Café Noir
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Forum: Blabla de la communauté Posté le: Mar 14 Avr 2015 00:00 Sujet: Re: Pour mieux se connaître |
AU PREMIER COUP D'ŒIL
PRENOM : Colin
ÂGE (ET DATE DE NAISSANCE) : 19 janvier 1997 - 18 ans
LOCALISATION (VILLE, RÉGION, PAYS) : Saint-Brieuc, Côtes d'Armor, Bretagne
TAILLE : Plus d'un mètre quatre-vingts
POIDS : 63 kilogrammes
COULEUR DES YEUX ET DES CHEVEUX : Two shades of brown
TYPE DE COIFFURE : Bouclés artificiellement, mais toujours dans tous les sens.
TYPE DE VÊTEMENTS : Casual. Avec un pantalon orange, parfois. Et un keffieh, pour faire rebelle. Alors que pas du tout.
POINTURE : Je ne sais pas, je ne porte que des chaussettes trop grandes.
AVEZ VOUS DES TATOUAGES ? : Non.
AVEZ VOUS DES PIERCINGS ? Noon.
SI VOUS AVIEZ UN TATOUAGE CE SERAIT QUOI ET OÙ ? : Aucune idée, mais l'idée me tente. Cette façon de marquer son corps par une empreinte décidée par soi-seul, son corps qui passe sa vie à de plus en plus nous trahir, nous faire défaut, qui se dérobe à chaque pas dans la vie. Connard.
POUR VOUS CONNAITRE MIEUX
MATIÈRES AIMÉES A L'ÉCOLE : Philosophie, grec
MATIÈRES DÉTESTÉES : Histoire, anglais
DIPLÔMES : Le brevet et le bac \o/.
PROFESSION : Partageur et retweeteur à temps partiel.
MARIÉ/PACSÉ/VIE MARITALE OU AU CHAUD CHEZ LES PARENTS : Au chaud dans mon appart tout seul, mais bientôt en coloc.
CE QUE VOUS VOULEZ FAIRE PLUS TARD : Journaliste culturel, programmateur musical pour la radio, responsable du département musique d'une médiathèque.
CE QUE VOUS VOULIEZ FAIRE QUAND VOUS ÉTIEZ PETIT : Arrêter l'école, fonder mon groupe, devenir célèbre. Comme Diam's.
LISIEZ VOUS LE JOURNAL DE MICKEY ? : Très peu.
TES TROIS PLUS GRANDES QUALITÉS : Je sais reconnaître la beauté chez les autres, je suis relativement curieux et ouvert à la découverte, et je t'aime, toi <3.
TES TROIS PLUS GRANDS DÉFAUTS : Le manque de confiance en soi, la flemme, la niaiserie, la rancunerie, la gourmandise.
LE FRUIT (PAS FORCEMENT UN) DE TON PÉCHÉ MIGNON : Les hommes mu... HM. Le chocolat noir 70% avec des noisettes.
NOMBRE DE FRÈRES ET SŒURS : Trois.
PERSONNE QUE VOUS ADMIREZ LE PLUS : Ma mère. Sauf des fois.
VOUS POUVEZ RENCONTRER UNE PERSONNE MORTE OU VIVANTE, QUI : OLAFUR ARNALDS <3.
PIRE SOUVENIR : J'accorde beaucoup trop d'importance à de petites anecdotes déplaisantes du quotidien, je les regrette et les ressasse en boucle pendant des heures. Difficile de faire le tri, après. Pas de pire souvenir, donc.
SI VOUS REVENIEZ 1 ANNÉE EN ARRIÈRE QUE NE REFERIEZ VOUS PAS : Plein, cf question précédente.
PRENOM DE VOS MEILLEURS AMIS : Floriane, Esteban, Aymeric...
PERSONNE QUI VOUS ÉNERVE EN CE MOMENT MAIS QUE VOUS AIMEZ : Mamaaaaaaaaaaaaaaaan <3.
SPORTS QUE VOUS AIMEZ/PRATIQUEZ : Lol.
PHOBIES : De ne pas trouver de boulot plus tard, et de finir avec un métier moyen, une vie moyenne, des préoccupations moyennes, une humanité moyenne. C'est présomptueux, mais je veux laisser une trace de moi, aussi infime soit-elle, dans le monde. Et ma phobie, c'est peut-être d'échouer, de ne pas réussir à graver mon I was here.
VERRE A MOITIE VIDE OU A MOITIE PLEIN ? : Bah, c'est pareil, non ?
COLLECTION ? : Des porte-clefs.
RADIOS QUE VOUS ÉCOUTEZ : France Inter, France Culture, France Musique, vive le service public. *jesors*.
AVEZ VOUS DES ENFANTS ? : Non.
COMMENT APPELLERIEZ-VOUS CES DERNIERS ? : Je verrai ça en temps utile.
POSSÉDEZ-VOUS UN PORTABLE ? : Oui.
BAH, POURQUOI J'AI PAS VOTRE NUMÉRO ? : Peu d'hétéros ont mon numéro.
CROYEZ-VOUS A L'AMITIÉ FILLE-GARÇON ? : Plus qu'à l'amour fille-garçon.
CROYEZ-VOUS AUX HOROSCOPE ? : Non
CROYEZ-VOUS AUX E.T. ? : Pourquoi pas ? IT IS SO EXCITING !
CROYEZ-VOUS QUE LA MAGIE EXISTE ? : Celle de Harry Potter, non. En tous cas, j'ai pas eu ma lettre.
CROYEZ-VOUS AUX FANTÔMES ? : Oui, puisque nos morts sont toujours là, matériellement ou pas, et nous sommes les passeurs de leur souvenir.
CROYEZ-VOUS EN LA PETITE SOURIS ? : Ca fait longtemps que j'ai pas eu de nouvelle d'elle :/.
CROYEZ-VOUS AUX RÊVES PRÉMONITOIRES ? : Non, mais j'adoooooooore le conceeeeeeeept.
VOTRE DERNIER RÊVE ? : Trop privé, comme tous les rêves.
SI VOUS AVIEZ UNE LAMPE MAGIQUE, QUELS SERAIENT VOS 3 VŒUX ? Finir ma fanfiction, être pris au CELSA, finir ma vie dans un pays scandinave avec quelqu'un d'autre et auprès de mes petits enfants.
ÊTES-VOUS PLUTÔT RELAX OU STRESSE ? Sur ce plan, je suis plutôt bipolaire.
ÊTES-VOUS RADIN OU DÉPENSIER ? Je ne sais pas gérer un budget pour la bonne raison que ni ma mère qui me fait tout le temps mes courses, ni ma banque qui fait boguer ma carte, ni mon appart qui ne demande pas de loyer puisque je suis propriétaire, ne me le permettent.
QUEL POUVOIR MAGIQUE AIMERIEZ VOUS AVOIR ? Ne jamais ressentir la fatigue.
STYLE DE ZIC' QUE VOUS PRÉFÉREZ : Difficile à définir, je pourrais parler longuement sur ce sujet. Dans mes dernières écoutes, il y a de la musique d'ambiance très douce pour écrire ma fiction, des compositeurs souvent scandinaves, souvent pianistes, souvent géniaux. Mais j'écoute aussi des trucs plus connus comme Selah Sue, Ibeyi, Christine & The Queens... Tout la playlist pseudo-branchée de France Inter et des Inrocks.
CHANTEUR PRÉFÉRÉ : Benjamin Clementine, Douglas Dare... Ouais, mais nan, c'est quand même Benjamin qui a la plus belle voix.
CHANSON PRÉFÉRÉE : En ce moment, et depuis hier soir, Repeat, de Douglas Dare.
FILM PRÉFÉRÉ : Ma culture cinématographique est une catastrophe. J'ai vu Big Eyes tout à l'heure, alors je vais dire Big Eyes.
SÉRIE PRÉFÉRÉE : Broadchurch, Borgen.
QUEL EST LE DERNIER LIVRE QUE VOUS AYEZ LU ? Paquebot, de Hervé Hamon.
GENRE DE LIVRE PRÉFÉRÉ : J'aime les bouquins dans lesquels les auteurs sont un personnage à part entière, quand ils disent je, quand ils sont les reporters émerveillés envoyés spécialement pour sonder le coeur des hommes.
COULEUR PRÉFÉRÉE : Bleu.
