Posté le: Mer 10 Sep 2014 15:12 Sujet du message: [Fiction] Le Leader, le Psychopathe et l'Entité
Inscrit le: 06 Oct 2013 Messages: 166
Eh bien bonjour à tous, je suis de retour pour vous poster aujourd'hui une fiction sur une de mes séries de romans préférés (pourtant terminée depuis assez longtemps) : Gone xD
Alors déjà, je tiens à préciser que je n'ai pas abandonné mes fanfics sur Code Lyoko : j'ai juste eu envie de proposer autre chose, une fiction sur un autre univers qui me plait tout autant
Mais je reviendrais sur mes fanfictions un jour ou l'autre, dans les prochains mois sans doute
Mais passons maintenant dans le vif du sujet : je vous présente une réédition complète de l'histoire de Gone, en gardant évidemment les personnages et l'intrigue globale mais en changeant le déroulement de l'histoire (ce qui est un peu le but d'une fiction en même temps )
Alors, si j'ai décidé de commencer ce projet, c'est déjà parce que je n'ai trouvé quasiment aucune fanfic sur cette série en français et que j'avais envie de rendre hommage à cette série dans la mesure du possible
Alors, surtout si vous aimez bien cette série et que pour vous je détruis des personnages ou que je n'ai pas bien saisi le caractère d'un personnage, dîtes-le dans les commentaires : je ne veux en aucun cas dénaturer et faire honte à cette série géniale !
Et puis, si vous avez des conseils, n'hésitez pas à me les dire : je suis preneur !
Sur ce, commençons directement avec l'un des meilleurs personnages de cette série : j'espère que vous apprécierez !
Spoiler
Chapitre 1 : Drake
Appuyé contre le mur, à la dernière table de la classe, ne prêtant aucune attention au professeur, Drake Merwin s'ennuyait ferme dans sa salle de classe du pensionnat Coates.
Il n'avait jamais été très porté pour les études, ce qui était normal vu sa prédilection pour la violence et le sadisme.
Le pensionnat Coates était réputé comme étant l'endroit où tous les « enfants à problèmes » de Perdido Beach était envoyé. Mais parmi tous ces enfants, Drake était une légende.
Il avait 14 ans et avait fait plus de choses dans sa courte vie que n'importe quel sadique : il avait déjà fait cuire des chiots au micro-onde par exemple et il avait tiré avec un fusil sur le fils de son voisin, ce qui lui avait valu son envoi au pensionnat.
Son amour pour les armes à feu était également de notoriété publique : fils d'un policier, il savait manipuler quasiment toutes les armes existantes !
Ce faisant, Drake inspirait le respect aussi par son physique : il était assez grand pour son âge, relativement musclé avec des yeux bleus glaciers éblouissants et des cheveux blond-roux qui lui arrivaient en bas de la nuque.
Personne n'osait se moquer d'un simple détail sur son physique : le dernier qui avait osé faire une remarque sur ses cheveux, Drake l'avait balancé du haut d'un escalier.
Personne n'osait également le regarder dans les yeux, ses yeux dans lesquels on pouvait toujours voir une lueur folle s'allumer à n'importe quel moment.
De ce fait, Drake n'avait pas de véritables amis mais il ne s'en faisait pas : son pistolet caché sous son oreiller de sa chambre était pour lui un véritable frère, qui valait plus à ses yeux que n'importe quel ami.
Tout le monde dans le pensionnat savait qu'il en avait une depuis le jour où il avait paradé dans les couloirs avec son arme pendue à son pantalon.
Mais aucun n'avait fait la moindre remarque, même pas les professeurs : ils avaient tous peur du tempérament psychopathe de Drake et de ses antécédents horribles.
Cependant, depuis quelques semaines, des événements étranges se déroulent dans le pensionnat et même Drake en était intrigué : certains enfants semblaient développer des sortes de...pouvoirs.
Il se souviendrait toujours de ce moment où il avait vu Dekka (« cette sale lesbienne » pensa Drake en grognant dans ses dents) passer devant la fenêtre de sa chambre située au troisième étage en volant pendant qu'il astiquait amoureusement son arme.
Il avait du se retenir comme jamais il ne l'avait fait pour ne pas sortir la tête et tirer une balle dans cette sale « mutante » comme il les appelaient.
