Bonjour, bonsoir, bonne nuit, rayez toutes les mentions inutiles!
ça faisait un petit moment que je n'avais plus rien publié dans la rubrique fanfictions, puisque je crois bien que la dernière fois remonte au dernier chapitre de Cold Case. C'est triste, hein, mes petits?
*le public gémit en hochant la tête*
Mais ne vous en faites pas, regardez, je suis de nouveau là, avec un nouveau texte à vous présenter!
Ce n'est qu'un OS mais faites moi confiance, il y aura un peu plus de lourd par la suite...soyez un peu patients et vous aurez affaire à une apparition très imprévue
Toujours est-il qu'aujourd'hui, on est là pour parler de mon nouvel OS. Bon, déjà, le titre a dû vous donner une petite idée de ce qu'on verra là-dedans. Les scènes ne sont pas dans l'ordre chronologique, prudence! On a affaire à de nombreux flash-backs (qui sont un minimum ordonnés tout de même ). Je ne peux pas vraiment vous raconter ce que vous trouverez à l'intérieur, c'est...imprévu, comme ce que je fais souvent Imprévu et noir, d'un noir abyssal, aussi profond que l'âme humaine o/ (c'est bô ce que je dis là!)
Allez, fini le préface, place au texte.
Spoiler
Il cligna des yeux, regardant les 1 et les 0 s’afficher, remplissant des lignes invisibles dans un cadre lumineux, puis, une fois le cadre rempli, tout s’effaçait. Si il avait pu pleurer, il l’aurait fait. Tellement de cruauté. Des lignes qui avaient pris tant de temps à se remplir, et en un instant, tout était détruit, effondré. Et le cycle se répétait, à l’infini.
Il était assis là, par terre, regardant ces cadres se remplir et se vider, silencieux comme une tombe. Il réfléchissait, ou plutôt, il essayait de sonder son âme. Il essayait de comprendre ce qu’il faisait là. Bien sûr, bien sûr, une part de lui savait. Une part de lui seulement. L’autre affirmait que ce n’était qu’un mensonge. La vérité était ailleurs.
Et c’était bien la vérité qui avait détruit sa vie.
Non, sa vie n’était pas détruite, il prenait simplement une pause. Il regardait en arrière pour prendre le temps de se calmer. Tout était bon. Passant les mains autour de ses genoux, assis en position fœtale, il se balança doucement dans une tentative pour apaiser le chaos qui bouillait en lui.
Tout se passait bien. C’était un mauvais rêve. N’est-ce pas ?
Il leva les yeux vers le sommet de la tour. L’endroit était paisiblement éclairé, sans forcer, sans néon agressif comme dans les morgues ou les hôpitaux. Un frisson lui parcourut l’échine. Non, ne pas penser à ces endroits. Ils agressent et ils font mal.
Lentement, des images remontèrent à la surface. Que s’était-il passé ce matin ?
Trois mois auparavant, ils avaient détruit Xana. C’était fini, on allait pouvoir redevenir normaux. Certes, ça allait lui manquer, mais il devait remplir sa vie, il devait avancer. Continuer, en s’appuyant sur ses amis.
La bande avait tenu. Les craintes de Jérémie n’étaient pas fondées : Lyoko n’était pas une simple corde qui les retenait, Lyoko avait créé un vrai ciment qui les reliait pour toujours. Ils étaient proches, comme avant. Comme quand Xana était là pour les pousser les uns contre les autres. On avait même charrié le petit génie au sujet de cette phobie qu’il avait de finir de nouveau tout seul. On lui avait promis qu’ils resteraient toujours ensemble.
La promesse avait tenu. Au fil du temps, les examens approchaient, on commençait lentement les révisions, mais elles n’arrivaient pas à les séparer. Ils révisaient souvent ensemble, au lieu de le faire chacun dans leur coin. En fait, au lieu de s’éloigner les uns des autres, ils se rapprochaient. Lyoko n’avait fait que tisser des liens entre des personnes solitaires, et ces liens ne s’étaient pas seulement raffermis : sous l’effet d’une sorte de bobine invisible, ils étaient attirés les uns vers les autres, toujours plus proches.
Son moral avait tenu. Il s’était pleinement remis au skate et à la musique, en gardant le dessin pour les autres moments de vide. Il avait horreur du vide dans son existence, tellement Lyoko l’avait surchargée pendant des années. Il enchaînait les liaisons encore plus que dans le passé, sans trouver le grand amour, mais il n’était pas malheureux. Sa vie était revenue à ce qu’elle aurait toujours dû être.
