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[Animation] Saint-Valentin !

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 Auteur Message
Dyssery MessagePosté le: Sam 14 Fév 2015 11:36   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 03 Mar 2014
Messages: 77
Willismine, ma Willismine, j'étais heureuse tu sais, quand Cupidon m'a dit qu'au delà de notre attirance spontanée tu étais faite pour moi.
J'ai choisi de ne m'intéresser qu'à toi cette année, de te couvrir de mes présents, de te témoigner ma flamme brûlante, à toi et rien qu'à toi.

Je t'offre d'abord ceci :
http://img.imagesia.com/fichiers/ug/saintvalentin_imagesia-com_ugr9_large.jpg
Je sais, ça n'a rien d'incroyable, mais plus que l'image, c'est ma toute première création, et je te la dédie.
Je t'offre mes découvertes, mes approximations.
Je t'offre mes réussites autant que mes ratages.
Je t'offre mes tentatives et mes renonciations.
Je t'offre mon amour, à travers cette image.


Ensuite, la poésie n'est pas spécialement mon fort, mais je me suis essayée aux rimes pour t'écrire (quand même) quelque chose :
Lou, Lou, ma Lou, Louise, marquise de mon cœur,
De toi je suis éprise, j'en oublierais mes peurs.
Amoureuse de ta plume, je te lirais des heures.
Je me sens une enclume, si loin de tes hauteurs.

Lou, Lou, ma Lou, Louise, ma brune sulfureuse,
Tu m'as si vite conquise, serais-tu dangereuse ?
Je plong'rai dans tes bras, me ferai aguicheuse,
Et sur un mot de toi, deviendrai langoureuse.

Lou, Lou, ma Lou, Louise, sens ma main sur ta joue,
Plus légère que la brise, dans un mouv'ment si doux.
M'aurais-tu donc droguée ? Jetée un sort vaudou ?
Sans toi je suis brisée. Willismine, I love you...


Et pour clore ma déclaration, une dernière petite chose :

http://img.imagesia.com/fichiers/ug/p1030930_imagesia-com_ugrt_large.JPG

_________________
http://i.imgur.com/QN5k9ezl.jpg
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Ellana MessagePosté le: Sam 14 Fév 2015 13:06   Sujet du message: Répondre en citant  
X.A.N.Alloween 2013 (T)


Inscrit le: 06 Oct 2013
Messages: 251
Localisation: Al-Jeit.
[Gros coup de foudre pour les déclarations de Willismine, tu es trop douée ma belle ! ♥]

Bien que Cupidon ait laissé mon message sans réponse, je veux aussi témoigner mon amour, non pas qu'à lui mais à plusieurs. Le temps m'a manqué, j'en aime bien plus, mais les trois qui suivent... Voilà. Je me sens bien faible par rapport aux voisins du dessus mais en amour, il n'y a ni honte, ni guerre.


Petite Marie, je parle de toi... Ah non,
On a déjà dû te la faire plein de fois !
Sais-tu, ma douce, que ces lignes feront foi ?
As-tu mis tes lunettes, est-ce vraiment bon ? Wink

Aujourd'hui Marie mon coeur veut chanter ton nom
Qui pourrait m'en blâmer ? Est-ce ma faute à moi
Si de toutes les plus belles âmes ici-bas
Tu es la seule à me faire perdre raison ?

Pour te plaire, j'ai trahi, combattu, tué
Celui qui hors Transfo était mon bien-aimé !
Car nous sommes avant tout un duo en or.

Va et vole, la route s'étend sous ta vue,
Tu mérites d'être aimée, connue, reconnue !
Alors je t'en prie Marie souris-moi encore. ♥

~~~~~~~~~~~~~~

Miroir, mon beau miroir, ce jour, je chante pour toi !
Tu connais Disney aussi bien que moi,
Je ne te ferai pas l'affront de Ce rêve bleu ou autres « banalités »
C'est avec plus d'ardeur que je veux t'aimer.

Ecoute-moi ma douce, miroir, mon beau miroir,
Parfois, tu sais, il ne faut pas plus qu'un regard.
Mais ne grimpe pas non plus aux branches avec le premier qui sait faire des galipettes,
Dans la vie, il y a des choses bien plus chouettes . Mr. Green

Et surtout n'oublie pas :
Tu seras toujours une Evangeline pour moi=)
Pas besoin d'homme, on sait trop ce qu'ils sont au fond ...
Laissons-les où ils sont !

Bref, passe une merveilleuse journée
Rappelle-toi que tu es toujours aimée,
Reste libre et fière ,
Reste la lumière.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Et enfin, le meilleur pour la fin ♥

Roses are red
Violets are blue
Sugar is sweet
But not for you !!!

Hearts are red
Minds are blue
The moon glows sweet
And so do we.

Fire is red
Icebergs are blue
Your arms are sweet
And I love you.

Roses are red
Violets are blue
Wolves now scream
You are the true.

You are the red
I am the blue
But completness
Is all we do.

Now red is blue
Blue becomes red
Happy day my love
Come, I'm all yours.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Aimez-vous tous ♥
Et surtout, faites plein de bisous à Icer et Shakaaaaaaaaaa !

_________________
Ma belle, douce lune sous un chant blanc d'étoiles, / Astre fatigué, vagabonde hors-la-loi / Toute pâle dans l'oeil noir de loups qui aboient, / Hisse les rêves, aux nuits où tu es seule voile. ♥
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GummyBear MessagePosté le: Sam 14 Fév 2015 14:30   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 27 Jan 2013
Messages: 432
Localisation: Dans un paquet Haribo nancéen.
Ponchour ! =)

Vous êtes tous adorables, ze vous aime ! En particulier, j'aime l'une d'entre vous plus que tout au monde ...
Ma petite Ellana, ma Mathilde, bonne Saint-Valentin !

Spoiler

_________________
http://imagizer.imageshack.us/a/img834/3130/ngim.png
http://imageshack.us/a/img547/5513/caw8.png
"L'amour ne veut pas la durée, il veut l'instant et l'éternité."
Nietzsche


Dernière édition par GummyBear le Sam 14 Fév 2015 19:13; édité 1 fois
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Anneauthier MessagePosté le: Sam 14 Fév 2015 18:15   Sujet du message: Répondre en citant  
[Modérateur]


Inscrit le: 24 Aoû 2012
Messages: 481
Localisation: Sous la pluie.
Et si Cupidon existait ?
Et si les flèches nous avaient pointé ?
Qu'aurions-nous fait ?

Notre histoire pourrait être plus qu'une page d'un livre.
Ce n'est pas juste deux coeurs qui se délivrent.
C'est un conte qui nous rendrait ivre.

