EmmaRosens |
Posté le: Ven 31 Mai 2013 20:28 Sujet du message: [Fiction] Ton cœur est un soleil |
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Inscrit le: 09 Jan 2013 Messages: 183 Localisation: Rosewood |
Bonsoir,
Je suis inscrite sur ce site depuis un bon moment et, j'ai récemment terminé une histoire.
Je tiens à préciser que l'histoire en question est assez dramatique vers la fin, je la déconseille aux moins de douze ans.
La publication doit, normalement, se faire par un rythme qui est de deux fois par semaine : le mercredi et le week-end.
Cette histoire sera composée de vingt-six chapitres et n'a AUCUN rapport avec Code Lyoko.
Résumé :
Ils n'ont à priori rien en commun, leurs familles se haïssent depuis des générations, entre eux va pourtant naître la plus belle histoire d'amour de l'histoire ...
Remerciements :
- Ma famille
- Mes ami(e)s
- Mes professeurs de belles-lettres
- Vous, chers lecteurs
Maintenant, place à l'histoire !
Chapitre I
Le renvoi
James Peterson, qui a succédé vingt-sept ans plus tôt à son frère Ralph au poste de directeur de l'école Saint Joseph est préoccupé. L'un de ses élèves, Tom Kensington, s'est une fois de plus fait remarquer, une fois de trop. Le directeur l'a invité dans son bureau, il est temps de faire quelque chose. Voilà des années, depuis sa première rentrée ici en fait, que Tom accumule les bêtises et fait de la vie de Peterson un enfer. Tom a été rappelé à l'ordre et est entré dans son bureau plus souvent que tous les élèves connus dans sa carrière réunis. Des coups à la porte le font sursauter. Peterson dit ''entrez !'' et Tom entra.
Tom Kensington est un grand adolescent brun au teint pâle, il ressemble beaucoup à son père, une vieille connaissance de Peterson. Il se souvient comme si c'était hier quand, désireux que son fils ne suive pas ses mauvaises traces, il a demandé à inscrire son fils à Saint Joseph afin qu'il ne tombe pas dans une mauvaise réputation, telle que l’école Sainte Hannah, l'école concurrente de Saint-Joseph. Peterson a accepté avec plaisir mais Tom lui en a depuis tellement fait voir de toutes les couleurs qu'il finit par regretter amèrement sa décision.
« Vous vouliez me voir, monsieur ? dit Tom d'une voix faussement innocente.
- Oui, assis-toi, Kensington, répondit Peterson avec un regard froid qui semble laisser Tom indifférent. »
Tom obéit et regarde le directeur d'un œil perçant. Il se joue entre eux depuis quatre ans un jeu de chat et souris. L’adolescent semble même éprouver un certain plaisir à tourmenter Peterson. Celui-ci redresse ses lunettes et dit avec fermeté :
« Bon. Kensington, tu seras d'accord avec moi que cette fois, tu as dépassé les limites de la provocation. Glisser un pétard sous la chaise du professeur Kabben, c'est la bêtise de trop.
- C'est un des Pétards mouillés du Dr Flibuste, monsieur, dit Tom. Je les ai achetés chez Rushden Farces pour …
- Peu importe où tu les as achetés ! Tu n’as pas à utiliser ces machins aussi impunément, qui plus est avec un professeur pour cible !
- Il m’a provoqué, monsieur, je n’ai fait que de lui répondre, répliqua Tom avec désinvolture. »
Peterson devient cramoisi, comme si Tom venait de le gifler.
« Mais enfin, Kensington, quand on est un tant soit peu civilisé, on ne glisse pas des pétards sous les chaises des professeurs !
- Absolument monsieur, répondit Kensington d’un ton angélique.
- Absolument monsieur ! Mais enfin, tu te rends compte que tu jettes ta scolarité en l’air avec tes sottises ? Et imagine un peu la réputation que peut avoir mon école ! Tu me fais honte, Kensington !
- Désolé, monsieur, mais je suis comme ça, je n’y peux rien. J’ai l’âme d’un farceur. »
Si James avait un pistolet dans ses mains, et non une vulgaire boule de papier, il aurait tué Tom sur-le-champ.
« En tout cas, ton avenir n’est plus entre mes mains. Après cet entretien, tu vas faire tes valises, tu ne fais plus partie de cette école. »
Après avoir prononcé ces deux phrases, Peterson leva la tête vers son élève et est effaré de voir que cette nouvelle ne semble nullement l’affecter ni l’attrister.
« Vais-je être envoyé à Sainte-Hannah ? demande Tom avec espoir. »
Il a toujours voulu aller dans l’école d’études générales, réputée la meilleure au monde, où ses parents ont fait leurs études.
« Bien sûr, mon garçon, dit Peterson avec un sourire mauvais. C’était de l’ironie, Tom. Crois-tu donc réellement que le professeur Watson accepterait un élève comme toi avec ton dossier ? Non, certainement pas. J’ai discuté avec elle et avec ma collègue de Saint-Louis, en France, et nous avons eu une excellente idée.
- Laquelle, monsieur ? demande Tom, toujours de marbre.
