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[Fanfic] Un exil forcé

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Lhetho MessagePosté le: Lun 11 Juin 2018 18:32   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


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Spoiler


Chapitre 18 : Le revenant


Il était tard, très tard, et les Lyokoguerriers ne souhaitaient qu’une seule chose, voir cette journée enfin se terminer. Il faisait nuit noire dehors désormais et ça n’était pas étonnant puisqu’on approchait doucement mais sûrement de minuit à San Francisco. Cependant, un problème se dressait entre eux et leur sommeil mérité, et il était de taille. Pendant que Aelita était repartie chercher son père après la crise de Yumi, les autres songeaient au moyen de surveiller les deux monstres sans pitié avachis devant eux, et toujours dans un état semi-conscient après les coups de taser de la japonaise. Ulrich commença par proposer un ordre de surveillance, où chacun devrait rester éveillé une heure et ainsi contrôler les éventuels mouvements des agents, mais cette dernière fut refusée par Jérémie qui estimait que le danger de représailles des agents par quelconques moyens était trop élevé. Alors que William semblait vouloir proposer autre chose, l’attention du groupe se focalisa sur Hopper et sa fille, revenus dans le salon. A la tête du scientifique, tout le monde comprenait que sa fille l’avait déjà informé de la suite des discussions, qui n’allaient pas s’articuler autour du sort des russes. Hopper prit place sur une chaise et se plaça en face de ses protégés, prêt à leur dire la vérité.

- Je crois qu’il est temps de vous dire tout ce que vous ne savez pas. Tout ce qui concerne la période qui précède notre rencontre est vrai, et je ne vous ai rien omis. Par contre, depuis que je vous ai pris en charge, j’ai volontairement évité de parler de sujets qui, avec le recul, vous concernaient tout autant que moi. Alors voilà, je vais vous raconter l’histoire du boss.

Cette fois-ci, le scientifique ne passa sous silence aucun détail. Il leur raconta le lourd passé d’Ivan Voronov, leur affection mutuelle durant le projet Carthage, son éviction ordonnée par Dido, et sa découverte troublante lors d’une de leurs récentes missions. Il patienta quelques instants, le temps que chacun puisse faire la part des choses et raisonner de façon constructive et sans dispute. Voyant que personne ne souhaitait s’exprimer, il ajouta le seul élément dont il n’avait parlé à personne, même à son ancienne patronne lorsqu’il l’avait eue au téléphone :

- Voronov est un type extrêmement intelligent, et c’est ce qui le rend si dangereux. Avec mon expérience chez Carthage, je dirais même qu’il l’était encore plus que moi. Mais lui voyait les choses différemment. Il considérait que Carthage n’allait pas assez loin, et que Dido ne voulait pas reconnaître l’incroyable champ de possibilités qui s’offrait à l’organisation, qui disposait de fonds secrets du gouvernement et des meilleurs scientifiques du monde. L’espionnage contre les russes ne l'intéressait pas, enfin du moins c’est ce qu’il laissait présager. Il voyait avant tout le pouvoir qu'engendrerait la multiplication de machines surpuissantes comme les supercalculateurs. Une fois, il m’a parlé d’un de ses desseins, qui m’a fait froid dans le dos pendant des semaines. Il s’était confié et m’avait annoncé qu’à terme, une fois débarrassé de la dictature de Dido sur le projet, il allait créer le plus puissant supercalculateur jamais réalisé et qu’il comptait sur mon aide pour y parvenir. Il avait comme projet de créer la plus grande usine de production militaire, en se servant de la translation pour accéder aux différentes régions du monde qui disposent elles-aussi d’un supercalculateur localisé dans des bases abandonnés ou inactives.

- C’est une cause louable à la base. Enfin, je ne vois pas où est le problème si c’est dans l’intérêt public, déclara Jérémie, qui sortit finalement de son mutisme.

- Dans l’idée, oui. Mais forcément, quand on a une idée pareille, on veut toujours avoir le monopole. Et lui voulait créer le réseau de production le plus important du monde tout en le gardant secret aux yeux de la population pour au final livrer sur un plat cette folie au gouvernement russe, et ainsi se venger des dirigeants américains, qui des années auparavant avaient ordonné que l’on exécute ses parents à la suite d’une mission d’espionnage qui avait mal tourné.

- Ce personnage a donc un passé chargé et douloureux si je comprends bien, synthétisa William, qui était lui aussi pris de court par les révélations de Hopper.

- Mwouais, jusque-là on reste dans le cliché assez typique du malfrat qui veut se venger, compléta Ulrich, qui s’attendait à encore plus.

- Sans doute. Mais même s’il souhaite se venger du traitement américain envers ses parents, sa propre personne, et son pays, il n’en reste pas moins un homme qui, certainement à cause de son antagonisme américain, a développé des pulsions meurtrières et mégalomanes.

- Mais quel est le lien avec nous ? En fait, je ne vois toujours pas quel rôle on joue dans cette histoire complètement délirante.

Yumi, qui s’était adressée poliment au scientifique, avait fait redescendre la pression d’un cran après avoir compris qu’il ne servait à rien de s’énerver encore une fois après l’incident entre Hopper et Andreï.

- On en arrive à vous les enfants. Après Carthage, nous ne nous sommes plus jamais revus avec Voronov. De mon côté, j’ai créé le plus puissant supercalculateur jamais imaginé, sans connaître le destin d’Ivan, qui avait été licencié quelques semaines avant la dissolution du projet. Ensuite, l’histoire vous la connaissez… en partie encore une fois. Quand je me suis échappé du réseau pour fuir X.A.N.A., j’ai retrouvé la trace de Voronov. Il avait lui aussi mis au point un supercalculateur, bien moins puissant que le mien toutefois. Même si je n’ai pas pu inspecter son contenu par manque de temps et par peur de me faire repérer, j’avais au moins la confirmation qu’il était toujours vivant et installé en Russie. Après, comme je vous l’avais dit dans l’avion à l’aéroport la première fois, j’ai découvert le projet des russes vous concernant en fouillant dans les données secrètes de Carthage récupérées dans le supercalculateur de San Francisco. Et si Ivan avait entrepris de vous enlever, c’était pour récupérer le fameux code qui déverrouille le supercalculateur de Sceaux, et à mon avis il y est déjà allé depuis que nous sommes partis. Mais rassurez-vous, si vous pouvez m’entendre, il ne sera pas prononcé devant vous.

Cette provocation était adressée à Andreï et Sergueï, qui selon leur état, ne pouvaient en aucun cas comprendre ce que Hopper leur disait. Et de toute façon, Jérémie était la seule autre personne qui connaissait la composition ce code si précieux.

- Très bien. Et il compte faire quoi avec le supercalculateur de l’usine ? Interrogea Yumi, qui poursuivait lentement la reconstitution des faits.

- Si vous y réfléchissez deux secondes, et surtout toi Jérémie, vous devriez trouver tout de suite une raison évidente.

- Mais on veut plus d’énigmes ! Balancez tout mainten…

- Il veut accéder à la partie protégée de la machine, là où se trouve les codes source inoffensifs de X.A.N.A que vous aviez conservé au cas où.

Jérémie, qui avait coupé la remarque d’Ulrich, était blanc comme un linge. Tout s’enchaînait à la perfection.

- Mais pourquoi aurait-il besoin de X.A.N.A. ? Et comment était-il au courant de son existence ? Demanda William, perturbé par le fait que l’on prononce une nouvelle fois le nom de son ancien “ravisseur”.

- Voronov avait piraté les réseaux de Carthage, donc lui aussi savait pour le supercalculateur, pour X.A.N.A. et pour mes péripéties. Alors évidemment, il n’avait plus qu’à se servir sachant que je n’étais plus là et que j’avais confectionné sa machine de rêve à sa place. Pourquoi X.A.N.A. alors qu’il pourrait programmer lui-même des clones polymorphes pour assurer la production de son industrie ? Tout bonnement…

- ... parce que si une intelligence artificielle comme X.A.N.A. est programmée pour réaliser une tâche qui n’incite pas à la base à l’antagonisme, il devient alors beaucoup plus facile de la contrôler. En évitant les erreurs qu’a commises Franz, il pourrait avoir un programme autonome dans son unique tâche et ainsi afficher des chiffres de production effarants… et plonger le monde dans le chaos.

Jérémie avait une nouvelle fois complété comme par instinct les propos de Hopper. Pour la énième fois ce soir, un nouveau moment de silence fit son apparition. Hopper ajouta tout de même, histoire que cela soit bien clair pour tout le monde :

- D’où la nécessité de ne pas leur divulguer ce mot de passe, et de les mettre hors d’état de nuire en les attaquant directement chez eux. Une fois cela fait, nous pourrons enfin nous débarrasser de cette machine.

- Si t’es encore là...

Nouveau froid dans la pièce. Aelita n’avait pas réellement réfléchi à ses paroles et ces dernières étaient sorties toutes seules, rappelant qu’en plus du danger qui les guettaient, le temps était compté. William tenta une technique de diversion pour mettre fin au malaise. Il alluma donc la télévision, qui se mit en marche sur CNN, la plus grande chaîne d’informations des États-Unis. Le jeune homme ténébreux, qui avait entrepris de réaliser une bonne action pour sortir ses camarades de la tourmente, avait en fait commis l’irréparable. Devant eux, une silhouette que Franz Hopper connaissait plus que bien se présentait au centre de l’écran, assise sur une chaise. Son nom : Elizabeth Dido. La directrice de Carthage.

*******
Les assistants de Voronov avaient prévenu presque toutes les chaînes d’informations du monde entier qu’une énorme bombe médiatique allait faire surface dans les prochaines minutes. Sur Internet, ils avaient mis en place des réseaux de diffusion en direct reliées à la caméra pour que les internautes puissent interagir entre eux également. Le principal canal, lui, était directement transmis de la caméra vers la gigantesque antenne satellite du complexe pour au final parvenir jusqu’aux locaux des chaînes de télé. Alors que la caméra diffusait déjà les images en direct de Dido depuis vingt bonnes minutes, installé confortablement sur sa chaise, le boss parcourait les chaînes de télévisions américaines principalement afin de voir comment cela était ressenti à l’autre bout de monde. Dido avait bien compris qu’il ne lui restait plus qu’une seule solution. Elle avait alors tout avoué, tout raconté en détails, de la création de l'organisation à la débâcle d'aujourd'hui. Elle n’avait passé sous silence aucun tabou : financements douteux du gouvernement, secrets avec Bush, espionnage russe, tout y était passé. Elle se doutait bien qu’une fois la retransmission achevée, son ancien agent allait l'éliminer. Alors histoire de partir le cœur léger et de se libérer de ce poids qu’elle portait en elle depuis plusieurs décennies, elle avait une bonne fois pour toutes vidé son sac devant ses compatriotes et le monde entier.

L’ancienne supérieure de Voronov avait parfaitement conscience que cette affaire allait salir à tout jamais le gouvernement américain “protecteur de la patrie”, mais elle n’en avait plus rien à faire. Elle s’était résolue, impuissante devant la fatalité de l’échec. Désormais, la bande à Hopper était livrée à elle-même. Les techniciens demandèrent à ce que l’on mette un terme à la diffusion, sous le regard étonné de la protagoniste de l’intervention. Elle pensait vraiment que Voronov se présenterait à la caméra, mais il ne l’avait pas fait, préférant garder l’effet de surprise et de mystère selon ses suppositions.

Ce dernier semblait fasciné par les réactions provoquées par ce coup terrible porté au gouvernement américain. Toutes les chaînes tentaient de retracer toute l’histoire, et des spécialistes arrivés en urgence sur les plateaux demandaient des explications du président en personne le plus rapidement possible. Détournant son attention de la télé fixée en face d’elle, Voronov s’adressa à Dido :

- Elizabeth, tu as été parfaite ! Grâce à toi, mon plan se rapproche de plus en plus de sa phase terminale. Vraiment, merci pour tout. Mais comme on dit, toute bonne chose a une fin et c’est tout naturellement que je vais demander à Steven de te conduire en cellule. Adieu, et n’oublies pas de repenser aux choses atroces que toi et ton gouvernement corrompu jusqu’à la souche m’avaient fait subir.

Le boss se contenta alors de fixer jusqu’au dernier instant Dido, qui se laissa traîner par Steven jusqu’en enfer. Ceci fait, Voronov se retourna et eut la grande surprise de trouver sa fille, plantée devant l’entrée secondaire de la pièce, donnant vers les cuisines.

- Je t’avais donné des ordres et encore une fois tu ne les respecte pas ! Tu es vraiment têtue ! S’exclama-t-il, exaspéré par l’attitude de sa fille.

- Je me faisais chier et j’avais besoin de bouger. Bon, maintenant que t’as l’air d’avoir fini avec la vieille, on fait quoi ?

- Bon... de toute façon je comptais venir vous chercher. Je n'ai pas eu de nouvelles de Andreï et Sergueï alors qu'avec le décalage horaire ils auraient déjà du m'appeler. C'est bizarre.

- J'espère qu'ils n'ont rien.

- Bref, ramène les autres, la prochaine phase du plan se met en route. Vous allez vous translater à San Francisco. Ils commencent à me les briser les rebelles.

*******
George W. Bush et Keith Alexander étaient consternés par ce qui venait de se produire. Après les révélations du président américain sur le fil de l’histoire qui entourait Voronov, lui et Keith Alexander vivaient maintenant les pires instants de leur carrière politique. Devant des millions d’américains, Voronov avait par l’intermédiaire de la pire personne qui pouvait le faire, à savoir Dido, révélé à l’opinion publique certains dossiers ultras secrets américains dont même des membres haut placés de la CIA et de la NSA n’avaient jamais entendu parler. C’était une véritable catastrophe. Les critiques et injures s'enchaînaient à travers les réactions captées par la télévision américaine, et maintenant le président et son collègue n’avaient plus le choix. Ils allaient devoir s’exprimer publiquement.

- Mais c’est pas possible ! Mais comment tu as pu accepter une mission aussi risquée ? Dido a tout balancé dans les détails et là pour réussir à unir la NSA afin de trouver une solution pour nous innocenter, c’est même pas envisageable ! Je vais devoir remettre ma démission là George ! Cria Keith, qui ne tentait plus en place.

- Mais je vais devoir certainement faire la même chose Keith ! Sauf que là, au-delà de nos ambitions personnelles, on a un grand malade débarrassé de son ennemi principal qui vient de foutre un bordel diplomatique monstrueux ! Donc au lieu de t’apitoyer, essaye de trouver une solution !

- Et toi, monsieur le grand chef de la patrie, t’en as une de solution peut-être ?

La tension était à son paroxysme dans le petit bureau. La situation était critique et si les deux hommes ne trouvaient pas une solution dans les cinq minutes qui suivaient, le personnel de la Maison Blanche exigerait des explications claires dans les plus brefs délais.

- Moi, j’en ai peut-être une oui, mais c’est sans doute la décision la plus risquée de ma carrière.

- Bon bah accouches au point où on en est !

- Rapatrier de force Hopper et sa bande et devenir le nouveau pion de la lutte.

*******
Franz Hopper consommait pour la troisième fois un cachet d’aspirine. Il n'arrivait toujours pas à croire ce qui se déroulait sous ses yeux. Dido lui avait annoncé qu’elle allait en finir sur le terrain avec les russes, mais jamais il n’aurait imaginé un seul instant qu’elle se retrouve dans cette position. Selon ce qu’il avait compris, Dido avait essuyé une défaite terrible, puis Voronov l’avait accueilli dans son repère avant de la forcer à dévoiler à la face du monde toute l’histoire de Carthage, accompagnée des dérives du gouvernement américain qu’elle avait engendré. Son ancien collègue de travail avait pensé au moindre détail afin que l’opinion publique, qui allait fustiger Bush et son gouvernement, lui laisse une voix royale pour se débarrasser de lui et de ses protégés. Les adolescents à ses côtés obtenaient pendant ce temps-là les dernières informations manquantes qui allaient combler les dernières zones d’ombres de cette histoire. Jérémie était complètement perdu, alors que lui avait eu un accès intégral au journal de Franz Hopper. Durant leurs années de combat face à X.A.N.A., les Lyokoguerriers s’étaient enfermés dans une bulle qu’ils considéraient à l’époque inébranlable. Désormais, la cruelle et réelle dangerosité de cette longue aventure avait percé cette bulle, et chaque membre du groupe se représentait parfaitement les causes et conséquences de l’histoire dans laquelle ils avaient été impliqués.

Les deux agents russes, qui étaient peu-à-peu revenus à un état conscient, contemplaient avec satisfaction l’écran situé juste devant eux. Après un nouveau grincement de dents provoqué par la douleur, Andreï lança dans son plus bel anglais :

- Oh dear, we are in trouble !

- T’en veux encore ? Cracha Yumi, qui récupéra le taser posé sur la table.

- Non merci, j’avoue que t'es coriace mais je vais m’arrêter là. Par contre, je vous dis juste ça comme ça mais préparez-vous pour la dernière phase du plan du boss.

- C’est quoi la dernière phase ? Questionna Jérémie, les yeux toujours rivés vers la télévision.

- Ah bah non ! La madame m’a demandé de me taire, je me tais !

- Et bah maintenant parle où sinon je t’assu…

Le bruit strident de la sonnette de l’appartement stoppa Yumi dans son élan, elle qui allait une fois de plus frapper Andreï avec son taser. L’agent fut déçu dans un premier temps d’être dérangé par un inconnu puisqu’il avait pour objectif de tenter de récupérer son taser par effet de surprise, en adoptant une position qui forcerait l’adolescente d’origine nippone à lâcher le taser sous l’effet de la compression, et ainsi pouvoir le récupérer. Mais lorsqu’il comprit qui entrait à présent dans l’appartement accompagné par le scientifique, son sourire narquois refit son apparition.

- Ne l’approchez pas pour l’instant ! S’exclama Hopper, une nouvelle fois abasourdi par l’arrivée surprise de Odd dans son appartement.

- Vérification, Franz ?

Jérémie ressentait la même chose que son idole. Comment Odd avait-il pu revenir ici ? Et si c’était un nouveau piège d’Ivan Voronov afin de récupérer ses agents ?

- A toi l’honneur Jérémie, tu le connais mieux que moi, répliqua simplement le scientifique, détaillant méticuleusement chaque expression du visage de l’excentrique.

- Odd, quelle a été la seule fois où tu t’es disputé avec Aelita ?

- La fois où je lui ai demandé de trouver une excuse à refiler à Jim après avoir voulu rester dans mon lit comme une feignasse un jour de cours. On avait pris quatre heures de colle.

La réponse était venue de façon naturelle. Jérémie, qui procédait toujours à ses tests de confiance en utilisant des anecdotes que son opposant ne pouvait pas connaître, retrouva le sourire et prit son interlocuteur dans ses bras, suivi par les quatre autres. Cependant, alors que le moment d’embrassades s’éternisait, Odd s’évanouit. Hopper se rua vers lui et procéda sans plus attendre aux premiers examens.

- Il est juste tombé dans les pommes. Il a l’air épuisé. Aidez-moi à le transporter jusque dans ma chambre.

Ulrich et William se chargèrent de soulever le corps endormi de Odd tandis que Yumi et Aelita lui enlevèrent ses chaussures. Les deux jeunes femmes poussèrent un cri de peur en observant les doigts de pied manquants du blondinet, remplacés par des bandages sommaires et de mauvaise facture. Le convoi se dirigea alors vers la chambre. Jérémie, lui, resta dans le salon pour surveiller les russes. S’ensuit un long échange de regards avec Andreï et Sergueï avant que le premier ne mette fin à la scène :

- Je t’avais bien dit qu’on avait d’autres surprises pour vous.

- Qu’est-ce que vous lui avez fait pour qu’il se retrouve ici et dans cet état ?

- Disons qu’on a un cuisinier aux coutumes étranges si tu vois ce que je veux dire.

Jérémie manqua de rendre ses tripes en comprenant ce à quoi Andreï référait, et il se doutait bien que le boss ne s’en était pas arrêté à ça. Avec tous ces événements, les agents qui étaient censés être en position de faiblesse arrivaient presque à prendre l’ascendant psychologique sur le groupe, qui s’était pourtant juré de rester soudé et hermétique à la pression.

- Tu veux que je te dise encore un truc petit ? Toi qui est fan d’électronique, tu devrais apprécier la petite modification qu’on a apporté au corps de ton cher ami. Un indice ? Ça se trouve plus vers là, dit-il en montrant du doigt son crâne.

- Pourquoi tu me révèles ça ?

- Parce que tu ne pourras pas l’enlever, que tu l’aurais découvert très vite, ou aussi parce que je prends actuellement un malin plaisir à voir ta tête se décomposer à chaque fois que je te balance une info croustillante.

- Tu bluffes. Personne ne serait capable d’implanter une nanotechnologie dans un cerveau avec autant de minutie sans causer des séquelles graves, objecta l’ancien leader des Lyokoguerriers.

- Tout comme personne ne serait capable de créer un supercalculateur quantique, capable de transférer des humains sur un monde virtuel et pire encore, de provoquer des retours temporels ?

Andreï marquait un point. La prouesse de Hopper était encore aujourd’hui surréaliste, du moins pour ceux qui connaissaient son existence. Si Voronov avait effectivement travaillé avec Hopper, et que ce dernier le considérait comme son égal, il avait très bien pu réaliser une telle opération sur le cerveau de son ami.

- Mais qu’est-ce qui vous pousse à aller si loin dans votre idéal en fait ? Tu pourrais vivre une vie paisible, sans avoir besoin de jouer à l’agent secret toute l’année. Mais au lieu de ça tu, ou plutôt vous si on met dans le lot ton ami silencieux, avez décidé de se rallier à un homme mégalomane de cette cruauté. Pourquoi ?

- Sans doute l’envie de faire bouger les choses, de vivre dans un monde qui ne nous convient plus. Tu sais, j’ai été agent du KGB durant la Guerre Froide, et je peux t’assurer que ce que j’ai vu m’a conforté dans le fait que ce monde peut être profondément reconstruit et amélioré en s’y prenant d’une autre manière. Le projet d’Ivan me paraissait le plus adapté.

- Mais vous n’êtes pas censé l’appeler boss dans l’organisation ? Questionna Jérémie, qui avait tiqué sur le prénom de l’agent.

- C'est un tique de langage et une certaine obligation imposée par lui. Mais dans la sphère privée, c'est-à-dire hors des conversations téléphoniques professionnelles et des réunions officielles, je l'appelle par son prénom. Mais c'est vrai que c'est très rare de l'appeler par son prénom, surtout ces deux derniers mois.

- Comment ça “pas dans la sphère privée” ?

- Je t’aime bien toi, t’es perspicace. Si on avait pu on t’aurait recruté plus jeune parce que y a encore du potentiel à exploiter. Tout ça est très intéressant pour la suite des événements, sachant qu’on a pris un petit avantage. Je t’avoues que j’ai hâte de voir comment tu vas réagir.

- Vous n’avez pas répondu à ma question, insista Jérémie, qui avait flairé quelque chose après que l’agent ait esquivé la question.

Andreï le fixa un instant, soupira à nouveau, et annonça dans le plus grand calme, et en regardant Sergueï qui resta de marbre :

- Nos vrais noms sont Sergueï et Andreï Voronov. Ivan est notre frère.
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Ikorih MessagePosté le: Mer 11 Juil 2018 08:37   Sujet du message: Répondre en citant  
M.A.N.T.A (Ikorih)


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Citation:
je l'appelle par son prénom. Mais c'est vrai que c'est très rare de l'appeler par son prénom

Petite répétition que j'ai croisée, et qui m'évite de faire une introduction propre.

Bon, ce commentaire va sentir les vacances, mais vu que ça fait un mois qu'on t'a laissé mariner tout seul, j'imagine que c'est mieux que rien. Après, ce chapitre a surtout vocation à expliquer aux héros des trucs, que pour certains on connaissait déjà ; le fait que les méchants en aient après la partie protégée du SC n'est pas non plus une grosse surprise (désolée si ça avait déjà été mentionné avant, je suis plus très dans la fic et j'ai juste relu ce chapitre en vitesse pour commenter).
Les plus grosses attentes résident pour ma part au niveau d'Odd, fraîchement de retour, mais dont tu as pris soin de délayer la réelle confrontation avec les membres du groupe.
Ah sinon, comment les Russes ont su où leur renvoyer Odd? Franz Hopper leur a laissé sa nouvelle adresse? (là encore je suis un peu à la masse, si ça a été précisé avant je m'en excuse)

J'ai trouvé le passage concernant Dido bien mené, notamment l'exposition de "pourquoi elle a parlé cette conne?", et les conséquences que ça aura sur Bush, qui décidément est fidèle à son rôle de pot de fleurs : même son initiative qui doit tout sauver, elle a en fait déjà été prise! Enfin, peut-être que le soutien officiel du gouvernement facilitera la vie aux héros, ça se discute.

Bon, maintenant balance la suite o/
_________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13

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Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack Razz

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Icer MessagePosté le: Mer 01 Aoû 2018 12:29   Sujet du message: Répondre en citant  
Admnistr'Icer


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Messages: 2316
Localisation: Territoire banquise
Salut Lhetho !

Comme cela faisait longtemps, suite à ton retour, j'ai pris le temps de relire ton récit en intégralité. Un coup sur l'ordi, un coup sur le téléphone au gré de mes voyages, ce qui donne des notes un peu éparpillées et brouillonnes mais voyons ce qu'on peut faire malgré tout.

De façon totalement subjective, il y a fort logiquement des traits de son récit qui m'interpellent et que j'apprécie par leur proximité avec moi : Rentrée en 2007, Dido toujours en activité en lien direct avec le Président. On ne peut qu'approuver, dans ma position.
À l'inverse, au début, c'était mélangé aux clichés habituels sur Aelita/Jérémie, Ulrich/Yumi, voire pour William, ce qui laissait sur une impression étrange !

Petit aparté qui concerne une tournure de phrase dans le chapitre 2. Ford n'a jamais été élu. Il a remplacé Nixon puis a pris une beigne contre Carter. Pas de chance ! Et c'est d'autant plus drôle qu'il n'a techniquement même pas été élu vice-président, puisqu'il avait succédé, là aussi, à un démissionnaire.

Plus globalement, y a quand même certains trucs assez étranges dans ton scénario. Parfois, c'est dans des trucs tout cons, comme le fait de déclarer que les héros mangent léger en ouvrant des conserves (j'aimerai bien connaître la marque). Mais je crois que la palme revient à cette séquence :

Citation:
Eh bien je ne sais pas, c’est la seule chose qui relevait du hasard dans ma préparation.


Alors qu'il suffisait de garder le même taxi. Ou ce type de remarques :

Citation:
Je pense que si Hopper ne veut pas attaquer aujourd'hui, c'est parce qu'il veut semer le doute dans l'esprit de nos ennemis, compléta William.


Je ne sais d'ailleurs globalement pas trop quoi penser du personnage d'Hopper. Je trouve, je ne sais pas, peut-être qu'il est trop différent de l'image qu'en renvoie la série. Mais en tout cas, il est potentiellement passé du côté un peu trop caricatural du savant fou.

De la même façon, de l'autre côté, outre que j'ai un mal absolu à gober qu'un russe ait pu bosser à Carthage pendant la guerre froide (regardons les choses objectivement...), c'est pour l'instant l'introduction du personnage de Sarah qui est un échec. J'en avais déjà fait part dans un commentaire précédent, eh bien le relire n'a rien arrangé.

Plus globalement je suis très en accord avec les différents commentaires d'Ikorih, que j'ai lu en passant. Si je devais y ajouter mon analyse personnelle, je trouve vraiment qu'il manque quelque chose au récit, qui pourtant, a un scénario à gros potentiel. C'est peut-être précisément ce qui fait sa faiblesse en même temps que sa force. Puisque je comparais au début un peu ta fanfic à ma principale, je vais essayer de continuer sur cette voie pour t'expliquer : tu es au chapitre 18. Si j'en étais là où tu en es du point de vue du développement du scénario, je serai probablement au moins au chapitre 30 à 40 (c'est d'ailleurs dans ces eaux-là que j'introduis Bush).
En fait voilà, je trouve que tu te précipites trop, et l'introduction de Sarah en est sûrement le symbole. Déjà, le départ de Kadic, ça va à une vitesse... le changement de cadre brutal n'est pourtant pas nécessairement condamné à choquer : regarde le début de Bataille pour l'Espoir. Mais tu t'es lancé dans un scénario ambitieux, comme tous ceux qui tentent d'être un peu mondialisés, et du coup, il y a quand même des contraintes à respecter. Je sais que tu m'as lu, mais si ce n'est pas fait je te recommande fortement le récit susmentionné de mon collègue du Pôle, ainsi bien sûr que l'excellent début d'écrit de Silius, le futur nous appartient. Dans une moindre mesure et dans un style différent, il y a également Ikorih dans certaines parties de son univers pour le côté organisationnel notamment Abysses de mémoire, voire pourquoi pas Du sang sur la neige de Tyker.

Enfin voilà, je te dis ça parce que - et je rappelle que ce n'est que mon avis - je trouve que ton récit est sûrement bon, peut-être très bon, mais pas excellent à ce stade, alors qu'il en a le potentiel, et c'est frustrant.

Ah oui et j'en ai profité pour relever quelques trucs sur les chapitres où j'étais sur PC :

Chapitre 1 :

Deux répétitions :


Citation:
Waldo Schaeffer, avait quitté le projet après avoir découvert le réel objectif du projet.


Citation:
l’organisation de surveillance de l’URSS durant le conflit et qu’elle ne voulait en aucun cas risquer que son organisation


Chapitre 13 :

Citation:
coupa de sabre


Chapitre 16 :

Citation:
je j’arrive


Pour conclure sur un truc positif, voici mon passage préféré :

Citation:
Pendant ce temps là, Ulrich gratifiait le groupe de remarques pertinentes telles que “Ils vont appeler du renfort !” ou “On est dans la merde !”.


C'est tout bête mais il m'a bien fait rire.

Je serai au rendez-vous autant que possible pour la suite ! Bon courage Lhetho Wink

_________________
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« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »

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Silius Italicus MessagePosté le: Ven 29 Mai 2020 13:45   Sujet du message: Répondre en citant  
[Krabe]


Inscrit le: 03 Fév 2015
Messages: 252
Localisation: à l'Est d'Eden
Bonjour très cher Letho,

C’est tardif mais bon, espérons que cela sera comme une invocation qui vous fera continuer.

Dans les faits, ce chapitre est un chapitre de pause plus qu’autre chose. C’est là même son principal défaut : il ne fait que prendre le train des intrigues déjà lancées. En soi, ce n’est pas grave. Après tout dans un récit avec des points de vue différents et éloignés géographiquement, il est assez normal qu’un événement apparu chez les uns dans un chapitre donné ne soit traité qu’ultérieurement chez les autres. Le souci, c’est que le présent chapitre ne fait rien d’autre. Il n’apporte à peu près rien en matière de développement de personnage ou d’avancées du scénario. Disons qu’il aurait fallu qu’il soit ou plus fourni, ou plus long.

Plus fourni, par exemple en mettant plus longuement et plus précisément en scène Bush et Keith, au lieu d’avoir une scène expédiée. De même du côté des lyokôguerriers. Certes ils savent beaucoup de choses déjà, mais on pourrait penser que l’apparition de Dido et ses révélations les secouent un peu plus. Autrement dit, quitte à avoir un chapitre de pause, autant l’exploiter pour montrer des réactions plutôt que de les dire. Par exemple, quitte à faire de la redite, vous auriez pu retranscrire l’intégralité du récit de Hopper aux héros. Cela aurait permis de montrer le personnage de Hopper, et éventuellement ce qu’il continue à cacher ou ce qui l’émeut. Cela aurait aussi permis de voir une palette de réaction chez les héros. Une autre possibilité aurait été justement de s’arrêter sur les plateaux télé, salles de rédactions… de voir les réactions des journalistes. On aurait aussi pu s’arrêter sur la Maison Blanche. Le texte ne fournit que cela : « et si les deux hommes ne trouvaient pas une solution dans les cinq minutes qui suivaient, le personnel de la Maison Blanche exigerait des explications claires dans les plus brefs délais. » Pourquoi exigeraient-ils ? Comment vivent-ils la relation entre Bush et Keith ? Sont-ils assaillis de coup de fil de la presse ou de citoyens ?

Bref, ce chapitre de pause après une certaine acmé scénaristique aurait pu nous montrer que les mots de Dido, sa confession ont un poids, des conséquences. Cela aurait par la même donné sa juste valeur à l’idée suivante : « Durant leurs années de combat face à X.A.N.A., les Lyokoguerriers s’étaient enfermés dans une bulle qu’ils considéraient à l’époque inébranlable. Désormais, la cruelle et réelle dangerosité de cette longue aventure avait percé cette bulle, et chaque membre du groupe se représentait parfaitement les causes et conséquences de l’histoire dans laquelle ils avaient été impliqués. »

Plus long, était une autre possibilité pour ce chapitre : outre un récapitulatif des événements et un point sur la situation, embrayer directement sur la suite. Ne pas se contenter de l’arrivée d’Odd et de la faible révélation sur la fratrie Voronov, mais les exposer longuement. Nous montrer le réveil d’Odd, son retour vers ses amis, les problèmes encourus… Poursuivre, plutôt que de s’arrêter en somme.

C’est que ce chapitre tombe un peu à plat là. Les personnages semblent tous en sous-régime, comme si ils avaient fournis trop d’efforts précédemment. En somme, cela manque de relief.

Cela étant, à la différence d’Icer, le fait que cela aille vite n’est pas un tort. Le récit s’intitule « un exil forcé ». Dès lors, où ce récit se concentrait sur ce qui avait amené à l’exil (pourquoi Alcibiade fut ostracisé) ou il se centrait sur l’exil proprement dit (la vie de Xénophon après l’exil). Il est clair que votre choix fut la seconde option, il était donc logique de partir de Kadic au plus tôt et de faire monter rapidement l’intrigue. Le choix d’Icer fur autre, d’où une montée en puissance du scénario plus tardive chez lui.

En revanche, on ressent quand même une certaine précipitation dans la gestion des personnages. Alors même que dès lors que vous prenez un peu de temps pour les soigner, la qualité d’ensemble s’améliore.

Qui sait s’il y aura une suite ? Néanmoins, il y a encore du potentiel de ce récit, surtout que la fin n’est plus forcément si loin. Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin. Tout le monde ne publie pas 18 chapitres contre vents et marées.
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AMDG

Prophète repenti de Kane, vassal d'Anomander Rake, je m'en viens émigrer et m'installer en Lyoko.
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Youka MessagePosté le: Dim 31 Mai 2020 17:02   Sujet du message: Répondre en citant  
[Frelion]


Inscrit le: 16 Fév 2013
Messages: 61
Cher Letho,

Je découvre ta fan-fiction grâce au commentaire de Silius qui a fait remonter ton post dans les "Derniers commentaires" et je dois avouer avoir ingeré les 18 chapitres en quelques heures (oui, la binge consumption n'est pas healthy, j'assume !).

En tout cas, bravo pour tout ce travail d'écriture. Il y a certes certains défauts (relevés par les membres du Pole), mais l'ensemble reste très agréable à lire. Les aventures virtuelles sont au rendez-vous mais aussi des aventures terrestres, ce qui fait toujours plaisir quand certains textes privilégient l'un au détriment de l'autre.

J'ignore si tu liras un jour ce message, vu que ta dernière publication remonte à 2018, mais j'espère sincèrement que tu reviendras pour déposer une conclusion à cette aventure que tu as démarré 4 ans plus tot.
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