Ensemble…oui, ils étaient ensemble. C’était la vérité. Mais la vérité, quelles étaient ses bases ?
Il aurait pu pâlir, s’il n’avait pas été dans une tour de Lyoko. Lyoko incarnait la forme de la vérité. Ici, ce monde virtuel représentait la vérité, cruel paradoxe puisque c’était un endroit imaginaire et utopique, loin du monde réel. Le monde virtuel était la base de tout. Aelita y avait vécu, ça avait déclenché leurs aventures…
Aelita. Elle…elle ne mentait jamais. Et pourtant, c’était autour d’elle que tout s’était articulé, autour d’elle qu’ils avaient créé un mensonge. Oui. C’était ce mensonge et la vérité en dessous qui les avait précipités dans les abysses.
Eux ? Non…
Il y avait eu ce jour. Oui, ce jour…ce jour…
Tout s’était déroulé normalement. Il avait eu physique, puis français. La récréation était passée, ils avaient parlé, Odd avait repéré une nouvelle conquête potentielle en rentrant en cours de maths. Il avait été réprimandé pour son manque d’attention, et puis Jim avait frappé à la porte.
Il avait demandé à Odd de venir. Et à Aelita, aussi. Alors ils s’étaient levés et l’avaient suivi, sans rien dire. Au fond d’eux, ils sentaient qu’il se passait quelque chose de grave. C’était peut-être à ce moment-là que la peur panique s’était emparée d’Odd. La peur que tout vole en éclats. Celle qui avait animé Jérémie pendant les premiers jours après Lyoko. Celle dont ils avaient gentiment ri.
Celle qui se tenait maintenant devant lui et lui souriait cruellement.
Devant le bureau du proviseur, il avait demandé à les voir séparément. Jim était resté dehors avec Aelita, lui il était rentré. La peur le suivait tranquillement, la main sur son épaule. Elle était là, il le savait.
Derrière son bureau, le proviseur lui avait semblé très effrayant. L’instinct, sans doute.
-Monsieur Della Robbia… Je vous ai convoqué pour un motif extrêmement important. Vous dites qu’Aelita Stones est bien votre cousine canadienne, n’est-ce pas ?
-Oui, bien sûr, pourquoi ?
Il avait fait semblant de ne pas comprendre. Et pourtant, la peur lui avait expliqué.
-Parce que j’ai ici un enregistrement qu’on m’a remis…
Le proviseur posa un appareil dont Odd ignorait le nom sur le bureau, et appuya sur un bouton. Une discussion banale entre eux, au détour d’un couloir. Non, entre lui et Ulrich, devant leur chambre ! Elle avait eu lieu l’autre soir…
Une seule phrase qui était sortie de façon anodine.
« Bah, de toute façon, c’est pas vraiment ma cousine… »
Delmas arrêta l’enregistrement là et appuya sur le bouton. Odd ne pouvait pas faire passer ça pour une plaisanterie. Mais il avait compris comment l’enregistrement était arrivé là.
Le proviseur reprit.
-J’ai téléphoné à vos parents et même au consulat du Canada. Aucun des deux n’a connaissance d’une Aelita Stones. Maintenant, je veux savoir qui est vraiment cette jeune fille et pourquoi vous avez menti sur son identité pour l’inscrire dans cet établissement. Est-ce que vous vous rendez compte de la gravité de votre geste ? Votre mensonge à tout un établissement ? Répondez, Della Robbia !
Il ne fut pas capable de répondre. Son regard était figé sur le sol, les yeux exorbités. Ses mains tremblaient, le sang s’était retiré de son visage qui n’était plus qu’un masque d’effroi. Ils avaient découvert le mensonge. Qu’est-ce que Delmas allait pouvoir faire ? La renvoyer ? La placer dans un orphelinat qui déciderait de son sort ? Ils ne pourraient plus voir Aelita. Aelita était l’élément clé du groupe, sans elle, rien ne serait arrivé. Odd avait l’atroce pressentiment que si elle devait leur être retirée, la bande exploserait. Ils ne pourraient pas continuer sans elle. C’était impossible qu’elle parte. Elle était leur amie si indispensable.
-Vous n’avez pas le droit de nous l’enlever ! cria Odd, relevant brusquement la tête.