Mais les images sont parfois plus fortes que les mots.
Laissons-donc l'amour nous rendre fou.

Musique
- http://youtu.be/I8c6GsNy--s?t=1m -

Cliquons.
Et laissons-nous guider par Cupidon :

http://u.jimdo.com/www70/o/s00bfd32df2b318be/img/i78f3f94550ad0e3e/1423933585/std/image.png

_________________
http://u.jimdo.com/www70/o/s00bfd32df2b318be/img/ice4dc991ee4af341/1415722412/std/image.png

« Je peux être LG svp ? »
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Icejj MessagePosté le: Sam 14 Fév 2015 18:32   Sujet du message: [Animation] Saint-Valentin ! Répondre en citant  
Vé-Si


Inscrit le: 24 Nov 2014
Messages: 62
Localisation: Bangkok, Thaïlande
C'est au beau milieu d'un débat entre X.A.N.A et le célèbre Jérémie Belpois que cela se passe. Perdue quelque part dans l'amphithéâtre, Icej fait circuler un mot en direction d'Icer.

Aujourd’hui je veux t’entretenir d’un rêve que j’ai eu :
à la lueur d’un brasier tu imposais à mes lèvres un
baiser. Cela a réveillé en moi une envie, un désir fou
de te connaître davantage. J’ai une grande hâte
d’explorer avec toi les recoins les plus profonds de mon
esprit, qui ne brille que par discours scientifiques et cal-
cul. Alors s’il-te-plaît, n’attend plus, ton
absence m’est cruelle, et sans toi, l’ennui que je
vis est bien dur et bien long. Il ne tient qu’à toi de me
charmer, à présent. À toi, Icer, je veux me sou
-mettre pleinement.

----

Toi qui vis en Espagne, je te préviens, tu as ravi mon coeur, mais cela ne veut dire qu'il a cessé de palpiter... Pourra-t-il survivre aux tue-l'amour et t'aimer... Uraguio Koork ?

C’était un beau jour de juillet
À l’époque dite ‘Amaury’
(Oui, ze Amaury, celui qui -)
Mais laissez moi vous raconter.
Nous étions en train de nous promener
Quand il a ramassé une belle brindille d’été
Et en public s’est paisiblement récuré le nez.
Quel tue-l’amour !


Ou alors laissez moi vous parler
d'Arthur, un type assez particulier
(Oui, Arthur, déjà vous devinez-)
Mais eh dites, laissez moi terminer !
Nous nous voyions pour la première fois
Qu’il se voyait déjà nommer notre fils François.
Quel tue-l’amour !


Mais c’est aux débuts timides du printemps
Que s’est révélé l'homme le plus surprenant.
Je l’ai rencontré dans le Marais, croquant un palmier
(Il s’appelait Bertrand, c’est déjà beaucoup dire)
Avec aplomb il m’a annoncé qu’il voulait reproduire
Au coeur palpitant de Paris, Fifty Shades of Grey.
Quel tue-l’amour !


Je te l’avoue s’en peine: avant te rencontrer,
J’étais prête, pour toujours, à renoncer.
D’ailleurs je sais par avance qu'il faut s’entendre :
Nous ne pourrons éviter tous les écueils,
Les tâches marrons, les coups d'orgueil
Les pets puants et autres accueils
Mais puisque tu as ravi mon coeur tendre
Et que la flamme est là, dans ma paume ouverte :
Je te propose qu’ensemble, on se rebelle,
On tue-l’amour avec.

_________________
From Bangkok with love.


Dernière édition par Icejj le Sam 14 Fév 2015 19:45; édité 1 fois
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Oddye MessagePosté le: Sam 14 Fév 2015 18:39   Sujet du message: Répondre en citant  
Fleur immonde


Inscrit le: 27 Fév 2008
Messages: 1945
Localisation: Dans un autre horizon
Café Tonton.


http://img11.hostingpics.net/pics/583286cafenoirwebcomicsfr.jpg

Je t'aime Tonton. T'es doux et attentionné. Et tu gères le Cafey <3

Zéphyr.


Je pourrais te le dire en long,
En large et en travers,
L'étendue de mon affection,
Pour toi qui es mon frère.

Je pourrais te le répéter,
Que tu m'es si important,
Que tu es mon frère adoré,
Que je t'aime fort, tellement

Je pourrais te le chanter,
Mais pour ton audition,
Que je souhaiterai préserver,
Je m'abstiendrai.

Je pourrais te le danser,
Me mouvoir et l'écrire,
A l'encre de mes mouvements,
Et de mes gestes.

Je pourrais te le dessiner.
Je pourrais te le filmer.
Je pourrais te le crier.

Je pourrais faire tout cela et bien plus.
Te l'écrire en plusieurs langues.
Te le montrer en te faisant un hug.
Il y a mille façons et mille manières.
Mais je crois que, finalement, tout se résumera en un seul mot.

Frérot.



Yo Sirix !

Ici Oddye !
T'entends ce que je dis ?
Bon, très bien !
Je dis ça, je dis rien.
Mais je veux juste dire,
C'est bien d'écrire,
Alors continue.
Et puis, bienvenu.
Même si ça fait,
Déjà un petit moment que t'es
Parmi nous, à discuter,
A nous écouter
Raconter des histoires
A nous voir
Nous fendre la poire,
A délirer le soir.
Alors chapeau,
Parce qu'il en faut,
Du courage,
On n'est pas sages.
Donc voilà,
C'était sympa.
Et puis surtout n'oublie pas
De manger du chocolat !

Signée : Dodie Dodie, qui dit des ânneries !

Et un petit bonus, non demandé par Cupidon, mais que j'ai fait quand même <3

Noémie,


Tu es jolie.
Oui tu l'es.
Chut ! J'ai dit "tu l'es !"

Tu es ma précieuse Noémie.
Entière et authentique.
Avec ses rêves et ses questions.

Tu es ma chérie.
Tu cuisines comme une chef.
Et tu écoutes mes blablas incessants.

Tu es choupie.
Avec ton amour inconditionnel.
Et ton regard bienveillant.

Tu es unique.
En un mot, géniale.
En deux, tellement exceptionnelle.
En trois, tu gères grave.
En quatre, tu gères ta race.

Et en une phrase, tu es belle et joyeuse, gentille et attentionnée. Et qu'importe les défauts que tu pourrais énumérer, tu es mon chocolat, et mon macaron doré. JE.TE.NEME.
_________________
http://img11.hostingpics.net/pics/155549Ravensignaturecoinsarrondis.png

Je n'étais pas anciennement odd-4-ever.
