alors que je ne pouvais pas lutter. Mais un code envoyé par je ne sais qui a fait que je suis encore vivant.
« Et maintenant, XANA est à l’intérieur de Lloyd. Je sais pas ce qui s’est passé avec William, mais là, ça devrait être différent : XANA s’est réfugié en Lloyd… Faut que je le sorte de ce merdier.
- Attends, tu veux dire qu’en envoyant un programme multi-agent le désinfecter ça marchera pas ?, demanda Aelita, intriguée.
- Non, ça ne ferait que renforcer XANA… Comment je sais ça, aucune idée. Mais je le sais. »
Après de longues heures de discussion sur les événements, les autres me quittèrent.
Ce soir-là je ne réussis pas à m’endormir. Je ne faisais que pleurer.
À vrai dire, je suis plutôt content de moi sur Code : Phénix. Un bon gros combat de derrière les fagots, du sentimental... Le chapitre 6 mettra un peu plus de temps à arriver, du fait que je n'ai pas encore eu le temps de le taper à l'ordi, et je préfère d'abord finir le 7 pour reprendre un peu d'avance. C'est vrai, avant, j'avais au moins deux chapitres d'avance avant la publication. Mais là, avec le rythme que j'ai pris, ben c'est plus possible. En gros, il faudra attendre un peu plus avant la suite.
À propos de la suite, ce sera plus calme, dans un certain sens. On en saura un peu plus sur la relation Jérémie-Yann, sur l'histoire de Yann, un chouïa en plus sur Lloyd... et on verra un nouveau monstre (ou plutôt, un nouvel ancien monstre...) ! Oui, il y aura aussi de l'action, mais nettement moins que dans le chapitre 7, dont je peux tout de même vous révéler le titre (c'est la moindre des choses) : Chapitre 7 - Bienvenue à XANA-Land, un petit clin d’œil au meilleur film de zombies que j'ai jamais vu. Bon, sur ce, je vous laisse.
À suivre : Chapitre 6 - Il ne peut tous les jours pleuvoir... _________________
Inscrit le: 31 Mar 2010 Messages: 107 Localisation: Je ne saurais le dire...
Hum… avant de commencer, je tiens à mettre au point une chose : ce ne sont pas les beuglements en vert de BR44 qui m’ont fait venir ici. J’avais l’intention de passer de toutes façons, c’est donc une coïncidence.
BR 44 a écrit:
Il y a un problème ?
Mettez-vous 2 secondes à la place du rédacteur ... quelle doit être sa déception en voyant qu' aucun membre de ce Forum ne s' interesse à sa Fic !
Ce que je vais dire juste va sembler dur, mais c’est peut-être le cas…
fireinpyjama a écrit:
À vrai dire, je suis plutôt content de moi sur Code : Phénix. Un bon gros combat de derrière les fagots, du sentimental...
Gaffe aux chevilles…
Et maintenant le com’ en lui-même. Mais je préviens d’emblée, j’ai rangé la langue de bois.
Ta fic part avec de nombreux atouts. Un texte travaillé et soigné, pas de fautes et une lecture agréable. La longueur est bonne même si ce n’est pas un roman fleuve ; le style « première personne » est relativement bien maîtrisé. Et pour avoir lu la première version de ta fic, les progrès sont indéniables. J’aime également assez l’inclusion de Yann dans l’univers de la série par cette histoire de Rubik’s, et je trouve que els expression in english sonnent plutôt justes.
Passons maintenant au point noir : le scénar’. Non pas qu’il soit mauvais en lui-même, tu pars sur de bonne bases avec Yann. Mais le problème, justement, c’est Yann.
Ce mec est parfait ! A peine arrivé sur Lyoko, il dézingue avec la manière un Blok et un Megatank. En à peine 6 chapitres, il se découvre 5 ou 6 pouvoirs qui lui permettent de détruire tout sur son passage, il comprend les enjeux de ce qui l’entoure, devient une référence et prends même le temps de pleurer toutes les larmes de son corps !
Cette citation d’Ulrich au chapitre 3 (!) résume assez tout ça :
Citation:
- Alors là, t’es en train de me charrier. T’as détruit un Mégatank à toi tout seul, la dernière fois. Et c’était plutôt impressionnant ! Et puis, tu es notre deuxième Einstein ! Tu es le gars le plus génial que j’ai jamais connu ! T’as l’air plus cool que Jérémie, et plus balèze que moi ! Alors tu te magnes le train, sinon on va tous se faire dézinguer !