- Et bien, puisque tu ne sembles pas capable de te tenir tranquille en ville, nous avons décidé qu’une petite expérience de quelques mois à la campagne ne pourra pas te faire de mal. Il y a dans la campagne londonienne un pensionnat réputé et le directeur est l'un de mes amis, ajouta-t-il en voyant le regard interrogateur de Tom. Je suis certain qu’il sera ravi de t’accueillir dans son établissement. La rentrée a lieu dans une semaine. Maintenant, écoute-moi bien, espèce de petit enfoiré, poursuit Peterson d’une voix féroce avant que l’étudiant ait pu répliquer. Même si tu changes d’école, sache que je t’aurai à l’œil, tout le monde t’aura à l’œil. Là-bas, tu auras tout intérêt à te tenir tranquille et à te ranger. Si jamais, au grand jamais, tu commets la moindre incartade, tu seras … Cuit. Suis-je bien clair ?
- Oui, monsieur.
- Oui, monsieur … Très bien. Maintenant, sors de mon bureau. »
Les apparences peuvent se révéler trompeuses. S’il a fait mine de rester impassible dans le bureau de Peterson, Tom a en réalité été très touché par son renvoi. Même s’il n’aime pas particulièrement Saint Joseph, il a constitué depuis ses onze ans sa deuxième maison. L’idée de ne plus y revenir, peut-être à tout jamais, lui pinçait le cœur.
Tom n’a pas un mauvais fond. Il ne veut que faire le bien. S’il passe son temps à faire des farces, c’est pour combler un certain ennui car aucun des professeurs ne se soucie de lui et il n’est guère apprécié de ses camarades qui le trouvent trop différent. Cependant, ce qui le préoccupe le plus, c’est la réaction de la famille – si elle n’est pas déjà au courant – quant à son envoi dans un pensionnat rural. Un Kensington à la campagne, on n’a sans doute encore jamais vu ça. Son père, qui a placé beaucoup d’espoirs en l’inscrivant à Saint-Joseph, va être déçu mais son grand-père va avoir une attaque.
Chez les Kensington, les ruraux n’ont pas la cote et c’est peu dire, même si Brandon Kensington et Charlotte Scilly, les parents de Tom, ont beaucoup changé après avoir pendant longtemps affirmé la fierté des urbains.
Tom a quinze ans et ne demande qu’à pouvoir saisir sa chance de montrer qu’il a avant tout le cœur pur. Ce n’est pas un hasard si Alexander Sewell, le Héros, est le personnage célèbre pour qui il affiche la plus grande admiration, en dépit du fait qu’il est aussi l’ennemi intime de son propre père. Son rêve le plus fou serait de le rencontrer en personne, un rêve qu’il sait cependant irréalisable car son évocation est à proscrire chez les Kensington, même s’il a sauvé à maintes reprises la vie de la famille.
Aussi, même s’il redoute beaucoup, il sait que l’expérience qu’il s’apprête à vivre – malgré lui – chez les ruraux est sa chance ultime, il ne doit pas la rater. Au moins, il espère là-bas être enfin considéré à sa juste valeur, refreinant ainsi son irrésistible envie de se faire remarquer par des catastrophes à se rouler par terre. Il commence donc à préparer ses affaires, à une semaine de son départ. Il n’y aura pas d’adieu déchirant, personne ici ne le regrettera. L’espoir d’une vie meilleure, c’est bien là sa seule motivation …
Je vous dis donc "A mercredi !". Bonne soirée _________________ Pretty Little Liars
Folle de Lucy Hale & Ian Harding, membre de la Team Ezria <3
Jeremy: D'après Ulrich, tu as essayé de lui piquer ses codes.
Yumi: Ben oui. Et tout de suite après, je me suis précipitée ici pour vous piquer les vôtres, c'est ça?
William: Ton frère jumeau vient de dévirtualiser Yumi. Prouve-moi que vous n'êtes pas des triplés!
Ulrich: T'es un abruti, doublé d'un frimeur qui arrive à peine à soulever la pelle à tarte qui te sert d'épée!
#21, Faux-Semblants |
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Kastiel |
Posté le: Mer 09 Oct 2013 00:56 Sujet du message: |
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Inscrit le: 09 Sep 2010 Messages: 1113 Localisation: Tout proche de la porte menant au paradis, en même temps normal pour un ange... |
Rah c'est dommage ça, pas un seul commentaire pour un fic bien construite, lecture fluide et une histoire intéressante. Moi je veux la suite enfin si y a. ^^
Alors c'est pas trop long, et là on a eu à faire juste au présentations. Alors le perso principale Tom est un casse cou, il fait le bordel tout ça parce qu'il s'ennuie, et rend fou le directeur de l'école, ça peut ressembler à du réel.
Sinon Alexander Sewell c'est qui pour Tom? Son héros de toujours?
On voit que ça l'embête de quitter l'école pour aller à la compagne mais comment s'en sortira t-il dans cette fameuse école? ^^
Enfin pour l'instant y a que ça. _________________
Usebar by me
Fan de Transformers, Stargate SG1, The Walking Dead, Supernatural et de mangas! <3 |
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