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Sirix MessagePosté le: Sam 14 Fév 2015 23:53   Sujet du message: Répondre en citant  
[Tarentule]


Inscrit le: 27 Aoû 2013
Messages: 404
Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Bon…Et bien je crois que c’est mon tour. Je dois bien avouer que j’ai beaucoup cherché le moyen de me déclarer. Puis finalement m’est venu cette petite idée étrange : chaque fois que je veux être solennel (et souvent stupide…Mais j’espère pas cette fois…^^), sur le forum, très particulièrement sur le topic des Carpes d'Argent, j’utilise une technique bien particulière. Le RolePlay.

C’est donc ainsi que j’ai envie de montrer où est parti la flèche de Cupidon. En enjolivant un peu la réalité. Et en la transformant en histoire. Histoire de voir un peu ce que ça donne...

Je vais donc laisser ma promise par l’ange lire le texte. En espérant qu’il lui plaise malgré l’étrangeté qu’il peut laisser transparaître. J’ai simplement cherché à m’amuser un petit peu.^^

Et je vais donc vous souhaiter la bonne St Valentin. Tout particulièrement, comme le texte le montre, à Raymentase.

Spoiler

_________________
Auteur de la fic Replika on the Web.


Dernière édition par Sirix le Dim 05 Avr 2015 14:33; édité 2 fois
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Café Noir MessagePosté le: Dim 15 Fév 2015 00:26   Sujet du message: Répondre en citant  
[Magazine]


Inscrit le: 27 Mar 2012
Messages: 1490
Localisation: Thugland
Chère toi. Je ne te connais pas, d’où une certaine difficulté à écrire ces modestes lignes qui te sont destinées. J’ai laissé l’esprit de la Saint-Valentin m’envelopper tout entier pour me guider, comme si j’étais le prisonnier volontaire d’une bulle translucide. De là, il a fallu te recréer tout entière. J’espère que tu aimeras ton histoire, ta fable, ton épopée fantastique à travers les strates d’une imagination impérissable. J’espère que tu aimeras cette version romancée de toi-même. Joyeuse Saint-Valentin, Icejj ♥♥♥ !

____________




Le chant de
l’aède du Nord

Pour la plus belle des inconnues


~ Ouverture : À ceux qui sont malades par mer calme – Yann Tiersen ~


    Le voyage, chante-le, déesse, celui de la belle Ice,
    La mystérieuse inconnue qui à mon cœur donna tant de chaleur,
    Et qui à tant de gens redonna le sourire,
    La penseuse de mots, la panseuse de maux venue de loin,
    L’étrangère dont le parfum coloré par des horizons lointains colore le quotidien d’une nouvelle saveur,
    La fille inconnue au nom étrange.
    Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Raconte-moi ton histoire…

À en juger par ce nom étrange, tu viens sans doute d’un pays scandinave, d’un grand Nord pas si froid, d’un pays enchanteur si loin et si proche.
Là-bas, tout serait fête et joie, tout serait couleurs et images, tout serait jasmin et violette, tout serait fraise et framboise, l’air sera doux au toucher, et ses accents froids viendraient caresser tendrement ta peau. Tu viendrais d’ici, de ce continent inexploré dont personne ne sait rien et sur lequel des milliers de légendes circulent. Tu viendrais de ces terres émergées coupées du monde par un océan glacial et à l’eau bleutée, d’un bleu pourtant chaleureux, le même bleu que celui qui serait venu, quelques années plus tôt, se loger dans tes yeux de bébé, sans jamais les quitter. Ce serait un endroit que bien des cartographes auraient, sans succès, tenté de représenter. Le soleil y serait d’une beauté sans égale, et il se reflèterait perpétuellement sur ta peau blanche et parfaite. Là-bas, seul ton prénom serait sur les lèvres des garçons, comme une saveur amère dans leur bouche. Un matin, tu ne leur aurais rien laissé. Tu serais partie avec le lever calme et doux d’un soleil rose, tu aurais couru le long des côtes abruptes sur lesquelles la mer gelée viendrait se fracasser dans un apaisant fracas, tu aurais couru sous le ciel qui prendrait doucement sa teinte rosée, tu aurais couru, avec tes jambes de gazelle blanche, sous le ciel du Danemark, de la Suède, de la Norvège, de la Finlande, tu aurais couru sous cet éternel lever du jour, ce crépuscule sans fin. Tu aurais couru, ta robe bleue volant avec le vent, un vent doux et calme, comme un murmure, comme un secret chuchotée dans une oreille. Tu aurais couru, une petite sacoche se baladerait autour de ton corps, emporté dans ta course. Ce serait ton seul bagage. Tes longs cheveux blonds ondulant le long de ton dos se soulèveraient de manière régulière durant ta course effrénée. Ton visage angélique arborerait presque sans le vouloir le plus beau des sourires. Parfois, d’un mouvement de tête sec vers la droite, tu reverrais tes cheveux derrière ton dos. Ils flotteraient dans le vent comme un drap de soie. Quand la fille aux cheveux de soie reçoit le soir, je me change en celui qui se laisse renverser…

Arrivée au bout des terres, tu aurais pris un bateau sur la plage. Une barque abandonnée, une barque en bois, avec deux rames, un navire échoué sur la rive. Et puis un drapeau, une petite voile blanche. Et tu aurais ramé sur la mer vertigineusement douce, sur cette étendue d’eau plate et lisse comme si elle était glacée. L’océan serait vide, tu serais seule au monde. Reine de la mer, princesse des flots. Tu aurais ramé sans problème pour arriver jusqu’aux côtes les plus proches. Tu aurais le goût de l’aventure, alors tu ne te serais pas préoccupée de savoir où le destin allait t’emmener. Tu t’attendais à arriver en Irlande. C’est ce que tu aurais aimé. Te poser quelques instants sur ces terres légendaires devenues presque mystiques avec le temps. Tu aurais pu courir encore dans l’herbe verte, sous les pluies diluviennes, en chantant une chanson aux accents scandinaves. Personne ne te comprendrait, mais beaucoup se serait joints à ta formidable danse de la joie. Non, pas les écureuils et les oiseaux de toutes les couleurs, non, des hommes et des femmes que ta mélodie endiablée aurait rendu heureux. Le ciel serait gris, mais d’un gris apaisant, pas menaçant. Ce serait un gris bienveillant. Tu aurais écouté chaque perle de pluie, chacune de leurs chansons, des histoires celtiques de pierres magiques, de trèfles à feuilles d’or, de légendes lointaines… Un soir que les pluies auraient cessé de tomber, tu aurais allumé un feu, et tu aurais raconté une histoire aux enfants irlandais. Ta voix claire et douce comme une eau de source aurait éclairé la nuit ensoleillée. Singulière rhapsode comptant ses histoires sous le ciel de minuit encore éclairé par un soleil timide. Comme une apparition, une aède inspirée par des forces lointaines, des esprits ancestraux. Mille et une histoires t’habiteraient. Au-dessus de toi, dans la voûte céleste, des centaines de constellations et leurs milliers d’histoires te seraient encore à parcourir.