Ce qui énervait le plus Drake, ce n'était pas qu'il n'avait pas de pouvoirs, c'est qu'il était passé au second plan : auparavant, tout le monde parlait de ses « exploits » alors qu'aujourd'hui, tout le monde (surtout les profs) s'intéressaient plus au comportement étrange de certains de ses camarades que du sien et ça l'énervait car Drake adorait se mettre au premier plan, il aimait être craint, qu'on parle de lui avec un ton terrorisé...
D'ailleurs, Drake avait remarqué des hommes étranges cachés aux quatre coins du pensionnat, comme s'ils surveillaient les « mutants »... Il se souvenait aussi que personne n'avait alerté les autorités au sujet de son arme, ce qui était vraiment surprenant... Mais il n'allait certainement pas s'en plaindre...
**
Soudain, une grosse voix grave tira Drake de ses rêves :
- Je ne vous dérange pas j'espère, Mr Merwin ?
Toute la classe se tut brusquement et Drake tourna lentement la tête, complètement stupéfait : c'était la première fois depuis très longtemps que quelqu'un l'apostrophait comme ça en cours...
- Pardon ? demanda t-il en fixant avec un regard dur le professeur
- Je fais cours et vous avez les yeux dans le vide, vous n'écoutez pas comme si vous n'en aviez rien à faire !
- Effectivement, répondit Drake avec un ton ironique, je n'en ai rien à foutre !
La classe observait l'échange sans intervenir, en regardant successivement Drake, qui affichait son éternel sourire narquois, et le professeur, qui était rouge de colère.
Soudain, Drake posa une question complètement inattendue :
- T'es nouveau ici ?
- Je suis arrivé il y a une semaine pour remplacer votre ancienne professeure qui a fait une dépression chronique, répondit le professeur avec un ton colérique, si tu étais un minimum attentif tu le saurais, Drake !
Le psychopathe continua sur le même ton, désireux de voir son interlocuteur craquer :
- Et t'as lu mon dossier ?
- Déjà, je t'interdis de me tutoyer, hurla le professeur qui commençait à vraiment s'énerver, et c'est pas un petit con comme toi qui va me dire quoi faire Merwin ! Je sais que t'es un psychopathe mais je n'ai pas peur de toi ! Tu n'es qu'un petit truand de pacotille !
Drake se mit à fulminer intérieurement mais soudain, le professeur se calma brusquement et dit d'un ton radouci et un peu ironique :
- En tout cas, j'espère que vous suivrez mes cours avec attention dorénavant, Mr Merwin ou plutôt devrais-je dire Drakou...
Toute la classe explosa de rire en entendant le surnom que tout le monde lui avait dit au moment de son arrivée et que Drake s'était efforcé d'oublier pendant des années et ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase : Drake se leva brusquement et se jeta sur le professeur en hurlant de rage.
Le professeur, surpris, recula brusquement et percuta le tableau en regardant le psychopathe foncer sur lui comme un taureau.
Au moment où Drake allait lui donner un coup de tête, un élève surgit de nulle part et se jeta tête baissée contre le roux.
Drake perdit son souffle, tomba par terre et essaya rapidement de se relever mais l'élève le plaqua par terre et dit d'une voix forte :
- Allez chercher le directeur, vite !
Drake vit le professeur sortir de la salle en courant, puis il regarda le garçon qui l'empêchait de se relever dans les yeux et grogna :
- Lâche-moi où je vais te buter en même temps que lui !
- Ton temps est révolu Drake, dit calmement l'élève, dorénavant ce sont les mutants qui commandent.
- Tu en es un ? demanda le psychopathe avec un ton brusque tout en redoublant d'effort pour se redresser
L'élève le regarda avec un drôle de regard jusqu'à ce que le directeur et l'infirmière entrent brusquement dans la pièce, suivi du professeur qui soufflait comme un bœuf.
- Vous savez quoi faire... commanda le directeur avec un ton blasé
Immédiatement, l'infirmière sortit de sa poche une petite seringue.
Drake, sachant très bien ce qu'elle contient, se débattit encore plus violemment en hurlant de colère, toujours avec cette lueur folle dans le regard que tout le monde craignait.
Autour d'eux, les élèves regardaient avec un air intéressé le directeur aider l'élève à maintenir le psychopathe assez longtemps pour que l'infirmière arrive à planter la seringue dans le bras de Drake.
