Willismine, ma Willismine, j'étais heureuse tu sais, quand Cupidon m'a dit qu'au delà de notre attirance spontanée tu étais faite pour moi.
J'ai choisi de ne m'intéresser qu'à toi cette année, de te couvrir de mes présents, de te témoigner ma flamme brûlante, à toi et rien qu'à toi.
Je t'offre d'abord ceci :
Je sais, ça n'a rien d'incroyable, mais plus que l'image, c'est ma toute première création, et je te la dédie.
Je t'offre mes découvertes, mes approximations.
Je t'offre mes réussites autant que mes ratages.
Je t'offre mes tentatives et mes renonciations.
Je t'offre mon amour, à travers cette image.
Ensuite, la poésie n'est pas spécialement mon fort, mais je me suis essayée aux rimes pour t'écrire (quand même) quelque chose : Lou, Lou, ma Lou, Louise, marquise de mon cœur,
De toi je suis éprise, j'en oublierais mes peurs.
Amoureuse de ta plume, je te lirais des heures.
Je me sens une enclume, si loin de tes hauteurs.
Lou, Lou, ma Lou, Louise, ma brune sulfureuse,
Tu m'as si vite conquise, serais-tu dangereuse ?
Je plong'rai dans tes bras, me ferai aguicheuse,
Et sur un mot de toi, deviendrai langoureuse.
Lou, Lou, ma Lou, Louise, sens ma main sur ta joue,
Plus légère que la brise, dans un mouv'ment si doux.
M'aurais-tu donc droguée ? Jetée un sort vaudou ?
Sans toi je suis brisée. Willismine, I love you...
Et pour clore ma déclaration, une dernière petite chose :
Inscrit le: 06 Oct 2013 Messages: 251 Localisation: Al-Jeit.
[Gros coup de foudre pour les déclarations de Willismine, tu es trop douée ma belle ! ♥]
Bien que Cupidon ait laissé mon message sans réponse, je veux aussi témoigner mon amour, non pas qu'à lui mais à plusieurs. Le temps m'a manqué, j'en aime bien plus, mais les trois qui suivent... Voilà. Je me sens bien faible par rapport aux voisins du dessus mais en amour, il n'y a ni honte, ni guerre.
Petite Marie, je parle de toi... Ah non,
On a déjà dû te la faire plein de fois !
Sais-tu, ma douce, que ces lignes feront foi ?
As-tu mis tes lunettes, est-ce vraiment bon ?
Aujourd'hui Marie mon coeur veut chanter ton nom
Qui pourrait m'en blâmer ? Est-ce ma faute à moi
Si de toutes les plus belles âmes ici-bas
Tu es la seule à me faire perdre raison ?
Pour te plaire, j'ai trahi, combattu, tué
Celui qui hors Transfo était mon bien-aimé !
Car nous sommes avant tout un duo en or.
Va et vole, la route s'étend sous ta vue,
Tu mérites d'être aimée, connue, reconnue !
Alors je t'en prie Marie souris-moi encore. ♥
~~~~~~~~~~~~~~
Miroir, mon beau miroir, ce jour, je chante pour toi !
Tu connais Disney aussi bien que moi,
Je ne te ferai pas l'affront de Ce rêve bleu ou autres « banalités »
C'est avec plus d'ardeur que je veux t'aimer.
Roses are red
Violets are blue
Sugar is sweet
But not for you !!!
Hearts are red
Minds are blue
The moon glows sweet
And so do we.
Fire is red
Icebergs are blue
Your arms are sweet
And I love you.
Roses are red
Violets are blue
Wolves now scream
You are the true.
You are the red
I am the blue
But completness
Is all we do.
Now red is blue
Blue becomes red
Happy day my love
Come, I'm all yours.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Aimez-vous tous ♥
Et surtout, faites plein de bisous à Icer et Shakaaaaaaaaaa ! _________________ Ma belle, douce lune sous un chant blanc d'étoiles, / Astre fatigué, vagabonde hors-la-loi / Toute pâle dans l'oeil noir de loups qui aboient, / Hisse les rêves, aux nuits où tu es seule voile. ♥
Inscrit le: 27 Jan 2013 Messages: 432 Localisation: Dans un paquet Haribo nancéen.
Ponchour ! =)
Vous êtes tous adorables, ze vous aime ! En particulier, j'aime l'une d'entre vous plus que tout au monde ...
Ma petite Ellana, ma Mathilde, bonne Saint-Valentin !
Spoiler
[Photo censurée par Icer pour contenu adulte : La première, ça va mais là on voyait la dentition de GummyBear. Insoutenable.]
EDIT : Putain, même Kerian me laissait plus de liberté d'expression ... [Qui ?]
_________________
"L'amour ne veut pas la durée, il veut l'instant et l'éternité."
Nietzsche
Dernière édition par GummyBear le Sam 14 Fév 2015 19:13; édité 1 fois
Posté le: Sam 14 Fév 2015 18:32 Sujet du message: [Animation] Saint-Valentin !
Inscrit le: 24 Nov 2014 Messages: 62 Localisation: Bangkok, Thaïlande
C'est au beau milieu d'un débat entre X.A.N.A et le célèbre Jérémie Belpois que cela se passe. Perdue quelque part dans l'amphithéâtre, Icej fait circuler un mot en direction d'Icer.
Aujourd’hui je veux t’entretenir d’un rêve que j’ai eu :
à la lueur d’un brasier tu imposais à mes lèvres un
baiser. Cela a réveillé en moi une envie, un désir fou
de te connaître davantage. J’ai une grande hâte
d’explorer avec toi les recoins les plus profonds de mon
esprit, qui ne brille que par discours scientifiques et cal-
cul. Alors s’il-te-plaît, n’attend plus, ton
absence m’est cruelle, et sans toi, l’ennui que je
vis est bien dur et bien long. Il ne tient qu’à toi de me
charmer, à présent. À toi, Icer, je veux me sou
-mettre pleinement.
----
Toi qui vis en Espagne, je te préviens, tu as ravi mon coeur, mais cela ne veut dire qu'il a cessé de palpiter... Pourra-t-il survivre aux tue-l'amour et t'aimer... Uraguio Koork ?
C’était un beau jour de juillet
À l’époque dite ‘Amaury’
(Oui, ze Amaury, celui qui -)
Mais laissez moi vous raconter.
Nous étions en train de nous promener
Quand il a ramassé une belle brindille d’été
Et en public s’est paisiblement récuré le nez.
Quel tue-l’amour !
Ou alors laissez moi vous parler
d'Arthur, un type assez particulier
(Oui, Arthur, déjà vous devinez-)
Mais eh dites, laissez moi terminer !
