Posté le: Sam 19 Sep 2009 22:05 Sujet du message: [Fiction] Vivre de vitesse et de danger
Inscrit le: 26 Juil 2007 Messages: 1752 Localisation: Quelque part dans l'Allier...
Hello tout le monde
Depuis quelques mois, j'écris une fic avec Aurelio42. On avait commencer avant d'être ensemble et on l'a continuer.
On s'est inspiré des Fast and Furious pour la fic. J'espère qu'elle va vous plaire cette fiction, parce qu'on a passer beaucoup de temps dessus ^^
Bonne lecture et hésitez pas à laissez vos commentaires
PS: Pour l'orthographe, possible qu'il y est des fautes, on est pas parfait
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Résume pour mise en contexte dans l'histoire
"Juliane, 19 ans, habite en France depuis 3 ans. Les membres de sa famille l'ont abandonné en France, parce qu'ils croyaient qu'elle était morte suite à un accident de la route le jour du permis de leur fille. Depuis ce temps, Juliane refuse catégoriquement de reprendre le volant... mais l'arrivé de plusieurs personnes lui fera peut-etre changer d'avis..."
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Spoiler
Chapitre 1 : Un rêve troublant…
Pensées de Juliane
Une courbe… vitesse sur le compteur… 150km/h… trop vite pour la courbe… Je vais me prendre les arbres… sauf si…
Je me réveillai en sursaut… Deux nuits que je faisais ce rêve… J’allais frapper les arbres dans une courbe à plus de 150km/h…
Je m’appelle Juliane et j’ai 19 ans. J’habite en France depuis 3 ans : Mon père avait était muté ici quand j’avais 16 ans. Pourquoi je dis « avais » ? Parce qu’avec maman et mes sœurs, il est retourné au Canada bien sûr. Pourquoi je ne suis pas avec eux ? Ils croyaient que j’étais morte. Oui oui, je vous le jure. Le jour de mon permis, j’ai raté une courbe à 100km/h… tout le monde croyait que j’étais morte sur le coup… mais non, les médecins m’ont sauvé… mais il était trop tard pour que je retourne avec mes parents parce qu’ils étaient déjà partis… Je leurs en est voulu pour ça… Mais depuis l’accident, je refuse totalement de reprendre le volant et ne me parler pas de vitesse… J’ai perdu ma confiance en moi et plus jamais je ne vais prendre le volant même si je suis avec quelqu’un d’autre…
Je fis un effort pour sortir de mon lit, me débarrasser de mon pyjama et mettre un jeans bleu foncé et un débardeur rose. Rose… ma couleur préféré depuis que je suis toute petite… j’ai toujours adoré mettre cette couleur en valeur. Bref, je pris l’ombre à paupières, le eye-liner et le mascara sur mon bureau et me rendit à la salle de bain. Pourquoi je fais toujours cette routine ? C’est lassant parfois…
Après avoir arrangé mes cheveux et mit mes lunettes sur le bout de mon nez, je pris mon Ipod, programma une playlist au hasard… Bien sûr, fallait que ça tombe sur cette chanson… Ocean Drive – Without you… Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois que je l’écoute, ça me fait penser à mes parents et mes sœurs de l’autre coté de l’océan… Non ! Il ne faut plus que je pense à eux. Je changeai de chanson, prit mon sac et sorti de la maison pour aller au parc à quelques kilomètres de là. J’avais toujours aimé aller à ce parc parce qu’on oubliait nos problèmes et que c’était calme…
Je n’entendis et ne vit pas la voiture qui arriva à grande vitesse au moment ou je décidai de traverser la rue…
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Chapitre 2 : Une passion unique !
Pensées d’Aurelio
Une ligne droite… 400 mètres… 4 monstres alignés sur une ligne blanche… Le bruit des moteurs nous abasourdissaient… Soudain, le départ fut donné, je passais la première, et appuyait sur le champignon… Seconde… Troisième… Je vis le bouton rouge sur ma droite… et je l’activais… Une puissance indescriptible sorti de ma Nissan Skyline, et soudain…
*BOOM BOOM*
«~ Alors ? Tu vas te remettre au boulot, feignasse ?! » m’hurlait un homme.
C’était mon patron… Toujours aussi ronchon celui là…
Je m’appelle Aurelio, j’ai 18 ans, et je travaille dans un garage. Mécanicien auto, je viens tout juste d’avoir mon permis, et mon rêve est de gagner ma vie en faisant des courses de rue, ma passion depuis toujours ! Modifier des voitures, les améliorer, et courir avec, voilà à quoi je suis destiné !
Heureusement, cette passion je la partage avec mes deux amis, qui eux vont encore à l’école. Mais, le soir venu, on se rejoint tous les 3 dans un garage sous terrain en plein Paris pour travailler sur nos voitures respectives.
La journée se termine, je prends mon sac et rentre chez moi avec une voiture emprunté au garage ; une Toyota Supra noir, de 87, 4800 à 6000tr/min, plus de 200CH, 6 cylindres 24 soupapes, et deux bouteilles de NOS installées sous le siège conducteur… Une pure merveille que sur le moment, j’ai bien envie de faire le fou au volant.