FLEUR PRÉFÉRÉE : La fleur magique.
LE PAYS OÙ VOUS AIMERIEZ VIVRE : Danemark, Norvège, Islande...
PLAT PRÉFÉRÉ : Les pizzas du vendredi soir <3. Et la tartiflette.
BOISSON FROIDE PRÉFÉRÉE : Schweppes Agrum, what did you expect ?
CHAUDE : Le café, avec un carré (ou deux, ou trois, ou quatre) de chocolat noir 70%.
SPÉCIAL CODE LYOKO (ben oui car on est sur un forum Code Lyoko) :
PERSONNAGE PRINCIPAL PRÉFÉRÉ : Laura, par pure provocation.
PERSONNAGE SECONDAIRE PRÉFÉRÉ (c'est-à-dire qui ne fait pas parti de nos 7 héros) : XANA (ET TOOOOOOC !)
PERSONNAGE DÉTESTÉ : Hervé.
TERRITOIRE PRÉFÉRÉ : Montagnes.
MONSTRE PRÉFÉRÉ : Tarentule.
ÉPISODE PRÉFÉRÉ : Révélation, Réminiscence, Droit au coeur, Lyoko moins un...
ET POUR FINIR LES 7 MOTS DE LA FIN : Sept mots, c'est court pour une fin. |
Café Noir
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Forum: Fanfictions Code Lyoko Posté le: Dim 15 Mar 2015 10:48 Sujet: [Événement] La Cérémonie des Carpes d'Argent |
J'ai lu trop peu de fictions et d'OS pour proposer un pronostic complet (je bosse, mwâaâ), mais je tiens à défendre La Bulle pour la Carpe sociale, parce que cet OS est d'une rare perfection, et son auteur d'un rare génie.
Le péril de la sagesse m'avait bien plu aussi, il est vraiment bon, mais je ne sais pas si c'est le genre d'OS qui mérite une réelle distinction. Va plutôt continuer ta fic, Lou <3. EDIT : Ouais, finalement, donnez-lui un prix unique avec la carpe polymorphe. Mais que ça ne t'encourage pas à laisser ta fic tomber, je te préviens ♥. EDIT : et concernant la forme de cette carpe, je pense qu'elle devrait récompenser Lou pour son utilisation subtile d'un élément très important de la série pour en tirer une chute inattendue, et drôle. Une "Carpe de la chute".
EDIT : Et j'en profite aussi pour saluer les commentaires de Silius. Je les aime bien. J'aime tous les commentaires, hein, mais Silius a parfois une approche encore plus littéraire (sans vouloir être grandiloquent) des différentes fictions, qui font de lui un commentateur excellent.
Joyeuse cérémonie ! |
Café Noir
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Forum: Foyer des élèves Posté le: Dim 15 Fév 2015 00:30 Sujet: [Animation] Saint-Valentin ! |
J’ai toujours eu un certain art de la concision. Vous m’excuserez si ce qui va suivre ne déroge pas, une fois de plus, à la règle. Merci à Cupidon, mon raccommodeur d’âmes brisées, mon éclaireur d’âmes égarées, mon meilleur ami. Joyeuse Saint-Valentin.
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Cher moi
Pour les nombreux rêves à faire demain
Non. Non, chaque mot qui sort de ta bouche n’est pas, par principe, un tissu d’âneries. Non, chaque action que tu entreprends n’est pas forcément vouée à l’échec. Non, tu peux y aller tout seul, jusqu’au distributeur de billets pour retirer de l’argent, tu sais faire, tu sais où c’est. Non, tu n’es pas obligé de demander exactement le même sandwich que celui qui est passé avant toi, tu as le droit de commander autre chose, c’est pas plus difficile. Non, tu n’as pas à t’excuser quand tu arrives à la boulangerie et que tu n’as qu’un billet de vingt pour payer ta baguette. Non, tu n’as pas à te sentir mal quand il y a plus de quinze personnes dans une pièce avec quelques bouteilles de bière ouvertes et des bouts de pizzas posés sur une table avec de la musique forte, on appelle ça une fête. Non, tes meilleures amies ne vont pas forcément te dire « non » si tu les invites à venir manger des fajitas chez toi un jeudi soir. Non, tout le monde ne pense pas forcément que tu es tout le temps en train de te la raconter, même si ça t’arrive. Non, c’est pas grave que tu penses que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, vaut mieux ça que l’inverse. Non, le monde ne s’est pas encore ligué contre toi pour que la Terre entière te regarde dans les pires moments avec un regard mesquin. Non, quand tes boutons sont sous tes cheveux, en toute logique, on ne les voit pas. Et non, peu de gens y prêtent une réelle attention en règle générale. Non, accepter tout et n’importe quoi pour que tout le monde soit heureux au risque de te sentir mal au sein de ta propre famille n’est pas vraiment une bonne façon de trouver le bonheur et l’équilibre. Non, personne n’est en train de te regarder avec un air outré et dégoûté quand tu manges un sandwich dans le train, de manière classe ou pas. Non, tu n’es pas lourd tout le temps, seulement des fois. Non, aucune conversation entretenue entre deux humains ne s’est terminée par la dégustation de l’un par l’autre, tu n’as aucun risque à parler à qui que ce soit.
Oui. Oui, tu peux ne pas rater ce concours. Oui, tu as tout fait le droit d’imaginer que tu vas le réussir brillement. Oui, il y a des gens qui t’apprécient. Et même deux ou trois pour qui tu comptes vraiment. Oui, ça arrive à tout le monde d’être amoureux seul. Oui, tu as le droit de faire des reproches à tes parents, on appelle ça l’adolescence, et profites-en parce que se rebeller à cinquante ans n’est pas quelque chose de très glorieux. Oui, tu as le droit d’être égoïste, parfois c’est même encouragé. Oui, tu peux aller au cinéma avec elle, puisque c’est elle qui t’invite et qu’elle ne le fait pas forcément uniquement pour paraître sympathique. Oui, tu as le droit de parler même quand plus de deux personnes t’écoutent en même temps. Oui, ça t’arrive d’être drôle, et les gens qui rient ne le font pas forcément par pure condescendance. Oui, tu es capable d’aller faire des courses au Super U tout seul, et ce n’est pas grâce si tu mets un certain temps à ranger tes courses dans ton sac cabas, et à mettre ta carte bleue dans ton portefeuille. Oui, tu as le droit de t’engager sur ce rond-point quand il n’y a personne. Oui, tu as aussi le droit d’attendre si tu ne le sens pas, et tant pis pour les cons qui klaxonnent derrière, ne stresse pas, sinon tu vas caler. Oui, certaines personnes t’aiment autant que tu les aimes si ce n’est plus. Oui, tu as le droit d’acheter les Inrocks au Relay, personne ne va penser à t’en faire le reproche. Oui, profiter d’être jeune est une excellente idée, et tu vois très bien de quoi je veux parler.
Et puis merde, quoi. Ça peut être simple de vivre. Il faut juste s’en donner les moyens. Il faut juste ne pas considérer d’emblée qu’on est la dernière des merdes. Nan, il y a déjà trop de candidats pour ce rôle-là. Il faut juste ne pas oublier que derrière nous, il y a toujours des gens magnifiques pour nous aider à remonter, quand il y a besoin. Bah nan, ça ne les dérange pas toujours de t’aider. Au contraire. Tu n’as pas à être mal à l’aise à chaque silence. Tu n’as pas à te flageller à chaque mot. Tu n’as pas à regretter chacune de tes paroles. Tu as aussi de le droit de t’indigner, de protester, de faire comprendre aux autres que je ne suis pas juste un petit bourgeois avec une vie mégasimple et qui ne se rend pas compte de son immense bonheur. Tu peux tout à fait légitimement leur dire que moi aussi j’en peux plus de vous, moi aussi vous m’agacez, mais on peut cohabiter, je pense, on peut se respecter mutuellement. Mais surtout, tu dois leur dire que je vous aime, passionnément, à la folie, vous êtes la moitié de mes battement de cœur, la moitié de mes inspirations, la moitié de mes soupirs, vous êtes une partie de mes larmes et de mes rires, mon baume au cœur pour soulager ma peine, mes âmes sœurs pour détendre ma haine, mes salvateurs pour démolir ma gêne. Tu as le droit de dire que tu aimes. Parce que tu aimes. C’est une chose que tu fais très bien, en toute objectivité. Tu as le droit de le dire, je t’aime, merde. Et puis surtout, tu as le droit de ne plus penser, de ne plus voir que toi, de ne plus voir que moi, cher moi.