Nous nous voyions pour la première fois
Qu’il se voyait déjà nommer notre fils François.
Quel tue-l’amour !
Mais c’est aux débuts timides du printemps
Que s’est révélé l'homme le plus surprenant.
Je l’ai rencontré dans le Marais, croquant un palmier
(Il s’appelait Bertrand, c’est déjà beaucoup dire)
Avec aplomb il m’a annoncé qu’il voulait reproduire
Au coeur palpitant de Paris, Fifty Shades of Grey.
Quel tue-l’amour !
Je te l’avoue s’en peine: avant te rencontrer,
J’étais prête, pour toujours, à renoncer.
D’ailleurs je sais par avance qu'il faut s’entendre :
Nous ne pourrons éviter tous les écueils,
Les tâches marrons, les coups d'orgueil
Les pets puants et autres accueils
Mais puisque tu as ravi mon coeur tendre
Et que la flamme est là, dans ma paume ouverte :
Je te propose qu’ensemble, on se rebelle,
On tue-l’amour avec. _________________ From Bangkok with love.
Dernière édition par Icejj le Sam 14 Fév 2015 19:45; édité 1 fois
Inscrit le: 27 Fév 2008 Messages: 1945 Localisation: Dans un autre horizon
Café Tonton.
Je t'aime Tonton. T'es doux et attentionné. Et tu gères le Cafey <3
Zéphyr.
Je pourrais te le dire en long,
En large et en travers,
L'étendue de mon affection,
Pour toi qui es mon frère.
Je pourrais te le répéter,
Que tu m'es si important,
Que tu es mon frère adoré,
Que je t'aime fort, tellement
Je pourrais te le chanter,
Mais pour ton audition,
Que je souhaiterai préserver,
Je m'abstiendrai.
Je pourrais te le danser,
Me mouvoir et l'écrire,
A l'encre de mes mouvements,
Et de mes gestes.
Je pourrais te le dessiner.
Je pourrais te le filmer.
Je pourrais te le crier.
Je pourrais faire tout cela et bien plus.
Te l'écrire en plusieurs langues.
Te le montrer en te faisant un hug.
Il y a mille façons et mille manières.
Mais je crois que, finalement, tout se résumera en un seul mot. Frérot.
Yo Sirix !
Ici Oddye !
T'entends ce que je dis ?
Bon, très bien !
Je dis ça, je dis rien.
Mais je veux juste dire,
C'est bien d'écrire,
Alors continue.
Et puis, bienvenu.
Même si ça fait,
Déjà un petit moment que t'es
Parmi nous, à discuter,
A nous écouter
Raconter des histoires
A nous voir
Nous fendre la poire,
A délirer le soir.
Alors chapeau,
Parce qu'il en faut,
Du courage,
On n'est pas sages.
Donc voilà,
C'était sympa.
Et puis surtout n'oublie pas
De manger du chocolat !
Signée : Dodie Dodie, qui dit des ânneries !
Et un petit bonus, non demandé par Cupidon, mais que j'ai fait quand même <3
Noémie,
Tu es jolie.
Oui tu l'es.
Chut ! J'ai dit "tu l'es !"
Tu es ma précieuse Noémie.
Entière et authentique.
Avec ses rêves et ses questions.
Tu es ma chérie.
Tu cuisines comme une chef.
Et tu écoutes mes blablas incessants.
Tu es choupie.
Avec ton amour inconditionnel.
Et ton regard bienveillant.
Tu es unique.
En un mot, géniale.
En deux, tellement exceptionnelle.
En trois, tu gères grave.
En quatre, tu gères ta race.
Et en une phrase, tu es belle et joyeuse, gentille et attentionnée. Et qu'importe les défauts que tu pourrais énumérer, tu es mon chocolat, et mon macaron doré. JE.TE.NEME. _________________
Inscrit le: 27 Aoû 2013 Messages: 404 Localisation: Entre une chaise et un PowerMac G5
Bon…Et bien je crois que c’est mon tour. Je dois bien avouer que j’ai beaucoup cherché le moyen de me déclarer. Puis finalement m’est venu cette petite idée étrange : chaque fois que je veux être solennel (et souvent stupide…Mais j’espère pas cette fois…^^), sur le forum, très particulièrement sur le topic des Carpes d'Argent, j’utilise une technique bien particulière. Le RolePlay.
C’est donc ainsi que j’ai envie de montrer où est parti la flèche de Cupidon. En enjolivant un peu la réalité. Et en la transformant en histoire. Histoire de voir un peu ce que ça donne...
Je vais donc laisser ma promise par l’ange lire le texte. En espérant qu’il lui plaise malgré l’étrangeté qu’il peut laisser transparaître. J’ai simplement cherché à m’amuser un petit peu.^^
Et je vais donc vous souhaiter la bonne St Valentin. Tout particulièrement, comme le texte le montre, à Raymentase.
Spoiler
La nuit commence doucement à tomber sur le forum, et le jour de la St Valentin tend à se terminer. La journée a été ponctuée par les déclarations des différents membres, et la soirée se fait bien calmes. Quelques âmes arpentent encores les différents couloirs séparant les topics, mais les discussion se rarifient, et le lieu se vide, comme à son habitude à la nuit tombante.
Une silhouette assez grande et frêle longe un grand couloir sombre, bourré de lampes toutes éteintes. Le lieu semble assez solennel, mais innocuppé. Le jeune homme tourne à une porte et l’ouvre lentement.
Eclairée par la seule lumière de la lune, la grande salle des Carpes est déserte. Les nombreuses chaises habituellement occupées par les membres font face à la sombre scène, où trône le micro, seul au milieu de l’obscurité. Le bureau des référents se devine légèrement en retrait dans l’ombre.
Remontant les gradins, se dirigeant vers la scène d’un pas léger, Sirix, vêtue de sa queue de pie des cérémonies, semble rêver. fixant le haut plafond vitré de la salle, où brillent les étoiles. Arrivé à la scène, le Sire se hisse sur celle-ci et s’assied à côté du micro, les jambes dans le vide. Le jeune homme promène son regard dans la salle.
Sur le mur de droite, l’imposant tableau des archives, désormais bien rempli, témoigne des meilleurs fictions du forum. Leurs noms sont gravés dans des plaques, avec en dessous, le nom de leur auteur ainsi que leurs distinctions. Sur le haut du tableau, gravé dans de la glace, l’Echiquier d’Icer montre sa grandeur de par sa place dominante. Sur la ligne d’en dessous, sur une plaque d’acier, l’Engrenage impressionne avec ses deux empereurs. Quelques rangées en dessous, dans la masse des fictions carpées, sur une plaque d’aluminium brossé, les trois carpes de Replika on the Web ont fier allure. Mais peu importe à Sirix ce soir. Il n’est pas venu pour ça.