Mais mauvais calcul. Sous l’immensité d’un ciel coloré par les tons roses pâle du soleil levant, tu te serais assoupie, et ta petite embarcation romantique aurait dérivé. Elle aurait dérivé longuement, en te transportant, toi la petite fille paisible endormie dans son cocon de bois, vers ces endroits que ton imagination n’avait pas encore pris le temps d’explorer. À ton réveil, le ciel serait devenu orange, tu ne saurais alors pas l’heure qu’il est, et, confiante en l’appel d’un destin prometteur, tu aurais laissé la petite embarcation te conduire. Soudainement plus paisible que jamais, comme après le plus beau des rêves, tu aurais été alors heureuse, emplie d’une joie prodigieuse. Tu vivrais ton Iliade, tu serais l’héroïne de cette aventure au millier de personnages. De ta bulle, tu aurais alors aperçu une côte accueillante et chaleureuse. Il y aurait un grand port, avec de nombreux navires de toutes provenances et déjà en partance. Sur l’un, tu aurais aperçu des hommes et des femmes agitant leurs bras, comme un dernier au revoir à ces terres qui seraient encore un mystère pour toi. Le navire aurait alors déployé des voiles immenses, d’une blancheur éblouissante, à la pureté éclatante. Alors tu aurais fait pareil : instinctivement, tu aurais agité ton drapeau blanc. Alors tous les voyageurs du navire, un à un, se seraient tourné vers toi, et t’auraient adressé des signes d’au revoir. Ils te diraient « au revoir » dans une langue inconnue. Sans doute ne parleraient-ils pas tous la même langue. Alors tu serais Iseut. Une Iseut victorieuse, triomphant de la mort et avançant irrésistiblement vers un amour encore inconnu. Vers un Tristan que le destin t’aurais promis, l’air de rien. Et tu aurais continué à agiter ton drapeau blanc avec ferveur, le sourire aux lèvres. J’arrive.

Tu te serais relevée dans ta petite barque pour mieux apercevoir le port. Tu te serais rapprochée doucement, tu aurais accroché l’embarcation de fortune et puis tu aurais poursuivi ta route. Au loin, il y aurait de la musique. Et puis des chants. Tu te serais précipitée pour aller voir. Ce serait un jour de fête sans égal. Les gens seraient déguisés. Tu aurais couru dans les belles rues pavées, et tu serais passée sous ces enseignes aux inscriptions étranges. Enfin, tu serais arrivée sur une place où il y aurait un formidable attroupement. Les gens danseraient, et tu ne saurais pas dire s’ils étaient lucides ou ivres. Peu importe, tu te serais joins à leur cérémonie. Ils t’auraient accueilli à coup de sourire, sourire renforcé par leurs maquillages étranges dont leurs visages seraient affublés. Il y aurait trois petits personnages au centre du cercle formé par les danseurs fous. Ils seraient habillés dans un costume étrange, comme tout le monde. Le premier pincerait les cordes d’une sorte de guitare à dix cordes. Ses mains se baladeraient le long du manche avec une aisance et une dextérité déconcertante. À côté, au centre de ce trio hors-du-commun, un deuxième étrange personnage soufflerait dans un truc biscornu en cuivre, qui se terminerait derrière lui en s’ouvrant. Il soufflerait fort, et ses joues seraient rouges. Mais il aurait continué à sourire, comme s’il tentait de réprimer douloureusement un fou rire éclatant. Ç‎a t’aurait fait rire, toi aussi. Le dernier nain bariolé jouerait du tambour à s’en vriller les tympans. La fête continuerait gaiement. Et puis tu te serais rapproché du deuxième musicien. Il t’aurait donné son instrument exotique en baragouinant quelques mots que tu n’aurais pas compris. Tu aurais pris l’instrument, et d’un air peu assuré, tu aurais soufflé de toutes tes forces. Au début, pas vraiment de bruit. Un simple sifflement suraigu aurait retenti. Et puis un son plus ample, un son plus doux, un son divinement accueillant, comme un rêve doux, comme un espoir, comme un premier baiser. Et tu te serais sentie soudainement légère, légère comme une feuille d’automne, comme un flocon de neige en hiver, comme une fleur au printemps, comme une nuit d’été. Tu aurais senti l’ombre d’une délicieuse caresse parcourir ton dos. Alors tu m’aurais vu. Ce serait un rêve. Une vision. Je serais sans doute en train de marcher, la tête plongée vers mes pieds, une démarche malhabile, un air niais. J’aurais ma tête des jours gris, à coup sûr. Ca ne t'aurait pas déplu. Ç‎a n’aurait pas été un coup de foudre. Ce n’est pas ce genre d’histoire. Simplement un rêve éveillé, un message du destin qui t’aurait poussé à me retrouver. Ce cercle qui semblait naître de toi, comme le reflet naît d'un rayon direct, après que mes yeux l'eurent considéré quelques temps, me parut se peindre en lui-même de la propre couleur de l'effigie humaine, d'où il advient que ma vue entière s'attacha sur lui.

Tu voudrais soudain être le seul double de moi. Et moi, sans te connaître, je saurais que le fil de ton âme serait relié au mien, et que je t’aimais déjà, depuis toujours, sans en avoir conscience. Moi, j’y crois. Alors, le bras tremblant, les yeux plus clairs que jamais, le souffle court comme un murmure glacé, tu aurais rendu son instrument au petit homme souriant, tu aurais voulu dire ton nom, avant de te rappeler que tu ne l’aimais pas. Tu aurais voulu dire merci, avant de te rappeler qu’il ne te comprendrait pas. Alors tu aurais souri, et d’un signe de main tu serais repartie. Tu aurais marché, émerveillé, en empruntant le même chemin qu’à l’aller. Tu voulais retrouver ta barque, qui t’emmènerait à bon port, comme l’avait toujours fais jusqu’alors. Sur le chemin, tu ne reconnaitrais pas les enseignes. Tu croiserais quelques bonhommes étranges qui te souriraient, comme dans un rêve d’idéal. Mais arrivé sur la côte, tu n’aurais pas revu ta fidèle embarcation. Légèrement déçue, tu aurais levé les épaules nonchalamment. C’était encore un signe. Rien n’est dû au hasard. Les hasards, ça n’existe pas. C’est ce que tu aurais pensé. Encore un signe de ce faquin de destin qui te demanderait de trouver un autre chemin vers l’inconnu. C’est comme ça que je t’imagine. Et alors que tu avancerais vers cette nouvelle étape, une multitude d’oiseaux, derrière ton dos, prendraient leur envol.

