Amour Réciproque

Jérémy était devant son ordinateur terminant un devoir à rendre pour la semaine prochaine. Comme à son habitude, il finissait toujours ses devoirs en un temps record tant qu’il soit en maths ou en physiques. Il était maintenant en première. Tout comme Aelita, il était passé sans difficulté dans cette classe. Odd et Ulrich était passé eux avec 12/20 de moyenne générale, ils étaient donc passés de justesse mais ils étaient passés. On ne peut pas en dire autant de Yumi qui n’ayant pas beaucoup travaillé suite à de fâcheuses circonstances avec sa famille avait redoublé et se retrouvait maintenant dans la classe d’Ulrich et d’Odd qui avaient eux aussi pris ES alors que Jérémy et Aelita sans surprise de leurs professeurs avaient pris la filière S informatique.

C’était enfin bon, il y était enfin arrivé. Depuis le début de l’année, il avait remarqué que les devoirs étaient de plus en plus durs même pour celui que ses amis appelaient, « Einstein ». Il pouvait enfin allé manger au réfectoire pour le repas du soir. Sur le chemin, il ruminait ses pensées. Depuis que X.A.N.A avait été détruit, il était beaucoup plus proche d’Aelita, la soutenant qu’en elle n’avait pas le moral. Mais malgré ce rapprochement, il n’arrivait pas à lui avouer ses sentiments, il pensait qu’elle avait compris, il en était même sûr. Mais il voulait quand même essayé, élaborant des plans plus farfelus les uns que les autres, à la manière d’un savant fou. Mais aucun, n’était valable. Ils ne pouvaient pas marcher. Tout ce qu’il lui fallait, c’était de la confiance ne lui, ce qu’il n’avait toujours pas acquis. Même après avoir passé autant de temps avec Aelita. Il n’avait pas pris confiance en lui pour lui déclarer la flamme de son amour. Il se recoiffa donc devant l’écran de son ordinateur, servant de miroir improvisé, regarda son réveil qui affichait 18h 45 puis se leva de sa chaise. En allant sortir, il regarda une dernière son ordinateur qui l’avait tant aidé et qui l’avait tant servi dans sa lutte contre X.A.N.A. et pour Aelita. Enfin, Il sortit de sa chambre.

Sur le chemin en sortant, il se retrouva nez à nez avec son amante. Comme toujours, il perdit toute sa concentration devant celle qui autrefois avait été l’ange et la princesse de Lyoko même si à ses yeux, elle resterait toujours l’ange et la princesse étincelante de son coeur. Elle le savait autant que lui mais si elle n’en parlait, les sentiments de Jérémy à son égard ne changeraient jamais. Il s’arrêta net devant elle puis la regarda, elle n’avait pas beaucoup grandi elle n’ont plus, autant que lui tout au plus. Croisant ses yeux sublimes, il rougit jusqu’à la pointe des oreilles et cherchant ses mots, il murmura un timide :
« - Bonsoir, Aelita.
- Bonsoir, Jérémy, tu vas bien, dit-elle avec assurance.
- Oui, ça va bien dit il avec une confiance renouvelé car ne voulant pas paraître timide devant elle.
- Moi aussi. Tu veux que l’on mange ensemble ce soir, rien que tous les deux ? murmura-t-elle. »
De nouveau, Jérémy rougit. Aelita avait un don pour lui poser des questions embarrassantes. Il se sentait fondre devant cette beauté puis il murmura très ravie.
« - J’aimerais bien.
-D’accord, eh bien alors, tu viens où tu contes resté planté là comme un vieil arbre. »
Puis elle rigola. Rien ne faisait plus plaisir à Jérémy que de rester comme ça à la regarder sourire. Et ils partirent pour le réfectoire, main dans la main.