Après quelques instants de silence, le Sire prend une grande inspiration, se lève et se place dérrière le micro. Micro qu’il attrape d’un mouvement rapide et assuré. Quand soudain une sorte de chant marin se fait entendre, surpris, Sirix relève la tête vers le ciel et souris.
Je t’attendais. Tu arrives tôt ce soir...Enfin, vu qu’il n’y a pas vraiment d’heure...
Depuis le temps que j’arpente les salles et les couloirs du forum, je me suis fait à l’ambience étrange qu’il y règne. Je me suis fait mes amis, mes avis, j’y ai construit une sorte de vie. Qu’il est facile de couper en deux.
Si je suis quelqu’un de relativment vivent dans cette structure, il m’arrive très souvent de jouer au fantôme, d’errer de topic en topic sans rien dire, sans rien répondre. Visible seulement par le dictateur de glace, le maître du vent ou encore la "demoiselle" Evangelyne...
Et c’est en errant dans les salles à l’invisible que je t’ai apercu, malgré la discrétion dont tu fais preuve...J’ai tout d’abord entrevu la critique que tu faisait la critique du cinquante-quatrième épisode de notre belle série. Cette longue critique que j’avais trouvé plaisente à lire...Puis tes différents coup de coeurs, ou coups de gueule...Ta participation assez assidue à la grande guerre des fans, jusqu’aux commentaires des fanfictions qui généralement évitent les personnages originaux...
Au final, à force d’explorer le forum, il m’est venu une image de toi qui ne m’a pas laissé indifférent...
Mais je ne fais que te regarder de loin, depuis cette grande salle qui n’existe qu’à moitié. Quelque part je profite un peu du fait que tu ne me vois pas. Indépendament de tes problèmes de vue.^^
Peut-être faudrait-il que je sorte de la salle...Que je vienne te retrouver au dehors et engager la conversation avec toi...Histoire de sortir de mon rôle d’ectoplasme, et de me mettre en face de tes yeux. Qui me verront s’ils le voudront. Peut-être un jour j’en trouverai le courage.
Le Sire abaisse le micro, sans baisser son regard. Au milieu des étoiles, éclairé par la lune, tout en émettant son étrange chant, une Manta verte survole la grande salle des carpes. Et file dans la nuit.
Sirix reste un moment, les yeux dans le vide. Puis remet le micro sur son pied. Il descend lentement de la scène, jette un bref dernier coup d’oeil au tableau, puis sur les rangées de chaises vides. D’un regard il semble dire aux objets inanimés qu’ils n’ont jamais rien vu, rien entendu. Puis passe la lourde porte. Qui se referme doucement. Redonnant à la salle son silence et son calme, jusqu’aux prochaines Carpes.
Inscrit le: 27 Mar 2012 Messages: 1490 Localisation: Thugland
Chère toi. Je ne te connais pas, d’où une certaine difficulté à écrire ces modestes lignes qui te sont destinées. J’ai laissé l’esprit de la Saint-Valentin m’envelopper tout entier pour me guider, comme si j’étais le prisonnier volontaire d’une bulle translucide. De là, il a fallu te recréer tout entière. J’espère que tu aimeras ton histoire, ta fable, ton épopée fantastique à travers les strates d’une imagination impérissable. J’espère que tu aimeras cette version romancée de toi-même. Joyeuse Saint-Valentin, Icejj ♥♥♥ !
____________
Le chant de l’aèdedu Nord Pour la plus belle des inconnues
Le voyage, chante-le, déesse, celui de la belle Ice,
La mystérieuse inconnue qui à mon cœur donna tant de chaleur,
Et qui à tant de gens redonna le sourire,
La penseuse de mots, la panseuse de maux venue de loin,
L’étrangère dont le parfum coloré par des horizons lointains colore le quotidien d’une nouvelle saveur,
La fille inconnue au nom étrange.
Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Raconte-moi ton histoire…
À en juger par ce nom étrange, tu viens sans doute d’un pays scandinave, d’un grand Nord pas si froid, d’un pays enchanteur si loin et si proche.
Là-bas, tout serait fête et joie, tout serait couleurs et images, tout serait jasmin et violette, tout serait fraise et framboise, l’air sera doux au toucher, et ses accents froids viendraient caresser tendrement ta peau. Tu viendrais d’ici, de ce continent inexploré dont personne ne sait rien et sur lequel des milliers de légendes circulent. Tu viendrais de ces terres émergées coupées du monde par un océan glacial et à l’eau bleutée, d’un bleu pourtant chaleureux, le même bleu que celui qui serait venu, quelques années plus tôt, se loger dans tes yeux de bébé, sans jamais les quitter. Ce serait un endroit que bien des cartographes auraient, sans succès, tenté de représenter. Le soleil y serait d’une beauté sans égale, et il se reflèterait perpétuellement sur ta peau blanche et parfaite. Là-bas, seul ton prénom serait sur les lèvres des garçons, comme une saveur amère dans leur bouche. Un matin, tu ne leur aurais rien laissé. Tu serais partie avec le lever calme et doux d’un soleil rose, tu aurais couru le long des côtes abruptes sur lesquelles la mer gelée viendrait se fracasser dans un apaisant fracas, tu aurais couru sous le ciel qui prendrait doucement sa teinte rosée, tu aurais couru, avec tes jambes de gazelle blanche, sous le ciel du Danemark, de la Suède, de la Norvège, de la Finlande, tu aurais couru sous cet éternel lever du jour, ce crépuscule sans fin. Tu aurais couru, ta robe bleue volant avec le vent, un vent doux et calme, comme un murmure, comme un secret chuchotée dans une oreille. Tu aurais couru, une petite sacoche se baladerait autour de ton corps, emporté dans ta course. Ce serait ton seul bagage. Tes longs cheveux blonds ondulant le long de ton dos se soulèveraient de manière régulière durant ta course effrénée. Ton visage angélique arborerait presque sans le vouloir le plus beau des sourires. Parfois, d’un mouvement de tête sec vers la droite, tu reverrais tes cheveux derrière ton dos. Ils flotteraient dans le vent comme un drap de soie. Quand la fille aux cheveux de soie reçoit le soir, je me change en celui qui se laisse renverser…
Arrivée au bout des terres, tu aurais pris un bateau sur la plage. Une barque abandonnée, une barque en bois, avec deux rames, un navire échoué sur la rive. Et puis un drapeau, une petite voile blanche. Et tu aurais ramé sur la mer vertigineusement douce, sur cette étendue d’eau plate et lisse comme si elle était glacée. L’océan serait vide, tu serais seule au monde. Reine de la mer, princesse des flots. Tu aurais ramé sans problème pour arriver jusqu’aux côtes les plus proches. Tu aurais le goût de l’aventure, alors tu ne te serais pas préoccupée de savoir où le destin allait t’emmener. Tu t’attendais à arriver en Irlande. C’est ce que tu aurais aimé. Te poser quelques instants sur ces terres légendaires devenues presque mystiques avec le temps. Tu aurais pu courir encore dans l’herbe verte, sous les pluies diluviennes, en chantant une chanson aux accents scandinaves. Personne ne te comprendrait, mais beaucoup se serait joints à ta formidable danse de la joie. Non, pas les écureuils et les oiseaux de toutes les couleurs, non, des hommes et des femmes que ta mélodie endiablée aurait rendu heureux. Le ciel serait gris, mais d’un gris apaisant, pas menaçant. Ce serait un gris bienveillant. Tu aurais écouté chaque perle de pluie, chacune de leurs chansons, des histoires celtiques de pierres magiques, de trèfles à feuilles d’or, de légendes lointaines… Un soir que les pluies auraient cessé de tomber, tu aurais allumé un feu, et tu aurais raconté une histoire aux enfants irlandais. Ta voix claire et douce comme une eau de source aurait éclairé la nuit ensoleillée. Singulière rhapsode comptant ses histoires sous le ciel de minuit encore éclairé par un soleil timide. Comme une apparition, une aède inspirée par des forces lointaines, des esprits ancestraux. Mille et une histoires t’habiteraient. Au-dessus de toi, dans la voûte céleste, des centaines de constellations et leurs milliers d’histoires te seraient encore à parcourir.