Le Gary Stu c’est mal… Et c’est d’autant plus dommage qu’il y a des choses intéressantes chez ce perso.
Autre point noir qui est malheureusement le deuxième pilier de ton scénario : la virtualisation directe in live. Alors qu’on se pose forcément des questions et que tu devais te douter que tu serais attendu au tournant, voilà ta réponse :
Citation:
- La semaine dernière, tu aurais dû être une victime de XANA. Comme je t’ai reconnu à temps, j’ai corrompu le spectre qui devait prendre ton contrôle et il a modifié a little bit ton ADN, ce qui te permet d’être virtualisé sans l’intermédiaire d’un scanner. Pour l’instant, je maîtrise rien, mais plus tard, tu pourras le faire fingers in the nose.
Une simple petite altération de son ADN. Et la marmotte, elle emballe le chocolat ? Ce n’est malheureusement pas crédible, même en se disant que c’est de la SF. Et en plus c’est son frangin (mort) qui a fait ça ; tu connais « une famille formidable » ? Pour info, l’ADN est organique et Lyoko est numérique (merci captain obvious…). Donc pour passer de l’un à l’autre il te faut une interface, quelle qu’elle soit (couramment ce sont les scanners). Si par exemple tu avais dit que ça avait implanté un truc dans Yann, qui le lie en permanence pour x raison avec le SC, ça aurait pu passer, mais pas là. En gros, une bonne idée mal exploitée.
Voilà pourquoi, très personnellement, je n'accroche pas à ta fic. Les incompatibilités scénaristiques on n’y peut rien. Après, il ne faut pas que ça t’empêche de t’éclater sur ton texte, d’autant plus que tes compétences d’écriture sont plus que correctes.
Enjoy
EDIT: @BR44: Avec le recul, je me rends comte que j'y ai peut-être été un peu fort. Certes tu m'avais énervé, mais tu ne méritais pas que je te charge de la sorte. désolé pour l'agressivité. _________________ « La vie n'est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. »
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Charles de Gaulle
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Dernière édition par Quater le Sam 26 Jan 2013 17:29; édité 1 fois
Inscrit le: 21 Oct 2012 Messages: 98 Localisation: Quelque part, au milieu de pandas...
Eh bien, merci pour ton avis... Ne t'en fais pas, pour ce qui est de BR, je lui ai dit que c'était pas une bonne idée.
Bon, pour le Gary Stu, j'avais pas fait gaffe du fait que je suis moi-même totalement pris dans la narration et la rédaction et que ça fait que je m'éclate tellement que je me rend plus compte de certains trucs, notamment le fait que j'ai rendu Yann ultra-balèze... En fait, et ça je l'ai pas bien expliqué je m'en excuse, c'est qu'il n'a qu'un seul pouvoir sur Lyoko, à savoir, la Transparence. L'inversion de gravité (Gravity Shift), n'est pas vraiment un pouvoir vu que ça vient de son avatar, mais je vois pas comment l'expliquer dans ma fic. Donc on peut partir sur la moyenne syndicale de 2 pouvoirs par personne.
Pour ce qui est de la modification d'ADN, c'est vrai, je me suis planté royalement, sur le coup. Je voulais tellement ne pas faire comme la série que ça en est devenu n'importe quoi. Quand je trouverais un temps mort dans la rédaction, je le promets, je modifierais ce point (qui est plus qu'improbable, je l'accorde).
Sinon, pour la version God Allmighty de Yann, avec le dézingage multiple de monstres depuis le début, ce sera expliqué au chapitre 8 ou 9, mais il semblerait que tu sois dans l'expectative, donc je vais expliquer sans trop de détails pour ne pas trop spoiler : en fait, Lloyd n'est pas mort dans l'avalanche ; si Yann a perdu son bras, c'est parce qu'il a protégé Lloyd (comme toujours) et que le poids de l'avalanche lui a tellement écrasé le bras qu'il a fallu lui amputer. Peu de temps après l'enterrement de Stanley et d'Annick -la mère-, les gars se sont fait virtualiser pour la première fois (c'était un peu après le rallumage du SC par Jérémie dans Le Réveil de XANA #1 et #2), et c'est là que Lloyd, comme un gros naze, s'est pris un laser et est tombé dans la Mer Numérique. Car oui, les cauchemars de Yann sont bel et bien des souvenirs. Résultat, la mémoire de Yann a été "remaniée" et il ne se souvenait plus de lui sur Lyoko, alors qu'il en dézingué, de l'affreux Krabe... Bref, inconsciemment, ses premières armes ont refait surface la fois où il s'est fait virtualiser de force par Lloyd, dans le chapitre 1, et donc, c'est ce qui lui donne cet aspect de gars qui sait exactement ce qu'il fait alors que non, c'est juste son passé qui refait surface. Mais tout ça sera mieux expliqué dans pas longtemps... à savoir, trois ou quatre chapitres, si j'arrive à tenir ce que j'avais prévu dans l'espace que je me suis réservé.
