Posté le: Lun 09 Avr 2018 18:38 Sujet du message: [Fanfic] Goodbye, my lover
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Bonsoir à tous et toutes,
je vous propose aujourd'hui de lire le prologue d'une fanfiction que j'ai commencée à écrire il y a plus d'une semaine. Université oblige, je n'ai pas pu avancer au rythme que j'aurais voulu, mais le plus important, c'est que je puisse vous la présenter aujourd'hui, cette foutue fanfiction.
Je vais vous laisser lire rapidement, mais d'abord, un résumé, si vous souhaitez d'abord vous informer sur le contenu global de la fanfiction, voici un résumé.
(Le premier chapitre est en cours d'écriture. J'ai mes partiels la semaine prochaine, donc soit j'arrive à finir l'écriture du premier chapitre à temps et je le poste, soit il faudra attendre.)
Sur ce, bonne lecture à tous.
Goodbye, my lover
Anéanti. Horrible. Inutile. Voici trois adjectifs qu'Ulrich Stern, élève de Terminale littéraire au lycée Kadic, s'attribuerait volontiers depuis quelques temps. Entre un père tyrannique, la pression du Baccalauréat à la fin de l'année et ses soucis sentimentaux, comment va-t-il s'en sortir ?
Prologue (publié le 09 avril 2018)
Spoiler
« Si quelque chose vous sauve, c’est bien l’EPS. Au regard des résultats que vous obtenez dans les autres enseignements, on est en droit de se demander ce que vous faites en Terminale littéraire... si ce n’est dormir et bavarder. »
Alors qu’il semblait énervé, Walter Stern, un homme brun allant sur ses 45 ans, semblait presque fier de lire l’appréciation qui ornait le bulletin scolaire de son fils de 18 ans, Ulrich Stern.
« Ce n’est que le premier trimestre, c’est bon, il y en a deux autres ! », rétorqua d’ailleurs le principal intéressé qui, pourtant, savait très bien que cela allait se retourner contre lui. À vrai dire, quoi qu’il puisse dire, son père le prenait mal et finissait par lui hurler dessus, en évoquant toujours les mêmes choses : « Je te paie tes études, tu sais ! », « Moi, à ton âge, je préparais mon avenir ! », « Tes petits camarades ont une mauvaise influence sur toi ! ». Mais, cette fois, qu’allait-il bien dire ? Le choix était plutôt vaste, mais son père semblait vouloir se cantonner aux mêmes arguments.
« Il y en a deux autres…, répéta le père d’Ulrich. Quand on voit ce que tu as fait de ton premier trimestre, j’avoue que j’ai hâte de voir la profondeur de ton échec aux deux suivants ! On voit bien que c’est ta mère qui t’a éduqué, quand tu étais petit. Elle a toujours été trop laxiste –
- Tu lui reproches de m’avoir mal éduqué ? Eh bien, il fallait être là, au lieu de travailler ! Tu aurais pu tout contrôler, comme toujours, vu que c’est exactement ce que tu aimes ! Tu aimerais que je sois ton pantin, que je sois exactement comme toi, mais non, ça n’marche pas comme ça ! Je refuse d’être un vieux con, insensible, qui ne pense qu’à son argent et à son job ! Tu as une famille, tu es au courant ? Et la famille, on l’aime !, lança Ulrich. » Là, il a une raison de gueuler. Enfin, a-t-il vraiment besoin d’une raison pour hurler ?, pensa-t-il, après coup.
Il regarda son père ne rien dire, pendant quelques instants. Réfléchissait-il à une façon de répondre calmement ? Non. Ce n’était définitivement pas son genre. Pas avec son fils, du moins. Il se retenait. Intérieurement, Walter Stern n’avait qu’une seule envie : gifler ce moins-que-rien se croyant tout permis. Il cherchait le moyen le plus cruel possible de le faire taire. Et il l’avait trouvé. Seulement, allait-il oser le dire ?