Ne plus penser autrement que toi-même. Oublier les autres. Quelques instants. Oui, même lui. Et puis tu vas te laisser parler. Oui, laisse-moi parler.
Cher moi, au risque de paraître infiniment narcissique, pour les matins meilleurs et les lendemains qui déchantent, pour les nuits étoilées et pour les ciels plus sombres, pour les grandes fiertés et les espoirs déçus, j’en suis vraiment désolé, mais il faut que tu t’y fasses, je t’aime. |
Café Noir
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Forum: Foyer des élèves Posté le: Dim 15 Fév 2015 00:26 Sujet: [Animation] Saint-Valentin ! |
Chère toi. Je ne te connais pas, d’où une certaine difficulté à écrire ces modestes lignes qui te sont destinées. J’ai laissé l’esprit de la Saint-Valentin m’envelopper tout entier pour me guider, comme si j’étais le prisonnier volontaire d’une bulle translucide. De là, il a fallu te recréer tout entière. J’espère que tu aimeras ton histoire, ta fable, ton épopée fantastique à travers les strates d’une imagination impérissable. J’espère que tu aimeras cette version romancée de toi-même. Joyeuse Saint-Valentin, Icejj ♥♥♥ !
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Le chant de l’aède du Nord
Pour la plus belle des inconnues
Le voyage, chante-le, déesse, celui de la belle Ice,
La mystérieuse inconnue qui à mon cœur donna tant de chaleur,
Et qui à tant de gens redonna le sourire,
La penseuse de mots, la panseuse de maux venue de loin,
L’étrangère dont le parfum coloré par des horizons lointains colore le quotidien d’une nouvelle saveur,
La fille inconnue au nom étrange.
Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Raconte-moi ton histoire…
À en juger par ce nom étrange, tu viens sans doute d’un pays scandinave, d’un grand Nord pas si froid, d’un pays enchanteur si loin et si proche.
Là-bas, tout serait fête et joie, tout serait couleurs et images, tout serait jasmin et violette, tout serait fraise et framboise, l’air sera doux au toucher, et ses accents froids viendraient caresser tendrement ta peau. Tu viendrais d’ici, de ce continent inexploré dont personne ne sait rien et sur lequel des milliers de légendes circulent. Tu viendrais de ces terres émergées coupées du monde par un océan glacial et à l’eau bleutée, d’un bleu pourtant chaleureux, le même bleu que celui qui serait venu, quelques années plus tôt, se loger dans tes yeux de bébé, sans jamais les quitter. Ce serait un endroit que bien des cartographes auraient, sans succès, tenté de représenter. Le soleil y serait d’une beauté sans égale, et il se reflèterait perpétuellement sur ta peau blanche et parfaite. Là-bas, seul ton prénom serait sur les lèvres des garçons, comme une saveur amère dans leur bouche. Un matin, tu ne leur aurais rien laissé. Tu serais partie avec le lever calme et doux d’un soleil rose, tu aurais couru le long des côtes abruptes sur lesquelles la mer gelée viendrait se fracasser dans un apaisant fracas, tu aurais couru sous le ciel qui prendrait doucement sa teinte rosée, tu aurais couru, avec tes jambes de gazelle blanche, sous le ciel du Danemark, de la Suède, de la Norvège, de la Finlande, tu aurais couru sous cet éternel lever du jour, ce crépuscule sans fin. Tu aurais couru, ta robe bleue volant avec le vent, un vent doux et calme, comme un murmure, comme un secret chuchotée dans une oreille. Tu aurais couru, une petite sacoche se baladerait autour de ton corps, emporté dans ta course. Ce serait ton seul bagage. Tes longs cheveux blonds ondulant le long de ton dos se soulèveraient de manière régulière durant ta course effrénée. Ton visage angélique arborerait presque sans le vouloir le plus beau des sourires. Parfois, d’un mouvement de tête sec vers la droite, tu reverrais tes cheveux derrière ton dos. Ils flotteraient dans le vent comme un drap de soie. Quand la fille aux cheveux de soie reçoit le soir, je me change en celui qui se laisse renverser…
Arrivée au bout des terres, tu aurais pris un bateau sur la plage. Une barque abandonnée, une barque en bois, avec deux rames, un navire échoué sur la rive. Et puis un drapeau, une petite voile blanche. Et tu aurais ramé sur la mer vertigineusement douce, sur cette étendue d’eau plate et lisse comme si elle était glacée. L’océan serait vide, tu serais seule au monde. Reine de la mer, princesse des flots. Tu aurais ramé sans problème pour arriver jusqu’aux côtes les plus proches. Tu aurais le goût de l’aventure, alors tu ne te serais pas préoccupée de savoir où le destin allait t’emmener. Tu t’attendais à arriver en Irlande. C’est ce que tu aurais aimé. Te poser quelques instants sur ces terres légendaires devenues presque mystiques avec le temps. Tu aurais pu courir encore dans l’herbe verte, sous les pluies diluviennes, en chantant une chanson aux accents scandinaves. Personne ne te comprendrait, mais beaucoup se serait joints à ta formidable danse de la joie. Non, pas les écureuils et les oiseaux de toutes les couleurs, non, des hommes et des femmes que ta mélodie endiablée aurait rendu heureux. Le ciel serait gris, mais d’un gris apaisant, pas menaçant. Ce serait un gris bienveillant. Tu aurais écouté chaque perle de pluie, chacune de leurs chansons, des histoires celtiques de pierres magiques, de trèfles à feuilles d’or, de légendes lointaines… Un soir que les pluies auraient cessé de tomber, tu aurais allumé un feu, et tu aurais raconté une histoire aux enfants irlandais. Ta voix claire et douce comme une eau de source aurait éclairé la nuit ensoleillée. Singulière rhapsode comptant ses histoires sous le ciel de minuit encore éclairé par un soleil timide. Comme une apparition, une aède inspirée par des forces lointaines, des esprits ancestraux. Mille et une histoires t’habiteraient. Au-dessus de toi, dans la voûte céleste, des centaines de constellations et leurs milliers d’histoires te seraient encore à parcourir.
Mais mauvais calcul. Sous l’immensité d’un ciel coloré par les tons roses pâle du soleil levant, tu te serais assoupie, et ta petite embarcation romantique aurait dérivé. Elle aurait dérivé longuement, en te transportant, toi la petite fille paisible endormie dans son cocon de bois, vers ces endroits que ton imagination n’avait pas encore pris le temps d’explorer. À ton réveil, le ciel serait devenu orange, tu ne saurais alors pas l’heure qu’il est, et, confiante en l’appel d’un destin prometteur, tu aurais laissé la petite embarcation te conduire. Soudainement plus paisible que jamais, comme après le plus beau des rêves, tu aurais été alors heureuse, emplie d’une joie prodigieuse. Tu vivrais ton Iliade, tu serais l’héroïne de cette aventure au millier de personnages. De ta bulle, tu aurais alors aperçu une côte accueillante et chaleureuse. Il y aurait un grand port, avec de nombreux navires de toutes provenances et déjà en partance. Sur l’un, tu aurais aperçu des hommes et des femmes agitant leurs bras, comme un dernier au revoir à ces terres qui seraient encore un mystère pour toi. Le navire aurait alors déployé des voiles immenses, d’une blancheur éblouissante, à la pureté éclatante. Alors tu aurais fait pareil : instinctivement, tu aurais agité ton drapeau blanc. Alors tous les voyageurs du navire, un à un, se seraient tourné vers toi, et t’auraient adressé des signes d’au revoir. Ils te diraient « au revoir » dans une langue inconnue. Sans doute ne parleraient-ils pas tous la même langue. Alors tu serais Iseut. Une Iseut victorieuse, triomphant de la mort et avançant irrésistiblement vers un amour encore inconnu. Vers un Tristan que le destin t’aurais promis, l’air de rien. Et tu aurais continué à agiter ton drapeau blanc avec ferveur, le sourire aux lèvres. J’arrive.