Il pleurait. Sa vue était brouillée, il sentait l’humidité sur ses joues. Les larmes étaient aussi chaudes que du sang. Puis la peur et la colère prirent le dessus. Il partit en courant, ouvrant la porte à toute volée. Le battant éclata le nez de Jim, faisant couler le sang. Odd n’écouta pas les cris derrière lui. Son nom. L’ordre de revenir. L’appel d’Aelita, qui ne comprenait pas. Qui ne comprenait pas qu’elle allait leur être retirée…
Il avait réussi à semer le surveillant rapidement. Et puis il était parti à la recherche de quelqu’un.
Ses griffes raclèrent le sol de la tour. Les images revenaient petit à petit. Il n’arrivait pas à s’en débarrasser. La dure vérité revenait. Il commençait à douter de l’impossibilité d’avoir mal sur Lyoko, avant de comprendre que tout ça était intérieur. C’était à l’intérieur de lui-même qu’il souffrait, qu’il s’horrifiait un peu plus chaque seconde, alors que les faits qu’il avait tenté de se cacher revenaient en force. Il avait voulu se cacher derrière un nouveau mensonge.
Il se sentait incapable de se lever. Il ne savait même pas pourquoi il s’était caché ici. Peut-être parce que c’était le seul endroit où personne ne le retrouverait. Personne ne penserait à venir là. L’endroit était abandonné depuis trois mois, maintenant. Peut-être ses amis y penseraient-ils…et même si ils y pensaient, Odd ne voulait voir personne. Odd n’avait pas envie qu’on le voie comme ça. C’était pour ça qu’il avait fui…
Pour ne pas avoir à affronter les regards. Et sur Lyoko, aucun regard. Plus personne, c’était un monde vide. Le principal défaut de Lyoko, c’était ça. Être vide. Et même ce défaut pouvait devenir un avantage.
Tout comme une amitié pouvait conduire aux pires afflictions. Un cours de français lui revint. On avait abordé le sujet suivant : Etait-il bon de s’attacher aux gens alors qu’ils pouvaient vous être arrachés à n’importe quel moment ? Odd comprenait maintenant le vrai sens profond de cette question. La problématique était existante. A l’époque, il n’imaginait pas passer sa vie seul. Maintenant, il avait l’intuition démoniaque que c’était inévitable.
Il baissa les yeux sur ses pattes, toujours posées sur le sol. L’espace d’un instant, il crut voir des traces rouges dessus. Une hallucination, sûrement. Un nouveau mensonge.
Il avait trouvé la personne qu’il cherchait en haut d’un escalier. Il avait marché vers cette personne, les poings serrés. La cloche de la récréation avait sonné pendant l’entrevue avec Delmas. Elle, elle était là, comme si de rien n’était, comme si elle ne venait pas de ruiner leur bande. C’était ce qu’elle avait toujours voulu, non ?
Elle s’était retournée et elle avait ri en voyant l’état dans lequel il était.
-Et bien, Odd, tu es triste de voir ta « cousine » s’en aller ? Elle va devoir partir, tu le sais…
Il lui avait donné un coup de poing, refusant de l’entendre davantage. Sa voix lui écorchait les oreilles, son ton prétentieux lui échauffait les nerfs déjà mis à rude épreuve…
Elle avait reculé. En un instant, il était passé de la colère au regret et avait tenté de la rattraper alors qu’elle tombait vers l’arrière. Mais il ne l’avait pas attrapée. Pétrifié, il avait vu Sissi chuter, dans un ralenti interminable.
Et puis le choc. Le bruit mat de l’os contre l’arête de pierre. Il avait l’impression que ce bruit s’était répercuté dans toute la pièce, dans toute l’école, mais surtout, il s’était répercuté dans toute son âme. Un atroce écho qui ébranlait son esprit à chaque fois qu’il rebondissait contre son tympan. Encore. Et encore.
Et enfin, tremblant, paralysé, il avait vu le liquide rouge lentement inonder les marches. La flaque qui s’étendait, inexorable. Il avait porté la main à sa poche, sorti son portable et composé le dernier numéro de ses amis qu’il avait en mémoire : celui d’Ulrich.
Curieusement, sa voix n’avait pas tremblé. Trop calme. Le choc, sans doute. Il ne réalisait pas encore totalement.
-Ulrich ! Y a Sissi qui est tombée dans les escaliers, vite, ramène toi !
Puis il avait raccroché aussi sec, sans attendre sa réponse. Et il s’était enfui, incapable d’assumer. Si elle était morte ?