Mais mauvais calcul. Sous l’immensité d’un ciel coloré par les tons roses pâle du soleil levant, tu te serais assoupie, et ta petite embarcation romantique aurait dérivé. Elle aurait dérivé longuement, en te transportant, toi la petite fille paisible endormie dans son cocon de bois, vers ces endroits que ton imagination n’avait pas encore pris le temps d’explorer. À ton réveil, le ciel serait devenu orange, tu ne saurais alors pas l’heure qu’il est, et, confiante en l’appel d’un destin prometteur, tu aurais laissé la petite embarcation te conduire. Soudainement plus paisible que jamais, comme après le plus beau des rêves, tu aurais été alors heureuse, emplie d’une joie prodigieuse. Tu vivrais ton Iliade, tu serais l’héroïne de cette aventure au millier de personnages. De ta bulle, tu aurais alors aperçu une côte accueillante et chaleureuse. Il y aurait un grand port, avec de nombreux navires de toutes provenances et déjà en partance. Sur l’un, tu aurais aperçu des hommes et des femmes agitant leurs bras, comme un dernier au revoir à ces terres qui seraient encore un mystère pour toi. Le navire aurait alors déployé des voiles immenses, d’une blancheur éblouissante, à la pureté éclatante. Alors tu aurais fait pareil : instinctivement, tu aurais agité ton drapeau blanc. Alors tous les voyageurs du navire, un à un, se seraient tourné vers toi, et t’auraient adressé des signes d’au revoir. Ils te diraient « au revoir » dans une langue inconnue. Sans doute ne parleraient-ils pas tous la même langue. Alors tu serais Iseut. Une Iseut victorieuse, triomphant de la mort et avançant irrésistiblement vers un amour encore inconnu. Vers un Tristan que le destin t’aurais promis, l’air de rien. Et tu aurais continué à agiter ton drapeau blanc avec ferveur, le sourire aux lèvres. J’arrive.
Tu te serais relevée dans ta petite barque pour mieux apercevoir le port. Tu te serais rapprochée doucement, tu aurais accroché l’embarcation de fortune et puis tu aurais poursuivi ta route. Au loin, il y aurait de la musique. Et puis des chants. Tu te serais précipitée pour aller voir. Ce serait un jour de fête sans égal. Les gens seraient déguisés. Tu aurais couru dans les belles rues pavées, et tu serais passée sous ces enseignes aux inscriptions étranges. Enfin, tu serais arrivée sur une place où il y aurait un formidable attroupement. Les gens danseraient, et tu ne saurais pas dire s’ils étaient lucides ou ivres. Peu importe, tu te serais joins à leur cérémonie. Ils t’auraient accueilli à coup de sourire, sourire renforcé par leurs maquillages étranges dont leurs visages seraient affublés. Il y aurait trois petits personnages au centre du cercle formé par les danseurs fous. Ils seraient habillés dans un costume étrange, comme tout le monde. Le premier pincerait les cordes d’une sorte de guitare à dix cordes. Ses mains se baladeraient le long du manche avec une aisance et une dextérité déconcertante. À côté, au centre de ce trio hors-du-commun, un deuxième étrange personnage soufflerait dans un truc biscornu en cuivre, qui se terminerait derrière lui en s’ouvrant. Il soufflerait fort, et ses joues seraient rouges. Mais il aurait continué à sourire, comme s’il tentait de réprimer douloureusement un fou rire éclatant. Ça t’aurait fait rire, toi aussi. Le dernier nain bariolé jouerait du tambour à s’en vriller les tympans. La fête continuerait gaiement. Et puis tu te serais rapproché du deuxième musicien. Il t’aurait donné son instrument exotique en baragouinant quelques mots que tu n’aurais pas compris. Tu aurais pris l’instrument, et d’un air peu assuré, tu aurais soufflé de toutes tes forces. Au début, pas vraiment de bruit. Un simple sifflement suraigu aurait retenti. Et puis un son plus ample, un son plus doux, un son divinement accueillant, comme un rêve doux, comme un espoir, comme un premier baiser. Et tu te serais sentie soudainement légère, légère comme une feuille d’automne, comme un flocon de neige en hiver, comme une fleur au printemps, comme une nuit d’été. Tu aurais senti l’ombre d’une délicieuse caresse parcourir ton dos. Alors tu m’aurais vu. Ce serait un rêve. Une vision. Je serais sans doute en train de marcher, la tête plongée vers mes pieds, une démarche malhabile, un air niais. J’aurais ma tête des jours gris, à coup sûr. Ca ne t'aurait pas déplu. Ça n’aurait pas été un coup de foudre. Ce n’est pas ce genre d’histoire. Simplement un rêve éveillé, un message du destin qui t’aurait poussé à me retrouver. Ce cercle qui semblait naître de toi, comme le reflet naît d'un rayon direct, après que mes yeux l'eurent considéré quelques temps, me parut se peindre en lui-même de la propre couleur de l'effigie humaine, d'où il advient que ma vue entière s'attacha sur lui.