Tu te serais relevée dans ta petite barque pour mieux apercevoir le port. Tu te serais rapprochée doucement, tu aurais accroché l’embarcation de fortune et puis tu aurais poursuivi ta route. Au loin, il y aurait de la musique. Et puis des chants. Tu te serais précipitée pour aller voir. Ce serait un jour de fête sans égal. Les gens seraient déguisés. Tu aurais couru dans les belles rues pavées, et tu serais passée sous ces enseignes aux inscriptions étranges. Enfin, tu serais arrivée sur une place où il y aurait un formidable attroupement. Les gens danseraient, et tu ne saurais pas dire s’ils étaient lucides ou ivres. Peu importe, tu te serais joins à leur cérémonie. Ils t’auraient accueilli à coup de sourire, sourire renforcé par leurs maquillages étranges dont leurs visages seraient affublés. Il y aurait trois petits personnages au centre du cercle formé par les danseurs fous. Ils seraient habillés dans un costume étrange, comme tout le monde. Le premier pincerait les cordes d’une sorte de guitare à dix cordes. Ses mains se baladeraient le long du manche avec une aisance et une dextérité déconcertante. À côté, au centre de ce trio hors-du-commun, un deuxième étrange personnage soufflerait dans un truc biscornu en cuivre, qui se terminerait derrière lui en s’ouvrant. Il soufflerait fort, et ses joues seraient rouges. Mais il aurait continué à sourire, comme s’il tentait de réprimer douloureusement un fou rire éclatant. Ça t’aurait fait rire, toi aussi. Le dernier nain bariolé jouerait du tambour à s’en vriller les tympans. La fête continuerait gaiement. Et puis tu te serais rapproché du deuxième musicien. Il t’aurait donné son instrument exotique en baragouinant quelques mots que tu n’aurais pas compris. Tu aurais pris l’instrument, et d’un air peu assuré, tu aurais soufflé de toutes tes forces. Au début, pas vraiment de bruit. Un simple sifflement suraigu aurait retenti. Et puis un son plus ample, un son plus doux, un son divinement accueillant, comme un rêve doux, comme un espoir, comme un premier baiser. Et tu te serais sentie soudainement légère, légère comme une feuille d’automne, comme un flocon de neige en hiver, comme une fleur au printemps, comme une nuit d’été. Tu aurais senti l’ombre d’une délicieuse caresse parcourir ton dos. Alors tu m’aurais vu. Ce serait un rêve. Une vision. Je serais sans doute en train de marcher, la tête plongée vers mes pieds, une démarche malhabile, un air niais. J’aurais ma tête des jours gris, à coup sûr. Ca ne t'aurait pas déplu. Ça n’aurait pas été un coup de foudre. Ce n’est pas ce genre d’histoire. Simplement un rêve éveillé, un message du destin qui t’aurait poussé à me retrouver. Ce cercle qui semblait naître de toi, comme le reflet naît d'un rayon direct, après que mes yeux l'eurent considéré quelques temps, me parut se peindre en lui-même de la propre couleur de l'effigie humaine, d'où il advient que ma vue entière s'attacha sur lui.
Tu voudrais soudain être le seul double de moi. Et moi, sans te connaître, je saurais que le fil de ton âme serait relié au mien, et que je t’aimais déjà, depuis toujours, sans en avoir conscience. Moi, j’y crois. Alors, le bras tremblant, les yeux plus clairs que jamais, le souffle court comme un murmure glacé, tu aurais rendu son instrument au petit homme souriant, tu aurais voulu dire ton nom, avant de te rappeler que tu ne l’aimais pas. Tu aurais voulu dire merci, avant de te rappeler qu’il ne te comprendrait pas. Alors tu aurais souri, et d’un signe de main tu serais repartie. Tu aurais marché, émerveillé, en empruntant le même chemin qu’à l’aller. Tu voulais retrouver ta barque, qui t’emmènerait à bon port, comme l’avait toujours fais jusqu’alors. Sur le chemin, tu ne reconnaitrais pas les enseignes. Tu croiserais quelques bonhommes étranges qui te souriraient, comme dans un rêve d’idéal. Mais arrivé sur la côte, tu n’aurais pas revu ta fidèle embarcation. Légèrement déçue, tu aurais levé les épaules nonchalamment. C’était encore un signe. Rien n’est dû au hasard. Les hasards, ça n’existe pas. C’est ce que tu aurais pensé. Encore un signe de ce faquin de destin qui te demanderait de trouver un autre chemin vers l’inconnu. C’est comme ça que je t’imagine. Et alors que tu avancerais vers cette nouvelle étape, une multitude d’oiseaux, derrière ton dos, prendraient leur envol.
Tu aurais pris un chemin inconnue, une voie recouverte d’arbres aux couleurs diverses. Des couleurs chaudes et froides, des feuilles solidement accrochées à leurs branches, des feuilles descendant lentement vers le sol, des feuilles mortes craquant sous tes pas, sous des pantoufles féériques. Tu avancerais d’un pas léger, mais pas toujours très assuré, tu saurais que cette marche était décisive. Le soleil serait à son point le plus haut. Il n’y aurait plus de vent. Tout serait calme. Pas un bruit. Alors tu aurais chanté, sans savoir exactement quoi. Une mélodie qui te reviendrait en mémoire. Une langue qui te serait inconnue. Un souvenir très lointain. Très incertain, très imprécis. Tes lèvres se déroberaient, échapperaient à ton contrôle. Tu laisserais ta langue et tes cordes vocales se déployer. Ce serait drôle. Tu rirais, un peu. Parfois, sur le chemin, tu sautillerais un peu. Sans courir. Juste un sursaut de joie. Un tressautement heureux. La forêt serait au fil des heures devenue ton ami. Tu ne te serais pas étonnée que le soleil ne se couche pas. De toute façon, la nuit tombée, des centaines de lucioles seraient venues t’aider. Plus perdue dans tes pensées que dans l’immensité de la forêt, tu aurais poursuivi ta route guidée par la lointaine voix de l’amour. Ta bonne étoile serait le soleil. Elle ne t’aurait jamais trompée. Sous tes pieds, une toute petite ombre déambulerait. Ce serait la tienne, rendue si petite par le soleil qui serait fièrement à son zénith. Des feuilles et des fleurs tomberaient dans tes beaux cheveux. Tu aurais fait un bouquet. Et une couronne de fleurs que tu aurais glissée malicieusement sur ta tête.
Au bout du sentier, il n’y aurait rien qu’un désert. Confiante, tu aurais attendu. Ce serait un désert vert, où une herbe magnifique pousserait tout au long de l’année. Tu te serais allongé sur ce gazon paradisiaque, et tu aurais pu admirer longuement les nuages. Le premier serait en forme de loup. Un loup sombre au regard glacial. Un loup de nuit de pleine lune, ou de nuit noire. Tu aurais défié longuement le regard de ce Sinistros à la peau argentée. Il t’aurait regardé aussi. Tu aurais maintenu ton regard. Quelque chose se serait passé, alors. Comme une complicité. Un lien inexplicable entre cette créature devenue soudain si belle, et toi, la plus charmante des créatures merveilleuses. Un bon présage, c’était certain. En détournant le regard, tu lui aurais adressé un signe de main, comme un au revoir serein. Le deuxième nuage, plus blanc, ce serait une aile. Une aile brisée d’un ange déchu ? Une aile comme l’appel d’une autre moitié de toi à la rejoindre dans un vol imaginaire ? Une aile, un L, le L de Love ? Ton esprit aurait longuement divagué, et un défilé magnifique de sourires aurait circulé sur ton visage ébloui. Aile. Aile et lui. Ils.
Un oiseau serait venu se poser alors près de toi, faisant raisonner son cri. Un cri simple et doux, un sifflement traversant l’air avec une infinie douceur. Ce serait un oiseau tout blanc, mais un oiseau gigantesque. Il t’aurait regardé. Tu aurais compris le sens du nuage précédent. Et puis tu aurais compris son message. Pas besoin des mots. Tu serais monté sur son dos, ses ailes se seraient de nouveau déployées, tu aurais mis tes bras autour de son cou, et tu te serais envolée. En regardant vers le bas, tu te serais aperçu que les ombres avaient bougé. Le soleil aurait commencé à décliner. Il serait sans doute près de trois heures de l’après-midi. Tu aurais posé ta tête le long du gigantesque cou de l’oiseau fantastique, et tu aurais dormi, bercée par le battement régulier des ailes, glissant au gré du vent comme un navire sur la mer. L’air frais t’aurait bercée. Tu aurais laissé ton esprit se constituer prisonnier volontairement dans la plus belle des prisons. Celle du rêve, des strates de l’onirique. Un songe à vol d’oiseau.