« Moi, j’ai une famille. Ce que tu n’auras jamais. »
Bien sûr qu’il osa. Contrairement à son fils, Walter Stern n’était ni une « tapette », ni une « tarlouze », comme il aimait bien le lui rappeler. Principalement depuis quelques mois, depuis l’été 2006, depuis qu’il avait trouvé une lettre qu’Ulrich avait malencontreusement laissé sur son bureau. Au début, il ne voulait rien dire, mais il ne pouvait supporter l’idée d’avoir une « pédale » dans sa famille. Il avait pourtant tout fait pour éviter cela : à l’âge de six ans, il l’inscrivit à l’association sportive du village où il grandit, pour pratiquer le football. Ulrich la quitta à l’aube de ses douze ans, préférant de loin le Pencak-Silat qu’il avait découvert dans son nouvel établissement, le Collège Kadic.
Parce que oui, pour le quadragénaire, un « vrai homme » pratique du sport, est musclé, viril, a les cheveux bien courts, et ne doit s’intéresser qu’aux filles. Mais, ne lui en déplaise, une malédiction s’est abattue sur sa famille : son seul enfant ne remplit pas cette dernière condition.
« … Pas avec ton clown travlo. »
C’était le mot de trop. S’il suivait son instinct, Ulrich lui aurait sauté dessus et l’aurait tabassé. Mais il était bien trop fatigué pour cela. Il pensait à son « clown travlo », ou « mon ange », comme il préférait l’appeler. Il savait très bien qu’au moindre débordement, son géniteur ferait tout pour que plus jamais il ne le revoie. Il se demandait d’ailleurs même pourquoi il ne l’avait toujours pas fait. Peut-être y avait-il une sorte de limite à ne pas franchir, et qu’il ne l’avait toujours pas franchie.
Il sortit, à peine vêtu d’un gilet au-delà de son t-shirt. Il n’était plus interne depuis le milieu de son année de Première. Son père s’est vu proposer une offre d’emploi plus alléchante – comprenez par là mieux payée – à quelques rues du lycée d’Ulrich. Il a donc déménagé, et Ulrich a dû revenir habiter avec ses parents, même s’il ne le voulait pas. Mais il n’avait pas eu le choix. Il habitait maintenant au bout de la rue Voltaire, dans laquelle habitait également la famille Ishiyama. Mais ce n’est pas Yumi qu’il allait voir.
En passant devant chez elle, il se rappela à quel point cela faisait longtemps qu’il n’a pas mis les pieds chez elle. Ulrich se souvenait de beaucoup de choses, ces derniers temps. Mais là, tout de suite, il se rappela avoir oublié son téléphone portable en sortant. Il ne s’en servait à vrai dire que très peu, depuis à peu près une semaine. Il n’en voyait pas l’intérêt. Il reprit sa marche, puis s’arrêta, fouilla dans sa poche, puis soupira de soulagement. Il avait bien pris sa carte de bus.
Il poursuivit de marcher, sans vraiment se préoccuper de son environnement. Qu’il écrase des insectes, qu’il marche dans des flaques d’eau, que des affiches pour le film Le Prestige soient apposées au mur, il n’en avait que faire. Tout ce qui lui importait, c’était de prendre son bus à l’heure. Bus qu’il vit arriver quelques secondes après s’être assis sous le préau de l’arrêt.
Il monta, fit bipper sa carte, et alla s’asseoir côté fenêtre. Il s’arrangeait pour toujours avoir cette place. Elle l’aidait à réfléchir en regardant le paysage. Mais ce paysage ne le captivait guère. Il n’avait jamais compris comment certains artistes pouvaient exalter quelque chose de si banal. Il citait à chaque fois l’exemple de M. Chardin, son professeur d’Arts plastiques au collège qui, lorsqu’il était en 3ème, leur avait parlé d’un artiste dont l’œuvre la plus connue était une pissotière.