Il avait reconstitué le puzzle, désormais. Le mensonge avait été découvert. Il avait fait tomber la responsable dans l’escalier. Et appeler quelqu’un n’avait pas soulagé sa conscience. En fait, il avait très peur. Peur du regard que les autres allaient avoir sur lui plus que des représailles. Il imaginait ses parents et leurs yeux déçus. Dire qu’à une période, il voulait se disputer avec eux ! Il était servi.
Il imaginait les regards horrifiés et tristes de ses amis. Il ne les avait pas aidés. Déjà qu’on allait les priver d’Aelita, si lui était un meurtrier, pourraient-ils encore traîner avec lui ? Allait-il se retrouver seul ? Encore une fois, seul…
La peur était encore là, derrière lui. Il ignorait quel visage elle avait, mais il sentait ses fins doigts s’enrouler autour de sa gorge pour mieux l’étouffer. Mais ce n’était pas la seule responsable. La colère aussi, celle qui avait rugi à travers lui et guidé son poing.
Et surtout, la vérité qui lui enfonçait ses épines dans le cœur.
Voilà voilà, une fin tellement chouette et explicite!...Bon, j'admets que c'est flou, mais interrogez-vous donc, mes petits, vous aimez ça (a).
Note : Eh, c'est mon 666ème message sur le forum! ^^ _________________
"Prouve-moi que tu avais raison, Jérémie, dans tout le mal que tu as causé."
Oblitération, chapitre 13
Et je remercie quand même un(e) anonyme qui refusait qu'on associe son nom à ce pack
Dernière édition par Ikorih le Jeu 24 Oct 2013 17:59; édité 2 fois
Inscrit le: 14 Sep 2008 Messages: 1329 Localisation: Sur le territoire Banquise entrain de faire de l'overboard
Enfin une nouvelle histoire sur Odd.
Une histoire qui semble tragique par contre, ou le monde de notre félin semble s'écrouler à cause d'un énième fouinage de la peste de Kadic.
J'espère que ce n'est qu'un prologue et non l'intégralité du OS et qu'on aura une suite.
Ce serait cruel de nous laisser en plan comme sa _________________
Salut!
Alors là...je dois avouer que j'ai pas grand chose à dire, à part que c'est GENIAL. Dès que j'ai commencé à lire, j'ai pas pu m'arrêter. J'aime beaucoup ton style d'écriture et ta façon de décrire en détail les sentiments des personnages.
J'ai été étonnée d'arriver si vite à la fin de ton OS, et je me demande quelle aurait put être la suite?
J'étais tellement plonger dans l'histoire que j'ai même pas remarquer s'il y avait des fautes d'orthographes ou pas.
L'intrigue est juste super, tu nous as parfaitement décrit ce qui aurait pu se passer (dans le DA) si Sissi avait donné l'enregistrement au proviseur.
Je n'avais encore jamais lu l'un de tes textes, et je crois que je vais aller y jetais un œil (plutôt les deux en fait).
Juste un détail, je sais pas si c'est fait exprès mais à un moment j'ai pu lire une phrase ou il est écrit "peur panique".
Bye!
EDIT: pendant que je rédiger mon message d'autres messages ont étés postés, donc ne tient pas compte de la phrase ou je parle de la "fin" de ton OS. _________________
Inscrit le: 13 Mar 2013 Messages: 309 Localisation: Rennes
Oh, qu'il est beau le petit OS.
C'est vraiment un des OS les plus courts que j'ai lu mais aussi un des plus beau.
On entre tout de suite dans le vif du sujet, incompréhension, désespoir même.
Et au fur et à mesure, on a un récit de plus en plus structuré jusqu'à la fin.
Le dernier paragraphe est magnifique. On est dans les pensées. Pas les pensées heureuse. Ni même triste. Là, ce sont des pensées anxieuses, des questionnement. On voit bien ce que tout ça produit chez Odd.
Mais ce que j'aime le plus c'est ta jolie allégorie de la peur. C'est la première fois que je vois une allégorie si bien réalisée. Souvent, elles sont loupées, parfois elles n'existent même pas (Et je parle pas que des fics)
Donc, franchement bel OS. C'est pas mal. Même si certains mots du texte annoncent la suite des réjouissances ... _________________
Inscrit le: 11 Aoû 2013 Messages: 305 Localisation: Lisieux, France
Ma mémoire étant digne de celle d'un poisson rouge Alzheimer, je ne suis sûr de rien, mais il me semble que le début de ton OS est tiré d'un des épisodes de CL, dans lequel Sissi enregistre cette conversation ?