Le jeune homme s'affaissa, se sentant de plus en plus fatigué : on lui avait administré un somnifère, comme à chaque fois qu'il entrait dans une phase de rage pure.
Au bout d'un moment, il vit l'infirmière se pencher sur lui et il sombra dans le sommeil.
**
Drake rouvrit brusquement les yeux et se redressa en faisant sursauter l'infirmière qui le surveillait.
Le roux la regarda dans les yeux, avec le regard le plus froid qu'il pouvait faire, et demanda avec un ton féroce :
- Depuis combien de temps je suis endormi ?
- Ça ne fait qu'une trentaine de minutes, je ne t'ai administré qu'une toute petite dose. répondit l'infirmière en se levant pour observer son patient
Drake regarda fixement l'infirmière : elle devait avoir 30 ans, elle avait de longs cheveux blonds qui lui arrivaient aux épaules et de grands yeux verts qui regardaient le psychopathe avec découragement.
Au bout d'un moment à soutenir son regard, elle soupira, se détourna et dit d'un ton blasé :
- Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi, Drake ?
- Commencez par me détacher, on pourra discuter tranquillement après ! commanda Drake avec un ton furieux
En effet, comme à chaque fois qu'il pétait un plomb, l'infirmière l'attachait au lit pour éviter qu'il ne tente de l'attaquer.
L'infirmière le regarda fixement, soupira et dit d'un ton sec :
- Non, tu vas rester là le temps que tu te calmes !
- Détache-moi, connasse où tu vas regretter de m'avoir drogué depuis le début de l'année ! menaça Drake en se débattant pour s'extirper de ses liens
L'infirmière le regarda dans les yeux encore quelques minutes puis soudain, elle disparut, sous les yeux de Drake.
Le psychopathe écarquilla les yeux, complètement stupéfait par ce qu'il venait de voir : l'infirmière avait disparue, elle n'était pas partie, elle s'était volatilisée ! Comme ça dans les airs !
Soudain, Drake se rendit compte avec horreur que désormais, plus personne ne pouvait le détacher.
Il se mit à hurler de rage et à crier de toutes ses forces :
- Que quelqu'un vienne m'aider putain ! Je suis attaché allez grouillez-vous !
Mais soudain, il se rendit compte de quelque chose : personne n'allait le détacher.
Personne ne l'appréciait, donc personne n'allait se donner la peine de venir l'aider.
Malgré cette pensée persistante dans la tête, Drake continua à crier jusqu'à ce que la porte de la salle s'ouvre brusquement...
Voilà pour le premier chapitre (qui est relativement court mais la quantité devrait augmenter dès le prochain), le second devrait arriver la semaine prochaine surement ^^
Il sera aussi centré sur un personnage... Tiens, vous pouvez essayer de deviner par commentaire quel sera le personnage du prochain chapitre
Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne fin de semaine, j'espère que vous prendrez du plaisir à lire ce début de fiction et à bientôt ! _________________
Ce commentaire ne se concentrera que sur un seul et unique point, par convictions politiques. Et parce que le reste n'existe quasiment pas. Bon, y aura ptête des remarques en vrac...mais osef, le point sur lequel je me concentre est le plus important. Au point que je risque de te faire chier sur des détails.
Regardons le titre.
"[Fiction] Le Leader, le Psychopathe et l'Entité"
D'après le livre :
Entité = Ombre.
Psychopathe = Drake.
Leader = Sam/Caine.
J'aimerais donc savoir de quel droit Caine, ou pire, Sam, s'octroie le droit d'occuper la première place du titre au détriment de Drake.
Cette introduction servant à annoncer mon sujet, qui était déjà bien évident.
"Il n'avait jamais été très porté pour les études, ce qui était normal vu sa prédilection pour la violence et le sadisme."
Non? Je veux dire, non violence et sadisme ne vont pas forcément avec dédain pour les études. Chez Drake, c'est le cas, mais ce n'est pas une généralité. La phrase est donc mal fichue.
"Le pensionnat Coates était réputé comme étant l'endroit où tous les « enfants à problèmes » de Perdido Beach"
Absolument pas, Coates ratisse plus loin que Perdido. Beaucoup plus loin.
" il avait tiré avec un fusil sur le fils de son voisin"
FAUX. C'était avec le pistolet de service de son père.