Une dizaine de minutes plus tard, le bus s’arrêta, et Ulrich descendit. Il regarda en face de lui. Ce bâtiment était hideux. Loin d’être neuf, cet hôpital. Mais pourtant, il fallait y entrer. Il le fallait. C’était l’hôpital ou la maison.
Ulrich se dirigea vers l’entrée. Il s’assit quelques minutes, se perdit de nouveau dans ses pensées, puis se leva, et décida d’entrer. Il savait où il allait. Au troisième étage. Il prit les escaliers. Un peu de sport ne pouvait pas lui faire de mal. Et puis, cela lui laissait plus de temps pour réfléchir. Arrivé à destination, il chercha la chambre 311. 301, 303, 305... 303, 301, l'escalier... Non. Il ne fallait pas rebrousser chemin. 301, 303, 305, 307, 309, 311.
Il ouvrit la porte délicatement, et entra.
« Salut, Odd », lança Ulrich, la voix cassée, regardant Odd tout en fermant la porte, allongé dans un lit d’hôpital, qui se pencha pour mieux voir son beau brun.
_________________ Ashildr, anciennement Sheikdu51
Membre du forum depuis décembre 2012
C’est un début intéressant que vous proposez là, sans doute un peu trop bref. De fait, il est regrettable de s’arrêter à l’entrée dans la chambre d’hôpital. Tel quel, et de ce que révèle ce prologue, il manque l’une des deux jambes de votre récit, à savoir la jambe amoureuse.
Il est en général deux types de prologues. Dans l’un les enjeux principaux sont posés et le décor planté. Dans l’autre, le ton est donné par une scène dont le sens et l’intérêt n’apparaîtront que tardivement dans le récit. Votre prologue relève du premier type, mais il lui manque une partie importante à savoir odd.
Il en résulte un sentiment étrange, celui d’avoir plus à faire à une nouvelle de très grand format qu’à un récit au long court. Au vu du titre, du ton don et des éléments donnés, le récit semble se diriger vers l’épreuve du deuil pour Ulrich. Bien sûr, il vous est possible de corser à loisir les difficultés et de vous étendre longuement. Mais cela ne ressemblerait guère à ce que votre plume a montrée pour le moment.
En effet, votre style est direct et relativement sobre, doublé d’une certaine vivacité dans les dialogues.
Du point de vue du fond, si l’idée d’Ulrich homosexuel n’est pas neuve, pas plus que cette orientation pour Odd et leur couple, il est assez rare que la relation entre Ulrich et son père soit mise en scène et soit un point central du récit. La rencontre des deux est donc potentiellement très intéressante, surtout au vu de l’ajout de l’ingrédient pathétique au travers de l’hospitalisation que le titre du récit tend à annoncer comme fatale.
D’ailleurs, ce titre interroge. Pourquoi donc un titre en anglais ? Peut-être qu’une référence s’y rattache, mais sinon, qu’apporte le choix de l’anglais par rapport au même titre en français ?
Pour finir, un petit point sur la forme.
Tout d’abord, vous semblez parfois avoir un problème avec la concordance des temps. Ainsi « Son père s’est vu proposer une offre d’emploi plus alléchante » est fautif. Votre récit étant au passé, il faudrait « Son père s’était vu proposer une offre d’emploi plus alléchante ». Il y a un ou deux autres passages avec la même fautes dans votre prologue. Pour exprimer tout ce qui est passé dans un récit lui-même au passé, il faut employer le plus-que-parfait.
« Il poursuivit de marcher », « poursuivre » ne se construit pas ainsi. C’est ou « Il continua à marcher » ou « Il poursuivit sa marche ».
« -t-il vraiment besoin d’une raison pour hurler ?, pensa-t-il, après coup. » Ici, la virgule qui suit le point d’interrogation est de trop. En français, deux signes de ponctuation ne se suivent jamais. À l’exception près de la combinaison « ?! ».