À ton réveil, tout aurait changé. Ce serait beau, encore plus beau. Tu n’aurais pas reconnu les lieux. Les gens parleraient une langue étrange, mais belle. Elle parviendrait à tes oreilles pendant que tes yeux s’ouvriraient doucement. Il n’y aurait pas d’oiseau pour t’attendre à ton réveil. Pourtant, tu flotterais encore. Tu aurais ouvert les yeux, et tu aurais vu un nouveau port, un nouveau beau rivage. Le soleil t’aurait d’abord aveuglé, mais tu te serais vite habituée à cet afflux de lumière soudain. Tu serais sur ta barque. Un drapeau blanc dans ta main, tout droit sorti d’un rêve. Mais ce n’en était pas un. Ce n’en était pas un puisque ce serait un nouveau port. Plus grand encore. Les bateaux seraient immenses et seraient chargés de boîtes de toutes les couleurs. Le bruit serait partout. Déboussolée mais follement excitée par ce nouveau sort du destin, tu aurais sauté de la barque pour rejoindre la rive. Tu aurais gardé le drapeau blanc avec toi. Ce serait un bon signe distinctif. Après tout, j’aurais pu te voir en premier. Mais je me connais, je n’avais aucune chance. Tu aurais avancé, prudemment, dans les rues inconnues, en t’éloignant du port. J’aurais justement fini mes cours. Je sortirais alors. Le soleil tomberait doucement, mais pas au point où l’œil humain peut le regarder. Tu avancerais, tu croiserais des gens heureux, des gens plus tristes, tu avancerais au hasard. Je serais dans ma chemise préférée, une partie du col nonchalamment relevée que j’aurais corrigée d’un mouvement de main. Tu regarderais au hasard, et puis tu aurais interrogé un couple. Au hasard. Je marcherais les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit. Tu ne saurais pas quoi dire. Tu ne saurais pas comment leur demander. Alors tu aurais joins tes deux mains fines et blanches pour qu’elles forment un cœur. Et ils t’auraient répondu en baragouinant des mots improbables et en t’indiquant la direction à prendre par de grands signes. Tu les aurais remerciés d’un timide mouvement de tête, ils t’auraient souri. Tu aurais couru. J’aurais marché. Tu aurais continué à courir, tu aurais déplié ton drapeau blanc. Un ballon rose gonflé à l’hélium s’en serait échappé. Tu l’aurais rattrapé et tu aurais continué ta course. J’aurais continué mon monotone chemin. Tu serais arrivée face à moi. Tu te serais approchée de moi. Je me serais approché à mon tour. Et brusquement, une grimace aurait déchiré ton magnifique visage, un frémissement aurait caché ton sourire, ta pupille se serait dilatée soudain. Et tu serais tombée à terre.
Le soleil aurait alors terminé sa chute dans le ciel de Bangkok. Il aurait fini de plonger dans l’océan, il aurait achevé son lent déclin, et le ciel aurait perdu ses tons orange, il se serait obscurci, comme lors d’une soudaine éclipse de soleil. Ce serait une nuit sans Lune, sans étoile, sans nuage. Les lumières de la ville parviendraient de plus en plus difficilement jusqu’à tes petits yeux fatigués de se maintenir en vie. La rumeur urbaine disparaîtrait lentement de tes oreilles. Les gens autour de toi, comme au chevet de ton lit de mort, seraient des tâches de peinture de toutes les couleurs, des lucioles qui viendraient de guider dans la plus sombre des nuits.
C’est un amour déchirant, un amour triste, un amour gisant dans une mare de larmes, mais un bel amour. Si je pouvais bâtir, un soleil un empire, pour toi sans hésiter, cent mille fois je le ferai….
C’est un amour dont la naissance fut guidée par le destin, dont l’éternité fut assurée par la mort. C’est une mort sans sang, c’est un dernier souffle, un dernier soupir sans remords et sans regret, une mort sur laquelle s’abat un déluge de larmes. Ce sont des larmes belles, belles comme une pluie d’Irlande, un au revoir beau comme un drapeau blanc, comme un navire en partance. C’est un départ joyeux, finalement, comme une course effrénée, comme une exaltation, une exultation, c’est une séparation dont tu ne peux pleinement te satisfaire, mais c’est une mort agitée, une mer agitée comme une danse, comme un rituel spirituel, un rite funéraire, une farandole formidable. C’est une mort douce, comme l’ultime sourire d’une bête féroce, comme une complice, une vieille amie, un bon présage. C’est une longue complainte, une tristesse infinie dans des yeux qui n’en finissent plus de pleuvoir, une langueur interminable, un chant funèbre, comme un souffle dans un instrument merveilleux, comme un son perçant, dépassant les limites de l’imaginaire, une mélodie, une note lisse, douce, pure, d’un bleu éclatant. C’est un bleu parfait, celui de tes yeux. Ce sont des yeux qui ne luttent plus et qui se ferment sur ton visage doux. C’est un sourire apaisé, celui de la belle endormie que tu es maintenant, et pour toute la vie, et pour toute la mort… I wrote some songs, they’re all for you… there’s nothing else that I could do.
Et c’est cette histoire que depuis tu racontes, depuis l’Hadès, cette histoire dont tu tisses les fils avec exaltation, tu poursuis ton rôle de passeuse de mots doux… C’est la plus belle des histoires. C’est la tienne, belle Alice.
L’amour, chante-le, déesse, celui de celle qu’on appelait Ice, l’aède du Nord…
« La puissance manque tout à fait à la haute conception.
Mais déjà mon désir et ma volonté comme deux roues
soumises à la même implusion, se portaient ailleurs, dirigés
par l'amour qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles. »
____________
Voilà pour ce petit OS, charmante Icejj. C’était la première fois que je t’adressais la parole, pas mal pour un premier contact, tu l’avoueras :’).
J’espère que ça t’aura plu, en tous cas. Ça a été un plaisir à écrire (sauf des fois, hm), même si ça partait parfois dans tous les sens. Désolé pour ce retard, et à bientôt… |
Café Noir
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Forum: Le coin des artistes Posté le: Sam 06 Déc 2014 02:09 Sujet: [Musique] Modestes compos de 31 secondes chacune de Kfé |
UP
Vous dormez probablement tous, mais moi, fidèle à mon principe (levé tôt, couché tard, tant pis, tu dormiras en histoire), je vous apporte ma nouvelle composition. A défaut de réussir à continuer ma fanfiction , je complète ce sujet-là. Donc Zeph, ne te plains pas trop, s'il te plaît. Je t'aime très fort.
Citation: |
First Breath After Coma. Le titre est un gigantesque plagiat d'un morceau du groupe Explosions in the sky, à écouter ici (après !). Tout le reste est de moi, en revanche. Ici, le piano domine avec des harmonies dont je suis plutôt content. Mon but était de faire une chanson douce, calme, la plus dépouillée possible (ici, l'objectif n'est que moyennement atteint, puisque le tout est assez dense, finalement)... Enfin voilà, je vous laisse écouter...
Durée : 2'48''
Posté le 6 décembre 2014.
Version extended. Version revue, corrigée, et surtout augmentée de quelques minutes.
Durée : 4'05''
Posté le 7 décembre 2014. |
Je me permets de faire de la pub pour le nouveau jeu d'Immu, qui est rassemble pour la première fois en exclusivité son génie et mon talent (certes, c'est surtout lui qui a bossé). Un incontournable, donc.
J'avais écrit un super message, mais les aléas de l'informatique l'ont fait disparaître dans l'insondable néant. Je recommence donc.
Enstein, d'abord. Bienvenue à toi sur ce topic. Assez marrant ton message, c'est la première fois que je reçois des louanges aussi indirectement, vu que tu t'adresses plus à mes nombreux admirateurs (:3) qu'à moi. J'aime le concept. (y). Merci beaucoup en tous cas. Content que mes créations t'aient plus ! N'hésite pas à repasser !
Immuuuuuu, content de te revoir ici. En ce qui concerne les reprises de l'OST de le série, merci beaucoup, c'est cool ! J'aimerais beaucoup en reprendre d'autres, mais Music Maker me limite pas mal... Enfin, en créer d'autres pourrait être un défi plutôt intéressant maintenant que je maîtrise l'enregistrement MIDI o/. Si tu as des propositions de bande son à reorchestrer, n'hésite pas . Et si tu veux en récupérer une pour l'utiliser dans un de tes jeux - auquel cas j'en serais très honoré XD- n'hésite pas non plus .