D'habitude je ne suis pas fan des fictions et OS du genre tragique et compagnie. De plus, je sais qu'avec toi ça ne sera pas la vie en rose; et pourtant je me lance, sachant pertinemment ce à quoi m'attendre
J'aime beaucoup le fait qu'il n'y ait presque pas de dialogues, et que le texte soit entièrement centré sur les réflexions d'Odd. Un Odd assez triste finalement, qui cache bien son jeu au quotidien. Même si personnellement j'aurai plutôt vu Ulrich agir sur un coup de tête comme ça... Mais les membres de la MANTA se doivent malgré tout de changer de cible je suppose, ne serait-ce qu'un minimum
Tu développes une facette intéressante du groupe, avec laquelle je suis tout à fait d'accord: Aelita est le ciment du groupe. C'est grâce à elle qu'il s'est formé, et c'est aussi grâce à ses talents de médiatrice, qui ne s’énerve - presque - jamais que le groupe a su rester uni.
Divagation faite. On se rend compte que le début de ton OS, c'est la fin chronologiquement; on ne sait pas vraiment où il est mais on peut s'en douter: prison, commissariat, tout ces lieux joyeux
C'est évidemment une alternative plus "brutale" que tu nous proposes, mais après tout pourquoi pas ? Mon petit bonbon rose qui retournerait... Ou d'ailleurs ? Serait-elle contrainte à dire la vérité sur leur bande et son père ? Après tout, c'est du passé non ?
C'est un OS assez ouvert, donc intéressant dans la mesure où on peut s'imaginer nous même la suite: dissolution de la bande ? Dépression et suicide de Jérémie ? Ou quelque chose d'encore pire ? Je sais qu'il y a des imaginations bien plus fructueuses que la mienne.
Je vais pas t'embêter plus, j'ai plus de matière à exploiter, et j'ai pas encore fait assez de philo cette année pour pouvoir exprimer une seule idée de 10 lignes. Sur ce, bonne continuation et au plaisir de te lire à nouveau _________________
Tout ce qui plaît a une raison de plaire, et mépriser les attroupements de ceux qui s'égarent n'est pas le moyen de les ramener là où ils devraient être.
Charles Baudelaire
Premières réponses vraiment construites à mes commentateurs
Leiko : Ton commentaire m'a vraiment fait plaisir (comme ceux de vous tous, bande de lèche-bottes ). Concernant la suite de l'OS (je prends quand même la question en compte), j'avais pensé ajouter une scène où Jérémie trouve où Odd s'est planqué et donc avec une confrontation avec la bande, mais finalement, ça m'a bien plu de laisser ça comme ça.
Oui oui, j'ai dû écrire peur panique quelque part XD
Mentase : Aha, et même que mon allégorie était là depuis le moment où Jim l'embarque XD Franchement, j'aime bien ce personnage en plus, que je vois comme une sorte de double d'Odd (j'aurais aussi pu mettre une scène où Odd lui parle, mode hallucination, tout ça)....
Et puis Nyx, qui pose la majorité des questions x)
En fait, c'est un peu inspiré des fois où Sissi a failli découvrir la vérité, mais non, je ne commence pas dans un épisode de CL, mais bien "trois mois après" x).
Si j'ai choisi Odd, c'est parce que je trouve le personnage expressif. Il me sert à beaucoup de choses parce qu'il peut prendre plein de facettes, et comme c'est des histoires d'atroces souffrances, je ne peux pas y traîner William. XD
Au niveau de l'agencement du texte, en fait, moi je vois Odd dans la tour (donc la scène au début, les 1 et les 0 vont vraiment des trucs comme ça dans les tours) et il fait des flashbacks petit à petit. Si je devais faire une "timeline", je dirais : D'abord la scène dans chaque flash-back, dans l'ordre chronologique, puis la première scène de l'OS où il est dans la tour, et les scènes entre chaque flash-back dans l'ordre où elles sont écrites.
Tu ne m'embêtes pas, t'en fais pas
Voili voilou, ceci étant fait, à plus tard o/ _________________
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Oblitération, chapitre 13
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Inscrit le: 13 Juil 2013 Messages: 331 Localisation: Dans les tréfonds de la folie
Bien à mon tour,
Tu commences par le truc de l'enregistrement vu dans l'épisode 30 il me semble.
