Bonjour. Il se dit que rendre visite à la Famille, c'est bien, souvent. Alors on va faire comme ça hein?
Je réfléchissais à une façon cool de traiter ce chapitre, et tu sais quoi? J'ai trouvé.
Ma démarche a été simple. Ce chapitre se groupe autour de trois personnages badass. Alors je me suis dit que plutôt que commenter les actions et tout là comme ça de façon relou, on allait faire ça de façon plus ludique...
Oui ils sont badass.
Mais il y a une question à laquelle ce com' doit répondre.
Qui est le plus badass???!!!
Alors voilà. J'ai listé, j'ai collé des barèmes arbitraires et sans doute injustes sur la gueule des persos. Feeling total. 8D
Bref, ceci n'est que mon avis, qu'une amie commune désapprouverait sans doute mais encore faudrait-il qu'elle en ait vent du fond de sa cellule....
L'ordre du traitement sera par durée croissante de vie. (a)
Number one : c'est pas parce que je suis roux et mort que je peux pas participer.
Aussi appelé Alec.
- Dis frangin... Depuis quand on a un otage au juste ? Je croyais que c'était juste un appât ! (+3 réplique)
-Stamper voulut intervenir, mais Alec le braqua immédiatement (+1 réactivité)
- Non pas tuer, torturer c'est pas pareil (+1 réplique)
-Alec s'écroula sur son siège, la balle ayant perforé son poumon gauche (+2 blessure classe)
- malgré ses cris de douleur ininterrompus (echec) (-2 "je gueule comme un porc")
-un ancien tueur en série quasi-immortel condamné à mort par une simple balle... (+3 oxymore et présentation badass)
-Non, je peux me démerder... Pars en avant, je te rejoindrai ! (+3 sens du sacrifice)
-fais en sorte que je sois fier de toi (+4 réplique finale qui tue)
Si on examine ceci de plus près, on obtient un score final de 15, très respectable pour quelqu'un qui meurt aussi vite. On note que le charisme d'Alec est principalement éclipsé par son frère dans la première phase du récit, et ce n'est que lorsqu'il meurt et à droit à quelques scènes badass qu'il reprend du poil de la bête et arrache ses derniers points. Notons que sa seule erreur de parcours aura été de gueuler comme un porc qu'on égorge, ce qui est le nombre d'erreur le plus petit du trio!
(clap)
Number two : j'ai un peu déraillé mais scuzez moi. (PS : je suis roux et mort aussi, je peux participer?)
Aussi appelé Sean.
- Eh bin, je ne savais pas qu'on était invisible maintenant ! Généralement, les gens nous voient facilement, de loin même... (+3 réplique)
- les pieds posés nonchalamment sur la table (+1 décontraction)
-des dents impeccablement blanches (+1 point Colgate)
-Je suis l'architecte de tout ce monde de folie (+3 réplique classe)
- Je ne révèle jamais mes secrets avant de mourir (+2 réplique classe)
-en soulevant son frère (+1 fraternité)
-Il reprit soudainement ses esprits lorsque la prise de son frère lui échappa (échec) (-1 « oups »)
-Sean explosa d'un gros rire gras et fou (échec) (-5 cassage de gueule du charisme du perso)
- Personne... ne parle... de... mon... frère... PIGÉE, SALOPE ? (faute et majuscules, ça vaut bien -3)
-la face de Yumi barbouillait de sang, son nez était cassé, il devait lui manquer une ou deux dents et elle avait des difficultés à respirer. (+2 cassage de gueule de jap’...oui parce que y aurait eu plus si y avait pas eu la faute!)
- Reste là avec ton petit ami, espèce de chienne ! (insulte de gros beauf de banlieue (on a vu plus classe franchement), -2)
-La finalité de cette leçon sera que.. On voit moins bien avec un œil ! (bonus lol +3)
- ET SI, JE SUIS COMME MON FRÈRE QUE VOUS AVEZ LÂCHEMENT ASSASSINÉ ! (majuscules -2)
-et en posant un pistolet sur sa tempe gauche. (…)il posa le flingue sur la tempe de son otage (Alzheimer, -3)
-Ce morceau-là ressemble à un cortex... Celui-là m'évoque la tête de con de Blackwell, ça doit être la partie qui fait faire des trucs stupides... (bonus lol +4)
Ici, on avait un problème de taille. Sean partait de très haut. Il avait dépassé son frère pendant à peu près toute la période où il était sur pieds. Malheureusement....
Ben comme on peut le constater dans le listing des points, à partir du moment où Alec y passe, sa jauge charisme se casse la gueule (il a réussi à passer dans le négatif à un moment je crois). La raison est simple : il change vachement d'attitude et perd ce côté froid et létal qu'il avait précédemment. Il devient une sorte de gars survolté et intenable qui cède facilement à ses pulsions et ne réfléchit presque plus. C'est un peu dommage. Il se rattrape avec une ou deux répliques pas mal, mais le score final est sans appel : 4 points, repêché par une vanne sur le Cortex. Ouille quoi. XD
Number three : vous savez, les prénoms ça fait tout... (PS : je suis ni roux ni mort, mais je peux venir?)
Aka Patrick.
-Comment vous... Ah oui, on était que deux à descendre... devina Oblong en tournant sa tête vers la fenêtre arrière droite. (+1 intelligence)
-Le cerveau d'Oblong s'illumina. (+1 intelligence tardive)
-pendant que Oblong partait en plein cœur de la forêt. (+3 loup solitaire)
-Soudainement, une détonation retentit de l'autre côté du réfectoire (+3 j’arrive sans prévenir)
- Putain je l'avais dit qu'il ne les avait pas enfermé, craqua Oblong bruyamment, on y serait allé avant... (+3 « je vous l’avais bien dit »)
-Les deux avaient tout prévu, sauf ton arrivée (+1 « je chamboule tout »)
-Baker ignora sa remarque (Comment il s’est trop fait casser wesh, -2)
-balbutia Patrick (échec ! -3)
- Merde, je voulais pas gâcher ma dernière balle... (bonus je te pète la gueule sale psychopathe, +5)
- Appelle une ambulance, on peut encore sauver Dunbar ! Baker a arrêté l'hémorragie, il est encore en vie ! (je réagis le mieux motherfucker, +4)
Comme nous pouvons le constater, Patrick est encore plus effacé qu'Alec au début du chapitre. Il nous place bien quelques répliques soulignant qu'il est futé, et encore pas trop, mais son charisme remonte à partir du moment où il crève le poumon d'Alec en entrant comme un badass dans le réfectoire. Un petit passage à vide où il chute face à Sean qui le démonte au point de le faire BALBUTIER (!) mais il se rattrape en se payant une deuxième tranche de psychopathe.
Moralité, un 16 très efficace. Patrick fut le chevalier blanc de ce final. Comme on peut le constater, Alec l'a presque dépassé malgré un temps d'antenne dérisoire, mais justement, ce temps d'antenne a permis à Patrick de se refaire sur la fin et de mettre une race aux méchants.
Qui a dit que les psychopathes étaient forcément les plus cools? _________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack
Bonsoir tout le monde, j'espère que vous allez bien aujourd'hui, je vais vous poster les ultimes pages de cette fanfiction, la conclusion de cette histoire débutée il y a plus d'un an maintenant... :/
Mais avant ça, une petite réponse rapide au commentaire d'Ikorih ne serait pas de trop non ?
Je ne vais pas revenir sur beaucoup de points de ce com' qui est plus fun et barré qu'autre chose xD juste sur le cas de Sean Baker : je sais que ce que tu as posté est éminemment subjectif et ça ne me dérange absolument pas xD
Pour ma part, ma démarche concernant le personnage de Sean est toute simple : suite à la mort de son frère, il devient son frère, à savoir un psychotique salaud n'ayant aucune espèce de pitié xD
Après, cela peut rebuter quand on compare avec le personnage tel qu'il a été présenté auparavant, mais à mon sens cette vision était assez intéressante et hyper fun à écrire .
(Petite parenthèse pour le clin d'oeil non voulu à "The Dark Knight", que j'ai bien apprécie, même s'il n'était pas prévu à la base )
Sur ce, cette réponse très rapide étant terminée, je vais vous poster non pas un, mais deux épilogues (dont le second est assez court x)) qui seront dans deux spoilers différents xD.
Pourquoi deux épilogues ? Eh bien, en fait... Vous verrez à la lecture je dirais juste que le second se passe trois mois après le premier et sert à conclure les personnages centraux de la série !
Sur ce, je vous laisse savourer !!
Spoiler
Épilogue 1 :
Dans le cimetière de Grenelles, l'ambiance était au recueillement et au désespoir pour les familles qui se tenaient aux quatre coins de l'endroit, habituellement peu fréquenté. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça : cinq enterrements en simultanés, avec les mêmes personnes d'un coin à l'autre...
C'est ce à quoi pensait McLaren en fixant les deux tombes mises côte à côte, avec une adolescente brune en pleurs à ces côtés... Les lyoko-guerriers étaient passés délivrer leur soutien, mais n'étaient pas restés longtemps, préférant se trouver avec leurs familles, ce que le blond comprenait parfaitement...
Il s'étonnait d'ailleurs de ne pas voir la femme de son collègue ainsi que la famille de son patron... Enfin, la belle-famille et les enfants de l'ex-commissaire habitait à proximité de Nice, donc il comprenait qu'ils puissent prendre du temps à remonter, mais la compagne de Tramos... Non, aucune explication ne lui venait...
Il voulait, en lui, interroger l'adolescente à ses côtés, qui le considérait un peu comme un oncle lointain, mais il n'oserait jamais aborder le sujet en ce moment triste et grave... Tout au plus pouvait-il tenter d'engager la conversation, mais il ne pensait pas parvenir à la faire tenir sur le long terme...
Soudain, brusquement, une vibration sonore retentit, provenant du portable du policier qui s'éloigna vivement, sans que la fille du mort ne prête attention à lui. Immédiatement, il sortit son téléphone et put lire un message envoyé par la réceptionniste de son lieu de travail :
- Le préfet est au commissariat et veut prononcer un discours... On t'attend !
Légèrement intrigué, l'homme tapa rapidement la réponse et l'envoya grâce à une rapide pression sur le bouton d'envoi. Il commença alors à se diriger lentement vers la sortie puis jeta un dernier regard en direction des tombes et de la fille de Tramos, tout en prenant une brusque décision ; il se dirigea vers l'adolescente et demanda rapidement :
- Eh Victoria, tu veux que je te ramène chez toi ? Je passe devant en rentrant au commissariat...
- Pas besoin, rétorqua la jeune fille en tournant ses yeux aussi verts que ceux de son père dans sa direction, ma mère ne devrait pas tarder à arriver... Son boulot la retenait...
- Je croyais qu'elle avait pris un congé, rétorqua le policier avec un ton étonné, mais bon... Bonne chance pour la suite...
- Eh « tonton », rétorqua l'adolescente avec un ton condescendant, ne finis pas comme mon père... Il te considérait comme un frère, ce serait horrible de perdre un oncle dans la foulée...
- Tu peux compter sur moi ! répondit avec un ton très sérieux le blond, ce qui fit apparaître un léger sourire sur le visage de la fille qui se détourna soudainement.
L'adulte ne resta cependant pas longtemps et se retourna à son tour pour se diriger vers son véhicule de fonction, dans lequel il entra, fit démarrer le moteur et partit lentement en direction de son lieu de travail. Après quelques minutes de trajet, il put apercevoir la voiture en civil de son collègue se diriger en direction du cimetière, ce qui le fit entamer une légère réflexion...
Dans un sens, il avait peur de ce qui l'attendait au commissariat : il savait pertinemment que le préfet allait venir fourrer son nez là-dedans, et qu'il allait nommer lui-même un nouveau commissaire à la tête du service... Sa plus grande crainte était qu'il fasse venir quelqu'un d'un coin plus éloigné de la France, qui ne connaisse pas bien le métier ou pire, ne méprise ses employés...
Le blond était sur, dans son fort intérieur, que personne ne pourrait remplacer Pater : cela faisait plus de trente ans qu'il était à la tête, la majorité des policiers, dont lui, n'avaient connu que lui comme chef... Et maintenant, il était mort, c'était une époque qui se finissait...
Il s'aperçut rapidement qu'il était arrivé quand il reconnut la grosse berline du préfet garé devant la porte principale, et une foule de journalistes refoulés par ses collègues. Il se gara rapidement à proximité, ferma le bolide à clé et se dirigea rapidement vers l'entrée, tout en entendant dans son dos un de ses collègues dire :
- Dépêche-toi, il n'attend que toi pour commencer !
Le blond acquiesça rapidement et s'engouffra dans l'ouverture, dévoilant une foule de policiers en uniforme, tous le regard tourné vers un petit chauve d'une cinquantaine d'années, parqué sur une estrade et encerclé par ses gardes du corps.
Après l'arrivée de McLaren, ses collègues restés en arrière rentrèrent vite dans l'enceinte du commissariat et refermèrent rapidement la porte pour empêcher la presse d'entrer. Le préfet, satisfait, dit avec une petite voix chevrotante :
- Les journalistes sauront en temps voulu ce qui s'est dit dans cette salle... Ce discours est réservé aux forces de l'ordre et à elles-seules !
Le vieil homme épousseta d'un revers de la main son costume et commença :
- Tout d'abord, je voudrais observer une minute de silence en l'honneur des policiers affiliés à l'affaire Blackwell et qui ont sacrifié leur vie pour mettre fin à une des plus grandes menaces que la France ait jamais connu...
Suite à cette phrase, le silence se fit dans la grande salle et dura pile une minute, rythmé par les gens tentant péniblement de retenir leurs éternuements. Soudainement, le préfet ouvrit grand les bras et reprit son petit discours :
- Mais l'heure n'est pas aux regrets, mais aux félicitations : je voudrais que nous applaudissions tous en l'honneur cette fois des services secrets et du policier Andrew McLaren, qui ont accompli leur mission avec brio !
Surpris par la tournure de l'événement, le blond resta immobile pendant que ses collègues, se tournant vers lui, applaudissaient franchement jusqu'à ce que le vieil homme ne continue :
- Et si nous finissions par parler de l'avenir ? La mort de mon bon ami Bernard Pater m'a particulièrement attristé et nous a en plus affublé d'un grave problème sur les bras pour la succession... La logique voudrait que je choisisse un commissaire provenant de l'extérieur...
Immédiatement, des sifflements commencèrent à retentir dans la salle, jusqu'à ce que le préfet ne continue tout en haussant la tête :
- Mais, pour une fois, je ne veux pas répondre à la logique, mais en terme de récompense... C'est ainsi que je nomme Andrew McLaren commissaire de cet établissement, avec une prise de pouvoir immédiate !
Complètement pris au dépourvu, le jeune homme resta bouche-bée, mais se ressaisit rapidement et s'avança en direction du chauve, sous les applaudissements frénétiques et étonnés de ses frères d'arme.
À peine était-il arrivé sur l'estrade que le vieillard concluait son discours avec force :
- Une nouvelle génération s'ouvre avec cette nomination, et je sens qu'elle sera aussi efficace que la précédente ! Je vous fais confiance, M., pour gérer vos troupes et nous offrir un climat de paix dans notre belle capitale et dans cet arrondissement en particulier !
- Mais, balbutia l'homme, je n'ai pas de formation pour être commissaire... Je me contentais d'obéir, pas de diriger...
- Et bien, glissa l'homme en lui laissant le micro, tu apprendras vite...
Subitement, le silence se fit et il se retrouva seul face à l'assemblée, qu'il conquit rapidement en disant simplement :
- Mieux vaut ne pas nous apitoyer sur le sort de nos collègues disparus... Il ne faut pas les oublier, mais un petit pot en présence de M. le préfet ne serait pas de trop, vous ne trouvez pas ?
Des applaudissements suivirent cette déclaration toute simple et un poil débile au vu de la situation, mais le blond n'en avait cure : un sourire se dessina sur son visage, quand il réalisa qu'une nouvelle vie allait commencer... Et il espérait qu'elle durerait longtemps...
**
Le colonel se trouvait dans son bureau et réfléchissait, tout en rassemblant frénétiquement ses affaires : après presque quinze ans de carrière, il tendait déjà le flambeau à son successeur... Bon, c'était à la fois un choix et une contrainte, le meurtre de Blackwell l'ayant mis dans une position fort délicate...
Mais l'ex-chef des services secrets s'en foutait un peu, à vrai dire : cela faisait longtemps qu'il avait pris la décision de laisser sa place, depuis l'épisode de l'hôpital à vrai dire... Il s'était même battu avec son meilleur agent...
En repensant à Smith, il cessa pendant une seconde de ranger avant de s'y remettre : ils avaient rapidement quitté le cimetière, après avoir essuyé de copieuses insultes et remarques de la part des parents de ses collègues forcés... Oblong était resté pour se recueillir un peu près de la tombe de Smith, lui avait préféré rentrer au QG pour préparer son départ...
Il n'aurait pas tout de suite pensé à Patrick pour prendre le relais, mais la mort de son agent fétiche l'avait forcé à considérer cette option plus en profondeur... Et, après réflexion... L'ancien programmeur, plus calme et plus réactif, était plus adapté que le froid et impulsif Oswald pour reprendre son poste... Et son grade...
Stamper se mit à sourire en pensant à ce léger détail : il avait dû se créer tout une fausse vie, en reprenant son métier de prof de maths malgré le traumatisme... Mais rester à Paris restait trop dur pour lui, c'est pourquoi il prévoyait de s'isoler du reste du monde...
Cependant, il avait réussi à s'expliquer avec sa belle-famille et il semblait qu'il consentait à laisser leur fils passer quelques temps chez son oncle, les deux s'étant rabiboché... Bon évidemment, le courant était encore très très loin de passer, mais les résultats de l'enquête officieuse leur avait été fourni... Restait à voir s'ils auraient le courage de revisionner leur sombre passé pour pardonner...
Soudainement, on toqua rapidement à la porte et l'ex-colonel releva rapidement la tête pour voir Patrick appuyé contre la porte, qui demanda de manière rhétorique :
- Alors, comme ça, c'est vraiment fini ?
- Tu feras de l'excellent boulot, continua Stamper tout en continuant à ranger ses affaires, le gouvernement va te fournir de nouveaux agents... Il faudra les former, partir les recruter, mais tu es capable de faire ça...
- Honnêtement, soupira Oblong en s'avançant dans la pièce, il me faudra un très gros temps d'adaptation... Tu restes sur Paris au fait ?
- Je n'ai pas encore choisi dans quel coin je vais aller, expliqua l'homme en se redressant, sûrement en Bretagne ou en Alsace... Un petit endroit paumé pour reprendre tranquillement une nouvelle vie !
- Enfin, faudra que ce soit suffisamment moderne pour que ton neveu s'y plaise ! railla l'homme en s'asseyant sur une des chaises en face du bureau.
Le blond referma brusquement son sac, regarda son lieu de travail et de vie désormais quasiment vide, puis il se tourna vers son ancien employé et demanda :
- Tu connais la procédure en cas de démission, je suppose ?
- Oui, rétorqua Patrick avec un léger sourire triste, plus aucun contact, d'un côté comme de l'autre, n'est autorisé... C'est donc la dernière fois qu'on se voit, logiquement...
- Colonel Oblong, fit le blond en lui tendant une main ferme, je sais d'avance que vous allez bien reprendre mon travail... Bonne chance pour la suite !
- Vous de même, Colonel Stamper ! rétorqua le concerné avec un grand sourire.
Les deux anciens collègues échangèrent une poignée de main ferme, puis Patrick s'écarta légèrement pour laisser partir l'homme, tenant son sac derrière lui...
Une fois que son ancien patron fut parti, Oblong soupira, se dirigea vers la fenêtre et regarda longuement par cette dernière tout en réfléchissant sur sa nouvelle condition... Officiellement, il était devenu le nouveau chef des services secrets et devrait s'en réjouir mais, au fond de lui, il n'en voulait pas de ce poste...
La raison était très simple : Patrick ne se sentait pas fait pour diriger, il ne pensait pas avoir un caractère et un charisme suffisant pour savoir contrôler ses futures troupes... Pour lui Oswald, avec son caractère froid et son intransigeance, aurait parfaitement convenu s'il était encore en vie évidemment...
L'homme saisit brusquement la chaise derrière lui, la tira vers la fenêtre, s'assit dessus et continua à contempler le paysage urbain dessiné devant lui : dans son for intérieur, il voulait rester un simple agent, obéir, aller sur le terrain sans avoir tous les papiers à faire, de subir les pressions du gouvernement et...
Soudainement, Oblong fut tiré de ses pensées par le téléphone fixe du bureau qui se mit à sonner. L'homme se frotta les yeux pendant quelques secondes, puis saisit l'appareil, le porta à son oreille et parla :
- Allô ?... Oui, c'est moi... Très bien, j'arrive dans une dizaine de minutes...
En reposant le téléphone sur son combiné, Patrick sentit un léger stress grimper en lui : ça y est, il allait enfin rencontrer ses nouveaux collègues... Depuis la mort d'Akim, Jules se battait pour avoir de nouveaux agents et c'était seulement une fois qu'il avait démissionné que ces derniers arrivaient... Et son successeur était donc directement mis dans le bain... Mais après tout, mieux vaut tard que jamais, comme on dit...
C'est avec cet était d'esprit légèrement simpliste gravé dans la tête qu'il sortit du bureau, ferma la porte à clé et se dirigea vers la suite de sa vie, vers sa nouvelle fonction, son nouveau départ...
**
Cela faisait dix bonnes minutes que Odd Della Robbia se tenait devant la tombe de ses trois amis tombés au combat, sans dire un mot. Ses parents étaient repartis après leur discussion avec les agents, seuls restaient Aelita, le père de Jérémie et lui...
Il désespérait que William ne soit pas là, mais il était cloîtré à l'hôpital en attendant que son état revienne à la normale... Sa famille était là-bas, à le soutenir, mais il savait pertinemment qu'avec un œil en moins, le ténébreux aurait beaucoup de mal à reprendre une vie normale... Voire il n'y arriverait pas, tout simplement...
Son regard singea brusquement sur Aelita et son ton s'assombrit directement : de tous les membres survivants du groupe, c'était l'adolescente aux cheveux roses qui était le plus à craindre... Son père et certains de ses amis étaient morts, elle n'avait plus de famille, s'était fait violer et maintenant que la supercherie concernant son identité était publique, il y avait peu de chances qu'elle ne finisse pas dans un orphelinat...
Ce que le blondinet n'arrivait cependant toujours pas à comprendre, c'était le fait que le psychopathe ne lui avait fait aucun mal : certes, son but était sûrement de nuire à son oncle plus qu'à lui, mais vu le traitement qu'il avait infligé aux autres membres de la bande, il avait presque honte d'être le seul relativement bien portant...
Soudain, le père de Jérémie se tourna vers le félin et demanda avec un ton sombre :
- Le tueur de mon fils a été arrêté au moins ?
- Non, répondit le félin avec surprise, il s'est pris une balle dans la tête...
- Bien, répondit Michel en affichant une expression résolue, il n'a eu que ce qu'il méritait...
- Mais vous n'êtes pas allé demander aux agents plus tôt ? demanda Odd avec un ton perplexe.
- À vrai dire, lui apprit le père Belpois avec un ton tranquille, je me méfie un peu d'eux... J'ai comme l'impression que, maintenant que tout a l'air définitivement terminé, ils vont chercher à vous faire taire...
Rapidement, le regard relativement bon du père de Jérémie se transforma en un regard sombre quand il vit une silhouette blonde se diriger rapidement vers eux. Immédiatement, il demanda avec un ton tranquille :
- Dis, Della Robbia, tu veux bien nous laisser seul, moi et Aelita ? J'aimerais lui faire une proposition assez... délicate, on va dire...
Le félin, ayant reconnu l'homme qui venait à sa rencontre, approuva d'un geste rapide de la tête puis partit voir son oncle, qui s'arrêta et expliqua avec un léger sourire plaqué sur le visage :
- On lui a habilement suggéré qu'il pourrait essayer de l'adopter, étant divorcé et sans enfant... Après, c'est pas donné qu'elle accepte évidemment...
- Tu lui as parlé, résuma le neveu avec un ton perplexe, et il ne savait pas les circonstances de la mort de Baker...
- Il ne me l'a pas demandé, expliqua l'ex-colonel en haussant les épaules avant d'ajouter, on marche ?
Odd émit un faible sourire puis les deux hommes se mirent à marcher tranquillement dans le cimetière, en direction de la sortie, quand soudainement le blondinet demanda :
- Au fait, tu n'étais pas censé quitter Paris ?
- Il fallait que je choisisse ma destination d'abord, rétorqua l'homme sans détourner son regard du chemin, et le prochain train part à 4h58, donc dans deux heures environ, j'ai le temps de venir faire un dernier brin de causette...
- Tu vas où ? demanda le félin en s'arrêtant à proximité du portique de sortie du cimetière.
- J'ai trouvé une petite maison pas trop cher à Brest, sourit le blond, et y a un train qui passe en Gare Montparnasse, tout près d'ici...
Le félin se mit aussi à sourire et demanda tranquillement :
- Pourquoi tu t'évertues à vouloir prendre le train alors qu'il y a l'aéroport ?
- C'est moins cher, rétorqua l'homme en ironisant sur la fin, et ça me permettra de plus me détendre et oublier cette satanée ville...
Un léger silence s'installa, que le félin rompit en baissant la tête et en confessant :
- Je comprends pas pourquoi le mec ne m'a fait aucun mal... Alors qu'il a torturé, dans tous les sens du terme, tout le reste de la bande...
- J'étais parmi les responsables directs de la mort de son frère, dit son interlocuteur avec un ton sombre, et il souhaitait m'atteindre psychologiquement en te laissant vivre jusqu'à la toute fin... Malgré ce qu'il montrait, c'était un monstre incroyablement intelligent...
- C'est la mort de son frère qui l'a plongé dans cet état de démence... murmura le félin avant de se détourner et jeter un coup d’œil en direction du cimetière.
- Il avait déjà prévu d'en finir avec la vie, conclut l'ex-colonel dans son dos, il souhaitait juste se venger... Et dans un sens, il a gagné son combat...
Soudain, un soupir s'échappa de la gorge du blond qui stoppa la conversation pour énoncer :
- Tes parents ont finalement accepté qu'on se voit... Ils ont les preuves que je ne suis pas responsable, il va cependant leur falloir un léger temps d'adaptation... Tu vas aller où à l'école ensuite ?
- Bah là, on est en mai donc bon j'ai encore le temps de choisir dans quel lycée je vais aller...
Sur ses mots, il se tourna vers son oncle et demanda :
- Alors, quand est-ce qu'on se reverra vraiment ?
- Tes parents ont indiqué que tu irais la première semaine de juillet et qu'ils s'arrangeraient pour venir, afin qu'on mette tous les choses au point...
Le silence se réinstalla de nouveau, et cette fois l'adulte le rompit en regardant sa montre et en expliquant :
- Bon, il faut que j'y aille... J'ai encore deux-trois petits trucs à faire et dire avant de me débarrasser définitivement de ma vie parisienne pour en commencer une nouvelle...
Le félin lui sourit franchement et lui dit avec une certaine émotion visible dans la voix :
- J'espère que tout se passera bien pour toi là-bas...
- Oh tu sais, conclut fièrement Stamper en lui tapotant affectueusement l'épaule, il n'y a pas de terroristes en Bretagne... Et je saurais me défendre, quoi qu'il arrive...
Sur ses mots, il resta quelques secondes immobile, puis soupira, se détourna et partit dans la direction de la rue principale de l'Arrondissement, laissant un Odd seul, mais heureux.
En effet, en se retournant, il vit Aelita et Michel Belpois arriver, en ayant l'air tous les deux très heureux, et cela fit sourire Odd : sa vie de super-héros était désormais terminé, même s'il leur restait une dernière chose à faire avant de s'en défaire définitivement... Mais ils avaient le temps de trouver la force pour le faire...
Sur cette pensée assez optimiste, l'ex-félin virtuel quitta le cimetière en emboîtant le pas d'Aelita et son probable père adoptif pour se diriger vers son destin, sa future vie d'adolescent normal...
Spoiler
Épilogue 2 :
Il devait faire dans les alentours de trente degrés Celsius, en plein cœur du mois d’août, et Odd Della Robbia se tenait tranquillement devant l'entrée de la vieille usine, dans laquelle s'était concentrée quatre ans de sa vie. Vêtu d'un simple débardeur blanc et d'un short violet, il observait la Seine en contrebas, en souriant en pensant à l'acte hautement symbolique qu'ils s'apprêtaient à faire : éteindre le Supercalculateur...
Cette machine les avaient tous fait se connaître, et avait condamné certaines de ses personnes aussi... Ce que le blondinet regrettait par dessus tout, pensant dur comme fer au début de leur croisade épique contre Xana, qu'ils allaient tous s'en sortir en vie... Il se rendait compte maintenant qu'il était relativement naïf...
Soudainement, il fut sorti de ses pensées par un léger toussotement et il se retourna pour voir... Patrick Oblong, les mains dans les poches, portant un tee-shirt à manche courtes noir et un short grisâtre, comme pour que toute sa tenue corresponde.
Relativement heureux de voir l'agent, l'adolescent demanda avec un regard assez impatient :
- Alors ?
- Les scientifiques ont tout tiré de l'engin, expliqua l'agent en souriant, vous avez maintenant l'autorisation formelle de l'éteindre... Bon évidemment, il sera démantelé après, mais j'ai insisté pour que vous puissiez l'éteindre vous-même !
- Je vous remercie encore une fois, acquiesça le jeune homme avec conviction, c'est l'ultime épreuve pour nous !
- Tu parles comme un adulte maintenant, tiens ! s'amusa Patrick avec un ton railleur.
- En même temps, acquiesça Della Robbia en tournant de nouveau sa tête vers le fleuve, vu ce qu'il nous est arrivé, c'est un peu normal...
Un silence quasi-pesant suivit suite à cette réplique, que Oblong rompit en demandant avec un scepticisme assez inédit :
- Dis, tu as eu des nouvelles de Stamper récemment ? La déontologie nous interdit de prendre des nouvelles des anciens agents...
En entendant le prénom de son oncle, le jeune homme se mit à franchement sourire, puis expliqua :
- Ma famille et moi avons passé tout le mois de juillet chez lui, à Brest ! Sa maison est vraiment sympa, mes parents et lui se refont confiance... Bref, tout se passe bien dans le meilleur des mondes !
- Très bien ! sourit Patrick avant de se refermer dans son silence.
Cependant, une voix sombre et grave retentit de l'autre bout du pont :
- Odd en avance à un rendez-vous, j'aurai jamais cru ça possible ! Ah et bonjour Patrick !
Les deux concernés se retournèrent et virent arriver William, tout sourire, vêtu d'une chemise noire et rouge et d'un bermuda bleu ciel. Il aurait pu passer pour un adolescent lambda, mais son cache-oeil blanc plaqué sur son œil gauche lui donnait un petit côté pirate ou blessé de guerre, qui le rendait bien plus mystérieux.
Contrairement à ce qu'ils pensaient, il était sorti assez tôt de l'hôpital et avait profité du soutien d'Oblong qui avait apporté une aide financière aux parents du blessé ; depuis ce jour, les deux hommes étaient devenus presque des amis, à vrai dire.
La voix du ténébreux arracha l'ex-félin à ses pensées :
- Alors aujourd'hui, c'est le grand jour hein ?! Il est temps d'enfin éteindre cette machine de malheur !
- Il a quand même fallu trois mois pour qu'on trouve le temps de retourner ici nous séparer de notre passé, sourit l'adolescent avant de demander, et au fait tu vas dans quel lycée toi ?
- Mes parents ont décidé de me scolariser à domicile, répondit calmement le borgne, pour soi-disant tester une nouvelle méthode d'apprentissage... Dans les faits, c'est juste pour que les gens ne soient pas choqués par mon œil...
- Ah ouais je vois, acquiesça le félin avant de continuer, personnellement, j'ai été inscrit au lycée Buffon, sur le Boulevard Pasteur... Mes parents espèrent que je vais enfin pouvoir bosser...
William se mit à sourire, mais la voix fluette de la dernière membre du trio retentit sur le pont :
- Tiens, Michel m'a aussi inscrit à Buffon ! On sera peut-être dans la même classe !
Les deux adolescents ne se retournèrent pas, mais sourirent ensemble d'un air entendu quand Aelita vint s'immiscer dans le groupe en disant :
- Alors, les gars, ça va ? Et vous, Patrick ?
- Oh moi ça va bien, répondit le concerné en souriant, mais je ne vais pas pouvoir rester longtemps, j'ai une affaire qui m'attend !
Soudainement, une sonnerie stridente de portable retentit dans l'ambiance chaleureuse qui s'était installé. Oblong le sortit rapidement de sa poche, lut le message et conclut rapidement :
- Bon, au final, je dois vraiment y aller tout de suite ! Bon amusement et ne faîtes pas trop de mal à la machine de l'Etat !
Sur ses mots, le nouveau colonel s'en alla en marche rapide en direction de la rue, avant de disparaître dans une voiture et de laisser rapidement les trois adolescents tout seul qui cessèrent leur discussion et se regardèrent avec anxiété, jusqu'à ce que le ténébreux ne pose une question un peu délicate :
- Alors, ça va mieux au niveau... ?
- Oh, je connaissais déjà la famille de Jérémie avant, expliqua l'ex-gardienne de Lyoko calmement, donc ça n'a pas été trop difficile de m'intégrer... Et puis, ils n'ont émis aucune objection à la décision de Michel...
- Bah, rétorqua William doucement en se frottant le front, je parlais pas de ça...
- Ah ouais, ça... Mon père adoptif m'a trouvé une psychologue à laquelle je rends visite tous les jours, et je sens quand même un poil mieux... Le fait qu'il soit mort me soulage encore plus, soit-dit en passant...
- À qui le dis-tu... susurra le ténébreux avec un sourire entendu.
De son côté, Odd écoutait patiemment la discussion entre ses deux camarades tout en pensant à ce qu'ils s'apprêtent tous à faire : faire un trait sur leur passé de héros... Le traumatisme de la mort de leurs amis avait empêché que cette action symbolique ne soit accomplie, ce qui fut rendu encore plus compliqué par les démarches auprès du gouvernement pour s'occuper de la machine...
En son for intérieur, le blondinet ne comprenait toujours pas comment Patrick avait pu leur obtenir cette faveur... Cela lui semblait un peu surréaliste, mais en même temps, vu qu'ils avaient aidé à détruire une menace de la Nation, le président en personne avait proposé de les décorer, ce qu'ils avaient refusé...
Cela pouvait paraître étrange, mais aux yeux de Odd, ça paraissait logique : il venait juste de sortir d'une lutte où ils avaient été confrontés visuellement aux pires atrocités et à la mort sauvage de leurs camarades... Une décoration, aussi distinguée soit-elle, ne remplacerait jamais un ami...
Soudain, il fut surpris par Aelita posant une main tendre sur son épaule et demandant calmement :
- Tu viens avec nous ou tu préfères nous attendre ici ?
- Quelle question, rétorqua le blond avec un sourire léger, c'est moi qui ait organisé ça, pourquoi je ne viendrais pas ?!
- Je te reconnais bien là ! railla le borgne avant de s'engager avec ses amis en direction du monte-charge, pour l'ultime fois où ils allaient l'emprunter...
**
La fraîcheur fut la première chose qui surprit William quand il entra dans la salle du Supercalculateur et vit pour la première fois l'immense machine dans laquelle il avait combattu pour les deux camps de cette guerre... Une fois forcé, l'autre de son plein gré, mais quand même !
Dans son cœur, le borgne désirait plus que tout éteindre cette machine : après tout, il était arrivé après les autres et ça ne lui avait apporté que des problèmes... Certes, c'était lui qui avait définitivement vaincu Xana, mais il l'avait malgré tout servi pendant de longs mois et avait perdu un œil comme conclusion de toute cette histoire...
Cependant, il ne pensait pas vouloir l'éteindre lui-même : après tout, il était arrivé dans la bande sur le tard et n'avait pas vécu autant de choses que les deux autres adolescents présents dans la pièce... Ils méritaient plus d'en finir eux-même avec cette machine de l'horreur...
Ce fut donc forcément Odd qui lança le débat :
- Bon... Quelqu'un se dévoue pour l'éteindre ?
Le silence résonna et le borgne s'avança pour dire calmement :
- Je pense qu'Aelita devrait le faire... C'est son père qui a créé cette calamité, et c'est grâce à elle qu'on s'est tous réunis ici... Elle mérite de le faire...
Ce discours laissa sans voix les deux personnes présentes, en particulier Aelita qui émit faiblement :
- Certes, mon père a construit de toutes pièces cette machine... Il l'a fait pour contrer Carthage et aussi pour nous donner une issue de secours...
- Justement, intervint William de nouveau, tu es la plus qualifiée ici pour le faire... Moi et Odd avons certes vécu des choses grâce au Supercalculateur, mais c'est toi qui a été le plus fortement impacté... Personnellement, je ne pense pas être celui qui éteindra cette saleté...
- Et pourquoi pas ? intervint le félin avec un air semi-intrigué.
- Je suis arrivé sur le tard, je n'ai pas vécu autant de choses que vous avec cet ordinateur... Ça nous a tous impacté, mais je pense que l'impact sera moins fort chez moi...
Le silence régna suite à cette réplique lourde de sens puis, sans que quiconque ne puisse le prévoir, le félin s'avança et, rapidement et souplement, posa sa main sur la manette d'activation de la machine. William, à cet instant précis, savait qu'il allait le faire, mais ne voulait rien dire pour ne pas qu'il flanche au dernier moment...
Seulement, un discours s'échappa des lèvres du blondinet dans un souffle court :
- C'est grâce à toi que nous nous sommes rencontrés, trouvés, appréciés... Mais c'est aussi à cause de toi que bon nombre de saletés nous sont tombés sur la tronche... Des morts d'êtres chers, la connaissance de personnes même pas qualifiables d'êtres humains... Tu es la dernière chose qui nous raccroche encore à ce passé révolu...
Suite à ces mots, il dit d'une voix ferme :
- Quelqu'un veut rajouter quelque chose ?
- C'est toi qui nous a dit de venir ici, ajouta la fille aux cheveux roses avec un petit sourire taquin, alors le droit te revient d'en finir définitivement...
Le ténébreux ouvrit la bouche pour contester l'opinion de la jeune fille, mais se rembrunit et dit plutôt :
- Du moment que ce Supercalculateur cesse de fonctionner devant nous, c'est le principal pour moi... Fais-le !
Le jeune homme se mit à sourire et énonça calmement et simplement :
- J'aurais pu le faire bien avant, mais je préférais qu'on soit tous ensemble pour assister à ça...
Et donc, d'un geste sec et rapide, Odd abaissa la manette du Supercalculateur qui avait changé profondément leurs vies...
Immédiatement, les fluides orangés qui luisaient dans l'enceinte de l'ordinateur se pâlirent petit à petit jusqu'à ne plus apparaître, la température remonta d'un seul coup puis, trop lentement pour les trois ex-héros qui assistaient à cette mise sous terre, l'engin s'enfonça dans le sol, étage par étage, jusqu'à ne plus être visible.
Sur cette action, la plate-forme le contenant commença à doucement se refermer, jusqu'à enfermer dans un bruit sec et ferme la machine pour toujours.
Un silence régnait : les ex lyoko-guerriers ne souhaitaient pas parler... C'est ainsi que, sans un mot, les trois jeunes rentrèrent dans le monte-charge et actionnèrent le bouton pour remonter à la surface, non sans que Odd n'émette un léger sourire...
Ils avaient sauvé le monde, réussi à clôturer cette double vie qui leur convenait tant auparavant et, même s'ils n'avaient pas encore fait complètement le deuil de leurs camarades, avait mis le Supercalculateur derrière eux...
La dangerosité des ennemis auxquels ils avaient dû se frotter n'était rien face à la difficulté qu'ils auraient de vivre après ces événements, aux conséquences tragiques, mais avec cependant de petits moments de joie et de tristesse...
Ils laissaient derrière eux une vie entière ayant duré seulement quatre ans, ils laissaient derrière eux le fondement de leur amitié, en espérant qu'elle tienne toujours, mais surtout, ils laissaient derrière eux...
Un monde sans danger.
... C'est donc ainsi que se conclut cette fiction : 181 pages d'écrites, 1 an et demi de travail pour en arriver à là...
Evidemment, une fin de fiction sans les habituels remerciements n'existent pas XD donc je voudrais remercier en premier tous les lecteurs, même ceux n'ayant pas commenté, même ceux n'ayant pas de compte, pour avoir pris la peine et le temps de lire ne serait-ce qu'un petit extrait de cette histoire que je vous ai proposé .
Ensuite, mes remerciements vont aux commentateurs, souvent réguliers d'ailleurs XD, à savoir Ikorih, JCVGamer, Silius Italicus et Icer dans une moindre mesure xD.
Merci d'avoir pris le temps et la peine de fournir des coms parfois barrés, parfois sérieux, mais toujours instructif et intéressant : j'espère toutefois que d'autres se joindront à la fête et commenteront après la fin de la fiction, je me ferais un devoir (et un plaisir ) de répondre à chacun d'entre eux !
Mais surtout, je remercie vraiment le pôle fiction (dont deux des membres m'ont commenté tiens *PAN*) pour m'avoir donné la chance de montrer ce que j'avais dans le ventre, d'avoir eu confiance malgré la montagne de locks lors de ce que j'ai nommé "l'époque sombre" .
Le fait que je termine cette fanfic aujourd'hui, c'est grâce à eux, à leurs remontrances à l'époque, leurs conseils actuellement... Mais également grâce à toutes les personnes ayant commentés, en bien comme en mal, toute critique est bonne à prendre .
Quand j'ai écris cette histoire, c'était pour me faire plaisir évidemment, mais aussi avec l'objectif de la partager en espérant que certains l'apprécieraient... Et c'est donc aujourd'hui chose faîte **
Je vous remercie tous encore une fois (j'espère pas avoir été trop redondant :/) et j'espère qu'on aura l'occasion de se revoir sur un prochain projet, si il y en a un suivant évidemment XD.
Sur ce, je vous souhaite à tous et à toutes une très bonne lecture, passez une bonne fin de journée et à bientôt dans les commentaires !! _________________
Dernière édition par Draynes le Lun 14 Sep 2015 19:02; édité 2 fois
Posté le: Dim 09 Aoû 2015 17:48 Sujet du message: Commentaire
Inscrit le: 29 Aoû 2012 Messages: 170 Localisation: Dans le labyrinthe de mon âme
*Tandis qu'il était en paix dans son sanctuaire en compagnie de sa douce qui était sa lumière la plus puissante. L'apprentie mage se dit qu'il fallait reprendre un peu d'activité, et quoi de mieux que la Fanfic terminée de Draynes pour reprendre du service.*
Salut Draynes.
Après ce court RP révélant un indice sur moi je peux commencer ce com.
Tout d'abord un grand bravo pour cette Fanfiction que tu as écrite, tu as su monter en puissance au fur et à mesure du temps pour un résultat final tout à fait honorable.
Ce commentaire suivra l'ordre des derniers chapitres mais ne sera pas structuré, je retranscrirai mais pensées au fil de leur arrivée.
Bien c'est partit.
Le thème qui s'est dégagée de ton dernier chapitre est la fin de l'innocence. Bon cette innocence propre à nos héros avait déjà commencé à s’effriter depuis longtemps mais elle n'était pas totalement détruite. A mon sens cette destruction totale s'opère lors du viol d'Aelita.
En effet c'est ce personnage qui été le plus représentatif de l'innocence dans la série, en tout cas cela à toujours été ce que les réalisateurs voulaient montré je pense.
Ce viol fait voler en éclat la pureté de la jeune fille, ce qui va de paire avec son innocence.
La scène avec les frères en début de chapitre ne fait pas dans l'originalité mais ceci n'était sûrement pas le but recherché. Après l'analyse des méchants étant loin d'être mon fort je ne vais pas m'étendre davantage dessus.
Pour les personnages principaux propre à CL la disparition de Yumi ne m'étonne pas du tout te connaissant celle de Jérémy était un peu plus décevant j'aurais préféré voir disparaître William mais bon...(ou aucun des deux à la rigueur.) Pour ce qui est de Odd et William justement, ben William qui devient borgne, c'est assez stylé et Odd qui s'en sort tranquillement n'est pas surprenant et pas particulièrement gênant en soi.
Bon que je sois clair, ce chapitre m'a dégoûté. Alors attention pas dans le sens où il n'était pas bon, non au contraire, c'est sa qualité dans les actes et événements décrits qui le rendent comme ceci.
On en a déjà parlé mais le passage sur la folie m'a fait pensé à notre (seigneur ?) Vaas de Far Cry 3 et le manque de sens à la réplique de Pirates des Caraïbes 2, docn je voie que notre cinéphile du forum continue dans les références ^^
Passons aux épilogues.
Alors déjà je trouve que en faire deux n'était pas nécessaire. Le premier je pense que tu pouvais le situer dans ton dernier chapitre car il s'agit en fait de la suite direct des évènements. Le deuxième par contre est justifié.
Et je m’aperçois que je n'ai pas grand chose à dire dessus ^^ c'est malheureux.
Non je vais juste me pencher sur le cas d'Aelita avec le psychologue, si j'ai bien compris elle en voit un pour la disparition de son père. Le problème est que elle devrait également le voir pour son viol. Un acte comme celui-ci laisse davantage de séquelles au niveau mental que la disparition d'un parent. Alors soit c'est moi qui est mal compris soit tu ne l'as effectivement pas écrit.
Bien je termine par te dire que ce fût un plaisir d'avoir lu cette Fanfiction, je te remercie également pour tes remerciements sur le fait que j'ai commenté tes chapitres.
Je vais finir ensuite en disant que tu est en bonne voie pour rafler la Carpe d'Or lors de la prochaine Cérémonie des Carpes d'Argents. (non non je ne m'avance pas du tout ^^).
Au plaisir de lire un prochain récit de ta part. _________________
S'il existe différents maîtres contrôlant chacun un élément, je m'exerce à devenir le maître de la lumière.
Bonjour à tous, aujourd'hui je poste juste une réponse au commentaire de conclusion de JCVGamer, que je remercie une fois de plus pour son passage dans mes contrées relativement sombre, il faut le dire .
Bon déjà, merci pour ton avis assez enthousiaste concernant cette fiction au global , je me dis qu'au moins, certaines personnes auront apprécié mon boulot et l'histoire dans sa globalité .
Ensuite, commençons par le dernier chapitre : le coup de la fin de l'innocence, je n'avais pas vu ça comme ça, à vrai dire, le parcours mental des méchants étant uniquement celui que je suivais dans cette partie x) mais ça n'en reste pas moins une interprétation louable et assez intéressante .
La scène avec les frères était là, déjà pour pouvoir les mettre de nouveau en valeur, dresser encore plus leur portrait psychologique et aussi placer un maximum de référence mais je n'ai pas cherché à faire dans l'originalité plus que ça, à vrai dire :/.
La mort des lyoko-guerriers... Contrairement à ce que tu pourrais imaginer, celle de Yumi m'est venu sur le coup pendant ma rédaction, un peu comme dans l'histoire où elle arrive brusquement et froidement .
Par contre, celle de Jérémie a été mûrement réfléchie et la justification est en plus assez simple : Baker avait failli le tuer dans le chapitre de la prise d'otage au collège, il finissait juste le travail x) après bon, je savais que ce serait un choix qui ne plairait pas à tout le monde, comme je le vois ici , mais je respecte malgré tout (et heureusement XD) ton avis .
Si le chapitre t'a dégoûté, alors le pari est réussi *PAN* à vrai dire, toute la seconde partie avait pour principal but de choquer et de faire susciter de la haine envers le bad guy .
Pour ce qui est de la folie, mon inspiration première était évidemment le Joker, mais Vaas (quoique je n'y ai pas du tout pensé à la base XD) aurait pu aussi faire l'affaire .
Et évidemment, la réplique sur le sens est, à mon sens, la meilleure réplique de Jack Sparrow... Et puis, quand on peut placer des références, pourquoi se priver ?
Passons maintenant aux épilogues : alors, tout d'abord, le choix de faire deux épilogues était aussi en rapport avec le chapitre précédent :/. En effet, enchaîner directement avec les adieux et consorts auraient retiré une grande partie de la brutalité des scènes, le lecteur aurait pu passer à autre chose plus facilement et rapidement si le premier épilogue était à la suite .
Pour ce qui est d'Aelita et le psychologue, comme dit sur Skype, elle le voit effectivement pour son viol xD personnellement, je pensais que c'était assez clair grâce à la réplique assez explicite "Le fait qu'il soit mort me soulage encore plus"... À mon sens, cela faisait clairement référence au violeur, mais bon xD.
Voilà voilà pour cette rapide réponse à ce commentaire, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne journée et à bientôt pour, j'espère, une prochaine réponse !! _________________
Inscrit le: 17 Sep 2012 Messages: 2316 Localisation: Territoire banquise
Bon j'ai quelques chapitres de retard, mais je passe ici pour terminer comme il se doit ta fiction !
En fait, j'avais lu pendant les vacances les chapitres 17 et 18 et j'avais noté quelques répétitions pour toi, que voici :
Spoiler
Chapitre 17 :
Un mal de crâne atroce lui vrillait le crâne.
Frank se mit a sourire et se mit en marche.
Chapitre 18 :
esprit de camaraderie envers leur camarade
Rapidement, le scientifique se leva et se dirigea rapidement
Voilà qui est fait, passons au grand final.
Citation:
- Dans le pire des cas, on mourra... rétorqua sombrement le félin
Wow, Odd n'avait jamais dit un truc aussi sensé* !
Citation:
les deux spectres foncèrent droit sur William et Yumi alors que Blackwell fonçait
Répétition !
Citation:
Brusquement, Xalame se mit à sourire et se baissa brusquement
Idem.
Citation:
une rapide roue sur le côté pour l'éviter et riposta rapidement
Et bé, t'es en forme aujourd'hui !
Citation:
un rapide pas de côté pour leur bloquer le passage, mais le ténébreux fit une rapide
Dis donc t'aime ce mot mon coquin, doit-on en conclure que tu es un rapide ? Les demoiselles apprécieront
En tout cas comme tu l'annonçais, le chapitre 19 était la bataille finale contre X.A.N.A et ses sbires. On voit que tu l'as bien travaillée, et les allusions à l'autre moitié du champ de bataille lorsque celui-ci se coupe en deux montre que tu as pris en main le problème de synchronisation du temps qui peut briser le réalisme et avec, notre immersion.
Le duel final avec William fut des plus brefs, ce qui n'est pas pour nous déplaire : La mise en scène fait penser qu'une bataille épique et assez clichée va avoir lieu sous un ciel orageux, et puis en fait, une ruse et... boum. Mais ça suffit justement. En tout cas, c'était bien joué de ta part !
L'occasion aussi, puisque tu avais reprit le récit pendant la saison 4, de réécrire la scène de la mort d'Hopper. Celle-là par contre, si elle était évidemment mieux que l'originale - ce qui n'est pas bien compliqué - restait quand même assez prévisible. Je pense que tu aurais pu mieux employer Franz, même si il est logique que ce soit lui qui donne les élements permettant de clore le dossier X.A.N.A.
Mais il restait, comme nous le rappelle le chapitre 20, les deux frères timbrés qui s'étaient je crois sauvés tranquillement en amont avant que ça ne dérape pour La Famille. L'occasion ici aussi de changer le cliché de la fin heureuse avec deux morts et un défiguré... Seul le viol d'Aelita est plutôt positif : En effet, Jérémie mort, elle aura du mal à trouver un autre con prêt à se déshabiller pour elle
Citation:
rapide décision ; il se dirigea vers l'adolescente et demanda rapidement
Mesdames... Il assume semble-t-il
Citation:
- Pourquoi tu t'évertues à vouloir prendre le train alors qu'il y a l'aéroport ?
- C'est moins cher
Bien, très bien... Le jeune retraité a déjà son premier fan
Citation:
il n'y a pas de terroristes en Bretagne...
Non mais il y a bien pire : Des bonnets rouges...
C'est sympathique et original le coup des deux épilogues, on dirait presque un chapitre 21 qui ne s'assume pas pour garder le chiffre rond... (a)
En tout cas, on a la conclusion de deux mondes : Celui des adolescents bien sûr, mais aussi celui des adultes, qui n'a pas été peu mêlé aux évènements de ta fiction, c'est certain...
J'ai apprécié lire ta fic. Tu l'évoques dans ton post final, c'est vrai qu'au début tu étais assez mal parti... Tu es devenu pour le pôle fiction l'ami noir de tous les racistes : Celui qu'on exhibe en soirée à coté des cadavres chauds de tous ceux qui ont choisi la facilité : Le ragequit, ou encore .net.
J'espère que tu tenteras quelque chose de nouveau, même si c'est dans longtemps (Je vais bientôt te relayer niveau publication pour quelques mois, ça laisse de la marge...). Je pense que tu peux faire encore mieux que ça car on sent dans les premiers chapitres de la fic que tu tatonais encore un peu et ça a dû jouer, scénaristiquement parlant, sur l'ensemble de la fic... Le coté agents secrets semble être ton domaine, et comme tu as bien installé la succession, qui sait, tu pourras peut-être les ré-employer... Il y a eu La Famille, il y a eut X.A.N.A mais ne te reste-t-il pas Carthage ?
Encore bravo Draynes, et à la prochaine ! _________________
« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »
Dernière édition par Icer le Sam 22 Aoû 2015 11:31; édité 1 fois
Eh salut tout le monde aujourd'hui, petite réponse (avec un peu de retard certes *PAF*) au commentaire d'Icer, que je remercie pour avoir pris le temps de lire... et poster aussi un peu .
Déjà, pour commencer, toutes les répétitions et coquilles signalées ont été corrigée (et non, je ne pense pas être un rapide... Enfin, j'espère pas :/).
La synchronisation du temps a été assez compliqué (à mon sens) à mettre en oeuvre xD j'ai du au moins réécrire trois ou quatre fois ce maudit passage avant que j'estime que ça marche XD mais bon, si vous avez apprécié, c'est le principal .
Pour tout te dire, j'ai failli céder à l'écueil de la bataille clichée XD mais j'ai retourné ma veste au dernier moment parce que je trouvais ça plus... inattendu de faire en mode vicieux et rusé .
La mort de Franz était effectivement ultra prévisible, je m'en suis rendu compte à la lecture... mais bizarrement, j'ai pas essayé de créer plus de suspense, j'estimais avoir fait le maximum... tout en étant un poil déçu du passage XD ma mentalité est étrange effectivement .
En fait, le problème de l'utilisation de Hopper vient du fait que je l'ai intégré beaucoup trop tard dans le récit (comme Xarc et Xalame au final :/), ce qui peut donner une illusion de sous-exploitation... C'est ça de pas faire de plan X).
Pour te dire la vérité, à aucun moment un véritable happy-end n'était prévu xD et je me suis tellement éclaté en écrivant tous les passages sur les frangins que non... Je ne pouvais pas en faire un .
Je réfute totalement ces accusions , en fait, la réponse à ses deux épilogues est indiquée dans le message du dessus, c'était parce que je ne voulais pas diminuer l'impact des scènes avec les frères en enchaînant avec un simili happy-end juste après xD.
Pour tout te dire, j'ai quelques idées de projets que j'aimerais bien mettre en branle (aucun sous-entendu sexuel ), mais ça ne devrait pas arriver pour tout de suite ... Et je peux te dire de suite que je suivrai l'Echiquier en continu .
Effectivement, la première moitié de la fanfic était extrêmement bordélique et j'étais très peu sur de moi... Mais ça s'est amélioré sur la fin et heureusement, j'ai envie de dire XD.
Bon, par contre, au risque de te décevoir, aucune suite de cette fic n'est prévu, elle est une histoire terminée dans ma tête... Et sachant que beaucoup des protagonistes sont issus de Carthage, bah... .
Sur ce, je te remercie pour ton commentaire (et j'en profite pour t'adresser toutes mes félicitations pour le boulot monstrueux que tu as accompli et que tu accompliras concernant l'UnIcer ), je vous souhaite à tous et à toutes une bonne fin de journée et peut-être à bientôt pour une prochaine réponse sur ce sujet, qui sait x). _________________
Bonsoir cher Draynes,
et le grand final fut, n’est-ce pas ?
Commençons par le plus fâcheux. Vous trouverez ci-dessous le traditionnel relevé. Qui n’est pas si chargé que cela dans la mesure où il débute au chapitre dix-huit. Dans l’ensemble, il est deux types de fautes un peu récurrentes, les accords du participe passé et les répétitions. Mais c’est moins marqué que cela n’a pu être.
Spoiler
n’avait pas mené beaucoup
Il faut du subjonctif : « ait mené » ou « eût mené ».
malgré le fait qu’il expliquait
À nouveau la construction « malgré que + subjonctif ». Ici forcément ou du subjonctif passé ou du subjonctif plus-que-parfait. Enfin, pour la petite histoire, « malgré que » est considérée comme une tournure populaire à laquelle « bien que » est préférable.
un esprit de camaraderie au sujet de leur camarade disparu…
La répétition est un peu trop flagrante. Mais peut-être était-ce voulu.
A l’instar
« À l’instar ».
Sur ses mots
« ces ».
vous pouvez être sur
« sûr ».
les Supercalculateurs quantiques
Pourquoi une majuscule à « supercalculateur » ?
par derrière
« par-derrière »
Nous la réussirons cette fois
« la » est sans doute de trop : l'ôter ne change rien à la compréhension, et rends la tournure plus normale. Mais ce n'est pas obligatoire.
qu’on se batte à arme égale
l'expression consacrée est « à armes égales ».
tuer son pire ennemi par derrière
« tuer son pire ennemi par-derrière »
la tâche de sang
« la tache de sang ».
qui perdait en intensité à chaque seconde et qui passa
Le deuxième « qui » n'est pas nécessaire et alourdit un peu la phrase dans un paragraphe déjà chargé en relatives. Mais rien ne force à l'ôter, c'est à vous de voir.
avec derrière, de somptueux fauteuils
la virgule est incorrecte.
rentra dans la pièce et se mit à examiner la pièce
« se mit à l'examiner ». Répéter « pièce » n'est pas nécessaire.
Blackwell les a éliminé
« éliminés ».
Si il faut, on est ici pour rien !
« s'il faut ».
le bruit caractéristique de l’enlèvement du cran de sûreté parvient
« d'un cran ». C'est indéfini.
« parvint ». Passé simple.
avec cependant aucune décoration marquante
« sans (aucune) décorations marquantes cependant ». La combinaison de « avec » et « aucune » est étrange.
derrière laquelle se tenait
« lequel ». L'antécédent est « espace de travail ».
Au dessus
« Au-dessus »
foncer sur un adversaire
« son adversaire » plutôt. Après tout il n'y a qu'un ennemi dans cette pièce.
à pleine dent
« à pleines dents »
décrocha l’appareil et parla dans un soupir :
« (ne) décroche » et « (ne) parle ». On est toujours dans la subordonnée au subjonctif.
les mains croisés
« croisées ».
il avait bien du
« dû ».
Cette fuite a amenée
« avait amené ».
qui plus-est
« plus est ».
si besoin-est
« besoin est ».
il n’y retournera pas
« retournerait ».
s’était soldé
« soldée ».
elle-même couvertes
« elles-mêmes ».
des canon d’arrières et d’avant-bras
« canons ».
ne parvenait pas
« parvenaient ».
plus fort qu’eux parce que
« plus fort qu’eux, parce que »
des ses pires ennemis
«de ses pires ».
par dessus
« par-dessus »
Que la machine créé
« créée ».
Franz Hopper finirait
« finisse ».
ses amis lui en avait parlé
« avaient ».
mais Odd ne pensait honnêtement que seul l’archer garderait le Cœur, à savoir leur objectif…
La formulation me paraît étrange. Je ne suis pas sûr d'avoir compris la raison de la négation « ne ».
qui l’aurait tué
« tuée ».
qui aurait du
« dû ».
le faisait reculer
« faisant ».
Le fait que tu n’ai pas essayé
« ait ».
et le retirer
« et de le retirer ».
flotter au dessus de lui
« au-dessus ».
même si il pensait
« s'il ».
Et moi qui pensait
« pensais »
Qui veux
« veut ».
vous faîtes ça
« faites ».
Il les aurait buté
« butés ».
c’est moi qui t’ait forcé
« ais ».
à mi chemin avec
« à mi-chemin entre ».
Autant pour moi !
« Au temps pour moi ! »
à cours de balles
« à court de balles »
il avait du
« dû ».
quelques temps
« quelque ».
Les deux anciens collègues s’échangèrent
Pas de réfléchi. « échangèrent ».
sa vie de super-héros était désormais terminé
« terminée ».
Ce que le blondinet regrettait par dessus tout
« par-dessus ».
ne faîtes pas trop de mal
« faites ».
les trois adolescents tout seul
« seuls ».
soit-dit en passant
« soit dit ».
ce qui fut rendu
« avait été ».
c’est moi qui ait organisé
« ai organisé ».
d’en finir eux-même
« eux-mêmes ».
Maintenant que l’accessoire est traité, il faut en venir au principal. Le combat final, ou plus exactement la dernière campagne est véritablement maîtrisée. Les deux théâtres d’opérations se succèdent et se croisent dans la plus grande cohérence. Et l’on est pas perdu durant les combats. En comparaison des premières pages, par exemple des événements à Kadic, les progrès sont marqués.
C’est cette maîtrise qui vous permet l’ultime pirouette des frères Baker. C’est une pirouette dans la mesure où ce dernier acte de l’horreur intervient juste après ce qui était censé être la victoire finale. Mais elle s’intègre parfaitement à l’esprit du récit, et ne semble donc pas être un nouveau retournement de situation comme il s’en fait trop ces dernières années.
La description de l’armure de Xana était des plus intéressantes de par le vocabulaire spécialisé employé, qui montre une vraie recherche. Du reste vos descriptions sont rares, mais généralement marquantes. Sans doute parce qu’elles portent en général sur des tortures ou leurs résultats.
Encore une fois, le peu d’hommes et de moyens mobilisés pour attaquer la base de l’un des hommes les plus dangereux de France surprend.
Le fait d’avoir deux épilogues est assez surprenant. Le fait est que chacun des deux est autonome. Ils se suffisent. Ainsi le récit aurait pu s’arrêter avec le premier épilogue sans que cela ne fasse sourciller, et réciproquement. Pour autant aucun des deux ne ferait un bon chapitre final. Ce qui rend logique la forme duale adoptée ici. Cependant, il est un élément étrange. Tout votre récit s’articule autour de la fin de l’innocence, et la sortie du monde de l’enfance. Ainsi le combat devient public, et s’étend au-delà du duel entre le virus et les guerriers. Et le dernier chapitre vient sonner comme le glas des illusions. Avec les actes de Sean meurent la naïveté. Alors pourquoi cette phrase finale « Un monde sans danger » ? Elle ressemble à un passage obligé. À ce qui est attendu dans un récit sur Code Lyokô. Mais tout votre récit cherchait à sortir du paradigme du dessin animé. Aussi est-il très curieux de céder ainsi, à la toute fin. D’autant que l’état des personnages, le fait que la vie continue et que cela va être dur, qu’au-delà de Xana il y a un Monde rempli de douleur et de mal, tout dans ces épilogues rappelle que le monde n’est pas sans danger. Il est peut-être plus sûr, mais guère plus. Il est possible que cette phrase vienne rappeler que ce sentiment de sécurité, d’un monde sans danger est une illusion transcendantale, qu’on peut éventuellement sans méfier, mais non y échapper. Mais il est peu probable que vous ayez écrit avec ce rappel en tête. Cela ressemble à une malheureuse rechute.
J’espère qu’un jour nous pourrons regarder ce récit et le voir comme une œuvre de jeunesse. D’ici là, il reste une bonne lecture, qui comme le vin se bonifie au fil des pages.
Au plaisir de vous avoir vu réussir la tâche de titan qu’est un récit au long court. _________________ AMDG
Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
Salut tout le monde, je viens en ces contrées désertes pour répondre au commentaire de Silius Italicus, que je remercie pour avoir pris le temps d'apporter son avis sur cette conclusion .
Déjà, je vous signale que quasi toutes les corrections ont été effectuées (certaines, je ne les ai pas repérées à vrai dire... :/).
Le combat final, j'ai pris énormément de plaisir à l'imaginer et à l'écrire xD, je suis vraiment content qu'il ait plu à la majorité des lecteurs... Et c'est vrai que le début de la fic était extrêmement laborieux, notamment dans la compréhension de certaines scènes... /:
La pirouette des Baker était prévu de longue date et l'univers ayant été brodé sur un thème mature, ça n'aurait étonné personne de toute manière... Et oui, j'adore donner de faux espoirs concernant les victoires .
L'armure de Xana, j'y ai passé un temps fou à trouver les noms des armures etc... Mais ça a bien joué au final x).
Les descriptions de torture sont un peu mon péché mignon et ont bénéficié aussi d'un assez long travail de documentation sur les moyens, toussa x).
J'aurais éventuellement pu rajouter quelques membres du Swat, mais ils savaient pertinemment que l'ennemi était très vulnérable et surtout, peu nombreux... Ça leur a coûté de lourdes pertes, mais ils y sont arrivés XD.
Le coup des deux épilogues a été fait pour ne pas diminuer l'impact des scènes du chapitre précédent et également pour proposer deux visions de la fin : une sur le moment et une quand les choses se sont tassées x).
Ah, cette fameuse phrase... Il faut savoir que je suis un grand cynique dans l'âme et que, si je l'ai placée ici, c'était complètement à contre-pied de son sens premier : évidemment, les héros savent que ce monde n'est pas sans danger, mais terminer sur cette phrase relativement niaise de la série montrait à mon sens, toute l'ironie dissimulée dans l'écriture... Après, si ça n'a pas marché, tant pis... :/
Sur ce, cette réponse étant terminée, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne soirée et à bientôt peut-être pour une prochaine réponse !! _________________
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