« ~ C’est partiii !!! »
Je prends alors la route, heures de pointe, je me déconnecte de la réalité et fonce à travers le trafic… Je me sens libre.
Après avoir évité une dizaine d’accidents sur le périphérique de Paris, je décide enfin de rentrer chez moi avec cette merveille… Dernière rue, mon bâtiment tout au bout, je décide de taper un tout droit, et je fonce… Et tout à coup, j’aperçois une personne, traversant la rue, ayant la tête baissé…
*klaxonne*
«~ RESTEZ PAS LÀ !!! » hurlais-je.
Voyant qu’elle ne réagissait pas, je tournais donc d’un coup sec le volant à droite, et me pris un arbre à pleine vitesse, puis… plus rien…
[…]
Quelques minutes plus tard, je me réveillais, allongé sur le sol, avec un sacré mal de dos. La première chose que je vis, était la voiture, complètement amochée…
«~ Noooon… Mon patron va me tuer… »
Je tournais un peu la tête pour voir la fille qui traversait. Elle me regardait, l’air inquiet.
« ~ Co…Comment vous allez ? Vous n’avez pas trop mal ? Je suis désolée… » dit-elle les larmes aux yeux.
« ~ Non… Je crois que ça va. Vous n’avez rien vous ? » lui répondais-je.
« ~ Non, je vais bien, mais j’ai eu affreusement peur pour vous… »
Je vis son regard plonger le mien. Un échange de complicité était en train de se développer. Cette fille devait avoir à peu prêt mon âge, et devait habiter dans le coin. Je me sentais déjà bien en sa compagnie. Je me relevais tout doucement…
«~ Je m’appelle Aurelio, et toi ? » lui dis-je.
«~ Juliane. » répondit-elle en m’aidant à me relever.
«~ On peut dire que l’on a eu chaud tous les deux ! Par contre pour la voiture, mon patron va me tuer ! » continuais-je.
«~ Je suis vraiment désolée, j’étais perdue dans mes pensées et je ne t’avais pas vu… » s’excusait-elle.
«~ Ce n’est pas grave, ce n’est qu’une voiture, je la réparerais quand j’aurais le temps. » lui dis-je.
«~ Ah ? Tu es « fan » de voiture ? » me disait-elle.
«~ Carrément ! Je tiens un garage clandestin au nord de Paris avec mes 2 amis, et on s’amuse à bricoler nos voitures pour pouvoir faire des « races street », notre passion. » disais-je en commençant à marcher en direction de mon appartement en sa compagnie.
«~ D’accord. » me répondit-elle froidement.
Ne la connaissant pas assez, je n’insistais pas sur le sujet qui à mon avis vu son regard, ne lui inspirait pas confiance. Tout deux, nous continuons à marcher jusqu’à mon appartement…
«~ Bon bah, j’habite ici, merci d’être resté avec moi, j’espère qu’on aura l’occasion de se revoir ! » lui dis-je avec un grand sourire.
«~ Oui… À bientôt. » me répondit-elle en retournant de l’autre coté de la rue.
Dans un profond désespoir, je la vis partir… En laissant un soupir, je refermais ma porte, puis pris une bière dans mon frigo et mis la télévision pour regarder le match de football... Tout en pensant à elle…
«~ Bizarre… » étais-je en train de penser.
Je m’endormis sur mon fauteuil, le cœur lourd…
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Voici les deux premiers chapitres, j'espère que vous avez apprécier
Dernière édition par Julrose le Mer 30 Sep 2009 15:21; édité 1 fois
Tiens, il me semble d'avoir déjà lu cette histoire quelques part...
Mais bon, passons. x) Edit Julrose16 : Ouais possible que tu es déjà lu, je l'ai mise sur un blog que j'ai abandonné peu à peu ^^""
J'aime bien le personnage de Juliane... Le tiens, en l'occurrence. XD
Il m'est très sympathique, et puis, j'aime bien quand y'a du mystère sur le passé des gens, un passé que la personne veut oublier mais que certaine chose lui force à constamment s'en rappeler...
Bref, un perso comme je les aime, avec une histoire derrière elle, pas des plus joyeux vu les simples petits "flash" qu'on a pu avoir...
Pour le personnage de Aurelio... Il n'a pas l'air d'avoir une histoire derrière lui... Dommage. (Mais bon, les deux lignes en italique au début du chapitre deux me font quand même penser à une petite histoire qu'il aurait vécu... Je vais garder ça à l'oeil. XD)
Mais bon, lui, sa vie n'est pas hyper facile dans le présent, vu le super patron qu'il a ! XD
La rencontre entre les deux personnages est pas mal je trouve... Car c'est une rencontre tout à fait innocente, qui peut se produire pour n'importe qui...