Tu voudrais soudain être le seul double de moi. Et moi, sans te connaître, je saurais que le fil de ton âme serait relié au mien, et que je t’aimais déjà, depuis toujours, sans en avoir conscience. Moi, j’y crois. Alors, le bras tremblant, les yeux plus clairs que jamais, le souffle court comme un murmure glacé, tu aurais rendu son instrument au petit homme souriant, tu aurais voulu dire ton nom, avant de te rappeler que tu ne l’aimais pas. Tu aurais voulu dire merci, avant de te rappeler qu’il ne te comprendrait pas. Alors tu aurais souri, et d’un signe de main tu serais repartie. Tu aurais marché, émerveillé, en empruntant le même chemin qu’à l’aller. Tu voulais retrouver ta barque, qui t’emmènerait à bon port, comme l’avait toujours fais jusqu’alors. Sur le chemin, tu ne reconnaitrais pas les enseignes. Tu croiserais quelques bonhommes étranges qui te souriraient, comme dans un rêve d’idéal. Mais arrivé sur la côte, tu n’aurais pas revu ta fidèle embarcation. Légèrement déçue, tu aurais levé les épaules nonchalamment. C’était encore un signe. Rien n’est dû au hasard. Les hasards, ça n’existe pas. C’est ce que tu aurais pensé. Encore un signe de ce faquin de destin qui te demanderait de trouver un autre chemin vers l’inconnu. C’est comme ça que je t’imagine. Et alors que tu avancerais vers cette nouvelle étape, une multitude d’oiseaux, derrière ton dos, prendraient leur envol.
Tu aurais pris un chemin inconnue, une voie recouverte d’arbres aux couleurs diverses. Des couleurs chaudes et froides, des feuilles solidement accrochées à leurs branches, des feuilles descendant lentement vers le sol, des feuilles mortes craquant sous tes pas, sous des pantoufles féériques. Tu avancerais d’un pas léger, mais pas toujours très assuré, tu saurais que cette marche était décisive. Le soleil serait à son point le plus haut. Il n’y aurait plus de vent. Tout serait calme. Pas un bruit. Alors tu aurais chanté, sans savoir exactement quoi. Une mélodie qui te reviendrait en mémoire. Une langue qui te serait inconnue. Un souvenir très lointain. Très incertain, très imprécis. Tes lèvres se déroberaient, échapperaient à ton contrôle. Tu laisserais ta langue et tes cordes vocales se déployer. Ce serait drôle. Tu rirais, un peu. Parfois, sur le chemin, tu sautillerais un peu. Sans courir. Juste un sursaut de joie. Un tressautement heureux. La forêt serait au fil des heures devenue ton ami. Tu ne te serais pas étonnée que le soleil ne se couche pas. De toute façon, la nuit tombée, des centaines de lucioles seraient venues t’aider. Plus perdue dans tes pensées que dans l’immensité de la forêt, tu aurais poursuivi ta route guidée par la lointaine voix de l’amour. Ta bonne étoile serait le soleil. Elle ne t’aurait jamais trompée. Sous tes pieds, une toute petite ombre déambulerait. Ce serait la tienne, rendue si petite par le soleil qui serait fièrement à son zénith. Des feuilles et des fleurs tomberaient dans tes beaux cheveux. Tu aurais fait un bouquet. Et une couronne de fleurs que tu aurais glissée malicieusement sur ta tête.
Au bout du sentier, il n’y aurait rien qu’un désert. Confiante, tu aurais attendu. Ce serait un désert vert, où une herbe magnifique pousserait tout au long de l’année. Tu te serais allongé sur ce gazon paradisiaque, et tu aurais pu admirer longuement les nuages. Le premier serait en forme de loup. Un loup sombre au regard glacial. Un loup de nuit de pleine lune, ou de nuit noire. Tu aurais défié longuement le regard de ce Sinistros à la peau argentée. Il t’aurait regardé aussi. Tu aurais maintenu ton regard. Quelque chose se serait passé, alors. Comme une complicité. Un lien inexplicable entre cette créature devenue soudain si belle, et toi, la plus charmante des créatures merveilleuses. Un bon présage, c’était certain. En détournant le regard, tu lui aurais adressé un signe de main, comme un au revoir serein. Le deuxième nuage, plus blanc, ce serait une aile. Une aile brisée d’un ange déchu ? Une aile comme l’appel d’une autre moitié de toi à la rejoindre dans un vol imaginaire ? Une aile, un L, le L de Love ? Ton esprit aurait longuement divagué, et un défilé magnifique de sourires aurait circulé sur ton visage ébloui. Aile. Aile et lui. Ils.
Un oiseau serait venu se poser alors près de toi, faisant raisonner son cri. Un cri simple et doux, un sifflement traversant l’air avec une infinie douceur. Ce serait un oiseau tout blanc, mais un oiseau gigantesque. Il t’aurait regardé. Tu aurais compris le sens du nuage précédent. Et puis tu aurais compris son message. Pas besoin des mots. Tu serais monté sur son dos, ses ailes se seraient de nouveau déployées, tu aurais mis tes bras autour de son cou, et tu te serais envolée. En regardant vers le bas, tu te serais aperçu que les ombres avaient bougé. Le soleil aurait commencé à décliner. Il serait sans doute près de trois heures de l’après-midi. Tu aurais posé ta tête le long du gigantesque cou de l’oiseau fantastique, et tu aurais dormi, bercée par le battement régulier des ailes, glissant au gré du vent comme un navire sur la mer. L’air frais t’aurait bercée. Tu aurais laissé ton esprit se constituer prisonnier volontairement dans la plus belle des prisons. Celle du rêve, des strates de l’onirique. Un songe à vol d’oiseau.