Citation: |
new favourite track of the morning |
Merciii, tu es adorable :'). Et effectivement, elle va bien avec une ambiance matinale, melle si je ne l'avais pas vu colle ça au début. Bien vu !
A toi, Zeph, ô toi mon commentateur le plus régulier, toute création confondue. Encore un tout beau commentaire que tu m'écris là. Alors pour Sharing notes, cf ma reponse a Immu, mais j'aime les images qui te traversent la tête aussi. C'est vrai que j'ai un peu composé Sharing Notes au feeling, avec seulement l'idée de la mélodie de la guitare qu'on entend au début et si de répète pendant tout le morceau. Et pour Draw, tu augmentes ma déception d'avoir perdu la partie I, qui était encore plus reposante que celle ci. Merci beaucoup tout de même XD.
Voilà pour ma réponse qui, je l'espère, s'enverra cette fois. Merci beaucoup à vous 3 ! |
Café Noir
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Forum: Créations Code Lyoko Posté le: Sam 08 Nov 2014 13:30 Sujet: [JeuVidéoCL] The Fandom Strategy |
Preum's !
Alors les screens m'évoquent une certaine fanfiction, où des équipes portant des noms de monstres s'affrontent, pour te résumer tout ça dans les grandes lignes. Sauf qu'ici les équipes semblent être constituées de monstres à choisir selon certains critères (sniper serait un "type de monstre", la mention "aucune résistance" une autre caractéristique...). Le second screen laisse penser que ce jeu peut se jouer en mode multijoueur ? (Edit : Oui, la news le confirme, GG Colin (clap).) Le troisième me fait penser à une des cartes du monde virtuel que l'on peut voir sur l'écran de Jérémie. Cet écran servirait à voir le déplacement de monstres ? Et le denier écran, dont le premier fait "partie" semble être une interface de choix des monstres. Bien mystérieux, toussa :3. En tous cas, c'est un jeu de combat entre plusieurs équipes. Sans doute constituées de monstres puisque rien ne semble faire penser à une équipe de LGs... Voilà, difficile de conjecturer davantage mais ce jeu à l'air assez alléchant.
Bon développement :'). |
Café Noir
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Forum: Le coin des artistes Posté le: Ven 31 Oct 2014 11:34 Sujet: [Musique] Modestes compos de 31 secondes chacune de Kfé |
Hello Zeph :3. Merci pour ce joli commentaire. heureux de savoir que ce nouveau morceau ait eveillé autant de sentiment chez toi, c'est beau tout ce que tu dis. Maintenant, retour à la normalité (kassdédi François) avec ce nouveau morceau... Que dis-je ? CES nouveauX morceauX, puisque personne n'a voulu me laisser un message pour le précédent. Gougeats <3. Bonne écouuuuwte.
Dernières compositions a écrit: |
Draw Me A Bell II. Pourquoi cet énigmatique "II" ? Parce qu'il y a un I, mais que je l'ai raté, donc vous l'aurez plus tard, Star Wars like. Sinon, ce titre, c'est beaucoup de cloches (comme moi \o/), c'est un morceau assez reposant qui devait donc avoir un prédecesseur un peu plus long. Sauf que mon ordi a vidé sa batterie, s'est éteint, et j'avais pas enregistré. Et j'ai jamais réussi recréer mon boulot. Plaignez-moi. Bref, allez vite écouter cette dernière créa o/.
Durée : 1'43''
Posté le 23 juillet 2014.
Sharing Notes. Je m'essaye à de nouveaux genres. Ce morceau à la particularité de n'utiliser aucune des "samples" originelles que vous avez pu entendre dans les créations précédentes. Tout a été composé par mes soins pour former une petite balade, assez simple, mais que je trouve assez appréciable, en toute objectivité. Vous ne ferez pas attention au problème de son rencontré à 1'00", que je n'ai pas pu corriger. Bonne écoute, les cocos !
Durée : 1'52''
Posté le 31 octobre 2014. |
Je confesse (kassdédi Anne) que pour ce dernier morceau, une partie non-négligeable du résultat est dûe :
- au hasard ;
- à un bug de mon logiciel.
:3. |
Café Noir
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Forum: Sondages Posté le: Sam 23 Aoû 2014 15:08 Sujet: Votre avis sur Laura ? |
Bon, les trois messages précédents le prouvent, Laura est un personnage qui ne peut laisser personne indifférent. Laura éveille forcément chez nous des sentiments qui entrent forcément en contradiction parfois radicale avec ceux de quelqu'un d'autre.
D'où proviennent ces contradictions d'un individu à l'autre ?
Laura est, en elle-même un personnage radical, à plusieurs points de vue. Elle est très intelligente, CLE a même baissé le QI de Jérémie pour renforcer cette impression (ils sont pas bêtes chez CLE, hein ?). Son intelligence n'a d'égal que sa curiosité qui a maintes fois été qualifiée de maladive, démoniaque, et autres superlatifs farfelus, et sa volonté d'être la meilleure, insufflée par son père, une brute épaisse qui n'a pas déclenché son doctorat après trois ans de médecine et le double de Sciences Pô, et rejette son amertume sur sa fille sur qui il base tous ses espoirs. Voilà, si on résumé Laura à trois points, on a ça : intelligence surdimensionnée, curiosité exponentielle, ambition phénoménale. La somme de tout ça, c'est Laura dans son caractère bien trempé, assez sûre d'elle (on se souviendra tous du maladroit "moi je bloque pas sur des calcus hyper simples") et qui ne se démonte pas face aux remarques cinglantes d'Aelita. Quant à savoir qui a ouvert les hostilités, c'est un autre débat déjà largement traîté que je n'aborderai pas vraiment ici.
Je disais donc, forcément, face à ces trois données assez radicales, comment ne pas éveiller chez les téléspectateurs des sentiments contraires ? Ce post n'a pas pour prétention de faire le tour du personnage, il a seulement pour vocation de tenter de mettre en lumière avec plus ou moins d'exhaustivité et de clarté les raisons qui nous poussent à aimer ou à détester Laura.
Intelligence surdimensionnée : il y a du bon et du moins bon là-dedans. Ce trait de caractère si je puis dire, peut-être assez intéressant à explorer, ça fait un troisième cerveau à l'usine qui peut prêter main forte à peu près face à tous les problèmes. Jérémie le comprend assez vite (et c'était pas gagné, je rappelle que son QI a été diminué de moitié) et voit en Laura la possibilité de se sortir de la galère quand il est seul à l'usine parce que Aelita-la-princesse-de-Lyokô-love-du-75 est sur le monde virtuel, et que ça chie. Le souci avec cet aspect-ci de notre personnage ne réside pas, selon moi, dans le personnage en lui-même mais plutôt dans la série. Laura n'a jamais touché de supercalculateur et pourrait donner des leçons à Jérémie, fuck la logique. Là, on ne peut rien reprocher à Laura, cependant, cette nouvelle donne vient renverser l'ordre établi pendant 4 saisons à savoir Jérémie=Einstein, Aelita=Disciple d'Einstein. On en arrive à Laura=Einstein, Jérémie=Disciple d'Einstein, Aelita=Poubelle. Et pour le pro-Laura que je suis, difficile de défendre le précédent ordre quand on voit comment Aelita et Jérémie sont ridicules dans Evolution.
Résumons.
CLE utilise Réduction du QI. C'est très efficace : Jérémie est paralysé.
Laura utilise Intelligence surdimensionnée. C'est très efficace : les fans de CL crient au scandale.
Victoire !
Malgré cela, l'intelligence surdimensionnée de Laura est un gros faux raccord puisque son aptitude à mieux gérer le supercalculateur que Jérémie est totalement incohérente et montre que l'équipe de réalisation de CLE n'a du regarder que l'épisode 95 pour pouvoir créer cette nouvelle série. MAis ça, on peut pas le reprocher à Laura, alors ne déplaçons pas le sujet.