Mais bon, je pense savoir comment cela va se terminer entre ces deux personnes. XD (Et je dois pas être la seule. x))
Je n'ai pas repéré énormément de faute, car elles ne gênent généralement pas trop la lecture. ^^
Voilà, je crois que j'ai tout dit... Ah, non...
Vivement la suite ! ^-^ _________________
« Peu importe les distances qui nous sépare... tu occupes toutes mes pensées... Et du coup c'est comme si tu étais toujours auprès de moi. »
Oswald Whistler ~ Professeur Layton et la Diva Éternelle.
Inscrit le: 26 Juil 2007 Messages: 1752 Localisation: Quelque part dans l'Allier...
Voilà les chapitres 3 et 4. Merci à toi Elerina pour ton commentaire ^^
J'espère que ça va vous plaire ces deux autres chapitres ^^
Bonne lecture !
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Spoiler
Chapitre 3 : Rencontre inespérée
Pensées de Juliane
Je n’avais pas vu la voiture qui arrivait à toute vitesse… mais j’entendis le bruit du métal contre les arbres lors de l’impact. Non… pas possible, je venais de causer un accident…
Je retirai mes écouteurs, rangea mon Ipod et me dépêcha d’aller aider le pauvre garçon.
~ « Oh mon dieu !... », dis-je
Après quelques minutes, il se réveilla. Il devait avoir très mal au dos parce qu’il ne se releva pas tout de suite…
Il s’appelait Aurelio. Il devait avoir à peu près le même âge que moi… et il devait avoir son permis depuis peu de temps… Douloureux souvenirs qui reviennent… je secouai la tête pour les oublier. Je croisai alors le regard d’Aurelio… ce bleu profond dans ses yeux me fit comprendre que peut-être, un jour, on allait devenir amis… mais pour le moment, il me parlait… de voitures… j’essayais de ne pas montrer ma peur et mon dégout face à cette « passion », mais le ton froid que je pris pour terminer ma phrase n’était pas voulu.
~ « Bon bah, j’habite ici, merci d’être resté avec moi, j’espère qu’on aura l’occasion de se revoir ! » me dit-il avec un grand sourire.
~ « Oui… À bientôt. » Répondis-je en retournant de l’autre coté de la rue.
Je décidai de ne pas aller au parc après cet incident… je retournai à ma maison, jeta mon sac contre le mur à l’entrée, alla vers le salon et alluma la télévision. En zappant sur toutes les chaines, je fini par m’endormir avec l’image de l’accident de la journée…
[…]
Je me réveillai encore en sursaut le lendemain… encore ce rêve … J’en avais plus que marre… mais je refusais toujours et encore de reprendre le volant même si quelqu’un était avec moi… 5h30 du matin… Je décidai, pour bien me réveiller, d’aller marcher dehors. Rien de tel que la fraicheur du matin pour se réveiller.
Plus je me rapprochais du parc… plus je sentais que je devais parler à Aurelio… une force indescriptible me disait qu’il était quelqu’un de bien et qu’il me sortira de mon ennui quotidien… Je secouai la tête pour oublier ça et je m’assis sur l’un des nombreux bancs du parc. C’était si calme pour un vendredi matin, 5h45…tellement beau… tellement… merveilleux… et tellement silencieux que je n’entendis pas les 4 « mauvais garçons » arrivés derrière moi. Un d’eux pris mes bras et les mis derrière moi… un autre était devant moi… mon Ipod tomba sur le sol et je priai pour qu’il ne soit pas casser… oui je pense à la vie de mon Ipod à la place de la mienne ! Les deux garçons que je voyais, continuèrent de me brusquer… Soudain, une vive douleur derrière la tête me fit perdre connaissance…
*BIIIP BIIIP BIIP BIIIP BIIIP…*
*Donne un coup de point dans le réveil à sa droite, et le casse*
Super, la journée commence bien. Je regarde l’heure, 5h00. Je me lève avec un mal de dos immense, logique ayant dormi sur le fauteuil… Mais pourquoi d’ailleurs ? Ah oui ! La fille… Cette fille… Ne pas y repenser, le destin me la enlevé de ma route, et je ne m’aventurerais pas pour la retrouver.
L’appartement était d’une saleté inimaginable… Je le prenais pour le garage clandestin que j’ai avec mes 2 amis. Des pièces détachées moteur étaient rangés dans les placards de la cuisine, mes bouteilles de NOS étaient dans mon frigo, qui lui n’était même pas branché au courant, et des pneumatiques Bridgestone trainaient un peu partout dans mon simple studio qui me servait d’abris. Je pris mon café matinal (oui, j’ai quand même une cafetière qui fonctionne, c’est de toute façon la seule chose qui fonctionne bien chez moi), et me mis sur mon balcon en contemplant l’horizon. Le levé du soleil, une chose relaxante à regarder avant une grosse journée de boulot qui s’annonce. 5h30, et une bande de jeune rodait déjà dans les parages. Un léger brouillard troublait ma vue, mais soudain, j’entendis un bruit de craquement. Pas possible, ils venaient de casser le rétroviseur gauche de ma voiture ! Une autre voiture emprunté au garage et que j’avais laissée garé à moitié sur le trottoir ! Je pris vite ma veste, enfila mes chaussures et descendis les escaliers en courant.