À ton réveil, tout aurait changé. Ce serait beau, encore plus beau. Tu n’aurais pas reconnu les lieux. Les gens parleraient une langue étrange, mais belle. Elle parviendrait à tes oreilles pendant que tes yeux s’ouvriraient doucement. Il n’y aurait pas d’oiseau pour t’attendre à ton réveil. Pourtant, tu flotterais encore. Tu aurais ouvert les yeux, et tu aurais vu un nouveau port, un nouveau beau rivage. Le soleil t’aurait d’abord aveuglé, mais tu te serais vite habituée à cet afflux de lumière soudain. Tu serais sur ta barque. Un drapeau blanc dans ta main, tout droit sorti d’un rêve. Mais ce n’en était pas un. Ce n’en était pas un puisque ce serait un nouveau port. Plus grand encore. Les bateaux seraient immenses et seraient chargés de boîtes de toutes les couleurs. Le bruit serait partout. Déboussolée mais follement excitée par ce nouveau sort du destin, tu aurais sauté de la barque pour rejoindre la rive. Tu aurais gardé le drapeau blanc avec toi. Ce serait un bon signe distinctif. Après tout, j’aurais pu te voir en premier. Mais je me connais, je n’avais aucune chance. Tu aurais avancé, prudemment, dans les rues inconnues, en t’éloignant du port. J’aurais justement fini mes cours. Je sortirais alors. Le soleil tomberait doucement, mais pas au point où l’œil humain peut le regarder. Tu avancerais, tu croiserais des gens heureux, des gens plus tristes, tu avancerais au hasard. Je serais dans ma chemise préférée, une partie du col nonchalamment relevée que j’aurais corrigée d’un mouvement de main. Tu regarderais au hasard, et puis tu aurais interrogé un couple. Au hasard. Je marcherais les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit. Tu ne saurais pas quoi dire. Tu ne saurais pas comment leur demander. Alors tu aurais joins tes deux mains fines et blanches pour qu’elles forment un cœur. Et ils t’auraient répondu en baragouinant des mots improbables et en t’indiquant la direction à prendre par de grands signes. Tu les aurais remerciés d’un timide mouvement de tête, ils t’auraient souri. Tu aurais couru. J’aurais marché. Tu aurais continué à courir, tu aurais déplié ton drapeau blanc. Un ballon rose gonflé à l’hélium s’en serait échappé. Tu l’aurais rattrapé et tu aurais continué ta course. J’aurais continué mon monotone chemin. Tu serais arrivée face à moi. Tu te serais approchée de moi. Je me serais approché à mon tour. Et brusquement, une grimace aurait déchiré ton magnifique visage, un frémissement aurait caché ton sourire, ta pupille se serait dilatée soudain. Et tu serais tombée à terre.
Le soleil aurait alors terminé sa chute dans le ciel de Bangkok. Il aurait fini de plonger dans l’océan, il aurait achevé son lent déclin, et le ciel aurait perdu ses tons orange, il se serait obscurci, comme lors d’une soudaine éclipse de soleil. Ce serait une nuit sans Lune, sans étoile, sans nuage. Les lumières de la ville parviendraient de plus en plus difficilement jusqu’à tes petits yeux fatigués de se maintenir en vie. La rumeur urbaine disparaîtrait lentement de tes oreilles. Les gens autour de toi, comme au chevet de ton lit de mort, seraient des tâches de peinture de toutes les couleurs, des lucioles qui viendraient de guider dans la plus sombre des nuits.
C’est un amour déchirant, un amour triste, un amour gisant dans une mare de larmes, mais un bel amour. Si je pouvais bâtir, un soleil un empire, pour toi sans hésiter, cent mille fois je le ferai….
C’est un amour dont la naissance fut guidée par le destin, dont l’éternité fut assurée par la mort. C’est une mort sans sang, c’est un dernier souffle, un dernier soupir sans remords et sans regret, une mort sur laquelle s’abat un déluge de larmes. Ce sont des larmes belles, belles comme une pluie d’Irlande, un au revoir beau comme un drapeau blanc, comme un navire en partance. C’est un départ joyeux, finalement, comme une course effrénée, comme une exaltation, une exultation, c’est une séparation dont tu ne peux pleinement te satisfaire, mais c’est une mort agitée, une mer agitée comme une danse, comme un rituel spirituel, un rite funéraire, une farandole formidable. C’est une mort douce, comme l’ultime sourire d’une bête féroce, comme une complice, une vieille amie, un bon présage. C’est une longue complainte, une tristesse infinie dans des yeux qui n’en finissent plus de pleuvoir, une langueur interminable, un chant funèbre, comme un souffle dans un instrument merveilleux, comme un son perçant, dépassant les limites de l’imaginaire, une mélodie, une note lisse, douce, pure, d’un bleu éclatant. C’est un bleu parfait, celui de tes yeux. Ce sont des yeux qui ne luttent plus et qui se ferment sur ton visage doux. C’est un sourire apaisé, celui de la belle endormie que tu es maintenant, et pour toute la vie, et pour toute la mort… I wrote some songs, they’re all for you… there’s nothing else that I could do.
Et c’est cette histoire que depuis tu racontes, depuis l’Hadès, cette histoire dont tu tisses les fils avec exaltation, tu poursuis ton rôle de passeuse de mots doux… C’est la plus belle des histoires. C’est la tienne, belle Alice.
L’amour, chante-le, déesse, celui de celle qu’on appelait Ice, l’aède du Nord…
« La puissance manque tout à fait à la haute conception.
Mais déjà mon désir et ma volonté comme deux roues
soumises à la même implusion, se portaient ailleurs, dirigés
par l'amour qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles. »
____________
Voilà pour ce petit OS, charmante Icejj. C’était la première fois que je t’adressais la parole, pas mal pour un premier contact, tu l’avoueras :’).
J’espère que ça t’aura plu, en tous cas. Ça a été un plaisir à écrire (sauf des fois, hm), même si ça partait parfois dans tous les sens. Désolé pour ce retard, et à bientôt… _________________
« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr
Dernière édition par Café Noir le Dim 15 Fév 2015 10:36; édité 4 fois
Inscrit le: 27 Mar 2012 Messages: 1490 Localisation: Thugland
J’ai toujours eu un certain art de la concision. Vous m’excuserez si ce qui va suivre ne déroge pas, une fois de plus, à la règle. Merci à Cupidon, mon raccommodeur d’âmes brisées, mon éclaireur d’âmes égarées, mon meilleur ami. Joyeuse Saint-Valentin.
____________
Chermoi Pour les nombreux rêves à faire demain
Non. Non, chaque mot qui sort de ta bouche n’est pas, par principe, un tissu d’âneries. Non, chaque action que tu entreprends n’est pas forcément vouée à l’échec. Non, tu peux y aller tout seul, jusqu’au distributeur de billets pour retirer de l’argent, tu sais faire, tu sais où c’est. Non, tu n’es pas obligé de demander exactement le même sandwich que celui qui est passé avant toi, tu as le droit de commander autre chose, c’est pas plus difficile. Non, tu n’as pas à t’excuser quand tu arrives à la boulangerie et que tu n’as qu’un billet de vingt pour payer ta baguette. Non, tu n’as pas à te sentir mal quand il y a plus de quinze personnes dans une pièce avec quelques bouteilles de bière ouvertes et des bouts de pizzas posés sur une table avec de la musique forte, on appelle ça une fête. Non, tes meilleures amies ne vont pas forcément te dire « non » si tu les invites à venir manger des fajitas chez toi un jeudi soir. Non, tout le monde ne pense pas forcément que tu es tout le temps en train de te la raconter, même si ça t’arrive. Non, c’est pas grave que tu penses que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, vaut mieux ça que l’inverse. Non, le monde ne s’est pas encore ligué contre toi pour que la Terre entière te regarde dans les pires moments avec un regard mesquin. Non, quand tes boutons sont sous tes cheveux, en toute logique, on ne les voit pas. Et non, peu de gens y prêtent une réelle attention en règle générale. Non, accepter tout et n’importe quoi pour que tout le monde soit heureux au risque de te sentir mal au sein de ta propre famille n’est pas vraiment une bonne façon de trouver le bonheur et l’équilibre. Non, personne n’est en train de te regarder avec un air outré et dégoûté quand tu manges un sandwich dans le train, de manière classe ou pas. Non, tu n’es pas lourd tout le temps, seulement des fois. Non, aucune conversation entretenue entre deux humains ne s’est terminée par la dégustation de l’un par l’autre, tu n’as aucun risque à parler à qui que ce soit.