Puis sa par loin et Odd tue Sissi ( bien fait pour sa gueule), puis il va se réfugier sur Lyoko.
La seule remarque que je pourrait faire ce serait: pourquoi ils n'ont pas utilisés le retour vers le passé Tout simplement?
Mis à part cela pas grand chose à dire, le style est fluide et très agréable à lire, le texte est court mais ne laisse pas vraiment sur sa faim. Il est même très complet.
Viserait-on par hasard une carpe d'argent?
Bref voilà pour mon com´
PS: pour le titre j'aurais plus vu "les épines ensanglantées de la vérité" c'est mieux quand cela rime et c'est plus poétique. _________________
Tout être mourra un jour, ce qu'il nous faut c'est décider quoi faire du temps qui nous est impartie.
Note rapide pour le titre avant que j'aille dormir : Les titres qui riment ne m'attirent pas plus que ça, une rime n'est pas nécessaire pour faire joli, on a des titres moches qui riment et de beaux titres qui ne riment pas ..et puis j'ai hésité entre "les épines sanglantes" et "les épines de sang". Et puis la deuxième solution me plaisait plus, donc c'est ce que j'ai pris, voilà x)
Niveau carpe, serais-tu en train de dire que mon inspiration n'a pas le droit de s'exprimer pendant la période carpesque? Non, franchement, j'ai eu l'idée comme ça et ça tombait bien, je ne me serais pas forcée à écrire pour avoir une carpe.
Concernant le RVLP, ça faisait trois mois qu'ils avaient passé le truc, ils n'avaient plus le réflexe, et puis il y avait fort à parier que Sissi serait morte le temps que Jérémie arrive à l'usine pour lancer le RVLP (Odd n'est pas totalement qualifié).
Bon bah en fait, ça a été une note un peu plus longue pour tout le post _________________
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Oblitération, chapitre 13
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Inscrit le: 11 Aoû 2013 Messages: 305 Localisation: Lisieux, France
Bon ça m'apprendra a pas me relire. Effectivement avec un "Trois mois après" il serait difficile que l'OS commence dans un des épisodes
Ce que je voulais dire c'est que tu t'inspirais d'un des épisodes dans lequel Sissi enregistre une conversation entre Odd et Ulrich (Ce qui n'excuse pas ma bourde )
Quand à l'endroit où se situait Odd, je sais même pas pourquoi je t'ai parle de commissariat alors qu'il y a plein de 1 et de 0...
Sûrement le fait que le SC soit censé être éteint (Excuse pourrie N°2)
Bref, maintenant c'est un peu plus clair dans ma tête quant à ton OS, ce qui le rend encore plus atroce _________________
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Dernière édition par Nyx le Jeu 10 Oct 2013 18:58; édité 1 fois
Inscrit le: 16 Sep 2012 Messages: 819 Localisation: Dans un lieu magnifik !
Ah cette petite Iko. , à toujours écrire des histoires aussi belles. Une nouvelle histoire qui se termine sur ... un imprévu. Il ne faut pas changer les bonnes habitudes
J'aime tes OS tragiques sur Odd. J'avoue que cette fois, il avait vraiment perdu son sang froid. Lui qui était toujours aussi joyeux devient subitement un meurtrier. Tout ça à cause de Sissi qui leur avait à nouveau offert une crasse mais je crois que celle-ci était la plus dégueulasse, mais bon, ce n'était pas une raison de commettre un tel geste. Surtout que notre blond avait toujours le don de garder son sang froid et répondre sans insulter où frapper les gens. C'est un homicide involontaire qui a détruit sa vie. Il perd sa petite sœur, va surement voir ses études voler en éclat, ses amis, sa famille lui tourner le dos, ect... Bref, il n'avait d'autre choix que de s'exiler sur lyoko. Comme c'est triste.
Voilà, en attendant une autre de tes œuvres magnifiks. A+ et bonne continuation. _________________
Laura et Odd, des persos magnifiks !
[Signature modérée : Mettre une carpe qui récompense un texte sur un profil est un non-sens...]
Bon, maintenant que j'en suis à ma cinquième relecture, je vais songer à commenter...