J’arrivais trop tard, les 4 mecs étaient déjà partis. Je regardais avec fureur mon rétroviseur, complètement déchiré…
~« Si je les retrouve ces 4 là !!! » murmurais-je en colère.
Vu l’heure, je ne pris pas la peine de remonter, pris ma voiture et m’en allaire au garage. En 2 jours j’avais eu le temps d’exploser une d’elle et de me faire fracasser mon rétro, c’est le boss qui va être content !
5h45, le soleil c’était pratiquement levé quand je passais devant ce fameux parc où j’ai failli renverser cette fille, et où également j’ai littéralement détruit cette merveilleuse voiture…
Je m’étais pourtant décidé de ne plus penser à cette fille, mais curieusement, la vie ne voyait pas ça de cet œil, car en tournant la tête du coté du parc, j’aperçus cette fille… Juliane, seule et perdue dans ses pensées. Je m’arrêtais un instant devant le parc pour la contempler… Elle était en train d’écouter de la musique, tout en fermant les yeux et en profitant de ce seul rayon de soleil qui perçait les nuages, et de ce léger vent frais du matin.
Mais soudain, 4 ombres assez distincte s’approchait de Juliane, les 4 jeunes qui avaient, quelques minutes plus tôt, arraché mon rétroviseur. Un des jeunes lui avait attrapé le bras, l’autre l’avais poussé, et un 3eme lui avait donné un coup sur la tête… La pauvre fille s’était évanouie…
Mais… Qu’est ce que je reste planquer là, comme un con, en regardant la scène depuis ma voiture ?! Surement ce manque d’affection que j’ai depuis des années, et qui m’empêche d’être heureux pour moi-même ainsi que pour les autres. J’ai appris à ne vivre avec aucun sentiments, et c’est bien ce qui risque de compromettre ma vie avec d’autres personnes. Je comprends pourquoi je me suis réfugié dans la mécanique maintenant, pour essayer d’aimer autre chose et essayer de penser à autre chose, qu’à une femme… Je sais, c’est égoïste de ma part, c’est même hyper con, mais plus jeune j’ai été blessé… Et je crois que cette blessure ne s’est jamais refermée… Tristan me l’avait bien dit ça !
Je pris donc le flingue qui était dans la boite à gants, et sorti de ma voiture avec une seule idée en tête. J’arrivais, lentement mais surement vers le lieu de l’agression, ils étaient en train de lui voler son Ipod ainsi que le porte feuille qu’elle avait sur elle. Je pointais donc mon arme sur un des mecs, et sans aucun remord, le descendu de sang froid avec une balle en pleine poitrine.
Les 3 autres mecs étaient là, figé au sol, et me regardait avec la peur au ventre. D’un air robotique, je tendis l’arme sur un autre mec, et juste avant d’appuyer sur la détente, entendit un hurlement. C’était un cri de terreur, de peur, de colère, ça ne présentait rien de bon. J’effaçais ce cri de mon esprit, et appuya sur la gâchette… C’était lui, lui qui criait « Nooooon ! », mais je n’y est même pas prêté attention. La paix m’envahissait, comme si je venais de faire quelque chose de bien. Les 2 derniers hommes restants lâchaient les affaires dérobés à Juliane et commençait à s’enfuir en courant. Toujours ayant ce cœur froid, et aucune voix dans ma tête me disant de ne pas le faire, je brandis donc mon arme en direction des 2 hommes et tirait sur l’un, puis sur l’autre. Tous deux tombèrent à terre, seulement un n’était pas tout à fait mort. Je m’approchais donc lentement de lui, et avec mon pied, le remis sur le dos. Son regard croisait le mien, et pour une fois, un sentiment entrait en moi, celui de la pitié. Je me demande si l’achever serait une bonne action. Malgré moi, je tournais la tête en direction de Juliane, encore évanouie par terre après le coup donné sur sa tête. Tout d’un coup, ce sentiment de pitié avait disparu. Je replongeais mon regard dans celui de l’homme couché à terre et je brandis à nouveau mon arme sur lui, en direction de sa tête.
~« On ne frappe pas une femme ! » lui dis-je d’un ton froid, tout en appuyant sur la gâchette et en recevant les éclats de sang sur la figure.
[…]
8h30, je m’étais assis sur le banc du parc, en mettant Juliane à mes cotés. C’est à ce moment qu’elle se réveillait. En reprenant ses esprits tout doucement, elle me regardait, l’air étonnée. Un long moment de silence régnait dans le parc, ni l’un ni l’autre n’osait commencer la conversation.
~« Ça… Ça va ? » demandais-je sans conviction.
~« Oui… Enfin je crois. » répondait-elle avec la voix cassée.
De nouveau ce silence qui commençait à peser lourd. Je la regardais dans les yeux, et ne savais pas quoi lui dire.