Oui. Oui, tu peux ne pas rater ce concours. Oui, tu as tout fait le droit d’imaginer que tu vas le réussir brillement. Oui, il y a des gens qui t’apprécient. Et même deux ou trois pour qui tu comptes vraiment. Oui, ça arrive à tout le monde d’être amoureux seul. Oui, tu as le droit de faire des reproches à tes parents, on appelle ça l’adolescence, et profites-en parce que se rebeller à cinquante ans n’est pas quelque chose de très glorieux. Oui, tu as le droit d’être égoïste, parfois c’est même encouragé. Oui, tu peux aller au cinéma avec elle, puisque c’est elle qui t’invite et qu’elle ne le fait pas forcément uniquement pour paraître sympathique. Oui, tu as le droit de parler même quand plus de deux personnes t’écoutent en même temps. Oui, ça t’arrive d’être drôle, et les gens qui rient ne le font pas forcément par pure condescendance. Oui, tu es capable d’aller faire des courses au Super U tout seul, et ce n’est pas grâce si tu mets un certain temps à ranger tes courses dans ton sac cabas, et à mettre ta carte bleue dans ton portefeuille. Oui, tu as le droit de t’engager sur ce rond-point quand il n’y a personne. Oui, tu as aussi le droit d’attendre si tu ne le sens pas, et tant pis pour les cons qui klaxonnent derrière, ne stresse pas, sinon tu vas caler. Oui, certaines personnes t’aiment autant que tu les aimes si ce n’est plus. Oui, tu as le droit d’acheter les Inrocks au Relay, personne ne va penser à t’en faire le reproche. Oui, profiter d’être jeune est une excellente idée, et tu vois très bien de quoi je veux parler.
Et puis merde, quoi. Ça peut être simple de vivre. Il faut juste s’en donner les moyens. Il faut juste ne pas considérer d’emblée qu’on est la dernière des merdes. Nan, il y a déjà trop de candidats pour ce rôle-là. Il faut juste ne pas oublier que derrière nous, il y a toujours des gens magnifiques pour nous aider à remonter, quand il y a besoin. Bah nan, ça ne les dérange pas toujours de t’aider. Au contraire. Tu n’as pas à être mal à l’aise à chaque silence. Tu n’as pas à te flageller à chaque mot. Tu n’as pas à regretter chacune de tes paroles. Tu as aussi de le droit de t’indigner, de protester, de faire comprendre aux autres que je ne suis pas juste un petit bourgeois avec une vie mégasimple et qui ne se rend pas compte de son immense bonheur. Tu peux tout à fait légitimement leur dire que moi aussi j’en peux plus de vous, moi aussi vous m’agacez, mais on peut cohabiter, je pense, on peut se respecter mutuellement. Mais surtout, tu dois leur dire que je vous aime, passionnément, à la folie, vous êtes la moitié de mes battement de cœur, la moitié de mes inspirations, la moitié de mes soupirs, vous êtes une partie de mes larmes et de mes rires, mon baume au cœur pour soulager ma peine, mes âmes sœurs pour détendre ma haine, mes salvateurs pour démolir ma gêne. Tu as le droit de dire que tu aimes. Parce que tu aimes. C’est une chose que tu fais très bien, en toute objectivité. Tu as le droit de le dire, je t’aime, merde. Et puis surtout, tu as le droit de ne plus penser, de ne plus voir que toi, de ne plus voir que moi, cher moi.
Ne plus penser autrement que toi-même. Oublier les autres. Quelques instants. Oui, même lui. Et puis tu vas te laisser parler. Oui, laisse-moi parler.
Cher moi, au risque de paraître infiniment narcissique, pour les matins meilleurs et les lendemains qui déchantent, pour les nuits étoilées et pour les ciels plus sombres, pour les grandes fiertés et les espoirs déçus, j’en suis vraiment désolé, mais il faut que tu t’y fasses, je t’aime. _________________
« L'avenir, je vois comment qu'y sera... Ça sera comme
une partouze qui n'en finira plus... Et avec du cinéma
entre... Y a qu'à voir comment que c'est déjà... »
Céline, Voyage au bout de la nuitr
Que de cœurs, que de fleurs, hier était un prétexte au bonheur !
Que l'on me le permette malgré mes maladresses, aujourd'hui, je participerai aussi.
Cela faisait hier une pleine saison que nos regards se sont croisés
Cela pourra bien en faire trois cents sans que je ne puisse m'en lasser.
Suis-je celui que tu attends, l'élu de ton coeur, ton âme soeur ?
Suis-je fou de rêver d'une vie où ton bonheur serait mon seul souci ?
Pour toi, j'aimerais tant faire, tant plaire, tant aimer
Pour toi, voici un petit dessin, te plaira-t-il qui sait !
Que je___________t'aime,
Mon amour,_______ma moitié !
Tu as pris mon___coeur, le même
Dont hier encore, en toute naiveté,
Je doutais de l'existance. Tu y sèmes
Bonheur, espoirs et envies... Ta beauté
M'éblouit, ton parfum m'enivre, puis-je
Seulement te dire ô combien je t'aime ?
Te voir sourire m'emplit tant de joie
Je songe, dans mes plus beaux rêves
Au bonheur de vivre ensemble, toi
Et moi ! Sans toi je suis perdu
Avec toi ? Je souris illico
Céleste créature ! Ciel
Que c'est agréable !
Tes bras, ah ça
Quel summum
Je t'aime
Lou
!
Voilà, voilà. Peut-être ne m’en voudras-tu pas de poster si tard ce gribouillis sous-éclairé dont le semblant d'originalité masque surement à peine l'écart de qualité par rapport à ceux qui m'ont précédé. Mais après tout, si hier était un prétexte aux déclarations, les autres jours de l'année le sont aussi, non ? (a)
Bon je me plie, plus ou moins dans les règles, à la volonté d’un certain ange.