Vraiment un des meilleurs O.S sur Odd que j'ai lu. Même en étant particulièrement exigeante avec ce personnage, je ne trouve rien à redire dans sa description psychologique. Même si sur le moment, j'ai été étonnée qu'il ait réussi à se virtualiser sans l'aide de Jérémie (étant donné qu'il n'est pas au courant de sa localisation sur Lyoko). Mais bon, je me dis que je le sous-estime peut-être un peu.
Du reste, avec une version tourmentée d'Odd, tu ne pouvais que me plaire. D'autant que c'est approfondi à la perfection. La peur qu'il a de la solitude est prenante, touchante, grâce à l'alternance temps présent/réminiscence. C'est là qu'on regrette que le DA ou le live n'aient pas plus montré ce genre de choses chez les Lyoko-Guerriers. Ton style colle bien avec son introspection, on est dans le récit très vite, et on en ressort avec une pointe au cœur pour Odd.
En conclusion, j'aime cet O.S, je suis fan, et je vais sûrement le relire o/.
Inscrit le: 12 Avr 2006 Messages: 3893 Localisation: Sur une colline, près des étoiles
Alors cette fic !
Comme un trou d’balle j’avais oublié que je l’avais déjà lue oO !
Elle m’emballe bien ! Et m’avait bien emballé à l’époque !
L’idée comme sa mise part écrit sont toutes les deux géniales.
Tout d’abord, remarquons un élément basique : On retrouve un élément déjà connu de la série : L’épisode 30 au cours duquel Sissi découvre le pot-aux-roses. Ainsi, un quelconque boulet pourrait t’envoyer ça à la tronche. Cela ne ferait que confirmer son statut suscité de boloss. Tu fais ce qu’on attend des auteurs de fanfics : Tu prends un élément de la série et tu l’améliores.
Ainsi, tu approfondis une piste très intéressante que les scénaristes ont squeezée et mis de côté dans la série avec l’habituelle ritournelle du Retour dans le Passé. Ils font ça dès qu’une idée serait trop intéressante à exploiter si jamais elle devait aboutir, toute façon … Ts… Ils nous ont déjà fait le coup dans l’épisode 02, ou encore le binôme 25/26 avec l’intégration de Jim à l’équipe.
Nous voici donc avec le prolongement de ce qui se serait passé au terme de l’épisode 30. Et c’est si bien traité ! Mettre ça du point de vue de Odd post-saison 4, ça roxe.
Et en prime, on a une mise en application de la limite du retour dans le passé.
Au niveau littéraire, le traitement est absolument génial. Les allers-retours entre l’introspection d’Odd dans la tour et les évènements de la matinée, ça crée tout. L’immersion, le suspens, l’empathie. Bref, tout le rythme de ta fic tourne autour de cette articulation et c’est très positif ! A nouveau, un écrivain parisien fan d’action votant (bref, tout pour déplaire) aurait fait un récit chronologique et je suis sûr que le rendu eut été moins intéressant.
Toujours au niveau littéraire. Très bonne maitrise des passages où Odd est seul dans sa tour. L’alternance de questions rhétoriques, de réflexions personnelles et des petites phrases nominales pour ponctuer ses impressions : C’est au poil.
Voilà ! Je ne vois pas de réel défaut au texte (à part le titre, il pue...).
Il est court mais efficace. Il n’y a pas vocation à le faire plus long : Donner plus de détails sur le comment Sissi a découvert la vérité eut été futile. Et arrêter le one-shot là où tu l’as laissé se défend largement (contrairement à ce qu’en dise de précédent commentaire (smirk)). La base est posée et même ancrée. Au lecteur de terminer la fic dans sa tête. Tu as réussi ton pari, tu l’a laissé dans une situation où il pourra imaginer ce qu’il veut : Quoiqu’il gamberge, le dénouement ne sera pas heureux pour Odd, ni pour personne !
Un excellent One-shot !
Néanmoins, j’attends toujours un One-shot ou tu allumes Ulrich ! Pour l’instant, ca a été pour la poire de Odd, Franz et Jérémie. Où est passée ta haine viscérale et conSTERNante ? _________________
Les fleurs naissent, puis se fânent. Les étoiles brillent puis s'éteignent. Ainsi, la galaxie et notre Univers tout entier seront, un jour, amenés à disparaître...
A côté, la vie d'un homme ne représente qu'un éphémère battement de cils... Durant ce temps, l'homme naît et grandit, il s'amuse et se bat, il aime et déteste, il est heureux, puis triste... Tout ça, en un très court instant...
Avant de tomber dans un éternel sommeil qu'est la Mort...
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