Au réfectoire, ils discutèrent de leurs devoirs, de leurs professeurs et d’un tas de tout autres choses. Ils étaient l’un face l’autre, se parlant d’une voix douce et harmonieuse. Jérémy aimait écouter la voix d’Aelita, cette voix qu’il trouvait sublime et enchanteresse et ce depuis le premier jour où il l’avait vu, sous forme de programme informatique. Il l’avait aimé depuis le premier jour. Ce jour où tout dans sa vie avait basculé. Ce jour, où il était devenu un héros et où il s’était fait des amis. Ce jour qu’il adorait tant. Puis, ce fut à lui de parler. Il n’aimait pas ça, mais rien que pour lui faire plaisir, il aurait parlé pendant des heures rien que pour lui arracher quelques sourires. Il lui racontait juste ce qu’il faisait et elle lui posé des questions mais tout cela en murmure et paroles douces. Les questions d’Aelita portaient sur ce qu’il faisait sur son ordinateur et sur ses travaux et ses devoirs qu’ils avaient en commun et il lui répondait simplement dans l’espoir qu’elle continue à parler où qu’elle rigole. Il parla même de ses doutes sur l’université où il irait car son père voulait qu’il intègre une université pour surdoué puis il déclara d’une voix douce mais ferme :
« - Mais ne t’inquiètes pas Aelita, je ne te quitterais jamais »
Puis il se rétracta. Mais elle avait entendu et elle lui dit :
« - Oh, Jérémy…
- Non, en fait c’est…
- Pourrais-tu venir dans ma chambre pour que je te parle s’il te plaît ?
- Pourquoi pas, mais…
- Bon, à tout à l’heure. »
Puis elle se leva et se dirigea vers la porte laissant Jérémy sans voix et se demandant, « Mais, que me veux-t-elle ? ».

Quelques minutes plus tard, après que Jérémy soit sorti du réfectoire, il se dirigea vers la chambre d’Aelita après être passé devant son miroir improvisé. Ce qu’il vit était stupéfiant. Il était devenu un peu plus pâle comparé à tout à l’heure. Etait-ce à cause du rendez-vous d’Aelita ou alors à cause de sa déclaration dans le réfectoire. Il n’en savait rien. Il monta au deuxième étage puis toqua à la porte et en entendant un faible « Entrez ! », il ouvrit la porte. Elle était assise sur son lit dans ses habits de jour plus radieuse et ravissante que jamais. Elle était son ange à lui et il était littéralement foudroyé devant tant de grâce et de beauté.
« - Eh bien, tu comptes rester sur le pas de la porte longtemps ou tu préfères venir t’asseoir. »
Elle avait raison, cela faisait quelques minutes qu’il était là. Il avança, ferma la porte puis fin s’asseoir sur le lit à coté d’elle. Elle était si proche, son parfum était enivrant. Ils n’avaient jamais été aussi proches et liées l’un à l’autre. Tous les plans de Jérémy pour lui avouer son amour étaient tombés à l’eau quand il lui avait avoué dans le réfectoire. Et maintenant, elle l’avait invité dans sa chambre et elle était à côté de lui. Soudain, elle commença à chanter, une chanson douce et merveilleuse, envoûtante et irrésistible, rappelant la mélodie qu’elle chantait sur Lyoko. Il était totalement subjugué, attiré par cette mélodie entraînante. Puis, elle s’arrêta aussi brutalement qu’elle avait commencé. Il était comme en transe. Puis elle l’attira à elle, il n’avait aucune maîtrise de lui et même s’il en avait, il n’avait aucune raison de l’arrêter. Elle était merveilleuse et elle l’attirait. Puis leurs lèvres se rapprochèrent et entrèrent en contact. C’était merveilleux, absolument sublime et spectaculaire. Il n’y avait même pas d’autres adjectifs pour décrire cette sensation et il préférait ne pas y penser et plutôt s’y adonner totalement et pleinement. Puis, elles se retirèrent et les amoureux ouvrirent les yeux se regardant dans le blanc des yeux, tendrement. Puis Jérémy déclara :
« - Voilà ce que je voulais te dire, Je t’aime Aelita !
- Ah, tu fais bien de me le dire car je n’avais pas remarqué ! Mais bon, mois aussi, je t’aime Jérémy. »
Puis, ils rigolèrent tout les deux, seul à seul, en amoureux. Ils étaient sur le lit d’Aelita se tenant par la taille. Ils s’étaient enfin avoués leurs sentiments et s’était un poids très lourd sur la conscience de Jérémy qui s’était effacé. Il était encore plus heureux car il serrait celle qu’il aimait et qui en retour l’aimait aussi.
Un amour partagé, un amour réciproque.