« ’un gilet au-delà de son t-shirt », l’emploi d’« au-delà » est fautif, en effet cette locution signifie « plus loin que ». La locution adaptée ici serait bien plutôt « par-dessus », ou « au-dessus ».
« travlo », il se peut que l’orthographe choisie serve à appuyer sur une prononciation orale particulière, si ce n’est le cas, la véritable orthographe du mot est « travelo ».
Votre prologue est assez prometteur, mais quelque peu insuffisant en l’état pour se faire une idée juste de votre style et de votre histoire. Il est dommage d’avoir aussi peu de matière à se mettre sous la dent.
Au plaisir de vous voir compléter les affres d’Odd et d’Ulrich. _________________ AMDG
Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
Posté le: Jeu 12 Avr 2018 14:49 Sujet du message: réponse à Silius Italicus
Inscrit le: 23 Déc 2015 Messages: 48
Cher Silius Italicus,
tout d'abord merci pour votre lecture et votre commentaire ; ils me vont tous deux droit au cœur. Je prends le temps de répondre à votre commentaire, que j'avais lu environ une heure après sa publication, mais auquel je n'ai pu répondre immédiatement.
Silius Italicus a écrit:
Bonsoir très cher Ashildr,
Ainsi, vous dites bonjour à ce royaume ?
C’est un début intéressant que vous proposez là, sans doute un peu trop bref. De fait, il est regrettable de s’arrêter à l’entrée dans la chambre d’hôpital. Tel quel, et de ce que révèle ce prologue, il manque l’une des deux jambes de votre récit, à savoir la jambe amoureuse.
Cette "jambe amoureuse", cette intrigue, je compte la développer dans la suite de mon récit. Ne vous inquiétez pas. En réalité, je ne voulais pas qu'elle devienne le seul enjeu de mon prologue, qui sinon se serait vu immédiatement qualifié de "sentimental" - ce qui est loin d'être mon intention. J'ai voulu mettre l'accent sur la relation d'Ulrich à son père, d'Ulrich au monde, et légèrement, d'Ulrich à lui-même ... afin d'attirer le regard vers autre chose que la romance qui sera, je vous l'ai dit, développée au fur et à mesure de ma fiction.
Citation:
Il est en général deux types de prologues. Dans l’un les enjeux principaux sont posés et le décor planté. Dans l’autre, le ton est donné par une scène dont le sens et l’intérêt n’apparaîtront que tardivement dans le récit. Votre prologue relève du premier type, mais il lui manque une partie importante à savoir Odd.
Odd n'arrive qu'à la fin pour maintenir le "suspense", tout comme l'élément de l'hôpital. Jusqu'au moment où Ulrich arrive à l'hôpital, on n'a aucune idée qu'il y va.
Citation:
Il en résulte un sentiment étrange, celui d’avoir plus à faire à une nouvelle de très grand format qu’à un récit au long court. Au vu du titre, du ton don et des éléments donnés, le récit semble se diriger vers l’épreuve du deuil pour Ulrich. Bien sûr, il vous est possible de corser à loisir les difficultés et de vous étendre longuement. Mais cela ne ressemblerait guère à ce que votre plume a montrée pour le moment.
Il s'agit là de ce que vous pensez. Sans rentrer dans les détails (! spoilers), j'envisage le prologue comme le "présent", la suite comme le passé ("comment Odd s'est-il retrouvé à l'hôpital ?" mais surtout la relation entre Ulrich et Odd), puis enfin, la suite du prologue. Cette conception peut sembler étrange, j'en ai bien conscience, mais je vous rassure : je sais où je vais.
Citation:
En effet, votre style est direct et relativement sobre, doublé d’une certaine vivacité dans les dialogues.