Nous pouvons passer au second aspect, Curiosité exponentielle. Là, forcément, c'est un sujet qui divise. La curiosité n'est pas un vilain défaut, jusqu'à un certain point, variant de l'un à l'autre. Je ne partirai pas sur ce débat-là, mais, en l'occurence, la curiosité de Laura ne semble pas avoir de limites, et ses capacités dans les relations humaines semblent réduites (l'excellent épisode 12 nous montre que son père est prêt à la changer d'établissement au moindre pépin, ce qui lui laisse peu de temps pour bâtir une relation amicale). Donc non, pour les bornes à la curiosité, il faudra repasser. Et ça tombe bien, Laura vient de surprendre une conversation plutôt intéressante entre Jérémie et Aelita. Sur ce point-ci, Laura fait donc débat puisqu'elle s'immisce trop rapidement et sans le moindre remords dans la vie des lyokô-guerriers. Voici l'ordre établi tout bouleversé une fois de plkus par l'arrivée d'un nouveau protagoniste que Aelita-princesse-lyokô-lover déteste au premier coup d'oeil, et qui vient de mettre Jérémie en échec (baisse du QI toussa).
Vient ensuite un point assez controversé (parmi tant d'autres) dans CLE : l'intégration trop rapide de Laura.
Soyez sûrs, chers antis, que même nous, pros-Laura, ne sommes pas totalement satisfaits par l'arrivée si brutale d'un nouveau lyokô-guerrier dans la bande. Tout va trop vite, comme toujours dans CLE, et l'arrivée de Laura dans la bande est une nouvelle insulte aux solides bases posées par Code Lyokô, auxquelles il vaut mieux éviter de toucher quand on a la prétention de créer une suite. Donc, soit, c'est révoltant. MAIS.
MAis.
Mais attendez. Vous avez dit intégration ? Je me permets de faire une petite pause dans mon post pour traîter ce point : l'intégration de Laura.
Episode 4 : Madame Einstein : Laura sauve la vie de Yumi en composant avec Jérémie (donc sa faculté à travailler en équipe n'est pas nulle). Cependant, Aelita, hostile à l'intégration de Laura, sans concerter qui que ce soit, lance un retour vers le passé. La démarche est contestable, ce point a été trop de fois évoqué, mais là, l'intégration de Laura aurait été vraiment trop rapide. Cependant, le manque de discussion face à la situation montre que la maturité d'Aelita a été diminué aussi sauvagement que le QI de Jérémie. Cet épisode est aussi celui qui aurait pu être baptisé l'épisode du sourire. Autrement dit, Laura est à peine rentrée en scène que ça chie déjà pour elle.
Episode 8 : Virus : L'épisode du trafic du sacro-saint retour dans le passé. Une fois encore la côte de popularité de la blonde est en sévère baisse. Intelligence surdimensionnée refait surface et multiplie par deux le taux d'incohérence de la série. Peut-on parler d'intégration ? JE cite l'impartial guide des épisodes pour trancher. « Avec la jeune fille au courant, ils ne peuvent plus se débarrasser d’elle. Ils décident donc de ne lui dire que le strict minimum et de la tenir à l’écart. ». Vous avez dit intégration ? Parce que là, je vois surtout une bande d'adolescents qui ne veulent pas partager leur secret malgré l'ampleur du problème. L'intégrer aurait permis d'éviter qu'elle soit trop curieuse et de se battre plus efficacement contre XANA. Encore une fois, ç'aurait été trop rapide, mais ça fait plusieurs fois qu'elle est très utile, là. Le trafic du RVLP est contestable aussi, mais c'est un juste retour des choses qui montre la lucidité de Laura qui a bien compris qu'on se fichait d'elle. Par ailleurs, le sourire de Laura de l'épisode 4 qui a tant fait couleur d'encre virtuelle est contrebalancé par le "De toute façon, dans quelques instants, t'auras tout oublié" d'Aelita. Votez pour la plus insolente ! Bref, vue la situation, il n'y a pas d'intégration, il y a juste un plan foireux qui a... foiré.
Episode 11 : Rendez-vous : Là, on peut commencer à parler d'intégration, même si on voit clairement qu'aucun effort est fait de la part des lyokô-guerriers pour remercier/intégrer Laura. C'est pourtant elle qui dirige les opérations, du début à la fin, et mène les 4 guerriers à la victoire, sauvant au passage Aelita et Jérémie d'un spectre.
Episode 12 : Chaos à Kadic : Et il a suffi d'une seule "mauvaise action" pour que son aptitude à débloquer les situations tortueuses soit remise en question. En l'occurrence, l'arrivée de son père dans l'usine pour que Laura puisse rester à Kadic. On remarquera que la division du QI ne s'applique par qu'à Jérémie. Les deux Einstein ont réussi à oublier le retour vers le passé.
Episode 13 : Vendredi 13 : Merveilleuse arnaque, pendant laquelle Laura est appelée à la rescousse, pendant laquelle on nous fait croire que Laura va être virtualisée (ce qui n'aurait pas grand intérêt puisque vu où était placé le Skid et son état, Laura n'aurait pas pu monter à bord), et où finalement l'ordre est rétabli par Aelita qui sauve le Skid, et Odd par extension.
Episode 17 : Un avenir professionnel assuré : Personne ne juge utile d'avertir Laura qu'un homme est venu rechercherles lyokô-guerriers et leur fait passer des tests, pas étonnant qu'elle manque de les trahir, son ambition étant d'être la meilleure pour plaire à son père névrosé.
Ma transition est donc toute trouvée !
Je l'ai dit un peu partout dans ce post, du coup ça casse un peu mon plan structuré en trois parties, mais OSEF. Laura a donc une ambition énorme et n'hésite pas à clamer qu'elle est la meilleure. Oui, Laura se la ramène peut-être un peu trop, mais il ne faut pas lui en vouloir. Laura ambitionne de devenir la meilleure, et, dans CLE, c'est incohérent mais c'est un fait, elle l'est. Mais elle est comme tout ces gens qui se mettent la pression pour obtenir d'excellents résultats, elle a besoin de se comparer, et nous sommes tous dans ce cas-là, donc forcément, elle se compare à Jérémie (officiellement, il est intelligent) pour se rassurer. Alors oui, on peut le lui reprocher comme on peut aussi admirer cette volonté d'atteindre des sommets sans se démonter. Après tout, nous, pro-Laura, on aime Laura aussi parce qu'elle n'est pas toute rose (à l'instar d'Aelita, dans CLE au sens propre, dans CL au sens propre ET figuré). Cette ambition lui fait néanmoins défaut dans l'épisode Un avenir professionnel assuré où elle est, soyons honnêtes, un peu trop aveuglée par ses rêves de sommets.
Il est temps de conclure. Laura casse l'aspect un peu manichéen de la série originelle, soit les lyokô-guerriers face à l'intelligence artificielle. A cette guerre viennent s'ajouter Tyron et une autre intelligence, mais d'un autre type : Laura. Mais à quel prix ? Au prix de multiples incohérences, du sacrifice de la personnalité de deux personnages (Aelita et Jérémie), le tout pour un personnage mal amené, dont les caractéristiques ne sont pas respectées d'un épisode à l'autre... Le personnage de Laura reste quand même très intéressant à voir en action. Le trouble qu'elle sème, la nouveauté qu'elle apporte sont autant de points positifs pour la série. Ses comportements parfois extrêmes et sa pseudo-rivalité avec Laura peuvent jouer en sa faveur et en sa défaveur.
En ce qui me concerne, j'apprécie vraiment chez Laura cette tendance à aller vers l'extrême sans se démonter, sa lucidité et en même temps sa maladresse quand elle vient vers Jérémie avec un grand sourire et lui annonce sur un ton presque insolent qu'elle ne se serait jamais trompée là où il a échoué, ou encore sa faculté à tenir tête à Aelita, ce qui n'est jamais vraiment arrivé au cours de la série originelle. Si on ne prend pas en compte les monstrueuses erreurs de la série et qu'on ne se concentre que sur le personnage, on peut vraiment l'apprécier.