"Son amour pour les armes à feu était également de notoriété publique : fils d'un policier, il savait manipuler quasiment toutes les armes existantes !"
N'exagérons pas. Son père lui a appris à tirer au flingue, c'est un fait, mais Drake n'a pas manipulé tellement d'armes à feu différentes. S'il arrive à se servir d'une carabine à lunette ou d'une mitrailleuse, c'est uniquement à cause de son grand sens pratique et de sa faculté d'adaptation. On note dans le tome 1 un petit temps d'adaptation avec sa carabine, par exemple.
"Ce faisant, Drake inspirait le respect aussi par son physique"
La formulation fait penser qu'il ressemble à un tas de muscles, ce qui n'est pas le cas. Il est grand, certes, mais reste assez mince. Son réel moyen d'intimidation reste ses yeux.
"De ce fait, Drake n'avait pas de véritables amis mais il ne s'en faisait pas : son pistolet caché sous son oreiller de sa chambre était pour lui un véritable frère, qui valait plus à ses yeux que n'importe quel ami."
Mais oui, et sinon, où il se procure ses balles? Parce que bon, un pistolet c'est bien, mais avec munitions c'est mieux.
"Drake adorait se mettre au premier plan, il aimait être craint, qu'on parle de lui avec un ton terrorisé..."
That's right. Bien analysé pour le coup.
"- En tout cas, j'espère que vous suivrez mes cours avec attention dorénavant, Mr Merwin ou plutôt devrais-je dire Drakou...
Toute la classe explosa de rire en entendant le surnom que tout le monde lui avait dit au moment de son arrivée et que Drake s'était efforcé d'oublier pendant des années "
Aïe. Bing. Bang. Crac. Badaboum.
La réaction de la classe n'est pas crédible. A la limite, qu'un petit con se marre tout seul, ok, ça serait passé. Par contre, que toute une classe (soit une trentaine d'élève) rie à gorge déployée alors qu'on ridiculise Drake Merwin, c'est impossible.
Pourquoi? Parce que Drake, même si les mutants lui piquent un peu la vedette, reste l'icône de la peur. Les gens le craignent et craignent ses représailles. Rigoler, c'est se mettre une pancarte "Va-y, tire moi une balle dans le crâne". Est-ce malin? J'en doute. Ils ont trop la trouille pour ça.
Y a pas de quote précise, mais, la baston. Bon dieu, la baston. On va faire un parallèle avec la série, hein? Dans le tome 1, Drake met sa pâtée à Orc de façon monumentale. Ok, il avait une batte de baseball, mais seulement sur la fin. Sachant que Orc avait l'avantage du poids et était expérimenté dans les bagarres. Là, un random élève surgi de nulle part arrive à maîtriser Drake Merwin? Qu'il le fasse chuter deux minutes, ok, effet de surprise. Mais que Drake n'arrive pas à reprendre le dessus? OO
J'évalue à 80% de chance la possibilité que ce soit Caine. Mais Caine n'a pas la carrure pour tenir Drake à mains nues, et aucun pouvoir n'est utilisé ici.
"Soudain, Drake se rendit compte avec horreur que désormais, plus personne ne pouvait le détacher.
Il se mit à hurler de rage et à crier de toutes ses forces :
- Que quelqu'un vienne m'aider putain ! Je suis attaché allez grouillez-vous !"
Non.
Non pour deux raisons.
1) Drake est débrouillard. Je réévoque son sens pratique assez développé pour dire qu'il sait théoriquement se détacher, avec un peu de temps. Surtout si elle l'attache régulièrement là, il a eu le temps d'étudier le système. Souvenons-nous de l'évasion spectaculaire de sa prison dans le tome 4....autrement plus compliquée.
2) Drake est fier. Autrement dit, se mettre à gueuler "Au secouuurs " après deux secondes ligoté à un lit d'hôpital, c'est pas exactement la réaction qu'il aurait eue...
(Ah sinon, hurler de rage + crier de toute ses forces, c'est la même chose...c'est comme si je disais "Ikorih commenta la fic d'hugoe en se focalisant sur Drake et parla beaucoup de Drake.")
Je termine en ouvrant sur le fait que le style comportait pas mal de répétitions qui rendaient le tout assez morne et triste à lire. _________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack
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