~« Bon et bien, merci d’avoir été là. À bientôt » me dit-elle rapidement en prenant son sac et en partant en direction de la sortie du parc.
Je ne lui répondis pas, car au même moment, un autre sentiment m’envahissait. Le second en une journée, ça ne m’était pas arrivé depuis des années. Ce sentiment là, c’était celui de la tristesse. En la regardant partir, sans même se tourner, ce sentiment me faisait de plus en plus mal. Enfin, elle rentrait dans son appartement, mais contrairement au premier sentiment que j’ai eux, celui-ci ne voulait pas partir, et cela me rappelait bien « cette » fameuse année…
Ne voulant pas revivre ça, je décidais de ne pas aller travailler, de toute façon j’étais déjà bien en retard. Je rentrais donc chez moi.
Sur la route, cette douleur ne faisait que s’amplifier, et je commençais à avoir un autre sentiment : la colère. Je ne voulais pas retourner à ses années là, où j’ai tant souffert. Arrivé chez moi, je m’ouvris une bière, m’installa dans mon fauteuil, et sorti un sachet du tiroir qui était juste à coté. Je pris la seringue rempli de cette substance qui me rendait bien, et me faisait tout oublier dans ses moments là. J’approchais la seringue de mon bras gauche, et l’enfonçait péniblement à l’intérieur tout en y injectant la dose contenue, puis je la reposais doucement sur le socle de ma table basse, et j’en profitais pour y prendre un cigare, l’allumer et me le mettre en bouche.
Regardant le plafond, j’étais bien. Ces sensations de tristesse et de colère étaient partis, et laissait place à une dernière sensation, la plus agréable pour moi : le vide. Je me retrouvais, sans aucun sentiments, et même en repensant aux 4 mecs que j’ai tué ce jour même me faisait sourire. Quelques minutes plus tard, mes yeux devenaient lourds, et juste avant de finir par m’endormir, une pensée revenait à l’horizon, une pensée que je n’arrivais pas à comprendre sous l’effet de la drogue, mais une pensée qui me faisait avoir un autre sentiment que celui du vide, c’était le même que celui de tout à l’heure, la tristesse… Mais pourquoi j’étais encore triste cette fois ?
[…]
Mes yeux vennaient de se fermer, et juste avant de m’endormir, la seule personne que j’ai vu… : « elle »…
Dernière édition par Julrose le Mer 30 Sep 2009 15:20; édité 1 fois
Inscrit le: 22 Aoû 2008 Messages: 493 Localisation: Aux côtés du Catalyseur pour mettre fin à la menace des Moissonneurs...
Mwahahahahaahahah Juliane and Aurelio le Returns... Cette fiction est assez sympa dans son ensemble je trouve, bon style, les personnages sont affectés par leur passé donc une trame narrative déjà riche... Je ne vois pas vraiment de point négatif... Ah si ! Je trouve que pour un forum où la moyenne d'âge est assez jeune, le coup de la drogue n'est peut-être pas approprié... Tu pourrais dire un somnifère ou une substance de ce style là (l'état final reste assez identique)... A toi de voir, je me trompe peut-être... ^^
Sinon j'attends la suite ! A plus ! _________________
Tel un feu purificateur, nous rétablissons l'équilibre.
Le Catalyseur s'adressant au Commandant Shepard,
quelques secondes avant l'activation du Creuset et la fin des Moissonneurs.
Tiré de Mass Effect 3
Liens de mes Fics et Fans Fics
J'aime bien Aurelio, il essai de tout faire pour plus penser à Juliane... Et paf !
Le destin fait que son chemin recroise celui de la jeune fille. XD
Mais bon, là, il l'a sauvé d'une belle mésaventure, donc heureusement qu'il est passé par là !
Et là, on apprend qu'Aurelio à lui aussi un passé pas des plus joyeux...
J'espère qu'on aura prochainement des révélations sur le passé de ces jeunes personnes !
Bonne continuation et vivement la suite Juju. _________________
« Peu importe les distances qui nous sépare... tu occupes toutes mes pensées... Et du coup c'est comme si tu étais toujours auprès de moi. »
Oswald Whistler ~ Professeur Layton et la Diva Éternelle.
Le thème traité n’est pas de mes favoris mais comme c’est agréable à lire, ben je vais pas me priver.
Les chiffres s'écrivent en toutes lettres :
« En 2 jours » > En deux jours.
C'est plus long mais ça fait mieux, et puis, c'est tellement facile à corriger que ce serait dommage de le négliger.
« Mais je n’y est même pas prêté attention. » Bouh, c’est moche On dit je n’y ai même pas prêté attention (à moins que Missclane ne me contredise encore ^^)
Sinon il n’y a que peu de fautes et je trouve que c’est vraiment bien écrit.
Il n’y a qu’une chose qui me gène :
« On ne frappe pas une femme » dit-il en tirant de sang froid dans le dos d’un homme sans arme en fuite avant de l’achever d’une balle dans la tête.
Inscrit le: 26 Juil 2007 Messages: 1752 Localisation: Quelque part dans l'Allier...
Coucou les gens
J'ai la suite de ma fic mais à partie de maintenant je mets en spoiler parce que ça devient choquant par moment.
Donc pour ceux qui n'aiment pas les trucs choquant, arretez votre lecture ici!
Chapitre 5 et 6
Voilà bonne lecture ^^
Spoiler
Chapitre 5 : Souvenirs
Pensées de Juliane
Douleur… une trop forte douleur à la tête me fit revenir à moi. J’ouvris doucement les yeux et vit que j’étais encore au parc… je n’osais pas bouger de peur que les 4 garçons soient encore près de moi… Je levai finalement les yeux et le vit… lui… Je me relevai sans non difficultés et le regarda… aucun de nous deux ne parla pendant quelques minutes.
• « Ça… Ça va ? » demanda-t-il
• « Oui… je crois » lui répondis-je
Il eut un autre silence… puis :
• « Merci d’avoir été là… à bientôt » dis-je en reprenant mon sac et en me précipitant vers mon appartement, de l’autre coté de la rue.
Je ne sais pas ce qu’il fit après… et je ne voulais plus sortir de chez moi… du moins ne plus aller près de ce parc qui m’avait causé bien des malheurs au cours des deux derniers jours… J’allai dans la cuisine et me prit un croissant… hum… rien de mieux que pour se détendre… je pris ensuite une tablette de chocolat et sorti sur le balcon et regarda la ville qui s’éveilla depuis déjà plusieurs minutes. Je repensais à cet événement… pourquoi c’est toujours à moi que ça arrive les malheurs depuis 3 ans…Depuis l’accident…NON ! Il ne fallait pas que j’y repense ! Je décidai de retourner dehors mais d’aller dans la direction opposé à celle du parc… dans la direction où ce trouvait l’appartement d’Aurelio. Quelque chose me disait qu’il n’allait pas bien… ou qu’il allait lui arrivé malheur… mais pourquoi je pensais à lui soudainement ?! Je n’étais pas du genre à m’inquiéter pour les gens… Je continuai tout de même ma route vers la même direction. Je passai devant le bâtiment où se trouve son appartement et décida d’aller dans l’autre parc, à l’autre bout de la ville même si je devais marcher plusieurs kilomètres encore. J’avais remis mes écouteurs et tout en marchant, je chantonnais sur Nightwish – Amaranth. Les passants devaient me trouver bizarre mais tant pis, je continuais jusqu’à l’autre parc.
J’arrivai à l’endroit. C’était beaucoup moins joli que l’autre parc… mais bon, ici je suis sûre que personne ne me dérangerait. Je m’assis sur un banc, ouvrit mon sac et en sorti un cahier qui me servait de journal intime. Il était, depuis 3 ans, mon confident le plus près. Toutes mes pensées s’y retrouvaient mais voilà que depuis 3 jours, je n’avais rien écrit. Je pris un stylo et ouvrit le cahier…
Jeudi, 16 juillet 2011
Cher journal,
Encore une fois, je fais ce foutu rêve du jour de mon accident… Ça me hante et ça devient presque une phobie de dormir maintenant…mais bon, je réussi toujours à m’endormir et je ne sais pas comment… peut-être parce que je suis beaucoup trop fatiguée ces jours-ci… m’enfin, je ne t’ai pas raconté ce qui c’est passé ces deux derniers jours. Voilà un résumé assez complet :
Mercredi, je décidai d’aller dans l’autre parc, près de chez moi. J’étais tellement perdue dans mes pensées et de plus, j’avais mes écouteurs dans les oreilles, donc je n’entendis et ne vit pas la voiture qui fonçais sur moi… Mais j’entendis très bien le bruit du métal contre les arbres lors de l’impact… Oui, j’ai causé un accident parce que j’étais perdue dans mes pensées… Il s’appelait Aurelio et il adorait les voitures tellement qu’il en était « fan »… encore un… Je décidai, quand je l’eu accompagné jusqu’à son appartement, de ne plus penser à lui et continuer ma vie comme maintenant…
Mais voilà, aujourd’hui, en retournant au parc, le destin a voulu qu’il vient me sauver des 4 mecs qui m’agressaient… je ne sais pas ce qui s’est passé mais quand j’ai repris conscience, il était là… aucun de nous deux osaient parler… Je parti donc rapidement après qu’il m’est demander comment j’allais… pourquoi je repensais à lui là…
Je ne finis pas d’écrire dans mon cahier parce qu’il commençait à pleuvoir et à faire nuit… 19h30 ! Oh mon dieu ! Déjà ?! Je n’avais pas vu le temps passé. Je rangeai mon cahier et mon stylo dans mon sac et, n’aillant pas pris de manteau ni de parapluie, je commençai à marcher sous la pluie. C’était tellement bien … plus rien dans la ville ne bougeait sauf quelques voitures qui passait de temps à autre, mais aucune personne pour se mettre au travers de mon chemin… Je marchai lentement pour profiter de ce moment, seule…
La pluie tombait de plus en plus et l’orage se faisait sentir… L’orage… Pourquoi j’avais cette peur moi… Depuis que j’étais toute petite, j’avais peur… Je pressais donc le pas mais je savais que je n’arriverais pas chez moi avant que ça débute… Je devais trouver un endroit pour me réfugier… J’arrivai devant le bâtiment où se trouvait l’appartement d’Aurelio… même si je m’étais promis de ne plus penser à lui, le destin en décida autrement…
J’entrai dans le bâtiment, complètement trempée. J’avais les cheveux dans le visage … Vive les longs cheveux quand même ! J’allai voir la femme que semblait être la propriétaire du bâtiment…
• « Hum, pardonnez-moi madame… », dis-je d’une voix cassée, faute de la pluie qui allait probablement me conduire vers un rhume ou autre truc super grave…
• « Bonjour mademoiselle, comment puis-je vous aidez ? », me demanda-t-elle en souriant.
• « Euh, je me demandais… si vous ne serez pas… quel est l’appartement de… Aurelio ? Je ne sais pas son nom, seulement son prénom… », lui demandai-je, timidement
• « Aurelio ? Celui qui est « fan » de voitures ? Appartement 204 », me répondit-elle, en gardant son sourire.
• « Merci beaucoup », dis-je, en lui souriant à mon tour.
Je me dirigeai vers les escaliers et commença à les gravir… quelque chose me disait qu’Aurelio n’allait pas bien… Pourquoi je m’inquiète autant moi ? C’est… hallucinant… Je venais de passer le premier étage, j’arrivais presque qu’au deuxième.
Ça y est ! Je commence à avoir froid… Pourquoi je n’ai pas emmené de manteau avec moi aussi… C’est bien moi ça, ne jamais prendre de précautions… Je continuai de gravir les escaliers… Deuxième étage, c’est bon, je suis arrivée, maintenant trouvé l’appartement 204… Un bruit… le tonnerre, je devais à tout prix trouvé son appartement, parce que sinon, j’allais mourir de peur dans ce couloir… 200… 201… 202…*CRAC* Tout noir… panne d’électricité… génial j’avais vraiment besoin de ça moi !! Je n’osai plus bouger… La lumière revient… Ouf ! vite l’appartement 204… 203… 205 … quoi ?! Il est où l’appartement 204 ? Je décidai de reculer peut-être que… évidemment, j’avais passé devant sans le voir… Décidément…
J’étais nerveuse… comment allait-il prendre ma visite ? Mal ? Bien ? Tant pis, j’assumerais les conséquences…
*Toc Toc Toc*
La porte n’étant pas bien fermée, s’ouvrit toute seule… Je n’osais pas entrer dans l’appartement…
Je respirai un bon coup et poussa doucement la porte sans entré… L’appartement était dans un de ces états. Des pièces de voitures un peu partout… Ce n’était pas un appartement mais un garage ! J’étais surprise de voir autant de poussière… et de trucs sur le sol c’était vraiment différent de mon appartement bien rangé…
Je décidai, après quelques minutes, d’entré dans l’appartement en faisant le moins de bruit possible… Je refermai la porte et avança vers la première pièce… Il y avait un de ces bordels… des pièces de voiture un peu partout. On se demandera toujours si les garçons auront un jour le sens du ménage... Je soupirai, découragée. Je passai la cuisine et arriva au salon… c’est alors que je le vit… couché sur le fauteuil… pale… tremblant… lui…
Chapitre 6 : Changement de vie
Pensées d’Aurelio
Un flou… Un vide… Un ronronnement… J’ouvris les yeux doucement et me retrouvais au volant d’une Ferrari ! À pleine vitesse, je faisais la course avec 3 autres personnes, des coups de pare-choc en plein virage, une bouteille de NOS qui me callait au fond de mon siège. Arrivé au dernier virage, un problème hydraulique, les freins ne répondaient plus, et le frein à main ne servi plus à rien… à plus de 300 km/h, je rentrais de plein fouet dans un arbre…
Tiens ça me rappelait quelque chose ça…
Puis, avec ce vide qui m’envahissait depuis plusieurs minutes, doucement j’entendis des « BIP » résonner dans ma tête… Ils devenaient de plus en plus présents, jusqu’au moment où j’ouvris les yeux… La première chose que je perçus vraiment était un écran noir avec des signes bizarres vert clair. Je compris tout de suite où j’étais, mais je me souvenais plus de rien. Puis, en baissant légèrement les yeux, je vis une personne, endormie sur le fauteuil de la chambre d’hôpital… Une rouquine, d’à peu près mon âge, mouillée, surement par la pluie qui tombait rudement dehors. Ça y est, je me rappelle… de tout… d’elle !
Quelques minutes plus tard, je la vis se réveiller, puis nos regards se sont croisés, et vivement, elle s’approchait de moi, inquiète.
• « ça va ? Tu n’as rien ? Qu’est ce qui t’as pris de faire une chose aussi horrible ? Tu sais que tu aurais pu… » s’excitait-elle.
Je la regardais, en n’écoutant qu’à moitié ce qu’elle me disait, puis doucement je lui souris… Whoua, longtemps qu’une personne ne m’avait pas autant fait d’effet, car il en fallait pour me faire décrocher un sourire.
• « ça te fait rire ce que je te dis ? Ce n’est pas risible, ça aurait pu être grave ! » continuait-elle aussi inquiète.
Sans lui parler, seulement en la regardant, je retrouvais « ce » bonheur que je n’avais pas eu depuis ce fameux événement de ma vie… Mais bizarrement, cet événement ne me rendait plus aussi triste qu’avant, mon bonheur s’inspirait de cette fille qui était devant moi, me dévorant des yeux. Après quelques minutes de silence, elle se rassit, puis le médecin entra dans la pièce, rabâchant toute ses conneries sur le pourquoi je n’aurais pas du prendre cette dose. En tant réel je lui aurais foutu mon poing sur la gueule, mais là, j’étais trop occupé à penser à elle. Cette personne que je ne connaissais que depuis 2 jours et qui m’avait totalement changé.
Quelques heures plus tard, j’étais retourné chez moi, avec elle.
• « Tu veux rester ? Ya pas grand-chose à faire ici, mais bon. » lui dis-je en rigolant légèrement.
• « Je ne veux pas déranger, je vais rentrer chez moi je crois. » me répondit-elle.
• « Hum… Dommage, j’aurais aimé que tu prennes un café avec moi. » dis-je en perdant ce sourire.
• « Pourquoi pas un petit café, après avoir fait une nuit blanche. » dit-elle en refermant la porte et en s’approchant de la cuisine.
Lui donnant sa tasse de café, je la regardais en retrouvant ce sourire.
• « Merci Juliane… » murmurais-je en m’asseyant sur le fauteuil.
• « Merci de quoi ? »
• « Merci d’avoir été là… Je sais pas ce que j’aurais fait si tu n’étais pas passée dans le coin, je ne serais surement plus de ce monde. » continuais-je.
• « De rien. » répondit-elle en buvant son café et en posant la tasse sur le comptoir.
• « Tu sais, tu as changée beaucoup de choses dans ma vie, alors que je ne te connais que depuis seulement 2 jours, et on ne peut pas dire que notre rencontre c’est super bien passé, pourtant, tu m’as réellement changé. » lui avouais-je en la regardant dans les yeux.
Parler comme un loveur… Je savais plus le faire depuis cet événement qui m’avait traumatisé à vie… Enfin, jusqu’à aujourd’hui je peux dire maintenant. Ça ne me déplaisait pas autant que ça, mais ma virilité avait disparu… Ou mon coté macho on peut dire aussi.
• « Contente d’avoir pu t’aider. » me répondait-elle en se dirigeant vers la fenêtre.
D’un coup sec, en entendant ses paroles, le sourire était parti. Oui mais voilà, si elle, elle n’éprouvait pas la même chose que moi j’éprouve actuellement… Cela voudrait bien dire que j’espère trop, et qu’une brève rencontre ne pourra rien changer à ma solitude.
De nouveau, un silence se réinstallait au cœur de l’appartement… Elle reprit doucement :
• « Je ne peux pas dire que tu n’as rien changé dans ma vie ces 2 derniers jours non plus… » me disait-elle, hésitante.
Je la regardais, dans les yeux. Elle venait de se retourner, face à moi, s’approchant doucement de moi en me regardant. Je sentais la chaleur monter en moi, car son simple regard me faisait tourner en rond. Elle approchait doucement ses lèvres de mon oreille…
• « Je suis pas mécontente de te connaitre… » me murmurait-elle en déposant un baiser sur ma joue, puis en prenant le chemin de la porte de sortie.
Sachant plus quoi faire, je la regardais partir… Ayant fermé la porte, je me dirigeais vers l’entrée, où une petite commode servait à ranger le peu d’affaire que j’avais. Dans un des tiroirs se cachait une boite, je la pris, l’ouvris, et y trouvait une rose… Je la pris, me dirigeais sur le balcon, et en penchant la tête en bas, la vit sortir du bâtiment. Je lançais la fleur d’une précision intense, comme si je jouais ma vie sur le coup, souhaitant qu’elle atterrisse devant elle pour qu’elle la voie… Mais la rose se déposa sur ses cheveux, ce qui en soit n’était pas plus mal.
• « Elle aura une surprise en rentrant chez elle » murmurais-je en souriant de nouveau, tout en la regardant s’éloigner.
Quelques minutes plus tard je rentrais à l’intérieur, enfila ma tenue de mécano, pris mes clés de voiture et me dirigeait vers la porte de sortie pour rejoindre le garage. J’ouvris doucement la porte, toujours le sourire aux lèvres, et en levant les yeux vit une arme, pointée sur moi…
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