Et puis, j’allais pas te laisser tout seul mon cœur ♥ Non je ne le nommerais pas, il se reconnaîtra (a)
Pis au pire suffit de savoir lire ce qui est écrit en tout petit petit sur l’une des vignettes
Pourries ou pas, les citations extraites de ces chansons collent parfaitement (ou pas >.<) avec les images, donc tant pis si c’est pas top niveau musique o/
Spoiler
(Oui c'est un portable le truc pseudo carré)
Ce modeste présent (mais très modeste hein)
Pour te dire combien je t’aime,
À quel point tu m’es important.
Tu auras toujours ta place
Dans mon cœur, dans mon âme.
Même avec tes blagues salaces.
Sache que pour toi,
Je ferais n’importe quoi. (♫)
Peu importe la distance
Qui me sépare de toi,
Je bénie ma chance,
Que la vie m’octroie,
D’être avec toi
Depuis ces quelques mois.
Tu le sais,
Tu me manques
Mais un jour je viendrais
Dans ta planque
Et je pourrais te dire,
Tout comme t'offrir,
Avec des cadeaux en escorte,
Tout l’amour que je te porte.
P.S : Je jure solennellement que mes intent… (euh non, c’pas ça >.<) Donc, je jure que c’est la dernière fois que j’écris un truc qui ressemble vaguement à quelque chose avec des phrases qui riment, à une heure pareille ! Et j’ajoute que j’ai vraiment perdu la main niveau dessin, ça se voit o/ _________________
Dernière édition par a8s le Dim 15 Fév 2015 16:54; édité 6 fois
Inscrit le: 09 Sep 2010 Messages: 1113 Localisation: Tout proche de la porte menant au paradis, en même temps normal pour un ange...
Ô toi, mon or, mon trésor, mon Aurore ♥
C'est ici en ce lieu que je viens pour toi.
Pour te raconter notre histoire à travers des images et des clins d'oeil.
Spoiler
PS:Oui c'est sûr c'est très tard à l'heure où je poste, mais au pire on s'en fous.
Dede7 a écrit:
Mais après tout, si hier était un prétexte aux déclarations, les autres jours de l'année le sont aussi, non ? (a)[/center]
Et je suis totalement d'accord avec toi. Il n'y a pas qu'un seul jour. _________________
Usebar by me
Fan de Transformers, Stargate SG1, The Walking Dead, Supernatural et de mangas! <3
Inscrit le: 16 Mar 2013 Messages: 1110 Localisation: Au beau milieu d'une tempête.
Promis, pas de déclaration personnifiée cette fois, juste une réponse aux deux charmantes jeunes filles qui ont pensé à moi hier pour cette Saint-Valentin. Willismine, Oddye, quelques petits vers improvisés pour vous remercier ♥ :
Lou :
Un panda m'a dit qu'une machine ne faisait pas très bien les câlins,
Force est de constater qu'il est dans le vrai.
Je ne suis qu'un frigo aérien,
Qui ne peut apporter que du froid et du vide, à défaut de ce que je devrais.
Tu ne me laisseras point célibataire,
Mais trop tard très chère !
Je ne suis plus à terre, mais en l'air,
Solitaire.
Néanmoins, comme tu le sais,
Cette situation me satisfait.
Alors je me tairai,
Et en un courant d'air épars,
Te murmurerai à l'oreille :
« Fais un câlin au panda de ma part ! »
Oddye :
Ah, ma grande sœur,
Que pourrais-je dire que tu n'as point déjà nommé ?
Tu es la meilleure,
À n'en point douter.
Je m'excuse de la pauvresse de ces vers et de ces rimes,
Et te promets de me rattraper à la prochaine IRL aussi,
Car moi aussi je t'aime
Grande sœur Oddye. _________________
« Jérémie avait fait un superbe travail. Ce dernier voyage sur Lyokô promettait d'être inoubliable. » Un jour, peut-être.
Inscrit le: 03 Sep 2012 Messages: 395 Localisation: Dans un lieu qui n'existe pas...
"Amour, chérir, aimer,
Sentiments incontrôlés,
Laisse ton être s'envoler doucement
Dans des tourbillons de sentiments...
N'aies pas peur de tout avouer,
Livre toi à ton bien aimé...
Le partage est une clé d'amour,
Tout secret doit être livré un jour...
L'amour est le partage des coeurs,
Que ce soit bonheur, tourments ou malheurs...
N'aie pas peur de pleurer,
Les larmes sont là pour soulager,
Livre toi comme tu en as envie,
Par les yeux, par le coeur, par écrit...
Tu te sentiras désenvoûtée de tout ce qui fait souffrir,
Et tu retrouveras le sourire..."
Je ne suis pas forcément très doué pour les poèmes, c'est pourquoi, prenant mon courage à deux mains, je t'écris en prose:
"je t'aime"
Belle Oddye, soleil qui illumine mon âme, je t'avoue enfin ma flamme !
Inscrit le: 13 Mar 2013 Messages: 309 Localisation: Rennes
Ah ! La St-Valentin, cette jolie fête du 14 févr...
... et me***
Icer étant parfait, un gateau pour lui est forcément moins beau, hein ?
Mon cher, Icer.
Bon, okay : Iceeeer !
Depuis que tu es entré dans ma vie ce 4 juin 2013, tout a changé. Vraiment. C'est pas juste une manière de parler, ni un éloge non-mérité. Tu es une personne exceptionnelle, comme je n'en avais jamais rencontré avant. Tu es capable de faire sourire quelqu'un en disant un truc pas drôle, juste en étant là. Je n'ai jamais été vraiment capable de te cerner vraiment, t'as toujours cette petite part de mystère. Je vais pas m'étaler, tu sais que j'y arrive pas, le seul texte long et guimauve que j'ai fait, c'est toi qui l'avait écrit Mais je t'aime. Tu as été, et tu es toujours, un des premiers membre de ma "famille". Sans toi, je sais pas où j'en serai, ni où en serai toutes les autres personnes que tu as aidé.
Je t'aime, Icer <3
Mon petit Café, j'ai hésité pendant pas mal de temps sur la manière de te montrer mon amour. Rien ne me semblait assez fort, ou assez personnel. Finalement, c'est trouvé ! Je sais pas si tu vas aimer, mais ça me rappelle ces bons moments dont tu es le seul responsable
Un classeur noir
Une petite table jaune
Un sourire éclatant
(Le tien était évidemment plus beau parce qu'il était de toi, Cafeynwar <3) _________________
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum