Sabi |
Posté le: Mer 25 Mai 2022 18:12 Sujet du message: [Fanfic] En quête d'Anthéa |
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Inscrit le: 08 Mai 2022 Messages: 5
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Résumé :
Cette fanfic commence peu de temps après la saison 4. Globalement, l'histoire a pour but de développer certains points noirs de l'histoire (la mère d'Aelita, le projet Carthage, etc.). Je suis du genre à plutôt écrire au fur et à mesure l'histoire, aussi je n'ai pas encore défini complètement si les élipses temporelles seront sur de longues ou de courtes périodes par exemple.
Sur ce, place à l'histoire :
Prologue
Quelques semaines après l’arrêt du supercalculateur
Les nuits d’Aelita étaient toujours menacées par les cauchemars. Ceux-ci n’étaient pas systématiques. Mais lorsqu’ils se produisaient, la même impression de terreur rampante qu’auparavant revenait. En cela, l’extinction de XANA et la mise à l’arrêt du supercalculateur n’avaient rien changé.
La jeune adolescente de quinze ans revoyait celle qu’elle avait été enfant, dans ce chalet des Rocheuses où le malheur avait frappé une première fois. Aelita devait revivre l’impuissance, l’incompréhension de ce qui se passait. Pourquoi maman était-elle partie ? Pourquoi le chalet avait-il brûlé ? Pourquoi devait-elle prendre des cours par correspondance ? La sensation d’être une poupée ballotée par les événements était terrible.
Puis était venu Lyoko, et surtout XANA. Et tout ce qui avait précédé avait dû être mis sous le tapis face à l’urgence et le danger que représentait ce programme informatique.
Mais maintenant que la page XANA était tournée, que sa mission personnelle était accomplie, restaient ces vieux traumatismes aux relents de peur, de tristesse, de solitude. XANA vaincu, restait cette petite fille pleurant la disparition de sa mère et la mort de son père.
Tant que le supercalculateur était resté allumé, cela avait formé une sorte de lien intangible avec Franz Hopper, et Aelita s’était accrochée à l’idée que cela lui permettrait de le retrouver. Jérémie avait par ailleurs maintes fois consolidé cet espoir.
Mais il y avait une autre chose que la jeune collégienne n’avait avoué à personne, même pas à elle-même. Tout au fond de sa conscience, elle avait entretenu la folle espérance que cette machine, ce monde virtuel seraient une sorte d’étoile dans le ciel qui permettrait à sa mère de la retrouver.
Désormais, tout était fini. Son père s’était sacrifié, et les probabilités de retrouver sa mère étaient infinitésimales. Pour commencer, était-elle morte ou vivante ? Incapable de répondre à cette simple question, Aelita se voyait condamnée à rester dans le flou toute sa vie.
C’est pourquoi, après s’être réveillée pour la énième fois en sueur et en pleurs d’un de ses cauchemars de loup et de neige, la princesse aux cheveux roses sut que jamais elle ne pourrait supporter de vivre de cette manière. C’était tout simplement par trop intolérable.
Aussi décida-t-elle à ce moment-là quelque chose qu’aucun lyokoguerrier, elle comprise, n’aurait pensé devoir faire un jour.
De nuit, l’usine abandonnée avait toujours renvoyé une impression de délabrement, mais aussi de peur. C’était l’endroit parfait pour des fantômes tapis dans l’ombre, ou des monstres se glissant sans bruit entre les poutres métalliques et froides. Et en ce qui concernait Aelita, les fantômes et les monstres étaient réels en ce lieu. Des souvenirs anciens, mais aussi pour certains encore très récents, vagabondaient sans but dans cet édifice isolé ; beaucoup d’entre eux d’ailleurs étaient des événements qui ne s’étaient pas produits dans cette ligne de temps grâce au retour vers le passé. Et puis, il y avait LE monstre, tapi dans les entrailles de l’usine…
Le vieux monte-charge rouillé fonctionnait comme à son habitude, et pourtant pour Aelita, tout lui paraissait différent cette nuit-là.
Avant, ses amis étaient avec elle, complices, même lorsqu’elle était seule à descendre au labo à bord de cette cage brinquebalante. Mais maintenant, elle était seule : ni Odd, ni Ulrich, ni William, ni Yumi, et encore moins Jérémie, ne savaient ce qu’elle s’apprêtait à faire.
Complètement seule avec sa décision, Aelita était désormais sans défense face à la vérité nue qu’elle avait pu ignorer jusque là : elle avait peur de l’usine et la détestait même depuis le retour de ses souvenirs. Cet endroit lui avait pris beaucoup trop de choses précieuses.
Le faux mur disparut et après avoir entré le code sur le clavier mural, la porte blindée se déverrouilla et s’ouvrit sur la salle du supercalculateur. L’atmosphère glaciale qui ne l’avait jamais dérangée jusqu’à présent la frappa à ce moment de toute sa force, et la princesse frissonna. Lentement, la bête émergea de son socle de métal, luisant de brume gelée, laissant s’échapper des vapeurs réfrigérée.
Le levier d’activation était là, face à elle. Quelques secondes, la jeune fille hésita, repassant dans sa tête toutes les raisons qui la poussaient à agir ainsi. Et toutes lui paraissaient si égoïstes, si dérisoires ! Juste pour se redonner l’espoir de revoir sa mère, elle allait rallumer ce supercalculateur de malheur ? Mais l’appel intérieur était implacable, ferme et fermé à tout contre-argument logique. Aelita avait besoin de savoir.
« Je suis en train de commettre une énorme bêtise. »
Empoignant le levier, après une grande inspiration, la collégienne aux cheveux roses rouvrit la boîte de Pandore. Une demi-seconde plus tard, le grondement caractéristique du supercalculateur se fit de nouveau entendre dans les salles du laboratoire souterrain.
Dans le dortoir du collège Kadic, l’ordinateur de la chambre de Jérémie Belpois émit un signal d’alarme sonore que le garçon, pourtant endormi, reconnut entre tous pour l’avoir entendu beaucoup trop souvent ces deux dernières années. Comme sous électrochoc, le jeune génie sursauta violemment à ce son vif et brusque. Pris au dépourvu, hagard et un peu paniqué, l’adolescent se releva en catastrophe et enfila ses lunettes. Avait-il rêvé ? Était-ce une illusion auditive ? Jetant un œil sur l’écran de son ordinateur, il vit les fenêtres ouvertes qui n’y étaient pas lorsqu’il était allé se coucher. Le coeur battant, Jérémie s’assit à son bureau.
« Mais qu’est-ce que c’est que ça, encore ? »
Le système d’exploitation importé du laboratoire était de nouveau en marche et recevait des données.
« Mais c’est pas vrai ?! Je rêve, c’est pas possible ! »
Quelqu’un avait rallumé le supercalculateur.
Dernière édition par Sabi le Jeu 26 Mai 2022 09:44; édité 3 fois |
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Icer |
Posté le: Jeu 26 Mai 2022 08:32 Sujet du message: |
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Inscrit le: 17 Sep 2012 Messages: 2293 Localisation: Territoire banquise |
Ma foi, bienvenue dans le sous-forum ! Bon par contre, vu l'absence de balise, tu n'as de toute évidence pas lu le règlement.
Bon, au-delà de ces considérations techniques, le premier jet est plutôt encourageant sur le fond. On part certes sur quelque chose de classique : la nostalgie familiale d'Aelita post-victoire contre X.A.N.A (hey Zéphyr, ça ne te rappelle rien ?). Mais la chose apparaît plutôt bien amenée. La narration est structurée. Certes, on est sur un genre de prologue, tu te dévoiles encore peu mais... la suite pourrait être assez intéressante.
Petit conseil : un peu plus de travail de mise en forme serait un plus appréciable. C'est le premier post et tu ne présentes même pas le titre, ton prologue n'est pas non plus nommé... bref, un petit travail basique sur ce point ne peut qu'améliorer le tout !
Bref, bon courage pour la suite, il y a de la matière à exploiter ! _________________
     

« Les incertitudes, je veux en faire des Icertitudes... »
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