~ Interlude : The way to the forest – François and the Atlas Mountains ~


Tu aurais pris un chemin inconnue, une voie recouverte d’arbres aux couleurs diverses. Des couleurs chaudes et froides, des feuilles solidement accrochées à leurs branches, des feuilles descendant lentement vers le sol, des feuilles mortes craquant sous tes pas, sous des pantoufles féériques. Tu avancerais d’un pas léger, mais pas toujours très assuré, tu saurais que cette marche était décisive. Le soleil serait à son point le plus haut. Il n’y aurait plus de vent. Tout serait calme. Pas un bruit. Alors tu aurais chanté, sans savoir exactement quoi. Une mélodie qui te reviendrait en mémoire. Une langue qui te serait inconnue. Un souvenir très lointain. Très incertain, très imprécis. Tes lèvres se déroberaient, échapperaient à ton contrôle. Tu laisserais ta langue et tes cordes vocales se déployer. Ce serait drôle. Tu rirais, un peu. Parfois, sur le chemin, tu sautillerais un peu. Sans courir. Juste un sursaut de joie. Un tressautement heureux. La forêt serait au fil des heures devenue ton ami. Tu ne te serais pas étonnée que le soleil ne se couche pas. De toute façon, la nuit tombée, des centaines de lucioles seraient venues t’aider. Plus perdue dans tes pensées que dans l’immensité de la forêt, tu aurais poursuivi ta route guidée par la lointaine voix de l’amour. Ta bonne étoile serait le soleil. Elle ne t’aurait jamais trompée. Sous tes pieds, une toute petite ombre déambulerait. Ce serait la tienne, rendue si petite par le soleil qui serait fièrement à son zénith. Des feuilles et des fleurs tomberaient dans tes beaux cheveux. Tu aurais fait un bouquet. Et une couronne de fleurs que tu aurais glissée malicieusement sur ta tête.


Au bout du sentier, il n’y aurait rien qu’un désert. Confiante, tu aurais attendu. Ce serait un désert vert, où une herbe magnifique pousserait tout au long de l’année. Tu te serais allongé sur ce gazon paradisiaque, et tu aurais pu admirer longuement les nuages. Le premier serait en forme de loup. Un loup sombre au regard glacial. Un loup de nuit de pleine lune, ou de nuit noire. Tu aurais défié longuement le regard de ce Sinistros à la peau argentée. Il t’aurait regardé aussi. Tu aurais maintenu ton regard. Quelque chose se serait passé, alors. Comme une complicité. Un lien inexplicable entre cette créature devenue soudain si belle, et toi, la plus charmante des créatures merveilleuses. Un bon présage, c’était certain. En détournant le regard, tu lui aurais adressé un signe de main, comme un au revoir serein. Le deuxième nuage, plus blanc, ce serait une aile. Une aile brisée d’un ange déchu ? Une aile comme l’appel d’une autre moitié de toi à la rejoindre dans un vol imaginaire ? Une aile, un L, le L de Love ? Ton esprit aurait longuement divagué, et un défilé magnifique de sourires aurait circulé sur ton visage ébloui. Aile. Aile et lui. Ils.
Un oiseau serait venu se poser alors près de toi, faisant raisonner son cri. Un cri simple et doux, un sifflement traversant l’air avec une infinie douceur. Ce serait un oiseau tout blanc, mais un oiseau gigantesque. Il t’aurait regardé. Tu aurais compris le sens du nuage précédent. Et puis tu aurais compris son message. Pas besoin des mots. Tu serais monté sur son dos, ses ailes se seraient de nouveau déployées, tu aurais mis tes bras autour de son cou, et tu te serais envolée. En regardant vers le bas, tu te serais aperçu que les ombres avaient bougé. Le soleil aurait commencé à décliner. Il serait sans doute près de trois heures de l’après-midi. Tu aurais posé ta tête le long du gigantesque cou de l’oiseau fantastique, et tu aurais dormi, bercée par le battement régulier des ailes, glissant au gré du vent comme un navire sur la mer. L’air frais t’aurait bercée. Tu aurais laissé ton esprit se constituer prisonnier volontairement dans la plus belle des prisons. Celle du rêve, des strates de l’onirique. Un songe à vol d’oiseau.

À ton réveil, tout aurait changé. Ce serait beau, encore plus beau. Tu n’aurais pas reconnu les lieux. Les gens parleraient une langue étrange, mais belle. Elle parviendrait à tes oreilles pendant que tes yeux s’ouvriraient doucement. Il n’y aurait pas d’oiseau pour t’attendre à ton réveil. Pourtant, tu flotterais encore. Tu aurais ouvert les yeux, et tu aurais vu un nouveau port, un nouveau beau rivage. Le soleil t’aurait d’abord aveuglé, mais tu te serais vite habituée à cet afflux de lumière soudain. Tu serais sur ta barque. Un drapeau blanc dans ta main, tout droit sorti d’un rêve. Mais ce n’en était pas un. Ce n’en était pas un puisque ce serait un nouveau port. Plus grand encore. Les bateaux seraient immenses et seraient chargés de boîtes de toutes les couleurs. Le bruit serait partout. Déboussolée mais follement excitée par ce nouveau sort du destin, tu aurais sauté de la barque pour rejoindre la rive. Tu aurais gardé le drapeau blanc avec toi. Ce serait un bon signe distinctif. Après tout, j’aurais pu te voir en premier. Mais je me connais, je n’avais aucune chance. Tu aurais avancé, prudemment, dans les rues inconnues, en t’éloignant du port. J’aurais justement fini mes cours. Je sortirais alors. Le soleil tomberait doucement, mais pas au point où l’œil humain peut le regarder. Tu avancerais, tu croiserais des gens heureux, des gens plus tristes, tu avancerais au hasard. Je serais dans ma chemise préférée, une partie du col nonchalamment relevée que j’aurais corrigée d’un mouvement de main. Tu regarderais au hasard, et puis tu aurais interrogé un couple. Au hasard. Je marcherais les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit. Tu ne saurais pas quoi dire. Tu ne saurais pas comment leur demander. Alors tu aurais joins tes deux mains fines et blanches pour qu’elles forment un cœur. Et ils t’auraient répondu en baragouinant des mots improbables et en t’indiquant la direction à prendre par de grands signes. Tu les aurais remerciés d’un timide mouvement de tête, ils t’auraient souri. Tu aurais couru. J’aurais marché. Tu aurais continué à courir, tu aurais déplié ton drapeau blanc. Un ballon rose gonflé à l’hélium s’en serait échappé. Tu l’aurais rattrapé et tu aurais continué ta course. J’aurais continué mon monotone chemin. Tu serais arrivée face à moi. Tu te serais approchée de moi. Je me serais approché à mon tour. Et brusquement, une grimace aurait déchiré ton magnifique visage, un frémissement aurait caché ton sourire, ta pupille se serait dilatée soudain. Et tu serais tombée à terre.

Le soleil aurait alors terminé sa chute dans le ciel de Bangkok. Il aurait fini de plonger dans l’océan, il aurait achevé son lent déclin, et le ciel aurait perdu ses tons orange, il se serait obscurci, comme lors d’une soudaine éclipse de soleil. Ce serait une nuit sans Lune, sans étoile, sans nuage. Les lumières de la ville parviendraient de plus en plus difficilement jusqu’à tes petits yeux fatigués de se maintenir en vie. La rumeur urbaine disparaîtrait lentement de tes oreilles. Les gens autour de toi, comme au chevet de ton lit de mort, seraient des tâches de peinture de toutes les couleurs, des lucioles qui viendraient de guider dans la plus sombre des nuits.

C’est un amour déchirant, un amour triste, un amour gisant dans une mare de larmes, mais un bel amour. Si je pouvais bâtir, un soleil un empire, pour toi sans hésiter, cent mille fois je le ferai….
C’est un amour dont la naissance fut guidée par le destin, dont l’éternité fut assurée par la mort. C’est une mort sans sang, c’est un dernier souffle, un dernier soupir sans remords et sans regret, une mort sur laquelle s’abat un déluge de larmes. Ce sont des larmes belles, belles comme une pluie d’Irlande, un au revoir beau comme un drapeau blanc, comme un navire en partance. C’est un départ joyeux, finalement, comme une course effrénée, comme une exaltation, une exultation, c’est une séparation dont tu ne peux pleinement te satisfaire, mais c’est une mort agitée, une mer agitée comme une danse, comme un rituel spirituel, un rite funéraire, une farandole formidable. C’est une mort douce, comme l’ultime sourire d’une bête féroce, comme une complice, une vieille amie, un bon présage. C’est une longue complainte, une tristesse infinie dans des yeux qui n’en finissent plus de pleuvoir, une langueur interminable, un chant funèbre, comme un souffle dans un instrument merveilleux, comme un son perçant, dépassant les limites de l’imaginaire, une mélodie, une note lisse, douce, pure, d’un bleu éclatant. C’est un bleu parfait, celui de tes yeux. Ce sont des yeux qui ne luttent plus et qui se ferment sur ton visage doux. C’est un sourire apaisé, celui de la belle endormie que tu es maintenant, et pour toute la vie, et pour toute la mort… I wrote some songs, they’re all for you… there’s nothing else that I could do.

Et c’est cette histoire que depuis tu racontes, depuis l’Hadès, cette histoire dont tu tisses les fils avec exaltation, tu poursuis ton rôle de passeuse de mots doux… C’est la plus belle des histoires. C’est la tienne, belle Alice.

L’amour, chante-le, déesse, celui de celle qu’on appelait Ice, l’aède du Nord…

~ Fermeture : Baltimore’s fireflies – Woodkid ~


« La puissance manque tout à fait à la haute conception.
Mais déjà mon désir et ma volonté comme deux roues
soumises à la même implusion, se portaient ailleurs, dirigés
par l'amour qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles. »



____________



Voilà pour ce petit OS, charmante Icejj. C’était la première fois que je t’adressais la parole, pas mal pour un premier contact, tu l’avoueras :’).
J’espère que ça t’aura plu, en tous cas. Ç‎a a été un plaisir à écrire (sauf des fois, hm), même si ça partait parfois dans tous les sens. Désolé pour ce retard, et à bientôt…

_________________
Le $ang et la $ueur chapitre 12

« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr


Dernière édition par Café Noir le Dim 15 Fév 2015 10:36; édité 4 fois
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Café Noir MessagePosté le: Dim 15 Fév 2015 00:30   Sujet du message: Répondre en citant  
[Magazine]


Inscrit le: 27 Mar 2012
Messages: 1490
Localisation: Thugland
J’ai toujours eu un certain art de la concision. Vous m’excuserez si ce qui va suivre ne déroge pas, une fois de plus, à la règle. Merci à Cupidon, mon raccommodeur d’âmes brisées, mon éclaireur d’âmes égarées, mon meilleur ami. Joyeuse Saint-Valentin.


____________




Cher
moi

Pour les nombreux rêves à faire demain



Non. Non, chaque mot qui sort de ta bouche n’est pas, par principe, un tissu d’âneries. Non, chaque action que tu entreprends n’est pas forcément vouée à l’échec. Non, tu peux y aller tout seul, jusqu’au distributeur de billets pour retirer de l’argent, tu sais faire, tu sais où c’est. Non, tu n’es pas obligé de demander exactement le même sandwich que celui qui est passé avant toi, tu as le droit de commander autre chose, c’est pas plus difficile. Non, tu n’as pas à t’excuser quand tu arrives à la boulangerie et que tu n’as qu’un billet de vingt pour payer ta baguette. Non, tu n’as pas à te sentir mal quand il y a plus de quinze personnes dans une pièce avec quelques bouteilles de bière ouvertes et des bouts de pizzas posés sur une table avec de la musique forte, on appelle ça une fête. Non, tes meilleures amies ne vont pas forcément te dire « non » si tu les invites à venir manger des fajitas chez toi un jeudi soir. Non, tout le monde ne pense pas forcément que tu es tout le temps en train de te la raconter, même si ça t’arrive. Non, c’est pas grave que tu penses que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, vaut mieux ça que l’inverse. Non, le monde ne s’est pas encore ligué contre toi pour que la Terre entière te regarde dans les pires moments avec un regard mesquin. Non, quand tes boutons sont sous tes cheveux, en toute logique, on ne les voit pas. Et non, peu de gens y prêtent une réelle attention en règle générale. Non, accepter tout et n’importe quoi pour que tout le monde soit heureux au risque de te sentir mal au sein de ta propre famille n’est pas vraiment une bonne façon de trouver le bonheur et l’équilibre. Non, personne n’est en train de te regarder avec un air outré et dégoûté quand tu manges un sandwich dans le train, de manière classe ou pas. Non, tu n’es pas lourd tout le temps, seulement des fois. Non, aucune conversation entretenue entre deux humains ne s’est terminée par la dégustation de l’un par l’autre, tu n’as aucun risque à parler à qui que ce soit.

Oui. Oui, tu peux ne pas rater ce concours. Oui, tu as tout fait le droit d’imaginer que tu vas le réussir brillement. Oui, il y a des gens qui t’apprécient. Et même deux ou trois pour qui tu comptes vraiment. Oui, ça arrive à tout le monde d’être amoureux seul. Oui, tu as le droit de faire des reproches à tes parents, on appelle ça l’adolescence, et profites-en parce que se rebeller à cinquante ans n’est pas quelque chose de très glorieux. Oui, tu as le droit d’être égoïste, parfois c’est même encouragé. Oui, tu peux aller au cinéma avec elle, puisque c’est elle qui t’invite et qu’elle ne le fait pas forcément uniquement pour paraître sympathique. Oui, tu as le droit de parler même quand plus de deux personnes t’écoutent en même temps. Oui, ça t’arrive d’être drôle, et les gens qui rient ne le font pas forcément par pure condescendance. Oui, tu es capable d’aller faire des courses au Super U tout seul, et ce n’est pas grâce si tu mets un certain temps à ranger tes courses dans ton sac cabas, et à mettre ta carte bleue dans ton portefeuille. Oui, tu as le droit de t’engager sur ce rond-point quand il n’y a personne. Oui, tu as aussi le droit d’attendre si tu ne le sens pas, et tant pis pour les cons qui klaxonnent derrière, ne stresse pas, sinon tu vas caler. Oui, certaines personnes t’aiment autant que tu les aimes si ce n’est plus. Oui, tu as le droit d’acheter les Inrocks au Relay, personne ne va penser à t’en faire le reproche. Oui, profiter d’être jeune est une excellente idée, et tu vois très bien de quoi je veux parler.

Et puis merde, quoi. Ç‎a peut être simple de vivre. Il faut juste s’en donner les moyens. Il faut juste ne pas considérer d’emblée qu’on est la dernière des merdes. Nan, il y a déjà trop de candidats pour ce rôle-là. Il faut juste ne pas oublier que derrière nous, il y a toujours des gens magnifiques pour nous aider à remonter, quand il y a besoin. Bah nan, ça ne les dérange pas toujours de t’aider. Au contraire. Tu n’as pas à être mal à l’aise à chaque silence. Tu n’as pas à te flageller à chaque mot. Tu n’as pas à regretter chacune de tes paroles. Tu as aussi de le droit de t’indigner, de protester, de faire comprendre aux autres que je ne suis pas juste un petit bourgeois avec une vie mégasimple et qui ne se rend pas compte de son immense bonheur. Tu peux tout à fait légitimement leur dire que moi aussi j’en peux plus de vous, moi aussi vous m’agacez, mais on peut cohabiter, je pense, on peut se respecter mutuellement. Mais surtout, tu dois leur dire que je vous aime, passionnément, à la folie, vous êtes la moitié de mes battement de cœur, la moitié de mes inspirations, la moitié de mes soupirs, vous êtes une partie de mes larmes et de mes rires, mon baume au cœur pour soulager ma peine, mes âmes sœurs pour détendre ma haine, mes salvateurs pour démolir ma gêne. Tu as le droit de dire que tu aimes. Parce que tu aimes. C’est une chose que tu fais très bien, en toute objectivité. Tu as le droit de le dire, je t’aime, merde. Et puis surtout, tu as le droit de ne plus penser, de ne plus voir que toi, de ne plus voir que moi, cher moi.

Ne plus penser autrement que toi-même. Oublier les autres. Quelques instants. Oui, même lui. Et puis tu vas te laisser parler. Oui, laisse-moi parler.

Cher moi, au risque de paraître infiniment narcissique, pour les matins meilleurs et les lendemains qui déchantent, pour les nuits étoilées et pour les ciels plus sombres, pour les grandes fiertés et les espoirs déçus, j’en suis vraiment désolé, mais il faut que tu t’y fasses, je t’aime.

_________________
Le $ang et la $ueur chapitre 12

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Dede7 MessagePosté le: Dim 15 Fév 2015 00:37   Sujet du message: Répondre en citant  
[Kongre]


Inscrit le: 06 Aoû 2007
Messages: 1346

Que de cœurs, que de fleurs, hier était un prétexte au bonheur !
Que l'on me le permette malgré mes maladresses, aujourd'hui, je participerai aussi.

Cela faisait hier une pleine saison que nos regards se sont croisés
Cela pourra bien en faire trois cents sans que je ne puisse m'en lasser.

Suis-je celui que tu attends, l'élu de ton coeur, ton âme soeur ?
Suis-je fou de rêver d'une vie où ton bonheur serait mon seul souci ?

Pour toi, j'aimerais tant faire, tant plaire, tant aimer
Pour toi, voici un petit dessin, te plaira-t-il qui sait !



Que je___________t'aime,
Mon amour,
_______ma moitié !
Tu as pris mon
___coeur, le même
Dont hier encore, en toute naive
té,
Je doutais de l'existance. Tu y sè
mes
Bonheur, espoirs et envies... Ta beau

M'éblouit, ton parfum m'enivre, puis-
je
Seulement te dire ô combien je t'aime ?
Te voir sourire m'emplit tant de joi
e
Je songe, dans mes plus beaux rêve
s
Au bonheur de vivre ensemble, to
i
Et moi ! Sans toi je suis perd
u
Avec toi ? Je souris illic
o
Céleste créature ! Cie
l
Que c'est agréable !
Tes bras, ah ç
a
Quel summu
m
Je t'aime
Lou
!




Voilà, voilà. Peut-être ne m’en voudras-tu pas de poster si tard ce gribouillis sous-éclairé dont le semblant d'originalité masque surement à peine l'écart de qualité par rapport à ceux qui m'ont précédé. Mais après tout, si hier était un prétexte aux déclarations, les autres jours de l'année le sont aussi, non ? (a)

_________________
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a8s MessagePosté le: Dim 15 Fév 2015 03:20   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 02 Jan 2013
Messages: 84
Bon je me plie, plus ou moins dans les règles, à la volonté d’un certain ange.
Et puis, j’allais pas te laisser tout seul mon cœur ♥
Non je ne le nommerais pas, il se reconnaîtra (a)
Pis au pire suffit de savoir lire ce qui est écrit en tout petit petit sur l’une des vignettes Mr. Green


Donc voilà, tout d’abord faisons un voyage dans le temps et revivons le commencement en chanson, mais pas seulement, puisque comme le dit Jakie :
« Juste une mise au point
Sur les plus belles images de ma vie
Sur les clichés trop pâles d'une love story
»

Pourries ou pas, les citations extraites de ces chansons collent parfaitement (ou pas >.<) avec les images, donc tant pis si c’est pas top niveau musique o/

Spoiler



Ce modeste présent (mais très modeste hein)
Pour te dire combien je t’aime,
À quel point tu m’es important.
Tu auras toujours ta place
Dans mon cœur, dans mon âme.
Même avec tes blagues salaces. Mr. Green

Sache que pour toi,
Je ferais n’importe quoi. (♫)
Peu importe la distance
Qui me sépare de toi,
Je bénie ma chance,
Que la vie m’octroie,
D’être avec toi
Depuis ces quelques mois.

Tu le sais,
Tu me manques
Mais un jour je viendrais
Dans ta planque
Et je pourrais te dire,
Tout comme t'offrir,
Avec des cadeaux en escorte,
Tout l’amour que je te porte.

P.S : Je jure solennellement que mes intent… (euh non, c’pas ça >.<) Donc, je jure que c’est la dernière fois que j’écris un truc qui ressemble vaguement à quelque chose avec des phrases qui riment, à une heure pareille ! Et j’ajoute que j’ai vraiment perdu la main niveau dessin, ça se voit o/

_________________

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Dernière édition par a8s le Dim 15 Fév 2015 16:54; édité 6 fois
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Kastiel MessagePosté le: Dim 15 Fév 2015 04:01   Sujet du message: Répondre en citant  
Mister Ange


Inscrit le: 09 Sep 2010
Messages: 1113
Localisation: Tout proche de la porte menant au paradis, en même temps normal pour un ange...
Ô toi, mon or, mon trésor, mon Aurore
C'est ici en ce lieu que je viens pour toi.
Pour te raconter notre histoire à travers des images et des clins d'oeil. Smile

Spoiler



PS:Oui c'est sûr c'est très tard à l'heure où je poste, mais au pire on s'en fous. Mr. Green


Dede7 a écrit:
Mais après tout, si hier était un prétexte aux déclarations, les autres jours de l'année le sont aussi, non ? (a)[/center]

Et je suis totalement d'accord avec toi. Smile Cool Il n'y a pas qu'un seul jour.

_________________
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Usebar by me
Fan de Transformers, Stargate SG1, The Walking Dead, Supernatural et de mangas! <3
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Zéphyr MessagePosté le: Dim 15 Fév 2015 15:16   Sujet du message: Répondre en citant  
Z'Administrateur


Inscrit le: 16 Mar 2013
Messages: 1110
Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
Promis, pas de déclaration personnifiée cette fois, juste une réponse aux deux charmantes jeunes filles qui ont pensé à moi hier pour cette Saint-Valentin. Willismine, Oddye, quelques petits vers improvisés pour vous remercier ♥ :


Lou :

Un panda m'a dit qu'une machine ne faisait pas très bien les câlins,
Force est de constater qu'il est dans le vrai.
Je ne suis qu'un frigo aérien,
Qui ne peut apporter que du froid et du vide, à défaut de ce que je devrais.

Tu ne me laisseras point célibataire,
Mais trop tard très chère !
Je ne suis plus à terre, mais en l'air,
Solitaire.

Néanmoins, comme tu le sais,
Cette situation me satisfait.
Alors je me tairai,

Et en un courant d'air épars,
Te murmurerai à l'oreille :
« Fais un câlin au panda de ma part ! »


Oddye :

Ah, ma grande sœur,
Que pourrais-je dire que tu n'as point déjà nommé ?
Tu es la meilleure,
À n'en point douter.

Je m'excuse de la pauvresse de ces vers et de ces rimes,
Et te promets de me rattraper à la prochaine IRL aussi,
Car moi aussi je t'aime

Grande sœur Oddye.
_________________
http://i.imgur.com/Z94MNN5.png

« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. »
Un jour, peut-être.
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Uraguio Koork MessagePosté le: Lun 16 Fév 2015 00:15   Sujet du message: Répondre en citant  
[Odd] Pince-sans-rire


Inscrit le: 03 Sep 2012
Messages: 395
Localisation: Dans un lieu qui n'existe pas...
"Amour, chérir, aimer,
Sentiments incontrôlés,
Laisse ton être s'envoler doucement
Dans des tourbillons de sentiments...
N'aies pas peur de tout avouer,
Livre toi à ton bien aimé...
Le partage est une clé d'amour,
Tout secret doit être livré un jour...
L'amour est le partage des coeurs,
Que ce soit bonheur, tourments ou malheurs...
N'aie pas peur de pleurer,
Les larmes sont là pour soulager,
Livre toi comme tu en as envie,
Par les yeux, par le coeur, par écrit...
Tu te sentiras désenvoûtée de tout ce qui fait souffrir,
Et tu retrouveras le sourire..."

Je ne suis pas forcément très doué pour les poèmes, c'est pourquoi, prenant mon courage à deux mains, je t'écris en prose:
"je t'aime"

Belle Oddye, soleil qui illumine mon âme, je t'avoue enfin ma flamme !
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Raymentase MessagePosté le: Sam 21 Fév 2015 20:33   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Raymentase)


Inscrit le: 13 Mar 2013
Messages: 309
Localisation: Rennes
Ah ! La St-Valentin, cette jolie fête du 14 févr...


... et me***



Icer étant parfait, un gateau pour lui est forcément moins beau, hein ?


Mon cher, Icer.
Bon, okay : Iceeeer !
Depuis que tu es entré dans ma vie ce 4 juin 2013, tout a changé. Vraiment. C'est pas juste une manière de parler, ni un éloge non-mérité. Tu es une personne exceptionnelle, comme je n'en avais jamais rencontré avant. Tu es capable de faire sourire quelqu'un en disant un truc pas drôle, juste en étant là. Je n'ai jamais été vraiment capable de te cerner vraiment, t'as toujours cette petite part de mystère. Je vais pas m'étaler, tu sais que j'y arrive pas, le seul texte long et guimauve que j'ai fait, c'est toi qui l'avait écrit Wink Mais je t'aime. Tu as été, et tu es toujours, un des premiers membre de ma "famille". Sans toi, je sais pas où j'en serai, ni où en serai toutes les autres personnes que tu as aidé.
Je t'aime, Icer <3





Mon petit Café, j'ai hésité pendant pas mal de temps sur la manière de te montrer mon amour. Rien ne me semblait assez fort, ou assez personnel. Finalement, c'est trouvé ! Je sais pas si tu vas aimer, mais ça me rappelle ces bons moments dont tu es le seul responsable

Un classeur noir
Une petite table jaune
Un sourire éclatant


(Le tien était évidemment plus beau parce qu'il était de toi, Cafeynwar <3)
_________________

http://img11.hostingpics.net/pics/929402SignRaymentase.png
Merci pour ce beau pack Abby !

http://i81.servimg.com/u/f81/17/09/92/95/userba12.png
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