Je vous remercie beaucoup pour ce compliment. J'avais, dans un premier temps, envisagé d'écrire à la manière d'Arthur Schnitzler, un auteur autrichien de la Modernité Viennoise (mouvement littéraire et artistique). Un exemple serait son œuvre Fräulein Else (trad. française : "Mademoiselle Else"), à cheval entre le innerer Monolog (typiquement allemand) et le Stream of Consciousness. Mais imiter n'est guère plaisant, j'ai donc décidé d'écrire par moi-même, à mon rythme, et surtout de ma façon. Je ne nie toutefois pas l'influence de Schnitzler...
Citation:
Du point de vue du fond, si l’idée d’Ulrich homosexuel n’est pas neuve, pas plus que cette orientation pour Odd et leur couple, il est assez rare que la relation entre Ulrich et son père soit mise en scène et soit un point central du récit. La rencontre des deux est donc potentiellement très intéressante, surtout au vu de l’ajout de l’ingrédient pathétique au travers de l’hospitalisation que le titre du récit tend à annoncer comme fatale.
Je suis tout à fait d'accord avec vous. Souvent, le père d'Ulrich n'est que peu présent, voire pas, ou n'est au mieux que mentionné par son fils.
Citation:
D’ailleurs, ce titre interroge. Pourquoi donc un titre en anglais ? Peut-être qu’une référence s’y rattache, mais sinon, qu’apporte le choix de l’anglais par rapport au même titre en français ?
Sachez que je n'ai pas choisi ce titre sans raison. Je ne m'étalerai pas dessus, mais vous comprendrez pourquoi plus tard. J'ai déjà mon idée.
Citation:
Pour finir, un petit point sur la forme.
Tout d’abord, vous semblez parfois avoir un problème avec la concordance des temps. Ainsi « Son père s’est vu proposer une offre d’emploi plus alléchante » est fautif. Votre récit étant au passé, il faudrait « Son père s’était vu proposer une offre d’emploi plus alléchante ». Il y a un ou deux autres passages avec la même fautes dans votre prologue. Pour exprimer tout ce qui est passé dans un récit lui-même au passé, il faut employer le plus-que-parfait.
« Il poursuivit de marcher », « poursuivre » ne se construit pas ainsi. C’est ou « Il continua à marcher » ou « Il poursuivit sa marche ».
« -t-il vraiment besoin d’une raison pour hurler ?, pensa-t-il, après coup. » Ici, la virgule qui suit le point d’interrogation est de trop. En français, deux signes de ponctuation ne se suivent jamais. À l’exception près de la combinaison « ?! ».
« ’un gilet au-delà de son t-shirt », l’emploi d’« au-delà » est fautif, en effet cette locution signifie « plus loin que ». La locution adaptée ici serait bien plutôt « par-dessus », ou « au-dessus ».
« travlo », il se peut que l’orthographe choisie serve à appuyer sur une prononciation orale particulière, si ce n’est le cas, la véritable orthographe du mot est « travelo ».
Enfin, merci énormément pour votre commentaire "linguistique", de la forme. En effet, un texte est la combinaison entre un fond et une forme. Je vais tout de suite reporter les corrections dont vous parlez sur mon texte. Au bout de plusieurs relectures, certaines fautes sont restées. Cela en devient navrant.
Citation:
Votre prologue est assez prometteur, mais quelque peu insuffisant en l’état pour se faire une idée juste de votre style et de votre histoire. Il est dommage d’avoir aussi peu de matière à se mettre sous la dent.
Ne vous inquiétez pas, la suite - si vous souhaitez la lire - vous proposera bien plus de contenu à vous "mettre sous la dent", plus de grain à moudre.
Merci encore pour votre commentaire. Bonne journée à vous ! _________________ Ashildr, anciennement Sheikdu51
Membre du forum depuis décembre 2012
Ulrich et Odd, comme couple, c'est pas mal !
On adore ! XD _________________ Salut, je suis stickgirl512, je suis une fan de Code Lyoko ( en ce qui concerne Ulrich Stern, mon beau brun que j'aime avec son corps sexy ) et je suis une auteure et secrétaire stagiaire en GA depuis 2018
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