Sur cette conclusion pourrie, je vous dis bonne journée et, comme l'aurait fait Gummy, « à vous la régie ! ». |
Café Noir
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Forum: Projets partenaires Posté le: Dim 17 Aoû 2014 14:25 Sujet: [Jeu Vidéo Lyoko] IFSCL 47X! |
Bah, ça dépend, c'était peut-être un gardien, auquel cas, tu dois utiliser le clone d'Aelita, regarde dans le readme pour savoir comment t'en servir. En revanche, le fait que le RVLP l'en sorte est étrange. Bonne journée . |
Café Noir
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Forum: Projets partenaires Posté le: Ven 15 Aoû 2014 17:04 Sujet: [Jeu Vidéo Lyoko] IFSCL 47X! |
mMerci pour ces précisions, j'avoue que j'avais un peu la flemme de me farcir les 10 dernières pages que j'ai ratées, surtout si c'était pour tomber sur des messages de fans fous qui n'arrivent pas à télécharger l'IFSCL pour quelque raison :'). Merci.
Citation: |
Pour les Xanaguerriers et le transporteur il faut que ton LG se fasse xanatifié à une extrémité de territoire et ensuite que ce soit toi qui envoi le transporteur (ce n'est pas XANA qui peut le faire) |
Oui, j'avais bien compris, mais justement, ce serait plus sympa si le LG, aidé par XANA pouvait bouger tout seul, après tout XANA a bien envoyé le Transporteur à Aelita dans l'épisode 28.
Bonne soirée ! |
Café Noir
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Forum: Projets partenaires Posté le: Ven 15 Aoû 2014 16:25 Sujet: [Jeu Vidéo Lyoko] IFSCL 47X! |
Bon, j'ai enfin pu tester à tort et à travers dans tous les sens la nouvelle version de l'IFSCL, après de chaleureuses retrouvailles avec mon ordi, mon wi-fi, mon chien, mes coupaings (cet ordre ne respecte aucune hiérarchie). Encore une fois, la qualité du travail était là, et elle m'a très agréablement surpris. J'avais un peu peur en voyant pas mal de reviews qui parlaient de bugs, et avec ma chance avec l'informatique, j'avais peurde ne pas réussir à la lancer. Finalement, tout s'est bien passé, et je n'ai presque pas eu de soucis.
La mission Carthage est bien ficelée et nous montre plutôt bien comment tout marche, c'est super. Après, j'ai eu quelques soucis à gérer le grand nombre de fenêtres de l'écran. Du coup, j'ai foutu 3 guerriers sur 4 dans le vide numérique sans avoir eu le temps de m'en rendre compte et les sauver. Il faut savoir gérer le temps, les combats, et les instructions de Jérémie sur un écran rendu un peu confus. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour y arriver. Mais dans l'ensemble, j'étais plutôt content, du coup =). Juste un truc, je ne crois pas que la mission explique que, quand on ferme la fenêtre "coeur virtuel" qui apparaît lors de la connexion à Carthage, on perd tout contact avec le cinquième territoire. Ca me paraîtrait judicieux, parce que j'ai eu un peu peur la première fois que j'ai fait la mission :'D. Le fonctionnement du territoire est bien trouvé et bien expliqué, j'aime beaucoup le système de clefs, même s'il est un peu simple puisque j'arrive à désactiver la clef à temps avec un seul LG, cela change peut-être en fonction de la difficulté ? Je regarderai.
Autre nouveauté que j'attendais impatiemment aussi : la méduse. Encore une fois, j'adore. Je ne sais plus si tu expliques dans la mission 9 qu'il faut aller récupérer des données sur l'interface de Carthage pour sauver un LG victime du Chaînon Manquant volé par la Méduse, mais bon, mon intuition m'a bien guidé. La xanatification des LG, c'est super aussi, j'ai quand même un regret : une fois xanatifiés, les LG deviennent des gros légumes (encore, quand c'est Ulrich, ça change pas, kassdédi Iko'), mais c'est un peu dommage. Ca ajouterait un peu de challenge s'il se mettait à pister les LGs dès sa xanatification, quelque soit son territoire. Il faudrait aussi augmenter sa vitesse, dans ce cas, ce qui ne serait pas incohérent, puisque justifiable par d'hypothétique pouvoirs conférés par l'emprise de XANA. L'enveloppe corporelle d'Ulrich contrôlée par XANA dans l'épisode "Désincarnation" peut se servir de son Supersprint à outrance, William-XANA hérite de sa Supersmoke... Seule XANAelita s'est ralentie lors de sa première Xanatification virtuelle dans l'épisode 54, Lyokô Moins Un. Un LG xanatifié pourrait aussi se montrer plus puissant et multiplier les grosses attaques. Là aussi, c'est cohérent avec le DA puisque, toujours dans Lyokô Moins Un, Odd se prend un coup de bras d'Aelita dans la tronche, et il n'arrive pas à se débarrasser d'elle. Sinon les forces sont égales, la xanatification perd en intérêt. Il faudrait que les LG soient au moins 2 pour se débarasser d'un xanatifié (comme dans l'épisode Désincarnation), voire plus (Dernier Round, epic fail des 3 LGs face à DarkWilliam). Enfin, tu dis qu'un LG xanatifié peut prendre le Transporteur pour se rendre sur Carthage mais je n'ai pas vu un seul de mes xana-guerriers le faire. J'ai raté un truc ? =). Oh, et aussi, dernier truc, je ne sais pas si c'est voulu, mais souvent, la Méduse est accompagnée de deux monstres. Super idée, même si ce cas de figure n'apparaît pas à chaque fois. D'une part, elle colle au DA ("Chaînon Manquant", "Surmenage"...), et d'autre part, elle permet de laisser le temps à la Méduse pour xanatifier un LG. Walà.
Enfin une dernière chose qui n'a rien à voir, pour les LGs perdus dans la mer numérique, on peut pas les récupérer en mode Frontière ? Parce que c'est un peu radical, quand même :'). Dans la série, ce serait pas possible, mais bon, voilà.
Sinon, pour les quelques bugs que j'ai rencontrés, il y avait...
• Les tunnels numériques ouverts mais qui ne voulaient pas laisser passer les héros qui n'avaient donc d'autre choix de retourner à l'arena pour prendre le transporteur, si toutefois leurs véhicules ne se font pas mitrailler par des mantas. Gloups.
• La méduse qui s'empare d'un LG (en l'occurrence Odd, à deux reprises) et qui finalement jette l'éponge, se laissant attaquer avec allégresse par les autres LGs. A moins que ça ne soit prévu et que le vol de mémoire ou l'implantation de données ne s'arrête automatiquement en présence d'autres LGs ?
• Le lisez-moi se lance bien depuis le menu principal, mais pas depuis le navigateur Kiwi (aide()).
• Concernant le crash à a fermeture du jeu, il n'a pas lieu si on ferme à l'ancienne, en cliquant sur la petite croix rouge :').
Et on dirait bien que c'est tout !
Voilà, me voilà une fois de plus comblé par ton talent. Je te souhaite beaucoup de courage pour la version corrigée, j'espère que tu auras assez de motivation pour la réaliser. J'imagine en effet que ça doit être assez énervant de payer pour la réalisation du jeu et de voir son travail parasité par les bugs, je suis donc de tout coeur avec toi =). |
Café Noir
Réponses: 38
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Forum: Aide, tutoriels et suggestions Posté le: Jeu 24 Juil 2014 23:07 Sujet: Bugs forum |
Je remonte ce sujet pour préviendre de potentiels créateurs de sujet d'un truc : n'utilisez ni é, ni è, ni ö dans vos noms de sujet, sans quoi le titre disparaîtra. Si votre sujet comporte déjà un caractère de ce type et que vous devez en modifier le premier post, vous devrez sacrifier cet accent, sous peine de la disparition du titre, là aussi. Cette annonce vaut aussi pour les MPs. |
Café Noir
Réponses: 6228
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Forum: Projets partenaires Posté le: Mer 23 Juil 2014 12:23 Sujet: [Jeu Vidéo Lyoko] IFSCL 47X! |
zorororonoa a écrit: |
le symbole qui est derrière je me demandais s'il symbolisait quelque chose de précis ?? |
TUTAFEH. C'est le logo d'Unity, qu'Immu va utiliser pour la prochaine version (cf ceci). Tu l'as sans doute déjà vu au lancement de certains jeux vidéos, en ligne ou pas.
Citation: |
PS : ayant vu que les périodes d'inscription à la bêta se finissent ce soir je me demandais si du coup les réponses que tu enverra aux reçus seront envoyé plus tôt ou maintenu au 25 au soir ? Merci d'avance. |
Je ne pense pas que ça change. Il y a beaucoup d'inscrits à la bêta, mais ça ne diminue en rien la charge de travail d'Immu . |
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