Sinon, non, le chapitre 6 n'a pas été rédigé sur Word, il faudra attendre dans le genre mardi (c'est sympa quand je ne commence les cours qu'à 14h), mais ne vous inquiétez pas, je fais du mieux que je peux pour écrire dans les temps.
En tout cas, Quater, je te remercie de ton commentaire. Je comprends très bien que mes incohérences sont bien dafuk, maintenant que tu me le dis, elles me le paraissent aussi. Je comprends aussi que tu n'accroches pas à cause d'elles, et je suis désolé de m'être fait prendre dans l'enthousiasme du scénariste. Je tâcherais donc de changer mon scénario pour qu'il soit de plus en plus cohérent et je modifierais mon texte déjà publié pour y remédier. Bref, grâce à toi, je me rend compte de mes erreurs (et c'est bien, tu n'as pas hésité à me démonter) et tu me fais me rendre compte qu'il faut que je prenne plus de recul sur la rédaction. _________________
Inscrit le: 21 Fév 2012 Messages: 317 Localisation: En train de blender dans ma caverne 3D xD
Quater a écrit:
Hum… avant de commencer, je tiens à mettre au point une chose : ce ne sont pas les beuglements en vert de BR44 qui m’ont fait venir ici. J’avais l’intention de passer de toutes façons, c’est donc une coïncidence.
BR 44 a écrit:
Il y a un problème ?
Mettez-vous 2 secondes à la place du rédacteur ... quelle doit être sa déception en voyant qu' aucun membre de ce Forum ne s' interesse à sa Fic !
fireinpyjama a écrit:
Ne t'en fais pas, pour ce qui est de BR, je lui ai dit que c'était pas une bonne idée.
Bonjour "Quater",
Je tiens ,moi aussi, à mettre les choses au clairs !
Désolé si mes "beuglements" t 'ont jugés excessifs.
J' ai crus bien faire.
J' ai déjà été sermoné par fireinpyjama
Citation:
BR 44 : J' ai essayé que d' autres membres du Forum suivent ta fic.
fireinpyjama: l'intention est louable, mais la forme est plutôt mauvaise.
BR 44: Ah ?!
BR 44: Explique un peux ?
fireinpyjama : ben, as-tu pensé un seul instant que les gens puissent ce dire "oh, une fic comme les autres, donc pas grand intérêt à y faire un tour..." ?
BR 44: Oui,mais, alors qu' ils le disent !
Voilà, je pense que c' est un peux plus clair comme ça.
Encore merci d' avoir donné ton avis et d' avoir fais part de tes commentaires à fireinpyjama.
Sur ce,
A + _________________
Projet Lyoko Online : Vivez l' expérience 3D Code Lyokô !
Lionel Dor, parasite de fans projets stériles depuis 2011
Inscrit le: 17 Sep 2012 Messages: 2316 Localisation: Territoire banquise
Je tiens à m'excuser auprès de BR44 pour mon flagrant manque de sérieux. En effet, il est évident que j'aurais du commenter cette fiction depuis longtemps, mais je risquais d'effrayer Yann à cause de sa phobie de la glace
Non sérieusement, comme l'a dit l'auteur, évite effectivement ce petit coté Jean-Luc Mélenchon à l'avenir.
J'ai tout de même pris de mon temps pour lire tes 5 chapitres, pyjama de feu. C'est mieux. Beaucoup mieux même, que la version précédente. Pour les critiques, je remercie Quater d'avoir lui-même tout minutieusement exposé, ça me fait économiser un temps précieux.
Personnellement ce que j'aime bien dans ta fic, c'est le petit coté british de Yann et de son frère. Ouais, c'est con hein ? Mais bon, c'est comme ça.
Continue, c'est pas parce que je ne commente pas que je ne follow pas ton récit avec intention. _________________
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